COURS D'INFORMATIQUE 3ème

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Chapitre l
Généralités sur l'informatique
Objectifs
L'élève doit être capable de :
;
- définir le cours d'informatique et déterminer les objectifs '
- faire un bref aperçu historique
- distinguer l'évolution technique des ordinateurs
- expliquer la terminologie appropriée à cette discipline

1.1. Définitions
1.1.1. Origine et définition de l'informatique

a. Origine
Le terme « Informatique » a été proposé en 1962 par l'ingénieur français Philippe DREYFUS
et publié par l'académie française en 1965 pour désigner le traitement automatique de
l'information. Ce terme est le résultat de la contraction de deux termes : Information et
Automatique.

b. Définition
L'informatique est la science de traitement raisonnable de l'information grâce à un système
de machines automatiques appelé ordinateur dans presque tous les domaines (scientifique,
technique, économique ...).

1.1.2. Information a. Définition


L'information ou donnée informatique est le support formel d'un élément de connaissance
humaine susceptible d'être représentée à l'aide de convention afin d'être conservée, traitée ou
communiquée. En fait, l'information est donc, «tout fait, tout signal, tout événement, tout
phénomène, tout son, toute image, tout texte, etc. susceptible d'être traité par l'ordinateur».
b. Traitement de l'information
Pour qu'une information soit traitée par l'ordinateur, elle doit répondre aux préalables
suivants :
- elle doit être codifiée, c'est-à-dire être, convertie en donnée ;
- elle doit être quantifiée ou qualifiée, c'est-à-dire, réduite à des opérations
arithmétiques ou logiques et obéir à des lois.

UTILISATEUR

DONNEES ENTREES RESULTAT

TRAITEMENT
2

F/g. 1 Schéma simplifié du traitement de l'information

Pour que les données en entrée soient traitées par la machine automatique, celle-ci doit disposer d'un
autre type de données servant à diriger leurs actions. Ce sont des instructions.
Une suite finie ordonnée d'instructions forme un Programme. Donc, pour traiter les données en
entrée, les machines automatiques doivent disposer des programmes appropriés.
Exemples : Word, pour le traitement des textes et Excel, pour les tableaux à calculs automatiques.
Après traitement des données en entrée par un programme, on obtient les résultats ou les données
en sortie qui peuvent servir des données en entrée
pour un autre traitement.
c. Donnée
Une donnée est une représentation d'une information sous forme conventionnelle, c'est-à-dire
codée, abrégée et formée de caractères alphabétiques, numériques, alphanumériques ou des symboles
bien précis.

1.1.3. Automatique
Ce mot vient du verbe « automatiser » et signifie, la conception et la mise en œuvre d'un
enchaînement d'opérations qui puissent se dérouler ou se déclencher sans intervention humaine.

1.1.4. Ordinateur
C'est une machine ou un ensemble de machines automatiques
capables de traiter une information.

1.2. Histoire et évolution des ordinateurs


Le besoin de l'homme de compter, de calculer et d'automatiser est à la base de l'invention des
ordinateurs. L'histoire dès que l'homme a éprouvé le besoin a utiliser toutes les richesses matérielles de sa
main pour compter.

1.2.1. Les automates


Un automate est un appareil :
- présentant l'aspect d'un être humain ou d'un animal et capable de déterminer animés
les gestes.
Exemple : les robots ;
- équipé de dispositifs qui permettent l'exécution de certaines tâches sans l'intervention
de l'homme.
1.2.2. Les machines à calculer
a. Les abaques (3000 av. J. C. à Babylone)
Les abaques sont des graphiques permettant, par simple lecture, de trouver les
résultats des calculs complexes.0

Présence attestée chez les Grecs, les Romains puis dans toute l'Europe médiévale.

b. Le boulier compteur
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C'est le premier outil digital apparu au 5Ème siècle avant Jésus-Christ pour résoudre des problèmes
arithmétiques (pour calculer)

c. L'horloge calculante (Additionneuse de Schickard)


L'horloge calculante a été inventée par l'allemand Wilhelm Schickard en 1623. Elle calculait
mécaniquement grâce à des roues dentées. Elle permettait d'effectuer de manière automatique les
additions, les soustractions et de façon quasi-automatique la multiplication et la division.

d. La Pascaline
En 1642, le français
Biaise Pascal réalisa une
machine, « La Pascaline »,
pour effectuer les calculs
de son père. C'est
pourquoi on dit toujours
que la Pascaline était
destinée à résoudre des
problèmes d'arithmétique
commerciale (calculs comptables, calculs de poids ou de longueurs,
par exemple). On ne peut effectuer directement que des additions et des
soustr'actions. Rien n'empêche de faire des multiplications par additions
successives, ni des divisions par soustractions successives. Ce que nous
trouverions un peu fastidieux devait être jugé très commode à l'époque de
Pascal. . ,. .
La Pascaline pouvait faire aussi la conversion des différentes monnaies de cette époque à l'aide
d'une série de roues numérotées de 1 à 9 reliées entre elles.

e. Le multiplicateur de Leibniz
En 1673, Gottfried Wîlhelm Leibniz, un philosiphe allemand, réalisa la première calculatrice du
monde, capable d'effectuer, de façon automatique, les quatre opérations fondamentales : l'addition, la
soustraction, la multiplication et la division. Elle extrait même les racines carrées sous forme d'addition
et des soustractions répétées.
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c. La machine de HOLLERITH
En 1890, l'américain Herman HOLLERITH inventa une machine à cartes perforées pour effectuer le
dépouillement du recensement de la population américaine. Il construisit la première machine
mécanographique grâce à une nouvelle technologie : l'électromécanique. Cette machine pouvait être
utilisée pour d'autres applications scientifiques et de gestion. Sa firme « Tabularing machine Company
», TMC en sigle, fondée en 1896, deviendra, en 1924, International Business Machine (IBM).

Machine à statistiques de H. HOLLERITH - 1889

I.2.4. La naissance des ordinateurs


Puisant ses racines dans des recherches de la théorie appliquée menée pendant plusieurs siècles,
nous___pQuyons présenter la pro^ession_de l'ordinateur à partir des éléments suivants :
_^_ -^__ ———t-- "\^_ L 'S^ ... f __ ,."- X^^

a. Calculateur binaire (ABC Atanasoff Berry Computer)


Créé par John Atanasoff et Clifford Berry en 1941, cette machine utilise des tubes à vide et
comporte une mémoire et des circuits logiques. C'est le premier calculateur a système binaire et qui
pouvait réaliser une addition en une seconde.
de ses programmes. Sa mémoire interne était petite et les programmes étaient câblés sur des fiches
interchangeables.
Pour passer d'un calcul à un autre, il fallait brancher et débrancher des centaines de câbles.
5

Vue de l'ENIAC - 1945

Commandé par l'armée des États-Unis en 1943 pour effectuer les calculs
de balistique, il remplaçait 200 personnes chargées auparavant de calculer
les tables de tir. Il occupait 23 m3, pesait 30 tonnes, coûtait un demi-million
de dollars et consommait presque 200 kilowatts. Il était aussi composé de
70 000 résistances, 10 000 condensateurs, 1 500 relais et 6 000 commutateurs
manuels. Bien qu'avec 17 468 lampes, il y eut plus de 19 000 changements
durant sa carrière de 9 ans, il faut souligner cette fiabilité exceptionnelle pour
l'époque. • - . - . . .
Bien qu'étant le premier calculateur électronique, l'ENIACn'est pas considéré comme le premier ordinateur
selon le sens donné aujourd'hui à ce terme.

d. L'EDVAC (ElectronicDiscret Variable Computer)


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Avant la fin de l'année 1945, John Von Neumann, un mathématicien d'origine hongroise, associé
1èr* génération (de 1945- 1954)
Cette génération présente les caractéristiques suivantes :
- tubes à vide (électronique) ;
- apparition des tambours magnétiques ;
- volume très grand ;
- consommation élevée de l'énergie électrique ce qui a comme conséquence le
dégagement excessif de la chaleur ;
- beaucoup de pannes et peu fiable ;
- calcul répétitif.
Exemples : ENIAC, IBM 701, GAMMA 3 ...

