Plan - Développement Initial D'un SME: Planifier . Identifie Met en Place

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Plan - Développement initial d’un

SME
La première phase du cycle PDCA est « Planifier ». Au cours de cette phase,
une organisation identifie et met en place différentes parties de son SGE. Par
exemple, l’organisme détermine les façons dont ses activités peuvent avoir un
impact sur l’environnement (p. ex., les aspects environnementaux) et établit des
objectifs environnementaux détaillés (ou objectifs environnementaux).

Les informations ci-dessous illustrent les 12 premières étapes du processus de


planification en plusieurs étapes du SMU.

 Étape 1 : Explorez le contexte de l’organisation


o Identifier toutes les parties intéressées (internes et externes)
o Développer le champ d’application du SME
 Étape 2 : S’assurer de l’engagement de la direction
 Étape 3 : Établir une politique environnementale
 Étape 4 : Déterminer les rôles et les responsabilités de l’équipe des SMU
o Sélectionner un champion EMS
o Constituer une équipe EMS
 Étape 5 : Organiser la réunion de lancement
 Étape 6 : Déterminer les aspects et les impacts environnementaux
 Étape 7 : Identifier les obligations de conformité
 Étape 8 : Préparer le budget et sécuriser les ressources
 Étape 9 : Fixer des objectifs environnementaux et des plans d’action
 Étape 10 : Déterminer les contrôles opérationnels et les besoins en matière
de surveillance et de mesure
 Étape 11 : Définir les rôles et les responsabilités pour des tâches
environnementales spécifiques
 Étape 12 : Établir d’autres procédures au niveau du système

Étape 1 : Explorer le contexte de l’organisation


La première chose qu’une organisation doit faire est de décider pourquoi elle
poursuit le développement d’un SME. La compréhension des motifs permettra à
l’organisation d’élaborer un SGE adapté à ses besoins, à ses intérêts et à ses
objectifs. Dans le cadre de cet exercice, l’organisation doit explorer diverses
questions, telles que :

 Faut-il améliorer sa performance environnementale ?


 Respectons-nous pleinement les lois et les règlements ?
 Voulons-nous prévenir la pollution et réduire les risques environnementaux
(par exemple, les déchets toxiques et les produits chimiques dangereux) ?
 Voulons-nous améliorer la réputation de notre organisation ?
 Quels sont les enjeux internes et externes les plus pertinents pour notre
organisation ?
o Qualité de l’air, changement climatique, qualité de l’eau,
changement d’affectation des terres et contamination ?
o Autres enjeux : culturels, sociaux, politiques, économiques,
financiers et/ou réglementaires ?
o Les activités, les produits, les services, la culture, les capacités et
l’orientation stratégique de l’organisation ?

Dans le cadre de ce processus, l’organisme devra :

 Identifiez toutes les parties intéressées (internes et externes). En


mettant l’accent sur les parties prenantes, l’organisation doit déterminer qui
est intéressé ou touché par ses décisions ou ses activités liées à la gestion
de l’environnement et ce dont ces parties intéressées ont besoin ou ce
qu’elles attendent de l’organisation. Des exemples sont fournis ici.

Partie intéressée Besoin/Attente


Gouvernement local
Respect de la réglementation environnementale
ou fédéral
Voisins Divulgation des impacts environnementaux locaux
Partie intéressée Besoin/Attente
Employés ou sous-
Milieu de travail sain et sécuritaire
traitants
Rapports sur le développement durable, divulgation des
Clients/Public impacts, chaîne d’approvisionnement respectueuse de
l’environnement
Actionnaires Image respectueuse de l’environnement

 Développer le champ d’application du SME. L’organisation doit définir la


portée - les limites physiques et organisationnelles - de son SGE. Par
exemple, il doit décider si le SME couvrira l’ensemble de l’organisation ou
seulement certaines parties. Le champ d’application doit inclure les
activités, les produits, les services et les installations que l’organisation
peut contrôler et influencer, soit par la propriété directe, soit par son
pouvoir d’achat, soit par son autorité ou sa compétence.

