COURS D'INFORMATIQUE 3ème
COURS D'INFORMATIQUE 3ème
COURS D'INFORMATIQUE 3ème
Chapitre l
Généralités sur l'informatique
Objectifs
L'élève doit être capable de :
;
- définir le cours d'informatique et déterminer les objectifs '
- faire un bref aperçu historique
- distinguer l'évolution technique des ordinateurs
- expliquer la terminologie appropriée à cette discipline
1.1. Définitions
1.1.1. Origine et définition de l'informatique
a. Origine
Le terme « Informatique » a été proposé en 1962 par l'ingénieur français Philippe DREYFUS
et publié par l'académie française en 1965 pour désigner le traitement automatique de
l'information. Ce terme est le résultat de la contraction de deux termes : Information et
Automatique.
b. Définition
L'informatique est la science de traitement raisonnable de l'information grâce à un système
de machines automatiques appelé ordinateur dans presque tous les domaines (scientifique,
technique, économique ...).
UTILISATEUR
TRAITEMENT
2
Pour que les données en entrée soient traitées par la machine automatique, celle-ci doit disposer d'un
autre type de données servant à diriger leurs actions. Ce sont des instructions.
Une suite finie ordonnée d'instructions forme un Programme. Donc, pour traiter les données en
entrée, les machines automatiques doivent disposer des programmes appropriés.
Exemples : Word, pour le traitement des textes et Excel, pour les tableaux à calculs automatiques.
Après traitement des données en entrée par un programme, on obtient les résultats ou les données
en sortie qui peuvent servir des données en entrée
pour un autre traitement.
c. Donnée
Une donnée est une représentation d'une information sous forme conventionnelle, c'est-à-dire
codée, abrégée et formée de caractères alphabétiques, numériques, alphanumériques ou des symboles
bien précis.
1.1.3. Automatique
Ce mot vient du verbe « automatiser » et signifie, la conception et la mise en œuvre d'un
enchaînement d'opérations qui puissent se dérouler ou se déclencher sans intervention humaine.
1.1.4. Ordinateur
C'est une machine ou un ensemble de machines automatiques
capables de traiter une information.
Présence attestée chez les Grecs, les Romains puis dans toute l'Europe médiévale.
b. Le boulier compteur
3
C'est le premier outil digital apparu au 5Ème siècle avant Jésus-Christ pour résoudre des problèmes
arithmétiques (pour calculer)
d. La Pascaline
En 1642, le français
Biaise Pascal réalisa une
machine, « La Pascaline »,
pour effectuer les calculs
de son père. C'est
pourquoi on dit toujours
que la Pascaline était
destinée à résoudre des
problèmes d'arithmétique
commerciale (calculs comptables, calculs de poids ou de longueurs,
par exemple). On ne peut effectuer directement que des additions et des
soustr'actions. Rien n'empêche de faire des multiplications par additions
successives, ni des divisions par soustractions successives. Ce que nous
trouverions un peu fastidieux devait être jugé très commode à l'époque de
Pascal. . ,. .
La Pascaline pouvait faire aussi la conversion des différentes monnaies de cette époque à l'aide
d'une série de roues numérotées de 1 à 9 reliées entre elles.
e. Le multiplicateur de Leibniz
En 1673, Gottfried Wîlhelm Leibniz, un philosiphe allemand, réalisa la première calculatrice du
monde, capable d'effectuer, de façon automatique, les quatre opérations fondamentales : l'addition, la
soustraction, la multiplication et la division. Elle extrait même les racines carrées sous forme d'addition
et des soustractions répétées.
4
c. La machine de HOLLERITH
En 1890, l'américain Herman HOLLERITH inventa une machine à cartes perforées pour effectuer le
dépouillement du recensement de la population américaine. Il construisit la première machine
mécanographique grâce à une nouvelle technologie : l'électromécanique. Cette machine pouvait être
utilisée pour d'autres applications scientifiques et de gestion. Sa firme « Tabularing machine Company
», TMC en sigle, fondée en 1896, deviendra, en 1924, International Business Machine (IBM).
