Question Sur La Bible
Question Sur La Bible
Question Sur La Bible
Sur la Bible
1. Qu'est-ce que la Bible ?
2. La Bible est-elle vraiment la Parole de Dieu ?
3. Pourquoi devons-nous lire et étudier la Bible ?
4. La Bible contient-elle des erreurs, des contradictions ou des
divergences ?
5. La Bible est-elle pertinente pour aujourd’hui ?
6. Quand et comment le Canon de la Bible a-t-il été constitué ?
7. Quelle est la bonne manière d’étudier la Bible ?
8. Que signifie l’inspiration de la Bible ?
9. Pourquoi étudier l’Ancien Testament ?
10. Qui sont les auteurs des livres de la Bible ?
11. De nouveaux livres pourraient-ils être ajoutés à la Bible ?
12. Qu’est-ce que le Canon des Écritures ?
13. La Bible a-t-elle été corrompue, altérée, modifiée, révisée ou
faussée ?
14. Quelles sont les différences entre l’Ancien et le Nouveau
Testament ?
15. Pourquoi est-il si important de croire en l’inerrance de la Bible ?
16. Pourquoi Dieu nous a-t-il donné quatre Évangiles ?
17. Dois-je croire en l’inerrance de la Bible pour être sauvé ?
18. Quels sont les livres perdus de la Bible ?
19. Par où commencer la lecture de la Bible ?
20. Les écrits de l’Apôtre Paul sont-ils inspirés (voir 1 Corinthiens
7.12) ?
21. Comment pouvons-nous savoir quelles parties de la Bible
s’appliquent pour nous aujourd’hui ?
22. Pourquoi tant de confusion concernant les enseignements de la
Bible ?
23. L’inerrance de la Bible ne s’applique-t-elle qu’aux manuscrits
originaux ?
24. Peut-on / doit-on interpréter la Bible littéralement ?
25. Qu’est-ce que la doctrine biblique de l’illumination ?
26. Qu’est-ce que la numérologie biblique ?
27. Comment savoir quels livres appartiennent à la Bible, puisque la
Bible elle-même ne le dit pas ?
1|Page
28. Pourquoi est-il important d’étudier la Bible dans son contexte ?
En quoi est-ce un problème de citer des versets hors contexte ?
29. Qu’est-ce que l’harmonie des Évangiles ?
30. Pourquoi la Bible est-elle appelée Sainte Bible ?
31. Comment les hommes connaissaient-ils Dieu avant la Bible ?
32. Les miracles de la Bible doivent-ils être compris littéralement ?
33. Quels sont les différents noms et titres de la Bible ?
34. La doctrine de la préservation est-elle biblique ?
35. Y a-t-il des preuves de l’inspiration de la Bible ?
36. L’avertissement en Apocalypse 22.18-19 s’applique-t-il à la Bible
entière, ou seulement au livre de l’Apocalypse ?
37. Qu’est-ce que la doctrine de la suffisance des Écritures ? Que signifie
le fait que la Bible est suffisante ?
38. Qu’est-ce que l’épée de l’Esprit ?
39. Pourquoi est-il important de comprendre la Bible ?
40. Pourquoi est-il si difficile de comprendre la Bible ?
41. Comment savoir que la Bible est la Parole de Dieu, plutôt que les
livres apocryphes, le Coran, le livre de Mormon, etc. ?
42. Que sont les Béatitudes ?
43. Qu’est-ce que le Pentateuque ?
2|Page
1. - Question : « Qu’est-ce que la Bible ? »
Les auteurs
Les parties
3|Page
Dieu a promis de faire d’Israël une bénédiction pour le monde entier
(Genèse 12.2-3). Une fois ce peuple établi en tant que nation, Dieu a
choisi du milieu d’elle une famille par laquelle la bénédiction se
répandrait : la famille de David (Psaumes 89.3-4). Puis, il a promis
qu’un homme issu de cette famille serait porteur de cette bénédiction
(Ésaïe 11.1-10).
Le Nouveau Testament est le récit de la venue de cet homme. Son
nom est Jésus. Il a accompli les prophéties de l’A.T : Il a vécu une vie
parfaite et est mort pour devenir notre Sauveur, puis ressuscité.
Le personnage central
Un bref résumé
4|Page
La famille d’Israël a émigré de Canaan vers l’Égypte, où elle a grandi
jusqu’à devenir une nation.
Vers 1400 av. J.-C., Dieu a fait sortir d’Égypte les descendants
d’Israël sous la direction de Moïse et leur a donné pour patrie la terre
promise, Canaan. Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu a donné la Loi
au peuple d’Israël et a fait alliance (Testament) avec eux : s’ils lui
demeuraient fidèles sans tomber dans l’idolâtrie des nations
environnantes, ils prospéreraient, mais s’ils l’abandonnaient pour
suivre les idoles, alors il détruirait leur nation.
400 ans plus tard environ, au cours des règnes de David et de son
fils Salomon, Israël s’est affermi, devenant un royaume grand et
puissant. Dieu a alors promis à David et à Salomon qu’un de leurs
descendants régnerait éternellement.
Après le règne de Salomon, la nation d’Israël s’est divisée : les 10
tribus du Nord ont formé le « royaume d’Israël, » qui a perduré
pendant 200 ans environ jusqu’à ce que Dieu le juge pour son
idolâtrie : l’Assyrie l’a conquis vers 721 av. J.-C. Les deux tribus du
Sud ont formé le « royaume de Juda, » qui a perduré un peu plus
longtemps, mais a aussi fini par se détourner de Dieu. Babylone a
emmené ses habitants en captivité vers 600 av. J.-C.
Environ 70 ans plus tard, Dieu a fait grâce à un reste des captifs
en les ramenant dans leur pays. Jérusalem, la capitale, fut
reconstruite vers 444 av. J.-C. et Israël fut rétabli comme nation. Ainsi
se termine l’Ancien Testament.
Le Nouveau Testament commence environ 400 ans plus tard, avec la
naissance de Jésus-Christ à Bethléem. Jésus était le descendant
promis à Abraham et à David, celui qui devait accomplir le plan de
Dieu pour racheter l’humanité et restaurer la création. Jésus a
accompli fidèlement son œuvre : Il est mort pour nos péchés et ressuscité.
Sa mort est le fondement de la Nouvelle Alliance (Testament) de Dieu
avec le monde. Tous ceux qui placent leur foi en Christ seront sauvés du
péché et vivront éternellement.
Après sa résurrection, Jésus a envoyé ses disciples annoncer
partout la bonne nouvelle qu’il était vivant et avait la puissance de les
sauver.
5|Page
Les disciples de Jésus sont partis dans toutes les directions, annon-
çant la bonne nouvelle du salut par Jésus-Christ. Ils se sont répandus
jusqu’en Asie mineure, en Grèce et dans tout l’Empire romain. Le
Nouveau Testament se termine sur l’annonce du retour de Jésus pour
juger le monde incroyant et délivrer définitivement la création de la
malédiction.
Les prophéties bibliques sont une autre preuve interne qui indique
que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. La Bible contient des
centaines de prophéties prédisant l’avenir de nations, notamment
Israël, de certaines villes et de l’humanité, ainsi que la venue de celui
qui serait le Messie, le Sauveur de tous ceux qui croiraient en lui.
Contrairement aux prophéties renfermées dans d’autres livres reli-
gieux ou d’hommes comme Nostradamus, les prophéties bibliques
sont extrêmement détaillées. Il y a plus de trois cents prophéties
concernant Jésus-Christ dans l’Ancien Testament, qui prédisaient
non seulement le lieu de sa naissance et la famille dont il serait issu,
mais aussi sa mort et sa résurrection. Il n’y a tout simplement aucune
autre explication logique à l’accomplissement des prophéties bibli-
ques que leur origine divine. Aucun autre livre religieux ne contient
autant de prophéties ni des prophéties aussi précises que la Bible.
7|Page
Une troisième preuve interne de l’origine divine de la Bible est son
autorité et son pouvoir unique. Si cette preuve est plus subjective que
les deux premières, elle n’en n’est pas moins un témoignage puissant
de son origine divine. La Bible a une autorité unique, qui ne ressemble à
celle d’aucun autre livre jamais écrit. Cette autorité et cette puissance se
manifestent par les innombrables vies transformées par sa lecture. La Bible
a guéri des drogués, libéré des homosexuels, ramené des délinquants
et des gens perdus dans le droit chemin, changé le cœur de criminels
endurcis, réprimandé des pécheurs et transformé la haine en amour.
La Bible a un pouvoir dynamique et transformateur qui n’est possible
que parce qu’elle est vraiment la Parole de Dieu.
En plus des preuves internes que la Bible est vraiment la Parole
de Dieu, il y aussi les preuves externes. Une de ces preuves est son
historicité. Étant donné que la Bible décrit en détail des événements
historiques, sa véracité et sa précision peuvent être vérifiées comme
celles de n’importe quel autre document historique. Les découvertes
archéologiques et les autres documents écrits prouvent encore et
encore l’authenticité et la véracité de ses récits historiques. En fait,
toutes les preuves archéologiques et les manuscrits qui en confirment
l’authenticité font d’elle le livre le mieux documenté du monde antique.
La fiabilité et la précision avec laquelle elle raconte des événe-
ments historiques vérifiables montrent bien qu’on peut se fier à elle
et à sa véracité quand elle traite de sujets religieux ou de doctrine, et
appuient sa revendication d’être la Parole de Dieu.
Une autre preuve externe que la Bible est vraiment la Parole de Dieu
est l’intégrité de ses auteurs. Comme mentionné plus haut, Dieu a
utilisé des hommes issus de milieux très différents pour mettre sa
Parole par écrit. En étudiant leurs vies, on découvre qu’ils étaient
honnêtes et sincères. Le fait que plusieurs d’entre eux aient été prêts
à subir une mort atroce pour ce qu’ils croyaient atteste que ces
hommes ordinaires, mais honnêtes, croyaient vraiment que Dieu leur
avait parlé. Les auteurs du Nouveau Testament, ainsi que des
centaines d’autres croyants (1 Corinthiens 15.6), savaient que leur
message était vrai parce qu’ils avaient vu Jésus-Christ et passé du
temps avec lui après sa résurrection.
