Présentation Signature Électronique1

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Master droit du numérique

Module : Parcours du droit des


contrats électronique

Exposé sous le thème :

 Réaliser par:  Sous la direction du :


• Professeur MORJANE Hicham
• HAFSA GHANEM
• WISSAL FAZAZ
• MOUAD EL HAMRAOUI
• CHAIMAE ASFOURI
• RIM MAKROUM

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021/2022


PLAN

INTRODUCTION GÉNÉRALE

CHAPITRE 2 : L’APPLICATION ET LA
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL DE LA FIABILITE DE LA SIGNATURE
SIGNATURE ÉLECTRONIQUE ÉLECTRONIQUE

SECTION 1 : DÉFINITION DE LA SECTION 1 : LES SERVICES DE


SIGNATURE ÉLECTRONIQUE ET CERTIFICATION
SES TYPES PRINCIPALES ELECTRONIQUE

SECTION 2 : LE CADRE SECTION 2 : LA VERIFICATION


JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL ET CREATION DE LA
DE LA SIGNATURE ELECTRONIQUE SIGNATURE ELECTRONIQUE

CONCLUSION GÉNÉRALE
Introduction generale :
Définition du contrat:

• Etymologiquement, Le mot contrat vient du la latin contractus, lui-même dérive de contrahere qui signifie
rassembler, réunir, conclure.

• Définition du contrat donnée par le COD marocain:

• Définition du code civil français dans son article 1101:

Le contrat est qualifié comme le « pilier » du droit, avec l’évènement de l’internet, le contrat a pris une
forme électronique

Cette naissance nécessite des s’interroger sur les contours et les caractéristiques de ce contrat. Où il a
essayé de bien composer un auteur, « le contrat conclu par voie électronique n’est pas « un nouveau modèle
», mais un « vieux patron » qu’on utilise dans un nouveau contexte. Il s’agit d’une nouvelle façon de
contracter, mais pas d’un nouveau contrat

Le contrat électronique, il est par essence un contrat qui est presque de nature internationale
Définition du contrat électronique:

De même Lionel Bochurberg propose-lui une vision assez large de la notion de contrat électronique. Il
s'agit d'un contrat « par lequel la formation et/ou l'exécution emprunte un moyen de transmission ou de
communication numérique»

Le développement du commerce électronique est dépend de l'utilisation de la signature électronique,


qui constitue un outil essentiel pour assurer la sécurité et renforcer la confiance dans les réseaux ouverts

Définition de la signature électronique

La signature électronique peut être définie comme: une signature sous forme intégrée, jointe ou liée
logiquement à des données, utilisée par un signataire pour signaler l’approbation du contenu des
données, et qui répond aux exigences suivantes. D'abord, être associé uniquement au signataire.
Ensuite, identifier le signataire; Enfin, être créée par des moyens que le signataire a un contrôle
exclusif. Ensuite, ils sont liés aux données pertinentes afin qu’il puisse identifier les modifications
ultérieures apportées aux données
La signature électronique au Maroc

• En Novembre 2007, l’édiction du dahir n°1-07-129 promulguant la loi 53-05 relative à l’échange
électronique des données juridiques , cette loi a doté le Maroc d’un arsenal juridique
reconnaissant la validité et la force probante de l’écrit sous forme électronique et de la signature
électronique ou elle a instauré des conditions d’équivalence entre la signature manuscrite et la
signature électronique

• en 2021: le Maroc a adoptées La loi n°43.20 relatif aux services de confiance pour les
transactions électroniques, qui a été publiée dans le bulletin officiel sous le numéro 695 du 11
janvier 2021. Elle avait été adoptée à l’unanimité par les deux chambres du Parlement
respectivement le 8 et 15 décembre 2020
L’histoire de La signature éLectronique au niveau
international
• La signature électronique fait des curieux

- Années 90: arrivée d’Internet accessible pour tous le monde, et l’apparition de la messagerie électronique
- En 1999: elle prend la même valeur que la signature manuscrite
- Entre 2000 et 2004: le cadre juridique de la signature électronique et des contrat électroniques évolue, et
solutions émergent comme codrive

• La signature électronique un nice-to-have

- En 2009: création de l’ANSSI(Agence National de la sécurité des Système d’Information)


- En 2012: une législation plus claire sur l’usage de l’e-signature dans le cadre des marchés publics
- 2016: apparition du règlement eIDAS qui uniforme l’e-signature dans tous les pays de l’UE

