Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
Préparé par :
Abdessalam ERRAHALI
Encadré par :
1
Remerciement
Mes vifs remerciements vont également à toute l’équipe de la section géologique, Un grand
Merci est destiné tout d’abord à Mr. BAJDDI Amine, directeur de la mine SOMIFER Bleida,
de m’avoir accueilli comme stagiaire au sein de la société. Je tiens à remercier infiniment le
chef du service de la géologie, Mr, HAMOUCH mohamed chef d’exploitation pour sa
bonne humeur. Je vise spécialement les géologues explorateurs : Mr. MESKOUR Bassou,
Mr. AMARRAKI Ali et aussi les géologues d’exploitation Mr.FAHIM Mhamed Mr.
NACIRI Driss pour leurs conseils pertinents et générosité durant toute la période de stage.
Nous tenons également, à exprimer notre ample reconnaissance et notre considération envers
tous nos professeurs-formateurs de la FSSM et en particulier, ceux du département de la
géologie.
Et je n’oublie pas à remercier mon collègue stagiaire lahcen Choukri.
Nous témoignons nos vifs remerciements à toute l’équipe du service administrative et de
laboratoire de Bouskour pour leur accueil sympathique et leur coopération professionnelle
tout au long de mon période de stage.
2
AVANT-PROPOS
La présente étude s’intègre dans le cadre d’un travail de recherche engagé par la Compagnie
minière de Saghro (CMS) de Bouskour du Groupe MANAGEM en collaboration avec la
Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech. Ce stage il a été déroulé du 1 Aout et il a pris sa
fin le 01 septembre 2019, y compris une période de stage du terrain d’un mois au sein de la
mine Bouskour et secteur de Tagmout. Cette étude porte sur les méthodes d’exploration et
l’exploitation minière a ciel ouvert. Deux zones étudiées localisées dans des secteurs
géologiquement différents le premier c’est la zone Bouskour et le deuxième dans le secteur de
Tagmout. Cette étude consiste à étudier essentiellement l’orientation de la production minier,
a fin de caractériser les méthodes d’exploration et l’exploitation minière.
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Résumé
Le projet de Bouskour fait partie de l’Anti-Atlas oriental et il est situé dans la partie
occidentale de la chaine de Saghro. Le domaine de Bouskour est constitué essentiellement des
roches d’âge Néoprotérozoïque moyen et supérieur qui s’agencent selon une direction
dominante NNW-SSE, en prolongement SSE de la boutonnière de Sidi Flah. La
minéralisation se présente sous forme de trois corridors minéralisés associés à des zones de
cisaillement, lesquels sont dénommés, en ordre de priorité, Filon 2, Filon 1 et Filon Principal.
Le filon principal correspond à une méga structure d’extension plurikilométrique dite accident
de Bouskour. Les filons 2 et 1 sont limités à la zone sud dite Patte d’Oie. À l’affleurement,
ces trois corridors montrent une minéralisation cuprifère dans des veines et veinules de
quartz et carbonates et dans des zones d’andésite et de granodiorite intensément foliées.
Les principaux minéraux porteurs de minéralisation sont la chalcopyrite (Cu), et la malachite.
Les autres minéraux cuprifères présents sont la chalcocite et la bornite. Par contre à Tagmout
les méthodes d’exploitations est la même que celui de Bouskour, mais est déférence au
niveau des structures tectonique (failles, chevauchements…) et la forme de la structure
minéralisé qui orienté E-W.
Le gisement de Tagmout présente une minéralisation cuprifere la chalcopyrite (Cu), et la
malachite. Les autres minéraux cuprifères présents sont la chalcocite et la bornite comme le
filon principale de Bouskour.
