Non Conformité
Non Conformité
Non Conformité
Jean-Luc Ponton
CENTRE DE VERSAILLES
__________________
MEMOIRE
SPECIALITE : Mécanique
par
Jean-Luc PONTON
___________________
_________________
JURY
Merci à Mr LEBEAU (Directeur de Production) pour son soutien et son regard critique sur
les travaux effectués durant ces 8 mois de stage.
Merci à tous les collègues avec qui j’ai du travaillé durant cette période, avec des missions
toute aussi passionnantes les unes des autres. Je pense notamment au service Méthode, le
service Q.H.S.E. (les Contrôleurs et la coordinatrice Qualité) et les services MAGASIN.
Merci à Mr DORIGO (Tuteur CNAM) pour sa patience et ses conseils qui ont permit la
rédaction de ce mémoire.
BR : Bon de Retour
Ra : Rugosité
4
Glossaire
Upgrades (Page 15): Activité qui consiste à restaurer, et améliorer d’anciennes machines
de production sur les sites clients. Opération vendue lorsqu’un client souhaite produire un
nouveau format de pots, ce qui demande des modifications technique, par exemple.
Field service (Page 13): Service composé de techniciens « après-vente », leurs missions et
d’accompagner les clients pour l’installation des machines, et des réparations.
5M, ou Ishikawa (Page 11): Méthode d’analyse utilisée dans mes travaux. (Voir annexes
N°1)
PDCA (Page 11): Méthode de suivi concernant des plans d’actions définis.
5
Table des matières
Remerciements ..................................................................................................................2
Glossaire ............................................................................................................................5
Introduction .......................................................................................................................9
I.3.1 Outils............................................................................................................................. 11
6
II.4.2.3 Processus de dérogation ........................................................................................ 23
II.4.2.4 Gestion des Non-conformités Fournisseurs ............................................................ 23
II.4.2.5 Comptabilisation des NC....................................................................................... 24
II.4.2.6 Point qualité.......................................................................................................... 24
II.4.2.7 Organisation qualité fournisseur ............................................................................ 24
II.4.2.8 Système d’amélioration continue ........................................................................... 25
II.4.2.9 Contrôle des pièces ............................................................................................... 26
II.4.2.10 Gestion des moyens de contrôle............................................................................. 26
II.4.2.11 Livraison .............................................................................................................. 26
II.4.2.12 Gestion des Echantillons Initiaux (EI) ................................................................... 27
II.4.3 Le Contrôle en réception ................................................................................................ 27
III.3.2.1 Résultats : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AN) ........................................ 66
7
III.3.3 Résultats : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AS) ............................................. 70
V.1.1 Travaux sur la gestion de la charge aux postes de contrôle en réception ........................... 79
V.1.2 Travaux sur l’analyse du contrôle en réception................................................................ 80
Conclusion .......................................................................................................................82
Bibliographie ...................................................................................................................83
8
Introduction
Dans ce mémoire, il est décrit la démarche appliquée pour accroitre l’efficacité des
contrôleurs à détecter, apprécier, décrire et gérer les Non-conformités. L’objectif était
également d’apporter une crédibilité envers les fournisseurs, c'est-à-dire : Définir et décrire
les non-conformités à l’aide de descriptions claires et précises, et également leurs montrer
que la société engage une démarche Qualité, via les contrôles en réception.
9
I Sujet du mémoire
I.1.1 Contexte
I.1.3 Contraintes
Ce stage nécessite:
• Une bonne connaissance de l'entreprise.
• Savoir s'imposer.
• Etre capable de piloter l'analyse des causes et d'avoir un œil critique sur les causes
des non-conformités.
• Mettre en place et suivre des plans d'actions; avoir un œil critique sur les plans
d'actions.
• Etre capable de s'appuyer sur les bonnes personnes / Savoir s'entourer.
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I.2 Méthodologie
I.3 Techniques
I.3.1 Outils
I.3.2 Difficultés
• Avoir la faculté de comprendre les processus ainsi que les modes de fonctionnement
dans leur globalité; prendre du recul sur les situations.
• Faire réfléchir sur les causes qui ont provoqué la non-conformité.
• Organiser/Animer des réunions. Définir les plans d'actions => Vision sur long
terme.
• Objectif: Éviter les récidives à moindre coût.
• Développer la culture Qualité en interne et chez les fournisseurs.
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I.4 Livrables
I.4.1 Outils
• Diagramme des 5M => Etude globale des causes + priorisation et tri des causes.
• 5 Pourquoi => Atteindre la cause racine.
• PDCA => description de la démarche appliquée sur plusieurs cas.
I.5 Planning
12
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2UJDQLJUDPPHGHVWkFKHV
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x )DLUH XQH FDUWRJUDSKLH GH QRV SURFpGXUHV GDQV QRV SURFHVVXV IDFLOLWHU OD
FRPSUpKHQVLRQGX604$HWOHVUHFKHUFKHVGHSURFpGXUHV4XDOLWp
II Présentation de l'entreprise et du service Q.H.S.E
L'entreprise se veut être le leader mondial de la production de machines FFS (Form Fill
Seal). L’entreprise évolue selon la demande dans les secteurs du produits frais (Centrale
laitière, yaourt, etc… ). Le chiffre d’affaires en 2012 a été évalué 100 595 800€.
L’entreprise appartient depuis fin 2013, au groupe américain Barry Wehmiller.
Afin de développer la marque Synerlink, Arcil s’est entouré de partenaires, tels qu’Axone
et TecmaPack, pour ainsi proposer des lignes complètes de production.
Les machines A6, 43000 pots/heure, sont les machines les plus productives du marché.
L'ensemble de nos machines dans le monde représente une production de 12millions de
pots /heure.
Elle a été créé, il y a une trentaine d'années, et emploie aujourd'hui 300 salariés.
L'entreprise est composée de 2 sites :
• Arcil Sud (Corbeil) pour ce qui concerne la conception et la production des unités
de dosage produits.
• Arcil Nord (Puiseux-Pontoise) pour ce qui concerne la conception et la production
des machines FFS.
La société veut son succès actuel grâce à sa maitrise du thermoformage, pour créer
notamment des pots de yaourts.
L’entreprise fait face depuis 30 ans à la concurrence (Erca, Fina, Dosélec, etc…)
14
Deux services ont été créés, il y a 2 ans, afin de limiter les défaillances, et obtenir des gains
d'amélioration productifs.
Ce sont les services Méthodes et QHSE (Qualité Hygiène Sécurité et Environnement).
COMITE DE DIRECTION
(Directeur général: Mr LESBAT)
VENTES
(Commerciaux)
S.C.T.
PRODUCTION
(Directeur: Mr RIGONI)
(Directeur:
Machines Mr LEBEAU)
Upgrades
P.D.R.
Production
B.E. Q.H.S.E.
(Directeur technique:
Mr MARIN) S.U.C.H.
(Directeur:
Mr ROLLAND)
B.E.M.
B.E.E.
Documentation &
B.E.A.
Formation Achats
B.E.I.I. Méthodes
F.S.
Helpline Magasin
E.M.P. Expédition
15
II.2 Présentation du service Q.H.S.E.
Ce service a pour mission dans un premier temps de développer la Qualité ainsi que la
sécurité dans l'entreprise.
Le service QHSE est récent, donc le responsable QHSE a pour mission de développer et
structurer son service afin de relever les nombreux challenges dans les mois, les années à
venir que ce soit en termes de Qualité ou de Sécurité.
Pour ce qui est l'axe Qualité, la direction a souhaité rendre indépendante le contrôle en
réception du flux de production. Le service est ainsi composé de contrôleurs en réception
qui ne sont pas juges et partie en cas de contradiction entre qualité et délai.
Ce sont les contrôleurs, basés à Arcil Sud et Nord, qui assurent le contrôle, tout en
développant le métier de contrôleur.
En tant que Stagiaire, j'ai du, dans un premier temps, soutenir et aider la coordinatrice
qualité dans sa gestion des non-conformités. Dans un deuxième temps, face aux priorités
fixées par la direction, j'ai travaillé avec les contrôleurs pour les accompagner, les analyser
et ainsi les aider à développer le poste de contrôleur à Arcil. Le besoin à ce poste n'était pas
clair, j'ai donc œuvré pour la définition du besoin.
La partie Sécurité est pilotée par un Animateur Sécurité pour les 2 sites Arcil.
Son objectif est de structurer toutes les démarches sécurité ainsi que d'en renforcer son
pilotage.
Un apprenti qualité aide le service sur des missions diverses Qualité et Sécurité. Il travaille
sur l’amélioration continue de la qualité dans l’entreprise et effectue des missions pour
aider sur la partie sécurité.
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II.3 Ma position
Je suis en poste à Arcil, en tant que rédacteur technique, en CDI depuis février
2010. J’ai donc effectué mon stage de fin d’études dans une entreprise que je connais.
C’est un fait qui m’a facilité la tâche lorsque je devais communiquer avec les
collaborateurs sur des NC, je pouvais anticiper les réactions avant les discussions.
Mon poste de rédacteur technique (technicien) consiste à fournir aux clients les
documentations techniques de leurs machines achetées (Fiches de descriptions,
fonctionnement, Modes opératoire, Plan de maintenance préventive, procédures, plans
électropneumatiques et mécaniques).
Mes compétences développées, en tant que stagiaire, ont permit au service Qualité
de développer l'activité du contrôle.
La vie de l'entreprise a fait que le sujet, initialement basé sur la gestion des non-
conformités, a évolué sur la gestion et le développement du contrôle en réception.
Ce changement de mission est du suite aux montées des exigences envers les
fournisseurs et de la Supply Chain (S.U.C.H.). Ce poste m'a permit de m'imposer en tant
que manager de proximité.
• la montée en compétence des contrôleurs, les aider à avoir un regard critique sur
leurs postes.
17
II.4 Thématique: l'évolution du stage
La maitrise du management des processus ARCIL est un axe de gain pour accroitre
l'efficience de l'entreprise.
C'est pourquoi, la direction a souhaité que chaque processus soit écrit afin que
l'entreprise vive dans le respect des méthodologies et des processus interne.
Le fait d'avoir mis par écrit les descriptions des processus internes, nous permet de
cibler les défaillances, d'enquêter pour définir la cause racine et la cause de non détection.
Une analyse des causes racines et des causes de non détection des défaillances dans
les processus est alors mis en place.
