Mémoire Master 2
Mémoire Master 2
Mémoire Master 2
كلية التكنولوجيا
Faculté de Technologie
قسم اإللكترونيـك
Département d’Électronique
Mémoire de Master
Filière Électronique
Spécialité Électronique des Systèmes Embarqués
présenté par
KERROUM Ilyes
ELOUARET Ahmed
REMERCIEMENET
K.Ilyes
E.Ahmed
Département d’électronique
Résumé
ملخص
«Pi تقدم هذه المذكرة دراسة وتنفيذ آلة لفرز التفاح وفق اللون وتتم العملية بدايةمن التقاط الصور المتتالية للعينات بواسطة
لتُبعث،«Python» « بمعالجة الصور وفق خوارزمية مبرمجة بلغةRaspberry pi» ليقوم اللوح البرمجيCamera»
ليتحكم بنفسه في الناقل والدافعات كما يشرف علىSiemens S7-1200 األوامر بعدها إلى المبرمج الصناعي من نوع
أما عن تغديةالجزء العملي والجزء التحكميبالطاقة الالزمة فقد تم صنع خزانة.SAMKOON اآللة شاشة اللمس من نوع
.كهربائية مجهزة بجميع المعدات الالزمة مثل أجهزة السالمة واإلشارات والحماية
Résumé
Ce mémoire présente la conception et la réalisation d’une trieuse des pommes selon leurs
couleurs. Le processus commence par la capture d'images successives d'échantillons par "Pi
Camera" pour que "Raspberry pi" traite ces images selon un algorithme programmé par le
langage de "Python". Puis les informations sont envoyées au API de type « Siemens S7-
1200 » pour commander la partie opérative. Pour superviser la machine en temps réel on a
utilisé un écran tactile IHM de type « SAMKOON ». Quant à l'alimentation du partie
opérative et du partie commande avec l'énergie nécessaire, une armoire électrique a été
équipée par tous les matériels nécessaires comme les appareilles de sécurité et protection.
Abstract
The paper presents the study and implementation of a machine to sort apples according to
color. The process begins with the capture of successive images of samples by "Pi Camera" so
that "Raspberry pi" processes the images according to an algorithm programmed by the
"Python" language. Then the commands sent to the PLC “Siemens S7-1200” type to control
the belt and the actuators, as well as to supervise the machine by the “SAMKOON” HMI.
As for supplying the operating part and the control part with the necessary energy, an
electrical cabinet has been made equipped with all the necessary equipment such as safety
devices and protection.
Département d’électronique
Listes des acronymes et abréviations
DC : Courant continue.
API : Automate programmable industriel.
PLC : Programmable Logic Controller.
CPU : Unité centrale de traitement.
f: fréquence du courant d’alimentation (HZ).
AC : Courant alternative.
PC : Partie Commande
PO : Partie Cpérative.
IHM : Interface Homme-Machine.
TIA : Totally Integrated Automation.
ROM : Mémoire morte.
HSV : Hue Saturation Value.
RVB : Rouge Vert Blue.
GPIO : General Purpose Input/Output
E/S : Entrées Sorties.
BO : Block d’organisation.
DSP : Digital Signal Processor.
CPU : Central Processing Unit.
Département électronique
Liste des figures
CHAPITRE I
Figure I. 1 Structure d’un système automatisé…………………………………..3
CHAPITRE II
Figure II 1: Principe de fonctionnement du capteur……………………………28
CHAPITRE III
Figure III. 1 : Caractéristiques des contacteurs Schneider LC1D25…………...44
CHAPITRE IV
Figure IV. 1 : Schéma structurel de la machine trieuse………………………...54
Figure IV. 14 : Les résultats de la valeur moyenne de la couleur jaune du pomme ..61
CHAPITRE I
Référence bibliographique……………………………...…………………………...………..74
Annexe……………………………………………………………..…..……………………..75
Introduction générale
Introduction générale
Au cours des dernières décennies, les procédés industriels ont connu un essor vertigineux, grâce à
l’automatisme. Ainsi, la mondialisation des économies et l’accentuation de la concurrence poussent
davantage les entreprises à automatiser leurs processus de production, afin d’assurer leur pérennité en
s’offrant la compétitivité, tout en améliorant les conditions de travail de leur personnel ; en supprimant les
tâches pénibles et répétitives.
Les automates programmables industriels apportent la solution sur mesure pour les besoins d’adaptation et
de flexibilité de nombreuses activités économiques actuelles. Ils sont devenus aujourd’hui les constituants
les plus répandus des installations automatisées.
La couleur est la caractéristique la plus importante pour une classification et un tri précis des fruits et
légumes. En raison du besoin toujours croissant de fournir des fruits et légumes de haute qualité dans un
court laps de temps, le classement automatisé des produits agricoles devient une priorité particulière parmi
de nombreuses associations d'agriculteurs. L'impulsion de ces tendances peut être attribuée à une prise de
conscience accrue par les consommateurs de leur meilleur bien-être sanitaire et à une réponse des
producteurs à la nécessité de fournir des produits de qualité garantie avec cohérence. C'est dans ce contexte
qu'intervient le domaine de l'inspection automatique et de la vision par ordinateur pour jouer le rôle
important de contrôle qualité des produits agricoles.
L’objectif principal de notre travail est de réaliser une machine de tri (une trieuse) des pommes selon leurs
couleurs commandée par un automate programmable industriel de type S7-1200 et supervisée par un écran
tactile afin d’avoir un suivi en temps réel.
Pour atteindre notre objectif, nous avons organisé notre mémoire en quatre chapitres :
Le premier chapitre aborde les systèmes automatisés, comme « API siemens S7-1200 »,
« Raspberry Pi 2 », les modules communication et d’alimentation. Dans le la suite de ce chapitre on
présente l’écran tactile utilisé (IHM) de marque SAMKOON SK-102HS.
Le deuxième chapitre consacré sur la partie opérative notamment les capteurs les pré-actionneurs, les
actionneurs pneumatiques et électriques.
Le troisième chapitre sera dédié la partie de puissance (l’armoire électrique) et leurs éléments essentiels tel
que les éléments de protections, systèmes de réglettes et de fixations, Un arrêt d'urgence …etc.