Étape 2 : S’assurer de l’engagement de la


direction
Une étape cruciale du processus de planification consiste à obtenir l’engagement
et le soutien de la haute direction pour le développement et la mise en œuvre du
SME. La direction doit évaluer les forces et les limites de l’approche actuelle de
l’organisation en matière de gestion de l’environnement, examiner les
répercussions de la non-conformité et de l’attention négative des médias
découlant d’une mauvaise performance environnementale, se renseigner sur les
avantages d’avoir un SGE et être informée des ressources nécessaires à
l’établissement et à la maintenance du système. Pour assurer le succès, la haute
direction doit s’assurer que les objectifs du SGE sont cohérents avec les autres
objectifs de l’organisation et qu’ils sont communiqués clairement et fréquemment
dans l’ensemble de l’organisation.

Étape 3 : Établir une politique environnementale


Chaque organisation doit établir une politique environnementale cohérente avec
ses objectifs et ses valeurs. La politique, qui devrait être établie par les plus hauts
niveaux de la direction, deviendra l’engagement formel de l’organisation à réduire
les impacts environnementaux et à réaliser une amélioration continue. Il devrait
être mis à la disposition des parties intéressées de l’organisation.

Étape 4 : Déterminer les rôles et les


responsabilités de l’équipe des SMU
L’équipe des SMU a la responsabilité de s’assurer que le SGE de l’organisation
est mis en œuvre et maintenu correctement. Les organisations doivent définir
clairement les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe dès le départ,
afin qu’ils comprennent les attentes. Les principales activités qui doivent être
réalisées au cours de cette étape sont les suivantes :

 Sélectionnez un champion EMS : L’organisation devrait choisir un «


champion des SGE » pour diriger le développement et la mise en œuvre
continue des SGE, et pour défendre les intérêts des SGE lors des réunions
avec la haute direction. Le champion doit avoir l’autorité nécessaire, une
compréhension de l’organisation et des compétences en gestion de projet.
Le champion doit être un « penseur systémique » (une expérience ISO
14001 est un plus mais n’est pas nécessaire). Ils doivent avoir le soutien
d’autres gestionnaires, ainsi que le temps de s’engager dans le processus
de construction du SGE.
 Constituez une équipe EMS : L’équipe EMS doit comprendre des
représentants des principales fonctions organisationnelles (p. ex.,
ingénierie, acquisitions, finances, ressources humaines, opérations de
laboratoire et sur le terrain, production et/ou service, distribution). L’équipe
EMS doit être en mesure d’identifier toutes les activités existantes au sein
de l’organisation. Dans la mesure du possible, les organisations devraient
inclure des parties externes, telles que des entrepreneurs et des
fournisseurs, dans le cadre de l’équipe des SMU, le cas échéant. Le fait
d’avoir une équipe interfonctionnelle dirigée par un champion efficace des
SGU permet d’assurer une contribution équilibrée et diversifiée sur la
performance environnementale et une communication efficace avec tous
les programmes et les employés de l’organisation. Ces conditions - des
commentaires diversifiés et une communication efficace - augmentent la
probabilité que l’équipe des SMU identifie les préoccupations
environnementales dans tous les domaines et aspects du lieu de travail.

Étape 5 : Organiser la réunion de lancement


Une fois que l’équipe EMS est constituée, elle doit tenir une réunion de
lancement avec la haute direction pour s’assurer que tout le monde est motivé à
mettre en œuvre le SME et soutient la politique environnementale de
l’organisation (voir l’étape 3). Au cours de la réunion, il est essentiel de s’assurer
que tout le monde comprend son rôle et s’entend sur les mesures initiales à
prendre pour soutenir le SME. Ensuite, l’équipe doit faire un suivi en
communiquant à tous les employés, en les informant du plan de mise en œuvre
d’un SGU et en leur expliquant à quoi ils doivent s’attendre à l’avenir. La
communication doit également indiquer des moyens permettant aux employés de
poser des questions et de faire part de leurs suggestions sur les objectifs
environnementaux au champion des services médicaux d’urgence.

Étape 6 : Déterminer les aspects et les impacts


environnementaux
L’équipe EMS doit identifier tous les aspects et impacts environnementaux de
l’organisation. Un aspect environnemental est la partie d’une activité, d’un produit
ou d’un service qui interagit avec l’environnement ; c’est la cause d’un impact
environnemental ou d’une modification de l’environnement. Lors de la production
d’une liste des aspects et des impacts environnementaux, l’équipe des SMU doit
se demander si les activités de l’organisation (pendant les opérations régulières
ou lors d’une urgence prévisible) pourraient inclure :

 Émissions dans l’air


 Rejets dans l’eau
 Rejets à terre
 Utilisation des ressources naturelles
 Utilisation de l’énergie
 Production de déchets

Certains aspects environnementaux de l’organisation peuvent avoir des impacts


environnementaux plus importants que d’autres ; C’est ce qu’on appelle les
aspects environnementaux significatifs. L’organisation devra établir des
critères pour déterminer lesquels de ses aspects sont importants. Par exemple,
vos critères peuvent inclure la fréquence de l’activité (à quelle fréquence elle se
produit), les conséquences potentielles (allant d’effets minimes/négligeables à
des dommages à plus long terme ou à des effets graves), s’il existe des
exigences légales ou des obligations de conformité associées à l’aspect, et le
niveau d’intérêt des parties prenantes.