18
• les causes de non détection.
• une solution préventive (pour résoudre une défaillance sur le long terme).
• Achats.
• Productions.
• Ventes et administration.
• Fields service.
• EMP.
• Logistique.
• Systèmes d'information.
• Contrôle.
• Magasin.
• Ressource Humaine.
• Comptabilité.
19
/H 6\VWqPH GH 0DQDJHPHQW GH OD 4XDOLWp $UFLO 604$ SHUPHW G DYRLU XQH
JHVWLRQFHQWUDOLVpHGHVSURFHVVXVGHVHUYLFHGHPDQLqUHLQIRUPDWLVpH
,, 'HVFULSWLRQGXSURFHVVXVGHWUDLWHPHQWVGHV1RQFRQIRUPLWpV
7UDLWHPHQWGHVQRQFRQIRUPLWpV
La détection et le traitement d'une non-conformité sont composés de plusieurs tâches:
• Détecter: La détection est une étape de base du processus sur laquelle nous devons
nous concentrer pour être efficace sur le long terme.
• Suivre et Comprendre: Cette étape doit nous permettre de définir si il s'agit d'une
non-conformité de responsabilité "Fournisseurs ou Internes".
• Analyser: Cette étape nous permet de définir la cause racine et la cause de non
détection, via une méthodologie définie.
• Suivre le plan d'action: Appliquer une surveillance, respecter les jalons en fonction
des revues effectuées.
• Archiver: L'expérience doit servir de ressource pour d'autres cas similaires à venir.
• Obtenir de ses fournisseurs une maîtrise de leur niveau de qualité et leur engagement
à appliquer une politique d’amélioration continue.
Il est important qu’Arcil et ses fournisseurs aient la même vision ainsi que les mêmes
objectifs en termes d’assurance qualité.
C’est pourquoi, les fournisseurs d’Arcil doivent s’engager à ne livrer aucune non-
conformité.
21
II.4.2.1 Exigences ARCIL
En acceptant de livrer une pièce pour Arcil, le fournisseur s’engage à respecter les
exigences Arcil.
• Un cahier des charges (ex : sous-traitance d’un haut de doseur). Arcil travaille en ce
moment sur la clarté des cahiers des charges communiqués aux fournisseurs.
• Le(s) plan(s) en format pdf (un dxf peut être livré mais seul le pdf est contractuel).
En cas de contradiction dans les documents, l’ordre de priorité, en commençant par le plus
important, est le suivant :
1/ La commande
2/ Le CDC
II.4.2.2 Gestion
22
commande…), le fournisseur ne doit pas interpréter la commande Arcil. Dans ce cas, le
fournisseur s’engage à alerter l’acheteur Arcil et bloquer la livraison.
Toute modification du contrat demandée par le fournisseur ou par Arcil doit faire l’objet
d’un avenant à la commande.
Un AR ou une demande de la part de fournisseur ne pourra être pris en compte s’il n’y a
pas d’avenant à la commande.
Si la dérogation est acceptée, le fournisseur doit livrer la pièce avec une copie de la
demande de dérogation approuvée par Arcil.
Dans le cas où le fournisseur fait la demande après livraison de la pièce, une non-
conformité est comptabilisée.
Le fournisseur doit proposer, en 24 heures maximum, une solution pour ne pas pénaliser le
montage du projet en cours.
23
Les pièces relivrées suite à une non-conformité doivent être accompagnées d’une
copie du BR.
Une NC est comptée par ligne de commande. (Ex : dans le cas où 12 pièces sont
défectueuses sur la même ligne de commande, une seule NC est comptabilisée).
Au cas par cas, les point qualités avec les fournisseurs sont organisés par le service
achats Arcil et/ou à la demande des fournisseurs.
Revue de contrat
24
Pour cela, une vérification du contrat est primordiale avant l’acceptation de la commande.
A minima, le fournisseur devra contrôler les éléments suivants :
• Pour les pièces sur plan, correspondance entre les références, ainsi que l’indice, de la
commande Arcil et du (des) plan(s) fourni(s),
• Valider le délai demandé par Arcil en fonction de la charge du fournisseur ainsi que
du délai de réalisation (incluant tous les contrôles),
25
Arcil préconise de réaliser des revues de direction ayant pour but de faire un bilan sur la
qualité livrée ainsi que les actions préventives mises en place.
Le contrôle est une opération essentielle destinée à déterminer, avec des moyens
appropriés, si les pièces fabriquées sont conformes ou non par rapport au contrat
(commande, CDC, STA et plan au format PDF) incluant une décision d'acceptation, de
rejet ou de retouche (contrôle géométrique mais également documentaire).
Cette étape fait partie intégrante du process de fabrication et ne peut pas être optionnelle en
fonction du délai. Elle est obligatoire. Le fournisseur déterminera lui-même la fréquence et
le détail du contrôle.
Les moyens de contrôle doivent être adaptés à la mesure, fournir un résultat fiable
et répétable. Il faut pour cela tenir compte des incertitudes de mesure du moyen de contrôle
utilisé et des tolérances demandées sur les plans.
De plus, les appareils de mesure utilisés doivent être étalonnés ou vérifiés à des
intervalles spécifiés ou avant leur utilisation, par rapport à des étalons de mesure.
II.4.2.11 Livraison
Toutes pièces livrées par le fournisseur doivent être conformes aux exigences
définies dans le contrat, ainsi que dans les Conditions Générales Achats Arcil |
PR04_DO016, en tenant compte notamment des STA de conditionnements appropriées.
Arcil exige également une livraison des pièces sur plan avec les documents suivants :
Arcil préconise la livraison des pièces sur plan avec les plans correspondant à chaque pièce
de la livraison. Ces documents seront à fournir aux réceptionnistes d’ Arcil.
Définition d’un « EI »
Dans cette phase, le fournisseur devra apporter la preuve qu’il peut répondre aux exigences
qualités définies par le contrat.
Gestion des « EI »
Le fournisseur devra emballer les EI dans un packaging distinct des autres pièces et les
identifier.
Nota: en cas de non-conformité détectée par Arcil, une fiche de non-conformité sera émise
précisant que la pièce est en statut EI.
C'est également un poste stratégique pour évaluer la capacité des fournisseurs à réaliser et
à livrer des pièces conformes.
Les contrôleurs sont des personnes qui ont évolué à ce poste, et n'ont pas de formation en
métrologie; ce sont des réceptionnistes/magasiniers de métier.
Un encadrement et une montée en compétences étaient nécessaires pour être plus efficace
au contrôle en réception.
27
Jusqu'à présent les contrôleurs faisaient leur travail par habitude du métier sans notions
concernant l’assurance qualité.
Suite à un pic de charge, des pièces restaient au contrôle, avec la gestion des N.C. pas bien
établie, d'où le besoin d'avoir une vision sur la charge et un contrôle fort.
La direction s'est intéressée aux non-conformités fournisseurs, un état des lieux du contrôle
était alors nécessaire pour évaluer les contrôleurs et leurs environnements (connaitre leurs
besoins et les axes de progressions).
• Faire un état des lieux du poste de contrôle en réception (Analyse 5M, décrit plus
bas). (voir annexes n°1)
• Amélioration continue:
28
,, 3URFHVVXV&RQWU{OHHW$PpOLRUDWLRQFRQWLQXH
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3'6 67$ /HVERQQHVSUDWLTXHV
35B'2B 35B'2B
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3LqFH
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FRQILUPHUSRXUODSURGXFWLRQ
3RXUDFFRPSDJQHUHWDVVXUHUO¶HIILFDFLWpGXFRQWU{OHGHVGRFXPHQWVVRQWPLVHQSODFH
x /HV*&$ YRLUDQQH[HVQ
x /H3ODQGH6XUYHLOODQFH 3'6 YRLUDQQH[HVQ
x /HV6SpFLILFDWLRQV7HFKQLTXHV$5&,/ 67$ YRLUDQQH[HVQ
x /HVERQQHVSUDWLTXHV YRLUDQQH[HVQ
Les GCA : Gammes de contrôle ARCIL. (Voir annexes n°3).
Dans les GCA, il est décrit les types de contrôle: contrôle d’aspect, dimensionnel,
géométrique et documentaire.
Chaque type de contrôle est constitué d’étapes. Ces étapes décrivent :
• les actions que les contrôleurs doivent faire,
• la méthode de contrôle,
• les moyens à utiliser,
• les documents de référence.
Le service Méthode nous a aidé dans la rédaction de ces GCA. Les GCA doivent être
écrites et proposées par les contrôleurs. Une de mes missions a été d’accompagner les
contrôleurs dans la rédaction de ces gammes, afin de les rendre autonomes. Ces gammes de
contrôles ne peuvent pas être diffusées tant qu’elles ne sont pas validées par le responsable
du service Q.H.S.E, voir par le responsable Méthodes, dans certains cas.
La difficulté a été de rendre à l’aise des personnes qui n’ont pas évolué avec
l’informatique.
Effectivement, construire un document sous forme de tableau, insérer des photos sont des
compétences dédiées au logiciel Word. Un premier accompagnement, de ma part, a été
concentré sur la manipulation du logiciel à travers de mini formations.
Un deuxième accompagnement, de ma part, a été axé sur la rédaction. Construire des
phrase d’action, rendre claire et précise une gamme de contrôle, a été un réel exercice pour
les contrôleurs. La plus grosse difficulté a été de mettre par écrits une méthodologie
apprise par cœur ou une logique dans leurs têtes.
La rédaction de ces GCA a été, également, un bon moyen pour faire réfléchir les
contrôleurs sur la manière dont le contrôle doit être fait à travers ces questions :
• Aspect : Quelle exigence de finition est demandée ?
Existe’ il des STA de conditionnement de pièces ?
• Dimensionnel : Est-ce le bon moyen de contrôle utilisé ? La précision ?
• Géométrique : Est-ce le bon moyen de contrôle utilisé ? La précision ?
30
• Documentaire : Est-ce qu’il y a des certificats à contrôler ?
Qu’est ‘il demandé à la commande ?
Le PDS permet de filtrer en réception, les pièces qui doivent passer par le poste de
contrôle.
C’est un document qui vit, et qui donne des indications sur les pièces à contrôler.
Le PDS est un tableau dans lequel est recensé un certain nombre d‘informations sur la
pièce à contrôler, on peut y trouver :
• La pièce.
