PROGRAMME DE GRAMMAIRE 9ème ANNEE

Leçon I : Les Types de phrases

Leçon II : Les Formes de phrases

Leçon III : De la Phrase simple à la phrase complexe

Leçon IV : Les Mots de liaison : les conjonctions de coordination et

subordination

Leçon V : La Proposition subordonnée relative

Leçon VI : La Proposition subordonnée conjonctive

Leçon VII : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de temps.

Leçon VIII : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de cause.

Leçon IX : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de conséquence.

Leçon X : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de but.

Leçon XI : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de condition.

Leçon XII : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de comparaison.

Leçon XIII : La Proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de concession et d’opposition.

Leçon XIV : La Proposition subordonnée interrogative indirecte.

Leçon XV : La Proposition subordonnée infinitive/ La Proposition

subordonnée participiale.

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GRAMMAIRE : LES TYPES DE PHRASES
I. La phrase déclarative :
La phrase déclarative sert à affirmer ou nier un fait, un sentiment, une idée… Elle se termine
par un point (.)
Ex : Le Mali se stabilise petit à petit. / Oumar n’aime pas quitter son village natal.

II. La phrase exclamative :

Elle exprime un sentiment vif (peur, joie, surprise, étonnement…) Elle se termine point
d’exclamation (!)
Ex : Quelle merveilleuse collection de photos ! (admiration) / Comme votre société
est en danger ! (peur)

III. La phrase impérative :

Elle exprime un ordre, un conseil, une prière ou une demande. Dans une phrase, dont le sujet
grammatical n’est pas exprimé, a d’ordinaire son verbe à la 2 ème personne (sing ou plur.) de
l’impératif présent.
Ex : Faites des exercices en Maths. (Conseil) / Sortez vite de là. (Ordre)

IV. La phrase interrogative :

La phrase interrogative permet de poser une question. Elle se termine par un point
d’interrogation. ( ?)
Il existe deux sortes d’interrogation :
L’interrogation totale : la question porte sur l’ensemble de la phrase. La réponse est Oui ou
Non. Ex : Comprenez-vous les explications du maître ? (Oui) ou (Non) ou (Si)
L’interrogation partielle : elle est marquée par l’introduction de mots interrogatifs
(pourquoi, où, qui, quel, comment etc.)
Ex : (l’infirmier habite à Ségou.)

Exercices :
75. Dis à quel type appartient chacune de ces phrases:
Quelle tempête nous avons essuyée! - Le téléphone n'a-t-il pas sonné?- Veuillez fermer la
porte en sortant. - L'armoire de votre chambre est bien rangée. - Tirez-vous et filez! - La jeune
fille portait un ensemble ravissant. - Quel quotidien lisez-vous?- Ce fut une soirée
magnifique!- Son père ne comprend pas sa décision. - Ne croyez pas à tout ce qu'on raconte.

87. Ecris à la forme exclamative les phrases suivantes :

Vous dites que c’était une étape importante. - Tu crois qu’ils font montre de sans-gêne. - Ils
portaient des habits originaux. - Son entrée fut fracassante. - Cet enfant est vraiment
charmant. - Maintenant, écoute bien. - Elle avait une volonté extraordinaire. - Le panorama
était magnifique.

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GRAMMAIRE : LES FORMES DE PHRASES
I. La phrase affirmative :
La phrase affirmative énonce un fait ou une opinion.
Ex : Nous allons à Sikasso ce week-end. / Les enfants vont à l’école.

II. La phrase négative :

Elle permet de nier une action, un fait.
Ex : Nous n’allons pas à Kayes ce week-end. / Les enfants ne vont plus à l’école.
Les locutions adverbiales : ne…pas, ne…guère, ne…jamais, ne…plus permettent de
former facilement une phrase négative simple.
La particule ne s’emploie avec des adjectifs et des pronoms indéfinis (aucun, nul, personne,
rien, pas un) pour former des phrases négatives.
Ex : Aucun garçon n’obtient la moyenne en Biologie.
Ni, seul ou répété, accompagne de ne relie deux verbes ou deux groupes de mots dans une
phrase négative, et il remplace et dans la phrase affirmative.
Ex : Ali mange du pain et du chocolat. / Ali ne mange ni pain ni chocolat.