Le quatrième chapitre, qui est la partie réalisation de notre projet. Cette réalisation et basée sur la
commande d’une machine de tri commandée par un API et supervisé avec un IHM.
Enfin, nous clôturons notre document avec une conclusion générale qui est dédiée à une synthèse du travail
présenté.
CHAPITRE I
I.1. Introduction
En tant qu’automaticien on a tendance à avoir une vue systémique sur les machines et les
processus. Notre objectif consiste à automatiser et a asservir ces systèmes afin d’accroitre la
productivité, améliorer la qualité et la sécurité. Le plus important c’est de remplacer l’homme
dans ces actions pénibles, délicates et répétitives.
Dans ce chapitre, nous allons définir les systèmes automatisés et les parties qui constituent ces
derniers telsque les API, l’Interface Homme-Machine (IHM)et le microcontrôleur Raspberry.
L’unité d’alimentation est indispensable puisqu’elle converti une tension alternative (220V ou
110V) en une base tension continue (24V, 5V…) nécessaire au processeur et aux modules
d’entrées sorties.
L'interface d'entrée comporte des adresses d'entrée.Chaque capteur est relié à une de ces
adresses.L'interface de sortie comporte de la même façon des adresses de sortie.Chaque pré-
actionneur est relié à une de ces adresses.Le nombre de ces entrées et sorties varient en fonction
du type d'automate.Les cartes d'entrées et de sorties sont modulaires, la modularité varie entre
8,16 et 32 voies.
Les entrées TOR : L'information ne peut prendre que deux états (Vrai/Faux, 0 ou
1).Elles permettent de raccorder à l’automate les différents capteurs logiques tels que :
boutons poussoirs, thermostats, fins de course, capteur de proximité….
Les sorties TOR : Elles permettent de raccorder à l’automate les différents pré-
actionneurs tels que,électrovannes, contacteurs, voyants.
Les entrées numériques : Utilisées pour les API haute ou moyenne gamme
effectuant des traitements numériques. La longueur définit par la taille du mot
mémoire de l’API (ex : 16 bits).
Les Entrées/Sorties analogiques : Transforment une grandeur analogique en une
valeur numérique et vice versa. La précision dépend du nombre de bits utilisés.
Technologiquement, les EA/SA sont caractérisées par l’amplitude du signal
analogique (typiquement 0/10V ou -10/+10V) et par le courant correspondant.
La mémoire
Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des différents secteurs
du système, qui sont le terminal de programmation (PC ou console) et le processeur. Elle
reçoit également des informations en provenance des capteurs. Il existe dans les automates
deux types de mémoires qui remplissent des fonctions différentes :
L’API S7-1200 offre la souplesse et la puissance nécessaires pour commander une large gamme
d'appareils afin de répondre à vos besoins en matière d'automatisation. Sa forme compacte, sa
configuration souple et son important jeu d'instructions en font une solution idéale pour la
commande d'applications très variées.
La CPU combine un microprocesseur, une alimentation intégrée, des circuits d'entrée et de
sortie, un PROFINET intégré, des E/S rapides de commande de mouvement, ainsi que des
entrées analogiques intégrées dans un boîtier compact en vue de créer un contrôleur puissant.
La CPU fournit un port PROFINET permettant de communiquer par le biais d'un réseau
PROFINET. Des modules supplémentaires sont disponibles pour communiquer via les réseaux
PROFIBUS, GPRS, RS485 ou RS232.[6]
C.3.Choix de la CPU
Mémoire de
travail 50 ko 75 ko 100 ko 125 ko 150 ko
Après avoir étudié notre système quand doit réaliser et après la comparaison entre les CPU
disponibles, on a choisi la CPU 1214C DC/DC/Rely de référence 6ES7212-1HE40-0XB0qui
réponde à nous besoins (Figure 3.3).
informatique et l’intérêt pour cette discipline, en particulier chez les plus jeunes, en utilisant le
RasPi comme plateforme de départ. Elle semble avoir atteint ce but louable, puisque les ventes
du RasPi initialement estimées à 10 000 unités ont été largement dépassées ; elles approchent
aujourd’hui le million d’exemplaires. Sur le site de la fondation www.raspberrypi.org , vous
trouverez de nombreuses informations sur la carte, son actualité, des forums, des FAQs, etc.Pour
arriver à un ordinateur bon marché, la décision capitale a été d’articuler sa conception autour
d’une puce de type SoC (System on a Chip). Dans une telle puce, la mémoire, le
microprocesseur et le processeur graphique sont physiquement placés sur la même « galette » de
silicium, ce qui permet de réduire la taille du circuit imprimé (PCB : Printed Circuit Board) et le
nombre de piste de connexion. La fondation a mis en place un partenariat avec Broadcom de
façon à pouvoir exploiter ses schémas de conception, que ce soit pour le microprocesseurou pour
le processeur graphique du SoC. La puce et les autres composants à connaître, comme les
connecteurs sont identifiés sur lafigure ci-dessous.
Un certain nombre de choses que vous pouvez faire avec votre Raspberry Pi prendre le contrôle
du matériel via Python, vous en servir comme media center, préparer des projets faisant appel à
de la vidéo, ou concevoir des jeux en langage Scratch. La beauté de la chose, c’est que vous le
faites avec un ordinateur, certes très petit, mais capable de faire les mêmes choses qu’un
ordinateur standard (il sera peut-être un peu plus lent pour certaines applications de bureau, mais
bien meilleur pour d’autres). De plus, les bonnes capacités multimédia et 3D du Raspberry Pi
permettent de le transformer en plateforme de jeux.