L’identification des aspects environnementaux importants aide les organisations à


déterminer comment elles doivent hiérarchiser et tirer parti des ressources pour
s’assurer qu’elles apportent les changements les plus percutants. Une fois
identifiés, les aspects environnementaux significatifs devraient être :

 Contrôlés pour réduire leur impact sur l’environnement ;


 Pris en compte lors de l’établissement des objectifs environnementaux ;
 Manipulé par des personnes formées et compétentes ; et
 Surveillé et/ou mesuré.

Étape 7 : Identifier les obligations de conformité


L’organisation doit identifier les obligations de conformité qui s’appliquent à ses
activités, produits et services. Par exemple, effectue-t-elle des opérations qui
nécessitent un permis de qualité de l’air ou crée-t-elle un produit qui génère des
déchets réglementés ? Les obligations de conformité peuvent inclure des
exigences obligatoires, telles que des lois et des règlements, ou des
engagements volontaires, tels que des normes de l’industrie, des accords avec
des groupes communautaires ou des relations contractuelles. L’examen des
attentes des parties intéressées (abordé à l’étape 1) peut révéler des obligations
de conformité pertinentes. Le SGE devrait inclure des processus pour s’assurer
que l’organisation agit conformément à toutes les obligations de conformité.
Étape 8 : Préparer le budget et sécuriser les
ressources
L’équipe du SGU doit préparer un plan de projet initial et un budget qui décrivent
les mesures clés qui doivent être prises pour soutenir le SGU, qui est
responsable, quelles ressources sont nécessaires et quand les travaux seront
terminés. Lors de l’élaboration du plan et du budget du projet, l’équipe doit tenir
compte des besoins associés à la mise en œuvre initiale du SGU ainsi qu’à
l’entretien continu. Le plan et le budget initiaux deviendront plus détaillés au fur et
à mesure que le processus de mise en œuvre du SGE progressera et que les
objectifs environnementaux de l’organisation seront mieux compris. La haute
direction doit examiner et approuver le plan et le budget initiaux.

Étape 9 : Définir les objectifs environnementaux


et le plan d’action
L’établissement d’objectifs est une étape cruciale : les organisations doivent
établir des objectifs environnementaux afin d’établir une vision claire de ce
qu’elles espèrent accomplir. Les objectifs doivent être conformes à la politique
environnementale de l’organisation, aux obligations de conformité, aux aspects et
aux impacts environnementaux, ainsi qu’aux points de vue des parties
intéressées. Idéalement, les objectifs devraient être « SMART ».

 Spécifique
 Mesurable
 Unchievable
 Relevant
 Lié à la température

Voici des exemples d’objectifs intelligents :

 D’ici la fin de l’année, réduire la consommation d’eau de toutes les


installations de 5 % par rapport à la consommation de l’année précédente.
 D’ici la fin de l’année, réduire de 15 % l’élimination des produits chimiques
périmés.
 D’ici la fin du quatrième trimestre, atteindre un taux de réacheminement
des déchets de 50 %.

Une fois les objectifs environnementaux fixés, l’équipe des SGU doit créer un
plan d’action qui décrit une stratégie pour atteindre les objectifs et identifie qui est
responsable d’assurer le succès.
Étape 10 : Déterminer les contrôles
opérationnels et les besoins en matière de
surveillance et de mesure
Ensuite, l’équipe EMS doit identifier les contrôles opérationnels qui peuvent être
mis en œuvre pour contrôler les aspects environnementaux et minimiser les
impacts environnementaux. Les contrôles opérationnels peuvent prendre de
nombreuses formes, telles que des politiques, des procédures, des plans ou
d’autres actions. voir l’étape 16 pour des exemples. L’organisme doit également
déterminer quelles activités de surveillance et de mesure doivent être menées en
fonction de ses aspects environnementaux, de ses impacts et de ses objectifs.
Pour commencer, il peut être utile de poser les questions suivantes pour
certaines opérations ou activités :

 Sommes-nous actuellement en mesure de contrôler les aspects


environnementaux associés à cette opération ou activité ?
 Les contrôles existants sont-ils adéquats pour atteindre nos objectifs et
assurer la conformité ?
 Quel type de surveillance ou de mesure est nécessaire pour suivre les
progrès accomplis dans l’atteinte des objectifs ?
 Comment pouvons-nous déterminer si les contrôles opérationnels
fonctionnent comme prévu ?

