ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
PROJET : ETUDE D’UN HANGAR EN
CHARPENTE METALLIQUE
REALISEE PAR :
Table des matières
INTRODUCTION .........................................................................................................................................
1- Le cadre juridique .........................................................................................................................................
A- Le 12
2- Identification de la zone d’etude ...................................................................................................................
3- presentation générale de l’espace régional Rabat ..........................................................................................
a- Cadre administratif ...............................................................................................................
b- Cadre géographique général..................................................................................................
c- Climat et précipitation ..........................................................................................................
d- Ressources hydrographique .....................................................................................................
1-Le cadre juridique :
Loi n° 12-03 relative aux études d'impact
sur l'environnement
Chapitre Premier : Définitions et champ d'application Au sens de la présente
loi, en entend par :
1 - " Environnement " : ensemble des éléments naturels et des établissements
humains, ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui favorisent
l'existence, la transformation et le développement du milieu naturel, des
organismes vivants et des activités humaines.
2 - " Etude d'impact sur l'environnement " : étude préalable permettant d'évaluer les
effets directs ou indirects pouvant atteindre l'environnement à court, moyen et long
terme suite à la réalisation de projets économiques et de développement et à la
mise en place des infrastructures de base et de déterminer des mesures pour
supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs et d'améliorer les effets
positifs du projet sur l'environnement.
3 - " Pétitionnaire " : personne physique ou morale, auteur d'une demande
d'autorisation ou d'approbation concernant un projet soumis à l'étude d'impact sur
l'environnement.
4 - " Acceptabilité environnementale " : décision prononcée par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement, en conformité avec l'avis du comité
national ou des comités régionaux d'étude d'impact sur l'environnement, attestant
de la faisabilité du point de vue environnemental d'un projet soumis à l'étude
d'impact sur l'environnement.
5 - " Projet " : tous projets d'activités, de travaux, d'aménagements et d'ouvrages,
entrepris par toute personne physique ou morale, privée ou publique qui, en raison
de leur nature, de leur dimension et de leur lieu d'implantation dans des zones
sensibles ou protégées, doivent faire l'objet d'une étude d'impact sur
l'environnement.
6 - " Directives " : documents de référence définissant les principaux éléments qui
doivent être intégrés aux termes de référence de l'étude d'impact d'un projet
assujetti à cette étude.
7 - " Termes de références " : document de référence définissant les aspects et les
exigences environnementaux importants devant être pris en considération lors de
l'élaboration de l'étude d'impact. Il précise la méthode qu'il faut adopter pour
détecter et analyser les répercussions éventuelles du projet sur l'environnement.
8 - " Zones sensibles " : zones humides, zones protégées et zones d'utilité
biologique et écologique ainsi que celles situées sur les nappes phréatiques et sur
les sites de drainage des eaux.
Article 2 :Tous les projets mentionnés dans la liste annexée à la présente loi,
entrepris par toute personne physique ou morale, privée ou publique, qui en raison
de leur nature, de leur dimension ou de leur lieu d'implantation risquent de produire
des impacts négatifs sur le milieu biophysique et humain, font l'objet d'une étude
d'impact sur l'environnement.
Article 3 :Lorsqu'un projet assujetti à l'étude d'impact sur l'environnement est
subdivisé en plusieurs composantes complémentaires ou dont la réalisation est
échelonnée dans le temps, l'étude d'impact doit porter sur l'ensemble du projet.
Article 4 :Ne sont pas soumis aux dispositions de la présente loi, les projets relevant de
l'autorité chargée de la défense nationale. Toutefois, ces projets doivent être réalisés de
manière à ne pas exposer la population et l'environnement en général au danger.
2- Identification de la zone d’étude
Le présent document se veut une fenêtre ouverte sur la région de Rabat-Salé-Kénitra. Il
ambitionne de présenter aux acteurs locaux et aux parties concernées à quelque titre que ce
soit par cette région, un outil d'information sur les tendances en matière de développement
régional et local ; y sont fournies, des informations générales sur les indicateurs de
développement économique et social dans cette région. Cet outil prioritairement mis à la
disposition des acteurs locaux en particulier, est aussi destiné au grand public. À travers
divers indicateurs territoriaux régionaux, il fournit une lecture des potentialités et des
contraintes que connait la région de Rabat-Salé-Kénitra.