B. À La découverte du Raspberry Pi
La carte Raspberry Pi est une merveille de miniaturisation, qui intègre une puissance de calcul
considérable sur une surface pas plus grande qu’une carte de crédit. Le Pi est capable de réaliser
des prouesses, mais avant de vous aventurer sur cette terre inconnue, il est préférable de
commencer par apprendre quelques petites choses
Depuis son lancement où il n’y avait que deux modèles (les modèles A et B qui ne sont plus
commercialisés aujourd’hui), la famille Raspberry Pi s’est considérablement agrandie. La
gamme actuelle se compose de cinq modèles principaux leRaspberry Pi modèle A+, le
Raspberry Pi modèle B+, le Raspberry Pi 2, le Rasp-berry Pi 3et le Raspberry Pi Zéro. Mis à part
le Raspberry Pi Zéro, quiest un modèle d’entrée de gamme, spécialement conçu pour être le
moins cherpossible et avoir une taille minimale, tous les modèles partagent une conceptionà peu
près similaire qui ne se différencie que par des caractéristiques comme lenombre de ports USB,
la présence ou l’absence de ports réseau et la puissance deleur processeur. La gamme compte
également un sixième modèle qui est moinscourant le Raspberry Pi Computer Module. Conçu
pour un usage industriel sur descartes personnalisées, le Computer Module s’exécute sous le
même logiciel queles autres cartes de la famille, mais son étude dépasse le cadre de cet ouvrage.
Pour utiliser votre Pi, vous aurez besoin de certains périphériques supplémentaires. Un écran
vous permettra de voir ce que vous faites, un clavier et une souris constituant vos périphériques
de saisie. Dans ce chapitre, vous découvrirez comment connecter ces périphériques au Pi, et
apprendrez à établir une connexion réseau si vous avez un modèle B, B+, Pi 2,Pi 3 ou Pi 4. Vous
apprendrez également à télécharger et à installer un système d’exploitation pour le Pi.
A. Connexion de l’écran
Avant de pouvoir commencer à utiliser votre Raspberry Pi, vous devez connecter un écran. Le PI
prend en charge trois sorties vidéo différentes la vidéo composite, la vidéo sur le port HDMI et la
vidéo sur le port DSI. La vidéo composite et la vidéo sur le port HDMI sont faciles à mettre en
œuvre et sont décrites dans cette section, mais la vidéo sur le port DSI requiert certains matériels
spécialisés, comme un écran tactile
Pour utiliser la sortie vidéo composite, vous avez besoin d’un câble adaptateur audiovisuel. Ces
câbles, qui sont disponibles pour un coût très bas dans n’importe quel magasin d’électronique,
divisent la sortie de la prise jack en trois prises RCA : une prise jaune fournit la connexion vidéo
composite, tandis que les prises rouge et blanche offrent les deux canaux de sortie audio stéréo.
Il suffit de brancher le câble de l’adaptateur dans la prise audiovisuelle et de brancher les trois
câbles RCA sur celles de votre téléviseur ou d’un autre dispositif d’affichage.
Le Raspberry Pi Zéro n’a pas de prise jack audiovisuelle 3,5 mm à la place, un câble vidéo
composite peut être soudé dans les deux trous sur le dessus de la carte où la mention TV. Notez,
cependant, que le signal du Pi Zéro n’inclut pas d’audio analogique, contrairement à la prise
audiovisuelle des modèles plus grands de Pi.
Figure
Figure 3.8
I. 8 :: Connecteur
Connecteur DSI
DSI
B. Connexion audio
La prise jack audiovisuelle 3,5 mm se situe au bas de la carte Il s’agit du même connecteur que
celui qui est utilisé pour les casques et les microphones sur les appareils audio, et il est câblé
exactement dans la même prise que celle qui est employée pour la sortie vidéo composite. Si
vous le souhaitez, vous pouvez simplement connecter des écouteurs sur ce port pour bénéficier
rapidement de la fonctionnalité audio. Si vous cherchez quelque chose de plus permanent, vous
pouvez vous servir de haut-parleurs standards pour PC qui ont un connecteur 3,5 mm ou bien
acheter des câbles adaptateurs.
Le logiciel NOOBS est fourni sous la forme d’une archive Zip. Il s’agit d’un format de fichiers
où les données sont compressées, ce qui permet qu’elles tiennent moins de place et sont donc
téléchargées plus rapidement. Après avoir ouvert le fichier utilisez l’option d’éjection de votre
système d’exploitation avant de retirer la carte micro-SD, puis insérez-la dans la fente prévue
pour accueillir la carte micro-SD sur le Pi
E. Raccordement au Réseau
E.1. Raccordement à un Réseau filaire
Pour raccorder votre Raspberry Pi au réseau, vous devez connecter un câble Ethernet RJ-45 entre
le Pi et un Switch ou un routeur. Si vous n’avez pas de routeur, vous pouvez fairecommuniquer
votre ordinateur de bureau ou votre portable avec le Pi en connectant les deux appareils
directement avec un câble réseau.
Habituellement, la connexion de deux clients du réseau de cette façon nécessite un câble spécial,
appelé câble croisé. Dans un câble croisé,
Les paires de fils assurant la réception et l’émission sont permutées afin que les deux appareils
ne puissent pas se parler en même temps, tâche qui est généralement gérée par un Switch.
Le Raspberry Pi est cependant suffisamment intelligent pour gérer cela. Le port RJ-45 situé sur
le côté du Pi (figure 2.6) inclut une fonctionnalité connue sous le nom d’auto-MDI, qui lui
permet de se reconfigurer automatiquement. Ainsi, vous pouvez utiliser n’importe quel câble RJ-
45, qu’il soit croisé ou non, pour connecter le PI au réseau et il ajustera sa configuration
automatiquement.
Quand un câble réseau est connecté, le Pi reçoit automatiquement les informations dont il a
besoin pour accéder à Internet, lors du chargement de son système d’exploitation, grâce au
protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). Ceci assigne au Pi une adresse IP
(Internet Protocol) sur votre réseau et communique l’adresse de la passerelle qui doit être
utilisée pour accéder à Internet (il s’agit en général de l’adresse IP de votre routeur ou devotre
modem).
