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DEDICACES
service......................................................................................................................... 27
Chapitre 2 : les outils et les défis du contrôle e gestion au sein d’IAM .......................... 70
1
LISTE DES ABRÉVIATIONS
BS : Le ballanced scorecard
CA : chiffre d'affaires
CG : contrôle de gestion
Eh : l'efficacité humaine
NA : nouveaux abonnements
2
LISTE DES TABLEAUX
tableau 1: Une comparaison entre les deux modèles de contrôle de gestion ......................... 13
tableau 2: Une analyse comparative permet de cerner les deux types de contrôles .............. 16
3
Introduction Générale :
Le monde aussi bien dans sa dimension humaine qu'économique est en perpétuelle
mutation. Il a été façonné par une succession de révolutions sociales et économiques. Au fil
des années est apparu un nouveau modèle: la mondialisation. Ce terme désigne l'intégration
de tous les phénomènes économiques, financiers, culturels, écologiques à l'échelle de la
planète. Le monde est ainsi devenu un grand village planétaire où les frontières n'existent
plus. L'évolution technologique facilite les échanges et modifie considérablement
l'environnement externe mais aussi interne des entreprises. En effet, la concurrence s'est
internationalisée. Les marchés sont désormais mondiaux. Les entreprises disposent ainsi de
nouvelles opportunités mais aussi et surtout de nouveaux défis liés à des contraintes
auparavant inexistantes
Si l'on veut retourner aux origines, il convient de rendre hommage à celui qui a
véritablement formalisé les différents constituants du contrôle de gestion: ROBERT
N.ANTHONY, professeur à HARVARD, C'est à lui que reviendrait la paternité de la création de
cette fonction aux Etats-Unis dans les années soixante. Selon ANTHONY, « le contrôle de
gestion est le processus par lequel les dirigeants s'assurent que les ressources sont obtenues
et utilisées avec efficacité pour réaliser les objectifs1 ». Cette conception traditionnelle laisse
place à l'idée selon laquelle le contrôle de gestion doit répondre à un besoin d'informations.
Il n'est plus question de contrôle mais de pilotage. Les dirigeants ont à leur disposition divers
outils de gestion. Il leur revient de développer et de maîtriser ceux qui leurs permettront de
piloter au mieux leurs entreprises.
Face à une concurrence qui se durcit, les entreprises doivent en permanence améliorer
leur compétitivité opérationnelle et faire un meilleur usage de leurs moyens financiers et
humains. Elles le font, dans une large mesure par la mise en œuvre d'un contrôle de gestion
plus précis et plus rigoureux. Et c'est ainsi que les dirigeants des entreprises commencent à
donner de plus en plus d'importance à cette fonction, qui constitue un moyen permettant de
combiner toutes les composantes de l'entreprise de façon à optimiser leur efficacité et leur
efficience pour pouvoir réaliser leur objectif2.
1
Alain, B., Claude, A., SIMON, J. «le contrôle de gestion», 3eme Edition, paris, 1997, P03.
2
Norbert, G., «le contrôle de gestion pour améliorer la performance de l'entreprise » 2eme Edition, paris,
2001.P23.
4
En effet, le contrôle de gestion a pour objet la maitrise de la performance, être
performant signifie être à la fois efficace, efficient et pertinent. La condition de l'efficacité est
réalisée lorsque l'entreprise arrive à atteindre ses objectifs initialement définis, alors que
l'efficience renvoie à la capacité d'atteindre ses objectifs avec le minimum de
moyens possibles.
C'est à cet effet que le contrôle de gestion intervient. Il relie la stratégie à la gestion
des opérations dans l'entreprise en mettant en place un système de traitement de
l'information en amont et en aval de la décision. Il permet ainsi aux décideurs de disposer
d'outils traduisant les informations pertinentes en actions.
En ce qui concerne ce qui précède, nous pouvons dire qu’une Une dimension
essentielle du contrôle de gestion est d'aider les responsables à agir dans le sens de la stratégie
globale de l'organisation. Il ne s'agit pas seulement d'un contrôle au sens de vérification, il
intègre également une dimension pilotage. Le contrôle de gestion vise la maîtrise de la
conduite d'une organisation en prévoyant les événements en s'adaptant à l'évolution, en
définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant les performances avec
les objectifs et en corrigeant les objectifs et les moyens. Il a évolué du fait de l'intensification
de la concurrence, de la complexité des systèmes d'information, du changement du modèle
économique mais aussi par une nouvelle approche du marketing cherchant à anticiper la
demande du client Le contrôle de gestion a eu une évolution progressive d'un âge industriel à
celui de l'information et est passé d'une simple fonction de calcul des coûts et des écarts
budgétaires à une fonction tactique de pilotage du changement relevant de la direction
générale. Il devient donc pour les managers un véritable outil d'aide à la prise de décision. Il
permet de maintenir le cap dans la conduite de l'organisation, d'alerter en cas de dérive et
d'aider à prendre des décisions pour corriger la trajectoire.
5
la première partie, intitulée cadre théorique de l'étude, est constituée de
deux chapitres. Le premier chapitre se concentre sur la compréhension du cadre
conceptuel du contrôle de gestion. Dans le second chapitre approfondira notre
compréhension du contrôle de gestion et du pilotage de la performance dans le
contexte spécifique des entreprises de services.
la deuxième partie concerne le cadre pratique, et est structurée aussi en
deux chapitres, dans le premier chapitre nous pencherons sur le rôle du contrôle de
gestion au sein de Maroc Telecom, l'un des acteurs majeurs du marché des
télécommunications, tandis que dans le second nous décrirons les déférents outils et
défis du contrôle e gestion au sein d’IAM.
6
PARTIE I :
Cadre théorique de contrôle de gestion
7
Avec la mondialisation de l'économie, les entreprises se livrent une concurrence très
agressive pour l'écoulement de leurs produits dans un marché, où seules les entreprises bien
organisées peuvent se permettre une bonne part de marché. A l'inverse, les entreprises de
faible organisation sont appelées à se marginaliser, voire même à disparaître.
Aussi, la maîtrise des nouvelles techniques du contrôle de gestion apparaît comme une
réponse pour relever les défis de la compétitivité, de l'anticipation et de la réactivité
nécessaires à maîtriser le devenir des organisations.
Peter DRUCKER3 a dit : « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-
vous que c'est parce qu'un jour quelqu'un a pris une décision courageuse ». Cette citation
nous rappelle l'importance du contrôleur de gestion qui aide à la prise de décision et contribue
à la réussite et la performance de l'entreprise.
Une dimension essentielle du contrôle de gestion est d'aider les responsables à agir
dans le sens de la stratégie globale de l'organisation. Il ne s'agit pas seulement d'un contrôle
au sens de vérification, il intègre également une dimension pilotage. Le contrôle de gestion
vise la maîtrise de la conduite d'une organisation en prévoyant les événements en s'adaptant
à révolution, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant les
performances avec les objectifs et en corrigeant les objectifs et les moyens. Il a évolué du fait
de l'intensification de la concurrence, de la complexité des systèmes d'information, du
changement du modèle économique mais aussi par une nouvelle approche du marketing
cherchant à anticiper la demande du client. Le contrôle de gestion a eu une évolution
progressive d'un âge industriel à celui de l'information et est passé d'une simple fonction de
calcul des coûts et des écarts budgétaires à une fonction tactique de pilotage du changement
relevant de la direction générale. Il devient donc pour les managers un véritable outil d'aide à
la prise de décision. Il permet de maintenir le cap dans la conduite de l'organisation, d'alerter
en cas de dérive et d'aider à prendre des décisions pour corriger la trajectoire.
Dans cette première partie de notre étude, nous avons pour objectif de présenter une
revue détaillée de la littérature sur le contrôle de gestion, ainsi que de définir le cadre
théorique et la méthodologie de notre étude. Cette partie sera divisée en deux chapitres
distincts pour aborder les différents aspects du contrôle de gestion.
3
Peter, D. «The practice of Management». Edition Collins, 1954
8
Le premier chapitre se concentre sur la compréhension du cadre conceptuel du
contrôle de gestion. Nous commencerons par clarifier la définition et le contexte du contrôle
de gestion, expliquant ainsi son rôle crucial au sein des organisations. Nous mettrons en
évidence l'importance de son intégration dans les pratiques de gestion pour assurer la
performance et la réussite des entreprises. Ensuite, nous examinerons comment le contrôle
de gestion est mis en place dans les grandes entreprises ainsi que dans les petites et moyennes
entreprises (PME). Enfin, nous explorerons les différents domaines d'application du contrôle
de gestion, en analysant les liens entre le contrôle de gestion et la stratégie d'entreprise, le
marketing, la finance et la gestion des ressources humaines.
En examinant ces différents aspects du contrôle de gestion, notre étude vise à poser
les fondations théoriques et méthodologiques nécessaires pour approfondir notre
compréhension du rôle du contrôle de gestion dans la performance des entreprises, en
particulier dans le contexte des entreprises de services.
9
Chapitre 1 : les concepts clés du contrôle de gestion
10
Du fait de son importance, le contrôle de gestion est depuis longtemps reconnu
comme une valeur stratégique, il est devenu une pierre angulaire de fait, il est la source d'un
potentiel d'amélioration pour tous les types d'entreprises. C'est une fonction conçue pour
motiver les gestionnaires et les encourager à mener des activités qui contribuent à la
réalisation des objectifs organisationnels.
Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d'entreprises pour lesquels
la recherche des solutions s'impose : l'augmentation des couts, et la désorganisation des
services au sein de l'entreprise.
De nos jours, les organisations sont de plus en plus grandes et l'environnement de plus
en plus complexe, ce qui pousse à instituer une forme de contrôle bien structuré et formelle
qui ne se réduit pas à une simple vérification ou constatation d'un état de fait, mais qui assure
le suivi et apporte de l’aide et de conseil dans la mise en œuvre des actions correctives. Cette
approche permet également d’assurer une meilleure gouvernance d’entreprise et de renforce
la transparence et la responsabilité.
Si le mot gestion fait référence à la manière dont une organisation est gérée, il est
souvent utilisé objectivement, en revanche, le contrôle est utilisé subjectivement.
Le contrôle de gestion est un domaine plus vaste toujours en évolution dont les
définitions varient selon l'auteur et le rythme d'avancement du développement, de la
technologie et de la pratique. Toutefois à travers ce chapitre Nous essayons donc également
de toucher aux bases de cette pratique en fournissant des informations clés et en mettant en
évidence les principes fondamentaux de contrôle de gestion.
11
Section 1 : définition et contexte du contrôle de gestion
Pour cerner la notion de contrôle de gestion, il faut d'abord mettre l'accent sur son
évolution, sa mission et son rôle et enfin ses concepts clés associés.
I. Evolution de la conception contrôle de gestion
1. Evolution Historique du contrôle de gestion
Dans sa forme initiale le contrôle de gestion à un caractère quantitatif basé sur le contrôle
budgétaire, la comptabilité analytique et le reporting. Ce modèle a été adopté par les
entreprises américaines Dupont de Nemours ; General Motors, européennes et
internationales. Ses principales caractéristiques peuvent être résumées comme suit :
12
objectif plus tactique, enfin un horizon à court terme pour la planification des actions
concrètes dans le cadre de la préparation du budget annuel4.
- La prévision qui débouche sur la planification des objectifs et des moyens à chaque niveau
de responsabilité
- Les réalisations qui sont mesurées à intervalles réguliers, et confrontées à la prévision afin
de mettre en évidence des écarts.
· Surveiller · Motiver
· Programmer · Orienter
· A posteriori · A priori
· Passif · Actif
· Méfiance · Confiance
· Exécutants · Décideurs
· Subalternes · Collègues
· Directif · Participatif
4
Hervé, A. « Le contrôle de gestion... en action »; édition Liaisons 2001, P 10-12
5
Hugues, B. «Le renouvellement de la comptabilité de Gestion»; Paris, (1989), P.155.
13
· Flux descendant · Flux ascendant
Le contrôle de gestion est l’un des organes de la direction générales de la société qui
vise à atteindre les objectifs précis dans un délai détermine, dans toutes les organisations, le
contrôle de gestion est utilisé pour diffuser la stratégie ainsi que sa mise en œuvre par tous
ses membres. Le contrôle de gestion est un outil de pilotage global de l’entreprise et de
mesure en temps réel la performance pour s’assurer une utilisation optimale et rationnel des
ressources alloties aux différentes divisions de l’organisation.
Le contrôle de gestion est devenu donc une pratique permanente et récurrente dans de
nombreuses organisations. Plusieurs spécialités en gestion ont proposés de nombreuses
définitions, on cite parmi :
La définition de R. N. Anthony :
Selon Anthony (1965) « le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants
s’assurent que les ressources sont obtenues et utilises avec efficacité et efficiente pour
réaliser les objectifs de l’organisation».6
Le contrôle de gestion pour Anthony suppose l'existence des objectifs préalable et que le
manager est responsable de la mise en œuvre de la stratégie établie et de l'utilisation efficace
et efficiente des ressources à travers les actions des autres individus.
6
« Le contrôle de gestion... en action »; Op. Cit. P 8.
7
« Le contrôle de gestion... en action »;idem. P 9.
14
La définition d’A. Khemakhem :
« Le contrôle de gestion est le processus mise en œuvre au sien d’une entité économique pour
s’assurer d’une mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en vue
d’atteindre l’objectif que vise cette entité ».8
A. Khemakhem insiste sur la flexibilité du contrôle de gestion pour tenir compte des spécialités
de chaque entreprise et de chaque situation. Il insiste aussi sur la mobilité des énergies et des
ressources pour atteindre les objectifs prévus de l’entité.
La définition de H. Bouquin :
Selon H. Bouquin les managers qui sont charges de définir la stratégie ont besoins de
dispositifs et processus pour s’assurer que les comportements quotidienne des individus est
cohérente avec la stratégie. Donc le contrôle de gestion est un régulateur des comportements.
Ce processus de contrôle de gestion continu a pour objectif de détecter les écarts et les erreurs
liés à la performance de l'entreprise et d'essayer de les corriger, de les rationaliser et parfois
de les anticiper avant qu'ils ne surviennent, ceci grâce à un ensemble de techniques et des
outils, avec la prise en compte l'environnement et les ressources de l'entreprise pour
atteindre ses objectifs. Le contrôleur de gestion lors de la conception du système de contrôle
de gestion, doit tenir compte de la culture de l'entreprise, de son histoire, de son mode de
fonctionnement et de son environnement économique. Pour que le système de contrôle de
gestion s'adapte à la structure de l'entreprise et non l'inverse.
II. Les concepts clés associés au contrôle de gestion.
8
« Le contrôle de gestion... en action »; op cit. P 9
9
Bouquin, H. «Les fondements du contrôle de gestion. Presse universitaire de France « Que sais-je
? » » ; 1994 Paris, N°2892.
15
manifeste par l'organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités
de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »10.
TABLEAU 2: UNE ANALYSE COMPARATIVE PERMET DE CERNER LES DEUX TYPES DE CONTROLES
· Amélioration des
performances
· Application des
instructions de direction
10
Claude, A.; Sabin, S. « DECF Contrôle de Gestion » ; 5éme édition, P 18.
11
Abdelehamid, G. « Audit et contrôle de gestion » ; 2eme édition : DUNOD. P 16.
16
Audit interne: « Selon l'institut français des auditeurs et contrôleurs internes,
l'audit interne est une activité autonome d'expertise, assistant le management
pour le contrôle de l'ensemble de ses activités. L'audit doit permettre un avis sur
l'efficacité des moyens de contrôle à la disposition des dirigeants »12.
Le contrôleur de gestion doit accomplir un ensemble des tâches : la prévision, le conseil que,
le contrôle et le pilotage, la mise au point des procédures.
la prévision : le contrôle de gestion doit fixer les objectifs et les finalités, ainsi
déterminer les moyens de les mettre en œuvre et surtout préparer des plans
alternatifs en cas d’échec des plans préétablis.
Le conseil : le contrôle de gestion doit fournir les informations suffisantes et
nécessaires aux différents centres afin d’éviter tout ennui possible et pour assurer le
bon fonctionnement.
Le contrôle et le pilotage : Le contrôle de gestion doit vérifier que les responsabilités,
les objectifs et les stratégies sont bien survis à l’aide de tableau de bord. Et ensuite
analyser les écarts en comparant les objectifs attendus et les résultats obtenus, puis
rechercher et analyser les causes de déviation afin de réduire les risques.
la mise au point des procédures : la tâche principale de contrôleur de gestion consiste
à choisir des indicateurs et les uniformiser afin que les mesures d’entreprise soient
homogène avec son «l’environnement.