4
But de stage
5
Sommaire
Conclusion………………………………………………………………………………..…………53
Référence bibliographie………………………………………………………………….…………53
6
Liste des figures
7
Liste des photos
Photo 1 : coupe transversale des sondages AQ3R22…………………………………………...…………...32
Photo 2: préparation des trous forage……………………………………………………………...…………33
Photo 3 : La technique de la batée………………………………………………………………………..……34
Photo 4: Levé des sondages par un géomètre……………………………………………………...…………35
Photo 6 : carotte…………………………………………………………………………………………….……37
Photo 7: roches………………………………………………………………………………………………..….37
Photo 8 : cutting……………………………………………………………………………………………..……37
Photo9: échantillonnage par tranche ou bien le cutting……………………………………………..……..38
Photo 10 : Chauffage………………………………………………………………………………………...…..38
Photo 11: concassage……………………………………………………………………………………………39
Photo 12: Diviseur………………………………………………………………………………………………..39
Photo13: Broyeur…………………………………………………………………………………………………40
Photo 14: poudre de l’échantillon……………………………………………...………………………………40
Photo15: les grains de QUARTZ……………………………………………….………………………………40
Photo 16: la réception des échantillons……………………………………………………………………….41
Photo 17: machine de mesure………………………………………………………………….……………….41
Photo18: numérotation des béchers……………………………………………………………..…………….41
Photo 19: acides Nitrique à gauche et chloridrique à droit……………………………………..………….42
Photo 20: la hotte……………………………………………………………………………………….………..42
Photo21: l’agitation des oxydes……………………………………………………………………..………….43
Photo 22: filtrage des oxydes……………………………………………………………………………………43
Photo23: WinLab32AA……………………………………………………………………………….………….44
Photo24 :carothéque Bouskour…………………………………………………………………………………45
Photo25: Décapage………………………………………………………………………………………………48
Photo26: phase de foration…………………………………………………………………………..………….49
Photo27 : trou forage avec le cutting……………………………………………………………….…………49
Photo28 : Chargement…………………………………………………………………………………….……..49
Photo29: transport à très langue distance vers Homjran…………………………………………….….….50
Photo 30: transport a faible distance (Tagmout)…………………………………………………………….50
Photo 31: les composants tectoniques…………………………………………………………………………51
Photo32 : faille normal et inverses…………………………………………………………………………….51
Photo 33: faille inverse………………………………………………………………………………………….52
Photo 34: bornite…………………………………………………………………………………………………52
Photo 35: Malachite………………………………………………………………………………………..…….53
Photo 36: chalcopyrite…………………………………………………………………………………………..53
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CHAPITRE 1 :
Introduction générale
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1. Présentation de MANAGEM
A travers une démarche de qualité totale une maîtrise renforcée des coûts de revient et une
volonté d’innovation MANAGEM est parvenu à s’imposer sur la scène internationale,
exportant notamment son savoir-faire en Afrique de l’ouest.
1.2 Présentation de la société REMINEX
REMINEX est une société anonyme filiale du groupe O.N.A (Omnium Nord Afrique). Elle a
démontré ses compétences à travers la réalisation de nombreux projets tant qu’en géologie
appliquée qu’en exploration, en procédés de valorisation qu’en ingénierie minière et
industrielle. Elle est la première société privée d’exploration minière au Maroc, et intervient à
tous les niveaux dans la recherche de toutes les substances. Elle s’appuie sur les géologues et
géophysiciens de grande expérience, aptes à intervenir à tous les stades de la recherche
minière. Il détient cinq sociétés d’exploitation, une de valorisation et deux sociétés services.
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Fig 2 : L’organisme de Groupe MANAGEM
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a) Domaine rifain
Ce domaine très plissé à déversement sud, est à rattacher à l’ensemble bético-rifo-tellien qui
constitue le prolongement vers le Sud de la chaîne alpine, qu’on rencontre respectivement en
Espagne (Bétique), Maroc (Rif), et Algérie et Tunisie(Tell). Il est paléo-géographiquement
marin jusqu’à la fin du tertiaire (Michard, 1976), et caractérisé par une tectonique alpine
d’âge tertiaire, responsable des nappes de charriages rifaines et de l’ouverture de la
Méditerranée.
b) Domaine mésto-atlasique
Dans ce domaine il existe la Méséta et les Atlas qui constituent des deux chaines du Haut et
du Moyen Atlas et de la Méséta occidentale à l’ouest et de la Meseta oriental à l’est.
La Meseta : représentant le domaine hercynien marocain, est subdivisée par le Moyen
Atlas en Meseta occidentale représentée par les Massifs central du Maroc, des Rehamna et
des Jbilet, et en Meseta orientale caractérisée par plusieurs boutonnières dont la
boutonnière de Midelt. Elle est constituée d’un socle paléozoïque couvert en discordance
par des séries méso-cénozoïques tabulaires (A. Michard, 1976).
Le Moyen Atlas : chaîne de montagnes orientée NE-SW, est situé entre le bassin de
Moulouya au SSE (séparés par l’accident sud-moyen atlasique) et le bassin Sais au NNW.
Cette chaîne de montagne est constituée d’un socle hercynien surmonté en discordance
majeure par une couverture d’âge tertiaire tabulaire ou plissée.
Le Haut Atlas : (WSW- ENE) est situé entre le domaine mesetien au nord et celui de
l’Anti-Atlas au Sud par l’accident majeur Sud-atlasique. Il est formé d’une puissante série
pérmo-mésozoïque et cénozoïque, plissée au cours de l’orogenèse atlasique (Jurassique
supérieur – Tertiaire).
c) Domaine anti-atlasique et saharien
Le domaine anti-atlasique et saharien, situé au Sud du Maroc entre la dorsale de Reguibat au
Sud (Craton ouest africain) et l’accident majeur sud-atlasique au Nord, est constitué par un
socle Précambrien (éburnéen et/ou panafricain) et une couverture essentiellement série
d’Ouarzazate, adoudounienne et paléozoïque. La partie saharienne est à rattacher au Craton
Ouest Africain(CWA) par le fait qu’elle est caractérisée par un socle éburnéen et une
couverture protérozoïque (affectée par l’orogenèse panafricaine (680-570 Ma), M. Leblanc et
J.R. Lancelot (1980).
