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Abstract
The significant decrease in the water level of the Nanan agricultural
dam is becoming very worrying for rice farmers. In this study, we analyzed
the land use dynamics of dam watershed and its impacts on morphological
characteristics and reservoir inflow. This analysis was conducted by coupling
the satellites images of Landsat sensors over a thirty years, Digital Terrain
Model (DTM) and direct field observation. The classification of Thematic
Mapper (1986), Enhanced Thematic Mapper+ (2000) and Operational Land
Imager (2015) images has gave respectively an overalls accuracies of 99.01%,
96.62% and 94.6% and kappa index of 0.98, 0.95 and 0.91. The analysis of
the land use dynamics of the catchment showed that its urbanization started
before 1986 and accelerated after 2000 with the transfer of the political capital
of Abidjan to Yamoussoukro. The area of dam watershed was reduced
between 1986 (8,272 km²) and 2000 (7,348 km²).After 2000, the construction
of road infrastructures on the watershed led to a subdivision of the watershed
into two sub-watersheds separated by a culvert. The current configuration is
an upstream basin with an area of 4.30 km² and the downstream basin an area
of 3.048 km². As a hydrological consequence of urbanization in watershed is
runoff water has increased from 41.7 mm in 1986 to 43.30 mm in 2000 and
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46.40 mm in 2015. However, inter-basin water transfer and grass cover at the
entrance to the basin slowed runoff and reduced by a third the flow to the
reservoir dam. This situation led to a decrease in the water level in the reservoir
of the Nanan hydro-agricultural dam.
Resume
La réduction considérable du niveau du plan d’eau du barrage agricole
de Nanan devient de plus en plus préoccupante pour les riziculteurs. Dans cette
étude, nous avons analysé l’évolution spatio-temporelle du mode d’occupation
du sol sur le bassin versant du barrage de Nanan et ses incidences sur les
caractéristiques morphologiques et les apports en eau. Cette analyse a été
menée grâce au couplage des images satellitaires des capteurs Landsat sur une
période de 30 ans, de Modèle Numérique de Terrain (MNT) et d’observation
directe de terrain. La classification des images Thematic Mapper (1986),
Enhanced Thematic Mapper+ (2000) et Operational Land Imager (2015) a
donné respectivement une précision globale de 99,01%, 96,62% et 94,6% et
un indice Kappa de 0.98, 0,95 et 0,91. L’analyse de l’évolution spatio-
temporelle du mode d’occupation du sol du bassin versant a montré que son
urbanisation date d’avant 1986 et s’est accélérée après les années 2000 suite
au démarrage des travaux du transfert de la capitale politique d’Abidjan à
Yamoussoukro. La surface topographique du bassin versant estimée en 1986
à 8,272 km² est passée à 7,348 km² en 2000. Après 2000, la réalisation
d’infrastructures routières sur le bassin versant a entrainé une subdivision de
celui-ci en deux sous bassins versants séparés par un dalot. La configuration
actuelle de la zone d’étude est un bassin amont à une superficie de 4,30 km²
et le bassin aval, une superficie de 3,048 km². Comme conséquence
hydrologique de ces différentes modifications morphologiques du bassin
versant, la lame d’eau ruisselée est passée de 41,7 mm en 1986 à 43,30 mm en
2000 et 46,40 mm en 2015. Cependant, le transfert d’eau inter-bassins et
l’enherbement de l’entrée de la cuvette ont ralenti les ruissellements et réduit
de tiers les écoulements vers la retenue du barrage. Ce qui a entrainé une baisse
du niveau de l’eau dans la retenue du barrage hydro-agricole de Nanan.
Introduction
Pour accroître les productions agropastorales et assurer un
développement socio-économique des populations, la Côte d’Ivoire, s’est
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engagée depuis 1970, dans la maîtrise des ressources en eau par la réalisation
de 592 petites retenues d’eau à vocation agricole et pastorale au Centre et au
Nord (Cecchi et al., 2007). Face aux menaces du changement climatique et de
pressions anthropiques sur les différents écosystèmes, plusieurs auteurs se sont
intéressés à l’impact de ces phénomènes sur les grands fleuves et barrages
(Kouakou et al., 2007, Soro et al., 2011, Yao et al., 2012). Cependant, les
études sur les petits barrages notamment à vocation agricole sont rares.