En utilisant un tel dispositif, le Pi peut se connecter à un large éventail de réseaux sans fil, y
compris ceux qui adoptent la dernière norme 802.11ac qui assure une grande vitesse de
communication
F. Connexion de l’alimentation
Le Raspberry Pi est alimenté par le biais d’un petit connecteur micro-USB qui se trouve en bas à
gauche de la carte (en bas à droite du Raspberry Pi Zéro). Ce connecteur est le même que celui
qui se trouve sur la plupart des Smartphones et de nombreuses Tablettes.De nombreux chargeurs
conçus pour les Smartphones fonctionnent avec le Raspberry Pi, mais pas tous. Le Pi demande
plus d’énergie que la plupart des périphériques alimentés par une prise micro-USB par exemple,
le Pi 3 peut nécessiter un courant de 2 ampères pour fonctionner. Certains chargeurs ne pouvant
fournir qu’un courant maximal de 500 mA, cela provoque des problèmes intermittents dans
l’exploitation du Pi Il est possible de relier le Pi au port USB d’un ordinateur portable ou d’un
ordinateur de bureau, mais ce n’est pas recommandé. Comme avec les chargeurs les moins
puissants, les ports USB d’un ordinateur ne peuvent pas fournir le courant nécessaire au bon
fonctionnement du Pi. Connectez le câble d’alimentation micro-USB uniquement lorsque vous
êtes prêt à commencer à utiliser le Pi. Comme il n’y a aucun bouton d’alimentation sur le Pi, il se
met en marche dès que le câble est connecté.
Pour utiliser Raspbian, vous devez saisir un nom d’utilisateur et un mot de passe. Le nom
d’utilisateur par défaut est pi, et le mot de passe par défaut est Raspberryvous allez apprendre à
modifier ces données plus loin dans ce chapitre.
Node-Red: éditeur de flows (flux) basé sur un navigateur pour le framework Node.JS,
conçu pour faciliter le développement de projets matériels et logiciels relativement
complexes.
Python 2 (IDLE) : IDE écrit spécialement pour Python. Vous en saurez plus sur
l’utilisation d’IDLE quand vous apprendrez à écrire vos propres programmes Python au
chapitre 11.
Python 3 (IDLE) : en cliquant sur cette entrée de menu, on charge une version d’IDLE
configurée pour utiliser le langage de programmation plus récent Python 3, au lieu de la
version 2.7 de Python, qui est celle par défaut. Les deux versions sont en grande partie
compatibles entre elles, mais certains programmes peuvent nécessiter des fonctionnalités
de Python 3.
Scratch : langage de programmation graphique destiné aux jeunes enfants.
Sense HAT Emulator : permet d’émuler l’utilisation de capteurs avec la carte
additionnelle Sense HAT.
Sonic Pi : environnement de développement conçu pour enseigner les concepts de base
de la programmation par le biais de la création musicale.
Wolfram: langage développé par le créateur de Mathematica et conçu pour le traitement
de la connaissance. Wolfram est extrêmement puissant, mais sa maîtrise demande un
certain temps.
Internet
Claws mail : client de messagerie puissant, équivalent à Microsoft Outlook.
Navigateur Web Chromium : navigateur web, équivalent à Microsoft Edge ou Internet
Explorer.
Raspberry Pi resources : raccourci vers des ressources en ligne pour vous aider à tirer le
meilleur parti de votre Raspberry Pi et de Raspbian.
The MagPi : raccourci vers la page d’accueil de The MagPi, le magazine officiel du
Raspberry Pi. Chaque numéro de ce mensuel est gratuit et peut être téléchargé sous la
forme d’un document PDF.
Jeux
Minecraft Pi : version éducative du célèbre jeu Minecraft. Éditée par la société Mojang,
cette version est décrite en détail au chapitre 12.
Python Games : sélection de jeux simples écrits en langage Python, qui permettent à la
fois de jouer et d’apprendre à programmer en Python.
I. Port GPIO
Le Pi est contient des ports GPIO (général Purpose Input-Output, ou en français, entrées sorties à
usage général), situé en haut à gauche du circuit imprimé du Pi.
Le GPIO permet au Pi de communiquer avec les autres composants et circuits et peut servir de
contrôleur si on l’intègre dans un circuit électronique plus large. Grâce au port GPIO, il est
possible de mesurer la température, de déplacer des servos et communiquer avec d’autres
périphériques informatiques en utilisant différents protocoles, dont SPI (Serial Peripheral
Interface) et I²C (Inter-Integrated Circuit).
C’est la partie qui effectue la supervision du système. Aussi appelé l’interface homme machine.
Elle permet d’effectuer des réglages d’afficher des messages et de gérer les défauts.
Un système de supervision donne de l’aide à l’opérateur dans la conduite du processus, son but
est de présenter à l’opérateur des résultats expliqués et interprétés et son avantage principal est:
Surveiller le processus à distance.
Action Instruction
Simulation Retou
r
Figure I. 11 : Interface Homme-Machine
I.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons étudié les systèmes automatisés, on a basé beaucoup plus sur la
partie commande et la partie supervision, ainsi la description de microcontrôleur le Raspberry.
Dans la première partie de commande on a parlé sur les automates programmables et ces
structures internes et externes.
Dans la seconde partie, nous atteignons a la partie de description de Raspberry qui contient une
aperçu générale sure les Raspberry qui existe ainsi que la configuration nécessaire avec sa
langages programmation.
La partie IHM nous permettra de contrôler et de commander notre unité à distance et nous
présenter l’IHM SAMKOON SK-102HS et la possibilité de communiquer avec les principaux
API de marché.
CHAPITRE II
II.1. Introduction
La Partie Opérative (P.O) d'un automatisme est formée de l'ensemble des divers organes
physiques qui interagissent sur le produit pour lui conférer une valeur ajoutée : les pré-
actionneurs, les actionneurs et les capteurs. Les pré-actionneurs servent de relais de puissance
entre la commande et les actionneurs qui agissent et transforment le produit. Les capteurs
recueillent les informations : état ou position du produit, alarmes, etc. traduisant un changement
d'état du procédé. Ces changements induisent le calcul de la commande du procédé de
production par son système de Contrôle/Commande ou Partie Commande.
Dans ce chapitre, nous présenterons quelque éléments de la partie opérative tel que les capteurs,
les pré-actionneurs, les actionneurs pneumatiques (vérins pneumatiques) et électriques (Moteur
asynchrone monophasé).
II.2.1. Définition
Le capteur est un composant de la chaîne d'acquisition dans une chaîne fonctionnelle. Le capteur
prélève une information sur le comportement de la partie opérative et la transforme en une
information exploitable par la partie commande. Une information est une grandeur physique
(présence d’objet, chaleur, lumière, etc...). Pour pouvoir être traitée, cette information sera portée
par un support physique (énergie) on parlera alors de signal. Les signaux sont généralement de
nature électrique.
Les capteurs à contact qui nécessitent un contact direct avec l'objet à détecter.
les capteurs de proximité.