Étape 11 : Définir les rôles et les responsabilités


pour des tâches environnementales spécifiques
L’étape 4 a parlé de l’équipe EMS, mais de nombreuses autres personnes au
sein de l’organisation doivent se présenter en tant que gardiens de
l’environnement pour obtenir une amélioration significative et durable de
l’environnement. L’équipe des SGU doit communiquer clairement avec ceux qui
ont un rôle clé à jouer dans la mise en œuvre d’objectifs environnementaux précis
et s’assurer qu’ils comprennent leurs responsabilités. Par exemple, l’équipe EMS
peut avoir besoin de compter sur les gestionnaires de flotte pour réduire la
consommation de pétrole, les gestionnaires d’installations pour éteindre les
lumières inutiles, le personnel des acquisitions pour acheter des produits
respectueux de l’environnement et le personnel d’entretien pour sélectionner des
agents de nettoyage moins toxiques. Il est préférable de documenter ces
responsabilités pour s’assurer qu’une formation pertinente sur les compétences
est en place.

Étape 12 : Établir d’autres procédures au niveau


du système
Diverses procédures doivent être élaborées dès le départ pour assurer le bon
fonctionnement du SME. Par exemple, l’organisation doit s’assurer qu’elle
dispose d’un plan d’action d’urgence adéquat qui traite des dangers sur place (p.
ex., liquides inflammables, réservoirs de stockage, gaz comprimés, produits
chimiques potentiellement dangereux) et établit une procédure pour se préparer
aux urgences potentielles. L’équipe des SMU peut également être amenée à
diriger l’élaboration de procédures à l’échelle du système pour répondre aux
questions suivantes :

 Quels employés doivent être formés, à quelle fréquence et quels sujets


doivent être abordés (en particulier en ce qui concerne les aspects
environnementaux importants) ?
 Qui s’occupera de la communication environnementale interne et externe,
et comment ?
 Comment l’organisation contrôlera-t-elle les documents et gérera-t-elle les
dossiers ?
 Quel processus sera utilisé pour auditer le SGE (interne et/ou externe) ?
 Quel processus sera utilisé pour mettre en œuvre des mesures correctives
lorsque des non-conformités sont identifiées ?
 Qui fournira des rapports sur l’état d’avancement du SME à la direction, à
quelle fréquence et dans quel format ?
À faire - Mise en œuvre d’un SME
La deuxième phase du cycle PDCA est « Do ». Au cours de cette phase,
l’organisation met en œuvre diverses parties de son SME. Par exemple, il peut
mettre en œuvre des contrôles opérationnels pour minimiser les aspects
environnementaux et exécuter des plans d’action pour atteindre des objectifs
environnementaux.

Les informations ci-dessous illustrent les cinq prochaines étapes du processus de


« Do » EMS. Ces étapes s’appliquent lors de la mise en place d’un SME pour la
première fois, ainsi que lors de la maintenance d’un SME existant et de l’effort de
l’améliorer continuellement au fil du temps. Si l’organisation a déjà mis en place
un SGE, cette phase peut consister uniquement à déterminer si des
changements sont survenus depuis l’élaboration initiale du SGE et à mettre en
œuvre de nouveaux plans ou procédures.

Les tâches de planification décrites dans la phase « Planifier » doivent être


terminées avant la mise en œuvre de ces prochaines étapes.