• La matière,
• Le fournisseur,
• Quoi contrôler ?
• Les moyens de contrôle.
• Types de contrôle à réaliser.
• Type de défaut possible.
• La fréquence de contrôle (contrôle à 100% ou à 75%, en fonction de l’historique
des NC sur la pièce, et de la connaissance des contrôles effectués chez les
fournisseurs).
• Le temps de contrôle.
Les STA nous permettent de connaitre ce qui est demandé au fournisseur, ce qui en fait
donc un document de référence pour définir et justifier une pièce non-conforme.
Il existe plusieurs types de STA: des STA sur le conditionnement de pièces, le marquage
des pièces ou encore les critères d'acceptation des soudures à contrôler.
Les STA sont rédigées par le service méthodes. Elles sont utilisées par les contrôleurs afin
de mieux apprécier une non-conformité, et permettent d’avoir des références à citer lorsque
nous renvoyons des pièces non-conforme aux fournisseurs.
Les contrôleurs ne doivent pas modifier ces documents, ils ne sont qu'utilisateurs, et se
doivent de les connaitre puisqu’elles nous renseignent sur :
• Les réglementations / normes liées aux pièces
• Les définitions ;
• Les Abréviations et sigles ;
• Les spécifications techniques ;
• Les désignations utilisées sur les plans Arcil
• Les critères de qualité en réception :
• Les conditionnements des pièces à livrer ;
32
Les Bonnes pratiques: C’est un document qui recense tout ce qu’il faut faire pour réaliser
un contrôle dans de bonnes conditions. (voir annexes n°5)
Dans ce document est listé tout ce que doit faire le contrôleur avant de commencer un
contrôle.
C’est une aide pour lui, afin de mieux préparer son contrôle. Ce document permet
également de juger du bon comportement du contrôleur à son poste.
Il est stipulé dans ce document, quoi consulter avant de commencer un contrôle, comment
réagir à son poste lorsqu’il a des questionnements sur le processus de contrôle, ce qu’il faut
faire et ce qu’il ne faut pas faire.
Les pièces conformes sont ensuite récupérées par le magasin, afin de les attribuer aux
projets en cours de montage.
Les pièces non conformes suivent le processus de non-conformité (FNC, BR, etc…).
L’amélioration continue est assurée via les retours de la production, l’accompagnement des
méthodes pour de nouvelles pièces.
Ces retours sont essentiels, et nous permettent de faire vivre et évoluer les documents mis
en place (exemple : GCA, PDS, STA…).
33
II.4.4 Contexte | Problématiques au contrôle
Le contrôle en réception est un des postes clefs pour détecter et évaluer une non-
conformité interne ou fournisseur lorsqu'il s'agit d'une erreur sur la réalisation des pièces.
Besoin ventes
Validation
Spécifications Client
Essai / Mise
Conception au point
générale Contrôle
Montage
Conception
Contrôle
détaillée
Réception
Pièces
Commandes pièces /
Approvisionnement
Le contrôle dans le cycle de vie d’un produit Arcil
Ceci a mené à une montée des exigences au contrôle, faisant appel à des tâches nouvelles
au contrôle et des précisions de l'ordre du 1/100ème de millimètres.
Il a fallu accompagner les contrôleurs dans la manipulation des systèmes informatiques et
des moyens de contrôles.
Un plan de surveillance a été mis en place afin d'identifier les pièces qui doivent passer au
contrôle après réception.
Les contrôles sont effectués sur des pièces "critiques" (définies comme étant soit
importantes au fonctionnement de la machine, soit montées le plus souvent non
conformes).
Les contrôleurs sont des "réceptionnistes / magasiniers" de métiers, et non des
métrologues. Un accompagnement et une prise de recul sur le domaine du contrôle étaient
alors nécessaire pour être efficace.
35
Ma mission a été accomplie suivant plusieurs axes:
• Manager de proximité (transversale et officieuse);
• Amélioration continue (animation GCA, PDS…) ;(voir annexes n°3, 4, 5, et 6)
• Formations (colonne de mesure, utilisation des logiciels);
• Sensibilisations et applications des bonnes pratiques métiers.
• Gestion de la charge.
Effectivement; le fait de m'être imposé en tant que manager de terrain a permit au service
Qualité et SUCH d'avoir une vision sur la charge au contrôle en fonction des pics de
charge en réception.
Un gros travail de communication s'est alors mis en place afin de gérer, suivre et anticiper
la charge au contrôle.
L'amélioration continue est assez présente dans le service QHSE. C'est un levier majeur
pour accroitre l'efficacité du contrôle à long terme. J'ai donc accompagné les contrôleurs
dans la rédaction et la modification de leurs supports de travail: les GCA et le PDS.
Essayant ainsi, de les rendre autonomes à ces tâches.
Ma position de manager m'a demandé de rendre à l'aise les contrôleurs quant à l'utilisation
des moyens de contrôle (ex: colonne de mesure) et des systèmes informatiques (ex: pack
Office).
Il a fallu que je les sensibilise sur les basiques métiers et le respect des "bonnes pratiques
des contrôleurs".
Le document des bonnes pratiques recense tous les points et règles importantes à suivre
afin de mener à bien un contrôle d'une pièce.
Dans une entreprise qui produit des machines spéciales, la charge apparait sous forme de
pics. La difficulté à lisser ces pics de charge au contrôle, a permit de conforter ma position
de manager de terrain. La problématique de la gestion de charge, a permit de mettre en
avant mes capacités d’analyse sur une production. Prendre du recul sur une situation afin
de proposer des outils de gestion et d’anticipation de la charge.
36
II.4.5.2 Idées d'amélioration
Mon rôle a été d’apporter, via une prise de recul, une analyse sur le poste de contrôle, sur
la production au contrôle ainsi que sur l’environnement. Ces analyses ont permit de trouver
des axes d’améliorations sur lesquels nous pouvons travailler pour développer l’activité au
contrôle en réception.
Mon expérience et mon analyse décrites ci-après, remontent des idées d'améliorations.
Le plus difficile a été de définir le besoin par rapport à un état des lieux.
Concernant l'environnement:
Les postes de contrôle à Arcil Nord et Sud sont situés dans des lieux de passage. Ceci n'est
pas propice à l'efficacité, et n'isole pas le contrôle de manière idéale dans une salle de
métrologie avec température et hygrométrie maitrisées.
Les contrôles se font à température variante, donc difficile de pouvoir apprécier des
contrôles de l'ordre du 1/100ème de millimètre, par exemple.
Les pièces volumineuses (> 90 cm et 30 kg) sont difficilement manipulables et
contrôlables dans de bonnes conditions.
Concernant le contrôle:
Les contrôleurs travaillent pour atteindre les compétences et maitriser les bases du métier.
37
Les besoins au contrôle ne sont pas forcément clairs. Les contrôles se font sur des pièces
pas forcément bridées.
Une connaissance en métrologie manque aux contrôleurs, les incertitudes de mesurent ne
sont pas pris en compte par exemple.
La difficulté réside dans la maitrise des compétences et des capacités à effectuer tous les
contrôles géométriques et dimensionnels de l'ensemble des pièces présentes sur le plan de
surveillance.
38
III Présentation de la démarche
III.1.1 Démarche
La montée des exigences au contrôle et la pression exercée par la SUCH nous a démontré
que le besoin au contrôle n'était pas clairement défini.
Nous ne pouvions pas développer l'efficience des postes de contrôles sans connaitre le
besoin.
Vu que le besoin de contrôle n'était pas clairement définit, j'ai présenté un état des lieux
aux Directeurs Supply Chain et Production.
Cet état des lieux a permit de montrer notre positionnement métiers, nos capacités et ainsi
que notre efficacité à travers 5 domaines:
• Compétences / Savoir Faire.
• Méthodes de contrôle.
• Moyens de contrôle.
• Précision de mesure.
• Milieu, environnement.
39
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S{OHVHWOHVD[HVG DPpOLRUDWLRQ YRLUDQQH[HVQ
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&KDTXHEUDQFKHFRUUHVSRQGjXQGRPDLQHG DQDO\VHSRXUpYDOXHUOHVSRVWHVGHFRQWU{OH
0DWLqUH !$QDO\VHGHOD3UpFLVLRQGHPHVXUHDSSOLTXpHSDUOHVFRQWU{OHXUV
'DQVFHGRPDLQHG¶DQDO\VHLOpWDLWLPSRUWDQWGHYRLUVLQRXVDYLRQVODFDSDFLWpjHIIHFWXHU
GHV FRQWU{OHV GLPHQVLRQQHOV HW JpRPpWULTXHV G¶XQH SUpFLVLRQ GH O¶RUGUH GX qPH HW GX
qPHGHPLOOLPqWUHV
0DWpULHO !$QDO\VHGHV0R\HQVGHFRQWU{OH
'DQV FH GRPDLQH G¶DQDO\VH LO pWDLW LPSRUWDQW GH YRLU VL O¶XVDJH GHV PR\HQV GH FRQWU{OH
pWDLW FRUUHFW SDU UDSSRUW DX EHVRLQ DQDO\VHU OH VXLYL GH O¶pWDORQQDJH DQDO\VHU O¶H[SHUWLVH
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0DLQG °XYUH !$QDO\VHGHV&RPSpWHQFHV GX6DYRLUIDLUHGHVFRQWU{OHXUV
$QDO\VH GHV 6DYRLUIDLUH VSpFLILTXH VXU FKDTXH VLWH YRLU VL OHV FRQWU{OHXUV VDYHQW GpFULUH
XQHSLqFHQRQFRQIRUPHpYDOXHUO¶H[SHUWLVHHQPpWURORJLH
Milieu => Analyse du Milieu et de l'environnement des postes de contrôle.
Certains paramètres extérieurs impactent les contrôles, comme la température,
l’hygrométrie, etc….Les contrôleurs sont situés dans des zones de passage, certains risques
sont à prendre en compte, comme la perte de concentration, la rigueur, etc…
Un état des lieux du contrôle a pu se construire sur chaque domaine d'analyse, remontant
ainsi:
• Le niveau de maitrise.
• Etats actuels sur les différents paramètres qui constituent le domaine d'analyse.
• Les points à améliorer.
• Les actions engagées.