Pourtant, ces petites retenues permettent d’assurer la sécurité alimentaire, de
lutter contre la pauvreté et l’exode rural et de garantir la cohésion sociale
(Fowe et al., 2015). Les producteurs ainsi que les populations vivant dans les
zones urbaines à proximité des retenues profitent de ces retombés à travers la
disponibilité des denrées alimentaires et le développement de commerce
interne. Le barrage de Nanan dans le département de Yamoussoukro, choisi
pour la présente étude est représentatif de ces petits barrages agricoles
périurbains du centre de la Côte d’Ivoire.
En effet, ces dernières années, les riziculteurs du périmètre de Nanan
n’arrivent pas à réaliser deux cycles culturaux comme par le passé et la
superficie emblavée a diminué. Sur les 32 hectares réhabilités en 2001 pour la
riziculture par le Projet Riz Centre, seulement 16 hectares sont exploités
effectivement. L’une des raisons évoquées par les riziculteurs pour expliquer
cette situation, est la baisse de la pluviométrie ayant entrainé une baisse
considérable du niveau d’eau du barrage. Cette observation avait déjà été faites
dans plusieurs études (Ardoin et al., 2003 ; Bigot et al., 2005 ; Goula et al.,
2006 et Guy et al., 2015). Cependant, une reprise pluviométrique après les
épisodes secs des années 1970 a été annoncée dans plusieurs zones de la Côte
d’Ivoire (Goula et al., 2006 ; Kouassi, 2007) et même à Yamoussoukro à partir
des années 1992 (N’Guessan et al., 2013). Paradoxalement à cette reprise, le
niveau d’eau dans le barrage de Nanan est toujours en baisse. Il est alors
nécessaire dans le cadre de la compréhension de la baisse du niveau d’eau du
barrage de Nanan, d’analyser des facteurs autre que la pluviométrie
susceptibles d’être à l’origine de cet état de fait.
Par ailleurs, la ville de Yamoussoukro à l’image de la Côte d’Ivoire
connaît un fort taux de croissance démographique annuel (2,26% de 1998-
2014) avec un taux d’urbanisation actuel de l’ordre de 66,9% (RGPH, 2014),
faisant de celle-ci, une ville en pleine mutation. Or, les changements les plus
rapides et les plus importants se produisent dans les zones périurbaines des
grandes agglomérations. Et les bassins versants associés à ces transformations,
voient le régime hydro-géomorphologique de leurs cours d’eau affecté par
celles-ci (Braud, 2011). Selon leur nature, les hétérogénéités d’un bassin
versant peuvent faire office d’obstacles aux écoulements (haies derrières
lesquelles le ruissellement va s’accumuler, bassins d’infiltration…) (Braud,
2011). En outre, l’urbanisation en cours dans la zone d’étude, n’aurait-elle pas
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Materiel et methodes
Présentation de la zone d’étude
La zone d’étude est située en périphérie sud de la circonscription
administrative de Yamoussoukro, au centre de la Côte d’Ivoire, à environ 230
km au Nord d’Abidjan (figure 1).
Zone d’étude
Barrage de Nanan
Il est situé entre les parallèles 6°46.1’ et 6°49.7’ de latitude Nord, et les
méridiens 5°13.64’ et 5°15.44’ de longitude Ouest. Avec une superficie de
8 km², il englobe une partie des quartiers « Millionnaire », « Kpankpassou »
et « N’Zuessy ». Le barrage de Nanan a été construit en 1970 sur un affluent
en rive droite de la rivière « KPOUSSOU », lui-même affluent en rive gauche
du fleuve Bandama, plus précisément le Bandama rouge (la Marahoué)
(BNETD, 1997). La zone d’étude appartient au régime tropical humide
caractérisée par deux saisons sèches (la grande saison sèche court de novembre
à mi-mars et la petite saison sèche va de mi-juillet à mi-août) et deux saisons
de pluies (la grande saison des pluies va de mi-mars à mi-juillet et la petite
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saison des pluies court de mi-août à fin octobre) (N’Guessan et al., 2014).