 Étape 13 : Offrir une formation de sensibilisation aux employés


 Étape 14 : Organiser des formations spécifiques à l’emploi des employés
 Étape 15 : Mettre en œuvre des plans pour atteindre les objectifs
environnementaux
 Étape 16 : Mettre en œuvre les contrôles opérationnels
 Étape 17 : Mettre en œuvre toutes les autres procédures au niveau du
système

Étape 13 : Offrir une formation de sensibilisation


aux employés
Les organisations devraient offrir une formation de sensibilisation aux services
médicaux d’urgence aux employés et envisager de l’étendre à d’autres personnes
qui travaillent sur place, comme les entrepreneurs. La formation doit :

 Donnez un aperçu de la politique environnementale de l’organisation, de


ses efforts en matière de SGU et de toute procédure nouvelle ou modifiée
que les employés doivent suivre.
 Identifiez les objectifs environnementaux de l’organisation, décrivez les
progrès réalisés pour les atteindre et partagez des exemples de réussite.
 Aidez les employés à comprendre l’impact de leurs actions quotidiennes
sur la performance environnementale de l’organisation et ce qu’ils peuvent
faire pour contribuer positivement au SME.

L’équipe des SMU peut souhaiter inclure un volet de compétences, comme un


questionnaire, pour s’assurer que les participants sont engagés et comprennent
le contenu de la formation. Ceci est particulièrement important pour les employés
qui interagissent avec des aspects environnementaux importants. La mise en
place d’un SGE réussi est un travail d’équipe – les organisations qui inspirent
leurs employés à être des intendants responsables de l’environnement en
récolteront les bénéfices.

Étape 14 : Offrir une formation spécialisée en


environnement à certains membres du
personnel
En plus de la formation générale de sensibilisation aux SGU, les organisations
devraient offrir une formation détaillée aux personnes identifiées à l’étape 11 qui
ont un rôle plus direct à jouer dans la mise en œuvre des contrôles opérationnels
et l’atteinte des objectifs environnementaux. Ces membres du personnel auront
besoin d’une formation pour les aider à comprendre : 1) les principaux processus
de SGE et les obligations de conformité, 2) les aspects environnementaux et les
impacts qu’ils doivent aborder, 3) les contrôles opérationnels liés à leurs tâches
spécifiques et 4) les activités de surveillance qu’ils doivent effectuer ou
superviser. Les organisations peuvent trouver utile d’élaborer une matrice de
formation pour savoir quels employés ont besoin d’une formation, à quelle
fréquence et à quel moment.
Étape 15 : Mettre en œuvre des plans pour
atteindre les objectifs environnementaux
L’étape 9 décrivait le processus que les organisations devraient utiliser pour
établir des objectifs environnementaux, élaborer des plans d’action pour les
atteindre et identifier les personnes responsables de la mise en œuvre des
éléments des plans. Au cours de la phase « Do », les parties responsables
doivent prendre des mesures pour mettre en œuvre les plans et mener à bien les
activités qui y sont décrites. Si les circonstances changent, les plans peuvent être
ajustés. Un SGE n’est pas un livre de règles strict, c’est un guide pour aider
l’organisation à s’améliorer continuellement.

Il peut être utile pour l’organisation de suivre l’état de ses objectifs


environnementaux au fur et à mesure de la mise en œuvre des plans d’action.
Quelles sont les étapes franchies ? Quels sont ceux qui sont encore en cours ?
Quelles sont les ressources nécessaires pour aller de l’avant ?

Étape 16 : Mettre en œuvre les contrôles


opérationnels
Au cours de cette étape, l’organisation doit mettre en œuvre les contrôles
opérationnels identifiés à l’étape 10 afin de minimiser les impacts
environnementaux. Ils doivent documenter les contrôles opérationnels mis en
place pour chaque aspect, en particulier les aspects environnementaux
significatifs (EES).

Exemples d’EES et de contrôles opérationnels correspondants


Aspect environnemental
Contrôle opérationnel
significatif
 Mettre en place un programme de recyclage du
papier
Utilisation du papier
 Mise en œuvre de l’impression recto verso
 Numériser les formulaires
 Effectuer des vérifications énergétiques
Consommation d’électricité quotidiennes
 Installer de l’équipement éconergétique
 Établir des procédures de gestion des déchets
 Offrir une formation sur la gestion des déchets
Production de déchets
dangereux
dangereux
 Exiger l’approbation du gestionnaire pour
l’achat de produits chimiques
Étape 17 : Mettre en œuvre toutes les autres
procédures au niveau du système
Au cours de la phase de planification, les organisations ont établi diverses
procédures de SGU à l’échelle du système liées à la formation, aux
communications, aux urgences, à la documentation et aux vérifications
environnementales. (Voir l’étape 12 pour plus de détails.) Dans la phase de « Do
», les organisations doivent mettre en œuvre ces procédures. Par exemple, ils
devraient former le personnel sur le plan d’action d’urgence pour s’assurer qu’ils
savent quoi faire en cas d’urgence. Ou, si des situations d’urgence ou des
accidents se produisent, ils devraient utiliser le plan pour intervenir dans le but de
prévenir ou de réduire les impacts environnementaux.