41
,,,0DWLqUH$QDO\VHGHOD3UpFLVLRQGHPHVXUH
'LPHQVLRQPD[LPDOHGHVSLqFHV ""
3RLGVPD[LPDOHGHVSLqFHV 0DQLSXODEOHSDUXQKRPPH
3UpFLVLRQDXqPHPPRXVXSpULHXU ;
3UpFLVLRQDXqPHPPRXLQIpULHXU ;
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'pFULUHHWLQWpUSUpWHUXQHPHVXUH ;
9RLUjGDQVXQWXEH ;
7DEOHDX(WDWVGHVOLHX[VXUODSUpFLVLRQGHPHVXUH
Points à améliorer Actions engagées
A l'époque de l'analyse, nous ne connaissions pas les dimensions maximales des pièces à
contrôler.
Le poids maxi d'une pièce au contrôle doit être manipulable par un homme, c'est à dire
inférieur à 25kg.
La bonne utilisation des moyens de contrôle adaptés et l'environnement nous permet de
maitriser des contrôles à une précision demandée de l'ordre du 1/10ème de millimètre.
Les distances d'axe à axe n'étaient pas faisables à l'époque de l'analyse. Une formation sur
une colonne de mesure a été faite par mes soins, 1 contrôleur sur 2 est en mesure de
réaliser et pouvoir interpréter ce genre de contrôle.
44
III.1.2.2 Démarche QQOQCP - Analyse de la Précision de mesure
Qui? (cibles : Responsable, victime, acteur, Unités de production, services, clients, opérateurs,
fournisseurs, compétences, qualification…)
Quand? (cibles : Mois, Jour, heures, périodicité, fréquences, prévisibilité, Durée, planning, délai…)
Depuis quand avez-vous ce problème? Dépends des pièces livrées, respect des délais de
Quand cela apparait 'il? livraisons, dépends de l’avancement du projet…
Quand le problème a t'il été découvert? Apparait sur des alésages et des pièces en matières
Quelle sa fréquence? PEEK.
Quand se produit ce risque? Contrôle de diamètres et distances.
Comment, de quelle manière se produit le Les modes opératoires autorisent les contrôles
problème? « non précis ».
45
Dans quelles conditions ou circonstances? Dans un environnement non maitrisé.
Comment on procède? Utilisation de moyens non adaptés.
Avec quelles méthodes, quels moyens? Les GCA et le PDS ne prennent pas en compte le
Comment mettre en œuvre les moyens paramètre « précision » dans les contrôles.
nécessaires?
Avec quelles procédures?
Pourquoi?
46
III.1.2.3 Matériel - Analyse des Moyens de contrôle
Rugosimètre Rugosimètre
Pieds à coulisse, micromètre extérieur & intérieur, Pieds à coulisse, micromètre extérieur & intérieur,
comparateur , tampons comparateur , tampons
Marbre Marbre
Pas de recul sur l’utilisation des moyens de contrôle Sensibilisation & formation
Pas d’expertise (colonne + tampon) | JeP
Pilotage étalonnage par DiQ (+ JuC) – à valider Aucunes actions
Pas les compétences et les pilotes pour créer des gabarits
de contrôle
47
Commentaires sur analyse: Concernant l'analyse des moyens de contrôle, j'ai constaté que
nous étions au dessus des basiques métiers maitrisés.
Les points ci-dessus sont les critères qui permettent de porter l'évaluation globale sur les
moyens de contrôle en interne.
Sur les sites d'Arcil Nord et Sud, nous disposons de moyens suffisant pour le contrôle des
pièces.
Banc de test d'étanchéité: utilisé pour contrôler les circuits de thermostatage des moules,
plaque fonds de pots, Contre moules…..
Le rugosimètre: utilisé pour mesurer la qualité de l'état de surface des pièces.
Une colonne de mesure numérique: cette colonne n'était point utilisée car les contrôleurs,
par le manque d'utilisation, avaient oublié comment s'en servir. Je me suis informé et ai
organisé une formation en interne afin que nous puissions faire des contrôles
dimensionnels au 1/10ème de millimètres. Cette colonne nous permet également de pouvoir
faire le contrôle des distances d'axe à axes.
Les éléments tels que les pieds à coulisse, micromètres extérieur et intérieur, les
comparateurs et les tampons étaient utilisés mais sans avoir de recul sur la prise de mesure
et de la valeur du contrôle. Plusieurs sensibilisations sur le moyens de contrôle le plus
adapté en fonction de la précision recherchée. Maintenant les contrôleurs connaissent le
moyens le plus adapté lorsqu'il faut contrôler du 1/100ème ou du 1/10ème de millimètres.
L'endoscopie est la spécialité du poste de contrôle à Arcil Sud. L'endoscope est utilisé pour
contrôler la propreté et l'état des tubes pour le module de dosage. La difficulté réside dans
l'évaluation des soudures à des endroits difficilement atteignable (tubes avec coudes). La
norme américaine 3A nous imposait une certaine qualité de soudure, suivant des critères
spécifiques, décris dans la STA_220_006.
L'analyse sur les moyens de contrôle, nous a ouvert les yeux sur le fait que nous n'avions
pas de recul sur l'utilisation des moyens de contrôle et ne savions pas interpréter les
contrôles effectués. Ceci est du au manque d'expertise dans ce domaine.
Le suivi de l'étalonnage est également un souci car le processus et la fréquence ne sont pas
clairement définis.
Le manque de compétences et de pilotes dans la création de gabarits de contrôle a été un
frein lorsque nous rencontrions des soucis d'interprétations de contrôle ou des matières
impossibles à contrôler dans l'environnement.
48
III.1.2.4 Démarche QQOQCP - Analyse des Moyens de contrôle
Qui? (cibles : Responsable, victime, acteur, Unités de production, services, clients, opérateurs,
fournisseurs, compétences, qualification…)
Qui est concerné? Les contrôleurs sont les premiers utilisateurs lors
Qui a le problème? des contrôles.
Qui est intéressé par le résultat? Les fournisseurs peuvent s’intéresser à nos moyens
Qui est concerné par la mise en œuvre? de contrôle lors de contestations après NC.
Quand? (cibles : Mois, Jour, heures, périodicité, fréquences, prévisibilité, Durée, planning, délai…)
49
Comment? (cibles : Méthodes, Modes opératoire, organisation du travail, procédures, consignes,
équipement, matière première…)
Pourquoi?
50
III.1.2.5 Main d'oeuvre - Analyse des Compétences et du Savoir-faire
51
Commentaires sur analyse: Cette analyse nous a confirmé le fait que chaque site avait sa
spécialité de contrôle.
Arcil Nord: contrôle spécialisé sur les moules, contre-moules et plaque fonds de pots.
Arcil Sud: contrôle spécialisé sur les tuyauteries par endoscopie (rayures et soudure).
Les contrôleurs Arcil ne sont pas des métrologues de métiers, ce qui explique le fait que
nous n'avons aucun expert en métrologie.
Un accompagnement, de ma part, leurs a permit de mieux décrire les Non-conformités
détectées.
Mes compétences en informatique, ma permit de les accompagner et de les rendre plus à
l'aise dans la rédaction des Gamme de contrôle, ainsi que dans la modification du plan de
surveillance.
Aucune action n'a été engagée afin de leurs expliquer le phénomène d'incertitude de
mesures dans les outils, les méthodes….Etc.
Un accompagnement, de ma part, était également nécessaire afin de développer leurs
autonomies à remonter leurs besoins en moyens de contrôle: établir une liste de besoin.
52
III.1.2.6 Démarche QQOQCP - Analyse des Compétences et du Savoir-faire
Qui? (cibles : Responsable, victime, acteur, Unités de production, services, clients, opérateurs,
fournisseurs, compétences, qualification…)
Quand? (cibles : Mois, Jour, heures, périodicité, fréquences, prévisibilité, Durée, planning, délai…)
53
Comment? (cibles : Méthodes, Modes opératoire, organisation du travail, procédures, consignes,
équipement, matière première…)
Pourquoi?
54
,,,0LOLHX$QDO\VHGX0LOLHXHWGHO HQYLURQQHPHQW
7HPSpUDWXUH ; ;
+\JURPpWULH ; ;
/XPLRVLWp ; ;
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$XFXQHSULVHGHUHFXOVXUO¶HQYLURQQHPHQW 3DVG¶DFWLRQVHQJDJpHV
3HUWXUEDWLRQV &DSDFLWpjVHFRQFHQWUHU PDOJUpDPpQDJHPHQW 6HQVLELOLVDWLRQ_-H3
Commentaires sur analyse: Cette analyse nous a remonté que nous ne prenions presque pas
en compte le milieu et l'environnement.
Ainsi la température n'est pas maitrisée sur les deux sites. L'idéal aurait d'avoir eu à
disposition des salles de contrôle isolées et climatisées à une température stable à 20°, afin
de contrôler des précisions de l'ordre du 1/100ème de millimètres sur des matières réagissant
aux variations de températures. Ce type d'installation nous permet également d'obtenir une
crédibilité lorsque les fournisseurs contestent les non-conformités envoyées.
Nous ne laissons pas les pièces reposées à températures constante avant les contrôles, ce
qui explique des variations de résultats sur les contrôles à une précision de l'ordre du
1/100ème de millimètres.
La luminosité sur les 2 sites est maitrisée ce qui nous permets de visualiser efficacement
les moyens de contrôle et d'utiliser correctement l'endoscope.
Les 2 postes de contrôle sont situés dans des lieux de passages, soumis à de fortes
perturbations des collègues.
Des dispositions ont pourtant été prises, mais cela ne suffit pas, le marbre est souvent
occupé par d'autres services, Méthode, BE.
56
III.1.2.8 Démarche QQOQCP - Analyse du Milieu et de l'environnement
Qui? (cibles : Responsable, victime, acteur, Unités de production, services, clients, opérateurs,
fournisseurs, compétences, qualification…)
Quand? (cibles : Mois, Jour, heures, périodicité, fréquences, prévisibilité, Durée, planning, délai…)
Depuis quand avez-vous ce problème? A chaque contrôle, notamment sur les pièces à
Quand cela apparait 'il? matière réagissant à la température (ex ; matière
Quand le problème a t'il été découvert? PEEK, ou Aluminium).
Quelle fréquence? Les autres services occupent le marbre à
Quand se produit ce risque? l’improviste pour contrôler des pièces pour eux.