8|Page
Avoir vu Christ ressuscité a profondément marqué leur vie. Alors
qu’ils se cachaient parce qu’ils avaient peur, ils se sont finalement
montrés prêts à mourir pour le message que Dieu leur avait révélé.
Leur vie et leur mort témoignent du fait que la Bible est vraiment la
Parole de Dieu.
Une dernière preuve externe que la Bible est vraiment la Parole
de Dieu est caractère indestructible. À cause de son importance et sa
revendication d’être la Parole de Dieu, la Bible a subi plus d’attaques
violentes et de tentatives de destruction qu’aucun autre livre dans
l’histoire. Depuis les empereurs romains comme Dioclétien jusqu’-
aux dictateurs communistes et aux athées et agnostiques modernes,
la Bible a tenu ferme contre tous ses attaquants et est encore
aujourd’hui le livre le plus largement publié au monde.
12 | P a g e
Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’il y ait quelques différences
mineures, mais ce sont des différences et non des contradictions. Il
ne s’agirait d’erreurs que si l’on ne pouvait concevoir absolument
aucune manière de réconcilier ces versets ou passages. Même si nous
n’avons pas la réponse à ces contradictions apparentes aujourd’hui, cela ne
veut pas dire qu’elle n’existe pas. Beaucoup d’allégations d’erreurs
historiques ou géographiques censées se trouver dans la Bible ont été
invalidées à la lumière de découvertes archéologiques ultérieures,
qui ont montré que la Bible avait raison.
(1) Étudier les Écritures en priant, pour voir s’il y a une solution
simple.
(2) Faire des recherches dans des commentaires bibliques, des livres
de défense de la Bible et des sites de recherche bibliques.
(3) Demander à votre pasteur ou à un responsable d’église de
chercher une solution.
13 | P a g e
(4) Si vous n’avez toujours pas de réponse claire à l’issue de ces trois
étapes, nous faisons con-fiance à Dieu et croyons que sa Parole
est la vérité et qu’il y a une solution que nous n’avons tout
simplement pas encore trouvée (2 Timothée 2.15, 3.16-17).
14 | P a g e
Notre besoin de rédemption ne change pas, pas plus que le désir de
Dieu de nous réconcilier avec lui.
La Bible contient beaucoup d’informations vraies et pertinentes.
Le message fondamental de la Bible, la rédemption, est universel et
s’applique pour toujours à l’humanité. La Parole de Dieu ne sera
jamais dépassée, supplantée ou améliorée. Les cultures changent, les
lois changent, les générations vont et viennent, mais la Parole de
Dieu est aussi pertinente aujourd’hui qu’à l’époque où elle a été
écrite. Toutes les Écritures ne s’appliquent pas forcément directe-
ment à nous aujourd’hui, mais elles contiennent toutes des vérités que
nous pouvons, et devons, appliquer dans nos vies aujourd’hui.
15 | P a g e
Pour ce qui est du Nouveau Testament, le processus de reconnais-
sance et de recueil a commencé au cours des premiers siècles de l’ère
chrétienne. Certains livres ont été reconnus très tôt. Paul accordait la
même autorité aux écrits de Luc qu’à l’Ancien Testament (1 Timothée
5.18, voir aussi Deutéronome 25.4 et Luc 10.7). Pierre reconnaissait
les écrits de Paul comme faisant partie des Écritures (2 Pierre 3.15-
16). Certains livres du Nouveau Testament circulaient entre les
églises (Colossiens 4.16, 1 Thessaloniciens 5.27). Clément de Rome
mentionnait au moins huit livres du Nouveau Testament (en 95 ap. J.-
C.). Ignace d’Antioche en reconnaissait environ sept (115 ap. J.-C.).
Polycarpe, un disciple de l’Apôtre Jean, en reconnaissait 15 (108 ap.
J.-C.). Plus tard, Irénée mentionnait 21 livres (185 ap. J.-C.). Hippolyte
en reconnaissait 22 (170-235 ap. J.-C.). Les livres les plus controversés
étaient Hébreux, Jacques, 2 Pierre, 2 Jean et 3 Jean.
Le premier Canon fut celui de Muratori, compilé en 170 ap. J.-C.
Le Canon de Muratori inclut tous les livres du Nouveau Testament,
sauf Hébreux, Jacques et 3 Jean. En 363 ap. J.-C., le concile de Laodicée
a déclaré que seul l’Ancien Testament (y compris les apo-cryphes) et les
27 livres du Nouveau Testament devaient être lus dans les églises.
Les conciles d’Hippone (393 ap. J.-C.) et de Carthage (397 ap. J.-C.)
ont également affirmé la même liste de 27 livres comme faisant autorité.
Les conciles ont appliqué des principes semblables aux suivants
pour déterminer quels livres étaient réellement inspirés par le Saint-
Esprit :
Réponse : Comprendre le sens des Écritures est une des plus hautes
responsabilités de la vie d’un croyant. Dieu ne nous demande pas
seulement de lire la Bible : nous devons l’étudier et la manipuler
correctement (2 Timothée 2.15). Étudier les Écritures est difficile. Un
bref survol des Écritures peut parfois mener à des conclusions à
l’opposé de ce que Dieu voulait dire. Il est donc crucial de com-
prendre les principes suivants pour déterminer l’interprétation
correcte des Écritures.
D’abord, pour étudier la Bible, nous devons prier et demander au
Saint-Esprit de nous aider à la comprendre, car c’est une de ses
fonctions. « Quand le défenseur sera venu, l’Esprit de la vérité, il vous
conduira dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira
tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. »
(Jean 16.13) Tout comme le Saint-Esprit a guidé les Apôtres dans
l’écriture du Nouveau Testament, il nous aide aussi à comprendre les
Écritures. Souvenez-vous que la Bible est le livre de Dieu et que nous
devons lui demander ce qu’elle signifie. Si vous êtes chrétien(ne),
l’auteur des Écritures, le Saint-Esprit, habite en vous, et il veut que
vous compreniez ce qu’il a écrit.
Ensuite, un passage des Écritures ne doit jamais être séparé de
son contexte : il faut toujours lire les versets et chapitres qui
l’entourent. Même si toute l’Écriture vient de Dieu (2
Timothée 3.16, 2 Pierre 1.21), Dieu s’est servi d’hommes pour l’écrire.
Ces hommes avaient un sujet en tête et écrivaient dans un but, afin
de répondre à une problématique particulière. Il faut se renseigner
sur l’arrière-plan du livre de la Bible que nous étudions, pour
découvrir qui l’a écrit et pour qui, quand et pourquoi il l’a écrit. Il faut
aussi laisser parler le texte.
17 | P a g e
Nous projetons parfois nos propres idées préconçues sur le texte afin
d’obtenir l’interprétation qui nous convient.
Enfin, cela ne sert à rien d’essayer d’étudier la Bible de manière
totalement indépendante. Il serait arrogant de penser que nous
n’avons rien à apprendre de ceux qui ont consacré leur vie à l’étude
des Écritures. Certaines personnes se trompent en estimant pouvoir
dépendre uniquement du Saint-Esprit dans leur étude de la Bible et
en s’attendant à découvrir ainsi toutes les vérités cachées des
Écritures. Christ, en nous donnant le Saint-Esprit, a aussi accordé à
chaque croyant des dons spirituels, afin qu’ils les exercent au service du
corps de Christ, entre autres celui de l’enseignement (Éphésiens 4.11-
12, 1 Corinthiens 12.28). Le Seigneur nous a donné ces enseignants
pour nous aider à comprendre les Écritures correctement et à y obéir. Il
est toujours sage d’étudier la Bible avec d’autres croyants et de nous
aider les uns les autres à comprendre et à appliquer les vérités de la
Parole de Dieu.
Pour résumer, quelle est la bonne manière d’étudier la Bible ?
D’abord, nous devons dépendre du Saint-Esprit, avec humilité et le
cœur en prière, pour qu’il nous aide à comprendre. Ensuite, les
Écritures doivent toujours être étudiées dans leur contexte, en gardant
à l’esprit qu’elles s’interprètent elles-mêmes. Enfin, nous devons
respecter les efforts entrepris par d’autres chrétiens passés et pré-
sents, qui ont aussi voulu étudier la Bible correctement. Souvenez-
vous que Dieu est l’auteur de la Bible et qu’il veut que nous la
comprenions.
18 | P a g e
Même s’il y a différentes opinions sur l’étendue de l’inspiration de la
Bible, il est indiscutable que la Bible elle-même affirme que chaque
mot de chaque partie est inspiré de Dieu (1 Corinthiens 2.12-13, 2
Timothée 3.16-17) : c’est ce qu’on appelle l’« inspiration verbale
plénière, » une conception de l’inspiration qui s’étend aux mots
(verbale), non seulement aux concepts ou aux idées, ainsi qu’à toutes
les parties et à tous les thèmes des Écritures (plénière). Certaines
personnes pensent que seules certaines parties de la Bible, ou seuls
les concepts théologiques, sont inspirés, mais cette conception de
l’inspiration ne correspond pas à ce que la Bible elle-même affirme.
L’inspiration verbale plénière est une caractéristique essentielle de la
Parole de Dieu.
L’étendue de l’inspiration est clairement explicitée dans 2 Timo-
thée 3.16-17 : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que
l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne. » Ces versets
nous disent que Dieu a inspiré toutes les Écritures pour qu’elles nous
soient profitables. Les parties de la Bible qui traitent de doctrines
religieuses ne sont pas les seules inspirées, mais chaque mot, de la
Genèse à l’Apocalypse, l’est. Parce qu’elles sont inspirées de Dieu, les
Écritures font autorité en matière de doctrine et sont suffisantes pour
enseigner aux hommes comment avoir une bonne relation avec Dieu.
