Contrôles Structure Et Etat de La Matière MIPC-MIP - 2007-2014

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Université Cadi Ayyad

Faculté des Sciences et Techniques


Marrakech

Département des Sciences Chimiques

Professeur Mohammed MANSORI

1ère année MIPC-MIP


2007-2020
1
Contrôle 1 (2007-2008)
Données :
Charge de l'électron e = 1,602.10-19 C. Vitesse de la lumière c = 3.108 m.s-1. Constante de Planck h = 6,626.10-34
J.s. Constante de Rydberg RH= 10 973 731,6 m-1. 1 eV = 1,602. 10-19 J. Masse de l'électron me = 9,1. 10-31 kg.

1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35
3s 3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35

n 1 2 3 4 5 6
n' 1 2 3 3,7 4 4,2

Exercice 1
Le numéro atomique du Fer (Fe) est Z=26.
1- Donner la configuration électronique de cet atome. Déterminer le nombre d’électrons de valence du Fe.
En déduire le groupe et la période des ions Fe2+ et Fe3+.
2- Déterminer les quatre nombres quantiques des électrons de la couche de valence du 26 Fe .
3- Calculer l’énergie de l’orbitale de l’atome Fe possédant le nombre quantique secondaire le plus élevé.
4- Calculer l’énergie de la première ionisation du fer en eV. Quelle est la longueur d'onde du rayonnement
électromagnétique qui permet cette ionisation ?
5- Parmi les éléments ci-dessous quels sont ceux qui ont les mêmes propriétés physicochimiques que
l’atome du Fe ?
24 Cr , 27 Co, 44 Ru, 17 Cl et 10 Ne

6- Sachant que l’électronégativité de l’atome de Fe selon l’échelle de Mulliken est de 6,75. Déduire son
affinité électronique.

Exercice 2
Soit un atome X de la 1ère période et appartenant au groupe des alcalins et un atome Y de la même période mais
appartenant au groupe des gaz rares.

1- Déterminer le numéro atomique, la configuration électronique et l’énergie totale de l’atome X et du cation


Y+.
L’énergie totale de X
L’énergie Totale de Y+

Espèce Z La configuration électronique Energie Totale (eV)


X
Y+
ère
2- Calculer pour l’atome X la longueur d’onde (en nm) de la 1 raie de la série de Lyman.
+
3- Calculer la fréquence en Hz pour la même transition dans le cas de l’ion Y .
4- Quelle différence de potentiel V doit-on appliquer à un électron pour que l'onde qui lui est associée
possède une longueur de 66 Å ?

Exercice 3
La famille des halogènes constitue la 17ème colonne de la classification périodique.
1. Indiquer le nombre d’électrons de valence des atomes d’halogènes.
2. Indiquer la configuration électronique dans son état fondamental de l’atome de chlore, deuxième élément
de la famille des halogènes.
3. Indiquer les valeurs possibles des quatre nombres quantiques qui caractérisent l’électron célibataire de
l’atome de chlore.
4. Attribuer à chaque atome d’halogène ( F, I, Cl, Br) son électronégativité (selon l’échelle de Pauling) : 3,0
; 4,0 ; 2,5 ; 2,8.

2
Contrôle 2 (2007-2008)

Exercice 1
1
L’enthalpie de la réaction : C(s)  O 2 (g)  Cl 2 (g)  COCl 2 (g) est de ∆H1 = - 53,30 kcal à 298 K et sous la
2
pression de 1 atmosphère. Par ailleurs, l’enthalpie de formation de CO(g) dans les mêmes conditions est
∆H2 = - 26,40 kcal.mol-1. Calculer l’enthalpie standard de réaction de décomposition de phosgène COCl2 à 298 K :
COCl 2 (g )  CO (g )  Cl 2 (g )

Exercice 2
A la température de 200°C et la pression de 1 atm, le pentachlorure de phosphore PCl5(g) est dissocié à 48,5 %. A
la température de 250°C et à la pression de 1 atm, il est dissocié à 80 %. Calculer les constantes d’équilibre Kp de
la dissociation aux températures indiquées ainsi que l’enthalpie de réaction :

PCl 5 (g )  PCl 3 (g )  Cl 2 (g )

En supposant qu’elle demeure constante dans le domaine de température étudié. On donne R = 2 cal.mol-1.K-1

Exercice 3
1. Prédire la géométrie des molécules et des ions suivants en précisant aussi les schémas de Lewis pour
 
chacun (l’atome central est souligné) : H2CO ; PCl 6 ; IO 3 ; CO2.

Type de Géométrie de Géométrie réelle


Espèce Théorie de Lewis n+m
molécule répulsion
H2CO

PCl 6

IO 3

CO2

2. Indiquer pour ces 4 espèces l’état d’hybridation de l’atome central.

Espèce Etat d’hybridation


H2CO

PCl 6

IO 3

CO2


3. Donner le nombre d’oxydation de l’atome central de l’ion IO 3
4. Soit la molécule SOCl2, spécifier l’atome central et donner son état d’hybridation. Cette molécule est elle
polaire ou apolaire ? On donne (  S   O   Cl )

3
Contrôle de rattrapage (2007-2008)

Exercice 1
On s’intéresse à la réaction en phase gazeuse :

2HI I2 + H2

1- Soit  le coefficient de dissociation de HI à l’équilibre. Donner les expressions de pressions partielles de


tous les constituants en fonction de  et de la pression totale P.
2- Déduire l’expression de la constante d’équilibre relative aux pressions partielles Kp en fonction du
coefficient de dissociation .
3- On constate qu’à 450°C, 22% du gaz iodhydrique HI sont décomposé à l’équilibre. Calculer la valeur de
la constante Kp à cette température.
4- On mélange dans un récipient 1 mole de I2, 3 moles de H2 et 6 moles de HI. Montrer que ce mélange n’est
pas dans un état d’équilibre.
5- Donner alors la nouvelle composition de ce mélange à l’équilibre.
6- Le coefficient de dissociation de HI n’est que de 13% pour une température de 500°C. La réaction de
formation du gaz iodhydrique HI est-elle endo- ou exothermique ? Justifier votre réponse.

Exercice 2
Données : Vitesse de la lumière c = 3.108 m.s-1. Constante de Planck h = 6,626.10-34 J.s.

Afin de définir l'onde associée à l’électron dans le cas de l’atome d’hydrogène, on suppose que l'électron parcourt
une orbite circulaire assimilée à une corde vibrante sur elle même. D’après N. Bohr, cette onde associée doit rester
en phase avec elle-même chaque fois que l’électron effectue un tour complet ; il s’agit alors d’une onde stationnaire.

1. Donner la relation qui permet de relier la longueur d'onde λ de l'onde stationnaire ainsi obtenue au rayon r
de l'orbite circulaire.
2. Si le rayon correspond à la première orbite de l'atome de Bohr (0,529 Å), calculer la longueur λ de l'onde
associée. (On donne : π = 3,15 ; 2 π = 6,3 ; 3 π = 9,4).
3. L'énergie de l'électron de l'atome H est quantifiée. Elle dépend du nombre quantique principal n. A l’état
fondamental elle est égale à -13,6 eV. Calculer la longueur d'onde de radiation émise lors de la transition
électronique du premier état excité vers l'état fondamental.

Exercice 3
On se propose d'étudier la molécule de dichlore Cl2 à l'état gazeux par la Théorie des Orbitales Moléculaires en
utilisant la méthode C.L.O.A. (Combinaison Linéaire des Orbitales Atomiques).
1. Ecrire, en utilisant le formalisme des cases quantiques pour la couche de valence, la configuration
électronique de l’atome de chlore dans l’état fondamental (ZCl = 17).
2. Sachant que la molécule de dichlore Cl2 à l'état gazeux est diamagnétique, donner le diagramme d'énergie
des orbitales moléculaires (O.M.) de Cl2. Ecrire, dans l'état fondamental, la configuration électronique de
la couche de valence de la molécule Cl2 gaz.
3. Dans la molécule de dicarbone C2 gaz l'indice de liaison Nl est égal à 2. Compléter les cases vides du
tableau suivant et attribuer à chaque molécule X2, parmi les valeurs données ci-dessous :
- l'indice de liaison Nl
- la distance X-X : 1,31 Å ; 1,99 Å
- l'énergie de dissociation de la liaison : 280 ; 600 kJ.mol-1.

Energie de dissociation de la
Molécule X2 Indice de liaison Nl Distance X-X (Å)
liaison (kJ mol -1)
Cl2
C2

4. Laquelle de ces 2 molécules est la plus stable ? Pourquoi ?


5. Expliquer pourquoi le passage de la configuration fondamentale à la première configuration excitée de la
molécule Cl2 s’accompagne d’un allongement de la liaison Cl-Cl qui passe de 199 pm à 247 pm.

4
6. Pour chaque orbitale de la couche de valence de l’atome du chlore correspond une fonction d’onde (les
fonctions d’onde sont citées dans le tableau ci-dessous). Pour chaque fonction d’onde, donner l’orbitale et
les nombres quantiques correspondant.

Fonction d’onde Orbitale Nombre Nombre Nombre


quantique quantique quantique
principal n secondaire l magnétique ml
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp(  ) cos 
2 24 a o a o 2ao
3
1
1 2 r r
  ) ( 2  ) exp( 
( )
2 8 a o ao 2a o
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp(  ) sin  sin 
2 24 a o a o 2a o
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp( ) sin  cos 
2 24 a o a o 2a o

5
Contrôle 1 (2008-2009)

Exercice 1

Le Potassium existe sous forme de deux isotopes stables 39K et 41K. L’abondance relative de ces deux isotopes est
de 93,09 % pour l’un et de 6,91 % pour l’autre.
-1
1. Sachant que la masse molaire du Potassium naturel est de 39,10 g mol , attribuer son abondance naturelle
à chaque isotope.
39 41 -1
2. Calculer la masse molaire réelle de l’isotope K sachant que celle de l’isotope de K est 40,9618 g.mol .

Exercice 2

On donne une partie de la série de Lyman du spectre d’émission d’un ion hydrogénoïde de numéro atomique Z.

Calculer :
1. L’énergie d’ionisation (en eV) de cet hydrogénoide.
2. Le numéro atomique Z.
3. La longueur d’onde de la troisième raie de cette série.

Données :
Constante de Rhydberg RH= 1,09677.10 7 m-1,
Constante de Planck h=6.62 10-34 J.s,
Vitesse de la lumière dans le vide c=3 108 m/s.

Exercice 3

Par définition : Les isomères se sont des espèces chimiques (ou entités moléculaires) qui ont la même formule
développées, mais des formules constitutionnelles différentes (la position des atomes différentes), et qui, par suite,
peuvent posséder des propriétés physiques et/ou chimiques différentes.

Données :
Energie liaison
longueur liaison (A°) Moment dipolaire (D)
(kJ.mol-1)
H2 435
F2 155
Cl2 242
HF 566 0,92 1,82
HCl 431 1,27 1,08
HBr 1,42 0,79
HI 1,61 0,38

Les électronégativités dans l’échelle de Pauling :  PH   PAs  2,2,  PBr  2,92 et  PI  2,66

1. Déterminer les électronégativités selon Pauling des atomes 9Fet 17Cl.


2. Calculer les pourcentages ioniques des liaisons suivantes : H-Br, H-Cl et H-I
3. Comparez le pourcentage ionique du H-Cl avec les valeurs obtenues par les formules de Pauling et de
Haney-Smith. Conclusion
Pauling : Pi(AB) = 100 ( 1 - exp(- (∆χ)2/4))
Haney-Smith : Pi(AB) = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2
6
Exercice 4
Données : h = 6,62618 10-34 J.s c = 3 108 m.s-1

1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 4f 5s 5p
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35
3s 3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35
4d 1 1 1 1 1 0,35
4f 1 1 1 1 1 1 0,35
5s 5p 1 1 1 1 0,85 0,85 0,85 0,35

n 1 2 3 4 5
n' 1 2 3 3,7 4

Le numéro atomique de l'Antimoine Sb est Z=51. L'antimoine à l’état naturel est constitué de deux isotopes
121 123
Sb et Sb.
121 123 123 3+
1. Donner la composition en protons, neutrons et électrons de Sb, Sb et Sb .
Espèce Nombre de Protons Nombre de Neutrons Nombre d’Electrons
121
Sb
123
Sb
123 3+
Sb .

2. Donner la structure électronique de l'élément 51Sb dans son état fondamental. On représentera la couche
de valence de cet atome dans le formalisme des cases quantiques.
3. A quelles période et colonne du tableau périodique appartient Sb.

Espèce Colonne Période


Sb
-1
4. L'énergie de première ionisation de Sb est 834 kJ.mol . Quelle est la longueur d'onde du rayonnement
électromagnétique qui permet cette ionisation ?

7
Contrôle 2 (2008-2009)

Exercice 1
On fait réagir en phase gazeuse, de l’éthylène avec de la vapeur d’eau pour produire de l’éthanol. Cette réaction
conduit à un état d’équilibre suivant :
C 2 H 4 (g)  H 2 0(g) C2 H5OH(g)
La constante d’équilibre associée à cette réaction pour T1=298K est notée K1. On dispose des données
thermodynamiques suivantes :
C2H4(g) H2O(g) C2H5OH(g)
o 1
H f ( 298) en kJ.mol + 52,5 - 241,8 - 235,1
C oP en J .K 1 .mol 1 43,6 33,6 65,4
où H of ( 298 ) et C oP représentent respectivement l’enthalpie standard de formation à 298 K et la capacité thermique
molaire standard isobare supposée indépendante de la température. On rappelle la valeur de la constante des gaz
parfaits : R = 8,314 J.mol-1.K-1

1. Définir l'expression "état standard".


Etablir la relation entre les pressions partielles des constituants du mélange gazeux à l’équilibre et la constante K1.
2. Calculer l’enthalpie standard de la réaction à T2 = 400 K sachant que la constante d’équilibre K2 = K(400)
= 0,245.
3. Les réactifs étant introduits en proportions stoechiométriques.
a. Exprimer la relation entre la constante d’équilibre K2, le coefficient de dissociation à l’équilibre 2 et la
pression totale P2.
b. Calculer 2 à T2 = 400 K sous P2 = 1 bar.
-2
4. Sachant que ΔH= - 42,294 - 1,18.10 T (kJ), calculer la constante d’équilibre K1 à T=298 K. En déduire
1.
5. Quelle est l'influence de la température sur l'équilibre.

Exercice 2
La forme moléculaire habituelle du soufre (16S) contient des boucles de composition S8. Dans certaines conditions,
on peut quand même créer des molécules S2 en phase gaz.
1. Quelles sont les orbitales atomiques qui participent à la construction du diagramme d’orbitales
moléculaires? Justifier votre réponse.
2. Rappeler les règles d’interaction qui régissent la construction d’un tel diagramme.
3. Etablir le diagramme d’énergie des orbitales moléculaires (OM) de la molécule S2
4. Utiliser le diagramme pour déterminer l’ordre de liaison et le caractère magnétique de S2.
5. Des calculs récents sur la molécule de S2 et ses ions ont conduit aux résultats suivants pour la distance
inter-atomique S-S :
S 22 S 2 S2 S 2 S 22
d (pm) 172 179 188 200 220
Interpréter l’évolution de la distance d’équilibre.

6. On considère les cinq dérivés soufrés suivant :


SO2 SO42 S 2 O32 S 4 O62 H2S

a. Classer les dans l’ordre des nombres d’oxydation du soufre croissants.


b. A partir de la théorie de Gillespie en déduire le type de molécule et la géométrie réelle de SO 2 ,
SO42 et H 2 S
c. Quel est l’état d’hybridation des atomes de soufre dans H 2 S 2O3
Exercice 3
1. Présentez selon Lewis la molécule SnCl2. Satisfait-elle à la règle de l’octet, pour Cl et pour Sn ?
2. Prédire la géométrie de répulsion de SnCl2 selon la théorie VSEPR et l’angle de liaison
α = Cl-Sn-Cl approximatif ?
3. La valeur réelle de α est de 95°, par quels effets peut-on expliquer sa différence avec la valeur attendue ?

8
4. Les rayons covalents de 17Cl et 50Sn sont respectivement 0,95 Å et de 1,47 Å. Calculer la distance
internucléaire dCl-Sn de Cl et Sn.
5. La charge atomique calculée de Cl est q = -0,44 e. Quelle est la charge de l’atome d’étain ?
6. En utilisant le modèle des moments dipolaires de liaison, exprimer de façon littérale :
a. le moment dipolaire de la liaison Sn-Cl en debyes (D)
b. le pourcentage ionique de cette liaison
c. le moment dipolaire total de la molécule en debyes ; indiquer sur un schéma sa direction et son
sens par rapport à la position des atomes.

9
Contrôle de Rattrapage (2008-2009)

Exercice 1
A température ambiante, on introduit dans un ballon, préalablement vidé, de volume invariable V, une certaine
quantité no de SO2Cl2(g).
On élève la température à T1 = 684 K, l’équilibre chimique suivant s’établit:

SO2Cl2(g) SO2(g) + Cl2(g)


1. Donner l’expression de la pression Po à l’intérieur du ballon si SO2Cl2(g) ne se dissociait pas ? Tous les gaz
sont supposés parfaits.
2. En fait, la pression mesurée lorsque l’équilibre est établi est P1 = 1,2 Po. Calculer la valeur du coefficient
de dissociation α de SO2Cl2(g).
3. Calculer la constante d’équilibre Kp1 à T1 = 684 K et pour P1 = 1,5 atm.
4. A température constante, quel est l’effet d’une diminution de la pression sur cet équilibre ?
5. On mesure la pression totale dans le ballon à la température T2 = 650 K, on trouve une pression P2 = 1,1 Po.
Sans faire de calcul, dire si la réaction est exothermique ou endothermique dans le sens direct de la
réaction.

Exercice 2
Par définition : Les isomères se sont des espèces chimiques (ou entités moléculaires) qui ont la même formule
développées, mais des formules constitutionnelles différentes (la position des atomes différentes), et qui, par suite,
peuvent posséder des propriétés physiques et/ou chimiques différentes.
Données :
Energie liaison (kJ.mol-1) longueur liaison (A°) Moment dipolaire (D)
H2 435
F2 155
Cl2 242
HF 566 0,92 1,82
HCl 431 1,27 1,08
HBr 1,42 0,79
HI 1,61 0,38

P P P
Les électronégativités dans l’échelle de Pauling :  H   As  2,2,  Br  2,92 et  PI  2,66
1. Déterminer les électronégativités selon Pauling des atomes 9Fet 17Cl.
2. Calculer les pourcentages ioniques des liaisons suivantes : H-Br, H-Cl et H-I
3. Comparez le pourcentage ionique de H-Cl avec les valeurs obtenues par les formules de Pauling et de
Haney-Smith et conclure.
Pauling : Pi(AB) = 100 ( 1 - exp(- (∆χ)2/4)) %
Haney-Smith : Pi(AB) = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2 %
4. Soit le composé de formule AsBr2Cl3 avec l’Arsenic 33As est l’atome central.
a. Déterminer sa géométrie de répulsion
b. Montrer qu'il existe trois isomères différents de ce composé. Donner une représentation spatiale de
chacun des trois isomères.
c. Quel est l’isomère qui va être apolaire ? (  As  Cl  1,3 D et  As  Br  1,6 D ).

10
Contrôle 1 (2009-2010)

Données :
Charge de l'électron e = 1,602.10-19 C. Vitesse de la lumière c = 3.108 m.s-1. Constante de Planck h = 6,626.10-34
J.s. Constante de Rydberg RH= 10 973 731,6 m-1. 1 eV = 1,602. 10-19 J. Masse de l'électron me = 9,1. 10-31 kg.

1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35
3s 3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35

n 1 2 3 4 5 6
n' 1 2 3 3,7 4 4,2
Exercice 1
1.
a. Donner les configurations électroniques des espèces suivantes :
2+ +
9F ; 13Al ; 21Sc ; 24Cr ; 35Br ; 29Cu ; 12Mg ; 19K
b. A quelles périodes et à quels groupes appartiennent ces éléments?
c. Identifiez les espèces ayant la configuration de gaz rares.
2.
a. Donner le numéro atomique de chacun des éléments définis comme suit :
 X : Elément appartient au groupe Ib et à la quatrième période,
 Y : Alcalino-terreux de la troisième période
 Z : Elément du groupe IIIa dont la couche de valence est la couche M

b. Lequel des éléments X, Y et Z a l’affinité électronique la plus élevée.

