Communication D Entreprise Interne Externe Et Strat Gie 1
Communication D Entreprise Interne Externe Et Strat Gie 1
Communication D Entreprise Interne Externe Et Strat Gie 1
RECHAD 2012
COMMUNICATION
INTERNE D’ENTREPRISE
INTRODUCTION
I- LA COMMUNICATION INTERNE
métier), expliquer (une nouvelle orientation, le projet d’entreprise). En plus, elle « s’inscrit
dans une perspective sociale, répondant aux attentes d’information (…) des salariés ». Ces
derniers, et pour qu’ils s’intègrent dans le projet global de l’entreprise, doivent comprendre
ses orientations, d’être écoutés et reconnus.
Pour conclure, nous dirons que la communication interne est un ensemble de
principes d’action et de pratiques visant à donner du sens pour favoriser la cohésion et à
inciter chacun à mieux communiquer pour favoriser le travail en commun.
La mauvaise gestion de la communication peut être décelée à travers plusieurs indices tels
le taux d’absentéisme, de conflits et de rumeurs, le degré de satisfaction, l’inertie et la
résistance aux changements,…
Les missions de la communication interne sont dictées par les attentes des différents
partenaires à savoir : l’entreprise et les salariés. Pour ces derniers, il faut distinguer entre
leurs attentes collectives, partagées par l’ensemble des salariés et leurs attentes
individuelles propres à chacun.
Le tableau suivant résume ces différentes attentes et les actions que doit mener la
communication.
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l’entreprise
Etre associé aux décisions qui le Former l’encadrement et favoriser le
concernent management participatif
Expliquer l’environnement
Comprendre les mutations
Expliquer des décisions
Informer sur les objectifs globaux et sectoriels
Savoir pourquoi il travaille
de l’entreprise
S’épanouir, se réaliser, développer Valoriser les réalisations personnelles ou
ses compétences d’équipe
INDIVIDUELLES DES
Suivant le tableau, nous pouvons regrouper ces actions en trois familles qui renvoient
aux missions de la communication interne qui concoure à :
Donner du sens pour favoriser l’appropriation ;
Donner de l’âme pour favoriser la cohésion ;
Inciter chacun à mieux communiquer pour favoriser le travail commun.
définies en fonction des objectifs assignés par la communication interne comme le montre le
tableau suivant:
De tous ces objectifs, ceux qui sont le plus visés par la majorité des entreprises sont
d’ordre institutionnel. En effet, les responsables semblent se préoccuper beaucoup plus par
l’information et l’animation des équipes que par les autres dimensions de la communication.
Ainsi développée, nous pouvons confirmer qu’assimiler la communication interne à
l’information est une vision réductrice.
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En dehors des décisions proprement dites, les notes peuvent permettre à la direction ou aux
chefs de service, de diffuser des informations ponctuelles sur des sujets concernant
l'organisation du travail, les salaires et les avantages sociaux, les moyens d'information et,
d'une manière générale, tout ce qui comporte un changement.
Flash d'information: une note courte et de rédaction simple, destinée à informer sans
retard le personnel. Elle annonce un résultat, une modification de structure, ou une décision
importante de manière rapide, elle tient le personnel au fait de la " vie " de l'entreprise, et
touche tous les domaines : économique, social, commercial
Boite à idées: c'est une urne où les salariés font des suggestions de manière anonyme,
C’est une possibilité donnée aux salariés de faire à la direction des suggestions sur tout ce
qui touche à la vie de l'entreprise, sous forme de feuilles remises dans des boîtes, placées à
un ou plusieurs endroits de passage.
Cette boite est un moyen de développer l'intérêt du personnel pour son travail, d'encourager
ses initiatives, de développer la créativité et l’expression du salarié, elle permet aussi
l’insertion du salarié dans son milieu de travail.
Compte rendu de réunion : Son objectif est la diffusion d'éléments d'information aux
participants à la réunion ou autre activités, et à d'autres personnes que l'on souhaite
informer.
Lettre au personnel : il s’agit d’un document signé par le directeur et remis –ou envoyé-
au membre du personnel, soit régulièrement, soit à l'occasion d'événements importants dans
la vie de l'entreprise.