Commandé par l'armée des États-Unis en 1943 pour effectuer les calculs
de balistique, il remplaçait 200 personnes chargées auparavant de calculer
les tables de tir. Il occupait 23 m3, pesait 30 tonnes, coûtait un demi-million
de dollars et consommait presque 200 kilowatts. Il était aussi composé de
70 000 résistances, 10 000 condensateurs, 1 500 relais et 6 000 commutateurs
manuels. Bien qu'avec 17 468 lampes, il y eut plus de 19 000 changements
durant sa carrière de 9 ans, il faut souligner cette fiabilité exceptionnelle pour
l'époque. • - . - . . .
Bien qu'étant le premier calculateur électronique, l'ENIACn'est pas considéré comme le premier ordinateur
selon le sens donné aujourd'hui à ce terme.
Avant la fin de l'année 1945, John Von Neumann, un mathématicien d'origine hongroise, associé
1èr* génération (de 1945- 1954)
Cette génération présente les caractéristiques suivantes :
- tubes à vide (électronique) ;
- apparition des tambours magnétiques ;
- volume très grand ;
- consommation élevée de l'énergie électrique ce qui a comme conséquence le
dégagement excessif de la chaleur ;
- beaucoup de pannes et peu fiable ;
- calcul répétitif.
Exemples : ENIAC, IBM 701, GAMMA 3 ...
comme consultant au projet ENIAC, franchit le dernier obstacle et proposa la construction de l'EDVAC,
machine modèle de
Ces ordinateurs présentent les caractéristiques suivantes :
- miniaturisation des circuits d'où réduction du volume_des machines;
- SSI(Small Scale Intégration) de lOJi 100 transistors ;
- MSI.(Middle Sale Intégration) de 100 à 1000 transistors.
- accroissement de la vitesse d'exécution des opérations^
~~ réduction encore plus importante de la consommation de l'énergie et
dégagement de la chaleur.
A ^ La technologie de micromodules (circuit intégrés).a permis, par sj8S_£er-K m j'rormânces, la
réalisation des premiers ordinateurs universels.
7
Ci ! Pendant cette période nous pouvons aussi signaler les inventions suivantes :
- le premier lecteur des disquettes en 1971 par IBM ;
- la première mémoire (avec 1 kilobit de capacité) par INTEL en 1970 avec 0,5 mm de dimension
;'
- apparition en 1971; du microprocesseur chez INTEL par TED HOFF et
FEDERICO FAGGIN. Il s'agit d^Mçrc^rp^ss^ur^4004j^bits ; V - utilisation de la-
première souris en 1970.
Chapitre II
Structure de l'ordinateur
Objectifs
L'élève sera capable de : définir le système informatique de base
citer et décrire le fonctionnement dés éléments qui composent le système informatique manipuler un
micro-ordinateur
H.1. Introduction
y
11.1.1, Origine du mot ordinateur
Le mot "ordinateur" a été inventé en 1956, par le français Jacques
PERRET, à la demande d'IBM/France^fin de doter la langue française d'un
terme équivalent à son homologue anglo-saxon « Computer » ou Electronic
Data Processing Machine qui signifie « Machine électronique à traiter les
données ». Ce mot a été formé à partir du latin Ordo-Ordinis qui signifie
Ordre, Instruction, Commande. Il désigne les machines capables d'effectuer
automatiquement des calculs logiques et arithmétiques.. T^
- des ordinateurs de
11.2.1. Le Hardware
Le Hardware est la partie matérielle ou visible de l'ordinateur. Il est subdivisé en deux parties :
9
Le boîtier central
<* Caractéristiques
Le microprocesseur est caractérisé par les élément suivants :
- la puissance : elle mesure le nombre de bits traités simultanément. La puissance s'exprime en
bit.