12
CHAPITRE 2 :
Synthèse bibliographique de l’Anti-Atlas
13
1. Présentation de l’anti atlas
Les reliefs de l’Anti-Atlas sont généralement déprimés avec une baisse de l’altitude en partant
des zones occidentale et centrale dont l’altitude est de 2000m vers la zone orientale nettement
moins élevée. L’Anti-Atlas ou domaine présaharien par opposition au domaine saharien
constitue un vaste anticlinorium limité au nord par l’Accident sud-atlasique. Il s’étend depuis
l’Atlantique jusqu’à l’Algérie où il se poursuit, suivant une direction globale ENE-WSW. Cet
anticlinal, nettement dissymétrique, est érodé le long de son axe pour laisser apparaître des
terrains anciens d’âge précambrien au niveau de plusieurs boutonnières jalonnant la chaîne
anti-atlasique.
2. Cadre géographiques
La chaîne Anti-Atlasique constitue la ceinture Sud du Maroc sur une étendue de peu
près 750 Km de long et 250 Km de large, depuis Ifni à l’Ouest jusqu’à la Hamada
de Guir à l’Est.
Généralement la chaîne anti atlasique est subdivisée en trois parties :
L’Anti-Atlas oriental : massif de Saghro et d’Ougnat.
L’Anti-Atlas centrale : massif de Sirwa, Znaga, Taghatin et Bou-Azzer.
L’Anti Atlas occidental : boutonnière de bas Draa, Ifni, Krdos, Tagragra d’Akka,
Tagragra de Tata et Ighrme.
Le reste des régions anti-atlasiques est généralement couvert par des terrains paléozoïques
souvent peu déformés.
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3. Cadre géologique et structurale
Cette chaîne est formée des terrains précambriens qui affleurent en boutonnières sous
une couverture paléozoïque.
Au sein de ces boutonnières, les terrains sont d’âges différents et forment soit un
substratum très déformé, soit une couverture infracambrienne légèrement déformée.
L’Anti-atlas est affecté par l’accident majeur Sud-Atlasique qui le sépare en deux
unités structurales, (LEBLANC 1981 ).
Anti-Atlas sud occidental : qui est une zone de bordure du craton Ouest-Africain
correspondant à l'orogenèse Eburnéenne datée à environ 2000 M.A. Par
CHARIOT (1978).
Anti-Atlas Nord oriental : qui est une zone mobile liée à l'orogenèse
panafricaine.
4. Stratigraphie de l’Anti-Atlas
Les récents découpages des formations précambriennes de l’Anti-Atlas sont proposés dans le
cadre du Programme National de Cartographie Géologique (PNCG). Ils ont le mérite d’obéir
aux normes de la commission internationale de stratigraphie qui subdivise les terrains en
Supergroupes, groupes, superformations, et formations..(.Stratigraphie Thomas 2002,
D’Lemos et al. 2005, Admou et al. 2013, Blein et al. 2014)
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Il forme l’ossature de l’Anti-Atlas occidental. Il constitue la croûte continentale éburnéenne
du craton ouest africain. Il est formé de faciès hautement métamorphiques. Ces terrains ont
été déformés et métamorphisés lors de l’orogenèse éburnéenne (2 Ga). Les âges (2170 Ma
SHRIMP, coeurs de zircons) sont attribués aux protolithes des schistes Zenaga que Les
schistes et gneiss alors que les granitoides syntectoniques sont à 2032+5 à 2037+9 Ma.
4.2 LE MESOPOTEROZOÏQUE
Pour le moment on ne connait pas des formations sédimentaires ou métamorphiques de cet
âge. Récemment, des dykes basiques ont été datés et ont donnée un âge de 1500 et 1300 Ma
(El Bahat et al. 2015, Ikenne et al. 2016).
4.3 LE NEOPROTEROZOÏQUE
4.3.1 Néoprotérozoique moyen (PII2)
Groupe de Bleida ( ou groupe de Taghdoute)
C’est un cycle qui débute au Maroc vers 800 Ma et se termine vers 600 Ma. Les terrains
appartenant à cet âge sont affectés par la phase majeure dite B1 de l’orogenèse panafricaine
qui s’accompagne de la mise en place d’intrusions calco alcalines syn- à tardi-tectoniques.
Dans l’Anti-Atlas oriental. On le trouve dans des boutonnières affleurant au toit de larges
plutons ou au sein d’une couverture volcanique néoprotérozoïque. Il s’agit du SW vers le NE
des boutonnières de Sidi Flah, Kelaat Mgouna, Boumalne, Imiter dans le massif du Saghro
et de la boutonnière de Mallab dans le massif de l’Ougnat.
Il est formé essentiellement par le groupe de Bou Azzer : Deux formations le composent :
L’ophiolite
Dans le secteur de Bou-Azzer ainsi que celui du Siroua, affleure une ophiolite qui est
considérée parmi les plus anciennes du monde. L’ophiolite de Siroua donne un âge de 760 Ma
(datation sur plagiogranites) (Samson et al. 2004) alors que celle de Bou Azzer a donné des
âges de 658 Ma (Blein et al. 2014, Admou et al. 2013) et 695 Ma (Elhadi et al. 2010).