Cette lettre est utilisée pour informer le personnel des résultats et des projets de l'entreprise,
Pour annoncer une opération particulière et pour expliquer une situation et faire part de ses
intentions dans une situation critique, etc.
Réunions d'échange :
Ces réunions sont proches des précédentes mais on souligne l'importance du dialogue. Ce
type de réunion nécessite évidement un feed-back impliquant la participation de chaque
participant. Par exemple, réunions de concertation où un responsable consulte un groupe
pour avoir son avis sur un projet, Les réunions d'expression des salariés rentrent dans cette
catégorie.
Réunions pour résoudre des problèmes, conduire des projets :
Appartiennent à cette catégorie d'étude de problème les réunions de créativité et de
recherche d'idées, les réunions d'analyse d'un dossier, de recherche de solutions, de
présentation de solutions, de prises de décision.
Réunions de négociation :
Elles réunissent des partenaires qui cherchent à parvenir à un accord alors qu'ils poursuivent
des stratégies en partie divergentes ou ont des solutions différentes : réunion de négociation
budgétaire, réunion de négociation commerciale, certaines réunions avec les partenaires
sociaux, etc.
Pour organiser une réunion; il faut remplir certaines conditions:
Les cercles de qualité: ils sont composés de petits groupes d'employés qui se
réunissent pour résoudre certains problèmes lié à la situation de travail, C'est un groupe de 3
à 12 personnes qui se réunissent environ 1h/sem.
Cela permet de bénéficier de l'intelligence et la créativité des employés au profit de
l’entreprise, d’améliorer les relations humaines de faire circuler de l'information, et enfin
d’évoluer les compétences.
Les visites de l'entreprise : visites guidées des bureaux ou des ateliers organisées
par l'entreprise pour les membres du personnel et pour leurs familles pour faire mieux
connaître aux salariés leur entreprise et, notamment, les autres services, faire connaître aux
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Ces moyens sont très peu utilisés, car ils sont coûteux et complexes à mettre en œuvre :
Elle permet de recréer les conditions d'une réunion entre plusieurs personnes
géographiquement éloignées. Les personnes en réunion sont dans un studio équipé d'un
moniteur, d'une caméra et d'un haut parleur; ainsi ils se voient et discutent en direct comme
s'ils étaient dans la même pièce.
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Les informations sont diffusées par informatique, donc on à une rapidité de diffusion
d'information grâce à la vitesse de transmission qui est instantanée et un échange immédiat
Intranet: c'est une banque de données interne à l'entreprise qui permet le dialogue et
l'échange.
7-1 Diagnostic:
Etape fondamentale pour une stratégie de communication interne, le diagnostic a
pour objectifs de :
Cerner l’identité et la personnalité de l’entreprise ;
Localiser les nœuds de tension et les conflits éventuels ;
Répertorier les moyens d’information et de communication existants ;
Rassembler les jugements portés sur ces moyens ;
Détecter tout ce qui peut entraver (mauvais climat social, centralisation
excessive, dispersion dans l’espace,…) ou faciliter la communication
(confiance dans l’entreprise, détermination des hommes, initiatives en
cours,…)
Faire émerger les préoccupations et aspirations de la Direction et des salariés,
en matière d’information et de communication.
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les problèmes, dresse des plans, aide les employés à satisfaire leurs besoins
fondamentaux, donne des instructions et vérifier les résultats. Tout dirigeant est
obligé de formuler clairement chaque communication, d’écouter avec intérêt, de
réagir avec considération et d’agir rapidement.
9.2 Utiliser l’instrument des relations humaines :
La communication est un moyen d’améliorer les relations humaines et pas seulement
un moyen d’obtenir que les choses soient faites. La communication la plus efficace
intervient entre des personnes qui partagent les mêmes points de vue. Le dirigeant
qui favorise d bonnes relations avec les membres du groupe éprouvera moins de
difficultés à communiquer avec eux. Il faut tenir compte du comportement humain. Il
faut distribuer une information franche, factuelle et complète.
