Anatomie Des Angispermes (Revisé)
Anatomie Des Angispermes (Revisé)
Anatomie Des Angispermes (Revisé)
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UE
ANATOMIE DES
VEGETAUX
2019 – 2020
CHAPITRE I- LA STRUCTURE PRIMAIRE
C’est celle qui résulte de la mise en place des tissus provenant de la différenciation des
A - Notion de stèle
En botanique, la stèle d'une plante est aussi appelée le cylindre central, nom donné
La stèle présente des dispositions différentes selon les groupes systématiques et les
des modifications profondes et pour cela elle présente un grand intérêt pour les
1- La Protostèle
Le type de stèle le plus simple est la protostèle : le xylème forme un cylindre plein,
entouré par une couronne de phloème. Elle existe dans les axes des différents groupes
de Ptéridophytes.
2- L’Actinostèle
C’est une variation du type précédent. Elle en diffère par la position périphérique des
pôles ligneux. La masse ligneuse est généralement plus ou moins lobée (forme étoilée
en Coupe Transversale), et le phloème occupe les plages situées dans les sillons du
3- Plectostèle
4- Siphonostèle
5- La Dictyostèle
Lorsque la siphonostèle est interrompue par des fenêtres qui interrompent sa continuité
on parle alors de dictyostèle. Ces fenêtres sont considérées comme des lacunes
vers les feuilles (traces foliaires) ou vers les rameaux (traces raméales) pour les irriguer.
Certains auteurs admettent cependant que le morcellement de la stèle peut avoir
d’autres origines et il est admis que la dictyostèle actuelle des plantes supérieures s’est
5 – L’Atactostèle
Stèle à bois dispersé en petits îlots dans le liber. Exemple des Monocotylédones,
Lycopodium cernuum
CHAPITRE II - ANATOMIE DES BRYOPHYTES OU
MOUSSES (CRYPTOGAMES NON VASCULAIRES), DES
PTERIDOPHYTES (CRYPTOGAMES VASCULAIRES) ET
DES GYMNOSPERMES
Les Bryophytes étant des végétaux non vasculaires, ils n’ont pas de vaisseaux libéro-
ligneux. L’eau et les sels minéraux circulent par ce que l’on peut appeler un tissu
conducteur
près.
Le protoxylème des Ptéridophytes est constitué comme chez les autres trachéophytes
parenchymes.
Le bois des Gymnospermes est homoxylé sauf chez les Ephédrales, les
Au niveau de la structure primaire de la racine, on observe une assise pilifère avec peu
principale.
leurs structures anatomiques, à celles des Angiospermes Dicotylédones que nous allons
étudier ultérieurement.
phloème vers la face inférieure ; ces faisceaux criblo-vasculaires sont noyés dans un
tissu dit de transfusion dont le rôle n’est pas encore bien défini.
Remarque : Les tissus palissadiques et lacuneux sont très rares chez les
A- Tige jeune
Une section transversale dans une tige jeune montre de l’extérieur vers l’intérieur :
renfermant souvent des réserves, les couches les plus externes peuvent
- L’endoderme et le péricycle quant ils existent chez une tige sont très peu
disposés sur un ou 2 cercles. Au contraire chez les Monocotylédones, ils sont très
primaire des Gymnospermes est constitué de trachéides annelés puis spiralés rayés ou
scalariformes.
criblés ; les cellules compagnes y sont rares. Le protophloème a une durée très brève
car il est rapidement écrasé et résorbé. Le métaphloème est composé par des tubes
La moelle est constituée de parenchyme dont la zone externe peut être constituée de
petites cellules étroitement liées et la zone interne de cellules plus grosses avec des
B-Tige âgée
Spermaphytes est très fugace et fait place rapidement à la structure secondaire. Celle-
faisceaux mais le plus souvent il s’étend aux zones interfasciculaires. Dans le premier
cas son activité donne des formations secondaires groupées en faisceaux séparés par
des rayons primaires : on parle alors de pachyte discontinu. Dans le second cas les
verticalement et des cellules plus ou moins arrondies. Les premières sont à l’origine de
tous les éléments secondaires disposés en files verticales, les secondes appelées aussi
initiales des rayons sont à l’origine des éléments secondaires disposés en rangées
horizontales et formant les rayons. Ces deux systèmes (horizontal et vertical) qui
parenchyme.
Les fibres ligneuses constituent le tissu fondamental du bois secondaire. Les fibres
Les vaisseaux n’existent dans le bois secondaire que chez les Dicotylédones et les
Welwitschia). Ces deux groupes de végétaux sont dits hétéroxylés car, outre les
fibres, leur bois secondaire renferme des vaisseaux, ce qui donne une structure
transversales.