4.3.3 Néoprotérozoique supérieur : (L’Edicarine inférieur)
Groupe de Tidelline (PII3)
Ce système comprend les terrains dont l’édification a eu lieu entre les deux phases
compressives panafricaines B1 et B2. Il s’en suit que ces terrains sont affectés par la phase
panafricaine tardive B2 qui est caractérisée par une déformation cassante sans
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métamorphisme. L’âge exact de cette phase serait compris entre l’âge de la granodiorite de
Bleida (615±12 Ma) et des trachytes d’Ifni (618±22 Ma). La série de Tidelline se serait
déposée dans un contexte de bassin collisionnel en transpression synchrone de la phase pan-
africaine B2.
4.3.4 Le Néoprotérozoïque terminal
Groupe d’Ouarzazate (Ediacarien moyen) : (PIII)
Elle est surtout abondante dans l’Anti-Atlas centro-oriental où elle porte le nom de la
formation d’Ouarzazate, elle est exprimée par des dépôts volcaniques et volcano-détritiques.
Enfin le Précambrien III comprend d’importants dépôts molassiques qui proviennent de la
destruction des terrains volcaniques du P.III mais également de la chaîne panafricaine édifiée
à la fin du P.II inférieur.
5. L’évolution géodynamique
inférieur (Gasquet et al. 2005) ; L’ouverture océanique a favorisé la mise en place des
minéralisations des métaux de base et de l’or à Bleida (Mouttaqui, 1997). La transition d’une
marge active (collision arc-continent) à une marge passive couplée à une tectonique extensive
des minéralisations des métaux précieux (Ag-Hg d’imiter Levresse et al. 2004). Le faciès
des métaux de base (Gisement de Tiouit, Cheilletz et Gasquet, 2001). La dernière activité
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volcanique alcaline reliée à un régime tectonique anorogénique (Gasquet et al. 2005) serait
responsable de la mise en place des minéralisations des arséniures de Co-Fe-Ni à Bou Azzer
6. Contexte métallogénique
L’Anti-Atlas marocain est une vaste province métallogénique, qui renferme un grand nombre
des gisements métallifères du groupe Ag-Au-Ni-Co-Cu-Pb-Zn dont l’étude de la distribution
dans l’espace et dans le temps demeure la base nécessaire à l’élaboration de modèles
conceptuels indispensables aux programmes d’exploration. Le gisement de Bouskour en
particulier à fait l’objet de nombreuses études depuis plusieurs décennies visant à la mise au
point d’un modèle génétique satisfaisant au mieux les exigences de la recherche de réserves
exploitables.
18
Fig 7 : carte de distribution des minéralisations dans l’Anti Atlas.
19
7.2 Contexte géologique
le Jbel Saghro allongé selon une direction NE-SW est limité au SW par la boutonnière de
Bou-azzer el Graara et le massif de l’Ougnat au NE. Le Jbel Saghro est formé de cinq «
boutonnières » précambriennes, qui sont du SW vers le NE : Bouskour, Sidi-Flah, Kelaat
M’gouna, Boumalne et Imiter qui sont caractérisées par :
Des terrains Précambrien I d’extension réduite, essentiellement des gneiss et des
amphibolites entre Skoura et Ouarzazate ainsi que des granites à l’Ouest d’Imiter.
Des terrains Précambrien II qui forment le cœur des 5 boutonnières, il s’agit d’un ensemble
volcano-sédimentaire intrudés par des gabbros et des granites. . Les études géochimiques ont
montré que les intrusions du Précambrien II du Saghro présente une évolution calco-alcaline
qui caractérise le domaine de pré-collision. (BENHARREF1991)
Une puissante série volcano-sédimentaire Précambrien III (tufs, Grés, conglomérat)
Un ensemble carbonaté adoudounien formé de calcaire et de série de lie-de-vin.
Fig 9 : Carte géologique du Jbel Saghro d’après Hindermeyer et al .(1977) et scène Landsat
20
Fig10 : Colonne stratigraphie du jbel Saghro
21
l'accident majeur de l'Anti-Atlas (AMA) ou paléo-zone de subduction, et au sud de l'accident
sud atlasique (ASA). dans le domaine mobile de l'orogène panafricain qui constitue une
ceinture autour du craton ouest africain (Hefferan et al., 2000). Le massif est affecté par une
phase majeure de déformation panafricaine (B1) datée à 685 ± 15 Ma (Clauer, 1976). Cette
phase est caractérisée par la mise en place de massifs de diorites, de diorites quartziques et de
granodiorites suivant des couloirs orientés N130 à Bouskour (Nerci, 1988; Ezzouhairi, 1989)
et à Boumalne-Dadès (Rjimati et al., 1992). Cette phase est suivie par une phase tardive (B2)
d'intensité faible et sans transformation métamorphique significative qui est responsable de la
mise en place de massifs granitiques dans les boutonnières de Bouskour et de l'Ougnat. La
boutonnière de Bouskour est plus proche de la zone de subduction que la boutonnière de
l'Ougnat.