Avec cette génération naquit l'informatique scientifique et militaire.


Bradford SCHOCKLEY, WALTER HOUSER BRATTAIN et John
BARDEEN inventent le transistor dans les laboratoires de Bell téléphone en
1948.

b. 2ème génération (1955 - 1965)


Elle se caractérise par l'utilisation des transistors remplaçant les tubes
électroniques, les raisons pour lesquelles on avait opté pour les transitors sont
les suivantes :
- réduction de la consommation électrique
et de la chaleur dégagée ;
- réduction du poids ;
- réduction du volume ;
- accroissement de la fiabilité ;
- utilisation des circuits imprimés ;
- exempte de la fragilité.
H

Quelques modèles de transiter


Exemples ; IBM 1401, UNÎVAl 1107, GAMMA 60 ...

c. 3ème génération (1966 - 1975)


Cette génération est essentiellement caractérisée par des ordinateurs^
composés des circuits intégrés (à faible et moyen niveau d" intégration)
1 ^rt—— ———- .-, -—— -- .-*•——= ——— *^"»-™-ï*l£<i-*v r

comme consultant au projet ENIAC, franchit le dernier obstacle et proposa la construction de l'EDVAC,
machine modèle de
Ces ordinateurs présentent les caractéristiques suivantes :
- miniaturisation des circuits d'où réduction du volume_des machines;
- SSI(Small Scale Intégration) de lOJi 100 transistors ;
- MSI.(Middle Sale Intégration) de 100 à 1000 transistors.
- accroissement de la vitesse d'exécution des opérations^
~~ réduction encore plus importante de la consommation de l'énergie et
dégagement de la chaleur.
A ^ La technologie de micromodules (circuit intégrés).a permis, par sj8S_£er-K m j'rormânces, la
réalisation des premiers ordinateurs universels.
7

Exemples : IBM 360, UNIVAL 9000, ILLALIV, CYBER 175 ...

Ci ! Pendant cette période nous pouvons aussi signaler les inventions suivantes :
- le premier lecteur des disquettes en 1971 par IBM ;
- la première mémoire (avec 1 kilobit de capacité) par INTEL en 1970 avec 0,5 mm de dimension
;'
- apparition en 1971; du microprocesseur chez INTEL par TED HOFF et
FEDERICO FAGGIN. Il s'agit d^Mçrc^rp^ss^ur^4004j^bits ; V - utilisation de la-
première souris en 1970.

d. 4ème génération (1976- 1985)


Avec cette génération, on parle plus des systèmes informatiques que d'ordinateurs. Il y a
intégration de plus en plus des circuits de base et apparition des microprocesseurs avec leurs
applications allant du micro-ordinateur au robot.
Ayec_le développement de la technologie_LSI (Large Scale Intégration avec 1000 à ÏÔÔ 000
transistors), il devenait possible, avec la quatrième génération des ordinateurs, de réduire^ très
sensiblement la taille et le coût des composants d'un système, tout en augmentant ses
performances.
V Exemples : CRAY 1, CYBER 205, VLSI (Very Large Scale Intégration) avec 105 à W7 transistors.
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Chapitre II

Structure de l'ordinateur
Objectifs
L'élève sera capable de : définir le système informatique de base
citer et décrire le fonctionnement dés éléments qui composent le système informatique manipuler un
micro-ordinateur

H.1. Introduction
y
11.1.1, Origine du mot ordinateur
Le mot "ordinateur" a été inventé en 1956, par le français Jacques
PERRET, à la demande d'IBM/France^fin de doter la langue française d'un
terme équivalent à son homologue anglo-saxon « Computer » ou Electronic
Data Processing Machine qui signifie « Machine électronique à traiter les
données ». Ce mot a été formé à partir du latin Ordo-Ordinis qui signifie
Ordre, Instruction, Commande. Il désigne les machines capables d'effectuer
automatiquement des calculs logiques et arithmétiques.. T^

H.1.2. Définition de l'ordinateur


Un ordinateur est une machine électronique permettant à l'homme de réaliser des traitements
automatiques et raisonnables de l'information.
En d'autres termes, un ordinateur est une machine capable d'acquérir et de conserver des
informations, d'effectuer des traitements et de restituer les informations stockées ou traitées.

11.1.3. Classification des ordinateurs


Tous les ordinateurs fonctionnent selon le même principe et sont constitués de mêmes
composants. Mais leurs classifications dépendent de leurs tailles (une classification qui devient floue
aujourd'hui) et leurs modes de fonctionnement.
On distingue ainsi :
- les gros ordinateurs ;
- les mini-ordinateurs ;
- les micro-ordinateurs
Dans les micro-ordinateurs, nous distinguons :
- des wdmatems de Weau Desktop Qvorizoutal^ et Tower (verticale) ;
- des ordinateurs portables Laptop ;

- des ordinateurs de

11.2. Structure et description de l'ordinateur


L'ordinateur est composé de deux grandes parties :
- le Hardware ;
- le Software.

11.2.1. Le Hardware
Le Hardware est la partie matérielle ou visible de l'ordinateur. Il est subdivisé en deux parties :
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- l'unité centrale (UC)


- les unités périphériques
\
a. L'unité centrale (UC)
Pour les usagers de la micro-informatique, l'unité centrale recouvre en fait le boîtier central du
système contenant la carte mère, l'unité centrale de traitement, les mémoires, les lecteurs de disquettes
et de CD Rom, le disque dur, le streamer à bande magnétique . . .

Le boîtier central

1°) La carte mère


LA CARTE MERE
La carte mère est une plaquette en bakélite sur laquelle on soude les composants sur un circuit
pré-imprimé et sur lequel on greffe les connecteurs des périphériques.

µSchéma de la carte mère

Sur ce schéma, retenons les éléments suivants : .— le support du processeur : il permet de


recevoir le microprocesseur ;
- le Bios (Mémoire morte) : souvent pris l'un pour l'autre, une partie de la mémoire morte contient le
Bios (programme qui se charge du démarrage de l'ordinateur);
— les connecteurs de mémoire vive : ils permettent de recevoir des barettes de
mémoire vive ; >,
- les connecteurs des unités de disque : pour recevoir entre autres le disque dur, le lecteur de disquette,
le lecteur de CD...
les connecteurs des cartes d'extension : pour recevoir de nouvelles cartes (carte graphique, carte
son...) ; ;
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les connecteurs d'entrée/sortie : pour recevoir les unités d'entrées/sorties.


2°) L'unité centrale de traitement (Processeur ou microprocesseur)
L'unité centrale de traitement ou processeur est le composant de l'ordinateur qui a pour mission
d'analyser et d'exécuter les instructions du programme.

* Rôle et structure de l'unité centrale de traitement


L'unité centrale de traitement a pour rôle de commander et de contrôler rensemble de l'ordinateur.
L'unité centrale de traitement est composée de deux sous-ensembles qui sont:
• l'unité de calcul (UAL)
Ce bloc fonctionnel appelé aussi Unité Arithmétique et Logique a pour rôle de réaliser les
opérations arithmétiques telles que l'addition, la soustraction, la multiplication et la division, et de
réaliser les traitements commandés par le processeur.
• l'unité de commande
Cette unité a pour rôle de :
- gérer le bon fonctionnement du ou des programmes en cours ;
- déclencher le traitement ;
- renvoyer les résultats dans la mémoire centrale de l'ordinateur.