La Bible affirme non seulement être inspirée par Dieu, mais aussi
avoir la capacité surnaturelle de nous transformer pour nous rendre
« parfaits. » Que demander de plus ?
2 Pierre 1.21 est un autre verset qui traite de l’inspiration des
Écritures. Il nous aide à comprendre que, même si Dieu s’est servi
d’hommes, avec leur personnalité et leur style d’écriture, il a inspiré
chaque mot qu’ils ont écrit.
Jésus lui-même a confirmé l’inspiration verbale plénière des
Écritures en disant : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou
les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En effet,
je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre n’auront pas disparu, pas
une seule lettre ni un seul trait de lettre ne disparaîtra de la loi avant que
tout ne soit arrivé. » (Matthieu 5.17-18)
19 | P a g e
Dans ces versets, Jésus étend la véracité des Écritures jusqu’aux plus
petits détails et signes de ponctuation, qu’elle est la Parole de Dieu.
Puisque les écritures sont la Parole inspirée de Dieu, on peut
conclure qu’elles sont inerrantes et font autorité. Une idée juste de
Dieu nous mène à une idée juste de sa Parole. Parce que Dieu est tout-
puissant, omniscient et entièrement parfait, sa Parole, de par sa nature
même, possède les mêmes caractéristiques. Les versets qui établissent
l’inspiration des Écritures établissent aussi son inerrance et son
autorité. Certainement la Bible est ce qu’elle affirme être : la Parole
de Dieu à l’humanité, incontestable et source d’autorité.
20 | P a g e
Nous ne connaîtrions pas non plus la source de ses nombreuses
répliques à ses adversaires. L’Ancien Testament contient de nombreuses
prophéties détaillées, dont l’accomplissement montre que la Bible est la
Parole de Dieu, non celle des hommes (par exemple Daniel 7 et les
chapitres suivants). Les prophéties de Daniel donnent des détails très
précis sur l’avènement et la chute de nations. Ces prophéties sont si
fiables que les sceptiques prétendent qu’elles ont été écrites après les faits.
Nous devons étudier l’Ancien Testament à cause des nombreuses
leçons qu’il nous apprend. Ses personnages nous guident pour nos
propres vies et nous encouragent à faire confiance à Dieu en toutes
circonstances (Daniel 3) et à tenir ferme dans nos convictions (Daniel 1)
pour que notre foi soit récompensée (Daniel 6). Ils nous apprennent
aussi qu’il vaut mieux confesser nos péchés tout de suite et
sincèrement plutôt que de rejeter la faute sur les autres (1 Samuel 15)
et à ne pas jouer avec le péché, qui nous rattrapera sinon (Juges 13-
16). Par leur exemple, nous découvrons que le péché a des consé-
quences, non seulement pour nous, mais aussi pour ceux que nous
aimons (Genèse 3), de même que le bien que nous faisons a des
conséquences positives dans nos vies et dans celles de ceux qui nous
entourent (Exode 20.5-6).
L’étude de l’Ancien Testament nous aide aussi à comprendre les
prophéties. L’Ancien Testament contient beaucoup de promesses
que Dieu doit encore accomplir en faveur de la nation juive. Il nous
révèle des choses comme la durée de la Tribulation, en quoi le futur
règne de Christ pendant 1 000 ans correspond aux promesses faites
aux Juifs et comment la conclusion de la Bible répond à toutes les
questions posées au commencement.
En résumé, l’Ancien Testament nous apprend à aimer et à servir
Dieu et nous permet d’en apprendre plus sur lui. Au travers de ses
nombreuses prophéties accomplies, il nous révèle en quoi la Bible est
un livre unique parmi tous les livres sacrés : elle est le seul livre sacré
qui apporte la preuve qu’elle est vraiment la Parole inspirée de Dieu,
comme elle l’affirme. Bref, si vous ne vous êtes pas encore aven-
turé(e) dans les pages de l’Ancien Testament, il vous manque encore
beaucoup de choses que Dieu a prévues pour vous.
21 | P a g e
10. - Question : « Qui sont les auteurs des livres de la Bible ? »
22 | P a g e
8. Psaumes = différents auteurs, la plupart de David, -1000-400 av.
J.-C.
9. Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques = Salomon, -
900 av. J.-C.
10. Esaïe = Esaïe, -700 av. J.-C.
11. Jérémie, Lamentations = Jérémie, -600 av. J.-C.
12. Ézéchiel = Ézéchiel, -550 av. J.-C.
13. Daniel = Daniel, -550 av. J.-C.
14. Osée = Osée, -750 av. J.-C.
15. Joël = Joël, - 850 av. J.-C.
16. Amos = Amos, -750 av. J.-C.
17. Abdias = Abdias, -600 av. J.-C.
18. Jonas = Jonas, -700 av. J.-C.
19. Michée = Michée, -700 av. J.-C.
20. Nahum = Nahum, -650 av. J.-C.
21. Habacuc = Habacuc, -600 av. J.-C.
22. Sophonie = Sophonie, -650 av. J.-C.
23. Aggée = Aggée, -520 av. J.-C.
24. Zacharie = Zacharie, -500 av. J.-C.
25. Malachie = Malachie, -430 av. J.-C.
26. Matthieu = Matthieu, 55 ap. J.-C.
27. Luc = Luc, 60 ap. J.-C.
28. Jean = Jean, 90 ap. J.-C.
29. Actes = Luc, 65 ap. J.-C.
30. Romains, 1 Corinthiens, 2 Corinthiens, Galates, Éphésiens,
Philippiens, Colossiens, 1 Thessaloniciens, 2 Thessaloniciens,
1 Timothée, 2 Timothée, Tite, Philémon = Paul, 50-70 ap. J.-C.
31. Hébreux = inconnu ; probablement Paul, Luc, Barnabas ou
Apollos, 65 ap. J.-C.
32. Jacques = Jacques, 45 ap. J.-C.
33. 1 Pierre, 2 Pierre = Pierre, 60 ap. J.-C.
34. 1 Jean, 2 Jean, 3 Jean = Jean, 90 ap. J.-C.
35. Jude = Jude, 60 ap. J.-C.
36. Apocalypse = Jean, 90 ap. J.-C.
23 | P a g e
11. - Question : « De nouveaux livres pourraient-ils être ajoutés
à la Bible ? »
24 | P a g e
12. - Question : « Qu’est-ce que le Canon des Écritures ? »
25 | P a g e
Au cours des premiers siècles de l’histoire de l’Église, les chrétiens
étaient parfois mis à mort parce qu’ils possédaient des copies des
Écritures. À cause de la persécution, la question de savoir quels
étaient les livres qui valaient la peine de mourir pour eux est vite
venue à l’ordre du jour. Certains livres contenaient peut-être des
paroles de Jésus, mais étaient-ils inspirés selon 2 Timothée 3.16 ? Les
conciles de l’Église ont joué un rôle important pour la reconnaissance
publique du Canon des Écritures, mais certaines églises ou groupes
d’églises avaient leurs propres livres inspirés (cf. Colossiens 4.16, 1
Thessaloniciens 5.27). Peu de livres étaient contestés au cours des
premiers siècles de l’histoire de l’Église et la liste définitive s’est
trouvée établie vers 303 ap. J.-C.
Pour ce qui est de l’Ancien Testament, trois éléments importants
ont été pris en compte :
Réponse : Les livres de l’Ancien Testament ont été écrits entre 1400
et 400 av. J.-C. environ, ceux du Nouveau Testament, entre 40 et 90
ap. J.-C. environ.
27 | P a g e
L’ensemble de la Bible a donc été écrit il y a entre 3400 et 1900 ans.
Entre-temps, les manuscrits originaux ont été perdus, si bien qu’il
n’en existe certainement plus, et les livres de la Bible ont été copiés et
recopiés de nombreuses fois, avec même des copies de copies de copies.
Malgré cela, pouvons-nous encore avoir confiance en la Bible ?
À l’origine, quand Dieu a inspiré des hommes à écrire sa Parole,
elle était inspirée de Dieu et inerrance (2 Timothée 3.16, Jean 17.17),
mais cela ne s’applique pas aux copies des manuscrits originaux : malgré
toute la méticulosité des scribes dans leur retranscription des Écritures,
aucune copie n’est parfaite. Par conséquent, on trouve des différences
mineures entre les différentes copies des Écritures. Sur les milliers de
manuscrits grecs et hébreux existants, il n’y en avait pas même deux
identiques jusqu’à l’invention de l’imprimerie en 1 500 ap. J.-C.
Pourtant, n’importe quel spécialiste objectif conviendra que la
Bible a été remarquablement bien préservée au cours des siècles. Des
copies datant du XIVème Siècle ap. J.-C. sont pratiquement identiques
à des copies du IIIème Siècle. À la découverte des manuscrits de la
Mer morte, les spécialistes ont été frappés de voir à quel point ils
étaient semblables à d’autres copies anciennes de l’Ancien
Testament, alors qu’ils remontaient à plusieurs siècles avant tous les
manuscrits découverts précédemment. Même les sceptiques et
critiques les plus endurcis admettent que la transmission de la Bible
à travers les siècles est bien plus fiable que celle de n’importe quel
autre document ancien.
Il n’y a absolument aucune preuve que la Bible ait été systématiq-
uement altérée, modifiée ou faussée. Le grand nombre de manuscrits
bibliques permet de reconnaître facilement toute tentative de
falsification. Aucune doctrine majeure de la Bible n’est remise en cause par
les différences mineures entre les différents manuscrits.
Reposons-nous la question : pouvons-nous avoir confiance en la Bible
? Absolument ! Dieu a préservé sa Parole malgré les erreurs
involontaires et les attaques volontaires des hommes. Nous pouvons
avoir la certitude totale que la Bible dont nous disposons aujourd’hui est
conforme à l’original. La Bible est la Parole de Dieu et nous pouvons lui
faire confiance (2 Timothée 3.16, Matthieu 5.18).