Chaque catégorie peut être subdivisée en trois catégories de capteurs : les capteurs mécaniques,
électriques, pneumatiques.
Dans ce chapitre nous allons présenter le capteur optique car c’est le capteur utilisé dans notre
projet.
A.3. Détections
Tous les objets.
Dépend de l'opacité et de la réflexion de l'objet.
n capteur photoélectrique peu détecté jusqu’à plusieurs mètres.
1. Système barrage
2. Système reflex
3. Système proximité
Figure II 3 : Différents types de
détection d’un capteur photoélectrique
Détection par barrage
Où l'objet à détecter coupe un faisceau lumineux situé entre l'émetteur et le récepteur, La
distance de détection peut atteindre 30 m.
Sont composées d'un émetteur/récepteur (dans le même boîtier) et d'un réflecteur (catadioptre).
L'émetteur envoie le faisceau qui revient vers le récepteur après s'être réfléchi sur le catadioptre.
L'objet à détecter coupe le faisceau.
Sont dotées d'un émetteur qui envoie le faisceau. Celui-ci se réfléchit directement sur l'objet à
détecter lui-même avant de retourner au récepteur.
A.5. Branchement
Deux types de branchement sont retenus :
La technique 3 fils pour les détecteurs alimentés en courant continu, deux fils servent à l’ali
mentation (généralement le bleu la masse et le marron 24V), le troisième (Noire)
à la transmission du signal de sortie.
La technique 4 fils pour les détecteurs alimentés en courant continu, généralement deux fils
pour l’alimentation (Marron + et Bleu -), le troisième fil (Noir) pour le signal NO et le
quatrième fil (Blanc) pour le signal NF.
II.3.1. Définition
Un pré-actionneur permet de distribuer de l’énergie à un actionneur, ce dernier convertissant
l’énergie reçue en énergie utile.
II.3.2. Fonctionnement
La principale fonction d’un pré-actionneur est de transmettre un ordre de la partie commande à la
partie opérative. Généralement utilisé pour commander des puissances en fonction d'un signal de
commande de faible puissance. Son rôle est donc de générer l'énergie de commande de
l'actionneur.
Remarque : la plupart des pré-actionneurs sont dits « tout ou rien », c’est-à-dire que :
soit ils empêchent l’énergie d’aller vers l’actionneur.
soit ils font passer tout le flux d’énergie disponible vers l’actionneur. Ils sont alors soit
«ouvert » soit « fermé », tel un interrupteur : un préactionneur tout ou rien commande
l’établissement ou l’interruption de la circulation de l’énergie entre une source et un
actionneur.
A.2. Le relais
Le relais est un composant électrique réalisant la fonction d’interfaçage entre un circuit de
commande, généralement bas niveau, et un circuit de puissance alternatif ou continu (Isolation
galvanique). On distingue deux types de relais :
Le relais électromagnétique.
Le relais statique.
Caractéristiques fondamentales
Tension d’alimentation : C’est une tension continue qui permet d’exciter la bobine.
La résistance de la bobine : paramètre permettant de déterminer le courant circulant
dans le circuit de commande.
Le courant des contacts : c’est le courant maximal que peut commuter les contacts de
relais sans dommage.
A.3. Le contacteur
Le contacteur est un relais électromagnétique qui permet grâce à des contacts (pôles) de
puissance d'assurer le fonctionnement de moteurs, de résistances ou d'autres récepteurs de fortes
puissances.
Suivant le modèle, il possède aussi des contacts auxiliaires intégrés ouverts ou fermés, il est
possible d'ajouter des additifs ou blocs auxiliaires servant uniquement pour la télécommande ou
la signalisation
B. Les distributeurs
Les distributeurs sont des pré-actionneurs qui ont pour rôle de diriger le fluide (sous pression ou
sans pression) dans certaines directions. C'est grâce à eux qu'on peut piloter la sortie ou la rentrée
de tige d'un vérin.
Simple effet : air comprimé admis sur une seule face du piston Tirer ou Pousser.
Double effet : air comprimé admis sur les deux faces du piston Tirer et Pousser.
𝑭=𝒑×𝑺 2.1
C. Principe de fonctionnement
C'est l'air comprimé qui, en pénétrant dans l'une des chambres, pousse le piston. La tige se
déplace. L'air présent dans l'autre chambre est donc échappé et évacué du corps du vérin.
C. Symbole
B. Constitution
Le moteur monophasé, comme le moteur triphasé, est composé de deux parties : le stator et le
rotor.
Le stator : Il comporte un nombre pair de pôles et ses bobinages sont raccordés sur le
réseau d’alimentation.
Le rotor : Il est le plus souvent à cage d’écureuil
A l’arrêt, le stator étant alimenté, ces champs présentent le même glissement par rapport au rotor
et produisent par conséquent deux couples égaux et opposés. Le moteur ne peut démarrer.
Une impulsion mécanique sur le rotor provoque une inégalité des glissements. L’un des couples
diminue pendant que l’autre augmente. Le couple résultant provoque le démarrage du moteur
dans le sens où il a été lancé.
Ces différences font qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un interrupteur centrifuge pour ouvrir le
circuit auxiliaire quelque temps après le démarrage.
II.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la partie opérative de notre projet tel que les capteurs, les
pré-actionneurs, les actionneurs pneumatique/hydraulique et électriques. Dans le premier temps
nous avons donné une idée générale sur capteurs notamment la définition, les types de capteurs,
on a parlé plus taille sur le capteur de proximité photoélectrique qu’on a utilisé dans notre projet.
Dans la seconde partie on a parlé sur les pré-actionneurs et les actionneurs pneumatiques et
hydrauliques. Par la suite on a expliqué les actionneurs électriques comme le moteur électrique
monophasé.
CHAPITRE III
III.1. Introduction
Une armoire électrique industrielle comporte un tableau électrique qui alimente et contrôle un
automate industriel ou une chaîne de montage (alimentée la partie opérative et commande).
En effet, divers éléments du tableau servent à commander l’installation électrique, comme les
fusibles ou encore les interrupteurs. L’armoire industrielle permet également de protéger ces
divers éléments de facteurs extérieurs, comme des conditions climatiques rudes ou encore de
la poussière. Nous présentons dans ce chapitre tout le nécessaire afin de constituer notre
armoire électrique industrielle, de l'enveloppe aux composants en passant par les divers
accessoires.