<* Caractéristiques
Le microprocesseur est caractérisé par les élément suivants :
- la puissance : elle mesure le nombre de bits traités simultanément. La puissance s'exprime en
bit.
- la vitesse, mesurée en MHz (mégahertz), elle exprime la vitesse à laquelle travaille le
microprocesseur,

3°) Les mémoires


La mémoire est un dispositif capable d'enregistrer l'information, de la conserver et de la restituer.
En informatique/ les principales mémoires sont :
> La mémoire centrale :
appelée aussi mémoire interne, car elle est dans l'ordinateur. Cette mémoire a pour rôle de
stocker les informations indispensables au travail de l'unité centrale de traitement aussi longtemps
que nécessaire. Elle est composée de la mémoire RAM et de la mémoire ROM.

• Mémoire ROM (Read Only Memory) ou mémoire morte


C'est une mémoire dans laquelle les données sont inscrites de manière définitive par les
constructeurs. Ces données ne peuvent pas être modifiées.
La ROM est une mémoire à lecture seule et non volatile, c'est-à-dire, elle conserve son contenu
même quand l'ordinateur est mis hors tension.
Il existe plusieurs sortes de mémoires ROM parmi lesquelles on peut citer :
- PROM (Programmable Read Only Memory) qui est une mémoire à lecture seule,
programmable une seule fois ;
- EPROM (Écrasable Programmable Read OnlyMemory) qui est une mémoire à lecture seule,
programmable et effaçable ;
'- EEPROM (Electrically Écrasable Programmable Read Only Memory) qui une mémoire à
lecture seule, effaçable électriquement.

* Mémoire RAM ( Random Access Memory) ou mémoire vive


Elle est utilisée pour stocker le code et les données manipulées par le
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processeur. Son contenu est effacé quand l'ordinateur est mis hors tension.
La RAM est une mémoire volatile, c'est-à-dire que lorsque l'ordinateur est
éteint ou redémarré, les informations qui y étaient stockées sont perdues et
deviennent irrécupérables.
C'est pourquoi, il est recommandé, lorsqu'on exécute un travail, de sauvegarder les données
sur un support de masse (disquette, disque dur, CD-R, flash disk...)-
On peut donc dire brièvement que dans la mémoire vive l'information naît, vit et meurt.
H existe plusieurs types de mémoires vives parmi lesquelles on peut citer:
- SIMM (Single Mine Memory Module) qui est une mémoire à module simple en ligne ;
- DIMM (Dual Inline Memory Module) qui est une mémoire à module à double ligne.
Ces mémoires sont appelées mémoires d'extension.

> La mémoire de masse


C'est une mémoire qui reçoit les informations de la mémoire vive que Ton souhaite conserver.
Elle peut être lue et/ou modifiée indéfiniment. Son contenu est enregistré de manière durable.
Exemples : Disque dur, disquette, flash disk, CD-RW...

b. Les périphériques
Les échanges entre l'homme et l'ordinateur se font à partir des organes de communication,
d'entrée ou de sortie, appelés périphériques.
On appelle périphérique, tout dispositif qui peut être branché à l'unité centrale.
1°) Les périphériques d'entrée
Les périphériques d'entrée fournissent à l'unité centrale des informations ou des données à traiter sur
un support ; le clavier, la souris, le crayon optique, le scanneur, la caméra, le microphone ...
Parmi ces périphériques, le clavier et la souris méritent une étude particulière à cause de leur
importance.

LE CLAVIER
Définition
Le clavier est un périphérique qui permet la saisie des informations (en codage)
en direction de l'ordinateur. Il est constitué d'un ensemble de touches
notamment alphanumérique correspondant à des fonctions ou à des
symboles.

Type de clavier
En fonction des nombres de touches et de leur compatibilité à certains systèmes d'exploitation, on
dénombre plusieurs types des claviers parmi lesquels :
- le clavier standard (moins de 102 touches) ;
- le clavier étendu (102 touches) ;
- le clavier compatible Windows (105 touches) ;
- le compatible Windows avec raccourcis Internet (plus de!05 touches) ;
Les touches sont disposées selon les codes des langues des pulsateurs. C'est ainsi qu'on distingue le
clavier AZERTY (propres aux langues latines comme le français), et le clavier QWERTY (propres aux anglo-
saxons). Certaines cultures ou langues disposent de leur propre clavier (clavier chinois, arabe, grec..,)
Les parties d'un clavier Le clavier est divisé cinq grandes parties appelées pavés :
- Pavé alphanumérique. : il comprend toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres, les
symboles de ponctuation, les symboles monétaires et autres symboles diacritiques (symboles
qui servent à distinguer) ;
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- Pavé numérique : il est situé à droite du pavé alphanumérique. Outre les touches sur lesquels sont inscrits
les chiffres 0 à 9, lepavé numérique comprend certaines autres touches : enter (pour la validation), les
symboles des opérations arithmétiques (*, -,
- Touche de menu contextuel : elle est située à droite, entre la touche CTRL et la touche fenêtre
Windows. Elle est l'équivalent du clic droit sur la souris ; elle proposejm jnenu de_différents choix
pour l'élément sélectionné à l'écran.
- Tab (tabulation) : elle est située au-dessus de la touche de verrouillage des majuscules. Elle
est utilisée pour naviguer entre les options dans une boîte de dialogue. Dans un traitement de
texte ou dans un tableur, elle permet de sauter un espace
prédéterminé vers un autre ou de passer d'une colonne à une autre selon les programmes.
- Echap (échappe) : elle est située dans le coin supérieur gauche du clavier. Enepermetj/annuler une
commande, de fermer_unej3oitë_dg dialogue_sans_rien_sélectionner.
- Entrée : grande touche située à l'extrême droite du clavier principal. Elle permet.de
valider les comrrtandes^gu de créer de nouveaux paragraphes, lorsqu'on
travaille dans un traitement de texte.
- Effacement arrière : elle est située au-dessus de la touche de validation.
Elle_pej"jnet d'effacer un caractère ou plusieurs caractères situées à gauche du
curseur.

> La souris
La souris désigne un périphérique manuel doté d'un à trois boutons, généralement connectée à
l'ordinateur au moyen d'un câble. Certains modèles, plus récents, fonctionnent sans fil.
Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur/ Elle est
composée d'un petit boîtier 1 se trouvent
un ou plusieurs boutons.