III. La phrase emphatique :

Elle met en relief un élément de la phrase sur lequel on veut attirer l’attention. Cette mise en
relief peut se faire par les procédés de style suivant : l’apostrophe, l’apposition et l’inversion.
Ex : Gao, la cité des Askia est stable maintenant. / C’est ma sœur que tu demandes.

IV. La phrase passive :

Dans la phrase passive le sujet subit l’action et complément d’objet devient l’agent de
l’action.
Ex : Les démocrates ont remporté les élections législatives.
Sujet Verbe Compl. d’objet direct

Les élections législatives ont été remportées par les démocrates.

Sujet Verbe prép. Complément d’Agent

Exercices :
81. Mets les phrases suivantes à la forme négative:
Le car arrive toujours à la même heure.- Modibo avait faim et il a tout mangé.- Y-a-il encore
des élèves dans la cour?- Les filles sont attirées par la musique et les musiciens.- C'est mal
vous avez encore fait des erreurs. - Ce bébé a juste deux dents. - Bakary doit sa réussite à son
courage et sa ténacité.- Le maître a écouté et corrigé les fautes de l'élève.

88. Mets en reliefs les mots soulignés

Ils rêvent de cet aspirateur central depuis des années. – Jérôme n’acceptera jamais d’en parler
aux autres. – Il faut faudra réparer cette route dès la semaine prochaine. – Ces trois filles ont

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parcouru cinq cents kilomètres en bicyclette. – Annie n’y comprend plus rien. – Il lui
accordera toujours sa confiance. – On doit manger ces légumes quand ils sont frais.

GRAMMAIRE : DE LA PHRASE SIMPLE A LA PHRASE COMPLEXE

I. La phrase simple :
Une phrase ne comportant qu’un seul verbe est une phrase simple ou proposition
indépendante.
Ex : La première pluie tombe d’ici l’été. /Il n’est plus intéressant de discuter avec
vous. Verbe Verbe
Les constituants d’une phrase simple sont plus souvent le groupe nominal (GN), le sujet et le
groupe verbal (GV : Verbe + complément).
Une phrase simple ou proposition indépendante se suffit à elle-même ; cependant une phrase
simple peut contenir plusieurs propositions indépendantes juxtaposées, ou coordonnées sans
que leur rapport soit celui de l’interdépendance.
Ex : Madame Sy écrit au tableau et Monsieur Koné surveille les élèves.
1ère Proposition indépendante 2ème Proposition indépendante

Conjonction de coordination
Awa décrit la scène, Sékou l’écoute attentivement, moi, je suis le journal télévisé.
1ère Proposition indépendante 2ème Proposition indépendante 3ème Proposition indépendante

Les propositions indépendantes juxtaposées, ou coordonnées peuvent être aussi appelées

phrases composées.

II. La phrase complexe :

La phrase comportant deux ou plusieurs groupes verbaux est une phrase complexe.
Ex : [La première pluie de l’année tombe] [avant que commence l’été.]
Verbe Verbe
Dans la phrase complexe, il existe un rapport dépendance entre les propositions :
la proposition subordonnée et la proposition principale.
Ex : [Il n’est plus intéressant] [que nous discutions avec vous.]
Proposition principale Proposition subordonnée

Exercices :
69. Transforme ces phrases simples en phrases complexes :
A son arrivée, tout avait déjà été décidé. - Ce vieillard cherche une famille accueillante. - Il
nous faudrait une embarcation à fond plat. - Une employée expérimentée ne fait pas ce genre
d’erreur. - On lui confie des responsabilités malgré sa jeunesse. - Après la distribution, tous
seront libres de partir.

66. Transforme les phrases complexes suivantes en phrases simples:

Comme il est fort, il peut tout réussir.- Quand les cours débutent, les élèves sont attentifs.- Les
enfants applaudirent dès que le match prit fin.- Quand on ouvrit les enveloppes, certains
candidats tremblaient.- Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.

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GRAMMAIRE : LES MOTS DE LIAISON : LES CONJONCTIONS DE
COORDINATION ET SUBORDINATION

I. Les Conjonction de coordination :

Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, ni, car, or) relient deux mots, deux
groupes de mots ou deux propositions de même fonction.
Ex : Le Directeur ou le surveillant punissent les élèves retardataires.
GN Sujet GN Sujet

Conj de Coordination

Elles expriment un rapport précis entre les éléments coordonnés : addition, opposition,
conséquence, alternative.
Ex : Tu étais absent donc tu ne peux pas comprendre.
Conséquence
Certains adverbes et locutions adverbiales jouent le même rôle que les conjonctions de
coordination : alors, cependant, en effet, ensuite, ainsi, puis, enfin, soit…soit.