• La signature électronique : un must have

- 2019-2020: grève et crises sanitaire majeure du Coronavirus , le télétravail devient un contournable et la


signature électronique doit renforcer l’écosystème de travail des collaborateurs
L’intérêt de cette étude sur la signature électronique est multiple. D’abord il tient à
l’actualité de la matière à travers le monde entier et le bouleversement qu’Internet
a provoqué aussi bien en droit que dans l’économie mondiale et nationale. La
signature électronique est une composante essentielle du contrat qui est une matière
en constante évolution puisque le moyen qui utilise qui est Internet est en évolution
permanente. Il s’agit d’un nouveau champ qui intéresse bien les juristes que les
informaticiens et les économistes.

Il est inéluctable, de savoir dans quelle mesure les règles existantes régissant la
signature électronique au Maroc peuvent assurer la sécurité juridique et l’intégrité
des documents, ce qui permettra de mesurer l’efficacité du contrôle étatique. Pour
répondre à ces interrogations il nous a semblé utile de développer dans un premier
temps le cadre conceptuel de la signature électronique (chapitre I), et en deuxième
temps l’application et la fiabilité de la signature électronique au Maroc
Chapitre1 : cadre conceptuel de la sig
nature électronique
Définition
La loi 53-05 relative à l’échange électronique des données juridiques définit la signature
électronique comme une donnée qui résulte de l’usage d’un procédé répondant aux
conditions définies et prévues par les dispositions de l’article 417-3 du dahir formant code
des obligations et des contrats .

Section1 : définition de la signature électronique et ses


types Principales
La signature électronique ayant intégré le système juridique marocain depuis plus d’une diza
ine d’années n’a pas fait une réelle percée dans les services publics et le monde de l’entrepri
se.
Introduite en 2007 par la loi relative à l’échange électronique de données juridiques , la sign
ature électronique commence à se développer grâce à la politique de développer grâce à la
politique de dématérialisation entamée par l’administration publique ainsi que par les entre
prises du secteur privé.
Comme la signature manuscrite, la signature électronique permet l’authentification du
signataire grâce à la vérification de son identité. Elle garantit l’intégrité du document si
gné ; toute modification intervenue après signature est facilement détectable.

La signature électronique garantit enfin, le consentement du signataire. La validité des


éléments d’authentification est assurée par une autorité de certification.

Les trois types de la signature électronique

Signature électronique simple : des Signature électronique avancée :


données sous forme électronique qui une signature électronique qui
sont jointes ou associées logiquement satisfait aux exigences liées au
a d’autre données sous forme signature de manière univoque.
électronique et que la signature Permettre d’identifier la
utilise pour signer. Signature électronique qualifiée : signature.
Une signature électronique avancée
qui est créée à l’aide d’un dispositif
de création de signature électronique
qualifié et qui repose sur un certificat
qualifié de signature électronique.
LES DIFFERANCES ENTRE SIGNATURE ELECTRONIQUE SIMPLE,
AVANCEE ET QUALIFIEE :

Les principales différences entre les 3 types de signature électronique concernant la facilit
é de mise en place et d’utilisation, mais surtout le niveau de sécurité quant à la validation
de l’identité de la signature.

 La signature électronique simple.


Il y a une signature électronique simple lorsqu’un lien est établi entre deux ensembles de d
onnées électroniques : l’un constitue une signature s’appliquant à l’autre.

Par exemple si une personne signe un document sur papier, puis le numérise et l’envoie par
e-mail, il existe une association logique entre le compte d’origine du message et la signa
ture. Cependant, il n’existe réellement aucune preuve de l’identité réelle du signataire.
• La signature électronique avancée

Le niveau de sécurité de la signature électronique avancée est supérieur à celui de la signature


simple. En effet, comme vu auparavant, une signature électronique avancée répond à 4
exigences.
1. Afin de garantir que la signature est associée à un seul signataire, le document est envoyé à
l’adresse e-mail ou au numéro de téléphone portable du signataire en question.

2. Afin d’identifier le signataire, nous obtenons la géolocalisation au moment de la signature


les adresses d’origine et de destination de la demande, la date et l’heure de la signature et
les données biométriques du tracé du signataire
3. Le contrôle exclusif de la signature est garanti car nous offrons au signature est garanti
car nous offrons au signataire la possibilité de signer le document en question à partir de
n’importe quel appareil ayant accès à l’interne

4. Nous empêchons toute modification en garantissant l’intégrité du document pour


garantir une intégrité absolue.