Exercice 2
Soit X un élément du tableau périodique appartenant au même groupe que l’azote 7N, mais appartenant à la même
période que l’argon 18Ar.
1. Donner la configuration électronique de l’élément X.
2. Quelle est la structure électronique du gaz rare qui le précède et celle de celui qui le suit ?
ère
3. En utilisant les règles de Slater, calculer la 1 énergie d’ionisation de l’atome X.

Exercice 3
On considère l’ion 3Li2+ dans l’état excité n=3. On donne : h = 6,62.10−34 J.s.
1. Quelles sont les transitions d’émission possibles ? Donner le nom de la série à laquelle appartient chaque
transition. Faire un schéma approprié.
2. Calculer les longueurs d’onde (en nm) des photons associés à ces transitions.
3. Quelle énergie faut-il lui fournir pour le faire passer dans l’état n=5 ?
4. Quelle énergie faut-il lui fournir pour l’ioniser ?

11
Contrôle 2 (2009-2010)

Exercice 1
1. Lorsque ICl réagit avec Cl-, l’ion ICl2- se forme. Donner la structure de Lewis et la géométrie réelle de
ICl2-. Quel est le type d’hybridation de l’atome d’iode dans ICl2- ?
- -
2. La réaction de BrF3 avec l’ion F conduit à la formation de BrF4 . Quelle est la structure réelle de cet ion
ainsi que le type d’hybridation de l’atome de bore ?
3. Donner la structure de Lewis, la géométrie des répulsions et la géométrie réelle des trois acides suivants :
H3PO4 ; HSO4- ; HNO3

On donne les numéros atomiques suivants : 53I ; 17Cl ; 35Br ; 9F ; 1H ; 15P ; 8O ; 16S ; 7N

Exercice 2
1. Donner le diagramme d’orbitales moléculaires pour F2 (9F) ; B2 (5B) et BN (7N).
2. Quelles sont les propriétés magnétiques de ces molécules ?
3. Calculer dans chaque cas l'indice de liaison et la nature de ces liaisons.
4. Donner les configurations électroniques des espèces BN, BN+ et BN- et comparer leurs longueurs de
liaisons.
5. Quelle est la molécule qui a la plus grande énergie de dissociation : F2 ou B2 ? Justifier

Exercice 3
1. Ecrire les réactions de combustion du méthanol CH3OH(l), du dihydrogène (H2(g)) et du monoxyde de
carbone (CO(g)).
2. Calculer l’enthalpie standard H°R de la réaction de synthèse du méthanol :
CO(g) + 2H2(g)  CH3OH(l)
Connaissant les enthalpies de combustion du méthanol liquide (H°1 = -638 KJ/mol), du dihydrogène gazeux
(H°2 = -285,8 KJ/mol) et du monoxyde de carbone (H°3 = -283 KJ/mol).

3. Dans la seconde étape, Le méthanol est préparé industriellement à T = 298 K, en présence d'un catalyseur,
par la réaction:
CO(g) + 2H2(g) CH3OH(g)
-1 -1
On admettra que tous les gaz sont parfaits et on prendra R = 8,314 J K mol
Les tables de grandeurs standard à T1 = 298 K donnent les variations d’enthalpies de formation standard
H of , les entropies absolues S° et les capacités thermiques molaires à pression constante Cp:

CO (g) H2 (g) CH3OH (g)


H of (kJ mol-1) - 110,5 0 - 201,2
S° (J K-1 mol-1) 197,9 130,7 238,0
Cp (J K-1 mol-1) 28,6 27,8 53,5

a. Calculer la variation d'enthalpie standard H oR de la réaction à T = 298 K.


b. Calculer, à T1 = 298 K, la variation d'enthalpie libre standard G oR de la réaction et la constante
d'équilibre Kp1.
c. Exprimer numériquement Kp2 en fonction de T2 en supposant que ∆H est constante dans le domaine de
température [T1, T2].
d. Calculer Kp2 à T2 = 598 K
e. Déterminer la variation d'enthalpie H T2 de la réaction à T2 = 598 K
f. Quelle est l’influence de la température sur l’équilibre ?

Exercice 4
Soient les moments dipolaires expérimentaux et les distances interatomiques des molécules diatomiques suivantes :
HCl ; HBr et HI.

12
Molécule HCl HBr HI
μ (en D) 1,03 0,79 0,39
d (Å) 1,26 1,49 1,87

1. Calculer le moment dipolaire théorique de chaque molécule.


2. Déduire le pourcentage du caractère ionique (% C.I.) de chaque molécule.
3. Expliquer l’évolution de ces pourcentages des caractères ioniques.

13
Contrôle de rattrapage (2009-2010)
Exercice 1
L’enthalpie molaire de combustion de méthane à 25°C et sous une pression de 1 atmosphère est égale à -212,8 kcal.
Connaissant les enthalpies des réactions suivantes :
C(graphite )  O 2 (g ) CO 2 (g ) H 1o  94,05 kcal
1
H 2 ( g )  O 2 (g ) H 2 O (l) H o2  68,3 kcal
2
1. Calculer l’enthalpie molaire standard de formation gazeux du méthane H of (CH 4 )
2. Calculer l’enthalpie molaire de combustion du méthane sous une atmosphère et à la température de 1273
K. en utilisant la méthode du cycle et la loi de Kirchhoff.

Exercice 2
On introduit une mole de PCl5(g) dans un récipient de 59 litres préalablement vide d’air et qu’on chauffe à 200°C.
Il s’établit l’équilibre suivant :
PCl 5 (g ) PCl 3 (g )  Cl 2 (g )
1. Exprimer la constante d’équilibre Kp en fonction du coefficient de dissociation α et de la pression totale P
du mélange gazeux.
2. Sachant qu’à l’équilibre, la moitié de PCl5(g) initialement introduit s’est dissociée, calculer la pression
totale du mélange et la constante Kp à 200°C.
3. Calculer Kp à 320°C sachant que l’enthalpie molaire de dissociation de PCl5(g), qu’on suppose constante
entre 200 et 320°C, est de 28,8 kcal.mol-1.
4. Le mélange étant ramené à 200°C, calculer sa composition lorsqu’on réduit le volume à 30 litres.
5. Montrer que la loi de Le Chatelier est vérifiée lorsque l’équilibre subit :
a. Une variation de température
b. Une variation de volume

Exercice 3
Le numéro atomique du Fer (Fe) est Z=26.
1. Donner la configuration électronique de cet atome. Déterminer le nombre d’électrons de valence du Fe.
En déduire le groupe et la période des ions Fe2+ et Fe3+.
2. Déterminer les quatre nombres quantiques des électrons de la couche de valence du 26 Fe .
3. Calculer l’énergie de l’orbitale de l’atome Fe possédant le nombre quantique secondaire le plus élevé.
4. Calculer l’énergie de la première ionisation du fer en eV. Quelle est la longueur d'onde du rayonnement
électromagnétique qui permet cette ionisation ?
5. Sachant que l’électronégativité de l’atome de Fe selon l’échelle de Mulliken est de 6,75. Déduire son
affinité électronique.
6. Prédire la géométrie des molécules et des ions suivants en précisant aussi les schémas de Lewis pour
 
chacun (l’atome central est souligné) : H2CO ; PCl 6 ; IO 3 ; CO2.
Théorie de Type de Géométrie de Géométrie Etat d’hybridation
Espèce n+m
Lewis molécule répulsion réelle de l’atome central
H2CO

PCl 6

IO 3

CO2
Données :
1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35 n 1 2 3 4
3s 3p 1 0,85 0,35 n' 1 2 3 3,7
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35

14
Contrôle 1 (2010-2011)

Exercice 1

Le gallium naturel est constitué de 2 isotopes stables : 69 71


31 Ga et 31 Ga
-1
1. Les masses atomiques de ces deux isotopes sont respectivement 68,926 et 70,925 g mol . Calculer à
partir de ces données les abondances des deux isotopes sachant que la masse atomique moyenne du
Gallium est de 69,723 g mol-1.
2. Quelle est la configuration électronique du Gallium dans l'état fondamental ?
ère
3. En utilisant les règles de Slater, calculer la 1 énergie d’ionisation du Gallium.
4. Quel est l'ion du Gallium le plus probable ? Justifier. A quel groupe et à quelle période appartient cet ion ?
On donne :
- les numéros atomiques suivants : 7N, 8O, 17Cl, 31Ga, 33As
- le tableau des constantes d’écran :
Electron i
σij 1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p
1s 0,31
Electron j 2s2p 0,85 0,35
3s3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s4p 1 1 0,85 0,85 0,35
n 1 2 3 4
n' 1 2 3 3,7

Exercice 2
La famille de l’azote (Z=7) comporte dans l’ordre les éléments suivants : 7N, 15P, 33As, 51Sb, 83Bi.
1. Donner la configuration électronique :
a. De l’atome de l’arsenic (As) à l’état fondamental.
b. D’un atome X, sachant qu’il appartient à la même période que celle de l’arsenic et au même groupe
que l’aluminium 13Al.
ère
2. Classer par ordre croissant le rayon atomique et l’énergie de la 1 ionisation des éléments suivants : 7N,
15P, 33As, 51Sb, 83Bi.

Exercice 3
1. En adoptant le modèle de Bohr, calculer le rayon r1 de l’ion hydrogenoïde 3Li2+ pris a l’état fondamental.
2. En appliquant la mécanique quantique, le mouvement de l’électron de l’ion hydrogenoide 3Li2+ à l’état
fondamental est décrit par la fonction d’onde suivante :

C est une constante.


a. Donner l’expression mathématique de la densité radiale de probabilité de présence de l’électron de 3Li2+
a l’état fondamental.
b. A quelle distance r2 du noyau la densité de probabilité de présence de l’électron est-elle maximale ?
3. Comparer les valeurs des distances r1 et r2 obtenues par les deux modèles. Conclure.
2+
4. l’ion hydrogenoide 3Li a l’état fondamental est soumis a un rayonnement électromagnétique de fréquence
16
2,22.10 Hz. Déterminer le niveau n qui sera occupe par l’électron dans ce cas.

Données : h = 6,626.10-34 J.s, 1eV = 1,6.10-19 J, ao = 0,53Ǻ, EH = -13,6 eV, 1 Ǻ= 10-10 m.

15
Contrôle 2 (2010-2011)

Exercice 1
La combustion totale d’une mole de méthanol liquide dans les conditions standards de pression et de température,
libère 725,2 kJ selon la réaction suivante :
3
CH 3 OH ( l )  O 2 ( g )  CO 2 ( g )  2 H 2 O (l)
2
Les données :
Chaleurs molaires à pression Enthalpies molaires standards
Enthalpies molaires de vaporisation
constante (J mol-1K-1) de formation (kJ. mol-1)
Cp (H2O, l) = 75,2
Cp (CH3OH, l) = 81,6 ΔHf°,298 K (H2O, l) = -285,2
Cp (CH3OH, g) = 53,5 ΔH°vap, 337,5 K (CH3OH, l) = 35,4 kJ. mol-1
Cp (O2, g) = 34,7 ΔHf°,298 K (CO2, g) = -393,5
Cp (CO2,g) = 36,4

1. Calculer l’enthalpie molaire standard de formation du méthanol liquide.


2. Calculer l’enthalpie de la réaction de combustion totale d’une mole de méthanol à 60°C.
3. Calculer la chaleur de cette réaction à 90°C et à pression d’une atmosphère

Exercice 2
On fait réagir en phase gazeuse, du monoxyde de carbone avec de la vapeur d’eau pour produire du dioxyde de
carbone et de dihydrogène. Cette réaction conduit à l’état d’équilibre suivant :

CO (g )  H 2O (g ) CO 2 ( g )  H 2 ( g )
1. Donner les variations d’enthalpie (ΔHR°, 298K) et d’entropie (ΔSR°, 298K) standards de la réaction.
CO (g) H2O (g) H2 (g) CO2 (g)

So298 ( J .mol 1K 1 ) 197,7 188,7 130,6 213,4

H oF ,298 (kJ .mol 1 ) - 110,4 - 241,6 0 - 393,1

2. A T1 = 298 K, les réactifs étant introduits en proportions stœchiométriques.


a. Exprimer la relation entre la constante d’équilibre Kp1, le coefficient de dissociation à l’équilibre 1 et
la pression totale P1.
b. On constate qu’à 298 K et à une pression totale P1=2 atm, il reste 75% de CO à l’équilibre. Calculer la
valeur de la constante Kp1 à cette température.
c. Quelle est l'influence de l’augmentation de la température sur l'équilibre.
Pour la suite de l’exercice, on suppose que H oT et S oT sont constants dans l’intervalle de température en K
[298, 1000] et que la constante des gaz parfaits est égale à R=8,314 J.mol-1K-1
3. D’après la loi de Guldberg et Waage, à l’équilibre on a :
G T  G oT  RT ln K p  0 
a. Calculer la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 900 K
b. Calculer le nombre de moles des différents constituants du mélange à l’équilibre pour un mélange
initial à 900 K de 1,5 moles de CO, 2 moles de H2O, et 1 mole H2.
c. En déduire le coefficient de dissociation à l’équilibre 2 pour dans les conditions décrites ci-dessus
d. Calculer la valeur de la température dans le cas où la constante d’équilibre K p2 = 1 ?

Exercice 3
La famille de l’azote (Z=7) comporte dans l’ordre les éléments suivants : 7N, 15P, 33As, 51Sb, 83Bi.
1. Expérimentalement, on constate que la molécule N2 est diamagnétique.
a. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de cette molécule en justifiant votre
réponse.
16
b. Donner la configuration électronique de N2
c. Calculer l'indice de liaison et la nature des liaisons de N2.
d. Classer par ordre décroissant les longueurs de liaison de N 2 , N 2 , N 2 et N 22 
2. Soient les anions et les composés de l’arsenic suivants :
AsO 33  , AsO 34  , AsGa , AsCl3 et AsBr2Cl3
a. Remplir le tableau ci-dessous.
Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type
Lewis répulsion réelle d’hybridation
AsO 33 

AsO 34 
AsGa
AsCl3
AsBr2Cl3

b. Donner la géométrie spatiale la plus stable de AsBr2 Cl3

17
Contrôle de rattrapage (2010-2011)

Exercice 1

L’ion silicate a pour formule (SiO 4 ) -m , où m est un entier.


1. Déterminer la valeur de m sachant que cet ion est d’une grande stabilité.
2. Donner la représentation de Lewis de cet ion.
ème
3. Calculer l’énergie totale de l’atome de Silicium (Z=14). En déduire l’énergie de la 2 ionisation de cet
atome.
Electron i
σij 1s 2s2p 3s3p
n 1 2 3
Electron j 1s 0,31
2s2p 0,85 0,35 n' 1 2 3
3s3p 1 0,85 0,35

Exercice 2
Les atomes de F et Cl appartiennent à la même colonne. L’électronégativité augmentant lorsqu’on se déplace de
bas en haut dans la classification périodique. On donne L’électronégativité dans l’échelle de Pauling de l’atome
d’hydrogène est égale à 2,2 et les énergies de liaisons des molécules ci-dessous :
Molécule H2 F2 Cl2 HF HCl
Energie liaison (kJ.mol-1) 435 155 242 566 431

1. Déterminer les électronégativités selon Pauling des atomes 9Fet 17Cl.


2. Remplir le Tableau ci-dessous.

Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type


Lewis répulsion réelle d’hybridation

NO 

NO 2

NO 2

NO 3

3. La première raie de la série de Balmer dans le spectre de l’atome d’hydrogène a pour longueur d’onde
-
λ = 6562,8 Å, calculer l’énergie d’émission correspondante (on donne h = 6,627.10 34 J.s et c = 3.108 m/s)

Exercice 3
On étudie l'équilibre :
CO(g) + H2O(g) CO2(g) + H2(g)
à une température T1=450 K, on introduit, dans un volume V, maintenu constant, 1 mole de vapeur d'eau et 3 moles
de monoxyde de carbone.
1. Avant toute réaction, la pression est de 2 bar. Calculer la pression totale PT à l'équilibre.
2. Calculer le coefficient de dissociation α1 à T=450 K sachant que Kp = 0,63.
1
3. Calculer la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 900 K, sachant qu’il reste 5 % de H2O
4. Calculer la valeur de la variation d’enthalpie H en supposant qu’elle demeure constante dans l’intervalle
- -
de température [450 K, 900 K] (on donne la constante des gaz parfaits est égale à R=2 cal.mol 1K 1).

18
Contrôle 1 (2011-2012)

Exercice 1
On donne : RH = 1.097 107 m-1 h = 6.62 10-34 Js C = 3 108 ms-1

1- Si l’électron de l’ion 5B4+ est excite au niveau n=3, combien de raies différentes peuvent-elles être émises
lors du retour à l’état fondamental. Calculer dans chaque cas la fréquence et la longueur d’onde du photon
émis.
2- On se propose d’étudier la raie limite de la série Paschen du spectre d’émission de l’ion He+, calculer
cette longueur d’onde et en déduire la variation d’énergie correspondante.

Exercice 2
35 37
Le chlore est constitué de 2 isotopes stables : 17 Cl et 17 Cl

1. Etablir la configuration électronique de l’atome de chlore dans son état fondamental


2. À quelle période, colonne et bloc appartient-il? Citer deux autres éléments de cette famille.
3. Comment évoluent les rayons atomiques au sein de cette famille ? Justifier simplement.
4. Donner la composition en particules élémentaires des noyaux de chacun des isotopes
5. Les masses atomiques de ces deux isotopes sont respectivement 34,969 et 36,966 g mol-1. Calculer à
partir de ces données les abondances des deux isotopes sachant que la masse atomique moyenne du
chlore est de 35,453 g mol-1.

Exercice 3
On donne : - le tableau des constantes d’écran ij:
Electron i
ij 1s 2s2p 3s3p
n 1 2 3 4
Electron j 1s 0,31
n' 1 2 3 3,7
2s2p 0,85 0,35
3s3p 1 0,85 0,35
1 eV = 1,602 10-19 J et NA = 6,023 1023 mol-1.
Le Fluor a pour numéro atomique Z=9
1. Calculer l’énergie de la première ionisation en eV et en J/mol.
2. Sachant que l’électronégativité du Fluor selon l’échelle de Mulliken est de 10,4, en déduire la valeur de
l’affinité électronique du fluor.

Exercice 4
En tenant compte des définitions ci-dessous, placer les éléments (1), (2),……(10) dans leurs places respectives du
tableau périodique suivant :

(1) : L’alcalin de la première période


(2) : Elément du bloc p ayant trois électrons célibataires et appartenant à la même période que 11Na+
(3) : Elément le plus électronégatif de la deuxième période
(4) : L’élément le plus électropositif de la troisième période
(5) : L’alcalino-terreux ayant le numéro atomique le plus faible
(6) : Le gaz rare dont le rayon atomique est le plus faible
(7) : Elément appartenant au même groupe que 16S mais de rayon atomique plus petit
(8) : Elément appartenant à la même période que 20Ca mais qui a une énergie d’ionisation plus faible
(9) : Elément de transition dont les sous-couches s et d sont à moitié pleines
(10) : Elément dont la couche M est à moitié remplie

19
Contrôle 2 (2011-2012)
-1 -1 -1 -1
Exercice 1 : (la constante des gaz parfaits est égale à R = 8,314 J mol K = 0,082 atm.L.mol K )
Dans un réacteur d’un litre de volume chauffé à T1=928 K, on introduit 2 moles de sulfate de fer II. La réaction qui
se produise dans ce réacteur est la suivante:
FeSO4(s) Fe2O3(s) + SO2(g) + O2(g)
Lorsque l'équilibre est atteint, la pression totale P1 dans le réacteur vaut 0,836 atm.
1. Calculer la constante d’équilibre relative aux pressions Kp1 à 928 K.
2. Calculer la valeur du coefficient de dissociation α1.
3. Exprimer en fonction du coefficient de dissociation α1, le nombre de moles des différents constituants du
mélange à l’équilibre. En déduire leurs valeurs.
4. Calculer la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 1085 K, sachant que la pression totale P2=2,225 atm et qu’il
reste 90% de FeSO4.
-1
5. Calculer la valeur de la variation d’enthalpie ΔH (en kJ.mol ) en supposant qu’elle demeure constante
dans l’intervalle de température [928 K, 1085 K].
-1
6. Calculer ΔG (en kJ.mol ) à T = 1085 K.
7. Quel est l'effet de l’augmentation de la température sur l'équilibre
8. Quelle est l'influence de la diminution de la pression sur l'équilibre.

Exercice 2
Le chlore a pour numéro atomique Z=15
1. Quel est le nombre d’oxydation du chlore dans chaque espèce chimique suivante :

Espèce chimique HClO HClO 2 HClO3 ClO 4

Nombre d’oxydation du chlore

2. Soient les anions et les composés suivants :


HClO 3 ClO 4 OSCl 2 O 2 SCl 2

Remplir le tableau ci-dessous.


Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type
Lewis répulsion réelle d’hybridation
HClO 3

ClO 4

OSCl 2

AsCl3

O 2 SCl 2

On donne : Z(S) = 16 Z(O) = 8 Z(As) = 33


Exercice 3
Les numéros atomiques du Bore et du Fluor sont 5 et 9
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de BF avec.
2. Donner la configuration électronique de BF.
3. Calculer l'indice de liaison et la nature des liaisons de BF.

20
Contrôle de Rattrapage 2011-2012

Exercice 1
Le monoxyde d’azote (NO) et le monoxyde de carbone (CO) sont des polluants toxiques de l’air générés par les
automobiles. Il a été suggéré que dans des conditions favorables, ces deux gaz pouvaient être convertis en N2 et
CO2 P(deux composants de l’air non toxiques) selon la réaction suivante :
NO(g) + CO (g) N2(g) + CO2(g)
1. Calculer la variation d’enthalpie libre de cette réaction à 25°C et à Po=1 atm, sachant que
G oCO  137,2 kJ.mol 1 , G oCO 2  394,4 kJ.mol 1 , G oN 2  0 kJ.mol 1 et

G oNO  86,6 kJ.mol 1 .


2. Calculer la constante d’équilibre Kp de cette réaction à 25°C et à Po=1 atm (R=8,314 Jmol-1K-1). Conclure.
3. Calculer la variation d’enthalpie de la même réaction à 25°C et à à Po=1 atm sachant que
o 1
, o 1
et o 1
.
H CO  110,5 kJ.mol H CO2  393,5 kJ.mol H NO  90,3 kJ.mol
4. Dans une région urbaine typique, les pressions partielles des CO2, N2, NO et CO sont respectivement
3,1.10-4 atm, 0,78 atm, 5.10-7 atm et 5.10-5 atm. Dans quel sens la réaction évolue t-elle à 25°C ?
5. Sans faire de calcul, prévoir si la constante d’équilibre Kp à la température des gaz d’échappement sera
plus élevée ou plus petite.

Exercice 2
1. Soit un atome X qui comporte dans sa représentation de Lewis 2 électrons célibataires et 2 doublets
d'électrons. Cet atome X appartient à la 2ème période, déterminer la configuration électronique de X. À
quel colonne et bloc appartient-il ?. Nommer X
2. Soit un atome Y appartenant à la colonne du Lithium ( 3 Li ) et à la période de l’hélium ( 2 He ).
Déterminer son numéro atomique.
3. Soit un atome Z appartenant au même groupe que l’atome X et à la période du sodium ( 11 Na ).
Déterminer son numéro atomique et nommer l’atome Z.
4. Donner la structure de Lewis des composés et des ions suivants :
Y2 X 2 , Y2 ZX 4 , Z 2 X 23 (avec Z est l’atome centrale et une formation de la liaison Z-Z) et Z 4 X 62
5. Remplir le tableau ci-dessous.

Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type


Lewis répulsion réelle d’hybridation

ZX 3

Y2 X

Y2 ZX 4

Exercice 3
Données :
e = 1,602 10-19 C, h = 6,62 10-34 Js, C = 3 108 ms-1, RH = 1,09677 107
m-1,
me = 9,109534 10-31 kg, εo= 8,854187 10–12 Fm-1 NA=6,023 1023 mol-1.

21
On se propose d’étudier la 1ère raie de la série de Paschen du spectre d’émission d’un constituant inconnue
possédant un seul électron et Z protons. La longueur d’onde caractéristique de cette transition est égale à
208,4042 nm.
1. Calculer la variation d’énergie correspondante à cette transition.
2. Déterminer le numéro atomique Z de ce constituant.
3+
3. Calculer la longueur d’onde correspondant à cette transition pour l’ion 4Be .
4. Calculer l'énergie de la 3 ionisation du Lithium ( 3 Li ) en J et en eV.
ème

5. Calculer l’énergie de la transition de n =3 à n = ∞ en eV et en KJ/mol pour l’ion hydrogénoide 3 Li2  . En


déduire la longueur d'onde de la raie limite de la série de Balmer.

22
Contrôle 1 (2012-2013)

Exercice 1
Soit X un élément du tableau périodique appartenant à la même période que le Potassium 19K et possédant 6
électrons célibataires.
1. Donner la configuration électronique de l’élément X et en déduire son numéro atomique Z.
2. A quel groupe et bloc appartient l’atome X
ère
3. En utilisant les règles de Slater, calculer la 1 énergie d’ionisation de l’atome X. Quelle est la longueur
d'onde du rayonnement électromagnétique qui permet cette ionisation ?
50
4. Il existe quatre isotopes naturels de X avec, entre parenthèses, leur abondance isotopique : X (4,4 %),
52 53 54
X (83,8), X (9,5 %) et X. Calculer la masse atomique de X (en unité de masse atomique).
5. Il existe de très nombreux composés de X, parmi lesquels XO 24 , X 2 O 3 , MgX 2 O 4 et XSO 4 .
Déterminer l'ion de X présent dans chacun de ces quatre composés. Justifier votre réponse.

Données :
1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35 n 1 2 3 4
3s 3p 1 0,85 0,35 n' 1 2 3 3,7
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35

Numéro atomique : 1H 8O 12Mg 16S ZX

Exercice 2
On considère l’ion 4Be3+ dans l’état excité n=4. On donne : h = 6,62.10−34 J.s, 1 eV = 1,602 10-19 J et c = 3.108 m/s
1. Quelles sont les transitions d’émission possibles ? Les représenter sur un schéma.
2. Calculer les longueurs d’onde (en nm) des photons associés aux transitions de la série de Balmer.
3. Quelle est la radiation de plus courte longueur d’onde associée à la série de Lyman que peut émettre
l’ion 4Be3+?
4. Sachant que l’électronégativité du Béryllium selon l’échelle de Mulliken est de 4,95, en déduire la valeur
de l’énergie de fixation électronique du Béryllium

Exercice 3
Le zinc est un élément abondant qui constitue à peu près 0,004 pour cent de la croûte terrestre. La forme minérale
la plus commune du zinc est la sphalérite (ZnS)
1. Etablir la configuration électronique de 30Zn et déterminer sa famille.
2. Donner la configuration électronique de l’ion Zn2+.
3. Calculer les charges nucléaires effectives des électrons de valence de l’atome de Zn et de l’ion Zn2+ à l’aide
du modèle de Slater.
4. Expliquer pourquoi la charge effective ressentie par un électron occupant une orbitale 3d est plus forte que
celle d’un électron occupant une orbitale 4s. Prévoir, parmi les orbitales 3d et 4s, l’orbitale de rayon
atomique le plus grand.
5. Calculer l’énergie de la 2ème ionisation de l’atome de zinc
6. Déterminer les quatre nombre quantique n, l, m et s des électrons de la couche de valence de l’atome de
zinc
7. Quel est le nombre total des sous-couches et des orbitales possédant l’atome de zinc ?
8. Préciser les orbitales atomiques de valence tout en précisant les fonctions d’onde associées Ψn,l,m.

23
Contrôle 2 (2012-2013)
Exercice 1
La réaction de combustion du glucose C6H12O6 à T1 = 298 K est la suivante :
C6H12O6 (s) + 6O2 (g) 6CO2 (g) + 6H2O (l)
1. Déterminer l’enthalpie standard de la réaction de combustion de C6H12O6 à T1 = 298K.
2. A T1 = 298 K, les réactifs étant introduits en proportions stœchiométriques.
d. Exprimer la relation entre la constante d’équilibre Kp1 et le coefficient de dissociation à l’équilibre 1.
e. On constate qu’à 298 K, il reste 60% de C6H12O6 à l’équilibre. Calculer la valeur de la constante Kp1 à
cette température.
f. Quelle est l'influence de la diminution de la pression sur l'équilibre à T1 = 298 K.
3. Calculer la variation d’enthalpie de la réaction de combustion de C6H12O6 à T = 398 K.
4. A T2 = 398 K et à P2 = 2 atm, il y’a dissociation de 90% de C6H12O6
a. Calculer la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 398 K, sachant que les réactifs sont introduits en
proportions stœchiométriques.
b. Quelle est l'influence de l’augmentation de la pression sur l'équilibre à T2 = 398 K.
Données :
CO2 (g) H2O (l) C6H12O6 (s) O2 (g) H2O (g)
H of (kJ .mol 1 ) - 393,54 - 285,84 - 1273,30 0 - 241,83

Cp( J .mol 1K 1 ) 46,70 75,30 499,25 29,40 33,60

- La chaleur latente de vaporisation de l’eau : Lv(373 K) = 44,1 kJ mol-1


- La température de fusion de C6H12O6 est de 423 K

Exercice 2
1. Soient les cations et les composés suivants :
H PBe BeCl 2 BeSO 4 H 2 SBe

Remplir le tableau ci-dessous.


Structure de Géométrie de Géométrie Type
Espèce n+m AXnEm
Lewis répulsion réelle d’hybridation
H PBe

BeCl 2

Be SO 4

H 2 SBe

On donne : Z(Cl) = 17 Z(S) = 16 Z(P) = 15 Z(O) = 8 Z(Be) = 4 Z(H) = 1

Exercice 3
On donne : 1 eV = 1,602 10-19 J et NA = 6,023 1023 mol-1.
1. Donner la configuration électronique des éléments suivants et indiquer leurs nombres d’électrons de
valence :
2+
22Ti ; 40Zr ; 50Sn ; 29Cu ; 34Se et 28Ni

2. Parmi ces cinq éléments, comparer les électronégativités de ceux qui appartiennent au même groupe.
3. Les éléments X et Y appartiennent à la deuxième période, mais X appartient au même groupe que 50Sn et Y
au même groupe que 34Se. Donner les configurations électroniques de X et Y
4. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de la molécule XY
5. Donner la configuration électronique de la molécule XY et déduite l’indice et la nature des liaisons.
6. Cette molécule est diamagnétique ou paramagnétique ? Justifier
7. Comparer les longueurs de liaison des molécules XY, XY+ et XY- et déduire la molécule la plus stable

24
Contrôle de Rattrapage 2012-2013

Exercice 1
Le zircon est un minéral commun de composition chimique nominale ZrSiO4.Il est le minerai principal du
zirconium.
1. Donner la structure électronique dans l’état fondamental des atomes de zirconium 40Zr et de silicium 14Si.
2. Les charges formelles des ions dans le zircon sont : −2 pour l’oxygène, +4 pour le silicium et +4 pour le
zirconium. Expliquer pourquoi ces états de valence sont favorisés.
3. Déterminer les quatre nombres quantiques des électrons de valence du zirconium.
4. Calculer l’énergie de chaque orbitale de valence de l’atome zirconium. Calculer l’énergie d’ionisation de
4 électrons de cet atome en eV et en kJ.mol-1.
+4
5. Déterminer la période et le groupe de l’ion zirconium tétravalent Zr .
6. Donner la représentation de Lewis des ion SiO 44 et MnO 4 .
7. Remplir le tableau suivant :

Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type


Lewis répulsion réelle d’hybridation

SiO 44

MnO 4

ClO 3

Données :
1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p 4d 5s5p
1s 0,31 n 1 2 3 4 5
2s2p 0,85 0,35 n' 1 2 3 3,7 4,2
3s3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35 Numéros atomiques : 8(O) ; 14(Si) ;
4s4p 1 1 0,85 0,85 0,35 17(Cl) ; 25(Mn) ; 40(Zr)
4d 1 1 1 1 1 0,35 NA = 6,023 1023 mol-1
5s5p 1 1 1 1 0,85 0,85 0,35

Exercice 2
On s’intéresse à la réaction en phase gazeuse :
2HI (g) I2 (g) + H2 (g)
1- Soit  le coefficient de dissociation de HI à l’équilibre. Donner les expressions de pressions partielles de
tous les constituants en fonction de  et de la pression totale P.
2- Déduire l’expression de Kp en fonction du coefficient de dissociation .
3- On constate qu’à 450°C, 22% du gaz iodhydrique HI est décomposé à l’équilibre. Calculer la valeur de
Kp.
4- Le coefficient de dissociation de HI n’est que de 13% pour une température de 500°C. La réaction de
formation du gaz iodhydrique HI est-elle endo ou exothermique ? Justifier votre réponse.
5- On mélange dans un récipient 1 mole de I2, 3 moles de H2 et 6 moles de HI.
a. Montrer que ce mélange n’est pas dans un état d’équilibre.
b. Donner alors la nouvelle composition de ce mélange à l’équilibre.

25
Contrôle 1 (2013-2014)
Exercice 1
Données :
1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p n 1 2 3 4
1s 0,31 n' 1 2 3 3,7
2s 2p 0,85 0,35
3s 3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35 Charge élémentaire : e = 1,602 10-19 C
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35 Constante de Planck : h = 6,63.10-34 J.s
Vitesse de la lumière dans le vide c = 3.108ms-1
Numéro atomique : 1H 7N 13Al 15P ZX

Soit X un élément du tableau périodique appartenant au bloc P, à la même période que le Calcium 20Ca et possédant
7 électrons de valence.
1. Donner la configuration électronique de l’élément X et en déduire son numéro atomique Z.
2. A quel groupe appartient l’atome X.
79 -1 81
3. Il existe deux isotopes constituant l'atome X: X (50,54% et 78,9183 g. mol ) et X (49,46% et 80,9163
-1
g. mol ). Déterminer sa masse atomique molaire (en unité de masse atomique).
ème ème
4. Soit un atome Y appartenant à la 17 colonne et à la 2 période.
a. Donner la configuration électronique de l’atome Y.
b. En utilisant les règles de Slater, calculer la valeur de la 1ère énergie d’ionisation de l’atome Y.
5. Les valeurs indiquées ci-dessous correspondent aux énergies d’ionisation successives de Y:

Ionisation 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème


Ei (eV) 15,18 34,97 62,71 87,14 114,24
ème
a. Définir l’énergie de i ionisation d’un atome.
b. L’augmentation de l’énergie d’ionisation avec la valeur de i est-elle générale pour tous les éléments du
tableau périodique ? Comment peut-on l’interpréter ?
6. Déterminer la longueur d’onde maximale en nm du rayonnement lumineux capable d’ioniser une
première fois l’atome Y isolé.
7. Sachant que l’affinité électronique de l’atome Y est de 3,4 eV, calculer son électronégativité.

Exercice 2
On étudie le spectre d'absorption de l’ion 126C5+ à partir de l'état fondamental.
1. Donner la relation qui relie la longueur d'onde du photon absorbé par cet ion dans son état fondamental et
le nombre quantique n du niveau final. Constante de Rydberg RH = 1,097.107 m-1
12 5+
2. On envoie sur l’ion 6C dans son état fondamental un rayonnement de longueur d’onde λ = 2,7 nm.
12 5+
L’électron de l’ion 6C absorbe cette radiation et transite vers un niveau final n. Calculer la valeur de n.
3. A la suite de cette transition, des raies d’émission ont été détectées. Quel est le nombre total de raies
d’émission possibles ? Faire un schéma
12 5+
4. Calculer les longueurs d’onde de toutes les raies d’émission de l’ion 6C et qui appartiennent à la série
Balmer.

Exercice 3
L’équation de Schrödinger n’a de solution rigoureuse que pour l’atome d’hydrogène et pour les hydrogénoïdes.
Dans le cas de l’atome d’hydrogène, la résolution de cette équation permet de déduire les expressions
mathématiques des orbitales atomiques. L’orbitale 2s, ayant une symétrie sphérique, a pour expression:

1  r   r 
2 s  1 
3  exp   
2 a 2 a
8 .a o 
2 o   o 

1. Donner l’expression de la densité radiale de probabilité de présence D(r) relative à cette orbitale en
fonction de r.
2. Pour quelles valeurs de r cette densité radiale est-elle maximale ?

26
Contrôle 2 (2013-2014)
Exercice 1
A pression atmosphérique, l’enthalpie de la réaction de combustion du méthane gazeux en présence d’oxygène à
T1 = 1773 K fournit de l’eau et du dioxyde de carbone gazeux CO2.

1. Quelle est l’équation de cette réaction de combustion et donner l’expression de son enthalpie ∆H10.
2. Sachant que ∆H10 = -802,68 kJ.mol-1, déterminer l’enthalpie standard ∆H20 de cette réaction à T2 = 398 K
connaissant les capacités calorifiques molaires suivantes (en J.K-1mol-1) : Cp(CH4(g)) = 35,75 ;
Cp(H2O(g)) = 35,75 ; Cp(O2(g)) = 28,38 et Cp(CO2(g)) = 37,13.
3. On réalise cette combustion à T3 = 298 K. Donner la nouvelle équation de cette réaction de combustion à
cette température.
4. Calculer l’enthalpie de combustion du méthane à T3 connaissant les enthalpies de formation suivantes :
∆H (CO (𝑔)) = −393,1 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 , ∆H (H O(g)) = −285,5 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 et
∆H (CH (𝑔)) = −74,87 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 .
5. Sachant que la capacité calorifique molaire de H2O(l) est ∆H (H O(l)) = 75,3 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 , déduire
l’enthalpie de vaporisation de l’eau.
6. On considère un ballon de volume V = 1000 dm3 de méthane pur, considéré comme gaz parfait pris à 298
K sous une pression Po = 1,00 bar.
a. Calculer la quantité n de méthane contenue dans cette enceinte. On donne
R = 8,314 J.mol-1K-1 = 0,082 l.atm . mol-1K-1
b. Calculer l’énergie libérée par la combustion totale de cette quantité n de méthane à T3 = 298 K et
sous la pression Po.

Exercice 2
A température ambiante, on introduit dans un ballon de volume invariable V, une certaine quantité no du dioxyde
d’azote (NO2(g)).
On élève la température à T1 = 684 K, l’équilibre chimique suivant s’établit :

NO2 (g) 0,5 O2 (g) + NO (g)

1. Donner l’expression de la pression Po à l’intérieur du ballon si NO2 ne se dissociait pas ? tous les gaz
sont supposés parfaits.
2. En fait, la pression mesurée lorsque l’équilibre est établi est Po = 1,2 Po. Calculer la valeur du coefficient
de dissociation α1 de NO2 (g)
3. Calculer la constante d’équilibre Kp1 à T1 = 684 K et pour P1 = 1,5 atm
4. A température constante, quel est l’effet d’une diminution de la pression sur cet équilibre ?
5. On mesure la pression totale dans le ballon à la température T2 = 650 K, on trouve un pression P2 = 1,1 Po.
Calculer la valeur de l’enthalpie de la réaction de dissociation de NO2 en supposant quelle reste constante
dans le domaine de température étudié.
6. A T2 = 650 K, on ajoute à l’équilibre un gaz inerte (argon par exemple). Dans quel sens se déplacera cet
équilibre. Justifier votre réponse.

Exercice 3
On considère les deux atomes 7N et 8O
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de la molécule NO.
2. Donner la configuration électronique de la molécule NO et déduire l’indice et la nature des liaisons.
3. Cette molécule est diamagnétique ou paramagnétique ? Justifier votre réponse.
+ -
4. Comparer les longueurs de liaison des molécules NO, NO et NO et déduire la molécule la plus stable.
Espèce Configuration électronique Indice de Liaison Nature de liaison
NO
NO+
-
NO

27
Exercice 4
Soit X un élément du tableau périodique appartenant au bloc P, à la même période que le Calcium 20Ca et possédant
7 électrons de valence.
1. Donner la configuration électronique de l’élément X et en déduire son numéro atomique Z
2. Il existe de très nombreux composés de X, parmi lesquels N 2 X 2 , NX 3 , AlX 3 , H X et PX 5 . Remplir
le tableau ci-dessous.
Structure de Géométrie de Géométrie Type
Espèce n+m AXnEm
Lewis répulsion réelle d’hybridation

N2X2

NX 3

AlX 3

HX

PX 5

Données : Numéro atomique des éléments : 1H 7N 13Al 15P ZX

28
Contrôle de Rattrapage (2013-2014)
Exercice 1
Données : Z(C) = 6, RH = 1,0967.107 m-1, C = 3.108 m/s, h = 6,62.10-34 J/s, ao = 0,53 Ǻ, 1eV = 1,602. 10-19 J
On considère l’ion hydrogénoïde C5+ :
1. Déterminer l’énergie (en eV) de l’électron qui se trouvant à une distance de 0,795 Ǻ du noyau (Etat 1).
2. Déterminer l’énergie (en eV) de l’électron qui se trouvant à une distance de 3,18 Ǻ du noyau (Etat 2).
3. Calculer la fréquence et la longueur d’onde (en Ǻ) de la radiation mise en jeu lorsque l’électron transite
entre l’état 1 et l’état 2.
4. Calculer l’énergie d’ionisation de ce système lorsqu’il est dans l’état 2.