Ex : Pierre a des difficultés en sciences cependant il est très courageux pour les
exercices.

II. Les Conjonctions de Subordination :

La conjonction de subordination unit la proposition subordonnée à la proposition principale
ou à une proposition subordonnée.
Ex : Mon fils, j’ai appris que tu veux aller clandestinement en Europe.
[Ah mon Garçon ! J’espère] [que tu nous enverras une lettre][ dès que tu seras arrivé.]
Proposition principale 2ème Proposition subordonnée 3ème Proposition subordonnée

Conj de Subordination Conj de Subordination

Une proposition principale ne peut exister sans au moins une proposition subordonnée et une
proposition subordonnée peut dépendre d’une principale ou d’une autre subordonnée.

Les conjonctions de subordination :

Formes simples : que, comme, puisque, lorsque, quoique, si, quand…
Formes composés ou locutions conjonctions : afin que, pour que, dès que, bien que, parce
que

Exercice :
89. Remplace les pointillés par la conjonction de coordination qui convient:
Elle avait peur,.........elle était ceinture noire judo.- La pluie.......le vent ont causé des dégâts.-
Ramata n'avait pas revu ses parents ........ses grands-parents depuis trois ans.- L'âne ......le
cheval peut tirer la charrette.- La femme avait des beaux cheveux .......elle était mal coiffée.-

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La nuit est sombre...aucune étoile ne scintille. - Cet homme a étudié toute sa vie,...il doit être
instruit.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE RELATIVE

I. Définition :
Une subordonnée introduite par un pronom relatif est appelé proposition subordonnée
relative. La subordonnée relative est complétive d’un nom ou d’un pronom appelé antécédent.
Ex : [Les élèves [qui étudient sérieusement] pourront réussir au D.E.F.]
Antécédent Pronom relatif
Subordonnée relative
Proposition principale

II. Fonctions :
Le pronom relatif a sa fonction dans la subordonnée relative. Il a le même genre, nombre, et la
personne que son antécédent. Il peut avoir presque toutes les fonctions du nom : sujet, attribut,
complément d’objet, complément du nom, complément circonstanciel…
Ex : Elle pleure son fils [qui venait de faire un accident.]
sujet
Ce film[que je voulais regarder est trop drôle.]
COD
La zone [où l’armée veut se rendre] est très dangereuse.
C.C de lieu

III. Sens :
Il existe deux sortes de propositions subordonnées relatives :
La proposition subordonnée relative déterminative qu’on ne peut pas supprimer sans changer
le sens de la phrase.
Ex : [Le peuple hait les dirigeants][qui détournent l’argent public.]
Subordonnée relative déterminative

La proposition subordonnée relative explicative qui apporte une précision non indispensable
et qu’on peut supprimer.
Ex : [Dans le jardin jouait un petit garçon,][qui devait avoir trois ans.]
Subordonnée relative explicative

N.B : La proposition subordonnée relative introduite par un pronom relatif sans antécédent
peut être sujet, complément d’objet, complément circonstanciel ou attribut.
Ex : [Qui veut réussir dans la vie] [travaille sans arrière-pensée.]
Sujet
[Les citoyens apprécient] [qui milite pour leur cause.]
Compl. d’objet direct

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Les pronoms relatifs sont simples ou composés :
Forme simple : qui, que, quoi, où, dont.
Forme composée : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, à laquelle,
auquel, auxquelles, auxquels, de laquelle, duquel, desquels, desquelles…

Exercices :
1. Construis trois subordonnées relatives en utilisant les pronoms relatif : dont, où,
quiconque.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

I. Définition :
On appelle subordonnée conjonctive toute subordonnée introduite par une conjonctive
subordination qui établit une relation de dépendance entre la subordonnée qu’elle introduit et
la principale (ou une autre subordonnée)
Ex : [Notre souhait est][ que vous réussissez dans votre carrière scolaire.]
Proposition principale Subordonnée conjonctive
[Ces élèves apprennent][ puisqu’ils veulent passer à l’examen.]
Proposition principale Subordonnée conjonctive