Bobine : 24 DC
Contacts de puissances : 3 pôles
Contacts auxiliaires : 1 NO et 1NC
La tension : 400V~
La puissance : 5.5 KW
Pouvoir de coupure : 10KA
Courant : 25 A
Courant : 10 A
Tension : 690 ~
Type : Magnétothermique
Nombres des pôles : 2 pôles
Courbe : C
Courant nominal In : 16 A
Tension nominale Un : 400V~
Courant du court-circuit Icu : 10 KA
Puissance : 3.5 W
C. Fusible céramique gG 2A
Le rôle du fusible et de protéger un circuit contre les surintensités ou les court-circuit. Le
fusible utilisé de type céramique gG possède les caractéristiques suivantes :
Type : gG
Taille : 10.3 × 38 mm
Courant nominal : 2 A
Tension supportée : 500 V ~
Courant du court-circuit : 120 KA
Tension de sortie : 24 DC
Les alimentations stabilisées sont utilisées pour fournir une tension de 24Vcourent continue.
Courant nominal : 3A
Courant nominal : 3A
III.2.7. Le commutateur
Pour établir ou interrompre le circuit électrique d’une façon manuelle on a utilisé un
commutateur de 2 positions
Tension : 24 DC
Courant ≤ 20 mA
Puissance nominale : 0.5 W
Figure
FigureIII. 14 :: Image
III.12 Image et
et caractéristiques
caractéristiques de
de la
la borne
borne électrique
électrique
A. Principe de fonctionnement
Le circuit électrique ci-dessous représente le Principe de fonctionnement d'un convertisseur
Buck.
Pour ces deux catégories d’application, on souhaite également que l'impédance interne du
système ainsi créée soit faible - du même ordre de grandeur que celle du générateur qui
alimente le dispositif - ce qui interdit l'usage d'un diviseur de tension dissipant sous forme de
chaleur l'excès de tension et possédant un faible rendement ce qui est rédhibitoire pour les
applications d'électronique de puissance.
III.3. Conclusion
Après avoir terminé ce chapitre nous avons constaté que l’armoire électrique jeux un rôle très
important dans n’importe quelle installation électrique soit domestique ou industrielle. Nous
avons également parlé sur les différents matériels utilisées d’une armoire électrique tel que :
les contacteurs, les fusibles, sectionneur porte fusible, les disjoncteurs, l’arrêt d’urgence
…etc.
CHAPITRE IV
Réalisation de la machine
de tri automatisée
IV.1. Introduction
Notre but est de réaliser une machine automatisée pour le tri des pommes en fonction de sa
couleur à travers d’une caméra qui prise des images et un processeur « Raspberry » qui fait le
traitement d’images commandée par un API et supervisée par un IHM. Dans ce chapitre on va
présenter en détaille les différentes parties réalisées notamment la partie de commande, la partie
opérative et la partie de puissance.
Lors qu’en appuyant sur le bouton poussoir « Marche » le moteur du convoyeur doit
démarrer et la lampe vert est allumée.
Le chargement des pommes sur la bande du convoyeur est fait manuellement. Il y a deux
types (qualités) des pommes, une pomme jaune et l’autre rouge. Pour détecter les deux
couleurs on a installé deux relais notés Relais-jaune et Relais-rouge (Relais-jaune pour la
pomme jaune et Relais-rouge pour la pomme rouge) Ceux qui attendent que la Raspberry
effectué le traitement d'image et émette un signal vers l’API à travers le relais dépende de
chaque couleur.
Lorsque le Raspberry activer le Relais-jaune pour une pomme jaune la tige du vérin 1
doit sortir après certain temps et rentrer simultanément juste pour injecter la pomme
jaune dans la caisse 1. Si le Relais-rouge est active donc le vérin 2 sortir pour injecter la
pomme rouge dans la caisse 2.
Si le capteur ne détectent aucune pomme ainsi que les relais son désactiver pendant 20s
une lampe orange clignoter avec une fréquence de 1Hz indiquée qu’il y a un manque des
produits.
Un système de surveillance du comportement de la partie opérative ou de la partie
commande est installé. S’il y a un défaut dans les deux parties, un arrêt d’urgence est
installé pour couper l’énergie sur ces dernies et déclenché un buzer.
L’automate est relié aux différents éléments de la partie opérative via les contacts E/S
de l’API tel que les capteurs, les boutons poussoirs, le contacteur, le buzer…etc.
L’IHM est lié à l’automate, cette liaison permet à l’écran de recevoir des informations
depuis l’automate et donné des ordres a ce dernier via le bus de communication
Ethernet (câble de connexion RJ45).
L'objectif est de développer un système complet de détection de couleur avant analyse de qualité
et classement des fruits par image numérique. L'ensemble du système sera soumis à une analyse
en temps réel en tant que soumission possible.
La vision des couleurs peut être traitée à l'aide de l'espace colorimétrique RVB ou de l'espace
colorimétrique HSV. L'espace colorimétrique RVB décrit les couleurs en termes de quantité de
rouge, de vert et de bleu présent. L'espace colorimétrique HSV décrit les couleurs en termes de
teinte(en anglais : Hue), de saturation et de valeur.
Dans les situations où la description des couleurs joue
un rôle intégral, le modèle de couleur HSV est
souvent préféré au modèle RVB. Le modèle HSV
décrit les couleurs de la même manière que l'œil
humain a tendance à percevoir la couleur. RVB
définit la couleur en termes de combinaison de
couleurs primaires, alors que HSV décrit la couleur en
utilisant des comparaisons plus familières telles que la Figure IV. 2 : Cylindre de HSV
couleur, l'éclat et la luminosité.
La teinte représente le type de couleur. Il peut être décrit en termes d'angle sur le cercle
ci-dessus. Bien qu'un cercle contienne 360 degrés de rotation, la valeur de la teinte est
normalisée dans une plage de 0 à 255, 0 étant rouge.
La saturation représente l'éclat de la couleur. Sa valeur est comprise entre 0 et 255. Plus
la valeur de saturation est basse, plus la couleur est grise, ce qui la fait apparaître pâle.