9.3 Une recommandation essentielle : planifier
Il faut prendre le temps de planifier une communication efficace. Cela revient à
exprimer la communication clairement et à obtenir une bonne écoute et une bonne
lecture. Le contenu de la communication a une importance vitale, mais il est
également important de considérer la manière et le moment de la communiquer.
CONCLUSION :
La communication interne, d’une manière générale, permet la motivation et la
cohérence. La motivation émane de la compréhension et de la valorisation du
personnel. En milieu de travail, connaître son travail ne suffit pas, il faut l’inscrire
dans son contexte général pour lui donner un sens. Des individus qui ne sont pas
intégrés dans le plan général de l’entreprise et à qui les objectifs généraux et
stratégiques échappent ne peuvent être performants. En tant qu’êtres humains, les
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salariés ont besoin d’être écoutés et valorisés. En tant qu’acteurs, ils ont besoin de
se sentir impliqués dans le projet de leur entreprise. Partager la même réalité, avoir
les mêmes connaissances de l’entreprise, s’inscrire dans le même projet et se devoir
de réaliser le même objectif global. Tous ces éléments favorisent une meilleure
cohérence au sein de l’organisation.
Yves PRIGENT, Joaquin SCALBERT, Parole et désir dans l’entreprise, Paris : Desclée de
Brouwer, 1999.
Adam SMITH, Recherche sur la nature et les causes de richesse des nations ,1776.
L’entreprise doit être connue et reconnue sur son marché et de ses cibles. A la
base, la notoriété repose sur la notion de reconnaissance et de citation de l’entreprise, de
ses hommes, de ses produits. Positive ou négative, cette perception se construit ou s’érode
avec le temps. Microsoft, par exemple, continue de faire de la publicité pour maintenir sa
présence et orienter son image.
Dans le passé, certaines entreprises ont bâti leur image et leur réputation en
communiquant auprès d’un microcosme et via des médias spécialisés dans leur domaine
d’activités. Aujourd’hui, elles élargissent leurs territoires vers les journaux économiques et
financiers pour toucher les dirigeants et les investisseurs, la presse spécialisée pour
témoigner d’une présence sectorielle, les médias régionaux pour manifester une proximité
locale, et les supports grand public pour toucher le consommateur chez lui. Avec quel
impact ? Accroître la notoriété, bien sûr. La notoriété rassure les clients et les prospects sur
la pérennité et la visibilité de la stratégie d’une entreprise.
La communication de crise :
La communication de crise
La communication ne suffit pas à elle seule à prévenir et gérer des situations de crise.
Les compétences requises et les disciplines concernées excèdent son périmètre d’action. En
revanche, elle joue un rôle capital dans le management de crise, puisque les crises touchent
à l’identité des entreprises et à leur cohésion interne. La clé du management de crise étant la
préservation et le développement du capital de confiance de l’entreprise.
L’essentiel de l’efficacité de la communication réside dans les actions accomplies avant
et après la crise, ceci afin de tisser des liens de qualité et cicatriser les effets des turbulences
Pour apprendre à gérer des situations imprévues, les entreprises devraient dans l’idéal
réfléchir quelques instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des
scénarios. Des exercices dont l’objectif est d’arrêter des stratégies de communication
précises en cas de « crise ». A ce petit jeu, chaque situation implique donc une stratégie
différente. Néanmoins, on peut discerner trois grandes stratégies de communication de
crise : la reconnaissance (Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus
rapidement possible) ; le projet latéral (cette stratégie cherche à modifier l’angle de vue de la
crise) et le refus (La stratégie du refus consiste à affirmer qu’il n’y a pas de crise. Il s’agit
alors d’une posture que l’entreprise doit être capable de tenir).
La communication financière :
La communication externe vise avant tout les publics externes de l’organisation : les
clients actuels et potentiels, les électeurs, les usagers et administrés, les membres
adhérents, le voisinage, les associations de consommateurs, les journalistes. Elle est à la
fois instrument de stratégie générale et outil de marketing. Selon la cible, cette
communication met en avant une ou plusieurs dimensions de l’entreprise : institutionnelle,
sociale, technique, commerciale, financière.