 La signature électronique qualifiée


Ce type de signature offre le niveau de sécurité le plus élevé , cependant son utilisation
est plus contraignante. En effet le signataire doit disposer d’un certificat qualifié de sign
ature électronique pour pouvoir signer, ce qui requiert des démarches en amont.
SECTION 2 : LE CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL
DE LA SIGNATURE ELECTRONIQUE :

Le Maroc, conscient du rôle que peuvent jouer les nouvelles


technologies dans l’accélération du rythme de son
développement, a engagé dans le cadre de sa stratégie
numérique plusieurs réformes dans le but de mettre son
système juridique en phase avec les changements induits par les
nouvelles technologies. Parmi les réformes juridiques entamées
par le Maroc, il convient de mentionner l’introduction de la
signature électronique qui va certainement bouleverser à terme
les habitudes du monde des affaires.
A: Le cadre juridique

La signature électronique entre dans un cadre juridique précis


en Maroc via les lois 53-05 et 43-20 du code civil.

La loi n° 53-05 relative à l’échange


électronique de données juridiques du 30
novembre 2007

La loi n° 43-20 relative aux services de


confiance du 31 décembre 2020
1: la loi 53-05

La signature électronique a été introduite au Maroc en


2007 par la loi n°53-05 relative à l’échange électronique
de données juridiques qui est venue modifier en
profondeur certaines dispositions du DOC régissant la
conclusion des contrats et le droit de la preuve. La
principale innovation de ladite loi est la reconnaissance
de l’acte électronique et de la signature électronique.

Elle détermine également le cadre juridique applicable aux


opérations effectuées par les prestataires de services de certification
ainsi que les règles en respecter ces derniers et les titulaires des
certificats électroniques délivrées .
les principaux apports de la loi 53-05

la fixation du cadre juridique applicable aux opérations effectuées


par les prestataires des services de certification électronique ainsi
que les règles à respecter par ces derniers .

L’équivalence entre l’écrit sur support électronique et l’écrit sur


support papier.

L’instauration des conditions d’équivalence entre la signature


électronique et la signature manuscrite .

La reconnaissance des moyens de preuve sous forme électronique à la


double condition de pouvoir dentifié la personne dont il émane et que
son intégrité soit assurée lors de son élaboration et sa conservation .
La loi marocaine prévoit que l’acte juridique
peut être établi et signé sous forme électronique.
Elle lui confère la même force probante que
l’écrit sur support papier. En cas de litige, il peut
être également admis en preuve sous réserve que
puisse être dûment identifiée la personne dont il
émane et qu’il soit établi et conservé dans des
conditions garantissant son intégrité.

Aux termes de la loi sur l’échange électronique de données juridiques,


la signature électronique nécessite, pour être reconnue
juridiquement, l’utilisation d’un procédé fiable d’identification
garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache. Elle reconnaît
toutefois deux catégories de signatures : la signature électronique
simple et la signature électronique sécurisée (signature avancée en
terminologie européenne) qui se distinguent par leur mode de création
technique et par leurs effets juridiques, mais elles sont toutes les deux
recevables en justice .
2: la loi 43-20
Objet et champ d’application

Cette loi a pour objectif de mettre en place un nouveau cadre juridique à même
de répondre aux besoins des acteurs économiques, publics, privés, administrations
publiques et citoyens, à travers l’organisation des signatures électroniques, du
cachet électronique, de l’horodatage électronique, des services de transmission
électronique sécurisée et de la vérification des sites Web.

Il vise aussi à établir un cadre juridique moins restrictif et plus approprié pour les
diverses transactions et à clarifier l’effet juridique de la signature électronique
simple et avancée, de sorte que l’effet juridique des deux signatures électroniques
ne puisse être rejeté ou non accepté simplement parce qu’elles sont présentées
sous forme électronique ou parce qu’elles ne répondent pas aux exigences d’une
signature électronique qualifiée.
Parmi les principales dispositions de cette loi

• La création de signatures électroniques, de cachets électroniques, de l’horodatage


électronique, ou des services d’envoi recommandé électronique.

• Electroniques, aux cachets électroniques, à l’horodatage électronique ou à


l’authentification de sites internet. La création de certificats afférents aux
signatures.