Exercice 2
1. Donner les configurations électroniques possibles de l’atome X dont son numéro atomique Z < 18 et
possédant deux électrons célibataires.
2. Sachant que l’atome X possède des électrons de valence dans la couche L, quelles sont les configurations
électroniques possibles.
3. Sachant que l’atome X appartient au même groupe que le germanium (Ge : Z=32), trouver sa
configuration électronique fondamentale et déterminer son nom.
4. En appliquant le modèle de Slater, calculer pour cet atome :
a. L’énergie de la 1ère ionisation.
b. L’électronégativité selon Allred-Rochow avec le rayon de covalence Rc = 0,76 Ǻ. On rappelle

l’expression de l’électronégativité selon Allred-Rochow : χ = 0,359 + 0,744.
5. On considère la molécule XO (Z(O) = 8)
a. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de la molécule XO.
b. Donner la configuration électronique de la molécule XO et déduire l’indice et la nature des liaisons.
1s 2s 2p 3s 3p
1s 0,31
Donnée 0,85 0,35
2s 2p
3s 3p 1 0,85 0,35

Exercice 3

Soit α le coefficient de dissociation du sulfure d’hydrogène H2S selon la réaction suivante :


2H2S(g) 2H2(g) + S2(g)
1. A la température T1 = 1065°C, les enthalpies standards de formation de H2S(g) est égale -20,6 KJ/mol à
alors que celle de S2(g) est égale à 135,8 KJ/mol, calculer l’enthalpie standard de cette réaction dans le
sens direct.
2. Donner l’expression des pressions partielles des gaz présents à l’équilibre et déduire l’expression de Kp
en fonction de α et de la pression totale P.
3. Sachant qu’à la température T1 et sous la pression P = 1 atm, l’analyse du mélange à l’équilibre montre
qu’il reste 65% de H2S. Calculer la valeur de Kp1 à la température T1 = 1065°C et à P1 = 1 atm.
4. Quel est l’effet d’une diminution de la pression totale sur cet équilibre ? Justifier
5. Quel est l’effet d’une augmentation de la température à pression constante sur cet équilibre ? Justifier
6. Calculer la valeur de la constante d’équilibre Kp2 à la température T2 = 1200°C en admettant que
l’enthalpie de réaction reste constante dans l’intervalle étudiée. On donne R = 8,31 J mol-1K-1.

29
Bohr

À la qua ntité de héros ,

Qui, dans les années 1920, ont


vaillamment mis sur pied

la théorie des
Planck
qua nta s
Pauli Hilbert
Schrödinger Dirac
De broglie
Einstein

Heisenberg
dl
Tuesda y, September 03,
2013

30
Correction du Contrôle 1 (2007-2008)

Exercice 1
1. La configuration électronique de cet atome. Détermination du nombre d’électrons de valence du Fe.
Déduction du groupe et de la période des ions Fe2+ et Fe3+.
La configuration électronique de l’atome du fer :

1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 6 3d 6 4s 2
Le nombre des électrons de valence est de 8
Le groupe : VIIIB ou 8ème colonne La période : IV

2. Détermination de n, l et m des électrons de la couche de valence de l’atome Fe.


La couche de valence est celle qui possède le nombre quantique principal le plus élevé donc dans la cas de
l’atome du fer est la sous couche 4s
Sur la sous-couche 4s il y’a 2 électrons
Electron n l m ms
1
e1 4 0 0 
2
1
e2 4 0 0 
2

3. Calcul de l’énergie de l’orbitale de l’atome Fe possédant le nombre quantique secondaire le plus


élevé.
L’orbitale qui possède le nombre quantique secondaire le plus élevé est l’orbitale 3d
Calcul de E3d
Z 3*d2
E 3d  13,6 2
3
or Z 3d  26  (5  0,35  18  1)  6,25
*

6,25 2
E3d  13,6  59,028 (eV )
9

4. Calcul de l’énergie de la première ionisation du fer en eV et de la longueur d'onde du rayonnement


électromagnétique qui permet cette ionisation
Calcul de EI1
Fe Fe+ + 1ē
+
EI1=E(Fe ) – E(Fe)
2 2 6 2 6 6 2
Fe : 1s 2s 2 p 3s 3 p 3d 4s
2 2 6 2 6 6 1
Fe+ : 1s 2s 2 p 3s 3 p 3d 4s
EI1= E4s(Fe+) – 2E4s(Fe)
(26  (14  0,85  10)) 2 (26  (0,35  14  0,85  10)) 2
EI1=  13,6  2  13,6
3,7 2 3,7 2
EI1=11,2406 (eV)
Calcul de la longueur d’onde permettant cette ionisation
hc
EI1= hν =

hc 6,626.10 34  3.10 8
donc  
E I1 11,2406  1,602.10 19
  1,1039.10 7 (m)  110,39 (nm)

31
5. Parmi les éléments ci-dessous quels sont ceux qui ont les même propriétés physicochimiques que
l’atome du Fe ?
24 Cr , 27 Co, 44 Ru, 17 Cl et 10 Ne

On sait que les éléments qui possèdent les mêmes propriétés physicochimiques ce sont des éléments qui
appartiennent au même groupe or l’atome du fer appartient au groupe VIIIB(8ème colonne). De plus, la 9ème
et la 10ème colonnes appartiennent aussi au groupe VIIIB.
Elément Configuration électronique Groupe
10 Ne 2
1s 2s 2 p 2 6
VIIIA ou 18ème colonne
17 Cl 1s 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 5
2
VIIA ou 17ème colonne
24 Cr 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 6 3d 5 4s1 VIB ou 6ème colonne
26 Fe 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 6 3d 6 4s 2 VIIIB ou 8ème colonne
27 Co 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 6 3d 7 4s 2 VIIIB ou 9ème colonne
44 Ru 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 6 3d 10 4s 2 4 p 6 4d 6 5s 2
VIIIB ou 8ème colonne
Les éléments qui ont les mêmes propriétés physicochimiques que l’atome du Fe sont le cobalt et le
ruthénium

6. Sachant que l’électronégativité de l’atome de Fe selon l’échelle de Mulliken est de 6,75. Déduire son
affinité électronique.
E I1  AE
On sait que  Fe
M

2
donc AE  2   Fe
M
 E I1
AE=2,2594 (eV)

Exercice 2
1- Détermination du numéro atomique, de la configuration électronique et de l’énergie totale de l’atome X et
du cation Y+.
Espèce Z La configuration électronique Energie Total (eV)
X 1 1s 1 - 13,6
Y+ 2 1s 1 - 54,4

ère
2- Calcul pour l’atome X la longueur d’onde (en nm) de la 1 raie de la série de Lyman.
D’après Ritz :
1 1 1
 RH Z 2 (  2)
 p 2
n
Série de Lyman : p = 1
1ère raie : n = 2
1 1 1 3
 RH ( 2  2 )  RH
 1 2 4
4
  1,21502.10 7 (m)  121,502 (nm)
3R H
+
3- Calcul de la fréquence en Hz pour la même transition dans le cas de l’ion Y .

Pour 2 He
1 1 1
 RH  2 2  (  )  3  RH
 12 2 2
1 c
 
3  RH 

32
  3,03756.10 8 (m)  30,3756 (nm)   9,876.1015 ( Hz)
4- La différence de potentiel V doit-on appliquer à un électron pour que l'onde qui lui est associée
possède une longueur de 66 Å
hc
Ep=qV=

hc 6,626.10 34  3.108
V   188,004 (Volt)
e 1,602.10 19  66.10 10

Exercice 3

33
Correction du Contrôle 2 (2007-2008)
Exercice 1
Calcul de l’enthalpie standard de réaction de décomposition de phosgène COCl2 à 298 K :
COCl 2 (g )  CO (g )  Cl 2 (g )

H oR  H f (CO)  H f (Cl 2 )  H f (COCl2 )


H oR  26,40  53,30  26,90 kcal..mol 1

Exercice 2
Calcul des constantes d’équilibre Kp de la dissociation aux températures indiquées ainsi que l’enthalpie de
réaction :

PCl 5 (g )  PCl 3 (g )  Cl 2 (g )

no no
no (1-α1) noα1 noα1 no(1+α1)
Calcul de Kp1
PPCl3 .PCl2 12
K P1   .P  0,3076
PPCl5 1  12

Calcul de Kp2
PPCl3 .PCl2  22
K P2   .P  1,7778
PPCl5 1   22

Calcul de ∆H
D’après la loi de Van’t Hoff on :a
H Kp H  1 1 
d ln K p  dT  ln 2    
RT 2
K p1 R  T1 T2 
R.T1.T2 Kp
H  . ln 2  17,360 kcal
T2  T1 K p1

Exercice 3
1. Prédire la géométrie des molécules et des ions suivants en précisant aussi les schémas de Lewis pour
 
chacun (l’atome central est souligné) : H2CO ; PCl 6 ; IO 3 ; CO2.

Type de Géométrie de Géométrie réelle


Espèce Théorie de Lewis n+m
molécule répulsion
H C O
H2CO 3 AX3 Triangulaire Triangulaire
H

Cl Cl
(-)

PCl 6 Cl P Cl 6 AX6 Octaédrique Octaédrique

Cl Cl

 O=I=O Pyramidale à base


IO 3 (-) 4 AX3E Tétraédrique
O triangulaire

CO2 O=C=O 2 AX2 Linéaire Linéaire

34
2. Indiquer pour ces 4 espèces l’état d’hybridation de l’atome central.

Espèce Théorie de Lewis Etat d’hybridation


H C O
H2CO sp2
H

Cl Cl
(-)

PCl 6 Cl P Cl sp3d2

Cl Cl

 O=I=O
IO 3 (-) sp3
O
CO2 O=C=O sp


3. Le nombre d’oxydation de l’atome central de l’ion IO 3

Le nombre d’oxydation de l’iode I


x + (-2)x3 =-1 donc x = +7

4. Soit la molécule SOCl2, spécification de l’atome central et détermination de son état d’hybridation.
Cette molécule est elle polaire ou apolaire ?.

On sait que l’atome central est un atome qui peut faire plusieurs liaisons et aussi un atome électropositif.
Pour SOCl2 l’atome central est le soufre S (  S   O   Cl ).

Espèce Théorie de Lewis Etat d’hybridation


Cl S O
Cl2SO Sp3
Cl

La molécule SO est polaire car le moment dipolaire est différent de 0.

35
Correction du rattrapage (2007-2008)

Exercice 1
la réaction en phase gazeuse :
2HI I2 + H2 nTotal
no no
no (1-α) 0,5noα 0,5noα no

1- Les expressions de pressions partielles de tous les constituants en fonction de  et de la pression totale P.
n o (1  ) 0,5n o 
PHI  .P  (1  ).P PH 2  PI 2  .P  0,5..P
no no

2- L’expression de la constante d’équilibre relative aux pressions partielles Kp en fonction du coefficient


de dissociation .

Kp 
PH 2 .PI2

0,5. 2  0,5. 

2


2
PHI 1  2  1  

3- Calcul de la valeur de la constante Kp à T = 450°C et pour α = 22%.


2
 0,5.  2
Kp     1,989.10
 1  

4- On mélange dans un récipient 1 mole de I2, 3 moles de H2 et 6 moles de HI. Montrer que ce mélange
n’est pas dans un état d’équilibre.
PH 2 .PI 2 n H2 .n I2
Calcul du rapport Q : Q 2
  0,5  K p  1,989.10 2
PHI n 2HI
Donc le mélange n’est pas dans un état d’équilibre.

5- La nouvelle composition de ce mélange à l’équilibre.


2HI I2 + H2 nTotal
6 1 3 10
6-2x 1+x 3+x 10

Kp 
PH2 .PI2

1  x 3  x   x 2  4x  3    
 4K p  1 x 2  24K p  4 x  36K p  3  0
2
PHI 6  2x 2 4x 2  24x  36
24K p 4  24K p   
 4 2  4 4K p  1 36K p  3 
x

2 4K p  1
x1 = -0,57907 et x2 = -4,28522

Une de ces deux racines est physiquement inacceptable. Il faut en effet rejeter la racine x2 = -4,28522. En effet,
cette racine nous conduirait à une quantité de matière de H2 et I2 à l’équilibre, négative :
n(H2) = -1,2852 mol et n(I2) = -3,2852 mol

ce qui n’est bien sûr pas possible. La racine physiquement acceptable est donc x1 = -0,57907, qui nous fournit
les quantités de matière suivantes à l’équilibre
n HI  6  2x  7,1581 mol
n H2  3  x  2,4209 mol
n I2  1  x  0,4209 mol

Vérification : Kp 
PH2 .PI2

1  x 3  x   2,4209 * 0,4209  1,989.102
2
PHI 6  2x 2 7,15812

36
6- Le coefficient de dissociation de HI n’est que de 13% pour une température de 500°C. La réaction de
formation du gaz iodhydrique HI est-elle endo- ou exothermique ? Justifier votre réponse.

On a qu’à 450°C le coefficient de dissociation de HI est de 22% par contre à 500°C il est de 13% ceci explique
qu’une augmentation de la température déplace l’équilibre vers le sens indirect (sens de formation de HI). Or
on sait que d’après la loi de Le Chatelier qu’une augmentation de la température déplace l’équilibre vers le
sens endothermique.
On conclu donc que la réaction de formation du gaz iodhydrique HI est endothermique

Exercice 2
1. La relation qui permet de relier la longueur d'onde λ de l'onde stationnaire ainsi obtenue au rayon r de
l'orbite circulaire.
nh h 2.r
D’après le 3ème postulat de Bohr on a : m.V.r   
2 mv n
h h 2 .r
D’après Louis De Broglie :      2 .r  n.
mv mv n

2. Calcul de la longueur λ de l'onde associée. (On donne : π = 3,15 ; 2 π = 6,3 ; 3 π = 9,4).


La première orbite de l'atome correspond à n = 1 et r = 0,529 Å
n  2.r    3,3327 Å

3. Calcul de la longueur d'onde de radiation émise lors de la transition électronique du premier état excité
vers l'état fondamental.
L’état fondamental correspond à n = 1
1ère état excité n = 2 donc on a une émission de n = 2 vers n = 1
hc  1  1 13,6 * 1,602.10 19  1 
E  h    13,6 * 1,602.10 19 1  2    1  2   8220344,099
  2   hc  2 
  1,2165.107 m  121,65 nm

Exercice 3
1- Le formalisme des cases quantiques pour la couche de valence, la configuration électronique de l’atome de
chlore dans l’état fondamental (ZCl = 17).
La configuration électronique de l’atome de chlore
1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3 p 5

2-
Le diagramme d'énergie des orbitales moléculaires (O.M.) de Cl

37
La configuration électronique de la couche de valence de la molécule Cl2

Cl 2 :  22s *22s  2z  2x  2y *x2 *y2

3-
Calcul de l'indice de liaison de Cl2 :
86
N2  1
2
Remplissage du tableau :

On sait que plus l’indice de liaison augmente plus l’énergie de dissociation de la liaison augmente, plus la
distance interatomique (longueur de liaison) diminue et plus la stabilité de la molécule augmente.

Energie de dissociation de la
Molécule X2 Indice de liaison Nl Distance X-X (Å)
liaison (kJ mol -1)
Cl2 1 1,99 280
C2 2 1,31 600

4- Laquelle de ces 2 molécules est la plus stable ? Pourquoi ?

La molécule la plus stable est celle qui possède l’indice de liaison le plus élevé. Donc C2 est plus stable que Cl2.

5- Explication pourquoi le passage de la configuration fondamentale à la première configuration excitée de


la molécule Cl2 s’accompagne d’un allongement de la liaison Cl-Cl qui passe de 199 pm à 247 pm.

La première configuration excitée de la molécule Cl2 est celle qui correspond au passage d’un électron de π* à
*z , c’est un passage moins énergitique

Cl 2 :  22s *22s  2z  2x  2y *x2 *y1*Z1

Le passage d’un électron sur une orbitale très antiliante déstabilise la molécule, d’où un allongement de la
liaison

6- Remplissage du tableau

Fonction d’onde Nombre Nombre Nombre


Orbitale quantique quantique quantique
principal n secondaire l magnétique ml
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp(  ) cos  3pz 3 1 0
2 24 a o a o 2ao
3
1 1 2 r r
  () ( 2  ) exp(  ) 3s 3 0 0
2 8 a o ao 2a o
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp(  ) sin  sin  3py 3 1 1
2 24 a o a o 2a o
3
1 3 1 2 r r
  ( ) exp( ) sin  cos  3px 3 1 -1
2 24 a o a o 2a o

38
Correction du Contrôle 1 (2008-2009)

Exercice 1
1. Attribution des abondances naturelles à chaque isotope 39K et 41K.
La masse molaire moyenne est de 39,10 g.mol-1 qui est donc plus proche de l’isotope le plus abondant. On
conclu donc que l’isotope 39K est l’isotope le plus abondant et il représente 93,09% et par
conséquent l’abondance de l’isotope 41K est 6,91%

2. Calcul de la masse molaire réelle de l’isotope 39K.

Soient M1 et M2 les masses réelles respectives des deux isotopes 39K et 41K
93,09 M 1  6,91M 2
M Moy   100  M Moy  93,09 M 1  6,91M 2
100

93,09 M 1  6,91 * 40,9618  3910


3910  283,046
M1   38,9618 ( g .mol 1 )
93,09

Exercice 2
1. Calcul de l’énergie d’ionisation (en eV)

L’énergie d’ionisation d’un élément est l’énergie nécessaire pour arracher un électron qui correspond aussi
à l’énergie nécessaire pour envoyer un électron de niveau n= 1 à un niveau n= + ∞

h.c 6,62.10 34 * 3.10 8


E i  h   Ei   1,958387 .10 17 ( J )
 lim ite 101,41.10 10
1,958387 .10 17
Ei   122, 246 (eV )
1,602 .10 19
2. Calcul de Z
h.c  1 1  1 1 
Ei   h.c.R H Z 2  2  2   h.c.R H Z 2  2  2   h.c.R H Z 2  1,958387 .10 17 ( J )
 lim ite p n  1  
1,958387 .10 17 1,958387 .10 17
Z  
h.c.R H 6,62 .10 34 * 3.10 8 * 1,1.10 7
Z=3

3. Calcul de la longueur d’onde de la troisième raie de la série de Lyman de l’ion 3Li2+.

Série de Lyman correspond au niveau n1= 1


3ème raie de la série de Lyman correspond au niveau n2 = n1+3 = 4
1 1 1  1 1 
 R H Z 2  2  2   1,09677 .10 7 * 3 2  2  2   92539968 ,75 ( m 1 )
3 1 4  1 4 
1
3   1,0806 .10 8 ( m )  108 ,06 ( A)
92539968 ,75

Exercice 3
1- Détermination des électronégativités selon Pauling des atomes 9Fet 17Cl.
On sait que selon Pauling :
- L’électronégativité de F :
 PHF  0,102 E HF  E H2 .E F2

39
 PHF   PF   PH  0,102 566 435  155  1,785253
  1,785253    3,9853
P
F
P
H

 PF  3,9853
- L’électronégativité de Cl :
 PHCl  0,102 E HCl E H2 .E Cl2

 PHCl   Cl
P
  PH  0,102 431  435  242  1,052858
 Cl
P
 1,052858   PH  3,2529
 Cl
P
 3,2529

2- Calcul des pourcentages ioniques des liaisons suivantes : H-Br, H-Cl et H-I
Calcul du pourcentage Ionique
Pour H-Br :
 exp 0,79
PiHBr   100   100  11,59
i 4,8  1,42
PiHBr  11,59 %

Pour H-Cl :
 exp 1,08
PiHCl   100   100  17,72
i 4,8  1,27
PiHCl  17,72 % ¨

Pour H-I :
 exp 0,38
PiHI   100   100  4,92
i 4,8  1,61
PiHI  4,92 %

3- Comparaison du pourcentage ionique de H-Cl avec les valeurs obtenues par les formules de
Pauling et de Haney-Smith et conclure.
Pauling : Pi(AB) = 100 ( 1 - exp(- (∆χ)2/4)) %
Haney-Smith : Pi = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2 %
(AB)
Selon Pauling :
Pi(HCl) = 100 ( 1 - exp(- (∆χ)2/4))
Pi(HCl) = 100 ( 1 - exp(- (1,052858)2/4))
Pi(HCl) = 24,20 %

Selon Haney-Smith :
Pi(HCl) = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2
Pi(HCl) = 16│1,052858│ + 3,5 │1,052858│2
Pi = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2
(HCl)
Pi(HCl) = 20,73 %

La formule empirique de Haney-Smith est satisfaisante du fait qu’elle très proche de la valeur réelle qui
est égale à Pi(HCl) = 17,72 %

40
Exercice 4
Le numéro atomique de l'Antimoine Sb est Z=51. L'antimoine à l’état naturel est constitué de deux isotopes
121 123
Sb et Sb.
121 123 123 3+
1. La composition en protons, neutrons et électrons de Sb, Sb et Sb .

