Présentation Signature Électronique1
Présentation Signature Électronique1
Présentation Signature Électronique1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 2 : L’APPLICATION ET LA
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL DE LA FIABILITE DE LA SIGNATURE
SIGNATURE ÉLECTRONIQUE ÉLECTRONIQUE
CONCLUSION GÉNÉRALE
Introduction generale :
Définition du contrat:
• Etymologiquement, Le mot contrat vient du la latin contractus, lui-même dérive de contrahere qui signifie
rassembler, réunir, conclure.
Le contrat est qualifié comme le « pilier » du droit, avec l’évènement de l’internet, le contrat a pris une
forme électronique
Cette naissance nécessite des s’interroger sur les contours et les caractéristiques de ce contrat. Où il a
essayé de bien composer un auteur, « le contrat conclu par voie électronique n’est pas « un nouveau modèle
», mais un « vieux patron » qu’on utilise dans un nouveau contexte. Il s’agit d’une nouvelle façon de
contracter, mais pas d’un nouveau contrat
Le contrat électronique, il est par essence un contrat qui est presque de nature internationale
Définition du contrat électronique:
De même Lionel Bochurberg propose-lui une vision assez large de la notion de contrat électronique. Il
s'agit d'un contrat « par lequel la formation et/ou l'exécution emprunte un moyen de transmission ou de
communication numérique»
La signature électronique peut être définie comme: une signature sous forme intégrée, jointe ou liée
logiquement à des données, utilisée par un signataire pour signaler l’approbation du contenu des
données, et qui répond aux exigences suivantes. D'abord, être associé uniquement au signataire.
Ensuite, identifier le signataire; Enfin, être créée par des moyens que le signataire a un contrôle
exclusif. Ensuite, ils sont liés aux données pertinentes afin qu’il puisse identifier les modifications
ultérieures apportées aux données
La signature électronique au Maroc
• En Novembre 2007, l’édiction du dahir n°1-07-129 promulguant la loi 53-05 relative à l’échange
électronique des données juridiques , cette loi a doté le Maroc d’un arsenal juridique
reconnaissant la validité et la force probante de l’écrit sous forme électronique et de la signature
électronique ou elle a instauré des conditions d’équivalence entre la signature manuscrite et la
signature électronique
• en 2021: le Maroc a adoptées La loi n°43.20 relatif aux services de confiance pour les
transactions électroniques, qui a été publiée dans le bulletin officiel sous le numéro 695 du 11
janvier 2021. Elle avait été adoptée à l’unanimité par les deux chambres du Parlement
respectivement le 8 et 15 décembre 2020
L’histoire de La signature éLectronique au niveau
international
• La signature électronique fait des curieux
- Années 90: arrivée d’Internet accessible pour tous le monde, et l’apparition de la messagerie électronique
- En 1999: elle prend la même valeur que la signature manuscrite
- Entre 2000 et 2004: le cadre juridique de la signature électronique et des contrat électroniques évolue, et
solutions émergent comme codrive
Il est inéluctable, de savoir dans quelle mesure les règles existantes régissant la
signature électronique au Maroc peuvent assurer la sécurité juridique et l’intégrité
des documents, ce qui permettra de mesurer l’efficacité du contrôle étatique. Pour
répondre à ces interrogations il nous a semblé utile de développer dans un premier
temps le cadre conceptuel de la signature électronique (chapitre I), et en deuxième
temps l’application et la fiabilité de la signature électronique au Maroc
Chapitre1 : cadre conceptuel de la sig
nature électronique
Définition
La loi 53-05 relative à l’échange électronique des données juridiques définit la signature
électronique comme une donnée qui résulte de l’usage d’un procédé répondant aux
conditions définies et prévues par les dispositions de l’article 417-3 du dahir formant code
des obligations et des contrats .
Les principales différences entre les 3 types de signature électronique concernant la facilit
é de mise en place et d’utilisation, mais surtout le niveau de sécurité quant à la validation
de l’identité de la signature.
Par exemple si une personne signe un document sur papier, puis le numérise et l’envoie par
e-mail, il existe une association logique entre le compte d’origine du message et la signa
ture. Cependant, il n’existe réellement aucune preuve de l’identité réelle du signataire.
• La signature électronique avancée
Cette loi a pour objectif de mettre en place un nouveau cadre juridique à même
de répondre aux besoins des acteurs économiques, publics, privés, administrations
publiques et citoyens, à travers l’organisation des signatures électroniques, du
cachet électronique, de l’horodatage électronique, des services de transmission
électronique sécurisée et de la vérification des sites Web.
Il vise aussi à établir un cadre juridique moins restrictif et plus approprié pour les
diverses transactions et à clarifier l’effet juridique de la signature électronique
simple et avancée, de sorte que l’effet juridique des deux signatures électroniques
ne puisse être rejeté ou non accepté simplement parce qu’elles sont présentées
sous forme électronique ou parce qu’elles ne répondent pas aux exigences d’une
signature électronique qualifiée.