12
« DECF Contrôle de Gestion » ; Op. Cit. P18.
17
2. Missions du contrôle de gestion
Ce métier concerne les entreprises de tout secteur d'activité. Au sein d'une grande
entreprise, les contrôleurs de gestion peuvent avoir une spécialisation, par exemple en gestion
industrielle, commerciale ou budgétaire, et sont fonctionnellement liés à une équipe de
direction centrale. Cependant, dans les petites et moyennes entreprises, le rôle d'un
contrôleur de gestion peut également englober des responsabilités supplémentaires,
notamment des tâches financières, administratives et comptables.
Définir les procédures qui associent des qualités de présentation et de clarté. En effet
le contrôleur de gestion doit garder à l'esprit que ces procédures seront utilisées par
des responsables opérationnels n'ayant pas les mêmes compétences que lui.
13
Bescos, P.L.; Dobler, P « contrôle de gestion et management » ; 2eme édition ; P 94-95-96
18
Inciter les responsables à jouer véritablement le jeu : s'impliquant-ils réellement dans
l'établissement des prévisions afin que les objectifs soient réalistes ? fournissent-ils
des informations fiables pour mesurer les résultats ? s'efforcent-ils d'identifier les
causes des écarts et prennent-ils des actions correctives à adaptées ?
Développer une activité de conseil c'est-à-dire apporter aux responsables une aide
efficace pour orienter leur réflexion.
ii. Les qualités et compétences requises
Les analyses contemporaines 14 des organisations ont montré qu'il n'existe pas de modèle
standard de contrôle de gestion applicable à toutes les entreprises.
Au sein des grandes entreprises, la taille est le facteur principal qui affecte
l’organisation d’un contrôle de gestion. Il suit : une structure lourde et complexe, processus
de décisions formalises, une organisation décentralisée.
14
« Audit et contrôle de gestion » Op. Cit. P 34.
19
Tous ces caractéristiques rendent difficiles l’élaboration d’un contrôle de gestion cohérent et
intégré.
Dans les grandes entreprises le rôle de contrôle de gestion (CG) est d’aider les
responsables fonctionnels « à prendre rapidement les bonnes décisions » et opérationnels «
à contrôler leurs actions ». La place de contrôle de gestion et celle de contrôleur varient selon
la structure adoptée par l’entreprise car le système d’information de contrôle de gestion
utilise la structure de l’organisation.
Dans la plupart des grandes entreprises la place de contrôle de gestion se fait entre deux
solutions : soit une position fonctionnelle ou une position de conseil.
Dans sa position fonctionnelle, on a deux cas possible soit le contrôle de gestion est
intégré à la fonction financiers, soit indépendant il est placé sous l’autorité de la
direction générale si l’entreprise est grande.
Dans sa position de conseil, il est directement lié à la direction générale, il propose ces
résultats à la direction et c’est à elle qui prendre la charge de la décidions.
Gérer et contrôler les filiales étrangères d'un groupe comporte ses propres défis. Plusieurs
difficultés surgissent dans ce processus.
Le plus grand défi dans la gestion d'un système d'information pour une entreprise aux
opérations diverses, en particulier celles qui s'étendent sur différents pays, est d'uniformiser
le contrôle de gestion.
L'évaluation de la gestion et de la performance d'une unité étrangère peut être une tâche
difficile en raison de divers facteurs.
- Les systèmes comptables des différents pays sont marqués par des différences
notables.
- Les taux d'inflation des différents pays varient, et ces différences peuvent être
importantes.
- La volatilité des monnaies, et par conséquent, l'instabilité des échanges.
20
- En ce qui concerne le comportement humain et la culture, des écarts sont
apparents entre les pays.
Dans les petites et moyennes entreprise les tâches et les services ne sont pas clairement
isoles, Leurs moyens plus limités, les participants communiquent entre eux de manière
aléatoire, la centralisation de la prise de décision.
Le leader est le décideur principal. Son style de leadership est dominant pour orienter le mode
de fonctionnement et de gestion de l’entreprise.
Le rôle de contrôle de gestion dans les grandes entreprises identique et tout aussi
important Dans une entreprise plus grande. Il suffit juste de l’adapter et de l’intégré à la
structure pour que les outils et les procédures de contrôle de gestion lui sont applicable en
respectant ces caractéristiques. La position de l’organigramme sera fonction des effectifs et
des services La personne en charge du contrôle de gestion n’est pas nécessairement un
contrôleur de gestion. Il peut occuper un autre poste dans l’entreprise et en même temps
assumer ce type de tâches.
II. Mettre en place un système de contrôle de gestion
1. Phases de contrôle de gestion
Le contrôle de gestion doit organiser et assurer trois phases, finaliser (le contrôle doit être
exercé avant d’agir), piloter (pendant l’action), post-évaluer de la performance (après
l’action).
La finalisation consiste à définir les buts, déterminer les moyens et les outils
nécessaires pour atteindre les objectifs fixé par la stratégie, clarifier les responsabilités
et définir les normes de performances en clarifiants les concepts d’efficacité et
d’efficience.
Le pilotage consiste à observer le déroulement en cours, traditionnellement basé sur
la comparaison ente la situation réelle et la situation souhaitée afin de prendre des
mesures et des décisions correctives qui peuvent être nécessaire soit pour ajuster les
ressources aux nouvelles situations ou soit à la remise en cause des objectifs fixés au
départ.
La post évaluation consiste à mesurer et évaluer la performance des responsables et
faire progresser tout le système par l’apprentissage (capitaliser les points forts et
remédier aux points faibles).
21
2. Le processus du contrôle de gestion.
Grâce au contrôle de gestion, ils peuvent prévoir les conséquences de leurs choix, évaluer et
expliquer leurs résultats, préparer les évolutions futures.
Planification :
Le point de départ du processus est une planification au cours de laquelle on définit les
objectifs à long terme, puis on les traduit en actes opérationnels à travers les politiques de
commercialisation, d'investissement, de gestion des ressources humaines (GRH) et de gestion
financière. Dans cette phase il faut définir opérationnellement une stratégie :
- choix des couples produit/marchés
- investissement et désinvestissement
- organisation et gestion des ressources humaines (GRH)
- adaptation de l'outil de production
- financement (plan).
Budgétisation :
La phase budgétaire commence à partir de cette politique à moyen terme par la fixation
des objectifs induits à court terme, qui découlent des programmes d'action à moyen terme,
mais tiennent aussi compte des contraintes et des plans d'action décidés pour l'année à venir.
L'essentiel de cette phase est dans la définition, la coordination et l'approbation des plans
d'action de l'entreprise. C'est le stade de la mise en œuvre :
- commerciale;
- production, achat;
- humaine;
- financière, investissement;
- en évaluant les résultats futurs;
15
Ardoin, M., Schmidt « Le contrôle de gestion » ; édition Publiunion 1986.
22
- en vérifiant l'utilisation des moyens par rapport au plan de résultats;
- en modifiant l'exécution et les plans d'action.
La phase primordiale qui suit la budgétisation est celle de l'action ou de l'exécution des
plans d'action, leur traduction en faits pour atteindre l'objectif fixé. Il s'agit d'atteindre les
objectifs :
- en traduisant les faits en plans d'action
- en évaluant les résultats futurs
- en vérifiant l'utilisation des moyens par rapport au plan de résultats
- en modifiant les exécutions et les plans d'action.
D'entre tous ces éléments, le système budgétaire est celui qui occupe la place
prépondérante, mais on se gardera d'identifier un système de contrôle de gestion au système
budgétaire. En effet, le système de contrôle de gestion correspond d'une part à toute la
logistique technique et d'autre part à l'organisation administrative qui permet au processus
de se dérouler dans les meilleures conditions possibles d'information et de rapidité.
L'étape suivante est celle de la mesure des résultats partiels de l'action et de l'explication des
niveaux de performance atteints, ainsi que l'identification des mesures correctives
nécessaires.
23
Section 3 : champs d’application du contrôle de gestion
Le contrôle de la performance nécessite de nombreuse interaction entre les différentes
fonctions d’une entreprise telles que la direction générale, la direction commerciale, la
direction financière, et la direction de ressources humaines.
I. Le contrôle de gestion et stratégie
La stratégie est déterminée par la haute direction. Ce dernier précise la direction que
l'entreprise doit prendre à long terme. L'internationalisation, la spécialisation et la croissance
interne sont des exemples de stratégies employées par de nombreux groupes industriels et
commerciaux. La formulation de la stratégie est un préalable nécessaire à la mise en place du
contrôle de gestion.
En amont, clarifier les options stratégiques. Par exemple, lors de l'acquisition d'une
entreprise, les services de contrôle de gestion sont souvent amenés à analyser le
business plan de l'entreprise cible.
En aval pour s'assurer que la stratégie est bien mise en œuvre dans toute l'entreprise.
Les contrôles administratifs organisent ensuite la surveillance à l'aide de métriques
propres à chaque politique. Par exemple, dans le cas d'une croissance externe, il est
important de suivre l'avancement de l'intégration des systèmes d'information et du
personnel.
II. Le contrôle de gestion et marketing
16
Alain, B.; George, L.; Michel, B.; Carole, B. «DCG11 Contrôle de gestion » ; édition Foucher ; P 18.
17
«DCG11 Contrôle de gestion » ; Op. Cit. P 21-22.
24
III. Le contrôle de gestion et finance
La fonction financière gère et audite toutes les transactions réalisées avec les institutions
financières et les marchés financiers en fonction de la taille de l’entreprise, les financiers
cherchent des financements à faible coût et des investissements créateurs de valeur pour les
actionnaires. Les exigences de performances des actionnaires affectent le système de contrôle
de gestion.
Le contrôle de gestion et la finance sont deux disciplines à la fois tournées vers le passé et
tournées vers l'avenir. En particulier, des études de rentabilité des différents investissements
sont menées conjointement par les contrôles de gestion. La première fonction sélectionne et
conçoit le modèle et les critères de sélection à appliquer (valeur actuelle ; taux de rendement
interne, etc.), tandis que la seconde fonction assiste l'opérateur dans la prévision et la
sélection des données pertinentes. Enfin, toute la démarche prospective d'exécution des
contrôles de gestion (plans stratégiques et opérationnels, budgets) a un impact non
négligeable sur la communication financière de l'entreprise18 .
IV. Le contrôle de gestion et la gestion de ressources humains
Le contrôle de gestion fournit également des indicateurs de gestion des ressources humaines
(taux de rotation, pourcentage d'intérimaires) et d'évolution des salaires19.
18
«DCG11 Contrôle de gestion » ; Op.cit. P 19-20.
19
«DCG11 Contrôle de gestion » ; idem. P 22
25
La place de fonction du contrôle de gestion peut varier considérablement d'une
entreprise à l'autre, en fonction de la taille, du type et de la spécificité de chaque entreprise.
Dans les grandes entreprises, la fonction du contrôle de gestion est souvent liée directement
à la direction générale ou bien elle dépend d'une direction à dominante financière. Cette
fonction est souvent plus spécialisée et hiérarchisée, avec des équipes dédiées aux analyses
financières et à la planification stratégique. En revanche, dans les PME, la fonction de contrôle
de gestion est souvent intégrée dans les responsabilités du comptable ou du dirigeant de
l'entreprise, qui élabore le budget et utilise des techniques de contrôle pour surveiller les
performances de l'entreprise. Dans tous les cas, la fonction du contrôle de gestion est
essentielle pour aider les entreprises à atteindre leurs objectifs, à optimiser leur performance
et à rester compétitives sur le marché.
A travers cette présentation du contrôle de gestion, il nous paraît évident, qu'à l'heure
actuelle, nulle entreprise ne peut s'en passer vu l'importance du rôle qui joue au sein de ces
entités. Le contrôle de gestion est un système d'organise d'aide à la décision qui assure que la
décision de la direction générale son effectivement et efficacement, en œuvre dans le but
d'améliorer la performance de l'entreprise.
26
Chapitre 2 : contrôle de gestion vers le pilotage de la
performance des entreprises de service
27
Dans les entreprises aujourd'hui, le contexte est clair et précis: Il faut performer afin
de garantir la survie et la pérennité de son organisation et accroître par ailleurs son avantage
concurrentiel en cette époque particulièrement caractérisée par l'intensification de la
concurrence. La mondialisation et l'internationalisation des marchés. Ainsi, le concept de
performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation des
résultats par rapport aux efforts engagés et aux ressources consommées.
Et enfin, La mise en œuvre d'un système de contrôle de gestion au sein des entreprises
de services. Et ce, après avoir abordé la notion du service et ses différentes caractéristiques.
28
Section 1 : contextualisation de la performance
I. La notion de la performance
L'efficacité et l'efficience sont à la base de sa signification, avec un accent particulier sur les
résultats financiers.
1. Définition de la performance
Selon le Grand dictionnaire Larousse (GDL), la performance est un mot anglais qui signifie
« exécution, achèvement par extension, exploit quel conque ». Alors désigne un exploit ou
réussite remarquable en un domaine quel conque.
Selon D. WEISS «la performance pour un salarie, pour un chef d'entreprise, peut-être
pour une équipe de direction, le résultat globale, le profit apprécie sur une ou plusieurs
années, mesurant objectivement l'efficacité de la gestion»20
Selon A. KHEMAKHEM «la performance d'un centre de productivité (atelier, unité,
service, entreprise, branche, etc.) désigne l'efficacité et la production dans laquelle ce
centre de responsabilité a atteint les objectifs qu'il avait acceptés».21
Selon P. LORINO « est performance dans l'entreprise tout ce qui, et seulement ce qui,
contribue à améliorer le couple valeur-coût».22 Ce couple est composé de deux termes
indissociables mais fondamentalement distincts :
Le coût est la mesure monétaire d'une consommation de ressources qui
intervient dans le cadre d'un processus destiné à fournir un résultat bien défini
(coût de distribution, de production, d'achat, de revient, etc.).
Alors que la valeur est le jugement porté par le marché et les clients potentiels
sur l'utilité des produits/services offerts par l'entreprise comme réponses à
des besoins. La valeur se concrétise alors par des prix de vente, des quantités
vendues, des parts de marché, des revenus, une image de qualité, une
réputation, etc.
Selon GILBERT, lui, a défini la performance comme le centre des liens entre les
objectifs, les moyens et les résultats. Il a résumé cette notion dans le schéma ci-
dessous :
20
Weiss, D. «la fonction ressources humaines», Edition d’organisations, Paris, 1988, P675
21
Khemakhem, A. « La dynamique du contrôle de gestion », Edition Dunod, paris, 1992, P311
22
Lorino, P. « pilotage de l'entreprise et contrôle de gestion » Edition Dunod, 2017, P179
29
FIGURE 1: TRIANGLE DE LA PERFORMANCE
Il n'est pas possible de mesurer une performance sans objectifs définis, et il n'y pas
de résultat sans moyens attribués.
Ce modèle peut déduire que la performance est un savoir-faire qui est axé sur trois
segments :
Le segment objectifs-résultats : permet de savoir si l'entreprise est assez efficace pour
atteindre ses objectifs.
Le segment résultats-moyens : permet de savoir si l'entreprise peut obtenir ses
résultats on optimisant ses moyens.
Le segment moyens-objectifs : permet de savoir si l'entreprise a choisi les moyens
adéquats pour atteindre ses objectifs.
Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé.
Autrement dit, Performance =Efficacité +Efficience.
Notion d'efficacité
Lorsqu'on se demande si objectif a été atteint une autre question surgit "existe-t-il une
alternative plus efficace, qui peut produire les mêmes résultats ?". C'est là que l'efficacité
entre en jeu, car elle évalue la corrélation entre l'effort et la performance.
L'efficacité est définie par l'attente des résultats attendus et la réalisation des objectifs,
pour y parvenir, il est crucial d'élaborer une forte corrélation entre la satisfaction des clients
et les méthodes y parvenir. Il est important de noter que des clients satisfaits sont la clé du
succès de l'organisation et, à ce titre, l'efficacité et le succès sont des concepts étroitement
liés.
30
L'efficacité selon le Bureau de Vérification Général du Canada est «la mesure dans
laquelle un programme atteint les buts visés ou les autres effets recherchés par Exemple,
pour augmenter les revenus dans un domaine donné, un programme peut être conçu pour
créer des emplois».23
Notion d'efficience
Pour être efficience, une entreprise doit atteindre ses objectifs avec le moins des ressources
possibles.
Notion de pertinence
Notion d'économie
Est dit économique toute acquisition des ressources qui correspond aux critères suivants :
moindre coût, quantité et qualité conforme à la norme établie, moments et lieux opportuns.