Conjonction de Subordination

II. Subordonnée complétive :

La proposition subordonnée conjonctive introduite par que ou qu’, peut occuper dans la
phrase différentes fonctions essentielles: sujet ; COD, CDN, attribut du sujet. Le plus
souvent, elle est complément d’objet, dite subordonnée complétive
Ex : [J’imagine][que tu es consciente de la réalité ma fille.]
Compl. Objet. Direct
[Qu’il pleuve ce soir][ n’est pas impossible.]
Sujet
[La vérité est][qu’il a manqué discernement.]
Attribut du sujet

III. Autres subordonnées conjonctives :

Les subordonnées introduites par les conjonctions (comme, puisque, pour que…) ou les
locutions conjonctives (bien que, parce que, tandis que, pour que…) sont toujours
compléments circonstancielles du verbe de la proposition principale dont elles dépendent.
Elles expriment le temps, la cause, le but, la condition, l’opposition etc.
Ex : [Il ne viendra à l’école ce soir][ parce qu’il a mal à tête.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C de Cause
[Si je deviens le président,][je cultiverai le patriotisme culturel.]
Sub. Conj. C.C de Condition Proposition principale

La plupart des subordonnées conjonctives compléments circonstanciels se placent avant ou

près les principales.

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 N.B : Ne confondez pas que : conjonction de subordination et que : pronom relatif.
La subordonnée conjonctive complète le verbe placé immédiatement avant lui.
Ex : Ils disent que le garçon est le meilleure de l’école. (que suit le verbe)
Verbe Conjonction de Subordination
La subordonnée relative complète le nom (ou pronom) antécédent du relatif (que suit le nom)
Ex : La fille qu’ils viennent de primer est la meilleure de l’école. (que suit le nom)
Nom Pronom relatif

Exercice :
1. Construis deux propositions subordonnées en utilisant dans la première : que
(conjonction de subordination) et dans la seconde : que (pronom relatif)

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE TEMPS

I. Définition :
Une subordonnée indiquant quand, à quel moment, a lieu une action est appelée proposition
subordonnée temporelle.
Ex : [Nous partirons au supermarché][quand maman se réveillera à dix-sept heures.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. De temps

Conjonction de Subordination

II. La concomitance - l’antériorité - la postériorité :

A. La concomitance :
Il y a concomitance si l’action exprimée dans la principale se passe au même moment que
celle exprimée dans la subordonnée.
Les subordonnants de concomitance sont: quand, lorsque, pendant que, chaque fois que, à
mesure que, alors que, tandis que, comme, au moment où…
Ex : [Nous nous exerçons en classe][ pendant que les autres jouent le ballon.]
Les deux actions se passent à même temps
B. L’antériorité :
Il y a antériorité si l’action exprimée dans la principale se déroule avant celle exprimée dans
la subordonnée.
Les subordonnants d’antériorité sont: avant que, en attendant que, jusqu'à ce que…
Ex : [Les élèves sérieux révisent leurs leçons][avant que le maître n’entre en classe. ]
L’action de la principale se déroule en premier lieu.
C. La postériorité :
Il y a postériorité si l’action exprimée dans la principale se déroule après celle exprimée dans
la subordonnée.
Les subordonnants de postériorité sont: après que, dès que, une fois que, depuis que.
Ex : [Dès que vous arriviez,][j’enverrai le chauffeur vous chercher à la gare.]
L’action de la subordonnée se déroule en premier lieu.

III. Le mode de la proposition subordonnée temporelle :

On emploie le subjonctif après : avant que, jusqu’à ce que, en attendant que…

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 Ex : Les soldats doivent patrouiller [jusqu'à ce que la région soit stable.]
On utilise le mode indicatif après les autres subordonnants temporels excepté les trois cités là-
haut. Ex : Sali va à la maison [quand ses parents viendront à midi.]