- la vitesse, mesurée en MHz (mégahertz), elle exprime la vitesse à laquelle travaille le
microprocesseur,
processeur. Son contenu est effacé quand l'ordinateur est mis hors tension.
La RAM est une mémoire volatile, c'est-à-dire que lorsque l'ordinateur est
éteint ou redémarré, les informations qui y étaient stockées sont perdues et
deviennent irrécupérables.
C'est pourquoi, il est recommandé, lorsqu'on exécute un travail, de sauvegarder les données
sur un support de masse (disquette, disque dur, CD-R, flash disk...)-
On peut donc dire brièvement que dans la mémoire vive l'information naît, vit et meurt.
H existe plusieurs types de mémoires vives parmi lesquelles on peut citer:
- SIMM (Single Mine Memory Module) qui est une mémoire à module simple en ligne ;
- DIMM (Dual Inline Memory Module) qui est une mémoire à module à double ligne.
Ces mémoires sont appelées mémoires d'extension.
b. Les périphériques
Les échanges entre l'homme et l'ordinateur se font à partir des organes de communication,
d'entrée ou de sortie, appelés périphériques.
On appelle périphérique, tout dispositif qui peut être branché à l'unité centrale.
1°) Les périphériques d'entrée
Les périphériques d'entrée fournissent à l'unité centrale des informations ou des données à traiter sur
un support ; le clavier, la souris, le crayon optique, le scanneur, la caméra, le microphone ...
Parmi ces périphériques, le clavier et la souris méritent une étude particulière à cause de leur
importance.
LE CLAVIER
Définition
Le clavier est un périphérique qui permet la saisie des informations (en codage)
en direction de l'ordinateur. Il est constitué d'un ensemble de touches
notamment alphanumérique correspondant à des fonctions ou à des
symboles.
Type de clavier
En fonction des nombres de touches et de leur compatibilité à certains systèmes d'exploitation, on
dénombre plusieurs types des claviers parmi lesquels :
- le clavier standard (moins de 102 touches) ;
- le clavier étendu (102 touches) ;
- le clavier compatible Windows (105 touches) ;
- le compatible Windows avec raccourcis Internet (plus de!05 touches) ;
Les touches sont disposées selon les codes des langues des pulsateurs. C'est ainsi qu'on distingue le
clavier AZERTY (propres aux langues latines comme le français), et le clavier QWERTY (propres aux anglo-
saxons). Certaines cultures ou langues disposent de leur propre clavier (clavier chinois, arabe, grec..,)
Les parties d'un clavier Le clavier est divisé cinq grandes parties appelées pavés :
- Pavé alphanumérique. : il comprend toutes les lettres de l'alphabet, les chiffres, les
symboles de ponctuation, les symboles monétaires et autres symboles diacritiques (symboles
qui servent à distinguer) ;
12
- Pavé numérique : il est situé à droite du pavé alphanumérique. Outre les touches sur lesquels sont inscrits
les chiffres 0 à 9, lepavé numérique comprend certaines autres touches : enter (pour la validation), les
symboles des opérations arithmétiques (*, -,
- Touche de menu contextuel : elle est située à droite, entre la touche CTRL et la touche fenêtre
Windows. Elle est l'équivalent du clic droit sur la souris ; elle proposejm jnenu de_différents choix
pour l'élément sélectionné à l'écran.
- Tab (tabulation) : elle est située au-dessus de la touche de verrouillage des majuscules. Elle
est utilisée pour naviguer entre les options dans une boîte de dialogue. Dans un traitement de
texte ou dans un tableur, elle permet de sauter un espace
prédéterminé vers un autre ou de passer d'une colonne à une autre selon les programmes.
- Echap (échappe) : elle est située dans le coin supérieur gauche du clavier. Enepermetj/annuler une
commande, de fermer_unej3oitë_dg dialogue_sans_rien_sélectionner.