La souris.a été inventée en 1 963 par Douglas Engelbar.t:du Stanford Research Institute après des
tests d'utilisation basés sur le trackball (boule de commande). Elle a été améliorée par Jean-Daniel
f$icouà à l'EPFL^ dès 2979, grâce à l'adjonction d'une boule et de capteurs.
Les premières souris étaient constituées de simples boules de commande
inversées. La friction de la boule contre la table permettait le mouvement du pointeur sur l'écran.
Aujourd'hui, les souris à boules se font rares ; elles sont progressivement remplacées par les souris
optiques. Le système de boule avait en effet tendance à ramasser la poussière de la surface horizontale
et à encrasser les rouleaux capteurs, ce qui exigeait un nettoyage interne régulier.

y Les éléments de la souris


La souris comprend trois parties :
- le bouton gauche qui sert à cliquer et sélectionner ou à entrer des commandes dans la mémoire de
l'ordinateur ;
- le bouton droit qui sert à afficher un menu contextuel pour un élément ;
- la roulette de défilement : située entre les deux boutons / elle facilite le défilement d'une fenêtre de
haut en bas ou l'inverse.
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^ Les actions de la souris


- Le clic : il consiste à appuyer une fois sur le bouton gauche ;
- Le double clic (bi-clic) consiste à appuyer deux fois de suite sur le bouton gauche ;
- Le draguer ou le glissé/déposé consiste à presser sur le bouton gauche de la souris, sans lâcher la
pression, à déplacer l'objet sélectionné. Il permet aussi de déplacer les objets (fenêtres, icônes,
boîtes de dialogues...) en glissant la souris sur le tapis antistatique ;
- La sélection : il s'agit de positionner le curseur en un endroit précis de l'écran (par rapport à ce que
l'on veut sélectionner), presser sur le bouton gauche de la souris et relâcher la pression, glisser la
souris de sorte que la plage à sélectionner change de couleur ;
- Le clic droit (menu contextuel) consiste à appuyer une fois sur le bouton droit.
Remarques : ' __-
- 077 peut utiliser aussi la souris pour exécuter un dessin. Cela demande une certaine habileté
- à partir du clavier, on peut faire certaines actions exécutables avec la souris. Dans cette opération, ce sont les
touches de direction qui sont les plus concernées.
> Le scanner
Le scanner est un périphérique qui permet de convertir une image
ou un texte sous une forme numérique. Autrement dit/le scanner est
semblable à un photocopieur : il prend une photo d'une image ou d'un
texte et la transfère à l'ordinateur sous forme d'un fichier. ,

2°) Les périphériques de sortie


Ce sont des dispositifs raccordés à l'unité centrale et qui
servent à recevoir
de celle-ci les résultats sous forme imprimée, sous forme de projection ou sous forme de son.
Exemples : le moniteur, l'imprimante, la table traçante, les baffles, la télécopie ...
Parmi ces périphériques, le moniteur ou écran et l'imprimante sont plus usuels et jouent un rôle
important dans la réception des informations.

> L'écran ou le moniteur


Un moniteur est un périphérique de sortie usuel d'un ordinateur. C'est à l'écran que s'affichent les
informations saisies, ou demandées par l'utilisateur et générées ou restituées par l'ordinateur, sous forme
de texte et d'images en deux dimensions avec éventuellement un effet à trois dimensions. Le texte et les
images peuvent être fixes ou animés.
On distingue habituellement deux familles d'écrans :
- les écrans à tube cathodique (CRT pour Cathod Ray Tube) : écran équipant la majorité des ordinateurs
de bureau. Il s'agit de moniteur volumineux et lourd, à consommation électrique élevée ;

Ecran CRT Ecran LCD

les écrans plats (LCD pour Liquid Cristal Display) ou à cristaux liquides: ces écrans
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équipent la totalité des ordinateurs portables, les appareils

photo-numériques, ainsi qu'un nombre important d'ordinateurs de bureau. Peu encombrants


etlégers, ils possèdentunefaibleconsommation électrique.
Sur certains systèmes, l'écran peut aussi servir de périphérique d'entrée : l'utilisateur peut choisir
une action en touchant la partie .correspond an te de l'écran, si le système le prévoit ; on parle alors
d'écran tactile.
L'écran se caractérise par les paramètres suivants :
- le mode d'affichage : c'est la dimension de l'image affichée. On parle alors de mode d'affichage
graphique ;
- la définition : c'est le nombre de points (Pixels) que l'écran peut afficher ;
- la résolution : elle détermine le nombre de pixels par unité de surface (Pixels par pouce linéaire,
en anglais DPI ; Dots Per Inch) ;
- la taille de l'écran : elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée en pouces, (un
pouce équivaut à 2,54 cm) ;
- le pas de masque, appelé aussi «pitch», est la résolution optique de l'écran. C'est la distance qui
sépare deux luminophores (Pixels); plus celle-ci est petite, plus l'image est précise.
Actuellement il existe plusieurs modes graphiques dont les principaux sont repris dans le tableau
ci-dessous :
Format Résolution Resolution Nombre de
d'affichage horizontale verticale pixels
VGA 640 307200
SVGA 800
XGA 1024
SXGA 1280
SXGA 1400 1 470 000
1 310 720
UXGA
Tableau n" 2

L'imprimante
Une imprimante est un périphérique connecté à
l'unité centrale, permettant la restitution de
l'information sur papier.
Il existe plusieurs types d'imprimantes parmi
lesquels on peut citer :
• les imprimantes matricielles (à aiguilles)
Elles permettent d'imprimer des documents grâce à un va-et-vient de la tête sur le papier. La tête
est constituée de petites aiguilles, poussées par des électroaimants, qui viennent taper contre un ruban de
carbone situé entre la tête et le papier. Elles sont plus économiques.
Parmi ces imprimantes matricielles, on retrouve des imprimantes à A
—••*—^

barres (une barre mobile) ; les imprimantes à tambour (tambour en rotation, autour d'un axe parallèle à
la ligne) ; les imprimantes à chaîne (chaîne se déplaçant le long de la ligne de manière continue).
• les imprimantes à marguerite
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Ce sont celles basées sur le principe des machines dactylographiques. Tous les caractères sont
imprimés en relief sur une matrice en forme de marguerite. Ce type d'imprimante est devenu
obsolète, car elles sont très bruyantes et trop lentes.
• les imprimantes à jet d'encre
Les têtes d'impressions jet d'encre utilisent de l'encre liquide contenue dans un réservoir dite
cartouche d'encre. La tête proprement dite est percée de fins canaux remplis d'encre, et un système
piézo-électrique ou de chauffage électrique produit des variations de pression qui expulsent des
gouttelettes sur la feuille, formant des points.
Comme avec les têtes à aiguilles, les caractères sont formés par des concentrations de points, et
l'impression se fait donc ligne par ligne. Néanmoins, la finesse de ces gouttelettes est contrôlable, et
la technologie permet un mélange des couleurs, si bien que la plupart des imprimantes à jet d'encre
récentes permettent des impressions « qualité photo ».
Les principales différences entre les modèles sont la vitesse d'impression, la qualité d'impression et le
nombre de cartouches (1 ou 2 cartouches).
L'imprimante à jet d'encre est une technologie très répandue et moins onéreux. Pour l'utilisateur,
le coût de la cartouche est élevé mais il gagne en qualité d'impression.
• les imprimantes à laser
Ce sont des imprimantes plus rapides et plus économiques à l'usage. Elles
coûtent cher en fonction de la qualité et de la vitesse d'impression. Elles
impriment à partir des " toner " (poudre noire qu'on utilise aussi dans les
photocopieuses). Il existe actuellement des imprimantes à laser permettant
d'imprimer en

couleur.

3°) Les périphériques d'entrée/sortie


Ce sont ceux qui remplissent les doubles fonctions d'entrée/sortie dans l'ordinateur. On peut en
distinguer trois types :
- les périphériques d'entrée/sortie qui nécessitent la mise en œuvre d'un support intermédiaire pour
y stocker les informations à échanger avec l'extérieur ;
- les périphériques d'entrée/sortie qui permettent un dialogue entre l'homme et la machine. 11 y a
un échange d'informations entre l'homme et l'ordinateur ;
- les périphériques d'entrée/sortie qui permettent un échange d'information avec une autre machine
distante ou non ;
Parmi ces périphériques, nous pouvons citer : le disque dur, les lecteurs des disquettes, les lecteurs
des CD, le modem, le flash disk...