57
Comment? (cibles : Méthodes, Modes opératoire, organisation du travail, procédures, consignes,
équipement, matière première…)
Comment, de quelle manière se produit le Les contrôleurs sont soumis à des perturbations
problème? lors des contrôles. Ces perturbations sont causées
Dans quelles conditions ou circonstances? par des gens qui viennent leurs demander des
Comment on procède? renseignements, information quelconque, etc….
Avec quelles méthodes, quels moyens? Un système de porte a été mis en place, mais
Comment mettre en œuvre les moyens personne ne respecte ce système.
nécessaires? Les pièces en sortie de camion sont stockées dans
Avec quelles procédures? une zone à température changeante ce qui implique
de grosse variations sur des cotes au 1/10ème et
1/100ème de millimètres.
Pourquoi?
58
,,,0pWKRGHV$QDO\VHGHV0pWKRGHVGHFRQWU{OH
7DEOHDX±(WDWGHVOLHX[VXUOHVPpWKRGHVGHFRQWUROH
3RLQWVjDPpOLRUHU $FWLRQVHQJDJpHV
Commentaires sur analyse: cette analyse nous remonte si les méthodes pour réaliser un
contrôle sont respectées.
Globalement, elles n'étaient pas respectées.
Le plan de surveillance est un document qui se doit d'être affiché et consulté avant chaque
contrôle. Il recense tout ce qui doit passer au contrôle, quoi contrôler, les défauts possible,
le temps alloué pour le contrôle.
A Arcil sud, le contrôleur le consulte en permanence, et vérifie si une gamme de contrôle
existe ou pas en fonction de la pièce à contrôler. A Arcil nord, il n'était pas consulté.
Les gammes de Contrôle (GCA) doivent être sorties à chaque contrôle, afin de gagner en
rigueur.
Les contrôleurs ne consultaient pas les GCA, et ne rédigeaient pas de manières autonome
ces GCA. Ce manque d'autonomie s'expliquait par le manque de compétences et
d'accompagnement à l'utilisation du logiciel Word.
Les Spécifications Techniques Arcil (STA) expliquent aux fournisseurs nos attentes dans
la réalisation de la pièce.
Les contrôleurs se devaient de prendre connaissance de ces STA, afin de s'en servir comme
référence dans la rédaction des non-conformités fournisseurs. Le contrôleur d'Arcil Sud les
connait dans leurs globalités, les lis régulièrement et les sort à chaque contrôle, par contre,
le contrôleur d'Arcil Nord n'en a pas connaissance et ne les cherche pas par lui-même.
L'utilisation de ces documents de référence pour le contrôle est répertorié dans un
document qui se nomme PR14_DO034_03_Les bonnes pratiques des contrôleurs.
60
III.1.2.10 Démarche QQOQCP - Analyse des Méthodes de contrôle
Qui? (cibles : Responsable, victime, acteur, Unités de production, services, clients, opérateurs,
fournisseurs, compétences, qualification…)
Quand? (cibles : Mois, Jour, heures, périodicité, fréquences, prévisibilité, Durée, planning, délai…)
Depuis quand avez-vous ce problème? Avent chaque contrôle, les bonnes pratiques et le
Quand cela apparait 'il? PDS doivent être consulté afin de sortir les
Quand le problème a t'il été découvert? documents nécessaires pour effectuer un contrôle.
Quelle sa fréquence?
Quand se produit ce risque?
61
Comment? (cibles : Méthodes, Modes opératoire, organisation du travail, procédures, consignes,
équipement, matière première…)
Comment, de quelle manière se produit le Les contrôleurs avant chaque contrôle doivent :
problème? Consulter les bonnes pratiques ;
Dans quelles conditions ou circonstances? Consulter le PDS ;
Comment on procède? Sortir la GCA correspondante à la pièce ;
Avec quelles méthodes, quels moyens? Sortir les DCA et STA afin d’appuyer les NC.
Comment mettre en œuvre les moyens
nécessaires?
Avec quelles procédures?
Pourquoi?
62
III.2 Méthodes utilisées pour la démarche
La méthode d’Ishikawa (méthodes des 5M) était la méthode la plus adéquate pour
définir et analyser les paramètres important d’un poste de contrôle, prenant en compte
l’homme et son environnement (contrôleur et son espace de travail). C’est pourquoi dans
notre analyse, nous avons adapté les branches du diagramme des 5 M à l’analyse du poste
de contrôle. La démarche QQOQCP a servit à cibler les facteurs de chaque environnement,
ceci nous aide à la définition de plan d’action pour l’amélioration du poste de contrôle.
L’utilisation de ces méthodes m’a permit d’avoir une vision globale claire et
précise sur l’état actuel des postes de contrôles. Ces démarches m’ont permit de remonter
plus facilement à la direction, nos actions menées pour l’évolution du poste de contrôle, en
partant sur un état des lieux clair. L’entreprise peut désormais s’appuyer sur ma démarche,
et mes recommandations, pour faire évoluer les postes de contrôle, en cohérence avec les
objectifs d’efficience fixés.
63
III.3 Définition du besoin de contrôle
III.3.1 Démarche
La démarche, pour définir le besoin de contrôle, a été de faire des enquêtes avec les
référents modules du BEM, et ainsi, évaluer la pertinence des contrôles sur les pièces
critiques au fonctionnement des modules techniques qui composent les machines ARCIL.
Les experts mécaniques et le service méthodes ont joué un rôle important dans le recueil de
préconisations pour le contrôle de certaines pièces.
III.3.2 Résultats
64
Commentaires sur résultats:
Nous parlons de « Synthèse du besoin » car j’ai regroupé en famille de critère les
demandes du BEM et des méthodes.
Nous pouvons remarquer que 9 critères sur 14 demandés sont identiques sur les 2 sites
Arcil. Ce qui signifie que nous attendons des contrôleurs de même compétences.
Donc, hormis les pièces nécessitant des bancs d’essais, les contrôles pour des pièces
destinées à la production d'AN, peuvent être contrôlées à AS.
La « Qualité des soudures » et « les Tests fonctionnels (passage air dans les contre-plaques
de membranes) » sont des requêtes unique sur AS. L’expertise de la tuyauterie et du
dosage étant regroupé à AS, il est normal que ces demandes n’apparaissent que pour AS.
Le « Contrôle des pièces montées (test électrode, contrôle à chaud) » et les « Test
fonctionnels (propreté du circuit de thermostatage, débit et étanchéité des moules et contre-
moules, traverse guide refroidis en cours, vérifier des jeux) » sont des requêtes unique sur
AN. L’expertise du thermoformage se trouvant à AN, ceci explique pourquoi, ces besoins
apparaissent pour le contrôle en réception d’AN.
Une fois tous ces critères réunis, il est intéressant de croiser ces données avec l’état des
lieux fait précédemment, afin de trouver des axes à améliorer pour rendre les postes de
contrôle en réception plus efficace dans la détection de non-conformités, tout en absorbant
la charge au contrôle.
65
III.3.2.1 Résultats : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AN)
66
Besoin NORD Capacité ? Préconisations
Se munir de système de bridage
Rugosité (Ra mini 0.2, majorité à 0.8) Oui
(en cours)
Contrôle des pièces montées (test Contrôle à chaud en externe = >
Non
électrode, contrôle à chaud) Rapport de contrôle
Test fonctionnel (propreté du circuit de
thermostatage, débit et étanchéité des Réalisation gabarits + bancs
Oui
moues et contre-moules, traverse guide (Faits)
refroidis en cours, vérifier des jeux)
Sous-ensembles équipés (ex : haut de Clarifier les points à contrôler en
Non
doseur, trémie, festonnage) interne et chez le fournisseur
Certificat traitement de surface
Traitement de surface Oui
demandé à la commande
Pièce supérieure à 25Kg Non Mise en place d’une potence
Tableau 12 : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AN)
Lorsque nous croisons les Besoins du BEM et des méthodes d’AN avec l’état des lieux sur
les postes de contrôles, nous pouvons nous apercevoir que nous sommes en capacité de
répondre à un certain nombre de demande, sans trop d’amélioration à apporter au poste de
contrôle.
« Contrôle d’aspects (propreté, éraflures, marquage, brossage, etc) » : Cette requête est
systématiquement prise en compte dans les GCA. Le contrôleur est à l’aise sur cette
opération, et maitrise ce domaine, via la l’appui des STA.
67
« Précision dimension au1/100ème de millimètres (pièce métallique, plastique, feutre) » : Le
contrôleur n’est pas en mesure de réaliser cette précision de contrôle. Comme vu dans
l’état des lieux la non-maitrise du milieu et de l’environnement, les moyens de contrôle
non maitrisés, la température ambiante non maitrisée, rends ce contrôle contestable par nos
fournisseurs en cas de non-conformité.
Les préconisations sont : L’utilisation systématique de la colonne de mesure numérique,
suivi de l’étalonnage des moyens de contrôle (utilisation de micromètre interne et externe,
et non de pieds à coulisse…).
« Mesure d’angle (ex : 120° sur l’arbre de rotation de moule) » : Suite à la démarche
qualité, le contrôle des angulaire est nécessaire. Or nous ne sommes pas en mesure de
répondre à ce besoin. Notre équipement ne permet pas d’apprécier des degrés, minutes ou
encore des secondes. Lors de non-conformités, ces contrôles se font par une société
extérieure capable de mesurer des angles à une précision à la seconde.
Les préconisations sont : analyser la fréquence du besoin, étudier l’achat d’une équerre
sinus ou d’un bras Romer. Voir si le fonctionnement actuel peut répondre à ce besoin sur
le long terme (envoi en contrôle extérieure).
68
Les préconisations sont : envoyer les pièces en contrôle extérieure sur machine de mesure
Tridimensionnelle, ou investir dans un bras Romer, à étudier la rentabilité.
« Rugosité (Ra mini 0.2, majorité à 0.8) » : Nous avons la capacité à répondre à ce besoin,
le rugosimètre est un des moyens de contrôle le plus utilisé. Je pense que le contrôle de
rugosité doit se faire sur des pièces bridées en position. Il arrive que la pièce bouge avec la
tête du rugosimètre.
Les préconisations sont : l’achat de paires de vés avec brides de serrage. Chose effectuée,
mais les vés n’ont pas été livrés avant la fin du stage. J’ai essayé de sensibiliser les
contrôleurs sur l’intérêt de brider les pièces, voir de réaliser des montages de brides sur des
plaquer modulaires (gain de temps lorsque nous avons des pièces qui arrivent en lot de 12,
24 ou 48).