- Entrée : grande touche située à l'extrême droite du clavier principal. Elle permet.de
valider les comrrtandes^gu de créer de nouveaux paragraphes, lorsqu'on
travaille dans un traitement de texte.
- Effacement arrière : elle est située au-dessus de la touche de validation.
Elle_pej"jnet d'effacer un caractère ou plusieurs caractères situées à gauche du
curseur.
> La souris
La souris désigne un périphérique manuel doté d'un à trois boutons, généralement connectée à
l'ordinateur au moyen d'un câble. Certains modèles, plus récents, fonctionnent sans fil.
Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur/ Elle est
composée d'un petit boîtier 1 se trouvent
un ou plusieurs boutons.
La souris.a été inventée en 1 963 par Douglas Engelbar.t:du Stanford Research Institute après des
tests d'utilisation basés sur le trackball (boule de commande). Elle a été améliorée par Jean-Daniel
f$icouà à l'EPFL^ dès 2979, grâce à l'adjonction d'une boule et de capteurs.
Les premières souris étaient constituées de simples boules de commande
inversées. La friction de la boule contre la table permettait le mouvement du pointeur sur l'écran.
Aujourd'hui, les souris à boules se font rares ; elles sont progressivement remplacées par les souris
optiques. Le système de boule avait en effet tendance à ramasser la poussière de la surface horizontale
et à encrasser les rouleaux capteurs, ce qui exigeait un nettoyage interne régulier.
les écrans plats (LCD pour Liquid Cristal Display) ou à cristaux liquides: ces écrans
14
L'imprimante
Une imprimante est un périphérique connecté à
l'unité centrale, permettant la restitution de
l'information sur papier.
Il existe plusieurs types d'imprimantes parmi
lesquels on peut citer :
• les imprimantes matricielles (à aiguilles)
Elles permettent d'imprimer des documents grâce à un va-et-vient de la tête sur le papier. La tête
est constituée de petites aiguilles, poussées par des électroaimants, qui viennent taper contre un ruban de
carbone situé entre la tête et le papier. Elles sont plus économiques.
Parmi ces imprimantes matricielles, on retrouve des imprimantes à A
—••*—^
barres (une barre mobile) ; les imprimantes à tambour (tambour en rotation, autour d'un axe parallèle à
la ligne) ; les imprimantes à chaîne (chaîne se déplaçant le long de la ligne de manière continue).
• les imprimantes à marguerite
15
Ce sont celles basées sur le principe des machines dactylographiques. Tous les caractères sont
imprimés en relief sur une matrice en forme de marguerite. Ce type d'imprimante est devenu
obsolète, car elles sont très bruyantes et trop lentes.
• les imprimantes à jet d'encre
Les têtes d'impressions jet d'encre utilisent de l'encre liquide contenue dans un réservoir dite
cartouche d'encre. La tête proprement dite est percée de fins canaux remplis d'encre, et un système
piézo-électrique ou de chauffage électrique produit des variations de pression qui expulsent des
gouttelettes sur la feuille, formant des points.
Comme avec les têtes à aiguilles, les caractères sont formés par des concentrations de points, et
l'impression se fait donc ligne par ligne. Néanmoins, la finesse de ces gouttelettes est contrôlable, et
la technologie permet un mélange des couleurs, si bien que la plupart des imprimantes à jet d'encre
récentes permettent des impressions « qualité photo ».
Les principales différences entre les modèles sont la vitesse d'impression, la qualité d'impression et le
nombre de cartouches (1 ou 2 cartouches).
L'imprimante à jet d'encre est une technologie très répandue et moins onéreux. Pour l'utilisateur,
le coût de la cartouche est élevé mais il gagne en qualité d'impression.
• les imprimantes à laser
Ce sont des imprimantes plus rapides et plus économiques à l'usage. Elles
coûtent cher en fonction de la qualité et de la vitesse d'impression. Elles
impriment à partir des " toner " (poudre noire qu'on utilise aussi dans les
photocopieuses). Il existe actuellement des imprimantes à laser permettant
d'imprimer en
couleur.