La valeur représente la luminosité de la couleur. Il va de 0 à 255, 0 étant complètement
sombre et 255 étant totalement clair.
Le blanc a une valeur HSV de 0-255, 0-255, 255. Le noir a une valeur HSV de 0-255, 0-
255, 0. La description dominante du noir et blanc est le terme valeur. La teinte et le
niveau de saturation ne font pas de différence lorsque la valeur est au niveau d'intensité
max ou min.
La caméra (caméra pi) couleur utilise le modèle RVB pour déterminer la couleur. Une fois que la
caméra a lu ces valeurs, elles sont converties en valeurs HSV. Les valeurs HSV sont ensuite
utilisées dans le code pour déterminer l'emplacement d'une couleur spécifique que nous
recherchons. Les pixels sont vérifiés individuellement pour déterminer s'ils correspondent à un
seuil de couleur prédéterminé.
La caméra est configurée pour capturer 60 images par seconde, ce qui est suffisant pour que le
système fonctionne en temps réel. Chaque image capturée est traitée selon les étapes
d’organigramme ci-dessous :
L'image couleur du fruit pomme est l'entrée du système conçu. On constate que les images d'un
même objet varient en fonction de la source de lumière, de l'intensité de la lumière, de l'arrière-
plan, de la distance par rapport à l'appareil photo et des paramètres de l'appareil photo, etc. Pour
maintenir la cohérence de tous les échantillons de fruits, une chambre d'imagerie est conçue
comme indiqué sur la figure IV.5. Une boîte en plastique cubique de couleur noir est utilisée
comme chambre d'imagerie. La base de la boîte est enduite de papier blanc, pour réduire les
reflets de la base. La surface intérieure de la boîte est recouverte d'un matériau réfléchissant la
lumière. Les LED montées sur le dessus sont utilisées comme source de lumière à l'intérieur du
boîtier d’imagerie ; qui est ensuite recouvert de feuille de diffusion. L'appareil photo utilisé est
l'appareil PI camera model OV5647, avec la distance entre un fruit et le camera est de 18 cm
pour toutes les images prises.
Chambre
d’imagerie
Caméra Source de
lumière LED
Feuille de
diffusion
Papier blanc
a. Langage de la programmation
En utilisant ce dernier, nous avons converti l'image de RVB en HSV, nous avons obtenu le
résultat suivant :
Figure IV.6 : Image RVB de la pomme jaune Figure IV.7 : Image HSV de la pomme jaune
Figure IV.8 : Image HSV de la pomme rouge Figure IV.9 : Image RVB de la pomme rouge
b. Le masquage
Le masquage est un filtrage. Il consiste à déplacer le masque de filtre d'un point à un autre dans
une image. Pour une image floue, les intensités de pixels sont aussi lisses que possible. Le
masquage consiste à séparer une image de son arrière-plan et à placer l'image sur un autre
arrière-plan. Les pixels sont ajustés géométriquement pour correspondre à la projection
cartographique souhaitée. Pour augmenter la netteté d'une image, le masquage est utilisé. Après
le traitement nous avons obtenu le résultat suivant :
Figure IV. 10 : Masque d’image de la pomme rouge Figure IV. 11 : Masque d’image de la pomme jaune
c. Bitwise Operations
Les opérations Bitwise sont utilisées dans la manipulation d'image et utilisées pour extraire des
parties essentielles de l'image. Les opérations au niveau du bit utilisées sont : AND, OR, XOR,
NOT. En outre, les opérations Bitwise aident au masquage d'image. La création d'image peut
être activée à l'aide de ces opérations. Ces opérations peuvent être utiles pour améliorer les
propriétés des images d'entrée.
Remarque : les opérations au niveau du bit doivent être appliquées aux images d'entrée de
mêmes dimensions.
Nous avons utilisé l’opération Bitwise AND, et nous avons obtenu ce résultat suivant
Figure IV. 12 : Masque + HSV image du Figure IV. 13 : Masque + HSV image du
pomme rouge pomme jaune
Les figures ci-dessous représentent des photos de différents équipements utilisés de notre
machine
Convertisseur
24V-12V
Relais 5V La carte
Raspberry Pi
Contacteur a
bobine 24V DC
Dans cette table on a représenté toutes les variables et leurs adresses utilisées de noter
programme.
La figure ci-dessous représente le premier réseau, ce réseau pour mise en marche avec auto-
maintien.
a. Logiciel « SKTOOL »
SKTOOL est un logiciel d'édition de configuration de Samkoon IHM, SKTOOL prend en charge
les pilotes de communication PLC des principaux fabricants mondiaux, tels que Samkoon,
Siemens, Mitsubishi, Fujitsu, Panasonic, Schneider…etc. Le logiciel de configuration SKTOOL
est un système de développement avec un environnement de développement intégré et de
nombreuses fonctions avancées. L’interface de développement et les domaines fonctionnels sont
illustrés dans la figure suivant :
La première fenêtre est représentée une page d’accueille, la page de garde de notre
projet.
IV.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la conception et réalisation de notre machine trieuse, dans
la première partie on a parlé sur le chier de charge et les étapes principales impliquées pour
réaliser notre objectif, dans la seconde partie on a abordé la partie du traitement d’image et les
résultats obtenus pour traiter les pommes selon leurs couleurs. Dans le coté de programmation on
a divisé cette partie en deux partie : la programmation de l’API par le logiciel TIA Portal et la
programmation de l’IHM.
Conclusion générale
Ce travaille présenter une machin de tri d'objets capable de trier les pomme en fonction de
leur couleur grâce à une vision de caméra et un microcontrôleur Raspberry Pi qui fait le
traitement d’image et le système commandée par un automate programmable industriel de
type S7-1200 pour contrôler le convoyer et les actionneurs. Nous avons aussi supervisé notre
système avec un écran tactile afin d’avoir un suivi en temps réel.
Le système de tri des objets basé sur la couleur a été mis en œuvre dans ce travail de projet.
Le travail utilise IDE Python avec bibliothèque Open CV. Les algorithmes ont été testés et
fonctionnent bien pour les 2 couleurs de pomme rouge, et jaune.
