Classiques Topologie MN (K)
Classiques Topologie MN (K)
Classiques Topologie MN (K)
Dans ce document
• K = R ou C et p un entier supérieur ou égal à deux;
• Pour A ∈ Mp (K) et λ ∈ K on pose χA (λ) = det (λIp − A)
5. Montrer que Nn (K) est étoilé en On , puis qu’il est connexe par arcs dans Mn (K).
Une matrice M = (mi,j )16i,j6p ∈ Mp (R) est dite stochastique lorsqu’elle est à coefficients positifs et que de plus
X p
mi,j = 1, pour tout j ∈ [|1, p|].
i=1
1. Montrer que l’ensemble Cp (R) des matrices stochastiques de Mp (R) est un compact convexe de Mp (R).
!
p
P
2. On munit E = Mp (R) de la norme :kAk = sup |aij | si A = (aij )16i,j6p .
16i6p j=1
On note f l’application de E dans R définie par f (A) = Tr (A)
(a) Montrer que f est linéaire continue
(b) Montrer que f est bornée sur Cp (R) et atteint ses bornes puis déterminer ces bornes.
(c) Montrer que f (Cp (R)) est un segment de R qu’on déterminera.
1. (a) Montrer que l’ensemble E des matrices non inversibles dans Mn (K) est étoilée en 0Mn (K)
(b) En déduire que E est connexe par arcs
2. Soit A ∈ GLn (C)
m11 · · · · · · m1n
.. ..
0 . .
(a) Justifier qu’il existe P ∈ GLn (C) et une matrice T = .. .. triangulaire supérieure dont
.. ..
. . . .
0 · · · 0 mnn
les éléments diagonaux sont non nuls telles que A = P T P −1
(b) On écrit mkk = ρk eiθk pour tout k ∈ [[1, n]], avec ρk > 0 et on considère l’application ϕ : [0, 1] −→ Mn (C)
par t itθ1
ρ1 e tm12 · · · · · · tm1n
.. ..
0
. .
ϕ(t) =
.. . . .. . .. .
..
tmn−1,n
0 ··· 0 ρtn eitθn
Justifier que ϕ est continue sur [0, 1]
(c) Montrer que ∀t ∈ [0, 1], ϕ(t) ∈ GLn (C) et calculer ϕ(1) et ϕ(0)
−1
(d) Considérer ψ = P ϕP et montrer que GLn (C) est connexe par arcs
3. Que dire de GLn (R) ?
1. On note SLn (R) = {M ∈ GLn | det(M ) = 1} le groupe spécial linéaire. On admet que SLn (R) est engendré
par les transvections Ti,j (λ) = In + λEi,j , 1 6 i, j 6 n, i 6= j et λ ∈ R.
(a) Montrer que SLn (R) est connexe par arcs. On pourra relier toute matrice M à In .
(b) SLn (R) est-il étoilé en In ?
2. On note GL+ 0 +
n (R) = {M ∈ GLn (R) | det(M) > 0}. Soit M, M ∈ GLn (R) et pour α ∈ R, on pose D (α) =
diag (1, 1, · · · , 1, α).
(a) Justifier l’existence de N , N 0 ∈ SLn (R) et α, α0 > 0, telles que M = D(α)N et M 0 = D(α0 )N 0 .
(b) En utilisant que SLn (R) est connexe par arcs, relier les deux matrices M et M 0 par un chemin continu et
inclus dans GL+n (R). Conclure
3. On pose GL− −
n (R) = {M ∈ GLn (R) | det(M) < 0} et soit σ ∈ GLn (R).
Mn (R) −→ Mn (R)
(a) Montrer que l’application γ : est continue
M 7−→ σM
(b) Montrer que GL− +
n (R) = γ GLn (R)
Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (K) On appelle matrice extraite de A toute matrice B obtenue de A en supprimant un
certain nombre de lignes ou de colonnes. Soit r un entier naturel, avec r 6 n.
On admet les deux résultats suivant : Pour tout A ∈ Mn (K)
(i) Si le rang de A est égal à r alors il existe une matrice extraite carrée d’ordre r de la matrice A qui est inversible.
(ii) S’il existe une matrice extraite de la matrice A, qui soit d’ordre r et inversible, alors le rang de A est supérieur
ou égal à r .
La somme étant prise sur toutes les matrices carrées B extraites de A et d’ordre supérieure strictement à r
∗ Mp (K) −→ K
1. L’application Eij : est linéaire et Mp (K) est de dimension finie, donc elle continue.
(ak` )16k,`6n 7−→ aij
X n
Y
∗
K étant une K-algèbre normée et par la formule de Leibniz det = ε(σ) Eiσ(i) , l’application det est
σ∈Sn i=1
continue est continue sur Mp (K)
2. On a
Alors GLp (K) = det−1 (K∗ ), avec K∗ ouvert dans K et det est continue, donc GLp (K) est ouvert dans de Mp (K).