28 | P a g e
14. - Question : « Quelles sont les différences entre l’Ancien et
le Nouveau Testament ? »
L’Ancien Testament annonce la venue d’un Messie (voir Ésaïe 53) révélé
par le Nouveau (Jean 4. 25-26). L’Ancien Testament raconte comment
Dieu a donné sa Loi et le Nouveau montre comment Jésus, le Messie,
l’a accomplie (Matthieu 5.17, Hébreux 10.9). Dans l’Ancien Testament,
Dieu interagit surtout avec les Juifs, son peuple élu, alors que dans le
Nouveau, il interagit surtout avec son Église (Matthieu 16.18). Les
bénédictions physiques promises par l’Ancienne Alliance (Deutéronome
29.9) sont remplacées par les bénédictions spirituelles de la Nouvelle
Alliance (Éphésiens 1.3).
33 | P a g e
Marc, un cousin de Barnabas (Colossiens 4.10), était lui un témoin
oculaire de la vie de Christ ainsi qu’un ami de l’Apôtre Pierre. Le fait
qu’il ne mentionne pas les détails qui comptent aux yeux des Juifs
(généalogies, controverses entre Christ et les responsables juifs de son
époque, citations fréquentes de l’Ancien Testament, etc.) montre qu’il
s’adresse à un public de Gentils. Marc présente Christ comme le
serviteur souffrant, venu non pour être servi, mais pour servir et
donner sa vie en rançon pour beaucoup (Marc 10.45).
Le livre de Jean, écrit par l’Apôtre Jean, est différent des trois autres
Évangiles en ce que son contenu théologique, consacré à la personne
de Christ et au sens de la foi, est plus dense. Les Évangiles de
Matthieu, Marc, et Luc sont appelés « Évangiles synoptiques, » à cause
de leur style et de leur contenu similaire et parce qu’ils font le
synopsis de la vie de Christ. L’Évangile de Jean, lui, ne commence ni
par la naissance ni du ministère terrestre de Jésus, mais par l’activité
et les caractéristiques du Fils de Dieu avant qu’il ne devienne homme
(Jean 1.14). Il met l’accent sur la divinité de Christ, comme on peut le
voir dans l’emploi d’expressions telles que « la Parole était Dieu »
(Jean 1.1), « le Sauveur du Monde » (Jean 4.42), « Fils de Dieu »…
34 | P a g e
(répété plusieurs fois) et « mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20.28).
Dans cet Évangile, Jésus affirme aussi sa divinité par une série de «
Je suis », dont le principal se trouve en Jean 8.58, où Il déclare : « Avant
qu’Abraham soit né, je suis » (comparer avec Exode 3.13-14). Mais Jean
met également l’accent sur l’humanité de Jésus, afin de réfuter
l’erreur d’une secte religieuse de son époque : les gnostiques, qui ne
croyaient pas en l’humanité de Christ. Voici comment Jean décrit le but
dans lequel il écrit : « Jésus a accompli encore, en présence de ses disciples,
beaucoup d’autres signes qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ceux-ci
ont été décrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu,
et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » (Jean 20.30-31)
Ainsi, ces quatre récits distincts, mais tout aussi exacts l’un que
l’autre, de la vie de Christ, nous révèlent différents aspects de sa
personne et de son ministère. Chaque récit devient alors comme un fil
de couleur différente dans une tapisserie ; tous ces fils, tissés en-
semble, offrent un aperçu plus complet de celui qui échappe à toute
description. Bien que nous ne comprendrons jamais tout ce qui
concerne Jésus-Christ (Jean 20.30), à travers les quatre Évangiles qui
nous ont été transmis, nous en savons assez à son sujet pour
comprendre qui il est et ce qu’il a fait pour nous, pour que nous
puissions avoir la vie par la foi en Lui.
Une étude de chacun des Évangiles isolément peut être très enrichis-
sante, mais une étude comparée des différents récits d’épisodes
particuliers du ministère de Jésus l’est encore plus.
Par exemple, Matthieu 14 raconte comment Jésus a nourri 5000
hommes et marché sur l’eau. Matthieu 14.22 nous apprend que «
Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre
rive pendant qu’il renverrait la foule. » On peut se demander pourquoi.
Aucune raison n’est donnée dans le récit de Matthieu, mais, en
comparant ce passage avec Marc 6, on voit que les disciples reve-naient
tout juste d’un voyage missionnaire au cours duquel ils avaient chassé des
démons et guéri des malades par l’autorité qu’il leur avait donnée en les
envoyant deux par deux. Mais ce voyage leur était monté à la tête, si
bien qu’ils en oubliaient leur place et allaient même jusqu’à donner
des leçons à leur maître (Matthieu 14.15). En les renvoyant, en soirée,
de l’autre côté de la mer de Galilée, Jésus leur révèle deux choses.
En luttant de leurs propres forces jusqu’à l’aurore contre le vent
et les vagues (Marc 6.48-50), ils ont commencé à comprendre :
36 | P a g e
(1) qu’ils ne pouvaient rien faire pour Dieu par eux-mêmes,
(2) que rien ne leur était impossible s’ils faisaient appel à lui et
vivaient dans la dépendance à sa puissance. L’étudiant attentif
de la Parole de Dieu, qui prend le temps de comparer les textes,
découvrira de telles « perles » dans de nombreux passages.
37 | P a g e
Si nous croyons en la personne et en l’œuvre du Seigneur Jésus-
Christ, comme la Bible l’enseigne, nous sommes sauvés. Mais, quand
nous mettons notre confiance en Jésus-Christ, le Saint-Esprit agit
dans nos cœurs et nos esprits et nous convainc que la Bible est vraie
et digne de foi (2 Timothée 3.16-17). Si nous avons des doutes au sujet
de l’inerrance des Écritures, le meilleur moyen de les surmonter est
de demander à Dieu de nous donner l’assurance sa Parole et digne
de confiance. Il est ravi de répondre à ceux qui le cherchent
sincèrement, de tout leur cœur (Matthieu 7.7-8).
39 | P a g e
Les livres de l’Exode, du Lévitique, des Nombres ou du Deutéro-
nome peuvent être difficiles à lire, car ces textes décrivent en détail
toutes les lois imposées par Dieu au peuple juif. Ces livres ne sont
pas à rejeter, mais il est peut-être préférable de garder leur lecture
pour plus tard. En tout cas, ne vous y perdez pas. La lecture des livres
historiques, de Josué aux Chroniques, vous donnera un aperçu de
l’histoire d’Israël, tandis que celle des livres de sagesse, des Psaumes
au Cantique des Cantiques, vous fera découvrir la poésie et la sagesse
hébraïques.
Les livres prophétiques, d’Ésaïe à Malachie, peuvent également
se révéler difficiles à comprendre. Souvenez-vous que la clé pour
comprendre la Bible c’est de demander à Dieu la sagesse (Jacques
1.5). Dieu est l’auteur de la Bible et il veut que vous compreniez sa
Parole.
Il est important de comprendre que ce n’est pas tout le monde qui
peut étudier la Bible correctement. Seuls ceux qui peuvent répondre
par l’affirmative aux questions suivantes peuvent étudier la Parole
avec la bénédiction de Dieu :
Si vous avez répondu oui à ces trois questions, vous avez la certitude
que Dieu bénira vos efforts pour mieux le connaître, lui et sa Parole,
où que vous commenciez et quelle que soit votre méthode d’étude.
Si vous n’êtes pas sûr(e) d’être chrétien (ne), sauvé(e) par la foi en
Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit en vous, il vous sera impossible de
comprendre la signification des Écritures.
Les vérités de la Bible sont cachées aux yeux de ceux qui n’ont pas la
foi en Jésus-Christ, mais elles sont la vie pour ceux qui croient (1
Corinthiens 2.13-14, Jean 6.63).
40 | P a g e
20. - Question : « Les écrits de l’Apôtre Paul sont-ils inspirés
(voir 1 Corinthiens 7.12) ? »
41 | P a g e
Paul dit aux époux croyants de demeurer avec leur conjoint incro-
yant, en précisant que ce commandement vient de lui, non de Jésus.
Il ne s’agit cependant pas de son opinion : ce qu’il dit, c’est que Jésus n’a
jamais abordé cette question directement au cours de son ministère terrestre.
Les Évangiles ne contiennent aucun enseignement direct de Jésus
sur la situation d’un conjoint croyant marié à un incroyant. Jésus n’a
mentionné qu’une seule motivation légitime pour le divorce
(Matthieu 5.32, 19.19) et il ne s’agit pas de l’incroyance du conjoint.
La meilleure explication est donc que Paul apporte une nouvelle
révélation sur un sujet que Jésus n’a pas directement abordé. C’est
pourquoi il dit : « ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis ». Autrement
dit, moi, non pas Jésus, je vous donne ce commandement, même s’il
est basé sur les principes que Jésus a enseignés. Aussi vaste qu’était
le ministère de Jésus, il n’a pas abordé tous les sujets concernant la
vie chrétienne. C’est pourquoi il a envoyé les apôtres poursuivre son
ministère après son ascension, ce pourquoi nous avons une Bible
inspirée de Dieu, « afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour
toute œuvre bonne ». Paul est responsable de nombreuses nouvelles
révélations, bien qu’en définitive elles venaient du Saint-Esprit. Dans
beaucoup de ses épîtres, il dévoile des « mystères. » Ce mot est un
terme technique qui décrit une vérité auparavant inconnue qui est à
présent révélée, comme le fait que l’Église est composée à la fois de
Juifs et de Gentils (Romains 11.25) ou l’Enlèvement (1 Corinthiens
15.51-52). Paul nous donne tout simplement des révélations supplé-
mentaires sur le mariage, que Jésus n’a pas développées.