« Contrôle des pièces montées (test électrode, contrôle à chaud) » : nous ne sommes pas en
mesure de contrôler les pièces à chaud (jusqu’à 210°C). Nous n’avons pas l‘équipement le
permettant. Aujourd’hui nous contrôlons des pièces à températures ambiantes.
Les préconisations sont : Contrôle à l’extérieur, consultation du rapport de contrôle.
« Sous-ensembles équipés (ex : haut de doseur, trémie, festonnage) » : pour les sous-
ensembles sous-traités et assemblés à l’extérieur, il faut définir les points à contrôler chez
le sous-traitant et en interne. Actuellement le contrôleur bloque et ne contrôle que l’aspect
global du sous ensemble livré.
69
Les préconisations sont : organiser une réunion entre les services méthodes, achats, BEM
et Qualité afin de rédiger un PV de pré-réception, listant tout les critères à surveiller.
On constate que pour répondre à plusieurs besoins, nous sommes obligés de faire
appel à des sociétés extérieure équipées de machine de mesure tridimensionnelle.je pense
que la rentabilité d’un tel équipement est à étudier, mais il faut d’abord maitriser le milieu
et l’environnement au poste de contrôle avant d’investir dans ce type de matériel. Voir
pour mettre en place une salle de contrôle. Cela nous apportera plus de crédibilité envers
les fournisseurs, et donc nous serions moins contestables.
70
Besoin SUD Capacité ? Préconisation
Non trop d’incertitude de
Matière à coefficient de dilatation
mesure (aucune maîtrise Externaliser le contrôle ou
important (ou grande pièce) (pièce
de la température maîtriser la température
métallique, plastique, feutre)
ambiante)
tridi (concentricité, coaxialité)
Oui (Planéité, parallélisme
Précision géométrique au 1/10e + Accessibilité difficile
et perpendicularité)
(exemples: coudes)
Non (parallélisme et
perpendicularité + tridi (Planéité, concentricité,
Précision géométrique au 1/100e Accessibilité difficile coaxialité) ou réalisation de
(exemples: coudes) Pour gabarits pour indication
indication.
Pour buses multi-trous=rapport
Rugosité Oui de contrôle+Se munir de
système de bridage(en cours)
Oui (sauf si pièce 3A = à Formation soudure PhG – Chez
Qualité des Soudures
reconfirmer avec PhG) fournisseur S10. Voir avec Dag
Test fonctionnel (passage air dans
Réalisation de gabarit
les contre plaques de membranes, Oui (sauf pour tige de
(amélioration continue)
ouverture de bouche des disques piston + bout)
Voir avec AuD
surmoulés)
Sous-ensembles équipés (ex: haut Clarifier les points à contrôler
Non
doseur, trémie, festonnage) en interne.
Certificat traitement de surface
Traitement de surface Oui
demandé
Mise en place d’une potence
Pièces supérieur à 25kg Non
Interdire le contrôle
Tableau 13 : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AS)
71
Commentaires sur résultats:
Lorsque nous croisons les Besoins du BEM et des méthodes d’AS avec l’état des lieux sur
les postes de contrôles, nous pouvons nous apercevoir que nous sommes en capacité de
répondre à un certain nombre de demandes, sans trop d’améliorations à apporter au poste
de contrôle.
« Contrôle d’aspects (propreté, éraflures, marquage, brossage, etc) » : Cette requête est
systématiquement prise en compte dans les GCA. Le contrôleur est à l’aise sur cette
opération, et maitrise ce domaine, via la l’appui des STA.
« Mesure d’angle (ex : 120° sur l’arbre de rotation de moule) » : Aujourd’hui, nous ne
savons pas contrôler un angle, et n’avions pas besoin. Nous ne sommes donc pas en
mesure de répondre à ce besoin. Notre équipement ne permet pas d’apprécier des degrés,
minutes ou encore des secondes. Lors de non-conformités, ces contrôles se font chez une
société extérieure équipée d’une machine de mesure tridimensionnelle.
72
Les préconisations sont : analyser la fréquence du besoin, étudier l’achat d’une équerre
sinus ou d’un bras Romer. Voir si le fonctionnement actuel peut répondre à ce besoin sur
le long terme (envoi en contrôle extérieure sur machine de mesure tridimensionnelle).
« Rugosité (Ra mini 0.2, majorité à 0.8) » : Nous avons la capacité à répondre à ce besoin,
le rugosimètre est un des moyens de contrôle l plus utilisé. Je pense que le contrôle de
rugosité doit se faire sur des pièces bridées en position. Il arrive que la pièce bouge avec la
tête du rugosimètre.
Les préconisations sont : l’achat de paires de vé avec brides de serrage. Chose effectuée,
mais les vés n’ont pas été livrés avant la fin du stage. J’ai essayé de sensibiliser les
73
contrôleurs sur l’intérêt de brider les pièces, voir de réaliser des montages de brides sur des
plaquer modulaires (gain de temps lorsque nous avons des pièces qui arrivent en lot de 12,
24 ou 48). Après avoir endommagé le rugosimètre dans les buses multi-trous, sachant qu’il
y a 8 semaines de délai pour réparation, il faut que le contrôleur se tienne au rapport de
contrôle livré avec la commande.
« Qualité des Soudures »: Nous avons la capacité de contrôler les soudures de bases. Les
soudures répondant à la norme 3A, demande l’avis d’un regard expert.
Les préconisations sont : il a été préconisé que les contrôleurs, en période creuse dans sa
charge, fasse une formation de soudure chez un fournisseur. Ceci lui permettra de mieux
comprendre les phénomènes, et caractéristiques d’une soudure.
« Test fonctionnel (passage air dans les contre plaques de membranes, ouverture de bouche
des disques surmoulés) » : Nous sommes en capacité de répondre à ce besoin sauf pour le
cas des tiges se pistons avec bout de pistons (en cours). Vu la complexité des contrôle à
AS, nous somme sans cesse dans l’amélioration continue sur ce sujet.
Les préconisations sont : privilégier la réalisation de gabarits pour contrôle sur pièces
complexe. Ceci nous offrira du temps pour absorber la charge.
« Traitement de surface » : Oui, nous nous contentons uniquement de faire un contrôle
documentaire. Cela répond au besoin aujourd’hui. Même si nous savons que nos
fournisseurs ne respectent pas la qualité d’anodisation demandée sur nos plans.
« Pièce supérieure à 25 Kg » : aujourd’hui, nous ne sommes pas en mesure de répondre
efficacement à ce besoin. Certaines pièces sont contrôlées sur palettes, du fait de leurs
gabarits et de leurs poids.
Les préconisations sont : Achat d’une potence pour manipuler des pièces supérieures à
25Kg.
Dans cette analyse, j’ai constaté que les contrôles étaient plus complexes à AS qu’à AN. Il
faut donc privilégier le contrôles à l’extérieur pour pièce volumineuse avec des précisions
approchant le 1/10ème de millimètre. Ne pas relâcher les efforts faits sur la réalisation de
gabarits de contrôle pour indication, car ceci nous permet de mieux apprécier les contrôles
sur les pièces complexes.
74
IV Analyse de la charge aux postes de contrôle
Cette analyse a permit de remonter l'activité au contrôle liée à la charge, sur 3 axes de
travail:
• Indicateur de charge journalière.
• Anticipation de la charge de contrôle.
• Encadrement et soutien des contrôleurs.
IV.1 Problématique
Dans un premier temps, j'encadrais et réalisais les contrôles avec les contrôleurs afin
d'absorber la charge lors de pics de charge en réception.
Cette expérience m'a permit d'avoir un regard critique sur la charge et m'a mené à analyser
la charge via l'étude du Reste à Faire chaque soir.
Afin d'absorber la charge, je me devais de trouver une méthode ou une organisation afin de
prévenir en avance nos difficultés au contrôle.
D'où la création d'un indicateur de charge journalière remontant le Reste à Faire à J-1, dans
un premier temps.
Hors ceci ne nous permettais d'agir que dans le "correctif" et non dans le "préventif".
La suite des événements nous a donné l'envie de travailler dans le "préventif"; donc
Anticiper et Prévenir la charge au contrôle.
D'où la création d'un indicateur d'anticipation de la charge au contrôle à 2 – 3 semaines.
La gestion de la charge au contrôle est devenue un besoin pour le bon fonctionnement et la
bonne réactivité de l'entreprise, et ainsi fournir le maximum de pièces conforme dans des
délais acceptables (< 48 heures).
La création de l'indicateur d'anticipation permet au Responsable Q.H.S.E. d'avoir une
vision sur la charge de contrôle de manière plus "automatique". Une organisation s'est donc
mise en place afin de rendre autonome la source d'informations.
75
IV.2 Analyse du Reste à Faire
L'objectif fixé étant: Une pièce ne doit pas rester plus de 48heures au poste de contrôle.
J'ai donc mesuré en temps le Reste à Faire, via les temps de contrôle notés dans le plan de
surveillance.
Des seuils de charge ont pu ainsi être mis en place.
A 8 heures de RAF: déclenchement des priorités données par le service Planification.
Seuil limite de charge, le contrôleur ne pourra pas absorber la charge en moins de 48
heures. Demande de priorisation. Le service Plannification analysait les pièces en attente
de controles, et croisait avec les dates d’approvisionement pour montage du projet à la
production.
Cette logique leurs permettait de nous prioriser le contrôle et d’organiser la production au
contrôle en fonctions des dates de mise à disposition des pièces pour la production.
76
Seuil limite de ressources, le controleur a besoin d'un backup pour l'aider à absorber la
charge en retard et la charge en cours.
Ce rapport de charge en Reste à Faire a informé le contrôle, la plannification, le magasin
et la réception de la situation au niveau de la gestion de la charge au contrôle.
Mais cet indicateur ne nous permettait pas d'agir sur le long terme et anticiper en se
préparant à accueillir les pics de charge à la réception.
Nous étions que dans le "Correctif" en informant la veille du Reste à faire au contrôle pour
le lendemain.
J'ai donc été missionné pour trouver une organisation ou un moyen à mettre en place afin
d’anticiper la charge au contrôle.
L'indicateur mis en place avec la réception, nous permet de voir et d'analyser la charge au
controle sur 2 à 3 semaines.