Exercice :
96. En fonction du subordonnant utilisé, dis si l’action principale est concomitante,
antérieure, ou postérieure à l’action exprimée dans la proposition subordonnée
temporelle.
Comme le train de Kayes partait, celui de Kita arrivait. - Parfois, la lune est visible avant que
la nuit soit complètement tombée. - Quand vous aurez fini de bavarder, je continuerai mon
cours. - Après que la fermière eut ramassé les œufs, elle partit les vendre au marché.
Le téléphone sonna alors que nous dormions profondément.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CAUSE

I. Définition :
Toute proposition subordonnée conjonctive introduite par un subordonnant indiquant,
pourquoi, pour quelle raison à lieu une action est dite proposition subordonnée conjonctive
complément circonstanciel de cause.
Ex : [Les basketteuses ont remporté la coupe][puisqu’elles ont très bien la finale.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. de cause

Les subordonnants permettant d’introduire la subordonnée causale sont : parce que,

puisque, comme, vu que, dès lors que, attendu que, considérant que, du moins que, sous
prétexte que, étant donné que, non que…

II. Mode de la subordonnée causale :

La subordonnée est généralement à l’indicatif puisqu’ une cause correspond en principe à un
fait réel.
Ex : Ces administrateurs ont été arrêts [parce qu’ils ont détourné l’argent public.]
Cependant, on peut rencontrer le conditionnel si la cause est présentée comme possible ou
éventuelle.
Ex : Ne l’affirme pas cela, [parce qu’elle serait triste.]
On trouve le subjonctif si la cause est écartée (après non que)
Ex : Le ministre a démissionné [non qu’il soit incapable,] mais parce que son parti a
perdu les élections.

N.B : La proposition subordonnée conjonctive causale se place indifféremment avant ou après

la proposition dont elle dépend.
Ex : [Sous prétexte qu’il n’a pas d’argent,] il refuse de payer cette ordonnance.
Sub. Compl. Circ. de cause Proposition principale
Il refuse de payer cette ordonnance [sous prétexte qu’il n’a pas d’argent]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. de cause

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Exercices :
98. Réponds à ces questions par une phrase comportant une proposition subordonnée
causale. (Veille à varier les mots subordonnants.)
Pourquoi est-il venu ? – Pour quelle raison cette classe est-elle si sale ? – Pourquoi avez- vous
besoin d’argent ? – Pourquoi devons-nous attendre ? – Pour quelles raisons ces enfants sont-
ils venus en retard ?

99. Transforme les deux propositions une phrase complexe comprenant une proposition
subordonnée causale.
Le professeur est satisfait, ses élèves ont bien travaillé. – J’ai terminé rapidement cet exercice,
il était facile. – les cyclistes ont du mal à poursuivre la course, la route est très escarpée. - Le
terrain était trempé, les joueurs ne firent pas une belle prestation.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONSEQUENCE

I. La subordonnée de conséquence :
a. Définition :
La subordonnée conjonctive de conséquence indique le résultat de l’action exprimée dans la
proposition principale.
Ex : [J’aime les fleurs][ au point que ma cour en est pleine.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. de conséquence
B) Subordonnants :
Les subordonnants consécutive sont introduite par les locutions conjonctives : de sorte que, de
façon que, au point que, si bien que, de manière que, de telle sorte que…
La conjonction que ou la locution conjonctive pour que s’emploie en corrélation avec un
terme placé dans la principale : si…que, tellement…que, tant…que, trop…pour que,
assez…pour que, suffisamment…pour que…
Ex : [Les aiglonnes ont tellement joué][ qu’elles sont épuisées. ]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. de conséquence

Subordonnant

II. Mode de la subordonnée consécutive :

Le verbe de la subordonnée consécutive se met :
A l’indicatif (un fait réel)
Ex : Nous souffrons dans cette zone [de manière que nous n’avons plus le courage de
travailler avec rigueur.]
Au conditionnel (fait éventuel)
Ex : Tu pourras l’amadouer [à tel point qu’il serait tenté d’accepter ces conditions.]
Au subjonctif, après pour que.
Ex : La charrette est trop petite [pour que nous montions tous.]

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N.B : La subordonnée de conséquence se place obligatoirement après la proposition
principale puisqu’il la principale est la cause et la subordonnée est la conséquence.

Exercice :
100. Complète les phrases suivantes par : a) une subordonnée circonstancielle de cause,
b) une subordonnée circonstancielle de conséquence.
L’enfant se mit à hurler … .- Il photographia la scène… .- La maison était gardée par deux
chiens redoutables… - Le voleur, poursuivi, se mêle à la foule… . – Je vous offre ces livres et
ces cahiers… .