42 | P a g e
À noter d’abord que le canon des Écritures a été fixé à la fin du Ier
Siècle av. J.-C., ce qui signifie que la plus grande partie, sinon
l’intégralité, de la Bible, ne s’adresse pas à nous premièrement. Ses
auteurs s’adressaient au public de leur époque et n’étaient probable-
ment pas conscients que leurs paroles seraient lues des siècles plus
tard partout dans le monde. Pour cette raison, nous devons faire très
attention en interprétant la Bible à l’intention des chrétiens
d’aujourd’hui. Il semble qu’une grande partie de la prédication
contemporaine se soucie tellement d’être pertinente que nous nous
servons de la Bible comme d’un lac dans lequel nous pêchons des
applications pour les chrétiens d’aujourd’hui, aux dépens d’une
exégèse et d’une interprétation approfondies.
Les 3 règles principales de l’herméneutique (l’art et la science de
l’interprétation de la Bible) sont :
45 | P a g e
22. - Question : « Pourquoi tant de confusion concernant les
enseignements de la Bible ? »
Réponse : Seuls les manuscrits originaux (écrits par les apôtres, les
prophètes, etc.) bénéficient de la promesse divine d’inspiration et
d’inerrance. Les livres de la Bible, tels qu’ils ont été écrits à l’origine
sous l’inspiration du Saint-Esprit (2 Timothée 3.16-17, 2 Pierre 1.20-
21), étaient à 100 % inerrants, fiables, vrais, et faisaient autorité. Mais
la Bible ne promet pas que les copies des manuscrits originaux
seraient également inerrantes ou exemptes d’erreurs de copistes.
Étant donné que la Bible a été copiée des milliers de fois sur des
milliers d’années, de telles erreurs sont probables.
Que faut-il en déduire ? D’abord, il est important de se rappeler
que les manuscrits bibliques dont nous disposons aujourd’hui s’accordent à
99 %. Certes, il y a quelques variantes mineures, mais la grande
majorité du texte biblique est identique d’un manuscrit à l’autre. La
plupart des différences sont dans la ponctuation, les terminaisons de
mots, des questions grammaticales mineures, l’ordre des mots, etc.,
et sont facilement explicables par l’intervention d’erreurs de copistes.
Aucune question théologique ou biblique importante n’est mise
en doute par une erreur ou contradiction supposée. Les manuscrits
bibliques du 15ème Siècle s’accordent pleinement avec ceux du 3ème
Siècle.
47 | P a g e
Nous avons la certitude absolue que la Bible dont nous disposons
aujourd’hui est quasi identique à celle que les Apôtres et prophètes
ont écrite il y a plus de 2 000 ans.
Ensuite, attention à ne pas conclure à une erreur de copiste trop
vite. La grande majorité, voire toutes les « erreurs » de la Bible ont
une explication logique et crédible. Celles qui sont inexplicables, ou
très difficiles à expliquer, pourraient tout à fait avoir une explication que
nous n’avons tout simplement pas encore trouvée. Le fait que nous ne
trouvons pas de solution ne veut pas dire qu’aucune solution n’existe.
L’erreur de copiste doit être notre dernier recours pour expliquer une «
erreur » biblique supposée. Il demeure cependant possible que des
erreurs se soient glissées dans nos manuscrits et traductions modernes
de la Bible. Les copistes et traducteurs sont des êtres humains qui
font des erreurs. La fiabilité exceptionnelle de la Bible est un
témoignage de son inspiration et de sa préservation par Dieu.
Peut-on néanmoins faire confiance à la Bible ? Absolument ! Les
traductions dont nous disposons aujourd’hui sont la Parole de Dieu. La
Bible fait tout autant autorité aujourd’hui qu’au 1er Siècle ap. J.-C.
Nous pouvons nous fier pleinement à la Bible comme étant le
message de Dieu pour nous aujourd’hui. Certes, les promesses
bibliques d’inspiration et d’inerrance ne s’appliquent directement
qu’-aux manuscrits originaux, mais cela n’affecte pas la fiabilité et
l’autorité de nos Bibles. La Parole de Dieu demeure éternellement,
malgré les échecs et erreurs occasionnels des copistes et des traducteurs.
48 | P a g e
Mais ce n’est pas ce que Dieu voulait, c’est pourquoi il nous demande
d’interpréter correctement la Parole de vérité (2 Timothée 2.15).
Une des raisons pour lesquelles nous devons comprendre la Bible
littéralement est que telle était l’attitude du Seigneur : chaque fois
qu’il citait l’Ancien Testament, il était clair qu’il adhérait à son
interprétation littérale. Par exemple, quand Jésus a été tenté par Satan
en Luc 4, il a répondu en citant l’Ancien Testament. Si les
commandements de Dieu en Deutéronome 8.3, 6.13 et 6.16 n’étaient
pas à prendre à la lettre, Jésus ne les aurait pas employés et ils n’auraient
pas eu pour effet de réduire Satan au silence, comme ç’a été le cas.
Les disciples ont aussi compris les commandements du Christ
(qui font partie de la Bible) littéralement : Jésus leur a ordonné d’aller
faire de nouveaux disciples en Matthieu 28.19-20, et dans le livre des
Actes, on constate que les disciples ont compris ce commandement
littéralement et sont allés dans tout le monde connu, pour prêcher
l’Évangile et annoncer à chacun : « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu
seras sauvé » (Actes 16.31). Nous aussi, nous devons prendre les paroles de
Jésus à la lettre. Comment pouvons-nous avoir l’assurance de notre
salut si nous ne croyons pas qu’il est venu chercher et sauver les perdus
(Luc 19.10), payer le prix de nos péchés (Matthieu 26.28) et nous
donner la vie éternelle (Jean 6.54) ?
Prendre la Bible à la lettre n’exclut pas de prendre en compte les
figures de style. Par exemple, quand on dit que « le soleil se lève », c’est
techniquement faux, puisque c’est la terre qui tourne de manière à
donner cette impression. Pourtant, presque tout le monde comprend
ces figures de style assez bien pour rendre possible ce type de
communication. La Bible contient des figures évidentes, qui ne doivent pas
être prises au pied de la lettre (voir par ex. le Psaume 17.8).
Enfin, quand nous jugeons nous-mêmes quelles parties de la Bible
doivent être interprétées littéralement ou non, nous nous élevons au-
dessus de Dieu. Il nous a donné sa Parole pour communiquer avec
nous. La confusion et les distorsions qui résulteraient inévitablement
d’une interprétation non littérale auraient pour effet de rendre les
Écritures nulles et non avenues. La Bible est la Parole de Dieu pour
nous et il veut que nous y croyions, littéralement et entièrement.
49 | P a g e
25. - Question : « Qu’est-ce que la doctrine biblique de
l’illumination ? »
50 | P a g e
Cette requête figure quinze fois dans ce psaume. Un passage qui
prête parfois à controverse au sujet de l’illumination est Jean 14.26 :
« Mais le défenseur, l’Esprit-Saint que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » Jésus
a adressé ces mots à ses disciples dans la chambre haute, alors qu’il
leur donnait ses dernières instructions avant sa mort. Ce rassemblement
d’hommes si particulier aurait la responsabilité de répandre la Bonne
Nouvelle de Jésus-Christ dans le monde entier. Ils avaient passé trois années
et demi avec lui, à observer ses miracles et à entendre ses enseignements.
Pour s’en souvenir avec précision afin de les transmettre correctement au
reste du monde, ils auraient besoin d’une aide particulière de Dieu. Jésus
leur dit que le Saint-Esprit les leur enseignerait et leur rappellerait,
pour qu’ils puissent les rapporter aux autres. Ce verset enseigne que
les apôtres recevraient une aide divine pour écrire les Évangiles, mais
pas que l’Esprit ferait la même chose pour tous les croyants.
Quel est donc l’œuvre illuminatrice du Saint-Esprit dans les
croyants ? Éphésiens 1.17-18 nous dit que l’Esprit donne sagesse et
révélation concernant Jésus-Christ et ouvre les yeux de nos esprits,
pour que nous puissions discerner les desseins de Dieu dans nos vies.
En 1 Corinthiens 2.10-13, Dieu révèle ses plans pour nous par son
Esprit, qui nous enseigne les choses spirituelles. Le contexte montre
que c’est la Parole de Dieu qui a été révélée. L’Esprit de Dieu nous
orientera toujours vers la Parole de Dieu pour notre instruction.
Comme Jésus l’a dit à ses disciples en Jean 16.12-15, l’Esprit ne fait
que répéter ce que le Père et le Fils ont déjà dit, afin de nous le
rappeler et de nous aider à comprendre pleinement ce que Dieu nous a
déjà dit. Parfois, nous devons entendre des choses plusieurs fois avant
de les comprendre réellement. C’est là que l’Esprit entre en jeu.
On oublie parfois l’objectif de l’illumination. Certains arguments
à ce sujet donnent l’impression qu’il ne s’agit que d’une compré-
hension précise et académique de la Parole de Dieu. Il est certain que
Dieu veut que nous comprenions pleinement ce qu’il nous a révélé.
Les mots ont un sens, et nous devons faire attention aux détails. Une
compréhension factuelle ne sert cependant à rien si nous ne
l’appliquons pas.
51 | P a g e
En revenant au Psaume 119, on trouve des expressions de sens en
lien avec les versets sur l’illumination : « je méditerai sur tes merveilles
» (verset 27), « pour que je garde ta loi et que je la respecte de tout mon
cœur » (verset 34), « pour que je comprenne tes instructions » (verset 125),
« pour que je vive » (verset 144). L’illumination amène toujours à
l’action. Pourquoi Dieu nous aide-t-il à comprendre sa Parole ? Pour
que nous puissions vivre à sa lumière. 1 Jean 1.6 nous interpelle : « Si
nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant
dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique.