> Le disque dur


Le disque dur est l'organe servant à conserver les données de manière
permanente, contrairement à la mémoire vive qui s'efface à chaque redémarrage
de l'ordinateur. C'est la raison pour laquelle on parle aussi de mémoire de masse.
Un disque dur est constitué non pas d'un seul
disque, mais de plusieurs disques rigides (en anglais hard disk) en métal, en
verre ou en céramique, empilés à une très faible distance les uns des autres
et appelés plateux (platters en anglais). __-~~
> Le lecteur de disquette
Les disquettes appelées disques souples ou floppy disks, ont vu le jour vers les années 1960. Elles
étaient utilisées comme supports d'enregistrement pour les postes de saisie des ordinateurs IBM 3740.
En 1972, leur structure fut améliorée en les dotant d'une tête mobile pour améliorer leur capacité de
16

stockage et en les rendant moins encombrantes et compétitives sur le marché.


Actuellement, les disquettes n'évoluent malheuresement plus beaucoup. Ce qui n'est pas
surprennant d'avoir un ordinateur sans lecteur des disquettes.
Les disquettes se caractérisent, par leur capacité de stockage et leur format. Dominique MWEZE
résume ces caractéristiques dans le tableau ci-dessous :
Format Faces Densité Capacité
5' 4 Simple Double 160 Kb, 180 Kb
5;4 Double Double 320 Kb, 360 Kb
51-4 Double Quadruple 1200 Kb (1,2 Mb)
3w Double Double 720Kb
31/2 Double Quadruple 1,440Kb (1,44 Mb)
31/2 Double Haute 2 880 Kb (2,880 Kb)
Tableau n° 3

Lecteur des disquettes 51/<t


Disquette 5

Lecteur des disquettes 31/2

Disquette 3'

> Le Flash disk

C'est un support de mémoire actuelle portable qui se fixe soit sur l'avant
soit sur l'arrière de l'unité centrale (port USB).
Le port est un point de connexion de l'ordinateur auquel on peut
raccorder des périphériques d'entrées/sortie des données.
Le bus USB (Universal Sériai Bus, en français Bus série universel) est, comme son nom
l'indique, basé sur une architecture de type série. Il s'agit toutefois d'une interface entrée-sortie
beaucoup plus rapide que les ports série standards. L'architecture qui a été retenue pour ce type de port
est en série pour deux raisons principales :
- l'architecture série permet d'utiliser une cadence d'horloge beaucoup plus élevée qu'une interface
parallèle, car celle-ci ne supporte pas des fréquences trop élevées (dans une architecture à haut
17

débit, les bits circulant sur chaque fil arrivent avec des décalages, provoquant des erreurs) ;
- les câbles série coûtent beaucoup moins cher que les câbles parallèles.

Ainsi, dès 1995, le standard USB a été élarJôré pour la connexion d'uni
1
' v, •
grande variété de périphériques. , - jfe
> Le lecteur CD-ROM *
Le CD-ROM est un support de données informatiques 'permettant dt stocker 650 Mo ou 74 minutes
d'information. Le lecteur CD-ROM permet d< lire les informations se trouvant sur les disques CD-ROM.
> Le lecteur de Dvd
C'est le lecteur le plus performant actuellement. Ce disque peut contenu environ 8 heures de vidéo, et
il a la taille d'un CD-ROM. Il peut remplacer ur lecteur de CD classique.
> Le modem (modulateur-démodulateur)
Le modem est un périphérique qui permet la transmission de< données entre deux systèmes
informatiques éloignés, en utilisant le réseau téléphonique.
Moduler : c'est transformer une information digitale en une information
analogique.
Démoduler: c'est transformer une information analogique en une in
formation digitale. - /

> Les connecteurs d'entrée-sortie /


La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées-
sorties regroupés sur le « panneau arrière ». ,-

La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants:


- Port série, permettant de connecter de vieux périphériques (sou ris ...) ;
- Port PS/2, permettant de connecter des souris et des claviers actuels ;
Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles
imprimantes; ', • *
Ports USB (1.1, bas débit ou 2,0, haut débit), permettant de connecter des périphériques plus
récents ;
Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port Ethernet) permettant de connecter l'ordinateur à un réseau. Il
correspond à une carte réseau intégrée à la carte-mère ;
Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce connecteur correspond
à la carte graphique intégrée ;
Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone), permettant de connecter des enceintes
acoustiques ou une chaîne HI FI, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à la carte son
intégrée.

II.2.2. Le software
18

Le software est la partie immatérielle,-intelligente de l'ordinateur. Il est constitué d'un ensemble de


programmes (ou logiciels).
Il s'agit des : -
L* ' --f

- programmes de base ou programmes résidants ;


•-,,_ f

- systèmes d'exploitation ;
- logiciels d'application ou toù£ simplement les applications.

a. Les programmes résidants ' ^*"


Ces programmes se situent dans la mémoire ROM dès la conception de l'ordinateur. Ils
contribuent au bon fonctionnement de l'ordinateur. L'utilisateur n' y a pas accès.
. Les systèmes d'exploitation
Ce sont les programmes qui gèrent le fonctionnement de l'ordinateur et rendent l'ordinateur
exploitable.
Exemples : - le système d'exploitation MS DOS
- l'actuel systèmè~"à-'exploitation Windows - -
f
c. Les logiciels d'application
Ce sont des programmes qui aident l'utilisateur de l'ordinateur à bien
exécuter ses travaux. .*-,
Exemples : - pour le traitement de textes : Microsoft Word, PageMaker, Word Perfect.
- pour les tableurs : Excel Works...
- pour la gestion des bases de données : Access, Dbase...

Exercices
- 1. Quels sont les termes latins à l'origine du mot "ordinateur?
*~ 2. Que désigne le mot "ordinateur" ?
3. Dégagez la (les) différence (s) qui existe (nt) entre le Hardware et le Software.
4. De la structure de l'ordinateur, établissez un parallélisme entre l'homme et l'ordinateur.
5. Donnez le rôle et les caractéristiques du microprocesseur.
6. Énumérez les différents types de mémoire. \£7. Pourquoi la mémoire centrale est-elle aussi appelée
mémoire interne?
8. Quelle différence peut-on dégager entre ROM, RAM et mémoire de masse ?
9. Citez les différents types des périphériques et donnez leurs rôles.
10. Énumérez les noms de périphériques utilisant les connecteurs ci-après :
a) Port série
b) Port Parallèle ;
c) Port USB ;
d) Port PS/2 ;
11. Quels sont les différents types de programmes qui forment le Software ?
19

Chapitre III

Initiation au système d'exploitation


Objectifs
L'élève sera capable de :
- définir le système d'exploitation ;
- donner l'historique de Dos et présenter son écran ;
- donner les avantages du système d'exploitation Windows ;
- citer et expliquer les différents types de commandes.

III. 1. Généralités
III.1.1. Définition du système d'exploitation
Système d'exploitation est le logiciel spécial qui sert d'intermédiaire entre l'homme et
l'ordinateur^ C'est-à-dire un ensemble de programmes stockés sur disque magnétique écrit dans , de
faciliter à la fois l'interaction entre le matériel, l'utilisateur et d'autres logiciels tels que les langages
de (^programmation, les programmes d'application.
Un système d'exploitation gère et surveille l'ordinateur et ses ressources V"
(mémoire,processeur,périphériques...).