La région Rabat-Salé-Kénitra est devenue en l’espace de quelques décennies un territoire à
forte attraction, notamment dans sa partie littorale. Elle concentre la majorité des flux
démographiques, économiques, administratifs et culturels du Royaume. Cette évolution est
essentiellement due au poids administratif de la ville de Rabat, en tant que capitale du
Maroc, à sa vocation universitaire et à son rôle de noeud de communications.
Cette situation est appelée à prendre de l'ampleur avec l'ouverture de la Région sur le
secteur touristique par le lancement de grands projets structurants tels que l’aménagement
de la vallée du Bouregreg, de la corniche et à l’épanouissement des services qu’elle offre
dans les domaines commercial, sanitaire, culturel, loisir… créant ainsi de nouvelles
centralités en plus de ses couronnes rurales de diverses potentialités.
Par ailleurs, la région Rabat-Salé-Kénitra bénéficie également d’un patrimoine naturel et
environnemental remarquable et de nombreux sites jouant un rôle prépondérant dans la
conservation de la biodiversité et des éco systèmes.
Son exceptionnelle position géographique dans le nord-ouest du Royaume, à 3 heures de
vol des principales capitales européennes et à 6 heures de vol de la côte Est de l’Amérique
du Nord, ses ressources humaines, ses potentialités naturelles, en font une plateforme de
développement et un carrefour d’investissement et de partenariat.
1. Cadre administratif
La région de Rabat-Salé- Kénitra s’étend sur une superficie de 18.194 km2 et compte
4.581 milliers d’habitants (RGPH1 2014), soit une densité de 251,8 habitants au km2 et une
superficie de 2,56% du territoire national.
Elle est limitée au Nord par la région de Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, à l’Est par
la Région de Fès-Meknès, au Sud par la région de Beni Mellal-Khénifra et la Région de
Casablanca-Settat et à l’Ouest par l’Océan Atlantique.
La région compte trois préfectures : Rabat, Salé et Skhirate-Témara et quatre provinces:
Kénitra, Khémisset, Sidi Kacem et Sidi Slimane. Le nombre de communes est de 114 dont
23 urbaines et 91 rurales, soit à peu près 7,6 % de l'ensemble des communes à l'échelon
national.
Cette région est issue de la fusion des deux anciennes régions Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et
Gharb-Cherarda-Béni Hssen.
Le chef-lieu de la région est la préfecture de Rabat
Cadre géographique général
La région qui fait partie du domaine atlantique est caractérisée par un cadre géographique
très varié composé de 3 zones naturelles :
- La mer avec le littoral : d’un littoral qui s’étend sur 165 km environ.
- Le relief se compose de plaines (Gharb, Oulmès, Zaër…) et de collines prérifaines
- Les plateaux est une région constituée d’une alternance de dépression et de dunes
consolidées.
Cette Région dispose de richesses naturelles appréciables notamment, une côte
poissonneuse, une terre arable et des ressources en eau importantes, ainsi que des
écosystèmes variés.
Le sol est diversifié : tirs dans la majeure partie de l’espace rural et sableux dans la zone
littorale. Il s’agit d sols de haute capacité de rétention d’eau et d’humidité apportée par la
masse océanique.
Les cours d’eau qui drainent la Région sont composés des oueds Bouregreg, Sebou et Beht,
Ouergha et Rdat et leurs affluents, qui traversent la région Sud-Est et Nord-Ouest.
Trois grands barrages y ont été installés Oued El Makhazine, Sidi Mohamed Ben Abdallah
et El Kansera pour produire l’électricité et alimenter en eau les terres irriguées des plaines
du Gharb.
Les eaux de ces oueds présentent en général une salinité élevée qui provient des sources
mêmes avec une teneur en sel atteignant 1,9 g/l. En plus, ces eaux sont généralement
chargées en limons.
La région dispose également, de ressources en eau souterraines à différentes profondeurs
qui lui permettent de subvenir aux besoins de l’irrigation et qui constituent potentiellement
un atout important pour son développement socio-économique.