Alors, pour garantir une performance optimale, une vision globale doit être adoptée, il s'agit
de considères tous les paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques
et humaines, gestion physiques et financiers comme des composantes indépendantes. Le
gestionnaire doit donc rechercher la performance globale, qui intègre plusieurs niveaux
d'évaluation :
23
Raffegeau, J., Dubois, F., et de Menonville, D. «"Que sais-je ?". N° 2167 L'audit opérationnel »,
1ère Edition, Paris, 1984
31
Pour la finance : c'est la rentabilité financiers est qui peut être définie de plusieurs
manières.
3. Typologie de la performance
La performance de l'organisation varie selon le point de vue des acteurs, clients, employés,
actionnaires, managers et prêteurs. Chacun a des objectifs uniques pour évaluer cette
performance. Par conséquent, on a deux types de performances : performance interne et
externe.
Performance interne
La performance interne fait référence aux actions et aux résultats qui affectent principalement
les acteurs d'une organisation. Bien que les informations financières soient cruciales pour
évaluer la rentabilité et l'équilibre global, elles sont souvent tenues confidentielles pour les
actionnaires. Les principales préoccupations des managers responsables de la conduite de la
performance résident dans le processus d'obtention des résultats souhaités. Leur objectif est
de prendre des décisions clés, d'organiser les ressources et de mettre en œuvre des stratégies
afin d'atteindre les objectifs de l'entreprise, tant à l'interne qu'à l'externe.
Performance externe
La performance externe de l'organisation cible des acteurs liés par des obligations
contractuelles. Cette orientation s'adresse principalement aux actionnaires et aux
organisations financières, en évaluant les résultats actuels et futurs.
Est tournée principalement vers les Est tournée vers les managers
actionnaires et les organismes financiers
32
Génère l'analyse financière des grands Aboutit à la définition des variables d'action
équilibres
Donne lieu à débat entre les différentes Requiert une vision unique de la
parties prenantes
performance afin de coordonner les actions de
chacun vers un même but.
Depuis plusieurs années, on a tendance à axer la performance sur une logique plus
globale que la simple évaluation de la rentabilité pour l'entreprise ou pour l'actionnaire. La
performance de l'entreprise résulte aussi de son intégration dans un environnement dans
lequel il est important de comprendre et de maîtriser les règles du jeu, on peut distinguer trois
types de performance:
Performance organisationnelle
Performance stratégique
Le contrôle de gestion ne peut être utile et performant que si ses procédures élaborées sont
en harmonie avec les stratégies fixées. En effet. L'objectif premier du contrôleur de gestion
est d'adhérer à la stratégie adoptée par l'organisation.
24
Marie, C.M. (dimanche 20 avril 2008). La performance globale et ses déterminants,
P.2. URL: https://creg.ac-versailles.fr/la-performance-globale-et-ses-determinants
33
Depuis plusieurs années, la performance vise à être approchée dans une logique plus globale
au niveau organisationnel. La performance de l'entreprise résulte de son implication dans un
milieu dont il importe de comprendre et de maîtriser ses enjeux.
Performance concurrentielle
Performance humaine
Il est également reconnu que si une entreprise n'est pas humainement et socialement
efficace, elle ne peut pas être financièrement efficace de manière constante. Les questions
liées aux compétences, à l'initiative, à l'autonomie, à l'accompagnement des collaborateurs, à
l'atteinte des objectifs ou encore aux projets et à la culture d'entreprise sont déterminantes.
Motivés,
Compétents,
Communiquant bien entre eux par le moyen d'une langue et de valeurs communes (ce
que l'on désigne en anthropologie par le concept de culture).
L'efficacité humaine peut être libérée par un effort collectif d'êtres humains. S'exprimerait
donc par : Eh=M.C.C
25
« La performance globale et ses déterminants », Op. Cit. P .1
34
C fait référence aux éléments nécessaires de compétence, de professionnalisme, de
connaissances et de savoir-faire qui sont cruciaux pour atteindre l'efficacité individuel).
Depuis 1985, de nombreuses recherches ont été menées pour mieux appréhender la notion
d'efficacité et de performance chez l'homme. Ces enquêtes ont constamment souligné
l'importance de la compétence dans l'atteinte de l'efficacité humaine, sous toutes ses
formes. L'acquisition, le développement et la gestion des compétences sont désormais
reconnus comme des facteurs clés qui influencent considérablement l'efficacité humaine.
Selon S. Michel et M. Ledru26, atteindre une performance optimale dans une organisation
nécessite plus que de simples compétences. Bien que les compétences jouent sans aucun
doute un rôle essentiel dans la détermination de la performance, elles ne sont pas le seul
facteur déterminant. Les performances peuvent varier même à compétences égales. Si la
compétence est un savoir-faire, alors l'exécution de cette compétence nécessite toujours une
motivation ou une volonté d'agir. Les stratégies choisies par l'acteur pour exécuter la
compétence dépendent de sa motivation et sont influencées par l'environnement de travail.
Cet environnement est soumis à des données organisationnelles et culturelles, qui
comprennent des rôles prescrits, des injonctions, des moyens et des représentations
dominantes. Ces facteurs déterminent la faisabilité de la réalisation d'une action.
II. Évolution du concept de performance
Les experts ont noté que la notion de performance a subi de nombreuses transformations
au fil du temps. Cette progression s'est déroulée en trois étapes principales :
1. De la performance financière à la performance organisationnelle
On a considéré que la performance est une affaire de conception. Tous les acteurs n'ont
pas la même perception de la performance, d'où ce changement de performance objective à
une subjective qui n'a de l'importance que par rapport à ce que l'utilisateur va en faire.
26
Michel, S., Ledru, M. « Capital-Compétence dans l'entreprise », Paris, ESF Edition, 1991.
35
3. La transformation d'un outil de mesure de la performance en un outil de
pilotage de la performance.
Avant, la performance n'était qu'un simple outil de mesure avec un aspect quantitatif. Ce
qui mène alors à une optique statique de l'entreprise. Qui vise particulièrement à évaluer la
performance économique. Mais grâce au développement de cette discipline, la performance
devint outil de management qui consiste à lier entre la performance et les pratiques
managériales.
La flexibilité des indicateurs réside dans leur capacité à être modifiés en fonction des
contraintes contextuelles à un moment donné.
Le contrôle de gestion utilise non seulement l'analyse quantitative et financière pour calculer
les coûts et les budgets, mais crée également des indicateurs qui aident à piloter les processus
de qualité et à améliorer la gestion organisationnelle.
Les tableaux de bord de reporting financier sont utilisés depuis de nombreuses années dans
diverses entreprises mondiales. Quelle que soit la situation, ces tableaux de bord sont conçus
pour fournir un diagnostic complet en agrégeant diverses variables, Le ballanced scorecard
(BS) proposé par Kaplan et Norton en est une illustration.
36
2. Réponses face aux tendances récentes
Pour guider les ressources humaines, il est important de créer des indicateurs de
gestion. Ces indicateurs servent à fournir des informations sur les produits et services de
l'entreprise aux clients, les résultats financiers aux actionnaires et la responsabilité sociale des
entreprises à la société civile. Le développement de ces indicateurs peut grandement
améliorer l'efficacité et l'efficience de la gestion. Par exemple, la création de tables sociales
peut faciliter la mise en place d'un contrôle de gestion sociale, indispensable pour une
meilleure gestion du personnel et des rémunérations dans un contexte instable et
imprévisible.
Pour se démarquer de leurs concurrents, les managers doivent constamment tirer parti de
leur structure organisationnelle et de leurs capacités pour soutenir leurs stratégies. Cela
nécessite un effort continu pour gérer efficacement ces facteurs. L'adoption de techniques
telles que "ABM" et "target costing" peut aider à améliorer les processus organisationnels et
à acquérir un avantage concurrentiel. Face à un environnement incertain, il est crucial
d'anticiper les risques potentiels et de se préparer aux changements organisationnels. Ce
faisant, le contrôle de gestion peut contribuer à évaluer l'efficacité de la structure et sa
capacité à s'adapter aux changements organisationnels.
37
ii. Pour mieux piloter l'organisation : le temps et les acteurs
Pour piloter la performance de l'entreprise et pour prendre des décisions à court terme et
long terme, le gestionnaires élaborent et utilisent de nombreuses outils d'aides à la décision.
On ne va pas détailler les outils du CG mais tentera simplement de montrer comment ceux-ci
permettent d'améliorer les résultats de l'entreprise à travers un suivi quotidien et des
comparaisons périodiques entre prévisions et réalisations tout au long de l'activité.
1. Typologies des outils
Les outils de contrôle de gestion doivent être divisés en deux grandes catégories:
i. Les outils prévisionnels
38
Le second est un outil plus sur le court terme et qui traduit en objectifs
quantifiables les décisions stratégiques prises par l'entreprise.
En détectant les écarts par rapport aux résultats attendus, les outils d'analyse
permettent d'évaluer l'état de l'activité et de suivre son évolution en temps réel. Leur but
est d'évaluer avec précision les niveaux de performance.
La comptabilité analytique joue un rôle crucial dans la description des coûts des
différents services offerts par une entreprise, y compris les coûts directs, indirects,
fixes et variables. Cet outil constitue un outil de prévision efficace pour les entreprises.
Le contrôle budgétaire vise à évaluer les activités opérationnelles en comparant les
budgets prévus aux budgets réels.
le tableau de bord est l'outil de prédilection du contrôleur de gestion. Il fournit un
moyen simple et efficace de visualiser l'état de tous les indicateurs de performance.
2. Les outils de mesures
La mise en place d'un système de contrôle de gestion dans une entreprise fait appel à des
modes de gestion qui utilisent des outils qui soutiennent le contrôleur pendant son activité.
La gestion budgétaire consiste à élaborer des budgets prévisionnels et à les comparer avec ce
qui est réalisé afin de dégager des écarts et mettre en place des actions correctives si
nécessaire. La gestion budgétaire repose sur une logique selon laquelle la fixation d'objectifs
implique le suivi des résultats. Ces derniers traduisent de façon chiffrée l'atteinte ou non des
objectifs.
27
Claude, A., Sabine, S., « Contrôle de gestion », DCG11, édition : DUNOD, P 362
39
a. La répartition des budgets
40
ii. La comptabilité analytique
Pour Gérard MELYON, la comptabilité analytique « est un outil de gestion destiné à suivre
et examiner les flux internes à l'entreprise afin de fournir les informations nécessaires à la
prise de décision ».28
Alors que la comptabilité financière est obligatoire, la comptabilité analytique est facultative.
Cependant, il constitue un instrument essentiel pour les entreprises qui l'adoptent,
fonctionnant à la fois comme un outil d'analyse et de contrôle. En analysant les dépenses
engagées par chaque département, il offre une vision globale de toutes les opérations de
l'entreprise. L'analyse des coûts permet de mesurer les dépenses des différentes fonctions de
l'entreprise. Il n'existe pas de méthode de calcul standardisée pour le contrôle de gestion ;
chaque entreprise choisit une méthode qui s'aligne sur ses objectifs et ses décisions.
Cette méthode permet de définir le coût de revient d'un produit. Les coûts complets prend
en compte tous les coûts encourus pendant le processus de production jusqu'au la vente d'un
produit. Elle repose sur la distinction entre les charges directes et charges indirectes, la
division de l'entreprise en centres homogènes et la détermination d'unité d'œuvres. Cette
méthode qu'elle que soit imputation forfaitaire ou méthode des sections homogènes permet
de mesurer l'évolution des coûts par produit et d'en mesurer la rentabilité.
b. La méthode des coûts partiels
Il est défini comme suit : « Le tableau de bord de gestion est un ensemble d'indicateurs et
d'information essentiels permettant d'avoir une vue d'ensemble, de déceler les perturbations
et de prendre des décisions d'orientation de la gestion pour atteindre les objectifs issus de la
stratégie. Il doit aussi donner un langage commun aux différents membres de l'entreprise ».29
28
Melyon, G. «Comptabilité analytique», 3ème édition, BREAL, 2004, P 08.
29
Norbert, G. « Le contrôle de gestion pour améliorer la performance », Paris, 3eme édition
D'organisation, 2001, p285
41
une gestion efficace. En termes simples, il fournit un aperçu complet de la performance d'une
entreprise.
Le système de reporting est conçu pour collecter et analyser des données financières et
comptables, fournissant un aperçu de la performance financière d'une entreprise et des
principaux facteurs qui l'influencent. Le système comprend de données réelles c'est-à-dire
les résultats du mois et de données historiques, celui de la période antérieure mais parfois
également celles des prévisions ou des budgets
La différence entre le reporting et le tableau de bord est que la première collecte et traite les
données tandis que le second permet l'analyse des données qui sont transformées en
informations pour agir.
v. L'analyse des écarts
L'analyse des écarts est un outil indispensable pour le contrôleur de gestion qui lui permet
de faire un suivi sur le bon fonctionnement des activités de l'entreprise.
Les écarts sont les différences entre les données de référence c.-à-d. la différence entre une
donnée constaté (budget et coût prévus) et une donnée établie (budget et coût réels). Les
contrôleurs de gestion évaluent si ces écarts sont favorables ou défavorables à l'entreprise,
puis élaborent des actions correctives qui sont caractérisées par la rapidité et adaptabilité.
L'entreprise doit être proactive pour identifier les causes profondes des écarts et mesurer leur
impact. Et identifier les responsabilités (internes ou externes), informer les acteurs afin de
prendre les mesures nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise.
30
Claude, A., Sabine, S., « Contrôle de gestion », DCG11, édition : DUNOD, Op. Cit. P 634.
31
« Contrôle de gestion », idem. P 600
32
Abdelhamid, G. « Audit et contrôle de gestion » ; page : 32
42
FIGURE 2: LE PROCESSUS DE L'ANALYSE DES ECARTS
Même après vingt-cinq ans d'études, Les spécialistes du domaine ne parviennent toujours
pas à s'entendre sur ce qui constitue un "service". En fait, ils semblent même s’éloigner de
plus en plus les uns des autres. Certains soutiennent que la distinction entre les installations
de service et de fabrication réside dans le niveau d'interaction des clients avec les systèmes
de production, tandis que d'autres affirment que les services sont par nature des activités à
but non lucratif. Même dans le domaine des entreprises à but lucratif, il y a beaucoup de
43
discordance sur la définition. La complexité des services en est la cause profonde. Le secteur
tertiaire est étendu et la nature des services est intrinsèquement hétérogène. Les services
individuels sont multiformes et les besoins des clients évoluent constamment, ce qui rend
difficile l'obtention d'un consensus sur une définition universelle.
JM Juran, malgré la contestation, définit le service comme « un travail effectué pour un tiers
personne »33. Le service fourni peut s'adresser aux individus, aux entreprises ou aux deux.
J Flipo le décrit comme « La réalisation, l’acte, le processus par opposition aux produits qui
sont des biens matériels. Donc touchables »34 Un service peut prendre diverses formes, telles
que des activités, des bénéfices ou une satisfaction fournis pendant ou après la vente de biens.
Son interface sert de point d'interaction crucial entre un usager et le système de production.
La production et la consommation du service se produisent simultanément, l'usager étant
physiquement présent dans l'interface.
Gardant ce constat à l'esprit, et pour mieux appréhender les différentes formes de service,
nous adoptons la définition de C. Lovelock.
Selon Lovelock, un service peut être défini comme : « L’expérience temporelle vécue par le
client lors de l’interaction de celui-ci avec le personnel de l’entreprise ou un support matériel
et technique ».35
C’est clair, Lovelock insiste sur l’inexistence du service sans une dimension relationnelle et
temporelle entre le prestataire et le client. De ce fait, cette expérience peut aboutir à un
résultat heureux ou malheureux selon l’attitude du personnel au cours de la prestation et
selon la disposition du support physique.
En fin, nous pouvons dire que le grand nombre de définitions attribuées à la notion de service
témoigne de la difficulté de cerner cette notion selon ses caractéristiques.
2. Les caractéristiques d'un service
Ces services présentent des caractéristiques particulières qui rendent délicate la fonction
de contrôleur de gestion, car il est difficile de maintenir une qualité standard de ses
prestations.
33
Juran, J. M. « la qualité dans les services » édition Afnor, 1987, P 08
34
Flipo, J. P.« on the intangibility of services » JULY1988 in revue françaises du marketing n° 121
1981
35
Lovelok, C. « classifying services to gain strategy marketing» in singht journal of marketing
Chicago, 1983 P 12-11
44
L'intangibilité de services
Les éléments qui sont de nature intangible ne peuvent pas être physiquement touchés ou
saisis et ne peuvent être perçus qu'à travers des images mentales ou d'autres sens. Le service
est un excellent exemple d'entité immatérielle qui ne peut pas être stockée.