Le plan d’action d’urgence n’est qu’un exemple de procédure à l’échelle du


système. Les organisations mettront également en œuvre une variété d’autres au
cours de cette étape. Ils peuvent toutefois choisir de mettre en œuvre certaines
d’entre elles, telles que les audits EMS et les actions correctives, lors de la phase
de « Check ».
Vérification - Évaluation des parties
d’un EMS
La phase suivante du cycle PDCA est « Vérifier ». Au cours de cette phase,
l’organisation évalue diverses parties de son SGE. Par exemple, l’organisation
peut surveiller l’efficacité de l’approche choisie ; évaluer la performance
environnementale ; et examiner les plans, les procédures et les programmes
existants pour déterminer dans quelle mesure ils fonctionnent.

Les informations ci-dessous illustrent les cinq prochaines étapes du processus de


vérification. Les tâches décrites dans les phases « Planifier » et « Faire » doivent
être terminées avant la mise en œuvre de ces prochaines étapes.

 Étape 18 : Surveiller/mesurer et documenter


 Étape 19 : Effectuer des vérifications internes du SGE
 Étape 20 : Évaluer la conformité
 Étape 21 : Tenir une perceuse d’urgence
 Étape 22 : Examiner les politiques et procédures des SMU

Étape 18 : Surveiller/mesurer et documenter


Dans le cadre de la phase de « vérification », l’organisme doit surveiller et
mesurer sa performance environnementale, notamment en ce qui concerne les
éléments suivants :

 Aspects environnementaux
 Contrôles opérationnels
 Objectifs environnementaux
 Obligations de conformité

Le suivi et la mesure permettent aux organisations d’évaluer si elles respectent


leurs engagements et leurs objectifs environnementaux. Ces activités permettent
aux organisations d’être proactives dans l’identification des problèmes ou des
faiblesses potentiels et de les atténuer avant qu’ils ne se transforment en
problèmes plus importants ou n’aient des impacts négatifs plus importants sur
l’environnement. Au cours de cette étape, les organisations évaluent des «
indicateurs environnementaux », qui sont des mesures mesurables qui
fournissent des informations sur l’état des opérations. Il peut s’agir, par exemple,
de gallons d’eau consommés par mois, du nombre d’articles compostables jetés
par erreur dans les ordures ménagères (déterminé par une vérification des
déchets) ou du nombre de trajets domicile-travail effectués à vélo plutôt qu’en
véhicule à un seul occupant.

Toutes les données de surveillance et de mesure doivent être documentées et


conservées dans une base de données afin que l’organisation puisse évaluer
l’évolution de sa performance environnementale au fil du temps. L’évaluation des
données permettra à l’organisation de répondre à des questions comme celles-ci
:

 Est-ce que les mêmes problèmes ou des problèmes similaires reviennent à


plusieurs reprises lors des inspections de l’établissement ?
 Les nouvelles procédures ont-elles un impact significatif ? Par exemple, la
consommation d’électricité a-t-elle diminué lorsque l’organisation a
commencé à effectuer des vérifications énergétiques nocturnes pour
trouver l’équipement qui devrait être éteint lorsqu’il n’est pas utilisé ?

Étape 19 : Effectuer des vérifications internes du


SGE
Au cours d’une vérification des services médicaux d’urgence, une partie objective
et impartiale effectue des entrevues et des visites guidées des installations afin
de déterminer si les services médicaux d’urgence de l’organisation sont
conformes à ses propres politiques et procédures. De tels audits permettent de
révéler les points forts du système, ainsi que les domaines qui doivent être
améliorés. Lors de la mise en place d’un SGE pour la première fois, une
organisation peut souhaiter effectuer des audits plus petits, plus fréquents et de
portée limitée plutôt que d’auditer l’ensemble du SGE en une seule fois. Ces
vérifications précoces peuvent être un outil d’apprentissage efficace. Lorsqu’elle
détermine la portée de chaque vérification du SGU, l’équipe du SGU doit
déterminer s’il y a eu des changements sur le site depuis la vérification
précédente (p. ex., changements dans le nombre d’employés ou les types
d’activités et d’équipement, changements aux obligations de conformité, mises à
jour des procédures). L’équipe devrait également déterminer si les données de
surveillance montrent des changements dans la performance environnementale.

