0 - Introduction Mycologie Medicale

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Dr BENMEZDAD.

Introduction à la Mycologie médicale


1. Définition

Les champignons, appelés aussi mycètes, sont des organismes eucaryotes (possédant un noyau bien
individualisé, entouré d’une membrane nucléaire)

Sur plus de 100.000 espèces connues on estime à environ 500 le nombre des espèces incriminées en
pathologie humaine.

2. Caractères généraux

• 2.1. Caractères morphologiques :

L’appareil végétatif ou thalle est formé de filaments ou hyphes.


On distingue deux types de filaments :

Filaments septés ou cloisonnés. Les champignons caractérisés par ce type thalle sont appelés
Septomycètes.

Filaments non cloisonnés ou siphonnés ou Siphomycètes.

Dans certains cas, le thalle se réduit à une seule cellule, c’est la levure.

Certains champignons sont dimorphiques:

-levures à l’état parasitaire (in vivo)

- filaments à l’état saprophytique (in vitro)

Exemple: Sporothrix schenkii.

• 2.2. Nutrition

Les champignons sont des organismes hétérotrophes donc incapables de photosynthèse, ils vivent aux
dépend de matières organiques préformées qu’ils utilisent comme source de carbone et d’azote.

La nutrition des champignons se fait par simple absorption (carbone, azote, vitamines) cette caractéristique
amène les champignons à coloniser des organismes morts en décomposition (saprophytisme) des
organismes vivants aux quels ils peuvent nuire (parasitisme) ou ne pas nuire (commensalisme)

Ils résistent aux contraintes du milieu extérieur.

Ils sont généralement aérobies.

Le pH favorable pour leur pousse se situe aux alentours de 7.les chercheurs ont évalués 0.5 m² de
surface d’absorption d’un 1 g de mycélium de champignons.

2.3 Reproduction

Les champignons se reproduisent par production de spores selon deux mécanismes sexués ou asexués.

Le mode de reproduction, surtout sexué, sert actuellement comme support à la classification des
champignons (Taxinomie).

• 2.4. Classification
Règne de champignons à part entière, il contient plusieurs divisions, plusieurs classes, et plusieurs espèces
plus ou moins pathogènes.

3. pouvoir pathogène :

Mycose ou infection fongique.

Souvent, un sujet sain peut stopper l’infection fongique, il peut vivre en commensale avec de nombreux
mycètes sans provoquer aucun état pathologique cependant chez les sujets fragilisés ou immunodéprimés
le mycète se développe intensivement et envahie les tissus causant parfois des infections graves
systématiques mortelles (infections opportunistes, nosocomiales)

On nomme les mycoses à cause de :

 Nom du champignon (ex : candidose,…….)


 Partie du corps qu’il touche (onyxis, otomycose, …….)
 Un nom particulier (muguet, mycétome,…….)

4. mode de contamination :

Contact directe : teignes

Contact indirecte : piscines, bains maures

Voie transcutanée : piqure d’épine

Voie respiratoire : comme l’aspergillose

Actes chirurgicaux

5 .Facteurs favorisants :

L’installation du mycète chez l’hôte dépend à la fois de ces facteurs de pathogénicité et de facteurs de
défense de l’hôte

 Intrinsèques :

Physiologiques : (âge, grossesse,…..)

Pathologiques : (hémopathies malignes, SIDA, diabète)

 Extrinsèques :

Iatrogènes (ATB à large spectre, corticoïdes, contraceptifs,…….)

Actes chirurgicaux (transplantation d’organes)

6. Caractères cliniques :

Mycoses superficielles : teignes, pityriasis versicolor

Mycoses sous cutanés : sporotrichoses, chromomycoses

Mycoses profondes : cryptococcoses, aspergilloses.

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