Pour mieux comprendre la perception du service par le client, Flipot a identifié les principaux
facteurs intangibles qui l'affectent. Les clients ont tendance à évaluer leurs besoins et à opter
pour les fournisseurs qui semblent offrir le meilleur service. La relation client-fournisseur est
un réseau complexe d'interactions. Les clients sont liés aux fournisseurs par divers canaux, tels
que le service, le personnel de vente, les concurrents, la clientèle, l'emplacement
géographique, les opérations, etc. Bien que bon nombre de ces facteurs soient intangibles, ils
fournissent collectivement aux clients une large compréhension qui peut ne pas être
facilement quantifiable ou analysée systématiquement.
Par conséquent, la nature intangible des services entraîne diverses implications et résultats.
Principaux défis consiste à tester un service avant qu'il n'arrive sur le marché, Établir des
normes de production exactes pour assurer une qualité constante, connaître les perceptions
et les critères des clients concernant les services offerts, Évaluation de la qualité, La hausse
des dépenses due à la mauvaise qualité...
Afin de minimiser les conséquences coûteuses des entraves pouvant survenir lors de
l'interaction avec les clients, les entreprises de services doivent mettre en place un système
de contrôle de gestion qui guide les actions et les comportements de leur personnel.
La nature de la prestation de services se caractérise par son hétérogénéité, qui fait référence
à sa variabilité inhérente. Cette variabilité pose un défi à la mesure de la performance car il
peut y avoir des fluctuations dans le processus de production et l'interaction avec le client qui
peut affecter le résultat.
45
Le caractère périssable des services
L'aspect non stockable des services est un facteur clé de leur nature périssable, car les services
ne peuvent pas être stockés et conservés pour une utilisation ultérieure. Cette caractéristique
est due à l'indivisibilité des services, qui rend impossible leur découpage en unités plus petites
et stockables.
II. Le contrôle de gestion dans les entreprises de services
Un contrôleur de gestion travaillant dans une entreprise de services doit identifier les
facteurs clés de succès de l'entreprise et déterminer qui peut agir sur eux, tels que la
productivité de la main-d'œuvre, sa capacité à s'adapter aux nouvelles technologies, la qualité
du service client offert, et plus.
La formation du contrôleur doit garantir que les facteurs clés de succès de la gestion des
ressources humaines ne sont pas négligés lors de l'évaluation de la qualité du système de
contrôle.
ii. Dans l’animation du contrôle
Les objectifs premiers du contrôleur de gestion, qui est chargé d'animer le processus de
contrôle, sont toujours éclairés par une dimension sociale qui reste une considération
essentielle:
46
Aider le personnel opérationnel à utiliser son expérience pour améliorer ses
performances, améliorant ainsi sa compétence à résoudre les problèmes liés au
personnel.
Jacques Horontz a choisi le titre saisissant « La non-qualité tue» pour son article paru dans
Harvard-l'expansion, où il affirme que, « la qualité offerte est le seul garant du service à long
terme de l'entreprise de service ».
Il est crucial de fournir quelques définitions qui reflètent les diverses interprétations de la
qualité de service dans les organisations. L'une de ces définitions, telle qu'énoncée par Collet,
Lancier et Olliver, décrit «la conformité au besoin réel du client, ni plus, ni moins au plus juste
prix». 36
Quant à eux, ZEITHAML et BERRY considèrent la qualité de services comme étant «le résultat
d'une comparaison entre le service espéré (attente du client) et le service reçue (la
performance) ».37
Ce que Gronroos renforce, il conçoit la qualité de service Comme « l'écart entre les attentes
des clients et les perceptions du service qualité d'utilisation du service ». 38
Offrir un service de qualité ne signifie pas nécessairement répondre aux attentes de chacun.
La mise en place d'un système de gestion de la qualité serait une approche rentable pour servir
les clients, plutôt que de travailler contre eux. La clé consiste à éviter à la fois la "sous-qualité"
et la "sur-qualité" par rapport au positionnement stratégique de l'entreprise.
La mise en place d'un service de contrôle de la qualité est devenue essentielle pour assurer
une liaison efficace avec les autres services de l'entreprise et une collaboration avec le
système de contrôle de gestion, qui lui fournit les informations nécessaires, d'assurer les
responsabilités suivantes:
-L'identification des exigences des clients et de création de services adaptés à ces besoin.
-Le maintien du contrôle qualité, d'identification du non qualité et de ses causes profondes,
et d'amélioration des processus qui ne fonctionnent pas bien.
36
Collet, D., Lancier, P., Olliver, D. « objectif zéro défaut mesure et qualité dans le territoire » éd ESF,
Paris, P 04-05
37
Zeithaml, D., Berry, L. « a conceptuel model of service quality and its implications for future
research» journal of marketing 1985 vol49
38
Gronroos, C. «services quality, the six criteria of good service quality »reviews of business n°3 New
York
47
Ainsi, la recherche de la qualité touche tous les aspects de l’autre prise de services, depuis la
qualité du système d’organisation interne non visible à la clientèle jusqu’à celle de la
prestation de services. En d’autre terme, elle touche toutes les composantes du système de
servuction déjà défini.
Si l’on souhaite rester dans le cadre de la problématique des services, elle demande également
de disposer d’information sur :
-Les ressources (ou les moyens) consommées par l’activité;
-Le niveau des réalisations;
-La comparaison aux meilleures pratiques;
i. Le contrôle des ressources consommées
Lorsque l’activité est une production non stabilisée, il devient difficile de trouver les sous-
ensembles homogènes par rapport à la consommation de charges dont les coûts seraient
associés à une cause principale. Les prestations fournies sont différentes à chaque fois et leur
coût est par nature relié à plusieurs causes.
En effet, lorsque la production est différenciée, pour éviter d’ouvrir un trop grand nombre de
centres d’analyse, l’une des solutions consiste à calculer d’abord le coût d’unité d’ouvre
moyen du centre réalisant les produits différenciés, puis de traduire la variété par un
coefficient d’équivalence de ce coût moyen.
Une solution consiste à cerner l’ensemble des causes de consommation de ressources à l’aide
d’une analyse économique, celles-ci sont ensuite traduites en indicateurs permettant de
maîtriser les coûts, et ces indicateurs sont suivis dans des tableaux de bord. Tous les deux à
trois ans, l’analyse est refaite pour vérifier que les facteurs sous contrôle restent pertinents.
ii. Sous contrôle restent pertinents
Apprécier les réalisations revient à estimer la qualité de la prestation fournie par rapport
à l’opinion du client et à mettre en rapport cette qualité avec les moyens mis en œuvre :
48
La capacité à définir des prestations conformes à ces désirs, tout en tenant
compte des impératifs économiques et techniques, notamment l’aspect
coût, auxquels l’entreprise est soumise (la qualité voulue).
L’aptitude à fournir des prestations conformes aux exigences préétablies,
à traiter les non-conformités et à faire entre la démarche qualité dans la
culture de la firme ; cette aptitude est le facteur déterminant de la qualité
réalisée.
La capacité à appréhender ce que le client perçoit de la qualité fournie : la
qualité perçue.
Le rapprochement de la satisfaction des clients et du niveau des coûts : consiste à
associer un montant de ressources à un niveau de réalisation. Utilisé d’une manière
systématique, ce rapprochement qualité coût mène à l’emploi de technique, ce
rapprochement qualité coût mène à l’emploi de techniques proches des budgets à
base zéro qui consiste en effet à mettre à plat le fonctionnement des départements
et à s’interroger sur l’utilité des services rendus, compte tenu de leurs coûts.
Ainsi, la variété doit être prise en compte dans le calcul et le management des coûts .Une
attention plus soutenue est à porter également à la qualité perçue par le client et au rapport
qualité coûts (en donnant satisfaction au client).
En fin, si la comparaison des résultats aux objectifs est délicate, car les objectifs ne peuvent
intégrer tous les états de l’interaction client fournisseur, la comparaison aux meilleures
pratiques est relativement aisée.
49
On conclut dans ce deuxième chapitre que la performance a toujours été une notion
ambigüe, rarement définie explicitement. Elle n'est utilisée en contrôle de gestion que par
transposition de son sens en anglais. En matière de gestion la performance est la réalisation
des objectifs organisationnels de manière efficace et efficiente, on peut ajouter également
que la performance de l'entreprise résulte de l'agrégation de plusieurs types:
organisationnelle, stratégique, concurrentielle et humaine.
En effet, La comptabilité analytique joue un rôle crucial dans la description des coûts
des différents services offerts par une entreprise, y compris les coûts directs, indirects, fixes
et variables.
Le contrôle budgétaire qui vise à évaluer les activités opérationnelles en comparant les
budgets prévus aux budgets réels.
L'efficacité de la gestion budgétaire réside, d'une part, dans la pertinence de
l'élaboration c'est-à-dire une conception ou évaluation rationnelle des budgets et, d'autre
part, dans le dynamisme du suivi et contrôle pendant et après l'exécution ou la réalisation des
prévisions. Ainsi, le contrôle budgétaire est un outil de contrôle de gestion sur lequel les
managers doivent s'appuyer pour l'atteinte des objectifs assignés à leurs entreprises. La
maitrise de cet outil devient alors indispensable pour tout dirigeant se focalisant sur une
gestion saine, orientée vers une maximisation de la croissance de l'entreprise, tout en
sauvegardant ses acquis.
On peut dire aussi que toute entreprise affrontée à un marché concurrentiel doit être
en permanence à l'écoute de son environnement et notamment de ses clients. Elle doit, en
autre maitriser ses procédures et ses outils du CG ces dernières peuvent être différents d'une
entreprise à une autre, mais le but reste le même : Être une entreprise performante.
Donc une entreprise performante est celle qui donne une importance primordiale à la
mise en place d'un contrôle de gestion adapté.
50
Conclusion de la première partie
En conclusion de la première partie de notre étude, nous pouvons retenir que le
contrôle de gestion est une pratique essentielle pour maitriser la gestion d'une entreprise. Il
vise à anticiper les événements et à s'adapter à un environnement en constante évolution.
Cette dernière est portée par un contrôleur de gestion qui joue un rôle clé dans l'aide à la
prise de décision des responsables.
Le contrôle de gestion s'avère donc l'outil principal qui permet la transmission entre le
niveau stratégique et le niveau opérationnel de l'entreprise. Avec ses différents outils et
méthodes, Il prend place au sien de l'entreprise comme un principal fondateur de la
nouveauté, de réactivité et d'adaptation à l'exigence du marché sévère.
51
En conclusion, le contrôle de gestion est une pratique visant à maitriser la conduite de
l'entreprise en prévoyant les événements pour s'y préparer et s'adapter à une structure
évolutive, ce qui va permettre une efficacité pour la bonne utilisation du système
d'information de gestion et la mesure de la rentabilité globale de l'entreprise, il s'agit donc
d'un processus animé par un contrôleur de gestion qui effectue des taches visant à aider les
responsables à la prise de décision. Elle nous a permis aussi de faire une analyse globale et
détaillé des principaux outils du contrôle de gestion, nous pouvons donc constater que ces
outils ne sont plus perçus comme des réponses uniques, plaqués de la même manière sur
toutes les entreprises, mais il s'agit des outils qui s'adaptent de manière flexible, et spécifique
à chaque organisation. Il appartient donc au contrôleur de gestion de bien appréhender ces
outils, afin de choisir les outils pertinents, et de les mettre en place dans le bon moment, en
fonction des spécificités de chaque organisation.
Cette première partie de notre étude nous a permis d'acquérir une vision d'ensemble
du contrôle de gestion et de son importance dans la gestion des entreprises. Nous avons mis
en évidence ses objectifs principaux, à savoir anticiper les événements et s'adapter à un
environnement en constante évolution,
Ces connaissances nous ont préparés à aborder la deuxième partie de notre étude, où
nous nous concentrerons sur l'application concrète du contrôle de gestion dans les entreprises
de service, en prenant le cas de Maroc Telecom comme exemple.
52
PARTIE 2 :Cadre pratique de contrôle de gestion
cas Maroc Telecom
53
Maroc télécom est un opérateur global de télécommunication au Maroc, leader sur
l'ensemble de ses segments d'activistes, Fixe, Mobile et Internet. Il s'est développe à
l'international et est aujourd'hui présent dans onze pays en Afrique, Maroc télécom est coté
simultanément à Casablanca et à paris et ses actionnaires référence sont la société de
participation dans les télécommunications (SPT) (53%) et Royaume du Maroc (22%).
Bien que les services existent depuis le début de la civilisation, les entreprises de services, n'a
cours que depuis une vingtaine d'années alors que le secteur des services est fort bien
développé.
Dans ce contexte, le contrôle de gestion, qui a démontré son efficacité au sein des
entreprises manufacturières produisant des biens tangibles, joue également un rôle crucial
dans les activités de services, dont la croissance fulgurante est l'une des tendances les plus
significatives de notre époque. Cette croissance est due, bien entendu, à la diversification de
la demande et à la sophistication de l'offre.
Ainsi, Le contrôle de gestion joue un rôle essentiel dans la gestion des performances
et l'atteinte des objectifs stratégiques au sein des entreprises. Dans le cadre de cette partie,
nous nous pencherons sur le rôle du contrôle de gestion au sein de Maroc Telecom, l'un des
acteurs majeurs du marché des télécommunications.
Nous examinerons également les principaux outils de contrôle de gestion utilisés par
Maroc Telecom. La comptabilité analytique permettra d'analyser les coûts et les marges par
activité au sein de l'entreprise. Cela permet d'obtenir une vision détaillée de la rentabilité de
chaque segment d'activité de Maroc Telecom. Le contrôle budgétaire est également
mentionné comme un outil utilisé par Maroc Telecom. Il est souligné que cela facilite la gestion
des ressources financières en alignant les dépenses sur les objectifs stratégiques de
l'entreprise. Les tableaux de bord et le reporting fourniront des indicateurs clés de
performance pour mesurer les résultats et faciliter la prise de décision.
Le contrôle de gestion chez Maroc Telecom est confronté à des défis spécifiques. Tout
d'abord, l'entreprise doit faire face aux changements technologiques rapides qui caractérisent
l'industrie des télécommunications. Cela nécessite une gestion efficace de l'innovation et une
adaptation rapide aux nouvelles technologies émergentes. De plus, les attentes des clients en
matière de qualité de service et de diversité des offres sont en constante augmentation. Le
contrôle de gestion doit permettre de mesurer la satisfaction des clients, d'identifier les
domaines à améliorer et de prendre des décisions stratégiques pour améliorer la prestation
de services. Par ailleurs, l'optimisation des investissements est un défi majeur pour Maroc
Telecom, qui doit allouer ses ressources de manière judicieuse afin de rester compétitif sur le
marché. Le contrôle de gestion joue un rôle essentiel dans l'évaluation des options
d'investissement et dans la mesure du retour sur investissement. Enfin, la maîtrise des coûts
opérationnels est cruciale pour assurer la rentabilité de l'entreprise tout en maintenant la
qualité des services. Le contrôle de gestion permet de surveiller et de maîtriser ces coûts, en
54
identifiant les opportunités d'efficacité opérationnelle et en améliorant les processus
internes. Ainsi, Maroc Telecom doit relever ces défis spécifiques en mettant en place des
stratégies de contrôle de gestion adaptées à son contexte.
Ainsi, le contrôle de gestion joue un rôle essentiel au sein de Maroc Telecom pour
relever les défis liés à l'optimisation des investissements, à la maîtrise des coûts opérationnels,
à l'adaptation aux nouvelles demandes du marché et à la gestion de la qualité de service. En
utilisant des outils de contrôle de gestion appropriés, Maroc Telecom peut prendre des
décisions éclairées, améliorer ses performances et rester compétitif dans un secteur en
constante évolution.
55
Chapitre 1: le rôle de contrôle de gestion au sein de
Maroc télécom
56
Maroc Telecom, également connue sous le nom d’IAM (Ittisalat Al Maghreb), est l'une
des principales entreprises de télécommunications au Maroc. Fondée en 1998, Maroc
Telecom a connu une évolution significative depuis ses débuts et est aujourd'hui un acteur
majeur dans le secteur des communications au niveau national et international.
L'entreprise propose une large gamme de produits et services, couvrant à la fois les
services fixes et mobiles. Cela comprend la téléphonie fixe, la téléphonie mobile, l'accès à
Internet, les services de données, la télévision numérique, ainsi que des solutions de
télécommunications pour les entreprises et les professionnels.
Ainsi, Le service de contrôle de gestion d’IAM joue un rôle essentiel dans la gestion
financière de l'entreprise. Son objectif principal est d'optimiser les performances financières
de l'entreprise en assurant un contrôle rigoureux des coûts, une allocation efficace des
ressources et une prise de décision éclairée.
