Reglement 201401
Reglement 201401
Reglement 201401
Article 1er : Le présent règlement a pour objet de fixer les coefficients de solvabilité
applicables aux banques et établissements financiers.
Article 3 : Les fonds propres de base doivent couvrir les risques de crédit, opérationnel
et de marché, à hauteur d’au moins de 7 %.
Article 4 : Les banques et établissements financiers doivent également constituer, en
sus de la couverture prévue dans l’article 2 ci-dessus, un coussin dit de sécurité,
composé de fonds propres de base et couvrant 2,5 % de leurs risques pondérés.
Le montant des risques opérationnels pondérés est calculé en multipliant par 12,5
l’exigence en fonds propres au titre de ces risques, déterminée conformément aux
dispositions des articles 20 et 21 du présent règlement.
Le montant des risques de marché pondérés est calculé en multipliant par 12,5 l’exigence
en fonds propres au titre de ces risques, déterminée conformément aux dispositions des
articles 22 à 29 ci-dessous.
Article 8 : Les fonds propres réglementaires comprennent les fonds propres de base et
les fonds propres complémentaires.
3) le remboursement anticipé ne soit pas prévu avant cinq (5) ans, sauf s’il s’agit de la
transformation de ce remboursement en fonds propres,
5) ils soient disponibles pour couvrir des pertes même en dehors de la cessation
d’activité ;
Article 11 : Les fonds propres complémentaires ne peuvent être inclus dans les fonds
propres réglementaires que dans la limite des fonds propres de base.
Les titres ou emprunts subordonnés ne peuvent être inclus dans les fonds propres
complémentaires que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.
Risques de crédit :
Article 12 : Des risques du bilan et du hors bilan, il est à déduire les éléments suivants :
- les provisions constituées pour la dépréciation des créances, des titres et des
engagements par signature ;
- les garanties admises en déduction telles que prévues aux articles 17 et 18 du
présent règlement ;
- les intérêts non recouvrés, comptabilisés au niveau des créances douteuses.
Une pondération de 0 % est appliquée aux créances détenues sur l’Etat algérien et sur la
Banque d’Algérie. Une pondération à 0 % est également applicable aux créances sur les
administrations centrales et les institutions financières multilatérales.
b) Les créances sur les banques et établissements financiers installés en Algérie sont à
pondérer à 20 %.
Si une banque ou un établissement financier opte pour l’évaluation des risques sur les
grandes et moyennes entreprises en utilisant les notations externes, ils doivent utiliser ce
procédé pour l’ensemble de ses créances sur les entreprises notées.
La banque ou l’établissement financier qui ne recourt pas aux notations externes pour
l’évaluation de ses risques sur les grandes et moyennes entreprises, pondère
uniformément de tels risques au taux de 100%.
Les créances de banque de détail, qui ne répondent pas aux conditions ci-dessus, sont à
pondérer à 100 %.
Si l’un des critères ci-dessus n’est pas respecté, la pondération à appliquer est de 75%.
La commission bancaire peut autoriser les banques et établissements financiers à
appliquer le taux de 50 %.
Une pondération de 75 % est applicable aux prêts garantis par des hypothèques sur des
biens immobiliers à usage professionnel ou commercial. Toutefois, une pondération de 50
% est appliquée aux crédits-bails financier et opérationnel avec option d’achat, sous
réserve d’évaluations du bien hypothéqué à intervalles réguliers.
8. Créances classées :
Les pondérations applicables sur les portions de créances classées, nettes des garanties
prévues aux articles 17 et 18 du présent règlement, et après déduction des
provisionnements constitués, sont les suivantes :
9. Autres actifs :
- 0 % sur les valeurs en caisse et assimilées et les dépôts auprès des services
financiers d’Algérie Poste ;
- 20 % sur les valeurs en recouvrement ;
- 100 % sur les immobilisations nettes, les titres de propriété et de créances autres
que ceux déduits des fonds propres et ceux faisant partie des titres de négociation
si, pour ces derniers, le risque de marché est appliqué, les comptes de liaison et les
débiteurs divers ;
- 100 % sur les autres actifs ne faisant pas l’objet d’une disposition particulière.
Les titres prêtés ou donnés en pension sont pondérés suivant la qualité de l’émetteur.
Article 15 : Les engagements du hors bilan sont convertis suivant les facteurs de
conversion en équivalent risques de crédit (FCEC). Les montants obtenus sont pondérés,
selon les mêmes modalités fixées pour les éléments du bilan, en fonction de la catégorie
à laquelle appartient la contrepartie ou le garant.