L’évolution pluviométrique interannuelle est présentée à la figure 2. La
pluviométrie annuelle varie entre 857 mm et 1512 mm (1984-2015) avec une
moyenne interannuelle de 1142 mm.
1800
hauteur de pluie annuelle
1700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
1000
900
800
1988
2013
1984
1986
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2009
2011
2015
Figure 2 : Evolution interannuelle des pluies (mm)
Méthodologie
Etude de la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol dans le
bassin versant
Des images satellitaires Landsat TM (Thematic Mapper) du 16 Janvier
1986, ETM+ (Enhanced Thematic Mapper plus) du 20 Décembre 2000, OLI
(Operational Land Imager) du 16 Janvier 2015 issues de la scène 197-055 et
l’image Google Earth de Janvier 2016, ont été utilisées. Ces images ont toutes
été acquises pendant la période sèche afin de réduire fortement leur nébulosité
et limiter ainsi les biais atmosphériques (Hountondji, 2008).
L’étape de reconnaissance spectrale a été essentiellement visuelle
(Bigot et al., 2005). Elle s’est faite grâce à l’image OLI et Google Earth. Cette
reconnaissance visuelle a été confirmée ou infirmée par une visite de terrain
et la prise de 30 échantillons par GPS (Global Positioning System). La
campagne de terrain a permis de constater une organisation différente des
couverts végétaux selon les compartiments géomorphologiques considérés.
L’amélioration du contraste des images a été faite comme indiqué dans
l’étude de Irie et al., (2015). Plusieurs compositions colorées ont été réalisées
dans le but d’associer les canaux qui véhiculent le maximum d’informations.
Pour l’image de Janvier 1986, la composition colorée issue des canaux de base
(Moyen infra-rouge, rouge et vert) a été retenue. Quant aux images de
décembre 2000 et janvier 2015, la composition colorée composée des canaux
de base (Rouge, Proche infra-rouge et Bleu) a été la plus discriminante.
L’étape de la classification a été possible grâce à l’algorithme du
maximum de vraisemblance car elle a donné de bons résultats au cours des
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travaux de plusieurs auteurs (Bigot et al., 2005 ; Kouamé et al., 2007 ; Irié et
al., 2015). Cette méthode repose sur les caractéristiques statistiques des
échantillons représentatifs des classes identifiées sur l’image. L’algorithme
affecte ensuite chaque pixel de l’image à la classe d’occupation du sol à
laquelle il a la plus forte probabilité d’appartenir. La figure 3 résume la
méthodologie adoptée.
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Resultats et discussion
Validité de la classification des images satellitaires
L’analyse par reconnaissance spectrale des images satellitaires a
permis d’identifier cinq classes principales d’occupation du sol :
La forêt (forêt galerie et îlot forestier),
La savane (savane arborée et arbustive),
Les cultures / jachères,
L’habitat / sol nu,
l’eau
La classification des différentes images a été évaluée à travers les
matrices de confusion (Tableau 1, 2 et 3). Les précisions globales et les indices
de Kappa ont été également utilisés pour la validation des images obtenues.
La classification de l’image de 1986 a donné une précision globale de
99% et un indice de kappa de 0,98. A travers la matrice de confusion, les
précisions cartographiques sont comprises entre 96% et 100%.
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2% 5%
29% 31%
34%
Figure 4 : Carte et taux d’évolution des classes d’occupation du sol de janvier 1986
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8% 2%
9%
33%
48%
Figure 5 : Carte et taux d’évolution des classes d’occupation du sol de décembre 2000
2% 3% 3%
37 55
% %
Figure 6 : Carte et taux d’évolution des classes d’occupation du sol de janvier 2015
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1986, a été estimée à 8,272 km². Entre 1986 et 2000, le bassin versant
topographique a subi une réduction de sa surface de 0,924 km² et a désormais
une surface de 7,348 km².
Entre 2000 et 2015 le bassin versant a subi une seconde transformation.