» On pourrait paraphraser ainsi ce verset : « Si nous disons que nous
avons été éclairés, mais nous marchons toujours dans l’obscurité, nous
mentons et ne comprenons pas la Parole de Dieu. » L’Esprit de Dieu, qui
nous éclaire pour que nous puissions comprendre sa Parole, se saisit
de cette connaissance et nous guide dans son application. Romains
8.14 dit : « En effet, tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu son
fils de Dieu. » L’œuvre illuminatrice du Saint-Esprit dans nos vies est
la confirmation que nous sommes enfants de Dieu.
52 | P a g e
Le 6 est considéré comme le chiffre de l’homme : ce dernier a été créé
le 6ème jour et travaille pendant 6 jours seulement. Un autre exemple
de nombre employé comme symbole dans la Bible est celui de
l’Antéchrist, 666, en Apocalypse 13.
L’importance des chiffres est toujours débattue. La Bible semble
clairement les employer comme des modèles ou pour enseigner des
vérités spirituelles. Cependant, beaucoup de personnes attachent
une trop grande importance à la « numérologie biblique » en essayant
de trouver un sens particulier à chacun des nombres de la Bible.
Souvent, un nombre dans la Bible est tout simplement un nombre.
Dieu ne nous appelle pas à chercher des sens secrets, des messages
cachés ou des codes dans la Bible. Les Écritures contiennent déjà plus
qu’assez de vérités claires pour répondre à tous nos besoins et nous
rendre « formé[s] et équipé[s] pour toute œuvre bonne » (2
Timothée 3.16).
Réponse : Si les Écritures doivent être notre seule autorité, sur quoi
pouvons-nous nous fonder pour savoir quels livres appartiennent à
la Bible, puisque la Bible ne l’indique pas elle-même ? C’est une
question très importante, parce qu’une chaîne n’a pas plus de force
que son maillon le plus faible. Dans la chaîne de la communication
entre Dieu et l’humanité, y a-t-il un maillon faible ? Dans ce cas, toute
la chaîne est faillible et la communication n’est pas digne de confiance.
Examinons les divers « maillons » de la communication entre
Dieu et nous. D’abord, Dieu a voulu communiquer. Ce désir était
enraciné dans son amour, car la plus grande preuve d’amour d’un
Dieu bon est de se révéler à sa création. Ensuite, il nous a transmis sa
Parole par des auteurs humains, au travers d’un processus que la
Bible appelle « inspiration », par lequel il a insufflé ses mots aux
hommes qui les ont mis par écrit (2 Timothée 3.16). Puis, la Parole
s’est répandue, annoncée à son public par la prédication ou par
d’autres moyens.
53 | P a g e
Par la suite, elle a été reconnue : le peuple de Dieu a appris à
distinguer les Écritures Saintes des autres écrits religieux. Après
quoi, elle a été préservée, afin de survivre jusqu’à aujourd’hui,
malgré toutes les initiatives visant à la détruire. Enfin, la dernière
étape est l’illumination, par laquelle le Saint-Esprit ouvre l’esprit des
croyants en vue de recevoir la Parole.
Voici la « chaîne » : la manifestation de l’amour de Dieu par
l’inspiration, la diffusion, la reconnaissance, la préservation et
l’illumination de sa Parole. Nous croyons que Dieu était impliqué
dans chaque étape de ce processus, car pourquoi ferait-il tant
d’efforts pour inspirer sa Parole sans ensuite la préserver ? Pourquoi
nous parlerait-il sans ensuite nous guider pour reconnaître sa parole ?
La reconnaissance de la Parole de Dieu est généralement appelée
« canonisation ». Nous insistons sur le fait que c’est Dieu qui a
déterminé le Canon et que l’Église n’a fait que le découvrir. Le Canon
des Écritures n’a pas été créé par l’Église, mais l’Église l’a découvert
ou reconnue. Autrement dit, la Parole de Dieu est inspirée et fait
autorité dès le commencement, elle est « pour toujours établie dans le
ciel » (Psaume 119.89) et l’Église n’a fait que reconnaître et accepter
ce fait.
56 | P a g e
De plus, garder l’expression « Dieu est amour » dans le contexte de
l’ensemble des Écritures (synthèse) nous empêchera d’arriver à la
conclusion erronée, mais très répandue, que Dieu est uniquement
amour ou que son amour est plus grand que ses autres attributs. De
nombreux autres passages nous montrent qu’il est aussi saint et juste,
fidèle et digne de confiance, miséricordieux et plein de grâce, doux
et compatissant, omnipotent, omniprésent et omniscient, avec
beaucoup d’autres caractéristiques. Nous savons aussi par d’autres
passages que Dieu n’aime pas seulement, mais qu’il déteste aussi
(Psaume 11.5).
La Bible est la Parole de Dieu, littéralement « inspirée de Dieu » (2
Timothée 3.16), et nous devons la lire, l’étudier et la comprendre à
l’aide de bonnes méthodes d’étude biblique, en comptant toujours
sur l’illumination du Saint-Esprit pour nous guider (1 Corinthiens
2.14). Notre étude s’améliore beaucoup en tenant compte du con-
texte. Il n’est pas difficile de trouver des passages en contradiction
apparente avec d’autres, mais en examinant attentivement leur
contexte et en nous référant à l’ensemble des Écritures, on peut en
comprendre le sens et ces contradictions s’expliquent. « Le contexte
est roi » vaut dire que sens d’une phrase est souvent donné par son
contexte. Ignorer le contexte est donc un énorme désavantage.
Réponse : L’« harmonie » des Évangiles est l’accord entre les quatre
Évangiles bibliques. Les quatre Évangiles du Nouveau Testament
sont comme les chanteurs d’un quatuor vocal : chacun des quatre a
sa partition à chanter, mais leurs voix se combinent en un ensemble
harmonieux. Chacun des quatre Évangiles rend témoignage à Jésus
d’un point de vue légèrement différent, mais tous racontent la même
histoire. Ainsi, ils sont tous en harmonie les uns avec les autres. Les
alignements chronologiques des récits évangéliques sont appelés
harmonies des Évangiles et certaines Bibles incluent une section de
référence qui propose une telle harmonie.
57 | P a g e
Les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc sont appelés Évangiles «
synoptiques », parce qu’ils relatent en grande partie les mêmes
événements de la vie de Jésus (le terme synoptique signifie « même
vision »). L’Évangile de Jean est différent : il comble les lacunes
laissées par les autres. Chacun de ces Évangiles a été écrit pour un public
différent et met l’accent sur différentes facettes du ministère de Jésus.
L’Évangile de Matthieu a été écrit surtout pour les Juifs et montre en
quoi Jésus a accompli les prophéties d’un Messie-roi. Marc, qui a été
écrit surtout pour des chrétiens romains ou autres non-Juifs, contient
peu de prophéties de l’Ancien Testament et explique beaucoup de
termes et coutumes juifs. Jésus y est présenté comme le serviteur
divin. Luc, également écrit surtout pour les croyants d’origine non-Juive,
explique les coutumes juives et emploie des noms grecs. Luc a entrepris
d’écrire un récit ordonné de la vie de Jésus, qu’il présente comme le Fils de
l’homme, soulignant sa pleine humanité. L’Évangile de Jean met l’accent
sur Jésus Fils de Dieu et contient davantage de révélations de Jésus
sur lui-même que les autres. Il donne également un aperçu bien plus
détaillé des derniers jours de la vie de Jésus.
Certaines personnes ont tenté de discréditer la Bible en montrant
du doigt des incohérences apparentes entre les récits évangéliques,
comme les différences dans l’ordre des événements ou des détails
mineurs. En mettant les quatre récits en parallèle, on voit qu’ils ne suivent
pas tous strictement la même chronologie, mais plutôt un ordre
logique, selon une classification thématique des événements. Cette
approche par thème correspond à la plupart de nos conversations de
la vie de tous les jours.
59 | P a g e
Un autre sens de « saint » est « mis à part ». Dieu a mis la nation
d’Israël à part des autres nations qui l’entouraient, pour en faire un
« royaume de prêtres et une nation sainte » (Exode 19.6). De la même
manière, les chrétiens sont mis à part des incroyants qui marchent
dans les ténèbres, comme le dit Pierre : « Mais vous êtes un peuple
choisi, des prêtres royaux, une nation sainte, un peuple racheté afin de
proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa
merveilleuse lumière. » Cet aspect de la sainteté concerne aussi la Bible
: il s’agit d’un livre différent de tous les autres, le seul écrit par Dieu
lui-même, le seul qui ait le pouvoir de libérer (Jean 8.32), de changer
les vies et de rendre sage (Psaume 19.7), de les sanctifier et de rendre
saint (Jean 17.17), le seul livre qui donne la vie, le réconfort et
l’espérance (Psaume 119.50) et c’est le seul qui subsistera pour
toujours (Matthieu 5.18).
60 | P a g e
Tous les hommes et femmes partout peuvent regarder la création et
savoir que Dieu existe. Le Psaume 19.1-4 explique aussi que la
création parle clairement de Dieu dans un langage compris de tous.
« Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, on n’entend pas leur
son. » (Verset 3) La révélation naturelle est claire. Nul n’a l’excuse de
l’ignorance. L’athée n’a pas d’alibi et l’agnostique n’a pas d’excuse.
62 | P a g e
Le premier et le plus grand miracle est celui de la création : Dieu a
tout créé ex nihilo, à partir de rien, et chaque miracle qui s’ensuivit a
renforcé sa puissance extraordinaire. Le livre de l’Exode est rempli
d’événements miraculeux que Dieu a employés pour accomplir sa
volonté. Les plaies d’Égypte, des eaux du Nil changées en sang
(Exode 7.17) à la mort des premiers-nés d’Égypte (Exode 12.12), sont
des événements historiques qui ont contraint Pharaon à libérer les
Israélites de l’esclavage. S’ils n’ont pas réellement eu lieu, pourquoi
Pharaon a-t-il laissé partir le peuple ? Et si la mort des premiers-nés
ne s’est pas produite, cela voudrait dire que Dieu n’est pas descendu
en Égypte cette nuit-là et que les Israélites n’avaient aucune raison
d’appliquer du sang sur les poteaux de leurs portes. Il n’y aurait alors
plus de préfiguration du sang de Jésus versé sur la croix, ce qui
mettrait en doute la crucifixion elle-même. Si nous commençons à
douter de la réalité d’un miracle, nous devons remettre en question
toutes les suites de ce miracle décrites dans la Bible, donc, au final,
l’ensemble des Écritures.
