E3a MP 2018 Maths 1 Corrige
E3a MP 2018 Maths 1 Corrige
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Un corrigé
Exercice 1
1. La fonction est définie sur ] − ∞, 1[. Au voisinage de 0, on a ln(1 − x) = −x − x2 /2 + o(x2 ) et
donc
∀n ≥ 2, un ≤ 0
3. D’après le développement de la question 1, un ∼ − 2n1 2 qui est le terme général d’une série
absolument convergente. Ainsi
P
n≥1 un est convergente
1
5. D’après le développement de la question 1, vn ∼ 2n2
qui est le terme général d’une série absolu-
ment convergente. Ainsi
P
n≥1 vn est convergente
6. On a v1 − u1 = − ln(2) et
1 1 n+1 n−1
∀n ≥ 2, vn −un = − ln(1+ )−ln(1− ) = − ln( )−ln( ) = − ln(n+1)+2 ln(n)−ln(n−1)
n n n n
On en déduit que
N
X N
X N
X N
X
(un − vn ) = − ln(2) − ln(n + 1) + 2 ln(n) − ln(n − 1)
n=1 n=2 n=2 n=2
N
X
(un − vn ) = ln(N ) − ln(N + 1)
n=1
7. Avec les questions 3 et 5, les suites proposées convergent (sommes partielles de séries conver-
gentes) et avec la question précédente, la différence vaut − ln(1 + 1/N ) et est de limite nulle
quand N → +∞. Ainsi,
1
X X
vn = un
n≥1 n≥1
8. En particulier
n
X n
X
∀n ≥ 1, vk ≤ γ uk
k=1 k=1
γ ∈]0, 1[
1
9. x 7→ x est décroissante sur R+∗ . Une comparaison série intégrale donne alors
Z n+1 n Z k n n Z k Z n
dt X dt X 1 X dt dt
∀n ≥ 2, = ≤ ≤ =
2 t k−1 t k k−1 t 1 t
k=2 k=2 k=2
On en déduit que
ln(n + 1) − ln(2) ≤ hn − 1 ≤ ln(n)
et comme 1 − ln(2) ≥ 0,
∀n ≥ 2, ln(n + 1) ≤ hn ≤ 1 + ln(n)
a1−r
I(a) =
r−1
2
(c) i. On applique la définition de limite avec ε = ` − a > 0 ce qui donne un rang n1 .
On applique la définition de limite avec ε = b − ` > 0 ce qui donne un rang n2 .
On choisit N = max(n1 , n2 ) et on a pour n ≥ N |nr (wn+1 − wn ) − `| ≤ ` − a ET
|nr (wn+1 − wn ) − `| ≤ b − `. Ainsi
∀0 < a < ` < b, ∃N/ ∀n ≥ N, a ≤ nr (wn+1 − wn ) ≤ b
ii. x 7→ 1/xr étant décroissante sur R+∗ , on peut derechef effectuer une comparaison
série-intégrale pour obtenir
Z n+1 n Z n
dt X 1 dt
∀n ≥ N, r
≤ r
≤ r
N t k N −1 t
k=N
Avec la question précédente (en divisant par nr > 0 et comme la multiplication par a
ou b ne change pas le sens des inégalités)
Z n+1 n Z n
dt X dt
a r
≤ (wk+1 − wk ) ≤ b r
N t N −1 t
k=N
et finalement,
Z n+1 Z n
dt dt
a ≤ wn+1 − wN ≤ b
N tr N −1 r
iii. On a donc, en faisant tendre n vers +∞,
ou encore
−bI(N − 1) ≤ wN ≤ −aI(N )
iv. Soit ε > 0. On utilise ce qui précède avec a = ` − ε et b = ` + ε. Ceci nous donne un
rang N . Tout rang plus grand que N convient aussi et
3
On somme mais on obtient cette fois
Z n Z n
dt dt
−ε r
≤ wn+1 − wN ≤ ε r
N −1 t N −1 t
et donc
−εI(N − 1) ≤ wN ≤ εI(N − 1)
On conclut alors encore que nr−1 wn → 0.
13. Posons wn = γ − fn (à partir du rang 1). On a alors wn → 0 (question 11) et (questions 10 et 3)
1
wn+1 − wn = fn − fn+1 = −un+1 ∼
2n2
Ainsi, n2 (wn+1 − wn ) → 21 . La question 12 donne alors nwn → − 12 et donc wn ∼ − 2n
1
. On a alors
n
X 1 1 1
= ln(n) + γ + + o( )
k 2n n
k=1
Exercice 2
1. (a) Par définition du produit matriciel, le coefficient à l’intersection de la ligne i et de la colonne
j de AB est le produit scalaire de la ligne i de A et de la colonne j de B. Ainsi
(t M M )i,j = hvi , vj i
(b) Dans le cas om la famille (v1 , . . . , vn ) est orthogonale, t M M est diagonale et son déterminant
est le produit de ses coefficients diagonaux. Ainsi
n
Y
2 t
det(M ) = det( M M ) = kvi k2
i=1
3. Une première fonction prend en argument deux listes supposées de même taille et renvoie leur
produit scalaire.
def prodscal(U,V):
s=0
for i in range(len(U)):
s=s+U[i]*V[i]
return s
La fonction principale prend en argument une liste de listes. Dans une première double boucle,
on vérifie que les coefficients valent tous 1 ou −1. Dans une seconde que les produits scalaires
de deux colonnes différentes est nul. Si aucune interruption n’a eu lieu, on renvoie 1.