Il a été subdivisé en deux sous bassin versant séparés par une voie. Le sous
bassin versant amont appelé sous bassin versant N°1 (SBV1) avec une surface
de 4,30 km², draine le ruissellement amont qui traverse la voie de l’hôtel des
députés à travers un dalot à double entrée (2x2,00x2,00) ; Et le sous bassin
versant aval appelé sous bassin versant N°2 (SBV2) dont la surface est estimée
à 3,048 km² alimente directement le barrage.
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50.00%
40.65%
31.81% 32.15%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
1986 2000 2015
Figure 9 : Evolution temporelle du coefficient de ruissellement moyen annuel
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0.20m/s à l’amont alors qu’à l’aval elle ne représente que 0.15m/s, soit 3/4 de
la vitesse amont.
11/20/2017
11/19/2017
Date de jaugeage
11/16/2017
11/15/2017
11/14/2017
Les débits à l’aval du dalot sont très inférieurs aux débits à l’amont du
dalot. Le 20/11/2017, un ruissellement amont née d’un événement pluvieux,
de débit 20,8 l/s en traversant le dalot pour alimenter le barrage, se retrouve
avec un débit aval de 14,70 l/s à l’entrée de la cuvette du barrage. Soit, plus de
30% du débit amont perdu.
11/20/2017
Date de jaugeage
11/19/2017
11/18/2017 Aval du dalot
11/17/2017 Amont du dalot
11/16/2017
11/15/2017
11/14/2017
0 5 10 15 20 25
Débit moyen d'écoulement (l/s)
Figure 11 : Débit moyen d’écoulement à l’amont et à l’aval du dalot
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a b
Figure 12: Ruissellement à l’amont (a) et Ruissellement à l’aval du dalot (b)
c d
Figure 13 : Evolution temporelle du ruissellement à l’aval du dalot ; (c) photo du
30/03/2016 ; (d) photo du 20/11/2017
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Conclusion
Les cartes réalisées à partir des images satellites, bien que de faible
résolution spatiale, ont permis de dégager la tendance générale de
l’occupation des sols sur 30 ans. Elle révèle une urbanisation accélérée du
bassin versant avec l’augmentation des surfaces habitats/des sols nus aux
dépens des savanes et surfaces agricoles.
Egalement, les outils du SIG ont montré leur efficacité dans l’étude et
la compréhension des transformations survenues sur le bassin versant étudié.
Avec une surface initiale de 8,272 km², le bassin versant de Nanan a connu
divers transformations suite aux travaux de construction de la future zone
administrative de Yamoussoukro.
De ce qui précède, il ressort que suite à l’urbanisation accélérée, le
bassin versant a subi plusieurs transformations morphologiques qui ont agi sur
son fonctionnement hydrologique et diminué ces apports en eau vers la retenue
compromettant la durabilité des activités rizicoles. Il serait nécessaire pour
redonner des conditions favorables d’écoulement, de procéder à un désherbage
et un curage du chenal entre l’aval du dalot et la cuvette de la retenue.
Egalement, pour éviter cet état de fait, un projet d’aménagement d’ouvrages
routiers à l’amont immédiat d’une retenue doit intégrer les caractéristiques de
celui-ci au projet.
References:
1. Ardoin B.S., Lubes-Niel H., Servat E., Dezetter A., Boyer J.F. (2003) :
Analyse de la persistance de la sècheresse en Afrique de l’Ouest:
Caractérisation de la situation de la décennie 1990. IAHS Publication,
Vol.278, 223-228.
2. Bahar S. (2015) : Impact de l’urbanisation sur la réponse hydrologique
des bassins versants urbains, Thèse de doctorat de l’Université Pierre
et Marie Curie, 186p.
3. Bigot S., Brou Y.T., Oszwald J., Diedhou A (2005) : Facteurs de la
variabilité pluviométrique en Côte d’Ivoire et relations avec certaines
modifications environnementales. Sécheresse, Vol.16 (1), 5-13.
4. BNETD (Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement).
(1997) : Plan directeur d’urbanisme de la ville de Yamoussoukro.
Rapport technique, 90p.
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