Un des miracles les plus connus de l’Ancien Testament est la
séparation de la Mer Rouge (Exode 14), à l’issue de laquelle le
Pharaon et une grande partie de son armée se sont noyés. Si cet
épisode est symbolique, pouvons-nous nous fier au reste de l’histoire
? Les Israélites ont-ils réellement quitter l’Égypte ? L’armée du
Pharaon les a-t-elle réellement poursuivis et, si oui, comment se sont-
ils échappés ? Le Psaume 78 est un des nombreux passages dans
lesquels Dieu rappelle aux Israélites les miracles qu’il a accomplis en
les libérant de l’esclavage en Égypte, qui ont aussi manifesté aux
nations environnantes que Jéhovah est le seul vrai Dieu (Josué 2.10),
leurs idoles païennes faites de bois et de pierre n’étant pas capables
de tels miracles.
Dans le Nouveau Testament, Jésus a accompli de nombreux
miracles, à commencer par l’eau changée en vin lors des noces de
Cana (Jean 2.1-10). Son miracle le plus spectaculaire a sans doute été
la résurrection de Lazare après quatre jours dans le tombeau (Jean
11). Jésus a accompli tous ces miracles afin de prouver qu’il était
réellement celui qu’il disait être : le Fils de Dieu.
63 | P a g e
Quand il a calmé la tempête en Matthieu 8, même ses disciples ont
été étonnés : « Ces hommes furent très étonnés et dirent : « Quel genre
d’homme est-ce ? Même les vents et la mer lui obéissent ! » » (verset 27) Si
les miracles de Jésus ne sont pas réels, alors les récits des guérisons
qu’il a accomplies dans les Évangiles ne sont que de belles histoires
et ces personnes sont restées malades, ce qui met en doute sa compas-
sion (Matthieu 14.14, 10.34, Marc 1.41). S’il n’a pas réellement nourri
des milliers de personnes avec quelques pains et poissons, alors elles
sont restées affamées et les paroles de Jésus : « Vous me cherchez […]
parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés » (Jean
6.26) n’ont aucun sens. Heureusement, Jésus a réellement guéri les
malades, créé de la nourriture en quantité suffisante pour des milliers
d’hommes, changé l’eau en vin et ressuscité Lazare. Jean 2.23 nous dit
que beaucoup ont cru en lui à cause de ses miracles.
Tous ces miracles avaient un but : montrer que Dieu est incompa-
rable, qu’il a le contrôle total de la création et que, s’il peut faire tout
cela, rien dans nos vies n’est trop compliqué pour lui. Il veut que
nous lui fassions confiance et sachions qu’il peut accomplir des
miracles dans nos vies aussi. Si les miracles ne se sont pas réellement
produits, comment pouvons-nous croire tout ce que nous dit la Bible ?
64 | P a g e
1. Livre de la Loi (Deutéronome 31.26) – « Prenez ce livre de la loi et
mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu. Il sera
là comme témoin contre toi. » La Bible est décrite comme un livre de
lois, qui ne sont pas destinées à nous asservir ou à entraver notre
relation avec Dieu, mais à accroître notre connaissance de la
justice de Dieu et à montrer à Christ.
65 | P a g e
Le message de Christ est le message du salut du péché par le seul
qui puisse l’accomplir.
11. Parole de Dieu (Luc 11.28) – « Heureux plutôt ceux qui écoutent la
parole de Dieu et qui la gardent. » La Bible est comme le porte-
parole de Dieu : à travers chaque livre, il nous parle directement.
66 | P a g e
13. Paroles de l’Éternel (Psaume 12.7) – « Les paroles de l’Éternel sont
des paroles pures, un argent affiné dans un creuset en argile et sept fois
épuré. » Les paroles de la Bible sont parfaites et sans défaut parce
qu’elles sont les paroles du Seigneur, annoncées par les pro-
phètes et les apôtres pour révéler l’amour et la gloire de Dieu.
67 | P a g e
Le prophète Ésaïe, par la puissance du Saint-Esprit, a déclaré que la
Parole de Dieu demeure éternellement. « L’herbe sèche et la fleur tombe,
mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. » (Ésaïe 40.8) Cette
vérité est réaffirmée dans le Nouveau Testament, quand Pierre cite
Ésaïe et fait référence aux Écritures comme « cette parole […] qui vous
a été annoncée » (1 Pierre 1.24-25). Ni Ésaïe, ni Pierre, ne pouvaient
affirmer cela sans comprendre que Dieu préserve sa Parole.
Quand la Bible dit que la Parole de Dieu demeure éternellement,
cela ne veut pas dire qu’elle soit cachée dans un coffre-fort au ciel :
elle a été donnée à l’humanité et n’accomplirait pas ses desseins si
elle ne nous était pas disponible. « Or tout ce qui a été écrit d’avance l’a
été pour notre instruction afin que, par la persévérance et par le réconfort
que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. » (Romains 15.4)
De plus, personne ne peut être sauvé sans le message de l’Évangile
contenu dans la Parole de Dieu (1 Corinthiens 15.3-4). Par consé-
quent, afin que l’Évangile soit annoncé « jusqu’aux extrémités de la
terre » (Actes 13.47), la Parole doit être protégée. Si l’Écriture n’était
pas surnaturellement préservée, il n’y aurait aucun moyen de
garantir la fiabilité de son message.
68 | P a g e
2) L’unité des Écritures. La Bible a été écrite par environ 40 auteurs
humains sur une période d’environ 1 600 ans. Ces hommes
étaient très divers : entre autres, Moïse était chef politique, Josué, chef
militaire, David, berger, Salomon, roi, Amos, éleveur et cultivateur,
Daniel, premier ministre, Matthieu, collecteur d’impôts, Luc, médecin,
Paul, rabbin, et Pierre, pêcheur. La Bible a aussi été écrite dans des
circonstances très diverses, sur 3 continents : l’Europe, l’Asie et
l’Afrique. Pourtant, on retrouve les mêmes thèmes principaux
dans tous ces écrits. La Bible ne se contredit pas. Sans la
supervision du Saint-Esprit, ç’aurait été impossible. Comparez
avec le Coran islamique, compilé par une personne, Zaid bin
Thabit, sous la direction du beau-père de Mohammed, Abu Bakr,
jusqu’à ce qu’en 650, un groupe d’érudits arabes en produise
une version unifiée et détruise toutes les variantes pour
préserver l’unité du Coran. La Bible a été unifiée dès sa
rédaction, alors que l’unité du Coran a été imposée par des
éditeurs humains.
3) La Bible présente ses héros fidèlement, avec toutes leurs erreurs
et faiblesses. Elle ne glorifie pas les hommes, comme les autres
religions le font de leurs héros. En lisant la Bible, on se rend
compte que ses personnages avaient des problèmes et ont mal
agi, tout comme nous. Ce qui faisait leur grandeur était leur
confiance en Dieu. Un exemple est David, qui est décrit comme
« un homme selon [le] cœur [de Dieu] » (1 Samuel 13.14). Pourtant,
David a commis un adultère (2 Samuel 11.1-5) et un meurtre (2
Samuel 11.14-26). Cette information aurait facilement pu être
omise des Écritures, mais le Dieu de vérité l’y a incluse.
4) Les découvertes archéologiques confirment l’historicité des
Écritures. Même si beaucoup d’incroyants à travers l’histoire ont
cherché des preuves archéologiques réfutant le récit biblique, ils ont tous
échoué. C’est facile de dire que les Écritures sont fausses, mais
plus difficile de le prouver, ce qui n’a, en fait, jamais été fait.
Dans le passé, chaque fois que la Bible contredisait une théorie «
scientifique » en vogue, il a été prouvé par la suite que la Bible disait
vrai et la théorie scientifique, faux.
69 | P a g e
Un bon exemple en est Ésaïe 40.22 : tandis que la science affirmait
encore que la terre était plate, la Bible déclarait déjà que Dieu « siège
au-dessus du cercle [sphère] de la terre ».
70 | P a g e
Ce sont ses paroles et il nous avertit de ne pas les déformer, que ce
soit en y ajoutant ou en en retirant quelque chose, en les modifiant,
les altérant ou les interprétant consciemment de manière erronée.
L’avertissement est clair et sévère : toute personne qui déformera les
révélations de ce livre subira les fléaux qui y sont décrits, c’est-à-dire
qu’elle n’aura pas part à la vie éternelle au ciel.
72 | P a g e
La suffisance des Écritures est aujourd’hui attaquée et, malheureuse-
ment, ces attaques viennent trop souvent de nos églises elles-mêmes.
Les techniques de gestion du monde, les méthodes de rassemblement
de foules, le divertissement, les révélations extrabibliques, le
mysticisme et le conseil psychologique affirment tous que la Bible et
ses préceptes ne sont pas adaptés à la vie chrétienne. Mais Jésus a dit
: « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. »
(Jean 10.27) Sa voix est tout ce que nous avons besoin d’entendre et
les Écritures sont sa voix, entièrement suffisantes.
73 | P a g e
L’épée de l’Esprit, la Bible, nous est donnée afin de nous rendre forts
et de nous permettre de résister aux attaques de Satan (Psaume
119.11, 119.33-40, 119.99-105). Le Saint-Esprit se sert de la puissance
de la Parole pour sauver les âmes et leur donner la force spirituelle
d’être des soldats matures pour le Seigneur. Plus nous connaissons
et comprenons la Parole de Dieu, plus nous lui serons utiles pour
accomplir sa volonté et pourrons résister efficacement à l’ennemi de
nos âmes.