Cet indicateur n'est pas précis sur les temps de contrôle prévus à la journée, mais nous
donne une bonne idée sur la charge à venir.
77
Pour ce faire, j'ai donc suivi durant 8 à 12 semaines le reste à Faire au postes de contrôle,
comparer avec les entrées fournisseurs en réception, les entrées fournisseurs déclarées au
contrôle.
Le ratio entre les EF déclarées en réceptions et les EF déclarées au contrôle, a permit de
déterminer un pourcentage globale du nombre de lignes EF destinées à passer par le
contrôle. Ceci nous permit de visualiser une estimation de charge.
Il a fallu définir des seuils d'alertes en termes de capacité humaines à absorber la charge
estimée.
Les seuils nous indiquent si nous devons prévoir l'intervention d'un backup, de 2 backups
ou pas d'intervention à prévoir.
Les seuils ont été estimé à 40 lignes au sud et à 105 lignes au nord.
Une fois que le premier seuil (ou niveau d'alerte) est franchi, le Sevice Plannification doit
communiquer les prioirités de controles sur les lignes de commandes à venir dans la
semaine de l'alerte.
78
V Avancement des travaux sur la durée du stage.
Dans cette partie, je vais situer le traitement et les étapes des démarches à travers les 8
mois de travaux.
02 : Entre le 3ème mois et le 6ème mois, je fus chargé de mettre une organisation afin de
gérer la charge. Avec le peu de recul que nous avions, vu que nous réagissions que en cas
de crise, j’ai mis 3 mois à rende fiable et stable organisation basée la communication avec
les services avoisinants les zones de contrôle. Durant cette période, j’ai remis en cause les
79
temps de contrôle notés dans le PDS, instauré le seuil limite de charge et le seuil limite de
ressources.
J’ai ainsi établi un fichier de suivi fin d’avoir l’historique du comportement de la charge et
analyser les variations.
03 : Entre le 6ème mois et la fin de mon stage, j’ai mis en place l’indicateur d’anticipation
de la charge. L’objectif était d’avoir une idée globale de ce qui nous attendait, en termes de
charges, dans les 2 à 3 semaines à venir : Obtenir une vision globale.
Cet indicateur devait être autonome. C’est pourquoi, il a été basé sur les lignes de
commandes à réceptionner. J’ai pu donc m’organiser avec le responsable Magasin et ainsi
incorporer mon indicateur dans son indicateur de prévisions de charge. Le responsable
Magasin est chargé d’informer le responsable Q.H.S.E. dès que son indicateur est à jours.
Voilà comment l’autonomie de l’indicateur a été développée.
02 : Entre le 2ème mois et le 5ème mois, j’ai profité de l’accompagnement des contrôleurs
pour obtenir une vus globale sur chaque données ou paramètre qui peut influencer ou
impacter le contrôle. Après avoir récolté ces informations, j’ai pu construire une analyse
sous-forme d’états des lieux.
L’état des lieux a été présenté aux directeurs SUCH et PRODUCTION qui souhaitaient
comparer cette analyse avec un besoin qui n’était pas clairement défini.
03 : Entre le 5ème mois et le 7ème mois, j’ai œuvré pour définir le besoin au contrôle en
réception. Ma démarche consistait à rencontrer tout les référents du BEM, le service
méthodes, ainsi que les experts productions. Le but était de discuter tout les contrôle
présents sur la plan de surveillance et juger si nos contrôles suffisaient ou non. On en a
également profité pour ajouter des pièces au PDS. Durant cette démarche, j’ai inscris
chaque besoin sur chaque pièce. Cette définition du besoin a pu déboucher sur une revue
des GCA.
04 : durant le dernier mois de stage, je me suis consacré à finir mes actions engagées (ex :
animation GCA Châssis + PV de pré-réception). Durant ce dernier mois, j’ai également
croisé et présenté aux directeurs SUCH et PRODUCTION les axes possibles
d’améliorations pour le contrôle en réception.
81
Conclusion
Il m’a permit d’accroitre mes compétences et ainsi répondre à mes ambitions. C’est
l’année du dépassement pour moi, dans la mesure où j’ai du m’imposer en tant que
manager de terrain. Avoir et assumer de nouvelles fonctions, avoir un regard extérieur et
prendre du recul sur une situation pour la débloquer, être force de proposition, sont les
compétences que l’on peut me demander dans mon évolution future de jeunes cadre-
ingénieur.
Ce stage m’a permit de mettre en place une organisation dans l’entreprise, ce qui
représente une première expérience de taille pour moi.
Les contrôleurs sont devenus plus à l’aise avec leurs moyens de contrôles, ainsi qu’avec
les systèmes informatiques.
82
Bibliographie
QQOQCP. In : C.N.R.S...
Disponible sur : <http://qualite-en-recherche.cnrs.fr/spip.php?article6>. (Consulté le 11/2013)
83
Table des annexes
Annexe 1 : La maitrise des 5M ou le diagramme d’Ishikawa ........................................................85
Annexe 2 : QQOQCP : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Pourquoi ? ..........................................87
Annexe 3 : Exemple de Gamme de contrôle .................................................................................89
Annexe 4 : Le plan de surveillance ...............................................................................................95
Annexe 5 : Les bonnes pratiques du contrôleur .............................................................................96
Annexe 6 : Exemple de Spécifications Technique Arcil................................................................98
Annexes 7 : Définition et applications de la norme iso 2768 ....................................................... 109
Annexes 7 : Définition et applications de la norme iso 2768 ....................................................... 109
Annexes 8 : Tableau de tolérances dimensionnelles et géométriques .......................................... 110
Annexes 9 : Index de la norme alimentaire 3A ........................................................................... 114
Annexes 10: Types de mesures d'états de surface ....................................................................... 119
Annexes 11: La matière PEEK ................................................................................................... 120
84
Annexe 1 :
La maitrise des 5M ou le diagramme d’Ishikawa
Les premiers diagrammes Causes-Effet ont été développés par le professeur Kaoru
Ishikawa en 1943. Ce type de diagramme et de ce fat également appelé diagramme
d’Ishikawa, ou diagramme en arêtes de poisson en raison de forme.
85
Le diagramme d’Ishikawa est un outil graphique simple qui sert à comprendre les
causes d’un défaut de qualité : il sert à analyser le rapport existant entre le problème et
toutes causes possibles : l’arborescence remonte des effets vers les causes.
Diagramme d’ISHIKAWA
3) Identifier l’ensemble des causes d’un problème et sélectionner celles qui feront
l’objet d’une analyse poussée, afin de trouver des solutions.
86
Annexe 2 :
QQOQCP : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Pourquoi ?
Qui ?
*Quels sont les personnes, services et sites concernés par la situation ? * Qui est acteur,
responsable ? * Quelle est la fonction impliquée ?
Quoi ?
*Quels sont les éléments, actions, opérations qui caractérisent la situation ? * Qu’est-ce
que c’est ? * Que fait-on ?
Où ?
*Où se passe la situation, à quel endroit ? * Dans quel milieu ? A l’arrêt, pendant un
déplacement, un transport ? *Dans quel service, à quel poste de travail ?
Quand ?
*Quand se passe la situation : date, mois, jour, poste… ? * Quelle est sa fréquence, à quel
moment se produit-il ? * Depuis quand le problème a-t-il été découvert ?
87
Comment ?
Pourquoi ?
Conclusion
La question « Combien ? » peut se poser à la suite des suites des autres questions, mais il
convient aussi de se la poser pour les questions Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ?
Pourquoi ? Temps, argent, quantité, pourcentage…
*Bien préciser dès le départ l’objet de l’analyse : problème ou solution ? *Se limiter à
l’essentiel : ne pas se noyer dans les détails. *Le Combien st souvent utilisé à priori pour
déterminer l’enjeu global.
88
$QQH[H
([HPSOHGH*DPPHGHFRQWU{OH
Annexe 4 :
Le plan de surveillance
95
$QQH[H
/HVERQQHVSUDWLTXHVGXFRQWU{OHXU
$QQH[H
([HPSOHGH6SpFLILFDWLRQV7HFKQLTXH$UFLO
Annexes 7 : Définition et applications de la norme iso 2768
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales
est en général confiée aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une
étude a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations
internationales, gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent
également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique
internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les projets de Normes internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux
comités membres pour approbation, avant leur acceptation comme Normes internationales par le
Conseil de l'ISO. Les Normes internationales sont approuvées conformément aux procédures de
l'ISO qui requièrent l'approbation de 75 % au moins des comités membres votants.
La Norme internationale ISO 2768-2 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 3,
Ajustements.
Cette première édition de l'ISO 2768-2 ainsi que l'ISO 2768-1 : 1989 annulent et remplacent
l'ISO 2768 : 1973.
L'ISO 2768 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Tolérances générales:
• — Partie 1 : Tolérances pour dimensions linéaires et angulaires non affectées de
tolérances individuelles
• — Partie 2: Tolérances géométriques pour éléments non affectés de tolérances
individuelles
Introduction
Tous les éléments d'un composant ont toujours une dimension et une forme géométrique. La
fonction de l'élément nécessite que les écarts dimensionnels et les écarts relatifs aux
caractéristiques géométriques (forme, orientation et position) aient une limite qui, si elle est
dépassée, nuit à la fonction.
Le tolérancement sur le dessin devrait être complet afin d'assurer que les aspects dimensionnels
et géométriques de tous les éléments sont limités, c'est-à-dire que rien ne doit être sous-entendu
ni laissé à l'appréciation du personnel d'atelier ou du service de contrôle.
L'application des tolérances générales dimensionnelles et géométriques garantit le respect de
cette condition préalable.
1 Domaine d'application
La présente partie de l'ISO 2768 vise à simplifier les indications devant figurer sur les dessins et
prescrit les tolérances géométriques générales applicables aux éléments du dessin qui ne font pas
l'objet d'un tolérancement individuel. Elle prescrit des tolérances géométriques générales
regroupées en trois classes de tolérance.
La présente partie de l'ISO 2768 est applicable principalement aux éléments exécutés par
enlèvement de matière. Son application à des éléments obtenus par d'autres procédés de
fabrication est possible; néanmoins, cela nécessite un contrôle supplémentaire pour déterminer si
la précision habituelle de l'atelier demeure dans les limites des tolérances géométriques générales
prescrites dans la présente partie de l'ISO 2768.