• L’authentification des signatures et cachets électroniques.

• La conservation des signatures et cachets électroniques et des


certificats y afférents.
B : le cadre institutionnel
Autorité nationale d’agrément et de
surveillance de la certification électronique
(ANASCE)

Le système de signature électronique est placé par la loi sous le contrôle


d’une autorité nationale dont la mission consiste essentiellement à agréer et
contrôler tout dispositif de création de signature électronique au Maroc.

Cette mission, initialement confiée à l’Agence Nationale de Réglementation


de la Télécommunication (ANRT) a été transférée en vertu du Décret n°2-11-
509 du 21 septembre 2011 à la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes
d’information (DGSSI) relevant de l’Administration de la Défense Nationale .
Direction générale de la sécurité des systèmes
d’information

La direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI) a été créée


par décret N° 2-11-509 du 21 Septembre 2011. Elle est rattachée à l’administration
de la défense national de la royaume du Maroc .

La DGSSI est chargée de :

Certifier les dispositifs de création et de vérification de signature


électronique et agréer les prestataires de service pour la
certification électronique.
BARID Al Maghrib

BARID AL MAGHRIB avait un certain contrôle sur le cyberespace au


Maroc, du fait qu’il donnait des certifications de créations des signatures
électroniques par le bais d’un logiciel a un programme qui dit (e-SIGN ).

BARID Al-Maghrib est, depuis 2011, l’unique prestataire de service de


certification électronique agréé par l’Etat marocain. Cet agrément fait
de BARID Al-Maghrib le tiers de confiance de l’économie nationale et
l’opérateur habilité à délivrer des certificats de signature électronique
grâce à son service "BARID ESIGN". La certification numérique permet
aux administrations, entreprises et citoyens de donner une valeur
probante reconnue par la loi aux échanges électroniques, avec comme
avantages l’amélioration de la productivité, la célérité des traitements
des transactions et le respect de l’environnement.
SECTION 1 : LES SERVICES DE CERTIFICATION
ELECTRONIQUE

Une différence

Certificat Signature
électronique électronique
Partie
Partie privée
publique
Certificat
électronique Signature de
l’autorité qui
l’a émis
Clé publique Clé privée

Jamais échangée
SIGNATURE DE L’AUTORITÉ QUI L’AS ÉMIS:
peut être émis pour :

S’authentif Signer Chiffrer


ier sur des électroniqu électroniqu
sites ou ement un ement un
application document document
s

Par analogie avec la signature manuscrite, le fait de signer un acte, c'est à


la fois inscrire un signe reconnaissable et attribuable à quelqu'un (une
signature authentifie le signataire), et indiquer qu'on approuve le contenu
du document.
La signature électronique permet une :

Authentification
Garantie du
forte de Intégrité
consentement
l’émetteur
• Vérifier • Garantir • Document non
l’identité de l’intégrité du répudiable
l’émetteur document ou de • Garantie du
la transaction consentement
• Toute assurée
modification du
document après
signature est
détectable
SOUS-SECTION 1 : AUTORITE DE
CERTIFICATION :

La DGSSI : désignée autorité nationale d’agrément et de surveillance de la


certification électronique.
Cette dernière vise la mise à niveau du cadre légal et réglementaire pour
prendre en compte les exigences spécifiques de la sécurité des SI,
notamment celles relatives aux prestations de certification électronique et
à la cryptographie.
Conformément aux dispositions de la loi n°53-05, relative à l'échange
électronique de données juridiques, la DGSSI est chargée de :

Contrôler leurs
Proposer au
gouvernement les Gérer les Certifier les activités (les
normes du système
Délivrer déclarations dispositifs de activités des
d'agrément et de des relatives aux création et de prestataires de
prendre les autorisatio moyens et aux vérification de service pour la
mesures prestations de signature certification
nécessaires à sa ns cryptographie électronique électronique
mise en œuvre
agréés)
SOUS-SECTION 1 : AUTORITE DE
CERTIFICATION :

L’autorité électronique est chargée de délivrer les certificats numériques,


de leur assigner une date de validité et de garantir l’identité de son
propriétaire grâce à :