Espèce Nombre de Protons Nombre de Neutrons Nombre d’Electrons


121
Sb 51 70 51
123
Sb 51 72 51
123 3+
Sb . 51 72 48

2. La structure électronique de l'élément 51Sb dans son état fondamental. On représentera la couche de
valence de cet atome dans le formalisme des cases quantiques.

Structure électronique de l’Antimoine :


Sb : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4p 6 4d10 5s 2 5p 3

Représentation de la couche de valence de Sb dans le formalisme des cases quantiques


La couche de valence de Sb est : 5s 2 5p 3

3. Détermination de la période et de la colonne du Sb.

Espèce Colonne Période


Sb VA ou 15ème V

4. Détermination de la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique qui permet la 1ère


ionisation de Sb

Calcul de la longueur d’onde :


Sb Sb+ + 1e
hc
Ei = E(Sb+) - E(Sb) =

hc hc
 
 
E(Sb )  E(Sb) 4E 5s 5 p (Sb )  5E 5s 5p (Sb)
or

13,6(51  (3  0,35  18  0,85  28  1) 2 13,6(51  (4  0,35  18  0,85  28  1) 2


4E 5s 5p (Sb  )  5E 5s 5 p (Sb)  4  5
42 42
4E 5s5p (Sb  )  5E 5s5 p (Sb)  150,3565  168,6825  18,326
hc 6,6261810 -34  3.108
donc   
4E 5s 5p (Sb  )  5E 5s 5p (Sb) 18,326  1,602.10 19
  6,771.10 8 m

41
Correction du Contrôle 2 (2008-2009)

Exercice 1
1. Définition de l'expression de l’état standard.
Etat Standard : état de référence d’un constituant physico-chimique pris sous pression P=1 bar
Quelques exemples : gaz, phase condensée, élément chimique
2. Calcul de l’enthalpie standard de la réaction à T2 = 400 K. On calcule la valeur de la constante
d’équilibre Kp2 = Kp(400) à cette température : Kp2 = 0,245.

Calcul de ∆H298°
H o298  H ( C 2 H 5 OH )  H ( C 2 H 4 )  H ( H 2 O
H o298  45,8 kJ .mol 1

Calcul de ∆H400°
400 400
H o400  H o298  
298
C p dT  H o298   C
298
p (C 2 H 5 OH ) 
 C p (C 2 H 4 )  C p ( H 2 O) dT

H o400  45,8  11,8.10 3.( 400  298 )  47 kJ.mol 1


3.
a. Exprimer la relation entre la constante d’équilibre Kp2, le coefficient de dissociation à l’équilibre
2 et la pression totale P2.
C 2 H 4 (g)  H 2 0(g) C2 H 5OH(g)
à to no no 2no
à t no(1-α) no(1-α) noα no(2-α)
PC 2 H 5OH  (2   ) 1
K p2   7
.
PC 2 H 4 PH 2 O (1   ) 2 P

b. Calcul de 2 à T2 = 400 K, sous P2 = 1,00 bar.


(K p 2  1) 22  (2K p  2) 2  K p 2  0
2

( 2K p 2  2)  ( 2K p 2  2) 2  4( K p 2  1) K p 2
1 
2( K p 2  1)
 eq  10,38%
-2
4. Sachant que ΔH= - 42,294 - 1,18.10 T (kJ), calcul de la constante d’équilibre Kp1 à T=298 K, puis en
déduction de 1.
On utilisant la loi de Van’t Hoff
400
H K p2 1 42,294.10 3  11,8.T
d ln K p 
RT 2
dT  ln
K p1
  
R 298 T2
dT

400
K p2 1  42,294.10 3 11,8.  K 1  3 1 1  T 
ln
K p1

R  

298 
T 2

T 
dT  ln p1 
 K p2 R
 42,294.10 . 
  T1 T2
  11,8. ln 2 
 T1 
 1 T 
  42, 294.103. 1  1 
 11,8.. ln 2  
R T T  T1  
   1 2 
K p1  K p2 e
Kp1 = 28,914
( 2K p1  2)  ( 2K p1  2) 2  4( K p1  1) K p1
1   81,72%
2( K p1  1)

5. L'influence de la température sur l'équilibre.

Une diminution de la température de 400°C à 298°C déplace l’équilibre vers le sens exothermique (sens
indirect)
C 2 H 4 ( g )  H 2 0( g ) C 2 H 5OH ( g )
42
Exercice 2
1. Détermination des orbitales atomiques qui participent à la construction du diagramme d’orbitales
moléculaires
Les orbitales atomiques qui participent à la construction du diagramme d’orbitales moléculaires sont ceux
de la couche de valence de l’atome de soufre.
Configuration électronique du soufre
1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 4
Donc les orbitales atomiques qui participent à la construction du diagramme d’orbitales moléculaires sont
3s et 3p

2. Rappel des règles d’interaction qui régissent la construction d’un tel diagramme.
Les règles d’interaction qui régissent la construction d’un tel diagramme sont :
- la règle de stabilité
- la règle d’exclusion de Pauli
- la règle de Hund
3. Etablissement du diagramme d’énergie des orbitales moléculaires (OM) de la molécule S2

O-A O-M (S2) O-A


(S)  *z (S)

*x * y
x  y
3p 3p

z

 * 3s

3s 3s

 3s

Configuration électronique :  32s *32s  2z  2x  2y *x1*y1

4. Détermination de l’ordre de liaison et du caractère magnétique de S2.


1
N  8  4  2 (une liaison σ et une liaison π)
2
S2 est paramagnétique car il y’a présence des électrons célibataires.

5. Interprétation de l’évolution de la distance d’équilibre.

Détermination de l’ordre de liaison de chaque ion

d (pm) Configuration électronique Ordre de liaison


S 22 172  32s *32s  2z  2x  2y 3
S 2 179  32s *32s  2z  2x  2y *x1 2,5
S2 188  32s *32s  2z  2x  2y *x1*y1 2
S 2 200  32s *32s  2z  2x  2y *x2 *y1 1,5
S 22 220  32s *32s  2z  2x  2y *x2 *y2 1
43
On sait que plus l’ordre de liaison augmente plus l’énergie de dissociation de la liaison augmente, plus la
distance interatomique (longueur de liaison) diminue et plus la stabilité de la molécule augmente.

N( S 22 ) > N( S 2 ) > N( S 2 ) > N( S 2 ) > N( S 22 ) donc d( S 22 ) < d( S 2 )< d( S 2 )< d( S 2 )< d( S 22 )

6.
a. Classement dans l’ordre des nombres d’oxydation du soufre croissants.
Calcul du nombre d’oxydation du soufre pour chaque dérivé soufré
Nombre d’oxydation du soufre
SO 2 4
SO 24 6
S 2 O 32  2
S 4 O 62  2,5
H 2S -2

Donc : NO( H 2 S )<NO ( S 2 O 32  )<NO ( S 4 O 62  )<NO ( SO 2 )<NO ( SO 24 )

2
b. Le type de molécule et la géométrie réelle de SO 2 , SO4 et H 2 S

Géométrie de Type de Géométrie de


n+m Géométrie réelle
Lewis molécule répulsion

SO 2 3 AX2E Triangulaire Forme coudée

SO 24 4 AX4 Tétraédrique Tétraédrique

H 2S 4 AX2E2 Tétraédrique Forme coudée

c. L’état d’hybridation des atomes de soufre dans H 2 S 2O3


Représentation de Lewis et l’état d’hybridation des atomes de soufre:

Sp3

Sp2

Exercice 3
1. Présentation selon Lewis de la molécule SnCl2.
Configuration électronique de 50Sn
1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 6 4d10 5s 2 5p 2
Représentation de Lewis de SnCl2.

La règle de l’octet est satisfaite pour le chlore, mais ne pas pour l’étain qui est entouré seulement de 6
électrons.
44
2. La géométrie de répulsion de SnCl2 selon la théorie VSEPR et l’angle de liaison
α = Cl-Sn-Cl approximatif
Géométrie de Type de Géométrie de Géométrie
n+m Angle de liaison
Lewis molécule répulsion réelle

Forme
SnCl2 3 AX2E Triangulaire
coudée

3. La valeur réelle de α est de 95°, par quels effets peut-on expliquer sa différence avec la valeur
attendue ?
α = 95° < 120° cette différence est expliquée par la présence du doublet libre qui occupe l’espace le plus
grand et qui entraine la diminution d’angle de liaison Cl-Sn-Cl

4. Calcul de la distance internucléaire dCl-Sn de Cl et Sn.


dCl-Sn = rCl + rSn = 2,42 Å

5. Calcul de la charge de l’atome d’étain


q Cl  .e  0,44.e    0,44
q Sn  2..e  0,88.e  1,41.10 19 Coulomb
6.
a. Calcul du moment dipolaire de la liaison Sn-Cl en debyes (D)

 Sn Cl  48.d.  48.2,42.10 1.0,44  5,11 (D)

b. le pourcentage ionique de cette liaison


 Sn Cl 5,11
Pi  .100  .100  44 (%)
i 48.d
c. le moment dipolaire total de la molécule SnCl2.

2
   2 2   
 SnCl 2   Sn Cl   Sn Cl   SnCl  4 SnCl  cos    SnCl 2  2 SnCl cos  6,91 (D)
2
 2 2

45
Correction du Rattrapage (2008-2009)

Exercice 1
1. L’expression de la pression Po à l’intérieur du ballon si SO2Cl2(g) qui ne se dissociait pas.

SO2Cl2(g) SO2(g) + Cl2(g) nTotal


to no 0 0 no
t no(1-α) n o n o no(1+α)
L’expression de la pression Po
Puisque le gaz est parfait donc on a :
n o RT
Po V  n o RT  Po 
V
2. Calcul de la valeur du coefficient de dissociation α de SO2Cl2(g).

Valeur du coefficient de dissociation  de SO2Cl2(g)


P1 P
P1V  n 1RT  n o (1   ) RT  (1   ) Po V  1       1  1  0,2
Po Po
  20%
3. Calcul de la constante d’équilibre Kp1 à T1 = 684 K et pour P1 = 1,5 atm.
PSO 2 .PCl2 2 2
Kp   .P  .P
PSO 2Cl2 (1  )(1  ) (1   2 )
K p1  6,25.102 atm

4. L’effet d’une diminution de la pression sur cet équilibre


A T=cste, une diminution de la pression déplace l’équilibre vers le sens correspondant à une
augmentation des nombres de moles à l’état gaz. Dans ce cas c’est le sens direct.
SO2Cl2(g) SO2(g) + Cl2(g)

5. Détermination si la réaction est exothermique ou endothermique dans le sens direct de la réaction.


P2 = (1+α2)Po < P1 = = (1+α1)Po donc α2 < α1
D’où lors d’une diminution de la température, le nombre de mole de SO2Cl2 augmente et celui de SO2 et
Cl2 diminue cela veut dire qu’il a un déplacement vers le sens indirect.
Or on sait qu’une diminution de la température déplace l’équilibre vers le sens correspondant à la réaction
exothermique.
Donc la réaction est endothermique dans le sens direct
Exercice 2
1. Détermination des électronégativités selon Pauling des atomes 9Fet 17Cl.
On sait que selon Pauling :
- L’électronégativité de F :
 PHF  0,102 E HF  E H 2 .E F2

 PHF   PF   PH  0,102 566 435  155  1,785253


 PF  1,785253   PH  3,9853
 PF  3,9853

- L’électronégativité de Cl :
 PHCl  0,102 E HCl E H 2 .E Cl2

46
 PHCl   Cl
P
  PH  0,102 431  435  242  1,052858
P
 Cl  1,052858   PH  3,2529
P
 Cl  3,2529

2. Calcul des pourcentages ioniques des liaisons suivantes : H-Br, H-Cl et H-I
Pour H-Br :
 exp 0,79
PiHBr   100   100  11,59
i 4,8  1,42
PiHBr  11,59 %
Pour H-Cl :
 exp 1,08
PiHCl   100   100  17,72
i 4,8  1,27
PiHCl  17,72 % ¨
Pour H-I :
 exp 0,38
PiHI   100   100  4,92
i 4,8  1,61
PiHI  4,92 %

3. Comparaison du pourcentage ionique de H-Cl avec les valeurs obtenues par les formules de Pauling
et de Haney-Smith et conclure.
Selon Pauling :
PiHCl = 100 ( 1 - exp(- (∆χ)2/4))
PiHCl = 100 ( 1 - exp(- (1,052858)2/4))
PiHCl  24,20 %
Selon Haney-Smith :
PiHCl = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2
PiHCl = 16│1,052858│ + 3,5 │1,052858│2
P HCl = 16│∆χ│ + 3,5 │∆χ│2
i

PiHCl  20,73 %

La formule empirique de Haney-Smith est satisfaisante du fait qu’elle très proche de la valeur réelle qui
est égale à PiHCl = 17,72 %

4.
a. Détermination de la géométrie de répulsion de AsBr2Cl3

La configuration électronique de As : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 3


1
nm (5  5)  5 donc la géométrie de répulsion autour de As est du type AX5 soit une bi-
2
pyramide à base triangle (Pentagonale)

Br

Cl

As Cl

Cl

Br

47
b. Démonstration de l’existence de trois isomères différents de AsBr2Cl3 et une représentation
spatiale de chacun des trois isomères.

- Les isomères du composé AsBr2Cl3


La géométrie de répulsion de As est bi-pyramide à base triangle, les sommets ne sont pas équivalents,
il existe trois sommets équatoriaux et deux sommets axiaux.

On pourra donc placer les atomes latéraux de trois manières différentes :

Br Br Cl

Br
Cl Cl
As Br
As Cl As Br
Cl
Cl Cl
Cl
Br Cl et

c. Quel est l’isomère qui va être apolaire ? (  As  Cl  1,3 D et  As  Br  1,6 D ).

Br
Br
Cl
Cl

As Cl 120° As Cl

Cl Cl

Br
Br

Isomère A

On voit facilement sur la représentation spatiale que les deux vecteurs correspondant aux moments dipolaires des
liaisons AsBr s'annulent mutuellement.
De plus, la résultante de deux vecteurs µAsCl donne un vecteur opposé au troisième. Les trois vecteurs µAsCl
s'annulent donc les uns les autres et leur résultante est nulle.

Calcul de  AsBr2Cl3
µAB = µAC = µAsCl et  = 120°

µABC2 = µAB2 + µAC2 + 2 µAB µAC cos  = µAsClCl2

µABC2 = µAsCl2 + µAsCl2 + 2 µAsCl.µAsCl.cos 120


µABC2 = 2 µAsCl2 ( 1 + cos 120 )
µABC2 = 2 µAsCl2 ( 1 - 0,5 )
µABC2 = µAsCl2
µABC = µAsCl

    
d’ou µ AsBr2Cl3 ( IsomèreA)  µ AsClCl  µ AsCl  µ AsBr  µ AsBr

 AsBr2Cl3   AsCl   AsCl   AsBr   AsBr  0

48
Correction du Contrôle 1 (2009-2010)
Exercice 1
1.
a. Les configurations électroniques des espèces

Espèce Configuration électronique

9F 1s 2 2s 2 2p 5

13Al 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p1

21Sc 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d1 4s 2

24Cr 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 5 4s1

35Br 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 5

29Cu 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s1


2+
12Mg 1s 2 2s 2 2p 6
+
19K 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6

b. Périodes et groupes des éléments

Espèce Période Groupe


9F II 17
13Al III 13
21Sc IV 3
24Cr IV 6
35Br IV 17
29Cu IV 11
2+
12Mg III 2
+
19K IV 1

c. Les espèces ayant la configuration de gaz rares.


2+
12Mg et 19K+

2.
a. Le numéro atomique des éléments
 X : Elément appartient au groupe Ib et à la quatrième période,

Groupe Ib c’est le 1er élément de transition appartenant à la 3ème colonne et à la 4ème période, donc
c’est le Scandium : Z = 21

 Y : Alcalino-terreux de la troisième période

Y Є à la 2ème colonne et la 3ème période, donc Y c’est Mg : Z = 12

 Z : Elément du groupe IIIa dont la couche de valence est la couche M

Z Є à la 13ème colonne et la 3ème période, donc Y c’est Al : Z = 13

49
b. L’affinité électronique la plus élevée.

On sait que le long d’une période l’affinité électronique augmente et le long d’une colonne elle diminue,
donc l’élément qui a l’affinité électronique la plus élevée est Z (Aluminium)

Exercice 2
1. La configuration électronique de l’élément X.

Configuration électronique de N et Ar
N : 1s 2 2s 2 2p 3 Ar : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6
Donc X Є au 15 colonne et à la 3ème période
ème

Configuration électronique de X
1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 3
Le numéro atomique de X est Z = 15, donc X ce n’est que le phosphore P

2. La structure électronique du gaz rare qui le précède et celle de celui qui le suit

Gaz rare qui précède X : Ne : 1s 2 2s 2 2p 6


Gaz rare qui suit X : Ar : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6

3. Calcul de la 1ère énergie d’ionisation de l’atome X = P.

P P+ + 1ē
+
EI1=E(P ) – E(P)
P : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 3
P+ : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 2
EI1= 4E3s3p(P+) – 5E3s3p(P)

EI1=  4  13,6 
15  3  0,35  8  0,85  22  5  13,6 
15  4  0,35  8  0,85  22
32 32
E I1  13,766 eV

Exercice 3
1. Quelles sont les transitions d’émission possibles ? Donner le nom de la série à laquelle appartient
chaque transition. Faire un schéma approprié.

Les transitions d’émission possibles sont :


n=3 n=1 n=3 n=2 et n = 2 n=1

Il y’a l’existence de deux séries :


Série de Lyman (n = 3 n = 1 et n= 2 n = 1) et série de Balmer (n = 3 n = 2)

n=3
n=2
Série de Balmer n=1
Série de Lyman

2. Calcul des longueurs d’onde (en nm) des photons associés à ces transitions.

Pour la transition 3 1
hc  1 
E  h    13,6 * 1,602.10 19 * 3 2 * 1  2 
1  3 

50
1 13,6 * 1,602.10 19  1 
 * 32 * 1  2   87763142
1 hc  3 
1  11,394 nm
Pour la transition 3 2
hc  1 1 
E  h    13,6 * 1,602.10 19 * 3 2 *  2  2 
2 2 3 
1 13,6 * 1,602.10 19 2  1 1
 * 3 *  2  2   13712991
2 hc 2 3 
 2  72,924 nm
Pour la transition 2 1
hc  1 
E  h    13,6 * 1,602.10 19 * 3 2 * 1  2 
3  2 
1 13,6 * 1,602.10 19 2  1 
 * 3 * 1  2   74050151
3 hc  2 
 3  13,504 nm

3. Calcul de l’énergie qu’il faut lui fournir pour le faire passer de l’état n=3 à l’état n=5

 1 1
E  E 5  E 3  13,6 * 32 *  2  2   E  8,704 eV
5 3 

4. Calcul de l’énergie qu’il faut lui fournir pour l’ioniser

 1 1 
E  E   E 3  13,6 * 32 *  2  2   E  13,6 eV
 3 

51
Correction du Contrôle 2 (2009-2010)

Exercice 1
1. La structure de Lewis et la géométrie réelle de ICl2- ainsi que Le type d’hybridation de l’iode

Géométrie de Type de Géométrie de Géométrie Type


n+m
Lewis molécule répulsion réelle d’hybridation
Pyramidale
Linéaire
-
ICl2 5 AX2E3 sp3d

2. La structure réelle de BrF3 ainsi que le type d’


d’hybridation
hybridation de l’atome de bore

Géométrie de Type de Géométrie de Géométrie Type


n+m
Lewis molécule répulsion réelle d’hybridation
Pyramidale

Triangulaire
BrF3 5 AX3E2 sp3d

3. Donner la structure de Lewis, la géométrie des répulsions et la géométrie réelle des trois acides suivants :
H3PO4 ; HSO4- ; HNO3

Type de Géométrie de
Géométrie de Lewis n+m Géométrie réelle
molécule répulsion

Tétraédrique Tétraédrique

H3PO4 4 AX4

Tétraédrique Tétraédrique

-
HSO4 4 AX4

Triangulaire Triangulaire

HNO3 3 AX3

Exercice 2
1. Le diagramme d’orbitales moléculaires pour F2 (9F) ; B2 (5B) et BN (7N).