Parmi les principales dispositions de cette loi
Une différence
Certificat Signature
électronique électronique
Partie
Partie privée
publique
Certificat
électronique Signature de
l’autorité qui
l’a émis
Clé publique Clé privée
Jamais échangée
SIGNATURE DE L’AUTORITÉ QUI L’AS ÉMIS:
peut être émis pour :
Authentification
Garantie du
forte de Intégrité
consentement
l’émetteur
• Vérifier • Garantir • Document non
l’identité de l’intégrité du répudiable
l’émetteur document ou de • Garantie du
la transaction consentement
• Toute assurée
modification du
document après
signature est
détectable
SOUS-SECTION 1 : AUTORITE DE
CERTIFICATION :
Contrôler leurs
Proposer au
gouvernement les Gérer les Certifier les activités (les
normes du système
Délivrer déclarations dispositifs de activités des
d'agrément et de des relatives aux création et de prestataires de
prendre les autorisatio moyens et aux vérification de service pour la
mesures prestations de signature certification
nécessaires à sa ns cryptographie électronique électronique
mise en œuvre
agréés)
SOUS-SECTION 1 : AUTORITE DE
CERTIFICATION :
Le prestataire doit:
l'attention est une exigence envers le - Fournir un service d'annuaire de certificats
prestataire, lors de la délivrance, ce dernier -Conserver les certificats de façon
est tenu de: sécuritaire, pour en prévenir la falsification
- Vérifier l'exactitude des informations - Permettre l’utilisation des certificats
contenues dans le certificat, comme preuve en justice.
- Vérifier l'identité - Organiser un service de révocation de
- Vérifier la validité de la clé publique certificat sûr et rapide
- Un devoir d'information par écrit à l'égard - Employer du personnel compétent
de son client. - Utiliser des systèmes de sécurité appropriés
- Appliquer des procédures
SOUS-SECTION 3 : NOUVELLE
ASSOUPLISSEMENT DE LA
REGLEMENTATION ACTUELLE DE LA
CERTIFICATION ELECTRONIQUE :
Le premier cadre réglementaire basé sur l’utilisation de la certification
électronique a été mis en place en 2007 dans notre pays avec la loi
53.05 relative à l’échange électronique de données juridiques.
•D’autant plus que ce premier cadre règlementaire ait été établi, le constat aujourd’hui
est que la certification électronique n’a pas connu de développement à la hauteur des
attentes et des besoins des citoyens, des acteurs économiques ou des administrations
Pas
d’exigences Pas de Pas de Un usage
Une utilité présomptio obligatoire
techniques présomptio Utile pour
pour le n de des Bénéficie Reprend
ou n de le
développe fiabilité : la produits de de la les
fonctionnell fiabilité : la développe
ment charge de cryptograph présomptio concepts de
es charge de ment
d’usages à la preuve ie et d’un n de la signature
spécifiées, la preuve d’usages à
moyen revient au certificat fiabilité sécurisée
pour un revient au fort enjeu
enjeu défendeur électroniqu
usage défendeur
simplifié e qualifié
SECTION 2 : LA VERIFICATION ET CREATION DE
LA SIGNATURE ELECTRONIQUE :
La vérification correspond à une notion différente en ce sens qu'elle n'est pas reliée à une
base de données. Cela consiste à vérifier si l'élément biométrique testé correspond bien à
la personne qui prétend le posséder.
Avec la dématérialisation des marchés publics, l’usage de la signature électronique est
appelé à se développer rapidement.
Alors la question ici c’est comment s’assurer que les documents transmis sont
correctement signés ? Un outil de vérification est toujours obligatoire.
la validité d'une
signature
cryptologique soit que la signature est valide,
est alors déduite
de cette
soit qu'elle est invalide,
vérification,
opération qui
fournit trois soit que le processus de vérification ne dispose pas
réponses des données suffisantes pour fournir une réponse
possibles :
La vérification d'une signature électronique comporte trois étapes :
La vérification de
La vérification La vérification
la chaîne de la
technique juridique
confiance
Les conditions de la signature électronique :
conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi 53-05 relative à l’échange
électronique de données juridiques du 30 novembre 2007, précises que la
signature électronique sécurisé doit satisfaire à des conditions bien prévues qui
sont :
Être propre au
Garantir avec signataire ;
l’acte auquel Être créée par
elle s’attache un des moyens que
lien tel que la signataire
toute puisse garder
modification sous son
ultérieure dudit contrôle
acte soit exclusif ;
détectable.
La diFFerence entre La creation d’une signature Manuscrite et
SIGNATURE ELECTRONIQUE
Conclusion
En guise de conclusion, il nous apparaît clairement que la signature électronique
ne réalise pas seulement la fonction de la signature classique, c'est-à-dire sur
support papier, mais encore elle est dépassée cette dernière, et lui s'ajoute de
nombreuses améliorations et des caractéristiques qu'ont impossible d'être
disponibles dans la signature classique. Et parmi ces caractéristiques, on trouve,
la disponibilité de preuve, la rapidité et la flexibilité, la crédibilité, l'authenticité,
l'intégrité, l'archivage, etc.
Alors, la signature électronique à partir de toutes les caractéristiques qu'elle
possède, elle t'impose largement sa force comme un moyen de preuve dans les
obligations et les contrats électroniques.
MERCI POUR
VOTRE
INTENTION