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE BUT

I. Définition :
La subordonnée conjonctive de but exprime l’objectif que l’on cherche à atteindre ou éviter.
Ex : [La police l’interpelle][ afin qu’il s’explique sur les mobiles de ses actes.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. de but

II. Mode de la subordonnée du but (finale) :

La subordonnée circonstancielle de but est introduite par les locutions conjonctives :
pour que, afin que, de peur que, de crainte que, dans l’espoir que.
Son verbe est toujours au subjonctif puisqu’il exprime un fait correspondant à une intention
et non pas à un résultat.
Ex : Le Général leur donne des conseils [pour qu’ils puissent être vigilent.]

N.B : La subordonnée de but se place indifféremment avant ou après la proposition

principale.
Ex : Binta s’exerce en Maths [de peur qu’elle n’ait de difficulté à l’examen.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. de but
[De peur qu’elle n’ait de difficulté à l’examen,] Binta s’exerce en Maths.
Sub. Conj. C.C. de but Proposition principale

Exercices :
103. Complète les propositions principales suivantes.
Je vous offre ces livres et ces cahiers pour que…. – Afin que…, les parents font des sacrifices
pour les enfants. – De crainte que…, les ingénieurs ont consolidé les digues. – Le commerçant
avait fait une belle réduction à sa clientèle dans l’espoir que…

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GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE
COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONDITION

I. Définition :
La subordonnée de condition limite le champ de réalisation d’une action ou d’un état.
L’action B ne sera réalisée que si la circonstance A est accomplie. A est la condition de B.
Ex : [Si vous travailler sérieusement,][vous réussiriez sans problème.]
Sub. Conj. C.C. de condition Proposition principale

La subordonnée conditionnelle est introduite par : si, pourvu que, pour peu que, à
supposer que, suivant que, à condition que, au cas où, selon que, soit…que…soit…que

II. Mode de la subordonnée conditionnelle :

Le mode de la proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de condition
varie selon le subordonnant utilisé.
Le mode est l’indicatif après si :
Ex : [Si un triangle a deux côtés égaux,] il est isocèle.
Le mode est le subjonctif après les locutions conjonctives :
Ex : Je vous pardonne [à condition que vous ne recommenciez plus.]
/ Sinaly viendrait ce soir [à moins qu’il ait un empêchement.]
Le mode conditionnel après au cas où :
Ex : [Au cas où vous seriez en retard,] avertissez-nous.

N.B : La subordonnée conditionnelle peut aussi se placer avant ou après la proposition dont
elle dépend.

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Exercices :
104. Dans les phrases suivantes, remplace les points par une des conjonctions : pourvu
que, à moins que, à condition que, en admettant que, pour peu que, au cas où, soit que.
… vous reviendriez sur votre décision, dites-le-moi. - … la route ne soit pas encombrée, nous
serons à Ségou vers midi. – Je veux bien que les enfants jouent dans le jardin … ils ne cassent
pas les fleurs. - … ma lettre ne lui soit arrivée que mardi, il devrait m’avoir déjà répondu. –
Ce garçon manque d’assurance ; … il rencontre la moindre difficulté, il est désemparé. – Je ne
sais pas comment Denis va prendre cette plaisanterie : il se peut qu’il en rie … il ne se fâche.
– … il fût au ministère, … il fût dans sa famille, il ne parlait jamais que du service.

105. Complète les phrases suivantes par une proposition subordonnée de condition
introduite par Si. Les paysans seront contents… -Vous ne seriez pas en retard… - Ali ira à
la pêche… - Recopie cette leçon…

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONCESSION ET OPPOSITION

I. Définition :
La subordonnée d’opposition ou de concession exprime qu’une action ou une situation est
contradiction ou en opposition avec le fait exprimé dans la proposition principale.
Ex : [Ali révise ses leçons de Bio le soir] [alors que Samba fait le noctambule.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. d’opposition

Il existe une toute nuance entre la subordonnée d’opposition ou de concession :

* Dans la subordonnée d’opposition les deux faits opposés coexistent.
Ex : [Fatou fait la lessive][tandis que sa sœur s’amuse chez le voisin.]
* Dans la subordonnée de concession l’un des deux faits opposés fait obstacle à la réalisation
de l’autre sans l’empêcher.
Ex : [Quoi que ses maitres disent,][Madou n’a pas renoncé à son projet.]