52
F2 B2 BN

2. Les propriétés magnétiques de ces molécules

F2 B2 BN
Diamagnétique Paramagnétique Diamagnétique

3. Calcul dans chaque cas l'indice de liaison et la nature de ces liaisons.

F2 B2 BN
Indice de liaison 1 1 2
Nature de liaison 1σ 1π 2π

4. Les configurations électroniques des espèces BN, BN+ et BN- et comparaison de leurs longueurs de
liaisons.

BN BN+ BN-
Configuration électronique 2 *2 2 2
 2s  2s  x  y  22s *22s  2x 1y  22s *22s  2x  2y 1z
Indice de liaison 2 1,5 2,5

On sait que plus l’ordre de liaison augmente plus l’énergie de dissociation de la liaison augmente, plus la
distance interatomique (longueur de liaison) diminue et plus la stabilité de la molécule augmente.

N( BN  ) > N( BN ) > N( BN ) donc d( BN  ) < d( BN )< d( BN )

5. Détermination de la molécule qui a la plus grande énergie de dissociation : F2 ou B2

Puisque F2 et B2 ont le même ordre de liaison, mais la nature de liaison différente. De plus, la liaison π est
plus courte que la liaison σ, donc la dissociation de B2 nécessite une énergie plus grande que celle de F2.

Exercice 3
1. Les réactions de combustion du CH3OH(l), H2(g) et du CO(g).

CH3OH(l) + 1,5 O2(g)  CO2(g) + 2H2O(l)


H2(g) + 0,5 O2(g)  H2O(l)
CO(g) + 0,5 O2(g)  CO2(g)

2. Calculer l’enthalpie standard H°R de la réaction de synthèse du méthanol :

53
Equation algébrique pour l’obtention de la réaction CO(g) + 2H2(g)  CH3OH(l) :

2 H2(g) + O2(g)  2 H2O(l) 2 ∆H2


CO(g) + 0,5 O2(g)  CO2(g) ∆H3
CO2(g) + 2H2O(l)  CH3OH(l) + 1,5 O2(g) - ∆H1

CO(g) + 2H2(g)  CH3OH(l)


donc :
H oR  H 3  2H 2  H 1  216,6 kJ

3.
a. Calcul de la variation d'enthalpie standard H oR de la réaction à T = 298 K.

D’après la loi de Hess :


H oR  H of (CH 3 OH)  2H of (H 2 )  H of (CO)  90,7 kJ

b. Calcul, à T1 = 298 K, la variation d'enthalpie libre standard G oR de la réaction et de la constante


d'équilibre Kp1.

Calcul de SoR
S oR  S of (CH 3 OH)  2S of (H 2 )  S of (CO)  221,3 J.K 1

Calcul de G oR
G oR  H oR  T.S oR  24,7526 kJ

Calcul de Kp1
A l’équilibre on a :
G oR

0 G oR  RT. ln K p1  K p1  e RT

K p 1  21821,877

c. Expression numérique de Kp2 en fonction de T2.

D’après la loi de Van’t Hoff :

H Kp H  1 1 
d ln K p  dT  ln 2  .  
RT 2
K p1 R  T1 T2 
H  1 1 
.  
R  T1 T2
K p 2  K p1 e 

d. Calcul de Kp2
90, 7  1 1 
.  
8,314.103  298 598 
K p2  21821,877.e
K p2  2,306.10 4

e. Détermination de la variation d'enthalpie H T2 de la réaction à T2 = 598 K

D’après la loi de Kirchoff :

54
598
H oT2  H oT1   C
298
p (CH 3 OH ) 
 2C p (H 2 )  C p (CO) dT

Calcul de C p
C p  C p (CH 3 OH )  2C p ( H 2 )  C p (CO )  30,7 J.K 1
Calcul de H oT2
598
H oT2  H oT1   C dT  99,91 kJ
298
p

f. Influence de la température

Une augmentation de la température (de 298°C à 598°C) déplace l’équilibre vers le sens endothermique
(sens direct)
CO(g)  2H 2 (g) CH 3 OH (g )

Exercice 4
Soient les moments dipolaires expérimentaux et les distances interatomiques des molécules diatomiques suivantes :
HCl ; HBr et HI.

Molécule HCl HBr HI


μ (en D) 1,03 0,79 0,39
d (Å) 1,26 1,49 1,87

1. Calcul du moment dipolaire théorique de chaque molécule.

 Théo  48.d

Molécule HCl HBr HI


μThéo (en D) 6,048 7,152 8,976

2. Le pourcentage du caractère ionique (% C.I.) de chaque molécule.

 Exp
Pi  .100
 Théo

Molécule HCl HBr HI


Pi (%) 17,03 11,05 4,34

3. Explication de l’évolution de ces pourcentages des caractères ioniques.

On sait que la liaison est d’autant plus ionique que son pourcentage de caractère ionique est élevé. On a que
l’électronégativité du Cl est plus élevée que celle du Br et de HI (  cl   Br   I ) donc le PiCl  PiBr  PiI

D’après le résultat précédent le pourcentage de caractère ionique diminue, cela peut être expliquer par le
fait que plus l’électronégativité diminue plus la liaison H-X à tendance de se comporter comme une liaison
covalente.

55
Correction du rattrapage (2009-2010)

Exercice 1
L’enthalpie molaire de combustion de méthane à 25°C et sous une pression de 1 atmosphère est égale à -212,8 kcal.
Connaissant les enthalpies des réactions suivantes :
C(graphite )  O 2 (g ) CO 2 (g ) H 1o  94,05 kcal
1
H 2 ( g )  O 2 (g ) H 2 O (l) H o2  68,3 kcal
2
1. Calcul de l’enthalpie molaire standard de formation gazeux du méthane H of (CH 4 ) .

CH 4 (g )  2O 2 (g ) CO 2 (g )  2 H 2 O (l) H o298  212,8 kcal


D’après la loi de Hess :
H o298  H of (CO 2 (g ))  2H of (H 2 O(l))  H of (CH 4 (g ))  2H of (O 2 (g ))
H o298  H 1o  2H o2  H of (CH 4 (g ))
H of (CH 4 (g ))  H 1o  2H o2  H o298
H of (CH 4 (g ))  17,85 kcal.mol 1
2. Calcul de l’enthalpie molaire de combustion du méthane sous une atmosphère et à la
température de 1273 K. en utilisant la méthode du cycle et la loi de Kirchhoff.
A T = 1273 K, tous les produits sont à l’état gazeux, donc l’eau a changé de phase entre 298 et 1273 K
Méthode du cycle :
CH 4 ( g )  2 O 2 ( g ) CO 2 (g )  2H 2 O(l) T1 = 298 K
H o298 H 4

2 H 2 O ( l) TVap = 373 K
H1 H 5 H 3

2 H 2 O (g ) TVap = 373 K
H 2
o
H1273
CH 4 ( g )  2 O 2 ( g ) CO 2 (g )  2H 2 O(g ) T2 = 1273 K

On sait que H ne dépend pas du chemin suivi, mais de l’état initial et l’état final, donc on a :

H oT1  H1  H 2  H 3  H 4  H 5  H oT2


1273 1273 1273 373
H oT2  H oT1   C CH   2C O dT   C CO
298
p 4 p 2
298
p 2 (g) dT   2C H O(g)dT  2H
373
p 2 vap   2C H O(l)dT
298
p 2

373 1273 1273 1273

 2C p H 2 O(l) dT   2C p H 2 O(g)dT  2H vap   C p CO 2 (g)dT   C CH   2C O dT


o
H1273  H o298  p 4 p 2
298 373 298 298
o
H1273  212,8  2,7  16,56  19,40  10,92  27,69
o
H1273  190,91 kcal

La loi de Kirchhoff :
373 1273

  C dT  2H
o
H1273  H o298  C p dT  '
p vap
298 373

C p  C p (CO2 (g))  2C p (H 2 0(l))  C p (CH 4 (g))  2C p (O 2 (g))  18,8.103 kcal.K 1


C 'p  C p (CO2 (g))  2C p (H 2 0(g))  C p (CH 4 (g))  2C p (O 2 (g))  1,2.103 kcal.K 1
o
H1273  190,91 kcal
56
Exercice 2
1. Expression de la constante d’équilibre Kp en fonction du coefficient de dissociation α et de la
pression totale P du mélange gazeux.

PCl 5 (g ) PCl 3 (g )  Cl 2 (g ) nTotal


A to n 0 0 n
At n(1-α) nα nα n(1+α)

 
PPCl3 .PCl 2 P P 2
Kp   1  1    P
PPCl 5 1  1 2
P
1 
2
Kp  P
1  2

2. Calcul de la pression totale du mélange et de la constante Kp1 à 200°C.

On a que α1 = 50 % = 0,5 donc le nombre de mole totale est :


nTot = n(1+α1) = 1,5 avec n = 1 mole
Calcul de la pression totale :
n Tot .R.T
P.V  n Tot .R.T  P 
V
1,5  0,082  473
P  0,986 atm
59
Calcul de Kp :
2 0,5 2  0,986
Kp1  P 
1 2 1  0,5 2
Kp 1  0,329

3. Calcul de Kp à 320°C sachant que l’enthalpie molaire de dissociation de PCl5(g), qu’on suppose
constante entre 200 et 320°C, est de 28,8 kcal.mol-1.
D’après la loi de Van’t Hoff :
H  Kp 2  H  1 1 
d ln Kp  dT  ln     
RT  Kp1  R  T1 T2 
H  1 1 
  
R  T1 T2 
Kp 2  Kp1 e 

Kp 2  155,86

4. Calcul de la composition des réactifs et des produits lorsqu’on réduit le volume à 30 litres à
T = 200°C.
Calcul de α
2  2 1   RT  2 RT
Kp  P  
1 2 
1   2 .V  1   .V
Kp Kp
 2 RT  Kp1   .V  0   2  .V.  .V  0
RT RT
2
Kp  Kp  Kp
 .V   .V   4  .V
RT  RT  RT

2
  0,393
57
Détermination de la compositions de toutes les espèces :
1 
 PCl5   0,436
1 

 PCl3   Cl 2   0,282
1 
5. Montrons que la loi de Le Chatelier est vérifiée
Toute perturbation, qui a pour effet de modifier une des variables intensives d’un équilibre chimique
entraîne un déplacement dans le sens qui tend à s’opposer à cette perturbation (Loi de Le Chatelier).

a. Une variation de température


L’augmentation de la température entraîne un apport de la chaleur : Kp 2 > Kp 1
PCl5 se dissocie d’avantage et l’équilibre se déplace dans le sens direct en absorbant une partie de
la chaleur
b. Une variation de volume
n .R.T n (1  ).R.T
P  Tot 
V V
Si le volume diminue, la pression augmente. L’équilibre se déplace dans le sens où il y’a
diminution de nombres de moles gazeuses (sens indirect).
Or si α diminue, nTot = n(1+α) diminue, ce qui tend à s’opposer à l’augmentation de la pression

Exercice 3
1. La configuration électronique du Fer. Détermination du nombre d’électrons de valence du Fe et du
groupe et de la période des ions Fe2+ et Fe3+.
La configuration électronique du Fer
1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 6 4s 2
Le nombre d’électrons de valence du Fer

La configuration électronique de valence est : 3d 6 4s 2 , donc le nombre d’électrons de valence est 8


Groupe et période des ions Fe2+ et Fe3+.

Fe2+ et Fe3+ possèdent le même groupe et la même période que le fer (Fe).
Donc Fe2+ et Fe3+ appartiennent la 8ème colonne et 4ème période.
2. Détermination des quatre nombres quantiques des électrons de la couche de valence du 26 Fe .

La couche de valence du 26 Fe est la couche N (n = 4), elle contient 2 électrons ( 4s 2 ), donc les quatre
nombres quantiques n, l, m et S sont :
n l m S
1
Électron 1 4 0 0 
2
1
Électron 2 4 0 0 
2
3. Calcul de l’énergie de l’orbitale de l’atome Fe possédant le nombre quantique secondaire le plus
élevé.
L’orbitale de l’atome Fe possédant le nombre quantique secondaire le plus élevé est l’orbitale 3d

Calcul de l’énergie de 3d de l’atome de fer

E 3d  13,6 
Z*32d
 13,6 
26  (5  0,35  18)2
32 32
E 3d  59,028 eV

58
4. Calcul de l’énergie de la première ionisation du fer en eV et la détermination de la longueur d'onde
du rayonnement électromagnétique qui permet cette ionisation
Calcul de l’énergie de la 1ère ionisation du fer

Fe Fe   1e
 
E I1  E Fe  E Fe  E 4s Fe   2  E 4s Fe

 
E 4s Fe   13,6.
26  14  0,85  102  16,6995 eV
3,7 2

E 4s Fe  13,6.
26  0,35  14  0,85  102  13,9701 eV
3,7 2
 
E I1  E 4s Fe   2  E 4s Fe  11,2406 eV

Calcul de la longueur d’onde


hC hC
E I1    1,1029.10 7 m  110,29 nm
 E I1

5. Détermination de l’affinité électronique dans le cas où l’électronégativité de l’atome de Fe selon


l’échelle de Mulliken est de 6,75.
Selon Mulliken,, l’électronégativité s’écrit :
E I1  AE
  AE  2  E I1
2
AE  2,2594
6. Laa géométrie des molécules et des ions suivants en précisant aussi les schémas de Lewis pour chacun
 
(l’atome central est souligné) : H2CO ; PCl 6 ; IO 3 ; CO2.

Etat
Type de Géométrie de d’hybridation
Espèce Théorie de Lewis n+m Géométrie réelle
molécule répulsion de l’atome
central
Triangulaire Triangulaire

H2CO 3 AX3 sp2

Octaédrique Octaédrique


PCl 6 6 AX6 sp3d2

Tétraédrique Pyramide à base


triangulaire

IO 3 4 AX3E sp3

CO2 2 AX2 Linéaire Linéaire sp

59
Correction du Contrôle 1 (2010-2011)
Exercice 1
69 71
1. Calcul des abondances des deux isotopes 31 Ga et 31 Ga .

Soient a1 et a2 les abondances respectives des deux isotopes 69 71


31 Ga et 31 Ga
a .P  a 2 .P2
M Moy  1 1  100  M Moy  a 1 .P1  a 2 .P2
100
68,926 a 1  70,925 a 2  6972 ,3 (1)
Or a 1  a 2  100
68,926 a 1  68,926 a 2  6892 ,6 (2)

(1) – (2)  1,999 a 2  79 ,7  a 2  39 ,87 %


donc a 1  60 ,13 %

2. La configuration électronique du Gallium dans l'état fondamental


1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4 p 1

3. Calcul de la 1ère énergie d’ionisation du Gallium.


Ga Ga   1e

E I1  E Ga   E Ga  2 E 4 s (Ga  )  3E 4 s 4 p (Ga )

E I1  2  13,6 
31  0,35  18  0,85  10 2  3  13,6 
31  0,35  2  18  0,85  10 2
3,7 2 3,7 2
E I1  17 ,638 eV

4. Détermination de l'ion du Gallium le plus probable et du groupe et de la période de cet ion


D’après la configuration électronique de valence de Ga l’ion le plus probable est Ga3+ car toutes les
couches de sa configuration électronique sont complète, donc il est très stable.
Ga 3 : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 6 3d 10

Ga3+ appartient au même groupe et à la même période que Ga càd Ga3+ appartient à la 13ème colonne et à la
4ème période
Exercice 2
1. La configuration électronique :
a. De l’atome de l’arsenic (As) à l’état fondamental.
As : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4 p 3

b. D’un atome X, sachant qu’il appartient à la même période que celle de l’arsenic et au même groupe
que l’aluminium 13Al.
X Є à la 4ème période et à la 13ème colonne, donc la configuration électronique de X est :
1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4 p 1
Il s’agit du Gallium
2. Classement par ordre croissant le rayon atomique et l’énergie de la 1ère ionisation des éléments
suivants : 7N, 15P, 33As, 51Sb, 83Bi.
On sait que le long d’une colonne le rayon atomique (r) augmente et l’énergie d’ionisation (I) diminue,
donc :
r N < rP < rAs < rSb < rBi

I Bi < I Sb < I As < I P < I N


60
Exercice 3
1. Calcul du rayon r1 de l’ion hydrogenoide 3Li2+ pris a l’état fondamental.
D’après la théorie de Bohr, on a :
n2 12
rn  a o  r1  0,53 *
Z 3
r1  0,1767 ( Å )  1,767 .10 11 ( m )
2. a. L’expression mathématique de la densité radiale de probabilité de présence de l’électron de 3Li2+ a
l’état fondamental
dp 2 6r
D (r )   4r 2   4r 2 C 2 exp(  )
dr ao
b. calcul de la distance r2 du noyau pour que la densité de probabilité de présence de l’électron soit
maximale
D(r) est maximale quand la dérivée de D(r) est nulle
  6r  6 2  6r 
D ' ( r )  4C 2  2 r . exp     r exp    
  a o  a o  a o 

 3   6r 
D ' ( r )  8C 2 r 1  r  exp   
 ao   ao 
r0
 3   6r  3
D ' ( r )  8C 2 r 1  r  exp     0  1  r0
 ao   ao  ao
 6r 
exp    0
 ao 
r0
a
D ' (r )  0  r o
3
r  
Tableau de variation
ao
r 
3
D’(r) 0 + 0 - 0
D(r)

ao
D(r) est maximale pour r2   0,1767 ( Å ) (r = 0 n’a pas de sens physique car l’électron ne peut
3
pas être sur le noyau et la même chose pour r = +∞ car on na pas l’ionisation totale de l’ion hydrogénoïde)

3. Comparaison des valeurs des distances r1 et r2 obtenues par les deux modèles
Les deux rayons sont égaux r1 = r2
Donc le résultat de la mécanique quantique confirme celui du modèle de Bohr
4. Détermination du niveau n qui sera occupe par l’électron
Il s’agit d’une absorption donc on a :

 1 1  1 
 E  E f  E i  E n  E1  E H Z 2  2  2   E H Z 2  2  1   h 
n 1  n 
 1   1 
E  13,6 * 1,6.10 19 * 3 2  2  1  13,6 * 1,6.10 19 * 3 2 * 1  2   6,626 .10  34 * 2,22.10 16
n   n 
34 16
1 6,626 .10 * 2,22.10
 1  0, 25  n2  4  n  2
n 2
13,6 * 1,6.10 19 * 3 2

61
Correction du Contrôle 2 (2010-2011)

Exercice 1
La combustion totale d’une mole de méthanol liquide dans les conditions standards de pression et de température,
libère 725,2 kJ selon la réaction suivante :
3 CO 2 (g )  2 H 2 O(l)
CH 3 OH ( l )  O 2 (g )
2
1. Calcul de l’enthalpie molaire standard de formation du méthanol liquide.

3
H oR  2H of (H 2 O)  H of (CO 2 )  H of (CH 3 OH)  H of (O 2 )
2
H of (CH 3 OH)  2H of (H 2 O)  H of (CO 2 )  H oR
H of (CH 3 OH)  238,7 kJ.mol1

2. Calcul de l’enthalpie de la réaction de combustion totale d’une mole de méthanol à 60°C.

T2

H oT2  H oT1 
 C p dT
T1

3
C p  2C p (H 2 O)  C p (CO 2 )  C p (CH 3 OH)  C p (O 2 )  53,15 kJ.K 1
2
H oT2 o
 H T1  C p (T2  T1 )
H o333  H o298  C p (333  298)
o
H 333  723,34 kJ

3. Calcul de la chaleur de cette réaction à 90°C et à pression d’une atmosphère

T1 3 CO 2 (g )  2 H 2 O(l)
CH 3 OH ( l )  O 2 (g )
2
H1 H o298

TVap CH 3 OH ( l )
H 2 H 4 H 5

TVap CH 3 OH ( g )
H 3
o
H 363
T3 3 CO 2 (g )  2 H 2 O(l)
CH 3 OH ( g )  O 2 (g )
2

On sait que H ne dépend pas du chemin suivi, mais de l’état initial et l’état final, donc on a :

H oT1  H1  H 2  H 3  H 4  H 5  H oT3


337,5 363 363 363
H oT3  H oT1   C CH OH(l)dT  H
298
p 3 vap   C CH OH(g)dT   C O dT   C CO   2C H OdT
337,5
p 3
298
p 2
298
p 2 p 2

363 337,5 363 363


H o363  H o298  C CO   2C H OdT   C CH OH(l)dT   C CH OH(g)dT   C O dT  H
298
p 2 p 2
298
p 3
337,5
p 3
298
p 2 vap

o
H 363  756,43 kJ

62
Exercice 2
 
1. Calcul des variations d’enthalpie H oR ,298K et d’entropie S oR ,298K standards de la réaction.  
CO (g )  H 2 O(g ) CO 2 (g )  H 2 (g )
Calcul de H oR à T1 = 298 K
H oR  H of (CO 2 )  H of ( H 2 )  H of (H 2 O)  H of (CO)
H oR  41,1 kJ
Donc la réaction est exothermique dans le sens direct.