22
Ces formations sont recouples par un pluton de granite rose d’dge proterozoique terminal
suivi par I’injection dans des fentes sigmoides sub-meridiennes de dykes rhyolitiques qui
représentent la dernière manifestation magmatique précambrienne dans la régi
23
1. Conglomérats et brèches, 2. Grès graveleux et grès grossiers, 3. Grès lithiques, 4. Grès moyens, 5. Grès fins, 6. siltites
litées, 7. Pélites, 8. Argilites, 9. Jaspes, 10. Carbonates, 11. Laves
Fig12 : Logs stratigraphiques des groupes du Cryogénien inférieur du Saghro et positions des laves inter
stratifiées le cas de Sidi Flah
24
9.1 Situation géographique
Le site minier de Bouskour se localise dans le massif du Saghro, à environ 60 km à vol
d’oiseau à l’est de Ouarzazate (GPS : N30°55'46.59", W6°18'4.86"). On y accède par la route
N10 reliant Ouarzazate et Er-Rachidia, puis en empruntant à partir de Skoura une piste de 35
km vers le SE.
25
ouvert en profondeur et plusieurs cibles ne sont pas encore explorées. Actuellement le
gisement est au stade d’étude de faisabilité et serait probablement dans les rangs des grands
gisements cuprifères en Afrique du Nord.
26
Précambrien II inférieur et ne montrent pas de traces de la déformation panafricaine
synschisteuse. Ils font probablement partie des unités inférieures du Groupe de Ouarzazate.
27
Sur un plan gîtologique la minéralisation se présente sous plusieurs formes avec des textures
et des teneurs variables. Le type disséminé constitue l’enveloppe globale et pré- sente le
maximum de puissance et des teneurs modérées. Le type rubané est de loin le plus riche et se
corrèle aux couloirs de cisaillement qui contrôle la structure globale des corps. La
minéralisation en veines SW est associée aux filons à quartz et carbonate et correspond à une
remobilisation par la déformation cassante postérieure. En ce qui concerne les altérations, la
chloritisation constitue le marqueur principal de l’hydrothermalisme qui affecte aussi bien les
andésites du Cryogénien que les dykes et les granites. Ces filons affectent la couverture et
seraient probablement d’âge hercynien. C’est à cet événement que le gisement doit son nom
de filons de Bouskour. Un dernier événement transcurrant est matérialisé par un système
d’accident qui décroche les corps minéralisés et dont fait partie la faille Clavel.
9.6 Minéralogie
Les minéraux sulfurés de Bouskour sont essentiellement des sulfures de fer, cuivre, plomb,
zinc, bismuth et molybdène .La pyrite constitue l’enveloppe globale de la minéralisation,
seule ou en association avec les sulfures de cuivre .Elle est parfois remplacée par l’hématite
L’arsénopyrite est présente en quantité notable dans les quartiers nord mais rare dans la zone
Patte d’oie. La chalcopyrite est le sulfure dominant et se présente en deux phases. Une
première phase est disséminée dans la roche. Dans le gisement d’Agoulzi, où elle est associée
à la sphalérite et à la galène, des textures de mixité sont fréquentes. Elle est alors en
exsolutions ou en inclusions, offrant localement la texture connue sous le nom de
«chalcopyrite disease». La deuxième génération de chalcopyrite est liée au quartz et aux
carbonates dans des veinules de remobilisation de la minéralisation. La chalcopyrite primaire
montre des caractères de contemporanéité avec la sphalérite, la bismuthinite et l’empléctite
tandis que la galène est tardive. Les minéraux supergènes de la zone de cémentation
regroupent la chalcocite, la covellite, la néodigénite, la té-norite, la cuprite, le cuivre et
l’argent natifs. La partie oxydée supérieure comprend la goethite, la lépidocrocite,
la malachite, la chalcotrichite, l’azurite, la cérusite, le chrysocolle, la wulfénite et l’autunite.
L’argent est associé au cuivre et présente des corrélations positives avec le bismuth et
l’arsenic. L’or est connu légendairement dans ce type de gisement. Les concentrés de cuivre à
29 à 30 % de teneurs, produit dans le passé, renfermaient de l’or avec des teneurs qui variaient
de 0.5 g/t à 5g/t.
28
Il est admis que les formations volcaniques et plutoniques précambriennes de Bouskour en
particulier, et du Saghro en général, correspondent à un contexte magmatique d’arc, en
relation avec l’évolution orogénique panafricaine, quel que soit le modèle géodynamique
retenu pour celle-ci : subduction obduction à vergence sud, selon Saquaque et al. (1992) ;
subduction à vergence nord, obduction et collision oblique, selon Gasquet et al. 2005, 2008).