III. RESSOURCES NATURELLES
Climat et précipitations
La proximité avec l’Atlantique a façonné le climat de la Région, soumis à l’influence
maritime, devenant continental à l'intérieur. Il est donc de type méditerranéen semi-aride à
influence maritime ou continentale océanique: doux, modéré et pluvieux en hiver ; et
humide et tempéré en été avec des journées de Chergui. Toutefois, du fait de sa situation
entre l’océan et le plateau central, elle subit les influences océaniques et continentales.
L’influence océanique diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la côte et celle
continentale se fait sentir davantage.
Les inégalités du relief font que le climat présente d’importantes variations locales et se
distingue par une variabilité apparente (La température minimale est de 4°C et maximale de
40°C). En été, l'atmosphère se réchauffe sensiblement, les températures maxima les plus
fréquentes en juillet varient entre 16°c et 26°c. Des pics de 38°C à 40°C ont pu être
enregistrés quelques jours par an, mais leur fréquence demeure exceptionnelle.
Quant à la pluviométrie, elle varie entre 900 mm et 300 mm. Elle a enregistré une
baisse de 57% entre 2008-2009 et 2011-2012.
En général, le climat de la région est un climat tempéré et semi-aride, favorable à
l’activité agricole malgré la faiblesse relative des précipitations
Ressources hydrographiques
a) Eaux de surface
La Région de Rabat-Salé-Kénitra s’étend sur trois unités géographiques importantes qui
sont les collines préfaines, le plateau côtier et les plateaux atlantiques, réparties entre deux
grands bassins versants : bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia et bassin
hydraulique du Sebou; formés par plusieurs sous-bassins versants avec des apports
d’origine pluvionivale.
Bassin versant du Bouregreg : Il a une superficie de l’ordre de 10 210 km2 et est subdivisé
en deux parties :
La partie Nord-Est qui correspond au bassin du Bouregreg proprement dit (3830 km2
environ) ;
La partie Sud-Ouest de 5760 km2 correspondant au bassin de son principal affluent rive
gauche, l’oued Grou, disposant lui-même de deux affluents : les oueds Korifla et Akreuch.
Bassin versant du Sebou est l'un des plus riches en eau et constitue l'une des régions les
mieux loties en terres irriguées et en industries. Le potentiel cultivé s'élève à 1.750.000 ha.
Les superficies irrigables sont estimées à 375.000 ha, dont 269.600 sont actuellement
irrigués, répartis entre :
114.000 ha de grande hydraulique,
155.600 ha de petite et moyenne hydraulique et d'irrigation privée.
Sous Bassin versant du Loukkos: Ce sous bassin d’une superficie totale de 3 730 km2
recouvre les bassins hydrologiques des oueds Loukkos, Ouarour et Makhazine qui prennent
naissance dans la chaîne rifaine.
Sous Bassin versant du Beht : L’oued Beht, cours principal du bassin versant et affluent
rive gauche de l’oued Sebou, reçoit le long de sa traversée les oueds Kharrouba,
Bouaachouch, El Kell, Ouchkat, Berrajline, Duor et Chbilia. Ces oueds ne sont pas
pérennes et ne coulent que pendant les périodes pluvieuses. Les débits au niveau du barrage
El Kansera ont montré que les apports annuels sont globalement de l’ordre de 363 Mm 3.
Le réseau hydrographique de la région est composé d’importants cours d’eau, à savoir, les
oueds Bouregreg, Sebou et Beht, Ouergha et Rdat et leurs affluents. Ce réseau comporte
aussi une centaine de petits affluents et chaâbas.
Globalement, le potentiel en eau de surface, de l’oued Bouregreg au barrage Sidi
Mohammed Ben Abdellah est évalué à environ 687 Mm3/an. La surélévation en cours
permettra d’atteindre un potentiel de 1200 Mm3/an.
Le barrage El Kansera, situé sur l'Oued Beht dernier affluent important de l'oued Sebou
avant son embouchure, à environ 20 km au Sud de Sidi Slimane, assure l'irrigation d'un
périmètre de 28.700 ha près de Sidi Slimane, la protection contre les crues de l'oued Beht et
la production de 33 millions de KWh annuels grâce à une usine hydro-électrique de pied.
Le territoire de la région renferme plusieurs barrages qui jouent un rôle prépondérant dans
la Région de Rabat-Salé-Kénitra 8 satisfaction des besoins en eau potable, industrielle et
agricole.