Les résultats d’un audit interne peuvent inclure des non-conformités ou des
façons dont l’organisation ne répond pas à ses exigences en matière de SGE. Au
lieu de se laisser décourager par les non-conformités, l’équipe EMS devrait les
considérer comme des opportunités d’améliorer le SME et la performance
environnementale de l’organisation. L’équipe doit réagir à ces non-conformités en
temps opportun et de manière approfondie afin de corriger les faiblesses
existantes (voir l’étape 23) et d’éviter tout autre impact environnemental ou
ramification juridique.

Étape 20 : Évaluer la conformité


Les organisations doivent vérifier périodiquement si elles respectent toutes leurs
obligations en matière de conformité, y compris les exigences obligatoires
(dictées par les lois et les règlements) et les engagements volontaires (comme
les normes de l’industrie, les ententes avec les groupes communautaires et les
relations contractuelles). L’équipe EMS peut choisir d’évaluer la conformité lors
d’un audit EMS (décrit à l’étape 19) ou à un autre moment. Lors de la
détermination de la fréquence d’évaluation de la conformité, l’équipe doit tenir
compte de l’importance des exigences, de la question de savoir si elles ont
changé récemment et des antécédents de l’organisation en matière de respect
des exigences. Toute non-conformité identifiée doit être traitée et corrigée en
temps opportun (voir l’étape 23).

Étape 21 : Tenir une perceuse d’urgence


Les plans d’action d’urgence, qui sont élaborés pendant la phase de «
planification », doivent être testés pendant la phase de « vérification » en
effectuant des exercices d’urgence. Les exercices permettent d’évaluer
l’adéquation des plans et d’approfondir la compréhension d’une organisation des
vulnérabilités potentielles qui nécessitent une attention particulière. C’est d’une
importance cruciale, car les situations d’urgence peuvent avoir de graves
répercussions sur l’environnement. Après la tenue d’un exercice, l’organisation
doit tenir un registre de ce qui s’est bien passé et de ce qui doit être amélioré.
L’organisation doit également déterminer si des mesures correctives sont
nécessaires (voir l’étape 23) et poser des questions de suivi. Par exemple, après
avoir effectué un exercice de déversement, l’organisation devrait se poser les
questions suivantes :

 Combien de temps a-t-il fallu pour contenir le déversement ?


 A-t-il été nettoyé à l’aide de techniques appropriées et en suivant la
procédure établie ?
 Comment peut-on prévenir de futurs déversements ?

Étape 22 : Examiner les politiques et procédures


des SMU
La réflexion est un élément clé du modèle EMS. Périodiquement, les
organisations devraient faire une pause et revoir leurs politiques et procédures de
SGU pour déterminer si elles sont toujours adéquates et efficaces. Par exemple,
les organisations devraient se poser les questions suivantes :

 Les politiques et les procédures doivent-elles être mises à jour pour tenir
compte des changements dans les opérations ?
 Les politiques et les procédures sont-elles efficaces ? Permettent-ils à
l’organisation d’atteindre ses objectifs environnementaux ? Si ce n’est pas
le cas, quels changements pourraient être nécessaires ?
Act - Réparation et amélioration
d’un SME
La phase suivante du cycle PDCA est « Agir ». Au cours de cette phase,
l’organisation répare et améliore son SME. Par exemple, l’organisation peut
exécuter des plans d’actions correctives et effectuer les mises à jour nécessaires
pour améliorer les performances.

L’information ci-dessous illustre les cinq dernières étapes qui font partie du
processus « Loi ». Les tâches décrites dans les phases « Planifier », « Faire »
et « Vérifier » doivent être terminées avant la mise en œuvre de ces prochaines
étapes.

 Étape 23 : Établir et mettre en œuvre des plans de mesures correctives


 Étape 24 : Déterminer l’état des objectifs environnementaux
 Étape 25 : Mettre à jour les politiques et les procédures des services
médicaux d’urgence et communiquer tout changement
 Étape 26 : Procéder à l’examen de la direction
 Étape 27 : Communiquer les réussites des SMU à l’organisation

Étape 23 : Établir et mettre en œuvre des plans


de mesures correctives
Au cours de la phase de « vérification », l’équipe EMS recherche les non-
conformités ou les façons dont l’organisation ne répond pas aux exigences EMS
ou ne satisfait pas aux objectifs et obligations environnementaux. Par exemple,
l’équipe peut détecter les problèmes par le biais d’audits internes, d’évaluations
de conformité, d’exercices d’urgence, d’urgences réelles, d’inspections
d’installations et de sondages auprès du personnel ou des parties prenantes.