Article 16 : Les facteurs de conversion applicables aux différents éléments du hors bilan
sont les suivants :
1. Facteur de conversion de 0 % :
Facilités non utilisées, telles que découverts et engagements de prêter, qui peuvent être
annulés sans condition à tout moment et sans préavis.
2. Facteur de conversion de 20 % :
3. Facteur de conversion de 50 % :
3) facilités irrévocables non utilisées telles que découvert et engagement de prêter dont
la durée initiale est supérieure à un (1) an.
4. Facteur de conversion 100 % :
1) acceptations ;
4) autres engagements par signature donnés de manière irrévocable et non cités ci-
dessus.
Quotité de 100 % :
Quotité de 80 % :
- les dépôts de garantie et dépôts à terme détenus en Algérie dans une banque
autre que celle ayant consenti le concours ;
- les dépôts de garantie détenus en Algérie dans un établissement financier autre
que celui ayant consenti le concours ;
- les garanties reçues de banques, établissements financiers et organismes
d’assurance-crédit agréés en Algérie ;
- les garanties reçues de banques et établissements financiers ou assimilés,
installés à l’étranger, bénéficiant d’une notation au moins égale à AA- ou
équivalent, à l’exception de celles délivrées par les maisons mères et leurs autres
filiales ;
- les titres de dette émis par une banque ou un établissement financier installé en
Algérie, autre que celle ou celui ayant consenti le concours ;
- les titres de dette négociés sur un marché organisé en Algérie.
Article 18 : Pour être admises, les garanties doivent respecter les conditions ci-après :
- les dépôts, valeurs et titres reçus en garantie doivent être liquides, libres de tout
engagement et faire l’objet d’un contrat écrit, valide et opposable aux tiers ; - les
garanties constituées par des valeurs et titres émis par un établissement tiers
doivent, en sus des conditions indiquées ci-dessus, avoir été notifiées à
l’établissement prêteur et être stipulées affectées à son paiement exclusif ; - les
garanties reçues doivent être formellement spécifiées comme inconditionnelles et
réalisables à première demande.
Article 19 : Pour le calcul des expositions pondérées, une asymétrie d’échéances existe
lorsque l’échéance résiduelle d’une couverture de crédit est inférieure à celle de
l’exposition sous-jacente.
En cas d’asymétrie d’échéances, la couverture de crédit n’est reconnue que dans le cas
où l’échéance initiale de la garantie offerte est supérieure à un (1) an. Cette garantie
n’est plus reconnue lorsque son échéance résiduelle devient inférieure ou égale à trois
(3) mois.
B. Risque opérationnel :
Article 23 : Le portefeuille de négociation comprend les titres classés dans les actifs de
transaction autres que ceux évalués à la juste valeur par option.
Le risque général est appréhendé en fonction des échéances pour les titres de créances,
et de manière forfaitaire pour les titres de propriété.
Ces risques sont calculés sur la base des positions aux dates d’arrêté trimestriel. Article
- les titres de créances sont classés selon leurs échéances et affectés des
pondérations suivantes :
- 0,5 % pour les échéances inférieures à une (1) année,
- 1 % pour les échéances comprises entre un (1) et cinq (5) ans,
- 2 % pour les échéances supérieures à cinq (5) ans ;
- les titres de propriété sont affectés d’une pondération forfaitaire de 2%.
Article 26 : Pour le calcul du risque spécifique, quelle que soit la nature du titre, les
pondérations sont :
- 0 % pour les risques sur l’Etat algérien et ses démembrements ;
- 0,5 % pour les émetteurs notés de AAA à A+ ;
- 1 % pour les émetteurs notés de A à BB- ;
- 2 % pour les émetteurs dont la notation est inférieure à BB- ; - 2 % pour les
émetteurs non notés.
Les titres de participations, libellés en devises ne sont pas pris en compte dans le calcul
des positions de change.
Article 29 : La commission bancaire peut imposer aux banques des taux de pondération
Article 30 : Les éléments des fonds propres et des risques encourus sont extraits de la
comptabilité des banques et établissements financiers concernés.
La commission bancaire peut demander des déclarations de ratios à des dates plus
rapprochées.
Article 32 : Les banques et établissements financiers doivent détenir des fonds propres
en adéquation avec les risques de toute nature qu’ils encourent.
Article 38 : Les dispositions prévues par le présent règlement sont précisées, en cas de
besoin, par voie d’instructions de la Banque d’Algérie.
LE GOUVERNEUR
MOHAMMED LAKSACI