Disquette 3'
C'est un support de mémoire actuelle portable qui se fixe soit sur l'avant
soit sur l'arrière de l'unité centrale (port USB).
Le port est un point de connexion de l'ordinateur auquel on peut
raccorder des périphériques d'entrées/sortie des données.
Le bus USB (Universal Sériai Bus, en français Bus série universel) est, comme son nom
l'indique, basé sur une architecture de type série. Il s'agit toutefois d'une interface entrée-sortie
beaucoup plus rapide que les ports série standards. L'architecture qui a été retenue pour ce type de port
est en série pour deux raisons principales :
- l'architecture série permet d'utiliser une cadence d'horloge beaucoup plus élevée qu'une interface
parallèle, car celle-ci ne supporte pas des fréquences trop élevées (dans une architecture à haut
17
débit, les bits circulant sur chaque fil arrivent avec des décalages, provoquant des erreurs) ;
- les câbles série coûtent beaucoup moins cher que les câbles parallèles.
Ainsi, dès 1995, le standard USB a été élarJôré pour la connexion d'uni
1
' v, •
grande variété de périphériques. , - jfe
> Le lecteur CD-ROM *
Le CD-ROM est un support de données informatiques 'permettant dt stocker 650 Mo ou 74 minutes
d'information. Le lecteur CD-ROM permet d< lire les informations se trouvant sur les disques CD-ROM.
> Le lecteur de Dvd
C'est le lecteur le plus performant actuellement. Ce disque peut contenu environ 8 heures de vidéo, et
il a la taille d'un CD-ROM. Il peut remplacer ur lecteur de CD classique.
> Le modem (modulateur-démodulateur)
Le modem est un périphérique qui permet la transmission de< données entre deux systèmes
informatiques éloignés, en utilisant le réseau téléphonique.
Moduler : c'est transformer une information digitale en une information
analogique.
Démoduler: c'est transformer une information analogique en une in
formation digitale. - /
II.2.2. Le software
18
- systèmes d'exploitation ;
- logiciels d'application ou toù£ simplement les applications.
Exercices
- 1. Quels sont les termes latins à l'origine du mot "ordinateur?
*~ 2. Que désigne le mot "ordinateur" ?
3. Dégagez la (les) différence (s) qui existe (nt) entre le Hardware et le Software.
4. De la structure de l'ordinateur, établissez un parallélisme entre l'homme et l'ordinateur.
5. Donnez le rôle et les caractéristiques du microprocesseur.
6. Énumérez les différents types de mémoire. \£7. Pourquoi la mémoire centrale est-elle aussi appelée
mémoire interne?
8. Quelle différence peut-on dégager entre ROM, RAM et mémoire de masse ?
9. Citez les différents types des périphériques et donnez leurs rôles.
10. Énumérez les noms de périphériques utilisant les connecteurs ci-après :
a) Port série
b) Port Parallèle ;
c) Port USB ;
d) Port PS/2 ;
11. Quels sont les différents types de programmes qui forment le Software ?
19
Chapitre III
III. 1. Généralités
III.1.1. Définition du système d'exploitation
Système d'exploitation est le logiciel spécial qui sert d'intermédiaire entre l'homme et
l'ordinateur^ C'est-à-dire un ensemble de programmes stockés sur disque magnétique écrit dans , de
faciliter à la fois l'interaction entre le matériel, l'utilisateur et d'autres logiciels tels que les langages
de (^programmation, les programmes d'application.