III.1.2. Les caractéristiques des systèmes d'exploitation


Les systèmes d'exploitation sont caractérisés par :
- le mode de fonctionnement ;
- le mode de système mono ou multi-utilisateur ;
- le mode de système mono ou multitâche.
a. Le mode de fonctionnement
Ce mode comprend trois systèmes :
- les systèmes en monoprogrammation ;
- les systèmes en multiprogrammation ;
- les systèmes en multitraitement.
20

1°) Les systèmes en monoprogrammation


Dans ce système, un seul programme est exécuté à la fois dans l'unité centrale et c'est
seulement après achèvement de celui-ci qu'un autre programme pourra être chargé dans la
mémoire centrale et être à son tour exécuté
On trouve ce type de système d'exploitation sur les micro-ordinateur; On peut citer deux systèmes
d'exploitation en monoprogrammation :
- MS-DOS (Microsoft Disk Operating System)
- CP/M (Central Programme for Microprocesseur)

2°) Le système en multiprogrammation


La multiprogrammation consiste à faire résider simultanément plusieu: programmes en mémoire
centrale, sachant qu'ils sont exécutés de face imbriquée dans le temps par une même unité centrale.
Ce type de système utilise plusieurs programmes utilisateurs résident mémoire centrale afin
d'optimiser l'utilisation des ressources de l'ordinateur Le système d'exploitation gère alors l'attribution
etle partage des ressource entre les différents programmes

3°) Les systèmes en multitraitement


Ce système fait appel à un système d'exploitation spécialisé et demant un type de matériel particulier
avec plusieurs unités centrales qui se partage-les ressources communes de système informatique.
Dans ce système, l'utilisation de multiprocesseur permet d'augmenter la puissance du système
informatique et d'assurer une continuité du servi, en cas de défaillance d'un des processeurs.

b. Le mode de systèmes mono ou multi-utilisateurs


Ce mode est utilisé suivant le nombre d'utilisateurs qui travaillent
même temps.
On distingue :
- les systèmes mono utilisateur : un seul utilisateur dispose de toutes 1* ressources pour exécuter ses
programmes ;
Exemples : Windows 9X, Windows XP, MS DOS 12...
- les systèmes multi utilisateurs : plusieurs utilisateurs se partagent ressources pour exécuter leurs
programmes.
Exemples : UNIX, MPE...

c. Le mode de système multitâche


Un système d'exploitation est dit multitâche lorsqu'il est capable de géi le découpage de programmes
en tâches et les exécuter au même moment.
Exemples : UNIX, WINDOWS
Une tâche, dans ce système, est une suite d'instructions d'un programme ou d'une commande
constituant une unité élémentaire d'allocation des ressources par le système.

III.1.3. Les tâches de système d'exploitation


Les tâches réalisées par le système exploitation sont :
- le chargement ;
- la configuration du système ;
- la gestion de l'unité centrale ;
- la gestion de la mémoire centrale ;
- la gestion des entrées et sorties ;
21

- la gestion des fichiers.

a. Le chargement
La plus grande partie du système d'exploitation réside dans la mémoire vive. Une autre partie est
chargée de manière dynamique. Par exemple, lorsque l'exécution de certaines commandes est
demandée, le programme correspondant du système d'exploitation est chargé en mémoire vive et libère
la place occupée en fin d'exécution.

b. La configuration du système
A la réception du matériel, on doit définir l'environnement de travail du processeur qui sera utilisé
lors du redémarrage de l'ordinateur. Cette description est consignée dans un fichier système.
Exemples : - modification de la date et de l'heure ;
- modification du compte utilisateur. ~~-^. -_
c. La gestion de l'unité centrale
En multiprogrammation, la gestion de l'unité centrale consiste à partager le processeur entre les
différents travaux à exécuter, car il y a concurrence entre les programmes. Dans le système en
monoprogrammation, cette fonction est simple, car il n' y a qu'un programme qui s'exécute.

d. La gestion de la mémoire centrale


La supervision de la mémoire centrale consiste à l'affecter entre les
différents utilisateurs et s'assurer de la non violation de l'espace mémoire
par les programmes non autorisés. Cette fonction est assurée par le module
allocateur du système d'exploitation. *
Ve. La gestion des entrées-sorties
Réalisée par le gestionnaire d'entrée-s ortie, cette opération prend en charge le transfert
d'information entre l'ordinateur et l'extérieur.

' f. La gestion des fichiers


C'est la manipulation de fichiers par l'utilisateur des certaines opérations sur les fichiers, qui se
réalisent par les sollicitations de l'utilisateur ou ce qu'il veut faire.
Ces opérations consistent dans le transfert d'information entre l'ordinateur et l'extérieur, d'une
part, et entre les programmes utilisateurs et le gestionnaire d'entrée-sortie, de l'autre.

111.2. MS-DOS (Microsoft Disk Operating System)

Hl.2.1. Présentation
Le MS-DOS est un système d'exploitation mono utilisateur, monotâche .quï gère le
fonctionnement de l'ordinateur et le rend exploitable. Il gère toute la circulation des instructions, des
données dans l'ordinateur et des périphériques.

III.2.2. Utilité
Le MS-DOS est très utile pour :
- la maintenance ;
- la remise en route de machine ;
- la sauvegarde de données sur un système endommagé.

Hl.2.3. Composition de MS-DOS


22

Le MS-DOS est composé de trois modules :


- le CCP (Consol Command Processor) qui est l'interprète des langages de commande ;
- le BDOS (Basic Disk Operating System) spécialisé dans la gestion des unités des disques ;
- le BIOS (Basic In put/Out put System) spécialisé dans la gestion des y^ périphériques de saisie ou
d'affichage.
111.2.4. Ligne de commande
La ligne de commande est la séq+uence de caractère que MS DOS affiche à l'écran pour indiquer
qu'il est prêt à recevoir les commandes. Elle indique à tout moment à quel emplacement on se trouve
sur le lecteur en cours

Ligne de commande

Remarque : la ligne de commande est aussi appelée PROMPT, INVITE, INDICATIF.

III. 2. 5. Les commandes de MS-DOS

a. Définition
Les commandes MS-DOS sont de petits programmes qui réalisent des tâches spécifiques permettant
ainsi le dialogue entre le système et l'utilisateur. Elles permettent :
- la gestion de disques ;
- la gestion de fichiers. ;

b. Composition
Une commande DOS est composée en général de trois éléments :
- le verbe : mot-clé ou abréviation qui indique le no mand; de la com-
- le paramètre : information qui précise l'argument de la
- l'option ou commutateur : information qui précise la manière de l'exécution de la
commande.

Exemple : c:\ basic > del Kimbeni.doc ! p " Del " est le verbe " Kimbeni ", le paramètre I p, le commutateur ou
l'option
Le verbe, le paramètre et les options sont séparés par des caractères vides (espace) et
23

l'exécution de la commande se fait toujours par l'action «valider».

c. Type de commandes
On distingue deux types de commandes MS-DOS :
- les commandes internes qui font partie intégrante de MS DOS et sont chargées en mémoire au
démarrage de l'ordinateur. Toutes les commandes internes forment un fichier appelé
COMMAND.COM ;
""" /

les commandes externes : elles ne sont pas directement disponibles au démarrage de


l'ordinateur et résident sur une unité de disque. Elles doivent être chargées à partir de cette
unité de disques en spécifiant le chemin d'accès avec la commande PATH. A chaque
commande externe correspond un fichier.

<~~ III.2.6. Etudes de quelques commandes


a. Les commandes de gestion de disques ^ 1°) Format
La première utilisation d'un support magnétique nécessite qu'on crée sur ces supports des
sillons qui vont faciliter l'enregistrement et la lecture des données.
ormater un disque consiste à créer ces sillons.
i
-f^fftsy
Pour formater une unité de stockage, on utilise la commande "FORMAT"
suivi du nom du lecteur/options _
- Format a : pour une disquette ^ __- ^
- Format c : pour un disque dur
- Format c: / s début d'un disque dur et transfert des fichiers systèmes
À NB : Le formatage d'un disque entraîne directement la suppression de tous
les fichiers existant sur ce support.