Dans cet exposé, seules les outils les plus utilisés sont présentés : Promotion des
ventes, sponsoring, mécénat, relations publiques, marketing direct et enfin la
communication sur internet.
Bons de réduction (ou couponing) Bons (ou coupons) donnant droit à une
réduction de prix, distribués dans ou sur
l’emballage, par mailing ou dans la presse.
Rabais sur les quantités Plus de produit pour le même prix (promotion
girafe).
Baisse de prix liée à l’achat d’une certaine
quantité (4 pour le prix de 3).
Plusieurs produits à un prix inférieur à la
somme des prix unitaires (lots croisés ou
vente groupée).
Offre de remboursement Produit en partie remboursé sur présentation
d’une preuve d’achat.
sort.
Winner per store Loterie dans chaque magasin où le produit
est en promotion.
4- Parrainage ou Sponsoring :
2.1 Définition :
Nous définirons le sponsoring comme « une technique de communication
événementielle visant à améliorer le taux de notoriété du produit ou de la marque, en
participant à un événement et en y associant le nom de l’entreprise »
Le parrainage peut aussi être défini comme « une technique de communication qui
consiste, pour toute organisation, marque ou produit, à créer ou à soutenir directement une
activité socio culturellement indépendante d’elle-même et à s’y associer médiatiquement, en
vue d’atteindre des objectifs de communication marketing » (définition adaptée de Derbaix,
Gérard & Lardinoit 1994 et Didellon 1997). Cette activité peut être un événement, une
discipline, un groupe de personnes, un individu voire une émission audio visuelle.
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Au delà de l’aspect défensif, le parrainage présente des atouts spécifiques par rapport
aux autres types de communication :
Le parrainage répond à des attentes de plus en plus présentes dans l’esprit des
consommateurs soucieux et exigeants par rapport au rôle « citoyen» des entreprises.
En effet, le parrainage apparaît comme un bon moyen pour l’entreprise de devenir un
acteur social aux yeux du public en participant à des activités sportives, culturelles ou
caritatives.
Le parrainage permet à l’entreprise ou l’organisation « parrain » en général de gagner
en crédibilité auprès de ce public : elle construit son image à travers des valeurs
auxquelles elle se rattache non seulement sur le mode du discours publicitaire mais
en s’engageant dans l’action et en s’ancrant dans le réel.
Si ces croyances correspondent bien à des traits d’image perçus par les individus
concernant les marques, on peut cependant noter que ces associations sont relativement
réductrices par rapport au contenu d’image réel de ces marques dans l’esprit des individus.
Par ailleurs, les principaux déterminants de l’image de marque par rapport au
parrainage sont : la taille de l’événement, la durée de l’association entre marque et entité
parrainée et le niveau de parrainage. Plus l’événement est perçu comme important, plus la
marque est également perçue comme importante et de bonne qualité. Plus la durée de
l’association entre marque et entité parrainée est longue, plus la marque est perçue comme
importante et comme rendant l’événement possible. De façon générale, le parrain sera perçu
comme facilitant l’événement si son nom apparaît dans le titre de cet événement (niveau de
parrainage élevé) et si le couple parrain / entité parrainée dure dans le temps.
Il semble donc que le mécanisme de transfert d’image soit plus complexe qu’il n’y
paraît : certaines caractéristiques du parrain ou de l’entité parrainée peuvent avoir des effets
opposés sur les différents traits d’image du parrain.
De plus, les inférences que le couple parrain/ entité parrainée génèrent sur le parrain
dans l’esprit du consommateur ne semblent pas être uniquement le fait de caractéristiques
liées à l’entité parrainée ou au parrain, mais plutôt d’une certaine adéquation qui va résulter
de l’association entre les deux.
5- Le mécénat :
5.1 Définitions :
« Le mécénat est une communication institutionnelle, orientée vers l’entreprise qui a
pour objectif de créer l’événement tout en l’associant à la firme à l’origine de l’événement.
On associe généralement le mécénat à un environnement culturel, caritatif, artistique ou
humanitaire voire sportif ; sa finalité est de construire une relation pérenne entre une
entreprise et un public homogène en instaurant une identification avec l’évènement créé » (LE
MARKETING AU MAROC concepts et réalités, Mme GHANNAM ZAIM, Edition AL MADARISS).
publicitaires,..).