Et c'est précisément ce que nous allons aborder en détail dans cette dans ce premier
chapitre, qui sera divisée en deux sections principales. La première section sera consacrée à
une présentation générale de Maroc Telecom, tandis que la deuxième section sera dédiée à
une présentation du service de contrôle de gestion au sein de l'entreprise.
57
Section 1 : Présentation générale de Maroc Telecom
Le secteur des télécom est un secteur stratégique et générateur des revenus, Le
Maroc considère les télécommunications comme l'une de ses principales priorités et y accorde
une attention particulière. , il y consacre plus de 10% de son budget d’investissement pour
affronter une demande de plus en plus croissante et diversifiée.
Objet : Télécommunications
Patente : 27603573
58
II. Evolution historique de Maroc Telecom
Maroc Telecom est l'un des principaux opérateurs de télécommunications au Maroc. Son
évolution historique remonte à plusieurs décennies. Voici une récapitulation des étapes clés
de son développement :
Création de l'Office National des Postes et Télécommunications (ONPT) : En 1984 l'ONPT est
créé en tant qu'organisme gouvernemental responsable des services postaux et des
télécommunications au Maroc.39
Expansion régionale : Sous la direction de Vivendi, Maroc Telecom entreprend une expansion
régionale en Afrique. En 2005, l'entreprise acquiert 51 % de l'opérateur malien Sotelma41, suivi
de l'acquisition de 51 % de l'opérateur gabonais Gabon Telecom en 200742.
39
Nessma technologie. (10 septembre 2015) .Evolution institutionnelle des télécommunications au
Maroc du 19ème siècle à nos jours. URL : https://lte.ma/evolution-institutionnelle-des-
telecommunications-au-maroc-du-19eme-siecle-a-nos-jours/
40
L'économiste. (22 décembre 2000). Maroc Telecom épouse Vivendi. [archive]
URL: https://www.leconomiste.com/article/maroc-telecom-epouse-vivendi
41
Lancinet, S. (08 juillet 2009). Privatisation : Maroc Télécom s'empare de la Sotelma. [Archive]. URL
: https://www.journaldumali.com/article.php?aid=174
42
Entreprendre.ma. (10 février 2007). Maroc Telecom prend le contrôle de Gabon Télécom. URL :
http://www.entreprendre.ma/Maroc-Telecom-prend-le-controle-de-Gabon-Telecom_a367.html
43
NextInteractive. (05 novembre 2013). VIVENDI VEND SA PARTICIPATION DANS MAROC TELECOM.
URL: https://www.google.com/amp/s/www.bfmtv.com/amp/economie/entreprises/services/vivendi
-vend-sa-participation-dans-maroc-telecom_AN-201311050133.html
59
Entrée de nouveaux actionnaires : Après le retrait de Vivendi, de nouveaux actionnaires
entrent dans le capital de Maroc Telecom. En 2014, Etisalat, un opérateur émirati, acquiert
une participation majoritaire de 53 % dans l'entreprise. Le gouvernement marocain conserve
une participation de 30 %.44
Développement des services et des infrastructures : Au cours des dernières années, Maroc
Telecom a investi dans le développement de ses services et infrastructures. L'entreprise a
étendu sa couverture réseau, développé des services de téléphonie fixe, mobile et Internet,
et a investi dans la technologie haut débit et la fibre optique.
Maroc Telecom continue de jouer un rôle majeur dans le secteur des télécommunications au
Maroc et en Afrique, offrant des services de téléphonie, d'Internet et d'autres solutions de
connectivité à ses clients.
III. Identification d’(IAM)
Itissalat Al Maghreb (IAM) est une entreprise de proximité, par tradition, issue de la lignée
d’opérateurs ayant profondément façonné le paysage des télécommunications marocaines et
dont l’histoire est indissociable de celle de la modernisation des infrastructures du Royaume.
Son organisation s’articule autour de quatre pôles (Fixe & Internet, Mobile, Réseaux &
Services, Administratif & Financier) et sept Directions Régionales (Casablanca, Rabat, Settat,
Marrakech, Fès, Agadir, Oujda) coiffant plus de 220 unités territoriales.
Itissalat Al Maghreb offre une large gamme de produits et services aussi bien à ses clients
résidentiels que professionnels.
Elle est présente sur tout le territoire du Royaume (95% de celui-ci sont couverts par le réseau
GSM, avec 8000 points de vente, 185 agences commerciales, 15.000 téléboutiques environ et
4 centres d’appel) grâce à ses nombreux accords de distribution en partenariat. Cette
présence est renforcée par le succès de son portail Internet MENARA :(près de 90.000 visiteurs
par jour, et plus de 190.000 pages vues par jour).
Leader incontesté des télécommunications marocaines, IAM a démontré ses capacités par des
performances exceptionnelles comme le prouvent les chiffres clés de l’année 2001 (au
31/12/2001) :
- Chiffre d’affaires : 13.5 Milliards de DH.
- Lignes téléphoniques : 1.1 Millions.
- Abonnés GSM : 3.7 Millions.
- Abonnés Internet : 30 000.
44
Hayat, G. (10 novembre 2013). Etisalat : Qui est le nouvel actionnaire de Maroc Télécom ? .URL
: https://medias24.com/2013/11/10/etisalat-qui-est-le-nouvel-actionnaire-de-maroc-telecom/
60
Demeurant le pionnier des services de la haute technologie au Maroc, en introduisant
l’Internet mobile avant même la plupart des opérateurs internationaux, Itissalat Al Maghrib a
déployé un vaste réseau commercial, animé par des professionnels, des centres d’appels
spécialisés, à même de conseiller le client et le guider dans l’utilisation de ses outils de
télécommunications.
Elle a, d’autre part, créé un partenariat avec la Maison de la Jeune Entreprise des Technologies
de l’Informatique et ce, dans le cadre de la nouvelle approche des rapports entre MAROC
TELECOM et son environnement; visant à accompagner et à aider les jeunes entrepreneurs
dans le processus de développement et de mise à niveau de leurs établissements.
Par ailleurs, entreprise citoyenne, MAROC TELECOM s’investit aussi dans les domaines
culturel, environnemental et sportif. Elle a également ouvert le 24/09/2001 le premier musée
des télécommunications au Maroc, mémoire de l’histoire et des technologies des
télécommunications au Royaume.
Elle a de même signé le 15/02/2002 une convention avec le théâtre Mohamed V, et soutient
en outre divers festivals
IV. La gamme des produits d’IAM
1. Téléphone fixe
Au cours de l'année 2002, une stratégie de relance du fixe a été mise en place en plusieurs
phases, basée sur les qualités intrinsèques du fixe (moins cher, plus confortable).
La première d'entre elles est l'offre El Manzil Pack, qui comprend :
ligne fixe à la pointe de la technologie
mise en service gratuite
5 heures de communication locale gratuite à prix réduit
Des services "gratuits et confortables" (réservation, conférence à trois, transfert
d'appel).
Le second concerne le forfait plafonné El Manzil, qui permet aux abonnés de maîtriser leur
budget en choisissant l'une des quatre formules : 99, 149, 199 ou 499 DH par mois TTC.
61
Ces nouvelles offres cumulatives sont conçues pour redonner de la valeur à votre
téléphone résidentiel afin qu'il puisse être utilisé à bon escient.
Avec une efficacité de 98%, le réseau national de télécommunications se caractérise par une
grande fluidité du trafic.
Le taux de signalement des pannes a continué de baisser pour atteindre 21,1 % fin 2001. 96,6
% des pannes sont survenues dans les 48 heures et 98,9 % des pannes sont survenues dans
les 3 jours.
Maroc Telecom a fait le choix de la proximité en renouvelant l'ensemble de son parc de
publiphones, désormais composé à 100% de bornes à carte à puce de dernière génération,
rendant le téléphone accessible à tous.
Depuis le 7 novembre 2001, Maroc Telecom a poursuivi la politique de réduction des tarifs
des communications téléphoniques de 18,7 % en moyenne par minute, favorisant ainsi le
développement des communications internationales.
La carte prépayée Kalimat est utilisable avec Maroc Direct dans 20 pays.
2. Internet
Maroc Telecom est leader en tant que fournisseur d'accès de premier plan, présente sur
le devant de sa filiale cassant le portail le plus visité au Maroc : www.manara.ma :
Près de 90 000 visiteurs quotidiens Plus de 190 000 pages vues quotidiennement – En lançant
sa version arabe le 12 avril 2002, Mènera est devenu le premier portail Internet bilingue du
monde arabophone.
Différents types de connexions Internet sont adaptés aux besoins des entreprises et des
particuliers : Maghribpac, Marnis….
Chiffres clés :
(Fin de décembre 2001 = près de 30 000 abonnés), part de marché en croissance à 65% Avec
l'ambition de développer les usages d'Internet dans le Royaume, Maroc Telecom propose, à
travers Mènera, un modèle fort de partenariat commercial de cafés Internet.
Maroc Telecom a conçu des produits spécifiques pour répondre aux besoins des entreprises,
ces produits sont Frame Relay et le réseau Maghribpac.
Frame Relay
Ce réseau permet aux entreprises de véhiculer des flux multimédia (voix, données et images)
au sein de leurs réseaux avec des débits avant jusqu’à 2Mbits/s.
Maghribpac
Conçu pour la transmission des données, le réseau Maghripac répond besoins et attentes des
professionnels en matière de télé information télématique, il est basé sur la technique de
transmission de données à commutation de paquets X25 spécialement adapté aux
applications informatiques interactives Maroc Telecom offre deux aux applications
informatiques interactives.
Maroc Telecom offre deux types de réseau M’agrippa : l’accès direct via des liaisons louées et
l’accès indirect via le RTC.
62
3. Téléphone mobile
Avec plus de 2 600 stations de base déployées, plus de 95% de la population marocaine
est désormais couverte.
Le taux de réussite des appels est de 95 %, le taux de troncature est inférieur à 2 % et 10 ou
12 râteaux ont été définis.
Tous les forfaits sont désormais au même prix (exclusivement chez Maroc Telecom) pour les
appels vers tous les réseaux fixes et mobiles, y compris les appels vers un deuxième opérateur
GSM.
Les tarifs des téléphones portables aux lignes fixes ont été réduits.
Le service prépayé (Jalal) fixe un tarif unique pendant l'appel.
Tous les clients prépayés peuvent désormais bénéficier du système de bons d'achat sur tous
les achats de recharge supérieurs à 50 drh.
V. Organigramme de Maroc Telecom
Maroc Telecom fait partie des grandes entreprise marocaines (4ème société marocaine en
terme de chiffre d’affaires (et même africaines disposant d’un effectif considérable, il s’en suit
la structure de cette derniers est très méfiée et très étendue.
Par ailleurs Maroc Telecom a connu de nombreux changements ces dernières années qui ont
eu des répercussions sur sa structure. C’est ainsi que plusieurs modifications ont été
apportées à l’organigramme d’IAM, ce qui prouve notamment qu’elle vit actuellement une
base de transition très mouvementée et qui durera encore puisque plusieurs chantiers sont
ouverts et ne sont pas achevés ces derniers plusieurs aspects de cette organisation (structure,
système d’information, personnel,…).
Maroc Telecom est une Société Anonyme à conseil de surveillance et à Directoire, le conseil
de surveillance est Présidé par M Fath Allah Oualalou, le Directoire est composé de Messieurs
Abdeslam Ahizoune (Président), Larbi Guédira (Directeur Général) du pôle Mobile), Mohamed
Hmadou.45
(Directeur général du pôle Réseaux et services), François Lucas (Directeur général du Pole Fixe
et internet) et Alexandre Pébereau (Directeur générale du
pôle administratif et Financier).
VI. La division administrative et financière
Avant d'examiner les attributs du service contrôle de gestion, nous examinerons brièvement
les attributs de certains des départements qui font partie de la DAF.
45
Twins. (18 février 2019). Maroc Telecom: Ahizoune reconduit à la tête du Directoire. URL
: https://www.mapbusiness.ma/entreprise/maroc-telecom-ahizoune-reconduit-en-qualite-de-
president-du-directoire
46
Saida, E.; Roukia, E.; Souad, D, 2005. " Le contrôle de gestion cas : Maroc télécom ", mémoire de la
licence en science économiques, université Moulay Ismail.P 09
63
Service d’achat et administration :
Service financier :
Service financier est composé de six postes, à savoir : Direction des Opérations, Direction des
Investissements, Fiscalité et Trésorerie, Patrimoine, Comptabilité et Gouvernance.
Les postes de sous-planification gèrent les indemnités de déplacement des heures
supplémentaires...
Et les charges diverses telles que l'eau et l'électricité, les frais postaux, le contrat cadre
(nettoyage et gardiennage, etc.).
L'emplacement sous-ordonnancement d'investissement gère les coûts liés à l'investissement
tels que les frais de facteur et d'architecte.
La position fiscalité et trésorerie dispose de plusieurs attributions :
En ce qui concerne les positions comptables, il réceptionne les pièces comptables, effectue les
écritures sur GL et AP, récupère les états comptables et certifie les soldes comptables, et enfin
construit un tableau de rapprochement.
Sur le plan de la gestion, il s'occupe principalement du paiement des facteurs d'urgence dont
le montant est inférieur à 2 000 dirhams et du paiement des indemnités des salariés.
64
Poste Situation d'investissement ;
Budget de fonctionnement ;
Tableaux de bord et reporting.
Position de comptabilité analytique.
Ainsi, à travers des reporting mensuels et des analyses d’écart entre le prévisionnel et le réel,
le contrôle de gestion s’assure en permanence que les objectifs seront atteints.
Au sein d'Itissalat Al Maghreb, le contrôle de gestion a pour objectifs principaux les cinq tâches
suivantes :
65
Prévision : Le contrôle de gestion participe à l'élaboration des prévisions de
l'entreprise. Il collabore avec les différents services de l'entreprise pour anticiper les
activités, les ventes, les coûts, les investissements, etc. Les prévisions aident à établir
des objectifs réalistes et à planifier les ressources nécessaires pour les atteindre.
Conseil et aide : Le contrôle de gestion fournit des conseils et une assistance tant aux
responsables opérationnels qu'à la direction générale. Il apporte son expertise dans
l'analyse des données financières et opérationnelles, et aide à la prise de décisions
éclairées en fournissant des informations pertinentes.
Contrôle : Le contrôle de gestion assure un suivi permanent de l'activité de l'entreprise
en utilisant un tableau de bord comprenant des indicateurs clés de performance. Il
compare les données réelles aux prévisions et identifie les écarts significatifs. Ce
contrôle permet de détecter les problèmes et les opportunités, et de prendre des
mesures correctives si nécessaire.
Reporting : Le contrôle de gestion est chargé de concevoir et de rédiger des rapports
de synthèse. Ces rapports fournissent une vision d'ensemble des performances de
l'entreprise, en mettant en évidence les résultats clés, les tendances et les écarts par
rapport aux objectifs. Ils sont destinés à aider à la prise de décision et à informer les
parties prenantes internes et externes.
Mise au point des procédures : Le contrôle de gestion contribue à la définition des
indicateurs de gestion significatifs et des procédures communes à utiliser pour
mesurer les performances de manière homogène dans toute l'entreprise. Cela
garantit la cohérence des données et facilite la comparaison et l'analyse des résultats.
Il doit travailler en harmonie avec la stratégie globale de l'entreprise et définir des objectifs
qui sont alignés sur cette stratégie.
Une fois les objectifs déterminés, le contrôleur de gestion doit mettre en place les moyens
nécessaires pour les atteindre. Ces moyens peuvent inclure des ressources financières,
humaines et autres. Il est donc essentiel pour le contrôleur de gestion de recenser les
ressources disponibles au sein de l'organisation afin de les utiliser de manière optimale.
Ensuite, le contrôleur de gestion doit observer les résultats obtenus et analyser les écarts
entre les prévisions et les réalisations. Cela lui permet de comprendre les raisons des écarts
et d'apporter des ajustements si nécessaire. L'analyse des écarts joue un rôle clé dans
l'amélioration continue de la performance de l'entreprise.
66
De manière plus générale, le contrôleur de gestion est chargé d'élaborer et de faire évoluer le
système de gestion de l'entreprise. Il contribue à la prise de décisions en fournissant des
informations financières et opérationnelles pertinentes aux dirigeants. De plus, il est
responsable de vérifier la fiabilité des informations qu'il utilise, en s'assurant de leur
exactitude et de leur cohérence.
En résumé, le contrôleur de gestion a pour rôle de définir les objectifs, de mettre en place les
moyens nécessaires, d'observer les résultats, d'élaborer des décisions et d'assurer la
vérification des informations. C'est un acteur clé dans la gestion et l'amélioration des
performances de l'entreprise.