L’époque métallogénique la plus fertile au niveau de cette région serait tardi-panafricaine,
d’âge proche de 540 Ma .La minéralisation primaire de Bouskour est encaissée dans les
roches andésitiques du Cryogénien (Groupe du Saghro), dans les granites de Bouskour et les
unités volcaniques qui appartiennent aux termes inférieurs du Groupe de Ouarzazate, et dans
des dykes porphyriques qui prédominent en profondeur. Cette minéralisation primaire est
recoupée par les dykes de rhyolites datés à 564 ma et ne se présente pas dans les roches
volcaniques de la partie supérieure du Groupe de Ouarzazate. On est donc en présence d’un
Evénement métallogénique situé entre 570 et 564 Ma. Dans un premier temps, cet événement
a été considéré comme de type filonien et d’âge hercynien, ce qui limitait son intérêt.
Récemment, des données nouvelles ont poussé plusieurs auteurs à reconsidérer cette
interprétation. Les résultats obtenus par les services géologiques de Managem favorisent un
système porphyrique dans lequel la « patte d’oie » à Cu, Sb, Mo, U correspond au modèle
porphyre, et les gisements à Pb, Zn, Cu (Agoulzi, l’Ambitieuse), les gisements à Cu, Ag
(Chaigne) ou encore à Ag, Cu (Sidi Flah) représentent la composante épithermale du
système. Ce modèle est en cours d’étude et aura sans soute un grand impact sur l’exploration
minière dans l’Anti-Atlas marocain.
29
CHAPITRE 3 :
Les méthodes d’exploration site Bouskour
30
1. Les méthodes d’exploration minière site bouskour
Au gisement de BouSkour, les sondages utilisés sont de types percutants, qui sont creusés par
les machines de RC (Chapeau de Fer et Filon 1), et de ROC (Ancien Quartier), cette dernière
a un pendage de 0 à 60° et son métrage peut atteindre jusqu’au 60m s’elle n’est pas coincée.
Avant de réaliser un sondage sur le terrain, il est primordial de suivre les étapes suivantes :
31
Cette coupe qui passe par notre sondage, et recoupe la structure minéralisée, nécessite trois
éléments principaux:
Une direction bien précise.
La topographie.
La distance entre le sondage et le corps minéralisé.
b. Coupe prévisionnelle
Pour chaque sondage est nécessaire pour s’avoir au préalable la côte ou bien la profondeur où
on va toucher la structure minéralisée.
c. coupe transversale
La coupe géologique transversale en général est une représentation selon une section verticale
des terrains cachés en profondeur en n’en connaissant que la partie qui affleure, ainsi que des
données complémentaires tels que des sondages ou des données géologiques peuvent aider à
rendre une coupe plus exacte. Les coupes transversale peuvent passer par plusieurs sondages
et en se basant sur les informations récupères par la technique de batée et par les analyses, on
pose la lithologie et les passes minéralisés correspondant aux métrages pour chaque sondage.
En créant ainsi un agencement entre lithologies et une enveloppe entre les passes minéralisés.
En plus il est obligé de faire une coupe transversale pour chaque sondage sur un papier
millimètre, cette coupe doit montrer la profile topographique, la lithologie la direction et le
pendage ainsi que la profondeur de ce sondage.
Voilà une coupe transversale de sondage qu’on a réalisé au terrain sur papier millimètres.
32
Fig 16 : Coupe transversale digitalisée des sondages AQ3R22
1.3 Sondage percutant
Pour chaque tige insérée dans le sondage l’opérateur met les cuttinges dans un sachet en
plastique neuf avec une étiquette indiquant le nom du chantier le nom sondage et la longueur
de passe. Après l’obtention des échantillons par la méthode de sondage on procède à la
technique de la batée qui est une méthode plus pratique.
33
Fig 17 : L’instrument de la batée
Ce qui contient la minéralisation vont être transportées au laboratoire avec quelques
échantillons de métrage d’avant et d’après pour déterminer leurs teneurs exactes. Bien sûr ces
échantillons vont être analysée par la suite au laboratoire afin d’identifier la teneur exacte.
34
Photo 4: Levé des sondages par un géomètre
2. La base de données
35
CHAPITRE 4 :
Préparation mécanique et chimique des
échantillons
36
En général le sondage nous permettons d’avoir des cutting qui seront mis dans des caisses et
feront l’objet d’une préparation mécanique suivi d’une description lithologique et analyse
géochimique.
1. préparation mécanique
Pour préparation des échantillons à analyser il est nécessaire de passer par plusieurs étapes :
a) La méthode d’échantillonnage
Un échantillonnage est établi sur les sondages .un échantillon est pris de chaque tranchée.
Par fois il se peut que dans une tranchée il y aura une variation de facies ce qui nécessite de
faire des échantillion selon le nombre des facies de tranchée et l’orientation de la structure
minéralisé. L’opérateur reçoit trois formes d’échantillon soit sous forme de cutting, roche ou
bien carotte. Les trois dernier sont subit la même préparation.