Le système longitudinal chez les Gymnospermes est composé des cellules criblées, de
longitudinal comprend des tubes criblés, des cellules compagnes, des parenchymes et
parfois des fibres (liber dur). La vie d’un système conducteur libérien est généralement
plus courte que celle des éléments du bois ; dans beaucoup de plantes elle ne dépasse
pas une année ; les cellules du parenchyme vertical restent ordinairement vivantes plus
Dans beaucoup de végétaux ligneux, le liber montre des anneaux de croissance mais
de cette assise génératrice produit, sur sa face externe, du liège ou suber et sur sa face
Alors que toutes les formations libéro-ligneuses dérivent d’une seule assise cambiale
dont la place est bien déterminée, l’ensemble des formations péridermiques provient du
fonctionnement en général successif, de plusieurs phellogènes dont les emplacements
Chez les tiges, la 1ère assise apparaît fréquemment dans la couche sous épidermique
ou sous l’épiderme, dans l’écorce ou même dans le péricycle ou le liber primaire. Les
Dans la racine, la 1ère assise apparaît le plus souvent dans le liber primaire (couche dite
pericyclique)
CHAPITRE IV - ANATOMIE DE LA RACINE
Une section transversale de la racine jeune, à une certaine distance de l’apex se
par :
-l’assise pilifère ;
-l’endoderme ;
L’assise pilifère est formée par une seule couche de cellules vivantes dont la plupart
aériennes des plantes épiphytes (Ficus sp. Orchidées épiphytes). L’écorce est souvent
constitué de cellules jointives pourvues, sur leurs parois, d’un cadre de nature
subéreuse.
Le péricycle est souvent formé par une seule assise de cellules chez les Dicotylédones ;
faisceaux ligneux alternant avec autant de faisceaux libériens ; les pôles sont situés à
la périphérie contre le péricycle. Alors que le phloème forme des faisceaux toujours
ligneuse est alors continue et, en coupe transversale, dessine une étoile.
un nombre supérieur à 8.
Le xylème et le phloème primaires ont la même composition que dans la tige aussi bien
une face inférieur ou abaxiale. La feuille des Angiospermes a deux parties : le pétiole
et le limbe.
A - Le pétiole
B - Le limbe
L’épiderme est ordinairement unisérié mais peut être formé de plusieurs assises par
exemple chez Ficus sp. Certaines cellules épidermiques peuvent présenter une
Monocotylédones.
Les stomates sont en général plus nombreux au niveau de l’épiderme inférieur ; ils
peuvent manquer sur l’une des deux faces ou même sur les deux chez les hydrophytes
par exemple.
dont les cellules ont des parois fortement épaissies et collenchymateuses et parfois
même sclérifiées. Chez certaines espèces des Monocotylédones, ce tissu forme des
laissent entre elles, des méats ou des lacunes. Lorsqu’il est homogène il présente un
Les tissus conducteurs des feuilles se trouvent au niveau des nervures. Le limbe des
Dicotylédones comporte normalement une nervure principale d’où partent des nervures
secondaires, reliées entre elles par d’autres nervures encore plus petites ; le tout
Les faisceaux de la feuille ont la même structure que ceux de la tige : phloème et xylème
superposés.
Les feuilles des Monocotylédones ont une nervation parallèle et toutes les nervures sont
plus ou moins équivalentes à l’exception de la nervure médiane qui est souvent un peu
plus grosse. Le faisceau libéro-ligneux des Monocotylédones est entouré d’une gaine
souvent sclérifiée.
La feuille des Dicotylédones présente peu de formations secondaires qui sont limités
Chez les Gymnospermes on distingue deux types de feuilles : les euphylles ou feuilles
Les euphylles sont normalement pourvues d’un bourgeon à leur aisselle et sont portés
par les deux types de rameaux (courts ou longs). Les euphylles sont soit insérées par
présent.
La mésophylle dont les membranes peuvent être plissées est différenciée en partie ou
intérêt systématique.
généralement entourés d’une gaine de parenchyme bien visible ; ils sont souvent
Les Pseudophylles les plus connues sont les feuilles adultes des Pins qui ont
l’apparence d’aiguilles. Elles sont portées uniquement au sommet des rameaux courts ;
elles n’ont pas de bourgeons axillaires. Leur anatomie est voisine de celle des euphylles.
Les différences les plus évidentes sont les suivantes : leur sous-épiderme est plus
développé, le nombre de leurs canaux sécréteurs plus élevé et enfin leur mésophylle
plus lacuneuse.
CHAPITRE VI- LES PREADAPTATIONS
L’existence de différents types biologiques est une traduction morphologique des
différentes manières dont les végétaux s’adaptent à la vie dans des conditions extrêmes
Les adaptations anatomiques des hydrophytes sont celles que la logique permet
Les plantes vivant dans des conditions sèches ou désertiques mettent en place
épidermes à cuticule épaisse doublés par des assises internes à parois épaisses, qui
donnent aux feuilles une consistance coriace (plantes sclérophylles). Chez les Poaceae
par exemple, il a été constaté que plus le milieu est sec plus il y a des tissus sclérifiés.
Les stomates des plantes vivant dans des conditions arides sont placés au fond des
Les cellules bulbiformes des feuilles des Monocotylédones par exemple deviennent
FIN