Un système d'exploitation gère et surveille l'ordinateur et ses ressources V"
(mémoire,processeur,périphériques...).
a. Le chargement
La plus grande partie du système d'exploitation réside dans la mémoire vive. Une autre partie est
chargée de manière dynamique. Par exemple, lorsque l'exécution de certaines commandes est
demandée, le programme correspondant du système d'exploitation est chargé en mémoire vive et libère
la place occupée en fin d'exécution.
b. La configuration du système
A la réception du matériel, on doit définir l'environnement de travail du processeur qui sera utilisé
lors du redémarrage de l'ordinateur. Cette description est consignée dans un fichier système.
Exemples : - modification de la date et de l'heure ;
- modification du compte utilisateur. ~~-^. -_
c. La gestion de l'unité centrale
En multiprogrammation, la gestion de l'unité centrale consiste à partager le processeur entre les
différents travaux à exécuter, car il y a concurrence entre les programmes. Dans le système en
monoprogrammation, cette fonction est simple, car il n' y a qu'un programme qui s'exécute.
Hl.2.1. Présentation
Le MS-DOS est un système d'exploitation mono utilisateur, monotâche .quï gère le
fonctionnement de l'ordinateur et le rend exploitable. Il gère toute la circulation des instructions, des
données dans l'ordinateur et des périphériques.
III.2.2. Utilité
Le MS-DOS est très utile pour :
- la maintenance ;
- la remise en route de machine ;
- la sauvegarde de données sur un système endommagé.
Ligne de commande
a. Définition
Les commandes MS-DOS sont de petits programmes qui réalisent des tâches spécifiques permettant
ainsi le dialogue entre le système et l'utilisateur. Elles permettent :
- la gestion de disques ;
- la gestion de fichiers. ;
b. Composition
Une commande DOS est composée en général de trois éléments :
- le verbe : mot-clé ou abréviation qui indique le no mand; de la com-
- le paramètre : information qui précise l'argument de la
- l'option ou commutateur : information qui précise la manière de l'exécution de la
commande.
Exemple : c:\ basic > del Kimbeni.doc ! p " Del " est le verbe " Kimbeni ", le paramètre I p, le commutateur ou
l'option
Le verbe, le paramètre et les options sont séparés par des caractères vides (espace) et
23
c. Type de commandes
On distingue deux types de commandes MS-DOS :
- les commandes internes qui font partie intégrante de MS DOS et sont chargées en mémoire au
démarrage de l'ordinateur. Toutes les commandes internes forment un fichier appelé
COMMAND.COM ;
""" /
6
2°) Sys : transfère les fichiers systèmes d'un lecteur à un autre.
Sys a : C : permet de transférer les fichiers systèmes contenus dans la disquette du lecteur a sur le
disque dur principal.
Sys c : A : effectue l'opération inverse, c'est-à-dire qu'il copie les fichiers systèmes contenus sur
le disque dur C vers la disquette située dans le lecteur A.
4°) Scandisk : Cette commande permet de_contrôler de manière minutieuse la surface d'un disque, de
rechercher les erreurs sur ce disque, de procéder à la correction de ces erreurs et afficher
son état.
Scandisk C : analyse minutieusement le disque dur.
5°) Label : il permet de changez le nom du disque, il suffit d'écrire après la commande label, le nom
du lecteur suivi du nouveau nom du disque.
Exemple : label d : btsinfo • . .
- ma collège crée un répertoire " collège " dans le répertoire courant qui est le disque;
- md lycée crée un répertoire " lycée " à la racine du disque ;
- md collège lycée crée simultanément les deux répertoires.
Remarque : DOS n'accepte pas les caractères accentués.
a.
8;) Rn (rename)
Pour renommer un répertoire, on utilise la commande rn suivi du nom du répertoire et le
nouveau nom du répertoire. Chaque élément séparé par un espace.
Rn collège mpiko change le nom du répertoire « collège » en répertoire « mpiko ».
c. Autres commandes
• Pour voir l'heure, on utilise la commande tinte a l'invite de DOS.
• Pour afficher la date, on utilise la commande date à l'invite de DOS.
• Pour connaître la version du système d'exploitation, on utilise la commande
ver.