37
Photo9 : échantillonnage par tranche ou bien le cutting
b) Chauffage
Est une machine qui joue un rôle très important dans le cas au les roches contiennent
d’eaux. Elle permettre de chauffé les échantillons sous un degré de 80°C pour facilité le
concassage des roches.
Photos 10 : Chauffage
c) Concassage
Dans cette étape l’échantillon s’il en forme de cutting ou bien la roche est nécessaire de passe
par l’étape de concassage.
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Photo 11 : concassage
d) Diviseurs
Chaque échantillon sera concassé et séparée en quatre parties dont quelque une seront prises
comme témoins.
Photo 12 : Diviseur
e) Broyeur
Est une machine électrique qui permet de broyées l’échantillon d’un état solide (roche) a une
poudre.
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Photo13 : Broyeur Photo 14: poudre d’échantillon
Les parties seront par la suite broyées et seront envoyées au laboratoire d’analyse Bouskour
1. Réception
Les échantillons qui ont subi la préparation mécanique seront envoyé au laboratoire avec un
fichier montre la numérotation de sondage ou bien tranchée et le métrage. Ou laboratoire
l’operateur mettait une numérotation par référence laboratoire. Exemple AQ2R7-2019
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Photo 16 : la réception des échantillons
Pour le Cu Ag Zn … on mesure une quantité de 0.5 g en mettre ce dernier dans une bécher
et pour les oxydes en mesure 1g (stérile)
Dans un même échantillon ces béchers comportent une numération d’échantillon initial.
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3. Traitement par des acides
Pour l’analyse de cuivre on mettre 5CC de l’acide Nitrique (HNO3) et 30CC de l’acide
chloridrique HCL.
Le cas de cuivre et autre métaux comme Zn Ag l’attaque par la chaleur qui mise par l’Hotte
.une duré de 20 minutes sous une température de 60 à 70°C jusque disparition de l’acide.
Photo 20 : la hotte
Apres avoir la disparition des acides on ajoute l’eau minéralisé qui préparé par l’operateur
jusque 100ml, ces eaux ne sont pas des eaux potable par ce que ils sont préparé par des acides
.après nous mettons l’ensemble d’une fiole jaugé de 200ml et agitation pour mélangé la
solution.
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3.3 L’analyse des oxydes (stériles)
L’attaque des oxydes ce fait par Acide sulfurique H2SO4 (20%) pour 1g d’oxyde .après nous
mettons l’ensemble dans une bécher de 100ml .l’agitation ce fait par un barreau magnétique à
15 minute de temps.
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4. Analyse « WinLab32AA »
Photo23 : WinLab32AA
5. Data Manger
6. Visite de la carothéque.
L’échantillonnage par carottage est une étape incontournable au cour de l’exploration minière.
Ceci permet d’obtenir une information sur la profondeur à laquelle se situe la minéralisation ,
sur sa puissance (dans le cas des sondages carottés, la puissance traversée est ramenée à la
puissance réelle, dans le cas des sondages percutants, la puissance réelle est estimée à partir
de la puissance traversée), sur la lithologie des terrains traversés (log des sondages carottés ou
description des cuttings des sondages percutants) et sur la teneur de la minéralisation (les
passes traversées sont analysées après passage à la batée). Les carottes des sondages carottés
fond et jour sont récupérées dans des caisses en bois et stockées dans un endroit appelé «
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carothéque ». L’échantillonnage des carottes se fait selon la méthodologie suivante :
(1) Description détaillée du sondage avec localisation des passes minéralisées ; les
informations recueillies sont utilisées pour établir le log du sondage. 15
(2) Sciage des carottes avec obtention de deux demi-carottes, dont une est destinée à
l’échantillonnage et l’autre au stockage comme témoin dans la carothèque.
(3) Echantillonnage de la demi-carotte en tenant compte des variations gîtologiques, quant
aux longueurs échantillonnées. Pour les zones qui sont prometteuses, mais qui ne contiennent
pas de minéralisation visible à l’œil nu, les échantillons sont prélevés chaque mètre. Pour les
zones à minéralisation visible à l’œil nu, chaque faciès est échantillonné individuellement.
Le N° de la caisse.
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CHAPITRE 5 :
L’orientation de la production minière site
Bouskour –Tagmoute
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1. Les différentes techniques d’exploitation minière
L’exploitation d’une mine consiste à extraire des roches ou minerais ayant une valeur
économique .plusieurs techniques d’exploitation minière existent mais peuvent être réparties
en trois grandes familles :
La mine souterraine.
L’exploitation d’une mine à ciel ouvert consiste à exploiter le minerai depuis une excavation
créée en surface après avoir enlevé les matériaux stériles qui le surmontent. L’exploitation à
ciel ouvert concerne l’exploitation des parties de gisement situées proches de la surface
topographique.