3. Soit A ∈ Mp (K).
(a) Rappelons que Sp (A) \ {0} est un ensemble fini de cardinal inférieur ou égal p.
• Si Sp (A) \ {0} = ∅, alors on prend α quelconque dans R∗+ . Alors pour tout λ ∈ ]0, α[, on a λ ∈
/ Sp (A),
donc χA (λ) 6= 0
• Sinon soit α = min{|z| , z ∈ Sp (A) \ {0}}. Alors pour tout λ ∈ ]0, α[, on a χA (λ) 6= 0, car sinon λ
sera une racine non nulle de χA et par suite λ = |λ| > α. Absurde
Bref ∃α > 0, ∀λ ∈]0, α[, χA (λ) 6= 0.
α α α
(b) Soit n ∈ N∗ , on a ∈ ]0, α[, donc det(An ) = det(A − Ip ) = (−1)p χA 6= 0. Donc An ∈ GLp (K)
2n 2n 2n
λ
4. Soit A ∈ Mp (K). D’après la question 3a il existe α ∈ R∗+ tel que ∀λ ∈ ]0, α[, χA (λ) 6= 0. Posons An = A − Ip ,
2n
α
alors la suite (An )n>1 est d’éléments de GLp (K) vérifiant k An − A k = k Ip k −−−−−→ 0, donc An −−−−−→ A
2n n→+∞ n→+∞
(a) Si A ∈ GLp (K), alors AB et BA = A−1 (AB) A sont semblables, donc elles ont le même polynôme
caractéristique et, par suite ∀λ ∈ K, χAB (λ) = χBA (λ).
(b) Soit λ ∈ K. Les deux applications
Mp (K) −→ K Mp (K) −→ K
ψ1 : et ψ2 :
A 7−→ det (λIp − AB) A 7−→ det (λIp − BA)
sont continues et elles coïncident sur GLp (K) qui est dense dans Mp (K), donc elles sont égales.
1. Soit n
n Mn (K) −→ Mn (K)
Mn (K) −→ Mn (K) n
ϕ1 : et ϕ2 : Y
A 7−→ (A, · · · , A) (A1 , · · · , An ) 7−→
Ai
i=1
ϕ1 est continue en dimension finie, donc elle est continue et ϕ2 est n-linéaire en dimension finie, donc elle est
continue. Ainsi f = ϕ2 ◦ ϕ1 est continue par composition.
2. Soit M ∈ Mn (K), on a
Alors Nn (K) = f −1 ({0}), avec {0} fermé dans Mn (K) et f est continue, donc Nn (K) est fermé dans de Mn (K)
0 ··· 0 p
0 ··· 0 0
3. Pour p ∈ N, on pose Ap = pE1,n = . . . . Alors pour tout p ∈ N, on a Ap ∈ Nn (K) et
.. (0) .. ..
0 ··· 0 0
k Ap k = p k E1,n k −−−−−→ +∞, donc Nn (K) n’est pas borné.
p→+∞
4. Soit A ∈ Nn (K)
(a) A est nilpotente, donc SpK (A) = {0}, donc A n’est pas inversible.
(b) Soit ε > 0. Par absurde si B(A, ε) * Nn (K). Mais GLn (K) est dense dans Mn (K), alors B (A, ε)∩GLn (K) 6=
∅, donc la boule B (A, ε) contient une matrice inversible et, par suite, l’ensemble Nn (K) contient une matrice
inversible. Absurde
◦
\
(c) Si Nn (K) 6= ∅, alors il existe A ∈ Nn (K) et ε > 0 tel que B (A, ε) ⊂ Nn (K). Absurde, vu le résultat de la
question précédente
n
5. On a On ∈ Nn (K). Soit N ∈ Nn (K), montrons [On , N ] ⊂ Nn (K). Soit t ∈ [0, 1], on a (tN ) = tn N n = On ,
donc tN ∈ Nn (K). Donc Nn (K) est étoilée en On .En fin Toue partie étoilée est connexe par arcs.
Les applications considérées sont linéaires et dim Mp (R) < +∞, donc elles sont continues.
Soit M = (mi,j )16i,j6p ∈ Mp (R), on a:
(
∀i, j ∈ [[1, p]] , ψi,j (M ) > 0
M ∈ Cp (R) ⇐⇒
∀j ∈ [[1, p]] , Sj (M ) = 1
(
−1
∀i, j ∈ [[1, p]] , M ∈ ψi,j ([0, +∞[)
⇐⇒ −1
∀j ∈ [[1, p]] , M ∈ Sj ({1})
Donc
\ p
\
−1
Cp (R) = ψi,j ([0, +∞[) ∩ Sj−1 ({1})
16i,j6p j=1
−1
Pour tous i, j [[1, p]], les ensembles ψi,j ([0, +∞[) et Sj−1 ({1}) sont des fermés, car ils sont des images
réciproques des fermés par des applications continues, en conséquence Cp (R) est fermé comme intersection
de fermés
Donc Cp (R) est borné. L’espace Mp (R) est de dimension finie, donc Cp (R) est compact de Mp (R).