III. Mission et attribution du contrôle de gestion
67
Ces missions sont orientées vers l'amélioration de la performance économique de Maroc
Telecom, en mettant l'accent sur la gestion financière, le suivi des ventes, la planification
budgétaire et l'optimisation des processus.
2. Attributions
En fin et depuis l’homme des cavernes qui fabriquait des armes de chasse pour assurer sa
survie jusqu’au savant d’aujourd’hui utilisant des ordinateurs puissants pour améliorer les
conditions de ces recherches, les contrôleurs de gestion ne fonts pas exception, ils utilisent
essentiellement quatre outils pour attendre et accomplir leur tâche:
La comptabilité analytique ;
Budget d’investissement ;
Budget de fonctionnement ;
Le tableau de bord & le reporting
68
En conclusion du ce premier chapitre, nous avons examiné le rôle crucial du contrôle de
gestion au sein d’IAM (Maroc Telecom). Nous avons présenté IAM en tant qu'organisation, et
le leader de télécommunication au Maroc, et puis identifié les éléments clés tels que son
histoire et son évolution, ainsi que sa gamme de produits.
Alors, Maroc Telecom est un acteur majeur dans le secteur des télécommunications au
Maroc et en Afrique. Depuis sa création en 1988, l'entreprise a connu une évolution
significative, passant de l'Office National des Postes et Télécommunications à une société de
télécommunications privatisée. L'ouverture du capital de Maroc Telecom en 2004 a permis
d'attirer des investissements nationaux et internationaux, notamment avec l'acquisition par
le groupe français Vivendi et plus tard par l'opérateur émirati Etisalat.
Maroc Telecom a étendu sa présence à travers le pays avec une couverture réseau de
95% et de nombreux points de vente et agences commerciales. L'entreprise offre une large
gamme de produits et services, allant du téléphone fixe à l'internet mobile, en passant par les
services de téléphonie mobile et d'accès à Internet. Maroc Telecom a investi dans le
développement de ses infrastructures, notamment dans la technologie haut débit et la fibre
optique.
Nous avons souligné le rôle clé des contrôleurs de gestion dans l'organisation,
notamment dans la définition des objectifs, la mise en place des moyens nécessaires pour les
atteindre, l'observation des résultats et la correction des écarts.
En résumé, le contrôle de gestion occupe une position centrale au sein d'IAM. Il fournit des
informations et des analyses clés pour soutenir la direction dans la gestion efficace des
performances de l'entreprise. Nous avons ainsi jeté les bases pour approfondir davantage ce
domaine dans les chapitres à venir, afin de mieux comprendre les outils et les défis spécifiques
auxquels IAM est confronté en matière de contrôle de gestion.
69
Chapitre 2 : les outils et les défis du contrôle e gestion
au sein d’IAM
70
IAM a récemment changé sa méthode de suivi des dépenses pour un suivi mensuel.
Auparavant, chaque entité de l'entreprise avait une enveloppe financière annuelle qu'elle
pouvait dépenser librement. Cette méthode était moins précise et pouvait conduire à des
dépenses excessives. Désormais, les dépenses sont suivies mensuellement, dans le cadre d'un
budget établi en fin d'année pour l'année suivante. Ce budget est actualisé régulièrement pour
s'adapter aux besoins de l'entreprise et des arrêtés mensuels sont effectués pour surveiller
les dépenses. Cette nouvelle méthode souligne l'importance du contrôle des dépenses pour
IAM, car elle permet une meilleure gestion des finances de l'entreprise. Les défis comprennent
la collecte de données précises et fiables, l'adaptation des outils de contrôle de gestion aux
besoins spécifiques de l'entreprise et l'utilisation appropriée des outils de contrôle de gestion
par les employés.
Nous abordons ce chapitre en examinant Les outils de contrôle de gestion tels que la
comptabilité analytique, le coût budgétaire et le reporting sont essentiels pour la gestion des
performances de Maroc Telecom. La comptabilité analytique permet à l'entreprise d'analyser
les coûts et les revenus par produit ou service, tandis que le coût budgétaire aide à planifier
et à suivre les dépenses de l'entreprise. Le reporting fournit des données précises sur la
performance de l'entreprise, qui sont utilisées pour prendre des décisions éclairées.
Maroc Telecom utilise ces outils pour surveiller les performances de l'entreprise et
pour identifier les domaines qui nécessitent une amélioration. Les données collectées sont
utilisées pour évaluer la rentabilité des produits et services, pour identifier les coûts inutiles
et pour améliorer l'efficacité opérationnelle de l'entreprise.
En effet, Les défis du contrôle de gestion dans Maroc Telecom sont multiples,
notamment la collecte de données précises et fiables, l'adaptation des outils de contrôle de
gestion aux besoins spécifiques de l'entreprise et l'utilisation adéquate des outils de contrôle
de gestion par les employés. Les solutions proposées incluent l'investissement dans des
systèmes de collecte de données précis et fiables, la formation des employés sur l'utilisation
des outils de contrôle de gestion et l'adaptation des outils aux besoins spécifiques de
l'entreprise.
Et c'est précisément ce que nous allons aborder en détail dans cette deuxième chapitre
Les outils et les défis de Maroc Telecom, La première section, qui sera consacrée à analyser
les outils de Maroc Telecom, nous permettra de comprendre comment les outils de contrôle
de gestion sont utilisés dans l'entreprise. La deuxième section, qui portera sur les défis d’IAM
et les solutions possibles, nous permettra de découvrir les défis auxquels IAM est confronté
en matière de contrôle de gestion et les solutions possibles pour y faire face.
71
Section1 : Les principaux outils de contrôle de gestion
I. La comptabilité analytique
Le codage analytique des dépenses est déjà en place. En effet, le poste comptable est
responsable du codage analytique des dépenses d'encens, c'est-à-dire qu'il attribue un code
à chaque dépense, qui sert de base pour effectuer les écritures
Afin de répartir toutes les charges et tous les produits d’IAM sur les bonnes fonctions
/activités /DR / Produits /segments de clientèle, la clé comptable est composée de 5 champs
pour sa partie analytique48 :
• Le centre Analytique
• L’activité
• La région
• Le produit
• Le segment de clientèle. Le centre analytique : le centre analytique correspond à une
fonction de l’organisateur. Identifier par un responsable et un budget avec un enjeu financier.
L’axe centre analytique permet de répondre à la question : « par qui la charge a-t-elle été
engagé (C’est à dire : quel est le service utilisateur de la charge ?). Il existe aujourd’hui 98
centres analytiques regroupés en 4 grandes familles :
• Les fonctions support en central
47
Malek. N, .2009. « Comptabilité analytique fondements portées, limites et perspectives », mémoire
de fin d’études en vue d’obtention de licence en sciences commerciales, université MOULOUD
MAMMERI de TIZI-OUZOU, P15
48
« Comptabilité analytique fondements portées, limites et perspectives » ; idem. P 15
72
• Les fonctions commerciales en central ;
• Les fonctions réseau en central -Les entités des DR.
L’activité : Une activité correspond :
• Soit à un découpage plus fin d’un centre analytique représentant un ensemble de taches
Homogènes (Ex : Facturation).
• Soit à un ensemble de coûts ayant une clé homogène (Ex : taxes).
• Soit à un axe d’analyse transversal (Ex : la logistique)
• Soit à des éléments de coûts de réseau
Il existe aujourd’hui 110 activités réparties en trois types :
• 40 activités dites « support » ;
• 5 Activités « transverses » ;
• 3 Activités support commercial ;
• 13 activités support réseau ;
• 20 autres activités « support » ;
• 58 activités Réseau ;
• 11 activités commerciales.
Les régions : le champ « région » permet de renseigner la provenance géographique de la
charge ou du produit à imputer
Les produits : il existe actuellement 85 produits et services vendus par IAM et regroupés
Selon leurs appartenances au Fixe, Internet ou Mobile :
• Les produits Fixe ;
• Produits voix fixe ;
• Produit « publiphonie » ;
• Produit « Data » ;
• Autres produits Fixes ;
• Les produits Internet ;
• Le dial up utilisant uniquement le réseau téléphonique commuté ;
• L’Internet constitué uniquement des liaisons louées ;
• Les autres produits constitués essentiellement du Réseau MaeWane à usage de l’éducation
National ;
• Les produits Mobile ;
• Le Mobile post-payé ;
• Le Mobile pré-payé ;
• Le Roaming in ;
• Les autres produit « réseau Mobile ».
Les segments de clientèle Il existe aujourd’hui 6 segments de clientèle identifiés par le pôle
commercial d’IAM :
• Les résidentielles basses valeurs ;
• Les résidentielles hautes valeurs ;
• Les professionnels ;
• Les grands comptes, les téléboutiques ;
73
• Les entrepris.
Pour répondre à ces objectifs, il convient d’identifier précisément tous les coûts et revenus
d’IAM et de les imputer correctement au départ dans le système analytique.
Les coûts sont principalement constitués des coûts fixes des équipements et des systèmes
d'information nécessaires à leur fonctionnement. Les coûts salariaux deviennent
essentiellement fixes et indirects, et les coûts variables tendent à disparaître, ne laissant
subsister que le coût des matières premières et des consommables.
Définition :
La gestion de la performance implique de posséder les éléments les plus pertinents pour
le coût. Le calcul des coûts par activité considère une entreprise ou une structure en termes
de mise en œuvre de processus facilitant la production et la distribution de produits et de
74
services. Un processus est un ensemble d'activités qui contribuent au même objectif et le
mettent en pratique Ont souvent des responsabilités différentes (par exemple : chefs de
plusieurs centres de responsabilité).
Pour cette raison, les processus sont contraints d'être latéraux, ce qui rend Abstraction des
centres fonctionnels et de responsabilité. Plusieurs centres de responsabilité peuvent faciliter
le même processus.
La méthode ABC49 permet une meilleure allocation des coûts aux produits en affectant les
charges aux activités et compense l'affectation des coûts aux produits en affectant les charges
aux activités et compense les dérives dans le cadre de la mise en place de la comptabilité
analytique « classique ». Analysez les processus inter fonctionnels difficiles à identifier dans le
cadre d'un centre de responsabilité.
L'approche ABC reflète également mieux la composition des coûts. En particulier, elle
présente une répartition des coûts indirects plus pertinente que ne le permet l'approche
centrée sur l'analyse, même si ces coûts indirects représentent une fraction importante des
coûts totaux.
L'approche ABC fournit aux décideurs les informations nécessaires pour s'adapter aux
nouvelles formes de direction et de gestion des activités. Gestion basée sur l'activité.
En IAM, la méthode ABC n'est pas conçue pour déterminer simplement le coût d'une
activité, elle permet également :
La méthode ABC est particulièrement applicable lorsque la part des coûts indirects est élevée
et que le produit ou service est coûteux à développer et a un cycle de vie court car elle offre
une vision plus réaliste des coûts.
En fait:
49
Alcouffe, S., et Malleret, V., « Les fondements conceptuels de l’ABC « à la française » », 2004, p.
155-177
75
Les coûts indirects liés aux revenus seront imputés à l'activité. Cependant, la plupart
des coûts indirects liés aux produits sont liés à l'activité.
Les coûts des activités seront basés sur des facteurs clairs et Corrélation (les inducteurs
sont définis comme des facteurs causaux et explicatifs dans la formation des coûts).
L'approche ABC supporte mieux les changements d'organigramme car elle est basée
sur un processus qui stabilise intrinsèquement la structure organisationnelle.
C'est là que la comptabilité analytique demeure une source d'information essentielle à la mise
en place d'un système de contrôle de gestion efficace et efficient au sein de l'IAM.
II. Le contrôle budgétaire
Il aura la possibilité de suivre mensuellement les activités qui consomment le plus du budget
et ainsi planifier les actions appropriées pour optimiser ses dépenses. Afin de mieux maîtriser
le budget, le service contrôle de gestion a développé un processus d'engagement pour gérer
la relation entre les différents acteurs du processus budgétaire.
Il existe deux types de budgets au niveau IAM : les budgets d'investissement et les budgets de
fonctionnement.
1. Le Budget d’investissement
Les tâches incombant au responsable de la position investissement sont les suivantes :
Préparation du budget :
La lettre d'orientation générale (LOG) contient les grandes orientations de Maroc télécom
dans son ensemble et la stratégie à suivre par cette dernière au cours du prochain exercice. Il
est complété par des chiffres tels que le pourcentage d'augmentation du contrôle de la gestion
des revenus et le suivant. LOG concerne toutes les fonctions IAM (marketing mix, qualité de
service, budget, etc.). Et pourcentage de réduction des coûts à atteindre au cours de l'exercice.
50
" Le contrôle de gestion cas : Maroc télécom ", op cit p 89
76
Chaque centre d'analyse élabore son propre plan d'action à mettre en œuvre dans l'année
Chaque centre d'analyse détaille les actions qu'il référence dans son plan d'action en
remplissant une fiche d'accompagnement.
Le service contrôle de gestion discute du plan d'action avec le centre d'analyse qui a élaboré
le plan d'action pour vérifier la faisabilité et la quantité du plan. Le service de contrôle peut
corriger le montant de l'investissement, voire rejeter certains investissements déraisonnables.
Etape 6 : Négocier le budget général de la direction avec le siège à Rabat en présence des
directeurs de toutes les parties.
Préparation du budget :
77
seul document à présenter au siège lors des négociations budgétaires. Portez une attention
particulière aux comptes qui ont subi des changements importants, qui préoccupent souvent
les dirigeants du siège social.
(S.C.G) vise à exercer un contrôle a priori sur le budget afin d'éviter au maximum les
dépassements en soumettant toutes les dépenses de fonctionnement au service pour
validation avant engagement. Malgré cet objectif affiché, il s'est avéré difficile de contrôler a
priori toutes dépenses est ce qui rend certaines dépenses validées sans contrôle.
Cependant, si des ajustements budgétaires ne peuvent être effectués par ce mécanisme, les
dépenses doivent être rejetées, car l'organe de contrôle ne peut pas demander une extension
budgétaire au siège. La figure ci-dessous résume la situation budgétaire au niveau régional :
Pour que la norme soit applicable, l'activité en question doit être à la fois de nature répétitive
et uniforme.
Pour que toutes les parties impliquées acceptent les normes, la négociation, la motivation,
l'explication et l'argumentation sont nécessaires, selon le consensus.
Afin de remédier aux écarts, il est important d'identifier et d'analyser clairement les
responsabilités impliquées. Il est crucial de déterminer les causes précises de ces écarts.
Afin d'établir une imputabilité claire des écarts contrôlables, il est essentiel d'avoir une
compréhension précise des domaines de responsabilité des gestionnaires et de la latitude qui
leur est accordée, tout en les distinguant des écarts non contrôlables.
78
FIGURE 4: PROCEDURE D'ELABORATION DU BUDGET AU NIVEAU REGIONAL
Le centre analytique.
Le compte.
Libelle.
Budget annuel : c’est le budget annuel initial accordé par direction générale pour
couvrir les dépenses de l’année. -Budget à fin de mois : c’est le montant engagé à la
fin de chaque mois.
Transfert de budget : ajustement (les montants transférés en plus et en mois envers
chaque compte). -Budget après transfert : c’est le budget actualisé après ajustement
(opération réalisée chaque3 mois), cette colonne, nous permet de connaître les
nouveaux montants. (Budget initial+/-transferts= budget actualisé).
79
Charges 2003 facturées en 2004 : ce colonne concerne le suivi des montants payé en
2004mais qui concerne l’exercice 2003 (les dites montants ont été constaté comme
charges à payer en décembre lors de la clôture de l’exercice 2003).
Montant comptabilisé 2004 : il correspond au montant émit et comptabilisé dans les
systèmes de comptabilisation d’IAM.
Charge à payer : les CAP (charges a payé) sont la différence entre l’avancement
physique et le facturé du mois. Cet avancement physique doit être fourni par les
opérationnels (chef de projet, l’utilisateur, l’entité en charge de réaliser le projet …).
Ce sont en fait les dépenses non facturées (facture en retard ou pas de facteurs,
facturation juste partielle, PVR en retard, …) mais qui sont à rattacher au moins de
facturation en cours.
Pour mieux expliquer, on peut donner l’exemple des travaux d’aménagement d’un acte :
-On a reçu une facture de notre fournisseur de 450000 DH (budget prévu pour
l’opération1250000 DH c’est le montant engagé) mais l’avancement réel des travaux est de
50 %soit 625 000 DH, donc on a une CAP de 85000 DH.