II. Mode de la Subordonnée d’opposition ou concession :

Le indicatif après : alors que, tandis que, même si, au lieu que, tout…que.
Ex : [Au lieu que les politiques réfléchissent sur comment développer le pays,]ils
cherchent à remplir leurs poches.
Le mode conditionnel après : quand même, quand bien même.
Ex : Ils diront tout ce qu’ils veulent [quand même nous n’irions point abandonner
cette initiative.]
Le mode subjonctif après : bien que, quoi que, pour….que, encore que, qui que.
Ex : Il laisse passer l’occasion [bien qu’il soit en mesure de tirer sur le gibier.]

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Exercices :
106. Transforme chacune des phrases complexes suivantes en une subordonnées
circonstancielle d’opposition.
Il fait le fanfaron, mais il crève de peur. – Il est déjà près de midi et brouillard ne se dissipe
pas. - Ma lettre n’est arrivée à temps ; je l’ai pourtant expédiée en exprès. Le plombier a
promis de venir demain, mais je ne compte pas sur lui. – Hervé se croit très malin, mais c’est
un esprit médiocre. – Notre professeur n’est jamais en retard, et pourtant il vient de très loin. –
Mon médecin écrit très mal, mais le pharmacien arrive à déchiffrer ses ordonnances.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE COMPARAISON

I. Définition :
La subordonnée de comparaison établit un rapport de ressemblance, d’égalité ou d’inégalité
entre deux éléments c’est-à-dire entre le fait dans la subordonnée et celui principale dont elle
dépend.
Ex : [La route fut plus longue][ que nous n’imagions.]
Proposition principale Sub. Conj. C.C. de comparaison

Subordonnant

Les subordonnants de comparaison : comme, ainsi que, de même que, autrement que,
plutôt que, autant que, plus que, non moins que, pire que, tel que…

II. Mode de la subordonnée de comparaison :

La subordonnée est plus souvent à l’indicatif.
Ex : Cette situation est plus dangereuse [qu’on ne peut pas l’admettre.]
Elle peut être au conditionnel lorsque la comparaison est supposée.
Ex : Le voleur sauta par la fenêtre [comme aurait sauté un chat.]

Remarque :
Souvent la subordonnée conjonctive comparative est elliptique du verbe pour éviter sa
répétition. Ex : Cette stratégie est pire que la précédente.

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Exercices :
107. Dans les phrases suivantes, mets les propositions subordonnées comparatives entre
crochets et souligne le subordonnant, ainsi que le terme corrélatif, quand c’est le cas.
Ces accidents sont moins rares qu’on ne le croit. - Dioncounda est heureux comme un
poisson dans l’eau. - Marcel est plus aimable que sa sœur. - Nous félicitons cet élève autant
que nous l’avons blâmé l’an dernier. - Cette voiture a été vendue plus cher que nous ne
l’espérions. - Simone a moins de chèvre que de moutons de son troupeau.] - Cet homme agit
autrement qu’il parle. - Les héros ont autant de courage que de vertu. - L’eau est aussi
précieuse que l’or. - Un vélo roule moins vite [qu’une voiture. - Le professeur nous a
récompensés pour notre bon travail ainsi qu’il en a l’habitude. Ma cousine a une autre façon
de s’habiller que moi. - Vous avez eu de meilleures notes cette fois-ci que la semaine
dernière. Salimata préfère lire plutôt que regarder la télévision.

108. Transforme ces propositions indépendantes en phrases complexe comprenant une

proposition subordonnée comparative.
Fousseyni avait des livres, Awa avait plus de livres. - Le marché de Médine est grand, celui de
Missira est petit. - Le pauvre homme tremblait de peur, il n’avait pas froid. - Oumar est
musclé, il n’est pas gros. J’ai fait un beau dessin, tu as fait un plus beau dessin.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE INTERROGATION

INDIRECTE

I. Définition :
La subordonnée interrogative indirecte permet de poser indirectement la question par
l’intermédiaire d’un verbe introducteur placé dans la principale.
Ex : [Oumar ignorait][pourquoi son ami était mécontent.]
Proposition principale Sub. Interrogative indirecte
Les verbes interrogatifs qu’on peut utiliser sont : se demander, s’informer, chercher à
savoir, dire, observer, ignorer, oublier, ne pas se rappeler, ne pas voir, apprendre,
savoir, comprendre, découvrir.
Ex : Paul oublie comment Mamadou a élaboré ce plan.
Verbe introducteur

II. Mots de liaison :

Les mots de subordonnée qui introduisent une subordonnée interrogative indirecte sont :
Des pronoms interrogatifs : qui, lequel, laquelle, etc.
Des adjectifs interrogatifs : quel, quelle, quels etc.
Des adverbes interrogatifs : pourquoi, comment, si, comme, quand etc.