6
2°) Sys : transfère les fichiers systèmes d'un lecteur à un autre.

Sys a : C : permet de transférer les fichiers systèmes contenus dans la disquette du lecteur a sur le
disque dur principal.
Sys c : A : effectue l'opération inverse, c'est-à-dire qu'il copie les fichiers systèmes contenus sur
le disque dur C vers la disquette située dans le lecteur A.

3°) Chkdsk : Vérifie et affiche. L’état d'un disque


Chkdsk a : contrôle et affiche l'état de la disquette située dans le lecteur a. Chkdsk c : contrôle le
disque dur et affiche son état.

4°) Scandisk : Cette commande permet de_contrôler de manière minutieuse la surface d'un disque, de
rechercher les erreurs sur ce disque, de procéder à la correction de ces erreurs et afficher
son état.
Scandisk C : analyse minutieusement le disque dur.

5°) Label : il permet de changez le nom du disque, il suffit d'écrire après la commande label, le nom
du lecteur suivi du nouveau nom du disque.
Exemple : label d : btsinfo • . .

b. Les commsndes de l'espace disque 1°) Chemin d'accès


\ désigne la racine de l'arborescence ;
24

- .. désigne le répertoire de niveau inférieur ;


- \ collège désigne le répertoire " collège " qui se trouve sous la racine ;
- ..\ lycée désigne le répertoire " lycée " se trouvant à un niveau inférieur.

2°) MKDIR (make directory)

- ma collège crée un répertoire " collège " dans le répertoire courant qui est le disque;
- md lycée crée un répertoire " lycée " à la racine du disque ;
- md collège lycée crée simultanément les deux répertoires.
Remarque : DOS n'accepte pas les caractères accentués.

3°) CD (change directory) : pour ouvrir un répertoire


- Cd collège ouvre le répertoire collège, sous-répertoire du répertoire dans lequel on est
positionné ;
- Cd travail \ jbantu se positionne dans le répertoire " jbantu " sous-répertoire du répertoire "
travail " ;
- Cd \ se positionne directement à la racine, quelque soit l'endroit où l'on est positionné ;
- Cd.. permet de quitter le répertoire en cours ;
- Cd..\ collège se positionne dans le répertoire " collège "se situant au même niveau que le
répertoire dans lequel on se trouve.

4°) Rmdii (remove directory) ou Rd pour supprimer un répertoire


- rd collège supprime le répertoire " collège ";
- rd collège \ manu supprime le répertoire " manu " se trouvant dans le répertoire " collège ".
Remarque : Cette commande ne supprime pas le répertoire " collège ". Un répertoire ne peut être effacé que si
aucun fichier n'y est stocké.

5°) Dir (directory) : pour voir le contenu d'un répertoire courant


- dir \ collège permet de voir le contenu du répertoire " collège " ;
- dir/p permet de voir le contenu du répertoire courant page par page ;
- dir I w permet de voir le contenu du répertoire courant en affichant
ces fichiers sous forme des colonnes sans indiquer leur volume ; M
- dir I p I w combine les deux précédentes options ; ™
- dir \ collège \ manu I p permet de voir le contenu du répertoire " manu ", sous-répertoire du
répertoire " collège ", page par page.
=
6 ) Tree (arbre) permet d'afficher l'arborescence ayant pour racine le lecteur en cours ou spécifié
- c : I > tree : affiche l'arborescence, c'est-à-dire la manière dont sont disposés les fichiers contenus
dans la racine du disque dur c.
- a : I > tree : affiche l'arborescence, c'est-à-dire la manière dont sont disposés les fichiers contenus
dans la disquette insérée dans le lecteur
25

a.

7°) Del (delete)


Pour supprimer un répertoire (avec tous ses fichiers), on utilise la commande supp + le nom du
répertoire.
Supp collège supprime le répertoire « collège » ainsi que la totalité de son contenu.

8;) Rn (rename)
Pour renommer un répertoire, on utilise la commande rn suivi du nom du répertoire et le
nouveau nom du répertoire. Chaque élément séparé par un espace.
Rn collège mpiko change le nom du répertoire « collège » en répertoire « mpiko ».

c. Autres commandes
• Pour voir l'heure, on utilise la commande tinte a l'invite de DOS.
• Pour afficher la date, on utilise la commande date à l'invite de DOS.
• Pour connaître la version du système d'exploitation, on utilise la commande
ver.

111.3. Le Windows
111.3,1. Présentation
Windows est un système d'exploitation à interface graphique, c'est-à-dire un moyen de
communication entre l'ordinateur et l'utilisateur basé sur une représentation graphique des objets ma
ipulés.
Au démarrage de Windows, la première interface affichée à l'écran est bureau de Windows. Il est
composé généralement des éléments suivants :

- les icônes ;
- la barre de tâches ;
- le papier peint.
26

a. Les icônes
Les icônes sont les représentations graphiques des objets sur les bureaux destinés à faciliter la
manipulation des fichiers et des programmes à l'intérieur d'un système, ^sj^ôr^e^^om^desjaccourcis
qui vous facilitent la tâche lorsque vous désirez exécuter un logiciel.
On distingue deux types d'icônes :
- les icônes d'applications : ce sont des icônes qui représentent des applications du système.
0
.0Exemples : corbeille, poste de travail (qui sont considérés comme des icônes par défaut)
- le 0s icônes raccourcis : ce sont des icônes placés par l'utilisateur sur le bureau pour lui faciliter le
lancement d'un programme.
Méthode 1
- Localiser l'objet existant ;
- Afficher le menu contextuel sur cet objet ;
- Choisir la commande "Envoyer vers/Bureau" (créer un raccourcis).

Méthode 2
- Localiser l'objet (dans l'explorateur Windows) et sélectionnez-le ;
- Choisissez " Fichier / Envoyer vers / Bureau " créer un raccourci).

Méthode 3
- Dérouler le menu contextuel sur un endroit du bureau dépourvu d'icône;
- Choisir nouveau ;
- Choisir le nom du programme qui va gérer le fichier ; - . .
27

- Nommer le fichier ;
- Valider.

Remarque : Plusieurs opérations peuvent être effectuées sur un objet situé sur le bureau ou déroulant le menu
contextuel sur cet objet (clic droit)

b. Le papier peint (arrière plan)


C'est la présentation que Windows affiche sur son bureau quand aucune application n'est lancée.
Cette présentation peut être suggérée par défaut par Windows ou choisie par l'utilisateur.
Généralement, il s'agit d'une image que Windows propose (d'une bibliothèque d'images stockées dans
c : \ Windows).
Exercice pratique 2 : Modification du papier peint .,
,}
- Clic - droit dans un vide du bureau ;
- Dans le menu contextuel, choisir « Propriétés » ;
- Dans la boite de dialogue qui s'ouvre, activer l'onglet « Bureau ou arrière Plan » ;
- Pour changer le papier peint du bureau, il faut cliquer sur un nom qui se trouve dans la liste en
dessous de l'écran d'aperçu .
Remarque : Sur cette même boîte de dialogue, nous avons la possibilité de modifier ou d'activer le papier peint.
• L 'écran de veille : animation qui se lance sur l'écran si vous- ne touchez ni au clavier, ni à la souris
pendant un intervalle de temps bien déterminé.

55
Exercice pratique n°4 : Configurer l'écran de veille (ordinaire, texte défilant...)

• L'apparence : pour modifier les valeurs de travail avec votre système.