-Facture d’eau et d’électricité, facture des frais postaux. Réalisé à fin du mois : c’est la
sommation du montant comptabilisé et les charges à payer réalisé à fin du mois = montant
comptabilisé + CAP
Ecart budget/réalisé : Budget à fin de mois –réalisé à fin du mois, il nous permet
d’analyser la situation.
Estimation demande d’achat : ce sont les montants estimatifs des demandes d’achat
(document établi par le service utilisateur décrivant l’opération demandée et précisant
son montant estimatif. Cette demande d’achat est distribuée au service contrôle de
gestion pour approbation budgétaire (mois en cours).
Reste à faire 2004 sur engagement : ce sont les montants estimatifs des demandes
d’achat (document établi par le service utilisateur décrivant l’opération demandée et
précisant son montant estimatif cette demande d’achat est distribuée au service
contrôle de gestion pour approbation budgétaire (montant correspondant à la période
restante pour la consommation de l’achat objet de la demande).
Ecart sur budget : l’écart sur budget = Montant réalisé – Montant préétabli.
80
4. Les coûts prévisionnels et l’analyse des écarts
i. Définition
Les coûts prévisionnels 51 (ou coûts préétabli) sont des coûts calculés sur la base de
dépenses pré-estimées. Une comparaison des coûts prévus aux coûts historiques ou réels peut
mettre en évidence des écarts, qui peuvent ensuite être décomposés en écarts fondamentaux.
Les coûts prédéterminés peuvent être de simples prévisions, mais ils peuvent aussi constituer
des coûts de référence, des objectifs à atteindre. Ils auront alors une valeur forfaitaire et
constitueront un coût forfaitaire.
Il s’agit donc d’un outil de pilotage permettant de repérer des anomalies afin d’aider, le cas
échéant, à choisir les actions correctives appropriées. L’analyse des écarts est réalisée en
mettant en évidence la différence entre un budget exécutée un budget prévisionnel.
L’élaboration du budget prévisionnel et, par la suite, l’analyse des écarts éventuellement
constatés avec le budget exécuté nécessitent préalablement l’établissement de standards et
de coûts standard Ainsi, un budget annuel de frais directs et variables sera établi de la façon
suivante52 :
-nombre d’heures de travail standard pour traiter un dossier
-coût de l’heure de main d’œuvre
-Nombre total de dossier à traiter au cours du période de référence. Dans le cadre d’un budget
de coût variables et directs (exemples : matières 1er, main d’ouvre rémunérée en fonction du
volume horaire ou de la prestation,…), l’écart total constaté entrées dépenses réelles et le
budget prévisionnel peut avoir trois causes principales que la Méthode d’analyse des écarts
permet d’isoler: - Les écarts liés au volume ou à la quantité
- Les écarts de valeur ou de prix
- Les écarts de réalisation d’activité
51
Tifawat (14 février 2008). Les couts préétablis-analyse-des écarts. URL:
https://www.tifawt.com/comptabilite-analytique/couts-preetablis-analyse-des-ecarts/.
52
« Les couts préétablis-analyse-des écarts », idem.
81
Dans ce cadre, plusieurs types de déviations peuvent être identifiées et analysées :
- Écart d'exécution du budget : écart observé entre les dépenses réelles et le budget Prévision.
-Écart de performance d'activité : cette valeur d'écart est la partie de l'écart d'exécution du
budget due à la différence entre les activités réelles et standard.
- Écart global des coûts standard : il s'agit de la différence entre les dépenses réelles et le
budget qui aurait été dépensé si les niveaux d'activité avaient correspondu aux prévisions.
Cette variance elle-même peut être décomposée en deux sous-différences, l'une liée à la
différence de prix et l'autre à la différence de quantité (cette différence est aussi appelée
différence de temps lorsqu'elle concerne le temps passé plutôt que la quantité ou la quantité
consommée).
ii. La mise en place de la méthode
Les normes à utiliser dans les périodes futures peuvent être basées sur Observations réelles
sur les dernières périodes :
- Dernier coût réel connu ;
- Le coût réel moyen calculé sur une période plus ou moins longue. Cela suppose que l'activité
n'est pas nouvellement créée et que le référentiel a déjà été créé .
Ces coûts sont calculés sur la base d'une analyse théorique de l'objet et des travaux
nécessaires. Traverser Par exemple, le coût standard du personnel peut être déterminé sur la
base d'une évaluation des heures de travail standard ou de ce qui est considéré comme
acceptable pour accomplir une tâche.
Comme les coûts idéaux, ces coûts sont basés sur une analyse technique dont les résultats
sont corrigés pour tenir compte des variations possibles des conditions réelles d'exploitation,
de sorte que la norme calculée est l'objectif à atteindre.
Pour réussir la mise en œuvre de cette méthode, certaines conditions doivent être remplies :
-Pour que la norme soit applicable, l'activité en question doit être à la fois de nature répétitive
et uniforme.
82
-Pour que toutes les parties impliquées acceptent les normes, la négociation, la motivation,
l'explication et l'argumentation sont nécessaires, selon le consensus.
-Afin de remédier aux écarts, il est important d'identifier et d'analyser clairement les
responsabilités impliquées. Il est crucial de déterminer les causes précises de ces écarts. Afin
d'établir une imputabilité claire des écarts contrôlables, il est essentiel d'avoir une
compréhension précise des domaines de responsabilité des gestionnaires et de la latitude qui
leur est accordée, tout en les distinguant des écarts non contrôlables.
-L'importance de la distinction entre la réactivité et la rapidité d'intervention n'est pertinente
que si elle se traduit par la possibilité d'agir dans un délai raisonnable.
La gestion implique également le pilotage, ce qui nécessite d'avoir les outils nécessaires
pour évaluer la situation à un moment donné, en se basant sur des indicateurs pertinents.
C'est pourquoi le service de contrôle de gestion a mis en place un tableau de bord mensuel
régional, qui regroupe un ensemble d'indicateurs ventilés par division. De plus, des rapports
commerciaux sont établis chaque mois afin de suivre de près l'activité commerciale de la DR.
1. Tableau de bord au sein d’IAM
i. Définition
Le tableau de bord utilisé par le service de contrôle de gestion d'Itissalat Al Maghreb53 est
un outil d'action à court terme, aligné sur les objectifs de chaque centre analytique,
fournissant des informations essentielles et mettant en évidence toute anomalie afin de
prendre des mesures préventives ou correctives en temps opportun. Chaque centre de
responsabilité dispose d'un ou plusieurs tableaux de bord, dont la fréquence est généralement
déterminée par la nature des activités. Les types de tableaux de bord suivants sont distingués
:
53
" Le contrôle de gestion cas : Maroc télécom ", op cit P 94.
83
Ces différents tableaux de bord permettent de maintenir un suivi régulier des performances
et d'identifier rapidement les problèmes ou les opportunités nécessitant une action.
points clés:
L’analyse des missions des différentes divisions de la DR de Fès nous a permis de finir les
Points clés sur lesquels se fonderont leurs tableaux de bord ainsi :
Division commerciales :
Sur la base des informations recueillies auprès des opérateurs de téléphonie mobile,
certains indicateurs semblent représenter l'évolution des entreprises qui leur sont
directement liées selon l'approche commerciale et technologique, l'approche commerciale et
technologique, l'approche financière et budgétaire.
Les minutes vendues sont une mesure qui représente directement l'activité réelle d'une
entreprise. Il constitue la base des prévisions de revenus de l'entreprise et de certaines
dépenses variables associées à l'utilisation de réseaux concurrents.
84
Il s'agit d'un indicateur simple qui constitue la base de la stratégie d'un trader
Cet indicateur est obtenu en calculant la différence entre le nombre de lignes ouvertes et le
nombre de lignes moyen pendant une période de temps .Cet indicateur lié à la croissance du
marché est devenue un outil de gestion indispensable. Il informe du développement de
l'entreprise sur son marché.
Le suivi de cet indicateur informe les opérateurs de l'impact de leurs pratiques commerciales,
l'objectif de chaque opérateur devient de rechercher et développer sa base d'abonnés.
la part de marché
Le leader d’un marché est relativement libre d’appliquer la politique commerciale qu’il désire,
pour les autres opérateurs, il s’agit de voir sur quel concurrent agit l’impact des actions
commerciales menées.
iii. Les indicateurs proposés au niveau d’IAM
Chiffre d’affaires
NA (nouveaux abonnements)
• Résiliations
• Accroissement net
• Parc
Commercial Mobile :
• Chiffre d’affaire
Ventes brutes
• Résiliations
• Accroissement net
• Parc
service fixe :
- Taux d’occupation téléphone fixe
- Taux de signalisation moyen (TMS en%) Transmission
85
- Temps de rétablissement moyen (HH.MM) Transmission
- Taux d’indisponibilité moyen (en%) transmission
- Taux de signalisation des dérangements d’abonnés
- Taux de répétition
- Taux de signalisation de nouveau abonnés
- Vitesse de relevé du dérangement (en %)
- Fiabilisation Réseau (NAF : NB d’abonnés fiabilisés)
- Raccordement
- Instances
- Parc
service mobile
- Parc BTS
- Nombre de dérangements
- Durée moyenne de relève de dérangements
- Taux d’indisponibilité (en 10-4)
- Taux de répétition
- Taux de signalisation
- VR-2
- VR-6
- VR-24
- VTR-24
service réseaux entreprise
- Indicateur par produit : Marins, LL, X25, frame Relay
- Production
- Résiliation
- TSI Mensuel- V4 (%)
- V8 (%)
- V12 (%)
- V24 (%)
- Délai moyen de raccordement
- Parc
Administration & Finance
- Consommation carburant (vignettes, bons Shell)
- Kilométrage parcouru (véhicules affectés au commercial, à la technique,….)
- Park Auto (en location, propriété IAM)
- Charge de réparation et d’entretien du parc auto
- Montant des acquisitions (sites GSM, commercial, autres)
- Montant des dossiers recouvrés
- Nombre d’intervention par mois (maintenance et réparation du matériel informatique).
- Montant des indemnités du personnel (heures supplémentaires, déplacement, indemnité,
Kilométrique …) par activité.
86
Ressources Humaines
- Effectif de la région
- Nombre et montant des formations par activité :
• Commercial
• Technique
• Informatique
2. Le reporting au sein d’IAM
Afin de remplir sa mission dans de bonnes conditions, le système de contrôle de gestion IAM
dispose de différentes sources d'informations selon les services concernés. Le reporting
fournit ainsi un langage commun à des centres parfois très différents et pour cela il sert bien
sûr prioritairement les services financiers et budgétaires et respecte également les normes
légales incluant en principe des indicateurs non comptables dans le tableau de bord du centre
de responsabilité seront reportés.
La production du rapport a impliqué de multiples acteurs dont les objectifs étaient centrés sur
un seul et unique objectif de fournir des informations fiables et précises sur le sommeil dans
les hiérarchies. Par conséquent, leur développement nécessite d'identifier les relations avec
les différentes parties prenantes.
- Directeurs régionaux : actualiser les rapports mensuels pour mettre en évidence les
performances observées et les écarts importants.
- Commerce Fixe et Internet : Vérifier les chiffres et justifier les écarts si nécessaire
- Etablissements : Visites périodiques dans le temps et suite à la détection d'écarts significatifs
- Représentants des ventes : fournir des rapports de visites dans leurs établissements
régionaux et s'engager à assurer le suivi des actions correctives
Des tableaux de bord sont fournis pour représenter les activités de l'entreprise dans ses
divisions. Cette représentation a pour but de fournir au dirigeant une vision et une
interprétation dynamique des facteurs sur lesquels il est susceptible d'agir. L'objectif est
d'améliorer la réactivité, tant sur les éléments liés au marché des télécoms que sur les
fonctionnalités proposées aux entreprises.
87
Section 2 : les principaux défis et solution du contrôle de
gestion pour IAM
Maroc Telecom, en tant qu'opérateur de télécommunications majeur au Maroc, est
confronté à plusieurs défis spécifiques dans le domaine du contrôle de gestion. Le contrôle de
gestion joue un rôle essentiel dans la gestion des activités financières et opérationnelles de
l'entreprise, en assurant la performance, la transparence et la prise de décisions éclairées.
Cependant, en raison de la nature dynamique et complexe de l'industrie des
télécommunications, Maroc Telecom est confronté à des défis uniques qui nécessitent une
attention particulière de la part de son équipe de contrôle de gestion.
I. Principaux défis pour IAM dans le contrôle de gestion
Il est souvent difficile pour Maroc Telecom de maîtriser totalement tous les flux
d'information au sein de l'entreprise en raison de la présence d'informations informelles qui
occupent une place importante dans les entreprises marocaines. Ces informations informelles
peuvent influencer les décisions prises par l'équipe de contrôle de gestion et rendre difficile
une vision complète et précise de la situation. Cela peut entraîner des écarts entre les
informations officielles et les réalités opérationnelles, ce qui rend le processus de contrôle de
gestion plus complexe.
2. Maîtrise des coûts
En tant que grande entreprise avec un volume important de transactions, Maroc Telecom
fait face à des défis pour maîtriser les coûts. La gestion des coûts est un aspect essentiel du
contrôle de gestion, mais cela peut devenir complexe dans une entreprise de cette envergure.
La multiplicité des opérations et des départements rend le suivi des coûts plus difficile. Il est
nécessaire de mettre en place des systèmes et des processus rigoureux pour collecter,
analyser et contrôler les coûts à tous les niveaux de l'organisation.
3. Application de la comptabilité analytique
La comptabilité analytique, qui permet de mesurer les coûts et les performances des
différentes activités de l'entreprise, peut rencontrer des difficultés d'application au sein de
certaines entreprises marocaines, y compris Maroc Telecom. Cette difficulté peut provenir de
la complexité de définir les unités de mesure appropriées pour les activités spécifiques de
l'entreprise et des centres de responsabilité. Une définition claire et précise de ces unités est
essentielle pour évaluer les performances, allouer les coûts et prendre des décisions basées
sur des données fiables.
88
4. Source de conflits organisationnels
Le suivi budgétaire au sein de Maroc Telecom présente certaines limites, on cite parmi
les délais pour obtenir les résultats peuvent être importants, ce qui peut rendre
difficile la réactivité face aux écarts et la prise de décisions rapides.
le suivi budgétaire se concentre principalement sur le passé, ce qui peut limiter sa
capacité à anticiper les évolutions et les changements futurs.
avoir une focalisation excessive sur les données valorisées, ce qui peut négliger
d'autres aspects importants de la performance.
le découpage vertical de l'entreprise peut limiter l'efficacité du suivi budgétaire, car les
explications et les actions correctives dépendent souvent du service concerné, ce qui
peut entraîner des retards et des inefficacités.
Ces blocages soulignent la nécessité pour Maroc Telecom de mettre en place des solutions
adaptées pour surmonter ces défis spécifiques au contrôle de gestion. Cela peut inclure
l'amélioration de la collecte des informations, la mise en œuvre de systèmes de suivi des coûts
plus robustes et l'adaptation des méthodes de comptabilité analytique pour répondre aux
besoins de l'entreprise. Une approche proactive visant à améliorer la gestion de l'information,
à optimiser la maîtrise des coûts et à développer des méthodes de comptabilité analytique
adaptées peut contribuer à renforcer l'efficacité et l'efficience du contrôle de gestion au sein
de Maroc Telecom.
II. Solutions pour surmonter les défis spécifiques
Maroc Telecom peut investir dans des systèmes d'information avancés pour améliorer la
collecte, le traitement et l'analyse des données. Cela permettra une meilleure maîtrise des
flux d'information et une utilisation plus fiable des données dans le processus de contrôle de
gestion.
2. Développement de la comptabilité analytique
89
clés de répartition des coûts. Cela facilitera l'identification précise des coûts et l'analyse de la
rentabilité des différentes activités de l'entreprise.
3. Promotion de la communication et de la collaboration
Maroc Telecom peut réduire les délais d'obtention des résultats en automatisant et en
optimisant le processus budgétaire. Cela permettra une meilleure réactivité face aux écarts et
une prise de décision plus rapide. De plus, il peut être bénéfique d'adopter une approche plus
orientée vers l'avenir, en intégrant des prévisions et des projections dans le processus
budgétaire.
En mettant en œuvre ces solutions, Maroc Telecom pourra surmonter les blocages spécifiques
rencontrés dans le domaine du contrôle de gestion et renforcer sa capacité à prendre des
décisions éclairées, à optimiser ses performances et à rester compétitif sur le marché des
télécommunications.