109
Annexes 8 : Tableau de tolérances dimensionnelles et
géométriques
1) Généralités
Par exemple: ISO 2768-mK signifie Tolérances générales ISO 2768 donne la référence de
la norme:
• m la classe de précision pour les dimensions (f, m, c ou v). (Voir tableau ci-dessous).
• K la classe de précision pour les tolérances géométriques (H, K ou L). (Voir tableau ci-
dessous).
Le fait d’utiliser une tolérance générale a pour conséquence qu'il est simplement
nécessaire d’indiquer :
• Les tolérances inférieures à la tolérance générale.
• Les tolérances supérieures à la tolérance générale (réduction du coût de fabrication).
110
2) Valeurs de tolérances dimensionnelles pour le respect de la Norme ISO
2768
111
3) Valeurs de tolérances pour les alésages => Norme ISO
112
4) Valeurs de tolérances pour les arbres => Norme ISO
113
Annexes 9 : Index de la norme alimentaire 3A
114
Processors
26-05 Sifters for Dry Products 4/2007
27-06 Equipment for Packaging 5/2010
Dry Products
28-04 Flow Meters 1/2009
29-03 Air Eliminators 8/2011
30-01 Farm Milk Storage Tanks 9/1984
31-06 Scraped Surface Heat 9/2010
Exchangers
32-03 Uninsulated Tanks 3/2013
33-02 Metal Tubing 9/2009
34-02 Portable Bins for Dry 09/1992
Products
35-04 Blending Equipment 8/2011
36-01 Inline Rotor-Stator Mixers 11/2003
38-00 Cottage Cheese Vats 8/1997
39-01 Pneumatic Conveyors for 11/2003
Dry Products
40-04 Bag Collectors 3/2012
41-03 Mechanical Conveyors for 1/2008
Dry Products
42-01 In-Line Strainers 11/1997
44-03 Diaphragm Pumps 11/2001
45-02 Crossflow Membrane 11/2003
Modules
46-03 Refractometers and Energy- 11/2002
Absorbing Optical Sensors
49-01 Air Driven Sonic Horns for 11/2001
Dry Products
50-01 Level Sensing Devices for 11/2001
Dry Products
51-01 Plug-Type Valves 11/1998
52-02 Plastic Plug-Type Valves 11/1998
115
53-06 Compression-Type Valves 5/2009
54-02 Diaphragm-Type Valves 11/1997
55-02 Boot Seal Type Valves 8/2010
56-00 Inlet and Outlet Leak- 5/1993
Protector Plug-Type Valves
57-02 Disc-Type Valves 5/2008
58-01 Vacuum Breakers and Check 8/2010
Valves
59-00 Automatic Positive 11/1993
Displacement Samplers for
Fluid Products
60-01 Rupture Discs 7/2013
61-01 Steam Injection Heaters 9/2006
62-02 Hose Assemblies 11/2010
63-03 Sanitary Fittings 11/2002
64-00 Pressure Reducing and Back 11/1993
Pressure Regulating Valves
65-01 Sight and/or Light Windows 6/2008
and Sight Indicators in
Contact With Product
68-00 Ball-Type Valves 11/1996
70-02 Italian-Type Pasta Filata 7/2013
Style Cheese Cookers
71-01 Italian-Type Pasta Filata 11/2002
Style Cheese Moulders
72-01 Italian-Type Pasta Filata 11/2002
Style Moulded Cheese
Chillers
73-01 Shear Mixers, Mixers, and 10/2005
Agitators
74-06 Sensors and Sensor Fittings 8/2013
and Connections Used on
Equipment
116
75-01 Belt-Type Feeders 6/2012
78-01 Spray Cleaning Devices 11/2003
Intended to Remain in Place
81-00 Auger-Type Feeders 11/1998
82-00 Pulsation Dampening 11/2002
Devices
83-00 Enclosed Cheese Vats and 11/2003
Tables
84-02 Personnel Access Ports for 6/2007
Wet Applications
85-03 Double-Seat Mixproof 4/2014
Valves
87-00 Mechanical Strainers 11/2007
88-00 Machine Leveling Feet and 12/2006
Supports
95-00 Transportation Tank Vents 10/2012
101-00 Pipeline Product Recovery 8/2012
Equipment Using Projectiles
117
3-A ACCEPTED PRACTICES
Doc. No. Title (3-A Accepted Practices Effective
for:)
603-07 Sanitary Construction, 11/2005
Installation, Testing, and
Operation of High-Temperature
Short-Time and Higher-Heat
Shorter-Time Pasteurizer
Systems
604-05 Supplying Air Under Pressure for 11/2004
Contact with Product or Product
Contact Surfaces
605-04 Permanently Installed Product 8/1994
and Solution Pipelines and
Cleaning Systems
606-05 Design, Fabrication, and 11/2002
Installation of Milking and Milk
Handling Equipment
607-05 Spray Drying Systems 11/2004
608-02 Instantizing Systems 11/2001
609-03 Method of Producing Steam of 11/2004
Culinary Quality
610-02 Sanitary Construction, 7/2009
Installation, and Cleaning of
Crossflow Membrane Processing
Systems
611-00 Farm Milk Cooling and Storage 11/1994
Systems
612-00 Plant Environmental Air Quality 12/2011
E-3-A SANITARY STANDARDS
Doc. No. Title (3-A Sanitary Standards Effective
for:)
E-600 Egg Breaking & Separating 1/1998
Machines
E-1500 Shell Egg Washer 1/1998
P3-A SANITARY STANDARDS
P3-A 001 General Glossary of Terminology Used In
Pharmaceutical 3-A Standards
P3-A 002 Pharmaceutical 3-A Sanitary/Hygienic Standards
for Materials for Use in Process Equipment and
Systems
P3-A 003:2012 Pharmaceutical 3-A Sanitary/Hygienic Standards
for End Suction Centrifugal Pumps for Active
Pharmaceutical Ingredients
118
Annexes 10: Types de mesures d'états de surface
119
Annexes 11: La matière PEEK
Ketron® PEEK
Aperçu du produit
• Température de service maximum admissible dans l’air très élevée (250 °C en continu, allant jusqu’à 310 °C pour des
périodes courtes)
• Hautes résistance mécanique, rigidité et résistance au fluage, également à des températures élevées
• Excellente résistance chimique et à l’hydrolyse
• Excellent comportement à l’usure et au frottement
• Très bonne stabilité dimensionnelle
• Excellente résistance aux rayonnements à haute énergie (rayons gamma et rayons X)
• Faible inflammabilité intrinsèque et très faibles niveaux de développement de fumée pendant la combustion
La famille de matériaux Ketron PEEK est basée sur la résine polyétheréthercétone. Ce matériau semi-cristallin avancé présente
une combinaison unique de hautes propriétés mécaniques, d’une résistance à la température et d’une excellente résistance
chimique le rendant le plus connu des matériaux plastiques avancés.
Les demi-produits Ketron 1000 PEEK sont produits à partir de résine polyétheréthercétone et offrent la résilience et la résistance
aux chocs les plus élevées de toutes les nuances Ketron PEEK. Les deux nuances de Ketron 1000 PEEK naturel et noir peuvent
être stérilisées avec des méthodes de stérilisation traditionnelles (vapeur, chaleur sèche, oxyde éthylène et rayonnement gamma).
En complément, la composition des matériaux bruts utilisés pour la fabrication des demi-produits en Ketron 1000 PEEK est
conforme aux législations appliquées dans les Etats membres de l’Union européenne (Directive 2002/72/CE et ses amendements)
et des Etats-Unis d’Amérique (FDA) relatives aux matériaux et articles en matière plastique destinés à entrer en contact avec les
denrées alimentaires.
120
Liste des figures
121
Liste des tableaux
Tableau 1 - Etats des lieux sur la précision de mesure...................................................................42
Tableau 2 – Démarche QQOQCP sur la précision de mesure ........................................................46
Tableau 3 - Etats des lieux sur les moyens de controle ..................................................................47
Tableau 4 – Démarche QQOQCP sur les moyens de controle .......................................................50
Tableau 5 – Etat des lieux sur le savoir faire.................................................................................51
Tableau 6 – Démarche QQOQCP sur le savoir faire .....................................................................54
Tableau 7 – Etat des lieux sur le milieu et l’environnement ..........................................................55
Tableau 8 – Démarche QQOQCP sur le milieu et l’environnement ...............................................58
Tableau 9 – Etat des lieux sur les méthodes de controle ................................................................59
Tableau 10 – Démarche QQOQCP sur les méthodes de controle ..................................................62
Tableau11 : Synthèse du besoin ...................................................................................................64
Tableau 12 : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AN)............................................................67
Tableau 13 : Ecarts entre l'état des lieux et le besoin (AS) ............................................................71
122
Gestion des non-conformités
_________________________________________________________________
RESUME
La qualité est au cœur des préoccupations de l’entreprise Arcil. La politique qualité envers
les fournisseurs requiert un développement et une gestion du contrôle en réception. Un état
des lieux, une définition du besoin et une mise en place de la gestion de production aux
postes de contrôle étaient nécessaire pour gérer et apporter une crédibilité à la politique
appliquée.
Les Non-conformités détectées aux postes de contrôle prennent alors plus de sens, sont
mieux décrites, et permettent d’obtenir plus de rigueur chez les fournisseurs lors de la
fabrication et livraison de pièces conformes. Une gestion de la charge est également
nécessaire afin de réaliser les contrôles, et traiter les non-conformités, dans un délai qui ne
doit pas impacter la production au montage des machines, d’où la mise en place d’une
gestion par anticipation.
Mots clés : Qualité, fournisseurs, non-conformité, états des lieux, gestion de charge, contrôle.
_________________________________________________________________
SUMMARY
The quality is an important topic for the Arcil company. The quality policy applied to the
suppliers requires a development and a management of the technical inspection service at
the parts delivery. An analysis, a need describing and the setting of the process
management at each inspection post had to be set in order to manage and bring credibility
to the policy applied.
The detected parts, not in conformity, are more and more defined, and enable to have the
suppliers more rigorous then they make and deliver the parts in conformity with the order.
A process management is needed in order to the inspection, and manage the parts not in
conformity, in a time which not impact the production then they mount the machines, that
is why we set a management in anticipation.
Key words: Quality, suppliers, not in conformity, analysis, Process management, technical
inspection.
123