Calcul de S oR à T1 = 298 K
S oR  S of (CO 2 )  S of (H 2 )  S of (H 2 O)  S of (CO)
S oR  42,4 J.K 1  42,4.10 3 kJ.K 1

2.
a. Expression de la relation entre la constante d’équilibre Kp 1 , le coefficient de dissociation à
l’équilibre α1 et la pression totale P1.

CO(g)  H 2 O(g ) CO 2 (g)  H 2 (g ) nTotal


A to no no 2no
A to no(1-α1) no(1-α1) noα1 noα1 2no
1 
PCO 2 .PH 2 P1  1 P1
Kp1   2 2
PCO .PH 2O 1  1  1  1 
P1  P1
2 2
2
  
Kp1   1 
 1  1 

b. Calcul de la valeur de la constante d’équilibre Kp 1 à T1 = 298 K.


Puis qu’il reste 75% de CO à l’équilibre, donc il y’a dissociation de 25% de CO càd α1 = 0,25
2
  
Kp1   1   0,1111
 1  1 

c. L’influence de l’augmentation de la température sur l’équilibre.


Une augmentation de la température déplace l’équilibre vers le sens endothermique, donc il y’a un
déplacement de l’équilibre vers le sens indirect.
CO(g)  H 2 O(g ) CO 2 (g)  H 2 (g )
3.
a. Calcul de la constante d’équilibre Kp 2 à T2 = 900 K.
G oT

G oT  RT ln Kp  0  Kp  e RT

Calcul de H oT , S oT , et G oT à T2 = 900°C
H o900  H o298  41,1 kJ S o900  S o298  42,4.10 3 kJ.K 1
o o o o o
G 900  H 900  T2 S 900  H 900  900.S 900
o
G 900  2,94 kJ
Calcul de Kp 2
o
G 900 2 , 94

8, 314.10  3 900
Kp 2  e e
RT

Kp 2  1,481
63
b. Calcul du nombre de moles des différents constituants du mélange à l’équilibre pour un mélange
initial à 900 K de 1,5 moles de CO, 2 moles de H2O et 1 mole de H2.

CO(g)  H 2 O(g ) CO 2 (g)  H 2 (g )


nTotal
A to 1,5 2 1 4,5
A to 1,5-x 2-x x 1+x 4,5
x.(1  x ) x2  x
Kp 2   2  ( Kp 2  1).x 2  (3,5Kp 2  1).x  3Kp 2  0
(1,5  x ).(2  x ) x  3,5x  3
3,5Kp 2  1  3,5Kp 2  12  4Kp 2  1.3Kp 2
x
2Kp 2  1

x  0,764
n (CO)  1,5  x  0,736 mol n (H 2 O)  2  x  1,236 mol
n (CO 2 )  x  0,764 mol n (H 2 )  1  x  1,764 mol

c. Détermination du coefficient de dissociation à l’équilibre α2 pour T2 = 900 K.


n dissocié (CO) x
2  
n initial (CO) 1,5
 2  50,93 %

d. Calcul de la valeur de la température dans le cas où la constante d’équilibre Kp 2  1

Kp 2  1 or G oT  RT ln Kp 2  0 donc G oT  0
G oT  H oT  TS oT  0
H oT
T  969,34 K
S oT
Exercice 3
1.
a. Le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de N2.
Pour l’azote Z=7 donc le diagramme énergétique des orbitales moléculaires est avec interaction sp.
Les orbitales moléculaires  x ,  y sont plus stable que  Z

b. La configuration électronique de N2
 22s *22s  2x  2y  2z

64
c. Détermination de l'indice de liaison et de la nature des liaisons de N2.
Indice de liaison : Il
1
Il  8  2  3
2
Nature des liaisons de N2
Il s’agit d’une liaison σ et de deux liaisons π

d. Classement par ordre décroissant des longueurs de liaison de N 2 , N 2 , N 2 et N 22 

N2 N 2 N 2 N 22 
Configuration électronique  22s *22s  2x  2y  2z  22s *22s  2x  2y  2z *x1  22s *22s  2x  2y 1z  22s *22s  2x  2y  2z *x1 *y1
Indice de liaison 3 2,5 2,5 2
Nature de liaisons 1 σ et 2 π 1 σ et 1,5 π 0,5 σ et 2 π 1 σ et 1 π

On sait que plus l’ordre augmente, plus la longueur de liaison diminue. De plus, la liaison π est
plus courte que la liaison σ.
Donc on conclu que :
d N2 > d N  > d N  > d N 2
2 2 2

2.
a. Remplissage du tableau
Espèce Structure de Géométrie de Géométrie Type
n+m AXnEm
Lewis répulsion réelle d’hybridation

Pyramide à base
AsO 33  4 AX3E Tétraédrique
triangulaire
sp3

AsO 34  4 AX4 Tétraédrique Tétraédrique sp3

AsGa 2 AXE Linéaire linéaire sp

Pyramide à base
AsCl3 4 AX3E Tétraédrique sp3
triangulaire

Bipyramide à Bipyramide à
AsBr2Cl3 5 AX5 sp3d
base triangulaire base triangulaire

b. La géométrie spatiale la plus stable de AsBr2 Cl 3

65
Correction du rattrapage (2010-2011)

Exercice 1
1. Détermination de la valeur de m L’ion silicate (SiO 4 ) -m

Configuration électronique
Si : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 2
L’ion le plus stable est Si 4
O : 1s 2 2s 2 2 p 4
L’ion le plus stable est O 2

Pour (SiO 4 ) -m
NO(Si)  4  NO(O)  -m  4 - 8  -4  -m
m4
Donc l’ion silicate le plus stable est (SiO 4 ) -4

2. La représentation de Lewis de (SiO 4 ) -4 .

3. Calcul de l’énergie totale de Si. Puis Calcul de l’énergie de la 2ème ionisation de Si.

Calcul de l’énergie totale

E Si  2 E 1s  8 E 2 s 2 p  4 E 3s 3 p

E 1s   13,6 
14  0,312
 2548 ,859 ev
12

E 2 s 2 p  13,6 
14  0,35  7  2  0,85 2  329 ,8765 ev
22

E 3s 3 p   13,6 
14  0,35  3  8  0,85  2 2  26 ,025 ev
32
E Si   7840 ,83 eV

Configuration électronique de Si+ et Si2+.


Si  : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 1 Si 2  : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2

Calcul de l’énergie de la 2ème ionisation de Si

Si+ Si 2   1e
E I 2  E Si 2   E Si   2 E 3s (Si 2  )  3E 3s 3p (Si  )

E I 2   2  13,6 
14  0,35  2  8  0,85  2 2  3  13,6 
14  0,35  8  0,85  2 2
32 32
E I 2  20,71 eV

66
Exercice 2
1. Détermination des électronégativités des atomes 9Fet 17Cl selon Pauling.

 AB   B   A  0,102  E AB  E AA  E BB avec B est plus électronégatif que A

Calcul de  F

 HF   F   H   F   HF   H  0,102  E HF  E H 2  E F2   H
 F  3,985

Calcul de  Cl

 HCl   Cl   H   Cl   HCl   H  0,102  E HCl  E H 2  E Cl 2   H


 F  3,253

2. Remplissage du tableau.
Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie réelle Type
Lewis répulsion d’hybridation
Linéaire Linéaire

NO 2 AXE sp

Linéaire Linéaire
NO 2 2 AX2 sp

Triangulaire
Forme coudée

NO 2 3 AX2E sp2

Triangulaire Triangulaire

NO 3 3 AX3 sp2

3. Calcul de l’énergie d’émission


On sait que :
hC
E emission   h  

E emission  3,0293 .10 19 J  1,891 eV

Exercice 3
1. Calcul de la pression totale PT à l'équilibre.
CO(g) + H2O(g) CO2(g) + H2(g) nTot
à to 3 1 0 0 4
àt 3-α 1-α α α 4
Po V  n o RT
P1 V  n 1 RT
Po n o
 or n o  n 1  4 donc P1  Po  2 bar
P1 n 1

67
2. Calcul du coefficient de dissociation α1 à T=450 K sachant que Kp1= 0,63.

PCO 2  PH 2  12  12
K p1    2
PCO  PH 2O 3   1 1   1   1  4 1  3

K p1 
 1  12  4 K p1  1  3K p1  0

4 K p1  4K   4  3K K
p1
2
p1 p1 
1
1 
2K  1 p1

 1  0,6818  68 ,18 %

3. Calcul de la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 900 K, sachant qu’il reste 5 % de H2O

Il reste 5 % de H2O donc il y’a dissociation de 95 % de H2O   2  0,95

 22
K p1   8,8049
3   2 1   2 
4. Calcul de la valeur de la variation d’enthalpie H

D’après la loi de Van’t Hoff :


d ln K p H K p 2 H  1 1 
  ln    
dT RT 2
K p1 R  T1 T2 

RT1 T2 K p2
H  ln
T2  T1 K p1

H  4,7472 kcal

68
Correction du Contrôle 1 (2011-2012)
Exercice 1
1. Le nombre de raies émises lors du retour à l’état fondamental. Calcul dans chaque cas de la
fréquence et de la longueur d’onde du photon émis.
Lors du retour de l’électron de l’état excité n = 3 à l’état fondamental n = 1, il y’aura l’émission de 3 raies
différentes.
n=3
n=2
n=1

Calcul de la fréquence et de la longueur d’onde de chaque raie


C  1 1 
   R H C  Z 2  2  2  avec p < n
 p n 

Longueur d’onde
Transition Fréquence (Hz)
(nm)
n=3 à n=1 1,143.1016 26,25
n=3 à n=2 7,313.1016 4,102
n=2 à n=1 6,1706.1016 4,862

2. de la longueur d’onde de la raie limite et la variation d’énergie correspondante.


Calcul de la longueur d’onde
Série de Paschen : p = 3
Raie limite : n = ∞
Il s’agit de la transition ∞ 3

1  1 1  4R H
 R H  Z2  2  2  
 3   9
9
  205 ,105 nm
4R H
Calcul de ∆E

hC  1 1  4 R H  hC
E  E 3  E      R H  hC  Z 2  2  2   
 3   9
 E  9,683 .10 19 J  6,044 eV

Exercice 2
35 37
Le chlore est constitué de 2 isotopes stables : 17 Cl et 17 Cl

1. La configuration électronique de l’atome de chlore dans son état fondamental

1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 5

2. Période, colonne et bloc de Cl Citation de deux autres éléments de cette famille.

Le chlore appartient à la 3ème période, à la 17 ème colonne et au Bloc P

Les éléments de la même famille possèdent la même configuration électronique de valence ( ns 2 np 5 ),


donc les deux éléments sont :
2 2 5
9 F : 1s 2s 2 p

35 Br : 1s 2 2s 2 2 p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4 p 5

69
3. L’évolution des rayons atomiques au sein de famille des halogènes.
Le long d’une colonne le rayon atomique augmente du haut vers le bas du tableau périodique

rF < rCl < rBr < rI

4. La composition en particules élémentaires des noyaux de chacun des isotopes


Isotope Nombre de protons Nombre de neutrons
35
17 Cl 17 18
37
17 Cl 17 20

5. Calcul des abondances des deux isotopes.


35 37
Soit a est l’abondance de 17 Cl et b est celle de 17 Cl

a.P1  b.P2
M Moy   100  M Moy  a.P1  b.P2
100
34,969 a  36,966 b  3545 ,3 (1)

Or a  b  100
34,969 a  34,969 b  3496 ,9 (2)

(1) – (2)  1,997 b  48,4  b  24,24 %


donc a  75,76 %

Exercice 3
1. Calcul de l’énergie de la première ionisation en eV et en J/mol.

F F   1e
E I1  E F   E F  6 E 2 s 2 p ( F  )  7 E 2 s 2 p ( F)

E I 2  6  13,6 
9  5  0,35  2  0,85 2  3  13,6 
9  6  0,35  2  0,85 2
22 22
E I2  15,181 eV  1464 ,79 kJ .mol 1

2. Calcul de la valeur de l’affinité électronique du fluor.

E I1  AE
On sait que M
F 
2
donc AE  2   M
F  E I1

AE  5,619 eV

Exercice 4
Positionnement des éléments (1), (2),……(10) dans le tableau périodique

(1) : L’alcalin de la première période sa configuration électronique est 1s1 (Z=1)


(2) : Elément du bloc p ayant trois électrons célibataires et appartenant à la même période que 11Na+ (période
III) la configuration électronique est 1s 2 2 s 2 2 p 6 3s 2 3 p 3 (Z=15)
(3) : Elément le plus électronégatif de la deuxième période c’est le fluor 1s 2 2 s 2 2 p 5 (Z=9)
(4) : L’élément le plus électropositif de la troisième période c’est l’élément qui appartient à la 1ère colonne
donc c’est le sodium 1s 2 2 s 2 2 p 6 3s 1 (Z=11)
(5) : L’alcalino-terreux ayant le numéro atomique le plus faible c’est le béryllium 1s 2 2 s 2 (Z=4)
(6) : Le gaz rare dont le rayon atomique est le plus faible c’est l’hélium 1s 2 (Z=2)

70
(7) : Elément appartenant au même groupe que 16S ( 1s 2 2 s 2 2 p 6 3 s 2 3 p 4 ) mais de rayon atomique plus petit
donc c’est l’élément qui a pour configuration électronique 1s 2 2 s 2 2 p 4 (Z=8)
(8) : Elément appartenant à la même période que 20Ca ( 1s 2 2 s 2 2 p 6 3 s 2 3 p 6 4 s 2 ) mais qui a une énergie
d’ionisation plus faible : c’est l’élément qui appartient à la 1ère colonne et la 4ème période donc sa
configuration électronique est 1s 2 2 s 2 2 p 6 3 s 2 3 p 6 4 s 1 (Z=19)
(9) : Elément de transition dont les sous-couches s et d sont à moitié pleines : c’est l’élément dont la
configuration électronique est 1s 2 2 s 2 2 p 6 3 s 2 3 p 6 4 s 1 3d 5 (Z=24)
(10) : Elément dont la couche M (n=3 : 3s3p3d) est à moitié remplie (il doit y avoir 9 électrons sur la couche M)
donc la configuration électronique la plus adéquate est 1s 2 2 s 2 2 p 6 3 s 2 3 p 6 4 s 2 3d 1 (Z=21)

(1) (6)
(5) (7) (3)
(4) (2)
(8) (10) (9)

71
Correction du Contrôle 2 (2011-2012)
-1 -1 -1 -1
Exercice 1 : (la constante des gaz parfaits est égale à R = 8,314 J mol K = 0,082 atm.L.mol K )
1. Calcul de la constante d’équilibre relative aux pressions Kp1 à 928 K.

2. Calcul de la valeur du coefficient de dissociation α1.

3. Expression en fonction du coefficient de dissociation α1, le nombre de moles des différents


constituants du mélange à l’équilibre. Déduction de leurs valeurs.

72
4. Calcul de la constante d’équilibre Kp2 à T2 = 1085 K, sachant que la pression totale P2=2,225 atm et
qu’il reste 90% de FeSO4.

-1
5. Calcul de la valeur de la variation d’enthalpie ΔH (en kJ.mol ) en supposant qu’elle demeure
constante dans l’intervalle de température [928 K, 1085 K].

-1
6. Calcul de ΔG (en kJ.mol ) à T = 1085 K.

7. L'effet de l’augmentation de la température sur l'équilibre

8. L'influence de la diminution de la pression sur l'équilibre.

Exercice 2
1. Le nombre d’oxydation du chlore dans chaque espèce chimique

Espèce chimique HClO HClO 2 HClO3 ClO 4

Nombre d’oxydation du chlore +1 +3 +5 +7


73
2. Remplissage du tableau
Espèce Structure de n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type
Lewis répulsion réelle d’hybridation
Pyramide à
HClO 3 4 AX3E Tétraédrique base sp3
triangulaire

ClO 4 4 AX4 Tétraédrique Tétraédrique sp3

Pyramide à
OSCl 2 4 AX3E Tétraédrique base sp3
triangulaire

AsCl3 3 AX3 Triangulaire Triangulaire Sp3

O 2 SCl 2 4 AX3 Tétraédrique Tétraédrique sp3

Exercice 3
1. Le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de BF avec Z(Bore) = 5
Le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de BF c’est un diagramme avec interaction sp

2. La configuration électronique de BF.

 22s  *22s  2x  2y  2Z

3. Calcul de l'indice de liaison et la nature des liaisons de BF.


L'indice de liaison
1
Il  8  2  3
2
La nature des liaisons de BF
1 liaison σ et 2liaisons π
74
Correction du Rattrapage 2011-2012

Exercice 1
1. Calcul de la variation d’enthalpie libre de cette réaction à 25°C et à Po=1 atm,
La réaction :
NO(g) + CO (g) 0,5 N2(g) + CO2(g)
Calcul de ∆G de la reaction :
1
G o298  G N 2  G CO 2  G NO  G CO  343,8 kJ
2
2. Calcul de la constante d’équilibre Kp de cette réaction à 25°C et à Po=1 atm (R=8,314 Jmol-1K-1).
Conclure.
On sait qu’à l’équilibre :
G o298  RTLnKp  0
G o298

 Kp  e  1,84.10 60RT

Kp est assez élevée donc la réaction est quasi-totale, il y’a un déplacement d’équilibre vers le sens direct.

NO(g) + CO (g) 0,5 N2(g) + CO2(g)


3. Calcul de la variation d’enthalpie de la même réaction à 25°C et à à Po=1 atm
1
H o298  H N 2  H CO 2  H NO  H CO  373,3 kJ
2
4. Dans une région urbaine typique, les pressions partielles des CO2, N2, NO et CO sont respectivement
3,1.10-4 atm, 0,78 atm, 5.10-7 atm et 5.10-5 atm. Dans quel sens la réaction évolue t-elle à 25°C ?
Calcul du rapport Qp :
0 ,5
PCO 2 * PN 2 3,1.10 4 * 0,78
Qp   7 5
 1,095.10 7
PNO .PCO 5.10 .5.10

Comme Qp est inférieur à Kp donc l’équilibre évolue vers le sens direct.


5. Sans faire de calcul, prévoir si la constante d’équilibre Kp à la température des gaz d’échappement
sera plus élevée ou plus petite.
Pour évaluer cet effet, on est obligé de calculer ∆H de la réaction :

1
H o298  H N 2  H CO 2  H NO  H CO  373,3 kJ
2
La réaction est exothermique et, à température plus élevée, Kp prend donc une valeur plus petite.
L’élévation de la température déplace la réaction vers le sens indirect (vers les réactifs)
Exercice 2
1. Détermination la configuration électronique, de la colonne et du bloc de X. Nature de X
La configuration électronique de X est :

1s 2 2s 2 2 p 4
Colonne et bloc de X
X appartient au 16ème colonne et au bloc P

Il s’agit de l’oxygène

2. Détermination du numéro atomique de Y

L’atome Y appartenant à la colonne du Lithium ( 3 Li ) et à la période de l’hélium ( 2 He ) est l’hydrogène


donc son numéro atomique est Z=1.

75
3. Détermination du numéro atomique de Z.

Z appartenant à la 16ème colonne et à la 3ème période donc sa configuration électronique est :

1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 4

D’où le numéro atomique de Z est égal à 16

4. La structure de Lewis des composés et des ions suivants :


H 2 O 2 , H 2 SO 4 , S 2 O 32 (avec Z est l’atome centrale et une formation de la liaison Z
Z-Z) et S 4 O 62
H 2O 2 H 2 SO 4 S 2 O 32 S 4 O 62

5. Remplissage du tableau ci-dessous.


dessous.