90
Maroc Telecom utilise plusieurs outils de contrôle de gestion, tels que la comptabilité
analytique, le coût budgétaire et le reporting, pour mieux comprendre les coûts et les
performances de l'entreprise. La comptabilité analytique permet de mesurer les coûts des
produits et services de l'entreprise, ce qui aide à déterminer les coûts réels de chaque activité
et à évaluer leur rentabilité. Le coût budgétaire permet de planifier les dépenses de
l'entreprise pour l'année à venir en fonction des objectifs stratégiques, tandis que le reporting
permet de suivre les performances de l'entreprise en temps réel et de prendre des décisions
éclairées pour améliorer l'efficacité opérationnelle.
Ces outils sont essentiels pour aider Maroc Telecom à identifier les domaines qui
nécessitent une amélioration et à prendre des décisions stratégiques pour améliorer la
performance globale de l'entreprise.
Cependant, La maîtrise des flux d'information peut être un défi pour les entreprises,
car il peut être difficile de collecter des données précises et de les analyser efficacement. Les
entreprises peuvent également rencontrer des défis lors de la gestion des coûts, tels que la
difficulté de suivre les coûts de production et de distribution, ou de prévoir les coûts futurs.
L'application de la comptabilité analytique peut également être difficile, en particulier pour
les entreprises qui ont des coûts indirects importants.
Les conflits organisationnels peuvent également être un défi, car les différentes parties
prenantes peuvent avoir des opinions divergentes sur la façon de gérer les coûts.
Enfin, les limites de suivi budgétaire peuvent être un défi, car les entreprises peuvent
avoir du mal à suivre les dépenses réelles par rapport aux budgets prévus. Les entreprises
peuvent utiliser des outils tels que la comptabilité analytique, le budget et l'analyse de la
rentabilité pour améliorer la gestion des coûts. Toutefois, les défis auxquels les entreprises
peuvent être confrontées varient en fonction de nombreux facteurs, tels que la taille de
l'entreprise, le secteur d'activité, la concurrence et les tendances économiques.
91
Conclusion de la deuxième partie
En conclusion de cette deuxième partie, nous avons exploré le cadre pratique du
contrôle de gestion au sein de Maroc Telecom. Nous avons commencé par une présentation
générale de l'entreprise, mettant en évidence son statut d'opérateur de télécommunications
leader au Maroc. Nous avons souligné l'importance de la gestion financière et opérationnelle
efficace pour soutenir la croissance et la performance de l'entreprise.
Ensuite, nous avons examiné le rôle du service de contrôle de gestion au sein de l'IAM
(Maroc Telecom) et comment il contribue au bon fonctionnement de l'activité. Nous avons
également étudié les principaux outils de contrôle de gestion utilisés par Maroc Telecom, tels
que la comptabilité analytique, le contrôle budgétaire, l'analyse des écarts et le reporting. Ces
outils sont essentiels pour mesurer la performance de l'organisation, suivre les opérations et
détecter les écarts par rapport aux prévisions. Ils permettent également de prendre des
mesures correctives appropriées au moment opportun.
De plus, nous avons souligné les défis auxquels Maroc Telecom est confronté en
matière de contrôle de gestion et examiné certaines solutions adoptées par l'entreprise. Dans
le cas d'une entreprise de services comme Maroc Telecom, la planification et la coordination
des activités revêtent une importance primordiale. Il est essentiel de renforcer le système de
contrôle de gestion et d'améliorer les outils utilisés pour mesurer la performance afin de
garantir un bon fonctionnement de l'entreprise.
Dans l'ensemble, pour une entreprise de services telle que Maroc Telecom,
l'amélioration du système de contrôle de gestion et des outils de mesure de la performance
est essentielle. Cela permet une meilleure planification, coordination et suivi des activités,
tout en renforçant les relations entre les différents centres de responsabilité. Ces efforts
contribuent à assurer un bon fonctionnement de l'entreprise et à stimuler sa performance
globale.
Il est crucial que les outils de contrôle de gestion évoluent en harmonie avec
l'organisation et permettent d'aligner les objectifs fixés avec les différents budgets des centres
92
de responsabilités. En conclusion, l'existence d'un système de contrôle de gestion solide est
indispensable pour assurer la performance de Maroc Telecom. Le contrôleur de gestion joue
un rôle clé en mettant à disposition des opérationnels les informations nécessaires pour
évaluer les résultats réels par rapport aux prévisions, suivre
Les opérations et agir en cas d'écarts. Le contrôle de gestion est un élément essentiel
de la gestion d'entreprise moderne, contribuant à une prise de décision éclairée et à
l'amélioration continue des performances de l'organisation.
93
Conclusion générale :
La préoccupation majeure pour chaque entreprise, est non seulement de devenir
leader sur son marché, mais surtout de conserver sa position parmi ses semblables et assurer
la bonne marche et la continuité de ses activités. Pour ce faire, la maitrise parfaite de la gestion
s'avère plus que nécessaire pour améliorer sa performance, telle est aussi l'objectif majeur de
l'entreprise « Maroc télécom ».
Si dans le future une entreprise souhaite améliorer ses performances, elle devra en
effet s'appuient sur le service contrôle de gestion, car il est considéré comme un processus
mis en œuvre pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies et des
ressources en vue d'atteindre l'objectifs que vise cette entité. Le contrôle de gestion utilise
toute une gamme d'outils comptables et statistiques: la comptabilité analytique, le tableau de
bord et la gestion budgétaire, il s'avère dès lors indispensable en vue de prévenir ou de
découvrir ses erreurs.
Notre travail porte sur l'étude des pratiques de contrôle de gestion des entreprises
marocaines à travers une étude de cas pratique d'une entreprise de télécommunications
marocaine. A cet effet, La première partie présente la notion de contrôle de gestion en
relation avec la performance de l’entreprise, Nous avons souligné que le contrôle de gestion
est une pratique essentielle pour assurer une gestion efficace de l'entreprise. Le rôle clé du
contrôleur de gestion a été mis en évidence, notamment en aidant les responsables dans la
prise de décisions. D'autre part, en complément ou en application de ce que nous avons étudié
dans le premier partie, nous avons exploré le cadre pratique du contrôle de gestion au sein de
Maroc Telecom, Nous avons commencé par une présentation générale de l'entreprise, mise
en évidence son statut d'opérateur de télécommunications leader au Maroc, également nous
avons souligné l'importance de la gestion financière et opérationnelle efficace pour soutenir
la croissance et la performance de cette l'entreprise.
La notion de performance est complexe, bien sûr elle se mesure à un instant donné,
mais ne peut s'analyser que de manière dynamique, sur le long terme, en effet, la performance
doit refléter une dynamique, et la capacité de l'entreprise à se renouveler pour l'avenir,
bénéfique dans de multiples domaines métiers, productifs, financiers, humains, sociaux et
environnementaux produire des résultats...le contrôle de gestion s'appuiera sur des outils et
un ensemble d'indicateurs permettant de mesurer, piloter et contrôler cette performance au
travers d'une comptabilité analytique, d'une gestion prévisionnelle et de tableaux de bord .
94
Le contrôle de la performance est conduit à travers différents logiques : la méthode
des couts complets « est une méthode d’analyse de passe ».
Le contrôle de gestion est un outil essentiel pour mesurer les coûts réels et la
rentabilité de l'entreprise à partir des informations issues des documents comptables établis.
Toutefois, il ne permet pas d'analyser l'impact des prises de décisions sur la rentabilité. Pour
cela, la méthode des coûts partiels est une méthode d'analyse de futur qui permet de mener
une analyse prévisionnelle des coûts. Enfin, le contrôle budgétaire est un outil de gestion qui
permet de surveiller les écarts entre les réalisations et les prévisions, notamment au niveau
de l'efficacité du personnel. En somme, ces différents outils et méthodes du contrôle de
gestion permettent de mesurer, d'analyser et de prévoir les coûts, la rentabilité et la
performance de l'entreprise.
En fin, MAROC TELECOM est une grande entreprise qui réalisé des résultats intéressant
sur un plan stratégiques, grâce à la bonne application des outils de contrôle de gestion ce qui
confirme la question qui se repose : est-ce que le contrôle de gestion aider à l’amélioration
des performances des entreprises de services ? , aussi il faut signaler que cette société
pratique du contrôle de gestion et réalise des suivi rigoureux par rapport aux écarts réalise et
par rapport à l’orientation.
Pour conclut , le contrôle de gestion n'est rien d'autre que le contrôle du suivi de toutes
les activités de l'organisation et du respect des procédures mises en place afin de garantir la
bonne gestion de l'entreprise et l'atteinte des objectifs fixés à moindre coût. Cela permet
d'améliorer les performances de l'entreprise grâce à des outils de gestion et des métriques de
mesure. Et toute anomalie significative ou inhabituelle peut être rapidement détectée et
alertée au président directeur général afin que des actions correctives puissent être prises en
temps opportun, ce qui aide à la prise de décision. Certes, cela reste un duel à vaincre pour
les entreprises et ces industries afin d'atteindre des niveaux de performance satisfaisants, car
nous vivons dans un monde concurrentiel.
95
LA BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
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LA WEBOGRAPHIE
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97
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................
DEDICACES .............................................................................................................................
SOMMAIRE .......................................................................................................................... 1
LISTE DES ABRÉVIATIONS ......................................................................................................... 2
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... 3
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................. 3
Introduction Générale : ..................................................................................................... 4
PARTIE I : Cadre théorique de contrôle de gestion.............................................................. 7
Chapitre 1 : les concepts clés du contrôle de gestion .................................................... 10
Section 1 : définition et contexte du contrôle de gestion ................................................ 12
I. Evolution de la conception contrôle de gestion .................................................... 12
1. Evolution Historique du contrôle de gestion ..................................................... 12
2. Définition de contrôle de gestion ...................................................................... 14
II. Les concepts clés associés au contrôle de gestion. ............................................... 15
III. Les objectifs et missions du contrôle de gestion ................................................... 17
1. Objectifs du contrôle de gestion ........................................................................ 17
2. Missions du contrôle de gestion ........................................................................ 18
ii. Les qualités et compétences requises ............................................................ 19
Section 2 : implantation de contrôle de gestion au sien de l’entreprise.......................... 19
I. Le contrôle de gestion dans les différentes entreprises ........................................ 19
1. Le contrôle de gestion dans les grandes entreprises ......................................... 19
2. Le contrôle de gestion dans les PME.................................................................. 21
II. Mettre en place un système de contrôle de gestion ............................................. 21
1. Phases de contrôle de gestion ........................................................................... 21
2. Le processus du contrôle de gestion. ................................................................. 22
Section 3 : champs d’application du contrôle de gestion ................................................. 24
I. Le contrôle de gestion et stratégie ........................................................................ 24
II. Le contrôle de gestion et marketing ...................................................................... 24
III. Le contrôle de gestion et finance .......................................................................... 25
IV. Le contrôle de gestion et la gestion de ressources humains ................................. 25
Chapitre 2 : contrôle de gestion vers le pilotage de la performance des entreprises de
service......................................................................................................................... 27
Section 1 : contextualisation de la performance .............................................................. 29
I. La notion de la performance .................................................................................. 29
1. Définition de la performance ............................................................................. 29
2. Critères de mesure de la performance .............................................................. 30
3. Typologie de la performance ............................................................................. 32
II. Évolution du concept de performance .................................................................. 35
98
1. De la performance financière à la performance organisationnelle ................... 35
2. De la performance objective à la performance subjective ............................... 35
3. La transformation d'un outil de mesure de la performance en un outil de
pilotage de la performance. ...................................................................................... 36
Section 2 : outils de contrôle de gestion aux services de la performance de l'entreprise
........................................................................................................................................... 36
I. Réponses du contrôle de gestion pour piloter la performance............................. 36
1. Réponses utilisables dans tous les contextes .................................................... 36
2. Réponses face aux tendances récentes ............................................................. 37
i. Pour mieux piloter la valeur ........................................................................... 37
ii. Pour mieux piloter l'organisation : le temps et les acteurs ............................ 38
II. Les outils de mesure de la performance ................................................................ 38
1. Typologies des outils .......................................................................................... 38
i. Les outils prévisionnels ................................................................................... 38
ii. Les outils d'analyse ......................................................................................... 39
2. Les outils de mesures ......................................................................................... 39
i. La gestion budgétaire ..................................................................................... 39
a. La répartition des budgets .......................................................................... 40
b. Différences entre budget prévisionnels et plan de trésorerie ................... 40
ii. La comptabilité analytique ............................................................................. 41
a. La méthode des coûts complets ................................................................. 41
b. La méthode des coûts partiels .................................................................... 41
iii. Les tableaux de bord ...................................................................................... 41
iv. Le reporting .................................................................................................... 42
v. L'analyse des écarts ........................................................................................ 42
Section 3 : Le contrôle de gestion de la prestation de services........................................ 43
I. La notion de services.............................................................................................. 43
1. Le service : un concept difficile à définir ............................................................ 43
.2 Les caractéristiques d'un service........................................................................ 44
II. Le contrôle de gestion dans les entreprises de services........................................ 46
1. Le contrôle de gestion et la gestion des ressources humains ........................... 46
i. Dans la définition de la structure de contrôle ................................................ 46
ii. Dans l’animation du contrôle ......................................................................... 46
2. Contrôle de la gestion de la qualité des services ............................................... 47
3. Les modalités du contrôle : ................................................................................ 48
i. Le contrôle des ressources consommées ....................................................... 48
ii. sous contrôle restent pertinents .................................................................... 48
iii. Comparaison aux meilleures pratiques (utilisation de benchmarks) ............. 49
Conclusion de la première partie ..................................................................................... 51
PARTIE 2 : Cadre pratique de contrôle de gestion, cas Maroc Telecom ............................. 53
Chapitre 1: le rôle de contrôle de gestion au sein de Maroc télécom .......................... 56
Section 1 : Présentation générale de Maroc Telecom ...................................................... 58
I. Maroc télécom en brève ........................................................................................ 58
99
II. Evolution historique de Maroc Telecom................................................................ 59
III. Identification d’(IAM) ............................................................................................. 60
IV. La gamme des produits d’IAM ............................................................................... 61
1. Téléphone fixe .................................................................................................... 61
2. Internet............................................................................................................... 62
3. Téléphone mobile............................................................................................... 63
V. Organigramme de Maroc Telecom ........................................................................ 63
VI. La division administrative et financière ................................................................. 63
Section 2 : Présentation du service de contrôle de gestion au sein d’IAM ...................... 65
I. L’objet du contrôle de gestion ............................................................................... 65
II. le rôle du contrôle de gestion au sein d’IAM ......................................................... 66
III. Mission et attribution du contrôle de gestion ....................................................... 67
1. Les missions de Maroc Telecom ......................................................................... 67
2. Attributions ........................................................................................................ 68
Chapitre 2 : les outils et les défis du contrôle e gestion au sein d’IAM .......................... 70
Section1 : Les principaux outils de contrôle de gestion ................................................... 72
I. La comptabilité analytique..................................................................................... 72
1. Démarche ........................................................................................................... 72
2. Méthodes de calcul des coûts ............................................................................ 74
i. Le calcul des coûts fondé sur les activités (activity based Costing –ABC) ...... 74
II. Le contrôle budgétaire ........................................................................................... 76
1. Le Budget d’investissement ............................................................................... 76
2. Le budget de fonctionnement............................................................................ 77
3. Situation de contrôle budgétaire 2004 .............................................................. 79
4. Les coûts prévisionnels et l’analyse des écarts .................................................. 81
i. Définition ........................................................................................................ 81
ii. La mise en place de la méthode ..................................................................... 82
III. Le tableau de bord et reporting ............................................................................. 83
1. tableau de bord au sein d’IAM ........................................................................... 83
i. Définition ........................................................................................................ 83
ii. Des indicateurs spécifiques aux opérateurs de télécommunication ............. 84
iii. Les indicateurs proposés au niveau d’IAM ..................................................... 85
2. Le reporting au sein d’IAM ................................................................................. 87
Section 2 : les principaux défis et solution du contrôle de gestion pour IAM ................. 88
I. Principaux défis pour IAM dans le contrôle de gestion ......................................... 88
1. Difficulté de maîtriser tous les flux d'information ............................................. 88
2. Maîtrise des coûts .............................................................................................. 88
3. Application de la comptabilité analytique ......................................................... 88
4. Source de conflits organisationnels ................................................................... 89
5. Limites du suivi budgétaire ................................................................................ 89
II. Solutions pour surmonter les défis spécifiques ..................................................... 89
1. Renforcement des systèmes d'information ....................................................... 89
2. Développement de la comptabilité analytique .................................................. 89
100
3. Promotion de la communication et de la collaboration .................................... 90
4. Sensibilisation et formation ............................................................................... 90
5. Amélioration du processus budgétaire .............................................................. 90
Conclusion de la deuxième partie .................................................................................... 92
Conclusion générale : ...................................................................................................... 94
LA BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................ 96
TABLES DES MATIERES........................................................................................................... 98
101