• Montrons que Cp (R) est convexe. Soit A = (ai,j )16i,j6p et B = (bi,j )16i,j6p deux matrices de Cp (R). Pour
tout t ∈ [[0, 1]], on a tA + (1 − t) B = (tai,j + (1 − t)bi,j )16i,j6p et
1. (a) On a On ∈ Mn (K) \ GLn (K). Soit N ∈ Mn (K) \ GLn (K), montrons [On , N ] ⊂ Mn (K) \ GLn (K). Soit
t ∈ [0, 1], on a det (tN ) = 0, donc tN ∈ Mn (K) \ GLn (K). Donc Mn (K) \ GLn (K) est étoilée en On .
(b) Toue partie étoilée est connexe par arcs.
2. Soit A ∈ GLn (C)
m11 · · · · · · m1n
.. ..
0 . .
(a) Toute matrice complexe est trigonalisable, alors il existe P ∈ GLn (C) et une matrice T =
.
..
.. .. ..
. . .
0 · · · 0 mnn
n
Y
triangulaire supérieure telles que A = P T P −1 . De plus mk,k = det(T ) = det(A) 6= 0, donc ∀k ∈ [[1, n]],
k=1
mk,k 6= 0
est continue. Donc ϕ est continue sur [0, 1], car ses fonctions composantes sont continues sur [0, 1]
Xn
n
Y
! t it θk
(c) Soit t ∈ [0, 1], on a det ϕ(t) = ρk e k=1 6= 0, donc ϕ(t) ∈ GLn (C), avec ϕ(1) = T et ϕ(0) = In
k=1
Mn (C) −→ Mn (C)
(d) L’application S : est continue, car elle est linéaire et dim Mn (C) < +∞.
M 7−→ P M P −1
Alors ψ = S ◦ ϕ : [0, 1] −→ Mn (C) est continue par composition. En fin pour tout t ∈ [0, 1], on a
det(ψ(t)) = det(ϕ(t)) 6= 0, donc ψ(t) ∈ GLn (C), donc ψ : [0, 1] −→ GLn (C) est continue, avec ψ(0) = In
et ψ(1) = A. Soit maintenant A, B ∈ GLn (C), on sait qu’il existe un chemin dans GLn (C) joignant A et
In et un autre joignant B et In , donc il existe un chemin dans GLn (C) joignant A et B. Ainsi GLn (C) est
connexe par arcs
3. Comme det (GLn (R)) = R∗ , det est continue et R n’est pas connexe par arcs, alors GLn (R) n’est pas connexe
par arcs.
−1 p
1. (a) Remarquons d’abord que Ti,j (λ) = Ti,j (−λ). Soit M ∈ SLn (R), alors il existe des transvections (Tik ,jk (λk ))k=1
p
Y [0, 1] −→ Mn (R)
telles que M = Tik ,jk (λk ). Pour k ∈ [[1, p]], on pose ψk : . De telles fonc-
t 7−→ Tik ,jk (tλk )
k=1
tions ψk sont continues
car leurs fonctions coordonnées sont continues et comme Mn (R) est une R-algèbre
[0, 1] −→ Mn (R)
p
normée, alors ψ : Y est continue sur [0, 1] et ∀t ∈ [0, 1], on a det(ψ(t)) = 1
t −
7 → Tik ,jk (tλk )
k=1
c’est-à-dire ψ(t) ∈ SLn (R). En outre ψ(0) = In et ψ(1) = M . Donc il existe un chemin dans SLn (R)
joignant In et M . Soit maintenant M, N ∈ SLn (R), on sait qu’il existe un chemin dans SLn (R) joignant M
et In et un autre joignant N et In , donc il existe un chemin dans SLn (R) joignant M et N . Ainsi SLn (R)
est connexe par arcs
−1 0 1 1
(b) Pour n = 2, on pose M = ∈ SL2 (R), mais O2 = In + M ∈ / SL2 (R), donc SL2 (R) n’est pas
0 −1 2 2
étoilé en I2
2. (a) Soit α = det(M ) et α0 = det(M 0 ), puis on pose N = D α1 M et N 0 = D α10 M 0 , alors α, α0 > 0 et
det(N ) = det(N 0 ) = 1. Les nombres α et α0 et les matrices N et N 0 vérifient les conditions demandées
0 [0, 1] −→ Mn (R)
(b) Soit γ2 : [0, 1] −→ SLn (R) un chemin joignant γ2 (0) = N et γ2 (1) = N et soit γ1 : .