III. Fonction : La subordonnée interrogative indirecte est Complément d’Objet Direct

(COD) de la proposition dont elle dépend.
Ex : Vous avez découvert [qui le syndicat a délégué pour dialoguer les militants.]
Sub. Interrogative indirecte/COD

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IV. Mode de la subordonnée interrogative indirecte :
On peut utiliser dans la subordonnée interrogative indirecte :
Le mode l’indicatif : Ex : Nous nous demandions [qui a dérobé nos craies.]
Le mode conditionnel : Ex : Le jury examine [laquelle des deux aurait bien fait
l’interprétation.]
Le mode infinitif : Je ne sais [quoi faire (dire ou aller)]

Remarque :
On ne met pas un point d’interrogation à l’interrogation indirecte ni de sujet inversé.

Exercices :

111. Transforme les interrogations directes suivantes en interrogations indirectes à

l’aide d’un verbe introducteur que vous choisirez en fonction de la question posée.
Comment êtes-vous venu jusqu’ici ? – Est-ce que j’ai bien refermé la porte ? – Lequel des
neuf chevaux l’emportera ? – Qui est ce qui sonne à cette heure-ci ? – Quand partirez-vous au
Sénégal ? – Quels films avez-vous vus cette semaine. –Laquelle d’entre vous a oublié son
cahier ?

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE INFINITVE/ LA

PROPOSITION SUBORDONNEE PARTICIPIALE

I. La proposition subordonnée infinitive :

Dans une proposition subordonnée infinitive le verbe de la subordonnée est à l’infinitif avec
un sujet qui lui est propre.
Ex : [La police empêche][les jeunes de manifester dans la rue.]
Proposition principale Subordonnée infinitive
La subordonnée infinitive se forme après les verbes comme : voir, sentir, entendre, écouter,
envoyer, laisser, empêcher, regarder, faire, apercevoir…
Ex : Le gouvernement a envoyé [ses émissaires négocier avec les rebelles.]

*La subordonnée infinitive est toujours Complément d’Objet Direct du verbe de la

principale dont elle dépend.
Ex : Binta fait [venir ces camarades à la maison.]
Subordonnée infinitive/COD

II. La proposition subordonnée participiale :

Dans une proposition subordonnée participe le verbe de la subordonnée est au participe
(présent ou passé) avec un sujet qui lui est propre.
Ex : [La nuit étant tombée,][ chacun rentra chez soi.]
Subordonnée participiale Proposition principale
[Ta lettre expédiée plut tôt,][tu aurais déjà une réponse.]
Subordonnée participiale Proposition principale

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La subordonnée participe, en général, a une fonction de complément circonstanciel de temps,
de cause, ou de condition.
Ex : [Les sanctions levées,] les nouvelles autorités sont soulagées.
Sub. Part. C.C. de Cause
[Cette proposition venue tardivement,] nous n’allons plus la prendre en compte.
Sub. Part. C.C. de temps
[La guerre terminée,] les commerces pourraient s’ouvrir.
Sub. Part. C.C. de Condition

Exercice :
112. a) Recopie les subordonnées participiales contenues dans les phrases suivantes,
soulignez d’un trait leur participe, de deux traits leur sujet. b) Remplace-les par des
subordonnées conjonctives.
La somme nécessaire réunie, on acheta un cadeau d’anniversaire pour Issa. – Le beau temps
revenant, nous allons pouvoir recommencer à jouer au tennis. – Le col franchi, la vue s’étend
jusqu’à la mer. – La maison ayant pourtant été fouillée dans ses moindres recoins, l’objet
perdu ne fut pas retrouvé. – Ta lettre expédiée plus tôt, tu aurais déjà une réponse.

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