Nous nous sommes basé dans ce travail sur la technique de segmentation dans le traitement
d'image pour effectuer le processus de tri, et ce travail peut être fait avec autre technique
comme « machin Learning, deep Learning, feature recognition …ect » afin d'améliorer les
résultats.
Pour réaliser notre machine on a divisé le travail en quatre chapitres.
Le deuxième chapitre consacré sur la partie opérative notamment les prés actionneurs, les
actionneurs pneumatiques et électriques et les capteurs.
Le troisième chapitre sera dédié la partie de puissance (l’armoire électrique) et leurs éléments
essentiels tel que les éléments de protections, systèmes de réglettes et de fixations, Un arrêt
d'urgence …etc.
Le quatrième chapitre, qui est la partie réalisation de notre projet. Cette réalisation et basée
sur la commande d’une machine de tri grâce à une vision de caméra contrôler par un
Raspberry, le système automatisé et commandé par un API et supervisé avec un écran tactile.
Enfin, nous clôturons notre document avec une conclusion générale qui est dédiée à une
synthèse du travail présenté.
Référence Bibliographiques
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[4] E. Gaucheron, " Les moteurs électriques … pour mieux les piloter et les protéger",
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[10] L. Sari, "Prise en Main de TIA Portal (Siemens)", Support de cours, Département GEII,
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[11] J.C. Boinot, Y. Maridor, N. Croset, S. Pittet, "Commande programmable, tome II ",
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[12] M.L. Fas, " Cours Capteurs et Chaines de Mesures ", support de cours, université Saad
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[14] W. Bolton, "Automates Programmables Industriels", 2ème édition, DUNOD, 2015.
[15] Support de cours Siemens, "Initiation à la programmation du SIMATIC S7-1200 avec
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[16] Industry Support Siemens, "SIMATIC S7 Automate programmable S7-1200", Manuel
système, 2014.
[17] L. Docquier, "Pneumatique", Cours formatpme, 2008.
[18] https://www.pyimagesearch.com/category/tutorials/
[19] https://docs.opencv.org/master/d9/df8/tutorial_root.html
[20] https://py2py.com/we-already-have-rgb-so-why-we-need-hsv/
Annexe A
Schémas de commande et de puissance
1. Schéma de commande
24 V DC
Annexe B
TIA Portal
Après la création de notre projet on doit configurer l’appareil qu’on doit programmer.
Toujours dans les propriétés de la CPU, il est possible de définir son adresse Ethernet. Un
double clique sur le connecteur Ethernet de la station fait apparaitre la fenêtre d’inspection
permettant de définir ses propriétés. Pour établir une liaison entre la CPU et la console de
programmation, il faut affecter aux deux appareils des adresses appartenant au même réseau.
On utilisera comme adresse pour l’automate « 192.168.0.1 » de l’automate.
LOG
Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de
l'algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme
par exemple les fonctions mathématiques, peuvent être représentées directement combinées
avec les boîtes logiques.
CONT (LADDER)
a. Blocs de programme
L’automate met à disposition différents types de blocs qui contiennent le programme et les
données correspondantes. Selon les exigences et la complexité du processus, il est possible de
structurer le programme en différents blocs : OB, FB et FC.
Les blocs fonctionnels FB : sont des blocs de code qui mémorisent durablement leurs
paramètres d'entrée, de sortie et d'entrée/sortie dans des blocs de données d'instance
afin qu'il soit possible d'accéder même après le traitement de blocs.
Les blocs de donnée DB : sont des zones données du programme utilisateur qui
contiennent des données utilisateur.
La fenêtre de la figure 1.22 s’ouvre et on doit faire le choix du mode de connexion (PN/IE,
Profibus, MPI).Si on choisit le mode PN/IE, l’API doit posséder une adresse IP. Pour faire la
liaison entre l’automate et le PC et on charge le programme contenu dans le PC à l’automate.
Le lien entre les adresses symbolique et absolue se fait dans la table des variables API.
Lors de la programmation, on peut choisir d’afficher les adresses absolues, symboliques ou
encore les deux simultanément.
La commande copier / coller permet de copier une table des variable sur Excel
facilement.
En sélectionnant le coin inférieur droit d’une cellule d’adresse ou d’un nom et en le
faisant glisser vers le bas, on peut créer des variables automatiquement (comme dans
Excel).
Visible dans IHM : seules les variables cochées peuvent être visibles lors de la
configuration HMI.
Accessible dans HMI (uniquement S7 – 1200) : permet au pupitre HMI l’accès en ligne
aux variables API sélectionnées.
Lorsqu’il y a une erreur de syntaxe dans la table des variables API, celle-ci est signalée
en rouge ou en orange. Lorsque l’on sélectionne la case colorée, un message signalant le
type d’erreur apparaît.
Une table des variables contenant des erreurs peut être enregistrée mais ne pourra pas être
compilée et chargée dans l’automate [13].
Il est possible de renommer et réassigner les variables API dans la fenêtre de programmation.
Pour cela, il faut faire un clic droit sur la variable en question est choisir l’option renommer ou
réassigner.
Annexe C
Pour que l’automate (S7-1200) soit correctement lié à IHM, les propriétés doivent être
configurée sen TIA PORTAL Par des étapes comme indiqué ci-dessous :
Le modèle spécifique est déterminé par le modèle IHM que utilisé, dans notre banc d’essai en
utilise SK-102HS, puis cliquez sur Suivant pour définir le port de communication.
Cliquez sur Terminer pour terminer les étapes ci-dessus, le système ouvrira immédiatement
l'écran que vous venez de créer.
Pour réglé les paramètres d’adresse IP il nous faut cocher la case IHM IP :
Une fois l’édition de la configuration terminée, vous devez cliquer sur le bouton puis
Enfin, exécutez la commande USB dans le menu Télécharger pour télécharger via un câble
USB. Cliquez sur télécharger; la barre de progression du milieu montre la progression du
téléchargement. Après le téléchargement, une fenêtre contextuelle montre l'achèvement du
téléchargement sur USB. Cliquez sur OK pour terminer la tâche de téléchargement. Comme le
montre dans la figure 6.
L'étape suivante est la connexion à l'automate pour voir si le projet de configuration s'exécute
correctement dans l'IHM.
III.Programme Python :
Les algorithmes du traitement d’image sont réalisés par le script Python indiqué ci-dessous :