Lorsqu’une non-conformité se produit, l’équipe EMS doit la corriger et atténuer les


impacts environnementaux qui en résultent. Tout d’abord, l’équipe doit identifier la
cause de la non-conformité afin d’éviter qu’elle ne se reproduise. Ensuite, l’équipe
doit identifier une action corrective appropriée, la documenter dans un plan
d’action corrective et résoudre le problème.

Exemples de non-conformités et d’actions correctives

Non-conformité Cause Mesure corrective

Organiser des formations pour


Tri inadéquat des déchets - un
Le personnel de bureau le personnel
vérificateur interne a trouvé des
ne sait pas ce qui est
matières recyclables dans les Élaborez une signalisation
recyclable et ce qui ne
ordures destinées aux sites claire et des étiquettes
l’est pas
d’enfouissement appropriées à afficher sur ou
à côté des bacs.
Étiquetage inadéquat des Le nouvel entrepreneur Mettre à jour le libellé du contrat
déchets dangereux - un sur place responsable de pour s’assurer que tous les
vérificateur a constaté que les la collecte des déchets employés contractuels reçoivent
conteneurs de collecte des n’a pas reçu une une formation sur la gestion des
déchets dangereux ne formation adéquate sur déchets dangereux et une
comportaient pas de date de l’étiquetage des formation sur la communication
début d’accumulation contenants des dangers.

Étape 24 : Déterminer l’état des objectifs


environnementaux
Lorsqu’elle se concentre sur l’amélioration, il est important pour une organisation
d’examiner périodiquement l’état de ses objectifs environnementaux afin de
déterminer ceux qui ont été atteints et ce qu’il reste à faire pour atteindre ceux qui
ne l’ont pas été. Si un objectif n’a pas encore été atteint, l’organisation devra se
poser les questions suivantes :

 Faut-il continuer à poursuivre cet objectif ?


 Pourquoi n’a-t-il pas été achevé ? Est-ce que c’est en retard ? Y a-t-il eu
quelque chose qui vous a gêné (p. ex., temps, ressources, changement
d’exploitation) ?
 Que devons-nous changer pour réussir à l’avenir ?
Étape 25 : Mettre à jour les politiques et les
procédures des SMU et communiquer tout
changement
Au cours de la phase de vérification, l’organisation a examiné ses politiques et
procédures afin de déterminer si des changements ou des ajustements étaient
nécessaires (voir l’étape 22). Si c’est le cas, l’organisation devrait officialiser ces
changements au cours de la phase « Loi » en complétant tout processus
d’approbation requis et en communiquant les changements à tous les employés
touchés.

Étape 26 : Procéder à l’examen de la direction


L’équipe EMS doit créer un résumé de la performance EMS de l’organisation et le
présenter à la haute direction. Cela donne à la haute direction l’occasion de tirer
des conclusions sur l’efficacité du SGE, d’examiner les possibilités d’amélioration
et de déterminer si le SGE doit être modifié pour correspondre à l’orientation
stratégique de l’organisation.

À tout le moins, les examens de la direction devraient porter sur les sujets
suivants :

 Résultats de l’audit interne


 État des objectifs environnementaux
 Adéquation des ressources
 Possibilités d’amélioration continue
 Changements dans les aspects environnementaux significatifs
 État d’avancement des mesures correctives

Les organisations doivent documenter les examens de gestion, distribuer les


notes de réunion à l’équipe des SMU et envoyer les mesures de suivi qui en
découlent aux parties responsables identifiées aux étapes 4 et 11.

Étape 27 : Communiquer les réussites des SMU à


l’organisation
La mise en place d’un SME (ou le maintien et l’amélioration d’un EMS existant
par le biais d’un autre cycle PDCA) n’est pas une mince affaire. Soyez fier de
votre accomplissement et assurez-vous de partager l’information sur les réussites
tangibles avec l’ensemble de l’organisation ! L’envoi d’un courriel ou d’un bulletin
d’information ou l’affichage d’informations sur le site intranet de l’organisation
sont d’excellents moyens de partager les nouvelles d’EMS et de garder les
employés impliqués et informés.

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