• Paramètre : pour modifier les couleurs d'affichage ainsi que la résolution de la zone d'écran.

c. Sarre des tâches


Située au bas de l'écran, elle affiche les noms des applications (fenêtres) ouvertes et permet de
passer d'une application (fenêtre) à une autre.
Elle comprend :
- le bouton démarrer ;
- les fenêtres ouvertes (nom).

<* Le bouton DEMARRER


Situé à l'extrême gauche de la barre des tâches, le bouton DEMARRER affiche un menu qui
permet d'effectuer rapidement n'importe quelle tâche, entre autres : démarrer et lancer un
programme ; ouvrir des documents, personnaliser le système, rechercher des éléments sur
l'ordinateur, arrêter l'ordinateur...
Remarque : Sur le menu DEMARRER (clic sur le bouton DEMARRER)
• Une commande qui a une flèche noire à sa droite affiche un sous- menu.
• Une commande qui se termine par les points de suspension (...) permet d'ouvrir une boîte de
dialogue.
Exercice pratique n°5 : Paramétrer la barre des tâches.

III.3.2. Applications sous Windows


28

Pour permettre à l'utilisateur de travailler avec son micro-ordinateur, Windows met à sa


disposition certaines applications (des programmes) qui l'assistent dans l'accomplissement de ses
tâches. Les interfaces affichées par ces applications sont appelées fenêtres.
Nous distinguons deux types de fenêtres :
- les boîtes de dialogue (fenêtre des propriétés) ;
- les fenêtres classiques.
a. Les boîtes de dialogue
Une boîte de dialogue est une fenêtre qui s'affiche et permet à l'utilisateur de fournir des informations
supplémentaires pour la bonne exécution d'une commande. Différents éléments peuvent être trouvés
dans une boîte de dialogue ou dans un onglet d'une boîte de dialogue :

1°) Les Onglets


Ce sont des sous-fenêtres ou feuillets contenant différentes options pour une commande.

2°) La barre de titre


Elle comprend : 3

- le nom ou le titre de la boîte de dialogue ;


- le bouton d'aide (bouton portant le point d'interrogation ?) ;
- le bouton fermer pour refermer la boîte de dialogue.

3°) Les boutons de commandes


Ils permettent d'accomplir certaines actions bien précises.
Il suffit de cliquer sur le bouton approprié pour accomplir la tâche voulue.
Exemple : le bouton " ok " pour valider et " annuler " pour annuler.

4°) Les listes déroulantes


Elles sojTt^es^zoneaj^ortant une flèche orientée_vers le bas à leur droite et contenant des
informations que l'on peut sélectionner. Cliquez sur la flèche pour afficher la liste des informations.
Cliquez sur la ligne d'informations pour la sélectionner.

5°) Les boutons compteurs


Elles sont des zones portant une double flèche à leur droite et permettant d'afficher des valeurs que
l'on peut augmenter ou diminuer. On peut aussi taper la valeur désirée dans la zone.

6°) Les zones de saisie


Elles sont des zones permettant à l'utilisateur de saisir (encoder) des informations.
Exemple : le nom d'un fichier.
Chapitre IV

La représentation des données


Objectifs
L'élève sera capable de :
- faire la conversion entre différents systèmes ;
- définir et opérer la conversion en DCB, BCDIC, EBCDIC des nombres exprimés en système de
numération de base 10 ;
29

- définir les codes ASCII et les utiliser,

IV. 1. Généralités
Les informations traitées par l'ordinateur sont de différents types, mais elles sont toujours
représentées à la base sous forme binaire. Une information élémentaire correspond donc à un chiffre
binaire (0 ou 1) appelé bit. Une information plus complexe, telle qu'un caractère, un nombre, se
ramène à un ensemble de bits.
Un ensemble de huit bits forme un octet ou Byte.
Les multiples du octet sont :
- le Ko (kilo octet) = 1024 octets ;
- le Mo (méga octet) - 1024 Ko ;
- le Go (giga octet) = 1024 Mo.
*

IV.2. Le codage
.2.1. Définition
Le codage est la transformation d'un message exprimé en langage clair, suivant des équivalences
convenues dans un code.

ÏV.2.2. Utilité
Le codage permet de passer d'une représentation des données vers une autre.

IV.2.3. Décodage et transcodage


Le décodage est l'opération inverse du codage, c'est la transformation d'un message codé en un
langage clair suivant des équivalences convenues.
Le transcodage est le passage d'un système codé à un autre aussi codé suivant les équivalences
convenues,

IV.2.4. Les données non numériques


Les données non numériques correspondent aux caractères alphanumériques et aux caractères
spéciaux. Le codage est fait à partir d'une table de correspondance propre à chaque code utilisé. Parmi
les plus connus nous pouvons citer :

a. Le code ASCII/American Standard Code For Information Interchange


Le code standard américain pour les échanges d'informations est un code de 7 bits, créé en 1965,
par Robert W. Berner, pour rendre les différents types de matériels de traitement de données
compatibles. Le tableau des caractères ASCII standard comprend 128 nombres décimaux compris
entrèû et 127 attribués à des lettres, nombres, signes de ponctuations et les caractères les plus répandus.
En 1981, IBM avait lancé la table de caractère ASCII étendue sur son IBM PC portant le code à
8 bits et ajoutant les caractères de 128 à 255 pour représenter les caractères spéciaux mathématiques,
graphiques et étrangers supplémentaires. On obtient le caractère en appuyant successivement sur la
touche ALT + le code.
Exemples : Alt + 144 affiche la lettre É
Alt +128 affiche la lettre Ç ' .

b. Le code BCD ( Binary Coded Décimal)


Dans les systèmes numériques, l'entrée des données ne s'effectuent pas en pur code binaire. Ce
30

sont plutôt des nombres décimaux codés en binaire (code BCD) qui sont utilisés. BCD (Décimal Codé
en Binaire) signifie que les nombres décimaux 0 à 9 et les autres caractères sont représentés par un
nombre binaire à plusieurs chiffres.

c. Le Code EBCDIC (Extended binary coded décimal inter-change)


Le code de communication décimal étendu codé en binaire est un code à 8 bits conçu par IBM pour
représenter des caractères et permettre de réaliser 256 combinaisons de caractères avec 1 seul octet. (8
bits). Il est appelé aussi code standard de micro ordinateur à l'exception de gros ordinateurs et des IBM
qui utilisent le code ASCII.
•> Décimal en binaire
Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre exprimé en décimal, il suffit de diviser
successivement ce nombre par 2 jusqu'à ce que le quotient obtenu soit égal à 0. Comme pour la
conversion dans le système décimal, les restes de ces divisions lus de bas en haut représentent le nombre
binaire.

(44) = (101100),

Remarque : relation entre les nombres binaires et les nombres octaux. Exprimons (47) 10 dans le
système octal et le système binaire. Nous obtenons :

(47)io = (57) (47)io


= (101111)2

donc (57)8 = (101111)2

Nous pouvons remarquer qu'après 3 divisions en binaire nous avons le même quotient qu'après
une seule en octal. De plus, le premier reste en
31

octal obtenu peut être mis en relation directe avec les trois premiers restes en binaire :et il en est de
même pour le caractère octal suivant :Cette propriété d'équivalence entre chaque chiffre octal et chaque
groupe de 3 chiffres binaires permet de passer facilement d'un système à base 8 à un système à base 2 et
vice versa.

2°) Transcodage Principe

Le transcodage peut être obtenu par décodage/codage, c'est-à-dire passer du système codé (1) au
système décimal et du système décimal au système codé (2).
Exemple : (57) - ( ) 2 .

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