111.3. Le Windows
111.3,1. Présentation
Windows est un système d'exploitation à interface graphique, c'est-à-dire un moyen de
communication entre l'ordinateur et l'utilisateur basé sur une représentation graphique des objets ma
ipulés.
Au démarrage de Windows, la première interface affichée à l'écran est bureau de Windows. Il est
composé généralement des éléments suivants :
- les icônes ;
- la barre de tâches ;
- le papier peint.
26
a. Les icônes
Les icônes sont les représentations graphiques des objets sur les bureaux destinés à faciliter la
manipulation des fichiers et des programmes à l'intérieur d'un système, ^sj^ôr^e^^om^desjaccourcis
qui vous facilitent la tâche lorsque vous désirez exécuter un logiciel.
On distingue deux types d'icônes :
- les icônes d'applications : ce sont des icônes qui représentent des applications du système.
0
.0Exemples : corbeille, poste de travail (qui sont considérés comme des icônes par défaut)
- le 0s icônes raccourcis : ce sont des icônes placés par l'utilisateur sur le bureau pour lui faciliter le
lancement d'un programme.
Méthode 1
- Localiser l'objet existant ;
- Afficher le menu contextuel sur cet objet ;
- Choisir la commande "Envoyer vers/Bureau" (créer un raccourcis).
Méthode 2
- Localiser l'objet (dans l'explorateur Windows) et sélectionnez-le ;
- Choisissez " Fichier / Envoyer vers / Bureau " créer un raccourci).
Méthode 3
- Dérouler le menu contextuel sur un endroit du bureau dépourvu d'icône;
- Choisir nouveau ;
- Choisir le nom du programme qui va gérer le fichier ; - . .
27
- Nommer le fichier ;
- Valider.
Remarque : Plusieurs opérations peuvent être effectuées sur un objet situé sur le bureau ou déroulant le menu
contextuel sur cet objet (clic droit)
55
Exercice pratique n°4 : Configurer l'écran de veille (ordinaire, texte défilant...)
IV. 1. Généralités
Les informations traitées par l'ordinateur sont de différents types, mais elles sont toujours
représentées à la base sous forme binaire. Une information élémentaire correspond donc à un chiffre
binaire (0 ou 1) appelé bit. Une information plus complexe, telle qu'un caractère, un nombre, se
ramène à un ensemble de bits.
Un ensemble de huit bits forme un octet ou Byte.
Les multiples du octet sont :
- le Ko (kilo octet) = 1024 octets ;
- le Mo (méga octet) - 1024 Ko ;
- le Go (giga octet) = 1024 Mo.
*
IV.2. Le codage
.2.1. Définition
Le codage est la transformation d'un message exprimé en langage clair, suivant des équivalences
convenues dans un code.
ÏV.2.2. Utilité
Le codage permet de passer d'une représentation des données vers une autre.
sont plutôt des nombres décimaux codés en binaire (code BCD) qui sont utilisés. BCD (Décimal Codé
en Binaire) signifie que les nombres décimaux 0 à 9 et les autres caractères sont représentés par un
nombre binaire à plusieurs chiffres.
(44) = (101100),
Remarque : relation entre les nombres binaires et les nombres octaux. Exprimons (47) 10 dans le
système octal et le système binaire. Nous obtenons :
Nous pouvons remarquer qu'après 3 divisions en binaire nous avons le même quotient qu'après
une seule en octal. De plus, le premier reste en
31
octal obtenu peut être mis en relation directe avec les trois premiers restes en binaire :et il en est de
même pour le caractère octal suivant :Cette propriété d'équivalence entre chaque chiffre octal et chaque
groupe de 3 chiffres binaires permet de passer facilement d'un système à base 8 à un système à base 2 et
vice versa.
Le transcodage peut être obtenu par décodage/codage, c'est-à-dire passer du système codé (1) au
système décimal et du système décimal au système codé (2).
Exemple : (57) - ( ) 2 .