Attitude active des consommateurs spectateurs.
Exemples :
L’ONA est une des fondations présentes dans différents champs d’activités :
Culturel avec la restauration de bâtiments historiques, en particulier la mosquée de Tinmel.
Médico-social avec le centre pour les enfants diabétiques.
Par rapport aux autres outils de communication, les relations publiques semblent
particulièrement aptes à développer la notoriété et l'image de l'entreprise dans un climat
affectif. Mieux que la publicité, elles ouvrent le dialogue avec les prescripteurs (enseignants,
chercheurs, médecin) et les autorités administratives.
tique de certains leaders n'est pas sans influence sur l'image de leurs entreprises et
activités. Le choix des porte-parole est, pour une entreprise, aussi important que pour un
gouvernement.
c- Les publications : La plupart des entreprises s'appuient sur de nombreux
documents écrits pour atteindre et influencer leurs cibles : rapports annuels, brochures,
catalogues, lettres et magazines d'entreprise. De nombreuses entreprises disposent de films,
cassettes, CD-ROM, diaporamas et autres outils de communication leur permettant de se
présenter et de présenter leurs produits.
Aujourd'hui, l’attrait est aux « sites » sur Internet. Le coût de toutes ces productions
n'est pas négligeable et il convient donc, contrairement aux documents écrits, de les réserver
pour des manifestations importantes.
d- Les médias d'identité : À moins qu'on n'y prenne garde, les multiples «
messages » émis par l'entreprise (factures, contacts téléphoniques, hall d'accueil,
cartes de visites, uniformes) ne sont pas coordonnés du point de vue de leur identité
visuelle, ce qui prive l'entreprise d'une occasion de renforcer son image par une
communication intégrée. Aujourd'hui, de plus en plus d'entreprises ont choisi un code
d'identité visuelle qui permet de les identifier facilement dans un univers de communication
particulièrement encombré : Qui ne connaît les chevrons de Citroën, le trident du Club Med
ou le lion de Peugeot ?
Les relations publiques, comme n'importe quelle autre action, doivent être gérées
pour porter tous leurs fruits. Il faut tout à la fois définir des objectifs,
élaborer un programme et évaluer les résultats.
Plus le budget est limité, plus on fera appel à ces outils. Plusieurs objectifs peuvent
être poursuivis simultanément.
6.4 La mise en œuvre du plan :
Elle doit être effectuée avec soin, car la mise en avant d'un rédactionnel favorable se
fait à la discrétion d'un rédacteur en chef, toujours très occupé.
L'entreprise prévoyante dispose donc d'un attaché de presse connaissant bien les
responsables des principaux médias. Il s'agit souvent d'un ancien journaliste, devenu expert
dans l'art de présenter un dossier clair, facile à utiliser et motivant.
La préparation d'événements publics tels qu'une conférence de presse, un dîner de
gala ou une journée portes ouvertes, demande un soin particulier, compte tenu de leur
visibilité. Il est prudent d'imaginer des plans de secours au cas où un événement imprévu
surviendrait (contestation, manifestation conditions atmosphériques défavorables...).
6.5 L'évaluation :
II est particulièrement délicat d'évaluer l'impact des opérations de relations publiques,
dans la mesure où celles-ci sont rarement entreprises isolément. Les principaux critères
d’appréciation utilisée sont l'exposition, la notoriété, la compréhension, l'attitude et l'achat.
L'exposition : La mesure la plus courante et la plus facile est la comptabilisation du
nombre de contacts obtenus dans les médias. Le responsable d'un rédactionnel tiendra
toujours à la disposition de son client un inventaire des retombées de presse (press book)
qui rassemble les résultats obtenus.
Le nombre de contacts n'est cependant pas une mesure très satisfaisante car on ne
sait pas combien de personnes ont réellement vu ou entendu le message et ce qu'elles en
ont retiré. Par ailleurs, il faut raisonner en termes d'audience nette, du fait que les médias
peuvent avoir des publics qui se recoupent.