La Sa remise Le suivi et la Elle doit mettre à


vérification avec contrôle gestion de son disposition de
des de l’identité cycle de vie, l’organisme, entité ou
informations de la depuis son personne la possibilité de
qui y sont personne à émission révoquer les certificats
contenues qui il est jusqu’à sa fin en cas de compromission
destiné de validité ou ou de perte de la clé
sa révocation. privée, ou en cas de
modifications des
données contenues dans
le certificat.
SOUS-SECTION 2 : LES CERTIFICATS
QUALIFIÉS:

Prestation de certification : Le certificat doit de plus être


émis par un prestataire de services de certification conformes aux exigences
énumérées à l'article 9 de la loi 53-05 afin d’être considéré comme qualifié

Le prestataire doit:
l'attention est une exigence envers le - Fournir un service d'annuaire de certificats
prestataire, lors de la délivrance, ce dernier -Conserver les certificats de façon
est tenu de: sécuritaire, pour en prévenir la falsification
- Vérifier l'exactitude des informations - Permettre l’utilisation des certificats
contenues dans le certificat, comme preuve en justice.
- Vérifier l'identité - Organiser un service de révocation de
- Vérifier la validité de la clé publique certificat sûr et rapide
- Un devoir d'information par écrit à l'égard - Employer du personnel compétent
de son client. - Utiliser des systèmes de sécurité appropriés
- Appliquer des procédures
SOUS-SECTION 3 : NOUVELLE
ASSOUPLISSEMENT DE LA
REGLEMENTATION ACTUELLE DE LA
CERTIFICATION ELECTRONIQUE :
Le premier cadre réglementaire basé sur l’utilisation de la certification
électronique a été mis en place en 2007 dans notre pays avec la loi
53.05 relative à l’échange électronique de données juridiques.

•D’autant plus que ce premier cadre règlementaire ait été établi, le constat aujourd’hui
est que la certification électronique n’a pas connu de développement à la hauteur des
attentes et des besoins des citoyens, des acteurs économiques ou des administrations

En autre, ladite loi n’apportait pas la clarté souhaitée sur la force


probante des certificats électroniques utilisés pour la signature
lorsqu’ils ne sont pas « sécurisés » et ne traitait pas de l’ensemble des
services de confiance, de ce fait, il y a eu l’adoption par le parlement
du texte de loi 43.20 relatif aux services de confiance pour les
transactions électroniques en tant que projet relatif aux services de
confiance pour les transactions électroniques a été adopté à
l'unanimité par les deux chambres du Parlement respectivement le 08
et 15 décembre 2020.
LE CHAMP D’APPLICATION DE LA LOI ACTUELLE

La certification Niveau de signature


électronique, électronique à
élément clé de la lumière de la
confiance numérique nouvelle loi 43-20

la loi 55.19 relative la loi 43.20 relative


à la réforme de aux services de
l’administration et confiance pour les
la simplification des transactions
procédures électroniques
Niveau Simple

la loi 53.05 relative trois niveaux de


à l’échange signatures ont été Niveau Avancé
électronique de retenus par la loi
données juridiques 43.20
Niveau
Qualifié
Niveaux de la signature électronique
retenues par la loi 43-20:

SIMPLE AVANCÉ QUALIFIÉ

Pas
d’exigences Pas de Pas de Un usage
Une utilité présomptio obligatoire
techniques présomptio Utile pour
pour le n de des Bénéficie Reprend
ou n de le
développe fiabilité : la produits de de la les
fonctionnell fiabilité : la développe
ment charge de cryptograph présomptio concepts de
es charge de ment
d’usages à la preuve ie et d’un n de la signature
spécifiées, la preuve d’usages à
moyen revient au certificat fiabilité sécurisée
pour un revient au fort enjeu
enjeu défendeur électroniqu
usage défendeur
simplifié e qualifié
SECTION 2 : LA VERIFICATION ET CREATION DE
LA SIGNATURE ELECTRONIQUE :

Le rôle de la signature électronique étant de marquer son


engagement sur les termes d'un document, il est fondamental
que le calcul RSA, qui lie le document au signataire, porte
bien sur l'intégralité du contenu du document signé.