Espèce Structure de Lewis n+m AXnEm Géométrie de Géométrie Type


répulsion réelle d’hybridation

SO 3 3 AX3 Triangulaire Triangulaire Sp2

H 2O 4 AX2E2 Tétraédrique Forme coudée Sp3

H 2 SO 4 4 AX2E2 Tétraédrique Tétraédrique Sp3

Exercice 3
1. Calcul de la variation d’énergie.

hC
E   h  

E  9,53.10 19 J  5,9485 eV

2. Détermination du numéro atomique Z de ce constituant.

1 1 1  1
 R H Z2     Z  3
  9 16  1 1 
.R H   
 9 16 

76
3. Calcul de la longueur d’onde correspondant à cette transition pour l’ion 4Be3+.

1 1 1  1 1 
 R H Z 2     1,09677.10 7 .4 2     8530433,3
  9 16   9 16 

  1,172.10 7 m  117,23 nm

4. Calcul de l'énergie de la 3ème ionisation du Lithium ( 3 Li ) en J et en eV.

Li2+ Li3+ + 1e
m.Z 2 .e 4 1
I 3  E Li 3   E Li 2    E Li 2   2 2
* 2  1,96465 .10 17 J
8. o .h n
Z2
I 3  13,6 *  122,4 eV
n2

5. Calcul de l’énergie de la transition de n =3 à n = ∞ en eV et en KJ/mol pour l’ion hydrogénoide


2
3 Li . Déduction de la longueur d'onde de la raie limite de la série de Balmer.

Calcul de ∆E
Z2
E  E   E 3  E 3  13,6 *  13,6 eV
n2
E  2,17872.10 21 kJ  2,17872.10 21 * N A

E  1312,24 kJ.mol 1

Calcul de λ

2
1 1 1  R Z 1,09677.10 7 .3 2
 R H Z2     H   24677325
 4  4 4

  4,0523 .10 8 m  40,523 nm

77
Correction du contrôle 1 (2012-2013)
Exercice 1

Soit X un élément du tableau périodique appartenant à la même période que le Potassium 19K et possédant 6
électrons célibataires.
1. La configuration électronique de l’élément X et son numéro atomique Z.

1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 5 4s 1
Z = 24
2. A quel groupe et bloc appartient l’atome X
L’atome X appartient à la 6ème colonne et au bloc D

3. En utilisant les règles de Slater, calcul de la 1ère énergie d’ionisation de l’atome X. Détermination de
la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique qui permet cette ionisation
Calcul de la 1ère énergie d’ionisation de l’atome X

X X+ + 1e

I 1  E X   E X  E 4s ( X)  13,6 *
24  (0,85 * 13  10) 2  8,645 eV
3,7 2
Détermination de la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique
hc
I1  E X  E X   8,645 eV  1,385.10 18 J

hc
  1,434.10 7 m  143,4 nm
I1
4. Calcul la masse atomique de X (en unité de masse atomique).

4,4 * 50  83,8 * 52  9,5 * 53  2,3 * 54


MX   52,053 u.m.a
100

5. Détermination de l'ion de X présent dans XO 24 , X 2 O 3 , MgX 2 O 4 et XSO 4

Nombre d’oxydation de X Ion de X


XO 24  +6 X 6
X 2O 3 +3 X 3
MgX 2 O 4 +3 X 3
XSO 4 +2 X 2

Exercice 2
On considère l’ion 4Be3+ dans l’état excité n=4. On donne : h = 6,62.10−34 J.s, 1 eV = 1,602 10-19 J et c = 3.108 m/s
1. Les transitions d’émission possibles.

n=4
n=3
n=2
n=1

Il 6 transitions d’émission possibles


2. Calcul des longueurs d’onde (en nm) des photons associés aux transitions de la série de Balmer.
Pour la série de balmer l’état final correspond à n = 2
1 1  hc 1 Z2 1 1 
E  E 2  E n  13,6 * 1,602.10 19 * Z 2   2   h     13,6 * 1,602.10 19 *   2
4 n    hc 4 n 
78
Pour n=3
1 42  1 1 
 13,6 * 1,602.10 19 *     24378651   1  41,019 nm
1 hc  4 3 2 
Pour n=4
1 42  1 1 
 13,6 * 1,602.10 19 *   2   32911178   2  30,385 nm
2 hc  4 4 

3. La radiation de plus courte longueur d’onde associée à la série de Lyman que peut émettre l’ion
3+
4Be

La longueur d’onde la plus courte si celle qui correspond à la raie limite

1 1  Z2
E  E 2  E n  13,6 * 1,602.10 19 * Z 2     h    13,6 * 1,602.10 19 *  5,266.1016 Hz
 1   h

4. Sachant que l’électronégativité du Béryllium selon Mulliken est de 4,95, en déduire la valeur de l’énergie
de fixation électronique du Béryllium

On sait que selon Mulliken :


I 1  AE
  AE  2 *   I 1
2

Calcul de l’énergie de la première ionisation :

Be Be+ + 1e

I 1  E Be   E Be  E 2s (Be  )  2E 2s (Be )  13,6 *


4  (0,85 * 2) 2  2 * 4  (0,35  0,85 * 2) 2  7,871 eV
22

Calcul de l’énergie de fixation électronique du Béryllium :

AE  2 *   I1  2,029

Exercice 3

1. Etablissement de la configuration électronique de 30Zn et détermination de sa famille.

Configuration électronique de 30Zn :1s22s22p63s23p64s23d10

Zinc fait partie des métaux de transition qui sont des éléments du bloc d. Il s'agit de 38 éléments des
périodes 4 à 7 et des groupes 3 à 12.

2. La configuration électronique de l’ion Zn2+.

1s22s22p63s23p63d10

3. Calcul des charges nucléaires effectives des électrons de valence de l’atome de Zn et de l’ion Zn2+ à
l’aide du modèle de Slater.

Pour un électron de valence de Zinc (un électron de l’orbitale 4s)


Z 4*s  Z  1  0,35  10  0,85  8  0,85  8  1  2  1  30  25,65  4,35
Pour un électron de valence de l’ion Zn2+ (un électron de l’orbitale 3d)
Z 3*d  Z  9  0,35  8  1  8  1  2  1  30  21,15  8,85

79
4. Expliquer pourquoi la charge effective ressentie par un électron occupant une orbitale 3d est plus
forte que celle d’un électron occupant une orbitale 4s. Prévoir, parmi les orbitales 3d et 4s, l’orbitale
de rayon atomique le plus grand.

*
Les électrons 3d font écran à l’électron 4s qui ressent une charge nucléaire Z 4s plus petite que celle
*
ressentie par un électron 3d ( Z 3d ). Plus l’effet écran est grand plus la charge nucléaire ressentie par
l’électron est petite.

5. Calcul de l’énergie de la 2ème ionisation de l’atome de zinc

Zn+ Zn2+ + 1e

Configuration électronique de 30Zn :1s22s22p63s23p63d104s2


Configuration électronique de l’ion Zn+ :1s22s22p63s23p63d104s1
Configuration électronique de l’ion Zn2+:1s22s22p63s23p63d10

I 2  E Zn 2   E Zn    E 4 s ( Zn 
)  13,6 *
30  (0  0,35  10  0,85  8  0,85  8  1  2  1) 
2

3,7 2
I 2  21,9448 eV

6. Détermination des quatre nombre quantique n, l, m et s des électrons de la couche de valence de


l’atome de zinc

La couche de valence de l’atome de zinc est celle dont le nombre quantique principal est le plus élevé càd
n=4. Donc on a deux électrons de la couche de valence (4s2)

électron n l m s
1
e1 4 0 0 
2
1
e2 4 0 0 
2

7. Détermination du nombre total des sous-couches et des orbitales possédant l’atome de zinc

La configuration électronique de 30Zn :1s22s22p63s23p63d104s2

Nombre
Total
Sous-
1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 7
couche
Orbitale 1s 2s 2px 2py 2pz 3s 3px 3py 3pz 3dxy 3dxz 3dyz 3dz2 3dx2 -x2 4s 15

Le Zinc possède en total 7 sous couches et 15 orbitales atomiques

8. Précision des orbitales atomiques de valence tout en précisant les fonctions d’onde associées Ψn,l,m.
Les orbitales atomiques de valence sont ceux appartenant à la configuration électronique de valence :
3d104s2

orbitale Fonction d’onde


Ψ3,2,-2
Ψ3,2,-1
3d Ψ3,2,0
Ψ3,2,1
Ψ3,2,2
4s Ψ4,0,0

80
Correction du contrôle 2 (2012-2013)

Exercice 1

81
Exercice 2

1. Soient les cations et les composés suivants :

H PBe BeCl 2 BeSO 4 H 2 SBe

Remplissage du tableau ci-dessous.


Structure de Géométrie de Géométrie Type
Espèce n+m AXnEm
Lewis répulsion réelle d’hybridation

H PBe 3 AX2E Triangulaire coudée sp2

BeCl 2 2 AX2 Linéaire Linéaire sp

Be SO 4 4 AX4 Tétraédrique Tétraédrique sp3

Pyramide à
H 2 SBe 4 AX3E Tétraédrique base sp3
triangulaire

82
Exercice 3
1. La configuration électronique des éléments suivants et indiquer leurs nombres d’électrons de
valence : 22Ti ; 40Zr ; 50Sn ; 29Cu ; 34Se et 28Ni2+
Elément configuration électronique Nombre d’électrons de valence Colonne

22 Ti 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 2 4s 2 4 4ème

40 Zr 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 6 4d 2 5s 2 4 4ème

50 Sn 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 6 4d10 5s 2 5p 2 4 14ème

29 Cu 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s1 11 11ème

34 Se 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 4 6 16ème
2
28 Ni 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 8 8 10ème

2. Comparaison des électronégativités des éléments qui appartiennent au même groupe.


On sait que l’électronégativité augmente le long d’une période de la gauche vers la droite et diminue le
long d’un groupe du haut vers le bas.
Les éléments qui appartiennent à la même période sont : 22Ti , 29 Cu , 34 Se et 28 Ni 2 
Donc χTi < χNi < χCu < χSe
Les éléments qui appartiennent à la même colonne sont : 22Ti et 40 Zr
Donc χZr < χTi
3. Les configurations électroniques de X et Y
Détermination de la configuration électronique de X
X Є au 14ème colonne ; 2ème période et au bloc P
X : 1s 2 2s 2 2p 2
X c’est le Carbonne 6 C
Détermination de la configuration électronique de Y
Y Є au 16ème colonne, 2ème période et au bloc P
Y : 1s 2 2s 2 2p 4
Y c’est l’Oxygène 8 O

4. Le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de la molécule XY

OA. (O) OM. (CO) OA. (C)


* z

* x * y

2p
2p z

x y

* 2s

2s
2s

2s

83
5. Détermination de la configuration électronique de la molécule XY, de l’indice et de la nature des
liaisons.

Configuration électronique

Indice de Liaison IL :
82
IL  3
2
Nature de liaison : Une liaison simple (liaison σ) et 2 liaisons multiples (2 Liaisons )
(-) (+)
C O

6. Nature du magnétisme de la molécule XY

Il n’y a pas la présence des électrons célibataires donc la molécule est diamagnétique

7. Comparaison deses longueurs de liaison des molécules XY, XY+ et XY- et détermination
termination de la molécule
la plus stable

Espèce CO CO  CO 
2 2 2 2 2
 22s * 2s  x  y  z 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 * * 1
Configuration électronique  2s * 2s  x  y  z  2s * 2s  x  y  z ( x  y )
Ordre de liaison 3 2,5 2,5
d (en pm) 149 126 121

On a : OL( CO ) > OL( CO ) = OL( CO ) et On sait que plus l’ordre de liaison (OL) est grand,
plus l’énergie de dissociation est grande et plus la liaison est courte, donc d( CO )> d( CO )~
d( CO  )

La molécule la plus stable est CO

84
Correction du contrôle de rattrapage (2012-2013)

Exercice 1

85
86
Exercice 2

87
88
Correction du Contrôle 1 (2013-2014)
Exercice 1
1. La configuration électronique de l’élément X et le numéro atomique Z
X Є Bloc P donc la configuration de valence est : ns2npx

Détermination de n : X Є à la même période que Ca ( 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 4s 2 ) donc n = 4


X possède 7 électrons de valence : 2 + x = 7 donc x = 5
Par conséquent la configuration électronique de X est : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 5
Z= 35 donc X c’est le Brome 35Br

2. Le groupe de l’atome X

35Br : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d10 4s 2 4p 5
Br appartient à la 15ème colonne càd au groupe VA

3. Détermination de la masse molaire du brome (en u.m.a)

M
 M i * %i 
(50,54 * 78,9183)  (49,46 * 80,9163)
100 100
M = 79,9065 u.m.a

4. Soit Y appartenant à la 17ème colonne et à la 2ème période


a. La configuration électronique de l’atome Y
Y Є à la 17ème colonne donc la configuration de valence est : ns2np5
Y Є à la à la 2ème période n = 2

Donc la configuration électronique de Y est : 1s 2 2s 2 2p 5 Y ne peut être que le Fluor

b. Calcul de la valeur de la 1ère énergie d’ionisation de l’atome Y

F  F   1e
Configuration électronique : F : 1s 2 2s 2 2 p 5 F  : 1s 2 2s 2 2 p 4
Calcul de l’énergie de la première ionisation de F :
I1  E F   E F
E F   6 E2 s 2 p  2 E1s
EF  7 E 2' s 2 p  2 E1' s
Puisque E 2 s 2 p  E 2 s 2 p et E 1 s  E1s Donc I 1  6 E 2 s 2 p  7 E 2' s 2 p
' '


Calcul de E 2 s 2 p ( F )
2

 Z 2*s 2 p   9  ((5 * 0,35)  ( 2 * 0,85)) 
2
 5,55 
2

E 2 s 2 p ( F )  13,6 *    13,6 *    13,6 *  2   104,7285 (eV


 2   2   

Calcul de E 2' s 2 p ( F )
2
 Z 2*s 2 p   9  ((6 * 0,35)  ( 2 * 0,85)) 
2
 5,2 
2

E 2 s 2 p ( F )  13,6 * 
'
   13, 6 *     13, 6 *  2   91,936 (eV )
 2   2   

Donc I1  6 E2 s 2 p ( F  )  7 E 2' s 2 p ( F )
I 1  15,181 (eV )

89
5.
a. Définition de l’énergie de ième ionistaion d’un atome
la ième énergie d'ionisation est l'énergie requise pour arracher le ième électron après que les i-1 premiers
électrons ont été arrachés selon la réaction suivante :
X (i 1)  X i   1e
Ou
L’énergie de i-ème ionisation (i ≥ 2) est l’énergie minimale à fournir au cation X(i-1)+pour lui arracher un
électron en phase gazeuse, c’est-à-dire pour réaliser :
X (i 1)  X i   1e
b. L’augmentation de l’énergie d’ionisation avec la valeur de i est-elle générale pour tous les
éléments du tableau périodique ? Comment peut-on l’interpréter ?
Pour tous les éléments du tableau périodique, l’énergie de i-ème ionisation augmente avec la valeur de i.
On peut l’interpréter en disant que lorsque i augmente, la charge positive du cation augmente ; le cation
retient donc de plus en plus les charges négatives, c’est-à-dire les électrons.
On peut également dire qu’en retirant des électrons, cela a pour effet de diminuer l’effet d’écran : les
électrons qui restent ressentent de plus en plus directement l’attraction du noyau car il y a de moins en
moins d’électrons pour masquer celui-ci

6. Détermination de la longueur d’onde maximale en nm du rayonnement lumineux capable d’ioniser


une première fois l’atome Y isolé
On sait que :
c
E  h  h  2,431996.10 18 J

c
h  8,178467.10 8 m  81,78467 nm
E

7. Calcul de l’électronégativité de Y

I1  Ae
M
F   M
F  9,2905 (eV)
2

Exercice 2
L’ion 126C5+ a pour configuration électronique l'état fondamental : 1s1
1. La relation qui relie la longueur d'onde du photon absorbé par cet ion dans son état fondamental et
le nombre quantique n du niveau final.
D’après la relation de Ritz on a :
1  1 1 
 R H * Z 2  2  2  avec n1 < n2
  n1 n2 
Etat fondamental : n1 = 1 Etat final : n2 = n
1  1  1  n 1 2
n2
 R H * Z 2 1  2    R H * Z 2  2    
  n    n  R H * Z 2 (n 2  1)
2. Calcul de la valeur de n pour un rayonnement de longueur d’onde λ = 2,7 nm.

D’après la relation de Ritz on a :


1  1  1 1 1  * RH * Z 2  1
 R H * Z 1  2  
2
 1  
  n  n 2
 * RH * Z 2 n2  * RH * Z 2
 * RH * Z 2  * RH * Z 2 2,7.10 9 * 1,097.10 7 * 6 2
n2   n 
 * RH * Z 2  1  * RH * Z 2  1 2,7.10 9 * 1,097.10 7 * 6 2  1

n4
90
3. Détermination du nombre total de raies d’émission possibles en utilisant un schéma explicatif

n=4
n=3
Série de Paschen
n=2
Série de Balmer
n=1
Série de Lyman
En total, il peut y avoir 6 raies d’émission possibles (3 de la série de Lyman, 2 de la série de Balmer et
une de la série de Paschen)
12 5+
4. Calcul des longueurs d’onde de toutes les raies d’émission de l’ion 6C et qui appartiennent à la
série Balmer.
Il existe deux raies appartenant à la série de Balmer qui correspond au niveau final n=2

1  1 1   n2  4  4n 2
 RH * Z 2  2  2   RH * Z 2  2 
   (m)
 2 n   4n  R H * Z 2 * (n 2  4)
4n 2
 .10 9 (nm) avec n = 4 ou 3
R H * Z 2 * (n 2  4)
Transition Valeur de λ (nm)
42 13,5048
32 18,2315
Exercice 3
La fonction d’onde de l’orbitale 2s a pour expression:
1  r   r 
2 s  1   exp   
3
 2a o   2 a o 
8 .a o 2

1. L’expression de la densité radiale de probabilité de présence D(r) relative à cette orbitale en


fonction de r.
2 2
dp 2 1  r   r  r2  r   r 
D (r )   4 .r 2   4 .r .
2
 1   exp     1   exp   
dr 64 2 a o3  2 a o   a  16 .a 3
 o  o  2a o   ao 
2
r2  r   r 
D (r )  1   exp   
16 .a o3  2ao   ao 
2. Détermination des valeurs de r pour que la densité radiale soit maximale ?
D(r) est maximale quand la dérivée de D(r) est nulle
' '
1  2  r  1  2  
2 2
r   r   r
D ' (r )   r 1   exp      r exp    .1   
16 .a o3   2 a o   a o   16 .a o3   a o    2 a o  
   
 '

 r     r   
' 2 2
1  2  r  
 r   2
 
D' (r )  r exp     1    r exp    .  1  
16 .a o3   a o    2 a o  
  a o     2 a o   
   

1   r  r2  r   r 
2
 2      
D ' (r )   2 r exp     exp       1     r exp   r  .  1 1  r   
 a   2 a o   a   a  2 a o   
16 .a o3   ao  ao  o  

  o   o 

1  r   r   r   r  r 
D ' (r )   r exp  
 a      1      2     1   
16 .a o3  o   2 a o   a o   2 a o  a o 
91
r  r   r   3r r2  r  r   r   6r r 2 
D ' (r )   exp   
 a     1     2      exp      1     4   
16 .a o3  o   2 a o   a o 2 a o2  32 .a o3  a  
 o   2 a o   a o a o2 

r0
6r r 2
4  0
r  r   r   6r r 2  a o a o2
D ' (r )   exp   
 a     1     4   0 
32 .a o3  o   2 a o   a o a o2 
r
1 0
2a o
 r 
exp    0
 ao 
r0
D ' (r )  0 
4 a o2  6 ra o  r 2  0
r  2a o
r  

r0
r  (3  5 ) a o  5, 236 a o et r  (3  5 ) a o  0,764 a o
r  2a o
r  

Tableau de variation

r 0 0,764ao 2 ao 5,236 ao +∞
0 0 0 0 0
D’(r) + - + -
D(r)
D(r)

D(r) est maximale pour r  5, 236 a o

92
Correction du Contrôle 2 (2013-2014)
Exercice 1

93
Exercice 2

94
Exercice 3

95
Exercice 4
1. La configuration électronique de l’élément X et le numéro atomique Z
2 2 6 2 6 10 2 5
la configuration électronique de X est : 1s 2 s 2 p 3s 3 p 3d 4 s 4 p
Z= 35 donc X c’est le Brome 35Br
2. Remplissage du tableau ci-dessous.

96
Correction du Contrôle de rattrapage (2013-2014)

Exercice 1

Exercice 2

97
98
Exercice 3

99
100

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