La notoriété, la compréhension et l’attitude : Une meilleure approche consiste
donc à mesurer la notoriété et la compréhension du message ainsi que la modification
d'attitude qu'il a éventuellement provoque.
Pour ce faire, il est indispensable, d'une part de disposer de mesures avant et après
campagne afin de mettre en évidence les écarts, et, d'autre part, de pouvoir isoler l'impact du
rédactionnel et des relations publiques par rapport aux autres éléments du marketing mix, ce
qui est beaucoup plus difficile. Dans la pratique, on se contente souvent d'évaluations
qualitatives grâce à des questionnaires administrés aux participants.
L'achat : Enfin, une mesure d'impact en termes de ventes et de bénéfices est
éminemment souhaitable. Pour une fête organisée par un parti politique, on comptabilise le
nombre de nouvelles adhésions et le montant de leurs cotisations. Pour du rédactionnel,
l'effet est plus difficile à évaluer.
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7- Le marketing direct :
7.1 Définition :
Lendrevie et Lindon définissent le Marketing direct comme « l’ensemble des moyens
de communication directs, individuels, interactifs, ayant pour but de déclencher de la part
des personnes visées, une action immédiate ».
Cette action peut être un achat, une demande de renseignement ou une prise de rendez-
vous.
Le fichier :
Le fichier joue un rôle fondamental. C’est de lui qu’il sera possible de cibler, de détecter
et d’identifier les prospects. Un fichier devrait idéalement comprendre des données
d’identification des prospects, le repérage des offres faites antérieurement, ainsi que les
résultats obtenus.
Il y’a deux types de fichier :
Les fichiers de compilation : qui sont réalisés à partir d’annuaires (téléphoniques,
associatifs, professionnels) et sont accessibles à toutes les entreprises.
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Les fichiers de comportement : ce sont les fichiers de client ayant déjà répondu à
une offre ou une sollicitation. Ils fournissent des critères précis (achats récents,
âge, sexe, profession…) lorsque les entreprises qui les possèdent acceptent de
les louer ou les échanger.
Ces informations sont ensuite traitées et structurées. Après organisation des
informations, on obtient une base de données. Cette dernière doit permettre de répondre
aux questions suivantes :
Qui ; identité, données sociodémographiques et économiques…
Quoi ; nature des offres faites, incidents, produits achetés…
Combien ; quantités achetées, montant des achats…
Quand ; dates et fréquences des achats…
Comment ; mode de commande, de paiement et de livraison.
Conclusion :
A côté de la publicité par mass média, divers autres moyens peuvent être utilisés
dans le cadre de la politique de communication. Ces moyens de communication
ont pour objet de transmettre des messages aux personnes visées en vue de
modifier leurs attitudes mentales, plutôt que de déclencher d'une manière directe
et immédiate des changements de comportement.
Claeyssen Y., Deydier A., et Riquet Y., Le Marketing direct multicanal. Prospecter,
fidéliser et reconquérir le client, 2004.
Dordor X., Médias, hors médias : le choix d’une stratégie globale de communication
pour l’entreprise, Gualino, 1998.
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1. Stratégie de communication :
1. Définition globale :
* Stratégie : « L’art de diriger un ensemble de dispositions pour atteindre un but ».
* Positionnement :
Le positionnement correspond au message que souhaite faire passer l’entreprise (la
collectivité, l’organisme ou l’institution) le produit ou le service.
Médias :
Télévision
Presse
Affichage
Cinéma
Radio
Internet
Hors médias :
Journal d’entreprise
Plaquette d’information
Organisation d’évènement (mécénat, sponsoring et parrainage) relations
publiques
Promotions de vente
Objectifs de communication
Cible de communication
Définition de communication
Campagne de communication
Le plan doit donc répondre à quatre questions, dont les réponses se définiront après, à
travers les neuf étapes de l’élaboration du plan.
Les étapes explicitées ci-dessus consistent à répondre donc aux quatre questions
suivantes
Avant d’entreprendre quelque stratégie que ce soit, il est impératif de faire une analyse de la
situation. Par exemples, quel modèle de communication est utilisé dans l’organisation?