Les exploitations à ciel ouvert requièrent généralement des engins de chantier aux gabarits
imposants et peu communs aux autres secteurs de l’industrie (pelles, roues-pelles, foreuses…)
3. Exploitation en fosse
La découverture porte alors sur tout le volume du cône qui constitue la fosse. Tous les
matériaux stériles sont évacués hors de la fosse et stockés (pour remblayage éventuel du trou,
Cette méthode est réservée aux filons, aux couches fortement pentées et aux amas. Le taux de
découverture s'accroît très vite avec la profondeur,
En zone montagneuse la fosse est généralement creusée à flanc de coteau et ouverte sur une
de ses faces. La fosse s’étage selon une succession de gradins et de banquettes dont la pente
assure la stabilité locale et globale de l’excavation (30° à 75°, selon la nature des roches). Le
maintien d’une pente régulière demeure complexe puisque les massifs rocheux traversés sont
souvent hétérogènes et fracturés.
• la géométrie des flancs en gradins plus ou moins hauts et pentés et banquettes plus ou moins
larges afin de limiter le volume de stériles et d’assurer la stabilité des pentes (éviter les flancs
trop pentus favorables aux ruptures).
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Fig20 : Schéma d’une exploitation à ciel ouvert en fosse ( Tagmout)
4. Les étapes d’exploitation à ciel ouvert cas des mines de bouskour – Tagmout
Toute exploitation des mines cas Bouskour –Tagmout à ciel ouvert comprend les étapes
de travail suivantes :
Décapage : il s’agit de retirer les terrains situés en surface pour mettre à nu les niveaux à
exploiter. On retire ainsi la terre végétale, les roches plus ou moins altérées et les niveaux
stériles.
Photo25: Décapage
Abattage :
Dans les deux secteur de production la abattage ce fait à l’explosif et se compose dans ce
cas :
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D’une phase de foration :
À l’aide de sondeuses à percussion marteau fond de trou sondeuses rotatives. Le matériel est
choisi en fonction de la Collection et nature du minerai à extraire, ainsi que de la vitesse et de
la profondeur de foration nécessaires pour atteindre la production. Cette opération doit se faire
suffisamment à l’avance pour permettre la préparation des trous pour l’explosif.
Purge : il s’agit de sécuriser le site après les tirs afin de faciliter les étapes suivantes.
Photo28 : Chargement
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Dans le cas d’un tir à l’explosif le chargement est dit simple et il est effectué2 par pelles
sur chenilles. Dans le cas d’un abattage continu, le chargement est combiné à la phase
d’abattage puisque les pelles utilisées déblaient directement les roches.
Photos 29: transport à très langue distance Photo 30: transport a faible distance (Tagmout).
vers Homjran.
5. La minéralogie et Les structures tectoniques de gisement de Tagmout.
Le gisement de Tagmout caractérisé par une tectonique cassant a savoir les faille normale
orienté N-S et inverse. Aussi dans la même endroit en trouve la tectonique ductile (souple)
les plis et les zone de cisaillement.
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Photo 31: les composants tectoniques
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Photo 33: faille inverse
b. Minéralogie
Les minéraux sulfurés de Tagmout sont essentiellement des sulfures de fer, cuivre, plomb,
zinc,.La pyrite constitue l’enveloppe globale de la minéralisation, seule ou en association avec
les sulfures de cuivre est présente en quantité notable dans la fosse Sud mais rare dans la
fosse Nord. Le corps minéralisé orienté NE SW .La chalcopyrite est le sulfure dominant aussi
dans les fosses de gisement de Tagmout. La malachite, la bornite sont aussi présent dans le
même gisement.
Photos 34 : bornite
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Photo 35 : Malachite Photo 36 : chalcopyrite
Conclusion
En fin ce stage a constitué pour moi une expérience intéressante au niveau professionnel car
elle m’a permis de mettre en pratique mes connaissances théoriques particulièrement les
méthodes d’échantillonnage, les levés des tranchées, la réalisation des logs des sondages la
suivis des travaux aux niveaux des carrières.
Référence bibliographie
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LEBLANC, M., LANCELOT, J. R. (1980) : Interprétation géodynamique du domaine
panafricain (Précambrien terminal) de l'Anti-Atlas (Maroc) à partir de données
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TUDURI.J (2005) : Processus de formation et relations spatio-temporelles Des
minéralisations à or et argent en contexte volcanique Précambrien (Jbel Saghro,
AntiAtlas, Maroc).Implications sur les relations déformation magmatisme volcanisme
– hydrothermalisme. Thèse de doctorat, Sciences de la Terre et de
l'Atmosphère,Institut des Sciences de la Terre d’Orléans – France ,466p.
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BENYAKHLEF (1999) : Synthèse des travaux d'exploration et de mise en valeur dans
l'Anti-Atlas Oriental. Rapport inédit, ONA.
module geologie du maroc I. élément : domaine anti-atlasique et saharien (polycopié
du cour réalise par le professeur Hassan Admou. Université Cadi Ayyad
Faculte Des Sciences Semlalia Departement De Geologie.
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