74 | P a g e
Nous voulons comprendre la Bible pour la même raison que quelqu’un
au cœur d’une tempête veut comprendre le bulletin météo. La Bible
décrit la fin des temps, nous avertit clairement d’un jugement imminent
(Matthieu 24-25) et nous apprend comment l’éviter (Romains 8.1).
Nous voulons comprendre la Bible pour la même raison qu’un
lecteur avide veut comprendre les livres de son auteur préféré. La
Bible nous révèle la personne et la gloire de Dieu manifestée en son Fils
Jésus-Christ (Jean 1.1-18). Plus nous lisons et comprenons la Bible, plus
nous connaîtrons son Auteur.
Comme Philippe allait à Gaza, le Saint-Esprit l’a conduit vers un
homme qui lisait un passage du prophète Ésaïe. Il s’est approché de
lui, a vu ce qu’il lisait et lui a posé cette question très importante : «
Comprends-tu ce que tu lis ? » (Actes 8.30) Philippe savait que
comprendre était le point de départ de la foi. Sans comprendre la Bible,
nous ne pouvons pas l’appliquer, lui obéir ni y croire.
75 | P a g e
La vie d’éleveurs nomades en 1800 av. J.-C au Moyen-Orient n’a
souvent pas beaucoup de sens pour les informaticiens américains du
21ème Siècle. Pour comprendre la Bible, il est très important de tenir
compte de la culture dans laquelle elle a été écrite.
Ensuite, la Bible contient des styles littéraires très divers : des
livres historiques, des textes de lois, de la poésie, des chants, de la
littérature sapientiale, des prophéties, des lettres personnelles et de
la littérature apocalyptique. Les livres historiques doivent être
interprétés différemment des livres de sagesse. La poésie ne peut être
comprise de la même manière que les écrits apocalyptiques. Une
lettre personnelle, tout en ayant du sens pour nous aujourd’hui, peut
avoir une application différente de celle qu’elle avait pour ses
premiers destinataires. Tenir compte de ces différences est important
pour éviter la confusion et les malentendus.
Enfin, nous sommes tous pécheurs et commettons des erreurs
(Ecclésiaste 7.20, Romains 3.23, 1 Jean 1.8). Malgré tous nos efforts
pour ne pas appliquer nos idées préconçues à la Bible, nous le faisons
inévitablement parfois. Il peut malheureusement tous nous arriver
de mal interpréter un passage en présumant de son sens. Quand nous
étudions la Bible, nous devons demander à Dieu de nous enlever nos
préjugés et de nous aider à interpréter sa Parole sans les laisser nous
influencer. C’est souvent difficile, car admettre leur existence
requiert de l’humilité et d’être prêt à reconnaître ses erreurs.
Ces trois points ne sont en aucun cas suffisants pour comprendre
la Bible correctement. Des livres entiers ont été écrits sur l’herméneu-
tique, la science de l’interprétation biblique. Tenir compte des
différences culturelles entre nous et les hommes des temps bibliques,
des différents genres littéraires, et être à l’écoute de la Bible sans
laisser nos présuppositions influencer notre interprétation, consti-
tuent cependant un excellent point de départ.
Comprendre la Bible peut être difficile, mais avec l’aide de Dieu,
c’est possible. Rappelez-vous que si vous croyez en Jésus-Christ,
l’Esprit de Dieu demeure vous (Romains 8.9). Le Dieu qui a « inspiré
» les Écritures (2 Timothée 3.16-17) ouvrira votre esprit à la vérité et
vous aidera à comprendre sa Parole si vous dépendez de lui.
76 | P a g e
Cela ne veut pas dire qu’il le rendra toujours facile : il veut que nous
étudions sa Parole afin d’explorer pleinement ses trésors. Com-
prendre la Bible n’est pas toujours facile, mais cela vaut largement la
peine.
77 | P a g e
Babylone, l’Empire Médo-Perse, la Grèce et Rome, plusieurs siècles à
l’avance (et ces royaumes s’étendent sur une période de plus de 1000 ans
!) Daniel a écrit en détail comment ces nations régneraient, puis
seraient brisées. Ses prophéties incluent les règnes d’Alexandre le
Grand et d’Antiochus Épiphane.
Ézéchiel 26 décrit la destruction de la ville de Tyr avec une
précision étonnante : elle sera démolie et ses débris seront jetés à la
mer. Quand Alexandre le Grand a conquis cette région, il a trouvé un
groupe de personnes enfermées dans une tour sur une île au large de
la côte. Il ne pouvait pas traverser le canal pour les combattre. Alors,
plutôt que de les assiéger, le fier conquérant a fait construire un pont
terrestre vers l’île par son armée. Cela a marché. Son armée a traversé
le canal et chassé les occupants de la forteresse. Mais où ont-ils trouvé
assez de pierre pour le pont ? Ces pierres étaient ce qui restait des
décombres de la ville de Tyr… Ses pierres ont été jetées dans la mer,
comme Ézéchiel l’avait prédit près de 300 ans auparavant !
Il y a tellement de prophéties concernant Christ (plus de 270 !)
qu’il faudrait plusieurs pages pour toutes les énumérer. Jésus n’avait
aucun moyen de s’assurer que beaucoup de ces prophéties seraient
accomplies, par exemple celles concernant sa date et son lieu de
naissance. De plus, les chances qu’un homme accomplisse
inconsciemment ne serait-ce que 16 de ces prophéties serait d’1 sur
1045. C’est-à-dire ? À titre de comparaison, il y a moins de 1082
atomes dans l’univers entier ! Jésus, qui considérait la Bible comme
la Parole de Dieu, a prouvé sa fiabilité et sa divinité par sa
résurrection (un fait historique difficile à ignorer).
Voyons maintenant le Coran. Son auteur, Mahomet, n’a fait
aucun miracle pour confirmer Son message (même quand ses disciples
le lui ont demandé (Sourate 17.91-95, 29.47-51)). Les miracles
n’apparaissent que dans une tradition bien plus tardive (les hadiths)
et sont tous assez fantaisiste (comme la lune partagée en deux), sans
aucun témoignage fiable pour les confirmer. De plus, le Coran est
clairement entaché d’erreurs historiques. Les musulmans croient que
la Bible est inspirée, mais qu’elle a été modifiée (Sourate 2.136, voir
aussi Sourates 13, 16, 17, 20, 21, 23, 25).
78 | P a g e
Ils ne peuvent pour autant indiquer quand elle a été corrompue : si
c’était avant 600 ap. J.-C., pourquoi le Coran exhorte-t-il les croyants
à le lire ? Si c’était après, cet argument est encore plus intenable, car
l’authenticité des manuscrits bibliques depuis au moins le 3ème Siècle
ne fait aucun doute. Même si le christianisme était faux, le Coran
pose un autre problème insurmontable : il accuse les chrétiens de
croire à des choses qu’ils ne croient pas. Par exemple, le Coran
enseigne que les chrétiens croient que la Trinité est constituée du
Père, de la Mère (Marie) et du Fils (Sourate 5.73-75, 116). Le Coran dit
aussi que les chrétiens croient que Dieu a eu des rapports sexuels
avec Marie afin d’avoir un fils (Sourates 2.116, 6.100-101, 10.68, 16.57,
19.35, 23.91, 37.149 -151, 43.16-19). Si le Coran était vraiment de Dieu,
il devrait au moins être en mesure de décrire correctement les
croyances chrétiennes.
81 | P a g e
(Luc 24.44). Même si certains versets du Pentateuque semblent avoir
été écrits par quelqu’un autre, par exemple le récit de la mort et de
l’enterrement de Moïse en Deutéronome 34.5-8, la plupart des
savants attribuent l’essentiel de ces livres à Moïse. Même si les
manuscrits originaux ont en fait été écrits par Josué ou quelqu’un
d’autre, l’enseignement et la révélation remontent à Moïse. Peu
importe a mis ces paroles par écrit, leur véritable auteur était Dieu et
ces livres sont toujours inspirés.
Le terme « Pentateuque » vient d’une combinaison du grec penta,
qui signifie « cinq », et teuchos, qu’on pourrait traduire par « rouleaux
». « Pentateuque » se réfère donc tout simplement aux cinq rouleaux
qui constituent la première des trois divisions du Canon juif. Ce
terme remonte à l’an 200 av. J.-C., où il a été employé par Tertullien
pour désigner les cinq premiers livres de la Bible : la Genèse, l’Exode, le
Lévitique, les Nombres et le Deutéronome, également appelés la Torah, «
Loi » en hébreux.
Les Juifs divisaient généralement l’Ancien Testament en trois
sections : la Loi, les Prophètes et les Écrits. La Loi, ou la Torah, décrit
le contexte historique de la création et du choix d’Abraham et de la
nation juive par Dieu comme son peuple élu. Elle contient aussi la
Loi donnée à Israël au Mont Sinaï. Les Écritures emploient divers
noms pour ces cinq livres : en Josué 1.7, ils sont appelés la « loi
[Torah] que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite », et en 1 Rois 2.3, « la loi
de Moïse ».
Les cinq livres de la Bible qui composent le Pentateuque sont le
début de la révélation progressive de Dieu à l’homme. Dans la
Genèse, on trouve le récit de la création, de la chute de l’homme, de
la promesse de la rédemption, du début de la civilisation humaine et
de l’alliance de Dieu avec la nation qu’Il a choisie, Israël.
Le prochain livre est l’Exode, qui relate comment Dieu a délivré
Son peuple élu de l’esclavage et l’a préparé pour posséder la Terre
promise, qu’Il leur avait réservée. L’Exode raconte comment Israël
est sorti d’Égypte après 400 ans d’esclavage, comme Dieu l’avait
promis à Abraham (Genèse 15.13), puis Son alliance avec Son peuple
au Mont Sinaï.
82 | P a g e
Ses instructions pour la construction du Tabernacle, le don des Dix
Commandements et d’autres commandements sur la manière dont
Israël devait adorer Dieu.
83 | P a g e