Unidirectionnel? Bidirectionnel? Interpersonnelle? Quels sont les supports et moyens utilisés
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pour la communication interne? Sont-ils adéquats? Etc. C’est à cette étape que l’on arrive au
diagnostic, dans lequel on cerne le problème à régler ou le défi à gérer. Cette étape de la
planification est d’une importance capitale, car une fois le problème identifié, il orientera
toutes les autres étapes du plan. Le temps consacré à cette étape représentera donc la
partie la plus longue de l’élaboration du plan. Pour illustrer son importance en quelques
mots; il vaut mieux appliquer une stratégie moins efficace au problème adéquat, plutôt que
d’élaborer la stratégie idéale au mauvais problème.
Découlant et en relation avec l’analyse de la situation, l’étape suivante est l’identification des
objectifs. S’il y a plus d’un objectif, un plan de communication différent doit être élaboré pour
répondre adéquatement à chacun d’eux. L’objectif du plan de communication doit être le
résultat précis que l’organisation cherche à atteindre, il doit être précis, quantifiable,
mesurable et doit répondre à ces questions :
Une fois l’objectif déterminé, il faut établir le public cible, l’axe de communication qui
sera utilisé, la stratégie qui sera adoptée, les techniques, médias et supports qui seront
utilisés, ensuite, concevoir le message, et enfin, établir le budget et le calendrier.
Il faut adapter sa communication selon les cibles visées, car, en effet, on ne peut pas
parler à tout le monde de la même façon. Par exemple, le langage utilisé dans les
communications internes sera différent selon qu’on s’adresse aux employés de l’usine ou au
personnel administratif. Afin de définir le plus adéquatement le public cible de la
communication, il faut considérer la cible qui répondra le mieux à l’objectif.
L’axe de communication quant à lui est l’idée maîtresse qui donnera le ton à toutes
les communications qui entoureront la campagne. L’axe de communication résume en une
phrase la valeur ajoutée symbolique qu’apportera le changement de comportement des
employés par exemple. Cet axe doit toucher une corde sensible chez la cible qui la
poussera à adhérer au message. On se tourne souvent vers les besoins fondamentaux de
l’être humain pour séduire et convaincre les publics cibles. Il s’agit donc de déterminer
lequel servira le mieux l’atteinte de l’objectif visé.
Il faut les déterminer, toujours en vue de d’atteindre la cible avec le plus d’efficacité
pour exécuter le mandat déterminé.
Bref, qu’il s’agisse d’un contexte marketing ou organisationnel, la communication, pour être
efficace, doit suivre un processus complexe et utiliser des techniques adaptées selon
chaque situation.
Elle choisira les outils les plus adaptés à la satisfaction des finalités et des objectifs fixés
à son niveau. Pour des opérations simples, il suffira d’envisager une seule action tandis que
pour d’autres il devra en monopoliser un bien plus grand nombre (dans l’absolu il peut les
requérir toutes).
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La définition d’une stratégie de communication interne est très proche de celle qui a été
vue pour l’externe. Le stratège commence par exprimer les finalités (exercice intellectuel
difficile et absolument indispensable), puis les objectifs, classés par ordre d’importance
décroissante. Il estime les budgets prévisionnels et s’occupe de leur équilibre au nom des
principes économiques énoncés plus haut. Sa tâche essentielle consiste ensuite à construire
une combinatoire des outils de la communication interne tels qu’ils ont été décrits
précédemment. Il gère les questions de sous-traitance globale ou partielle en les
coordonnant entre elles ; Elle assure le suivi et l’évaluation complète de l’opération.
CONCLUSION
Pour conclure, nous mettons le point sur les erreurs à éviter dans le cadre de
l’élaboration d’une bonne stratégie de communication :
Par ailleurs, il ne peut y avoir de bonne communication d’entreprise sans une adéquation
forte entre les actions menées en communication externe et celles conduites en interne. Les
collaborateurs doivent se ‘retrouver’ dans la communication de l'entreprise. Cela doit
renforcer leur sentiment d’appartenance, leur fierté d’être au service du cabinet pour en
devenir eux-mêmes des relais efficaces.