L’industrie
Le secteur industriel occupe la deuxième position dans l’économie de la région de Rabat-
Salé- Kénitra de par son importance (le PIB du secteur secondaire de la région est de
20.961 millions de DH, en 2013, contre 22.043 millions de DH, pour le secteur primaire et
90.633 millions de DH pour celui tertiaire).
En effet, le secteur industriel occupe une place importante au niveau de la région, compte
tenu des effets d’entraînement qu’il engendre au niveau de la production et de l’emploi et
des nombreux atouts qu’elle présente :
La région est la capitale administrative du Royaume
La proximité de capitale économique : Casablanca
Une excellente desserte grâce au réseau autoroutier, ferroviaire, aérien et portuaire.
Une offre immobilière
Un guichet unique, au niveau des centres régionaux d’investissement
Ce sont là des conditions propices au développement des activités économiques qui ont
permis l’implantation de plusieurs entreprises, dans plusieurs domaines d’activités, tels que
l’industrie agro-alimentaire, la parachimie, la métallurgie ….etc
Avec 802 unités, représentant 10% du nombre total des établissements industriels, la région de Rabat-
Salé-Kénitra contribue à hauteur de 10% de l'effectif total, 5% de la production industrielle et 5% des
investissements. Tableau 31: Grandeurs industrielles par province et préfecture
Année 2011 Investisseme Frais de Exportation Production Chiffre Effectifs Nombre
nt personnel 103 Dh 103 Dh d'affaires employés d'établissem
103 Dh 103 Dh 103 Dh permanents ents
Rabat - 1.317.637 2.881.633 6.742.493 21.108.584 27.886.394 56.117 802
Salé -
Kénitra
Rabat 379.859 656.387 827.389 4.421.343 10.118.307 11.988 210
Kénitra 280642 749895 3368589 6700397 6828494 15167 202
Salé 390.517 879.352 1.717.205 4.668.185 4.919.499 17.763 161
Skhirate- 249.103 520.346 675.856 4.714.369 5.424.222 9.491 99
Témara
Khémisset 9.553 43.469 114.020 304.392 300.954 1.133 93
SidiKacem 7963 32184 39434 299898 294918 575 37
Maroc 26.175.680 35.357.596 108.653.441 387.673.369 419.022.039 550.000 8.018
Source : Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologie, 2013
satisfaction des besoins en eau potable, industrielle et agricole.
En plus des deux grands barrages précités, en l’occurrence Sidi Mohamed Ben Abdelah et
El Kansera, plusieurs barrages collinaires y ont été réalisés.
b) Eaux souterraines :
La région dispose d’une importante réserve hydrique en eaux souterraines. Les principales
sont:
La nappe du Gharb d'une superficie de 390 Km², avec 126 Mm3/an de ressources
renouvelables et un bilan hydrique relativement équilibré. Elle présente un intérêt
hydrogéologique à l'échelle régionale caractérisée par une recharge importante par les eaux
de précipitations par infiltration et à partir des bordures du bassin de Gharb.
La nappe de Maâmora : d'une superficie d'environ 4000 Km², est une nappe libre
alimentée uniquement par l’infiltration des précipitations en subsurface. Elle constitue un
grand réservoir d’eau (134 M m3/an de ressources renouvelables
La nappe de Témara : Avec un apport potentiel de 17 M m3 / an les profondeurs par
rapport au sol oscillent entre 10 m à l’Ouest et 30 m à l’Est. Elle couvre une superficie de
350 km2.
La nappe de Shoul : Considérée comme une extension naturelle de la nappe de
Maâmora, elle couvre une superficie de 200 km2. Elle est localisée dans la zone comprise
entre la route reliant Sala Al Jadida au Centre de Sidi Allal El Bahraoui, et l’Oued
Bouregreg. Son apport potentiel est de 7,5 M m3 / an, la profondeur d’eau varie entre 20 et
60 m.
La nappe de Tanoubart : Située dans la région de Màaziz, province de Khémisset. Elle
couvre une surface de l’ordre de 15 km², traversée par l’oued Tanoubert, affluent de l’oued
Bouregreg et principale source d’alimentation de la nappe.