4
def estdansH(M):
n=len(M)
for i in range(n):
for j in range(n):
if abs(M[i][j])!=1:
return 0
for i in range(n):
for j in range(i+1,n):
if prodscal(M[i],M[j])!=0:
return 0
return 1
4. (a) Tous les coefficients étant de carré égal à 1
√
Les colonnes de M ∈ Hn sont de norme n
(b) Le déterminant étant multilinéaire, si les vi sont tous non nuls
n
Y
det(v1 , . . . , vn ) = kvi k det(v1 /kv1 k, . . . , vn /kvn k)
i=1
Si (v1 , . . . , vn ) est orthogonale, le dernier déterminant est celui d’une matrice orthogonale
(colonnes orthogonales et normées) son déterminant vaut 1 ou −1. Ainsi
n
∀M ∈ Hn , | det(M )| = n 2
5. On a
n
X
∀i ≥ 1, 0 = hv1 , vi i = mj,i
j=1
Or, la dernière somme est la différence du nombre de 1 et du nombre de −1. Ainsi
le nombre des mj,i égaux à 1 est égal au nombre de mj,i égaux à −1.
5
Exercice 3
1. (a) Comme il n’y a que deux variables X1 , X2 , l’ensemble des valeurs prises par ces variables
est de cardinal 1 ou 2.
Le cardinal 1 est atteint quand X1 = X2 = 1 par exemple et le cardinal 2 quand X1 = 1 et
X2 = 2 (` ≥ 2).
U2 (Ω) = {1, 2}
(b) (U2 = 1) = (X1 = X2 ) = `k=1 (X1 = k) ∩ (X2 = k). La réunion est disjointe et les variables
S
X1 , X2 sont indépendantes donc
` `
X X 1 1
P(U2 = 1) = P(X1 = k)P(X2 = k) = =
`2 `
k=1 k=1
Ainsi, pour calculer une valeur approchée de l’espérance de Y1 , on fait la moyenne sur un
grand nombre d’essais des résultats obtenus.
def espU(n,ell):
s=0
for i in range(10000):
s=s+simulU(ell,n)
return s/(10000)
3. Les Xk sont à valeurs dans un ensemble à ` éléments et on choisit n de ces valeurs. Ainsi,
6
Un (Ω) = [[1, min(n, `)]]
|S|
P(Xi ∈ S) =
`
6. On utilise la formule des probabilité totales avec le système complet d’événements (Xn =
a)a∈[[1,`]] :
`
X
P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn ) = P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn , Xn = a)
a=1
`
X
= P(X1 6= a, . . . , Xn−1 6= a, Xn = a)
a=1
`−1 n−1 1
Chaque terme dans la somme vaut (question précédente et définition de Xn ) ` `. En
sommant, on obtient donc
n−1
`−1
P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn ) =
`
7. On utilise la formule des probabilités totales avec les système complet d’événements ({X1 , . . . , Xn−1 } =
S)S∈P` pour obtenir
X
P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn ) = P({X1 , . . . , Xn−1 } = S, X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn )
S∈P`
X
= P({X1 , . . . , Xn−1 } = S, Xn ∈
/ S)
S∈P`
Par lemme des coalitions, les événements {X1 , . . . , Xn−1 } = S et Xn ∈ / S sont indépendants et
donc X
P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn ) = P({X1 , . . . , Xn−1 } = S)P(Xn ∈/ S)
S∈P`
7
X ` − |S|
P(X1 6= Xn , . . . , Xn−1 6= Xn ) = P({X1 , . . . , Xn−1 } = S)
`
S∈P`
8. On a
min(`,n−1) `
X X
E(Un−1 ) = kP(Un−1 = k) = kP(Un−1 = k)
k=1 k=1
On injecte dans l’expression de E(Un−1 ) et on réunit les sommes ensembles (ici les sommes sont
finies, il n’y a pas de problème de sommabilité)
X
E(Un−1 ) = |S|P({X1 , . . . , Xn−1 } = S)
S∈P`
La première somme du membre de droite vaut 1 (({X1 , . . . , Xn−1 } = S)S∈P` est un système
complet) et ainsi
`−1 n
E(U − n) = ` 1 −
`
10. A ` fixé, si n est très grand, on est presque sûr de trouver toutes les valeurs de [[1, `]] et l’espérance
devrait être proche de `. C’est bien le cas car `−1 ` ∈ [0, 1[ et sa puissance n-ième est de limite
nulle quand n → +∞.
lim E(Un ) = `
n→+∞
11. A n fixé et si ` est très grand, il est fort probable qu’on ne tombe jamais deux fois sur la même
valeur et l’espérance doit être proche de n.
C’est bien le cas car
E(Un ) = `(1 − exp(n ln(1 − 1/`)))
Dans l’exponentielle, le terme équivaut à −n/` et est de limite nulle. Ainsi (quand ` → +∞)
n
1 − exp(n ln(1 − 1/`)) ∼ n ln(1 − 1/`) ∼
`
et ainsi E(Un ) → n.
8
lim E(Un ) = n
`→+∞
12. (a) Ici, on considère qu’il y a n individus et on note Xk son jour de naissance (un nombre entre
1 et 365). Dn est le nombre des valeurs prises par les Xk . On en dans le cadre de l’exercice
avec ` = 365. Ainsi
364 n
E(Dn ) = 365 1 −
365
(b) On a alors
lim E(Dn ) = 365
n→+∞