Alors, après la création d’une signature électronique nous


sommes obligés de faire une vérification qui englobe toutes les
données de la signature électronique sécurisé qui doivent être
mentionnées dans le certificat électronique et qui consiste en un
document établi sous forme électronique.
LA création DE LA SIGNATURE électronique
 La signature électronique doit être produite suivent les dispositions de l’article 6 de la loi 53-
05 par un dispositif sécurisé de création de signature électronique, attesté par un certificat de
conformité délivré par la direction générale de sécurité des systèmes d’informations (DGSSI).
 Mais, pour que ce dispositif puisse qualifier sécuriser, il est obligatoire de répondre à certaines
exigences citées dans l’article 8 de la loi 43-20 : Le certificat de conformité, prévue à
l’alinéa 2 de l’article 6, est délivré par l’autorité nationale d’agrément et de
surveillance de la certification électronique, à condition que le dispositif de création
de signature électronique est satisfait à deux exigences principales :

la première exigence est liée aux moyens techniques et des procédures


appropriés que les données de création de signature électronique peuvent
garantir : un dispositif sécurisé de signature électronique doit en assurer l'unicité,
la protection contre la falsification et la déduction, et en permettre une protection
efficace par la signature contre l'utilisation par les tiers;

la deuxième exigence est d’assurée que le dispositif n’entrainer aucune


altération ou modification du contenu de l’acte à signer et ne pas faire obstacle à
ce que le signataire en ait une connaissance exacte avant de le signer.
Le rôle des services de confiance prévue dans la loi 43-20 :
Selon l’article 3 de la nouvelle loi 43-20 relative aux services de confiance pour
les transactions électroniques du 31 décembre 2020, précise que les services de
confiance consistent en :

La création de La création des


signatures certificats relatifs aux
La conservation de
électroniques, de signatures La validation de
signatures
cachets électroniques, électroniques, aux signatures
électroniques, de
d’horodatage cachets électroniques, électroniques ou de
cachets électroniques
électronique ou des à l’horodatage cachets électroniques
ou de certificats
services d’envoi électronique ou à ;
relatifs à ces services.
recommandé l’authentification des
électronique ; sites internet ;
LA VERIFICATION DE LA SIGNATURE électronique

 La vérification correspond à une notion différente en ce sens qu'elle n'est pas reliée à une
base de données. Cela consiste à vérifier si l'élément biométrique testé correspond bien à
la personne qui prétend le posséder.
 Avec la dématérialisation des marchés publics, l’usage de la signature électronique est
appelé à se développer rapidement.

Alors la question ici c’est comment s’assurer que les documents transmis sont
correctement signés ? Un outil de vérification est toujours obligatoire.

la validité d'une
signature
cryptologique soit que la signature est valide,
est alors déduite
de cette
soit qu'elle est invalide,
vérification,
opération qui
fournit trois soit que le processus de vérification ne dispose pas
réponses des données suffisantes pour fournir une réponse
possibles :
La vérification d'une signature électronique comporte trois étapes :

• La vérification technique, • La vérification de la • La vérification juridique,


qui consiste à contrôler chaîne de la confiance, qui consiste à s'assurer
que la signature est bien qui consiste à contrôler que, dans le contexte
formée techniquement et que le certificat du précis de l'application, la
correspond bien au signataire est bien émis signature est bien
document signé ; par une autorité de recevable.
certification fiable ;

La vérification de
La vérification La vérification
la chaîne de la
technique juridique
confiance
Les conditions de la signature électronique :
conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi 53-05 relative à l’échange
électronique de données juridiques du 30 novembre 2007, précises que la
signature électronique sécurisé doit satisfaire à des conditions bien prévues qui
sont :

Être propre au
Garantir avec signataire ;
l’acte auquel Être créée par
elle s’attache un des moyens que
lien tel que la signataire
toute puisse garder
modification sous son
ultérieure dudit contrôle
acte soit exclusif ;
détectable.
La diFFerence entre La creation d’une signature Manuscrite et
SIGNATURE ELECTRONIQUE
Conclusion
 En guise de conclusion, il nous apparaît clairement que la signature électronique
ne réalise pas seulement la fonction de la signature classique, c'est-à-dire sur
support papier, mais encore elle est dépassée cette dernière, et lui s'ajoute de
nombreuses améliorations et des caractéristiques qu'ont impossible d'être
disponibles dans la signature classique. Et parmi ces caractéristiques, on trouve,
la disponibilité de preuve, la rapidité et la flexibilité, la crédibilité, l'authenticité,
l'intégrité, l'archivage, etc.
 Alors, la signature électronique à partir de toutes les caractéristiques qu'elle
possède, elle t'impose largement sa force comme un moyen de preuve dans les
obligations et les contrats électroniques.
MERCI POUR
VOTRE
INTENTION

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