t 7−→ D ((1 − t)α + α0 t)
L’application γ1 est continue car ses fonctions coordonnées est continue sur [0, 1] et par le produit γ =
γ1 .γ2 : [0, 1] −→ Mn (R) est continue et elle vérifie ∀t ∈ [0, 1], det(γ(t)) = (1 − t)α + α0 t > 0 et γ(0) = M et
γ(1) = M 0 , c’est-à-dire γ est un chemin dans GL+ 0 +
n (R) joignant M et M . Donc GLn (R) est connexe par
arcs.
3. On pose GL− −
n (R) = {M ∈ GLn (R) | det(M) < 0} et soit σ ∈ GLn (R).
Mn (R) −→ Mn (R)
(a) L’application γ : est linéaire et dim Mn (R) < +∞, donc elle est continue
M 7−→ σM
−
(b) Soit M ∈ GL+ +
n (R), alors det(σM ) = det(σ)det(M ) < 0, donc γ(M ) ∈ GLn (R), puis γ GLn (R) ⊂
| {z }| {z }
<0 >0
GL− −
n (R). Inversement soit N ∈ GLn (R), on pose M = σ
−1
N , on a bien M ∈ GL +
n (R), car det(M ) =
det(σ ) det(N ) = det(σ )det(N ) > 0 et γ (M ) = σM = N , donc N ∈ γ GLn (R) et par suite GL−
−1 −1 +
n (R) ⊂
| {z }| {z }
<0 <0
γ GL+
n (R)
(c) Comme GL− + + − +
n (R) = γ GLn (R) , γ est continue et GLn (R) es connexe par arcs, alors GLn (R) = γ GLn (R)
est connexe par arcs
1. (a) Posons
2 2
Mn (R) −→ (Mn (R) Mn (R) −→ Mn (R) Mn (R) −→ Mn (R)
g: , h: puis f :
M 7−→ (M, t M ) (M, N ) 7−→ MN M 7−→ M tM
g est continue sur Mn (R) car linéaire sur un espace de dimension finie. h est continue sur (Mn (R))2 car
bilinéaire sur un espace de dimension finie. On en déduit que f = h ◦ g est continue sur Mn (R).
(b) • On (R) = f −1 (In ) est fermé en tant qu’image réciproque d’un fermé par une application continue.
2
• Montrons que On (R) est borné. ∀A ∈ On (R), ∀(i, j) ∈ [[1, n]] , |ai,j | 6 1 et donc ∀A ∈ On (R),
kAk∞ 6 1.
Puisque On (R) est un fermé borné de l’espace de dimension finie Mn (R), On (R) est un compact de Mn (R).
2. Si On (R) est connexe par arcs, alors det(On (R)) = {−1, 1} est connexe par arcs dans puisqu’il est l’mage d’un
connexe par arcs par une fonction continue. Absurde
3. SOn (R) = {A ∈ On (R) | det A = 1} = On (R) ∩ det−1 ({1}) est fermé et inclus dans le compact On (R), donc
il s’agit d’un compact
3. Pour A ∈ Mn (C), la suite construite (Ak )k>1 est une suite de matrices admettant n valeurs propres distinctes
qui tend vers A. D’où la densité demandée
est faux sur Mn (R). Dans le cas n = 2, l’application ϕ : M2 (R) −→ R qui associe à une
4. Le résultat précédent
a b
matrice M = le discriminant de son polynôme caractéristique:
c d
2
ϕ(M ) = (a − d) + 4bc
ϕ est continue car pour toute M ∈ M2 (R), l’expression de ϕ(M ) est un polynôme en les coefficients de M .
Donc si on choisit une matrice A dont le discriminant de son polynôme caractéristique est strictement négatif
et on suppose qu’il existe une suite de matrices réelles diagonalisables (Ak )k>0 telle que Ak −−−−−→ A, alors
k→+∞
ϕ (Ak ) −−−−−→ ϕ(A). Mais pour tout k ∈ N, le polynôme χAk est scindè, donc ϕ(Ak ) > 0 et par passage à la
k→+∞
limite ϕ(A) > 0. Absurde
1. (a) Pour toute matrice carrée B extraite det(B) est un polynôme en les coefficients de A. En outre |.| : K −→ R+
est continue, donc par composition puis par somme des fonctions continues l’application f est continue
(b) Soit A ∈ Mn (K). Alors f (A) = 0 si, et seulement, si le déterminant de toute matrice extraite de A d’ordre
> r est nul si, et seulement, si toute matrice extraite de A d’ordre > r est non inversible si, et seulement,
si A ∈ Rr−
(c) A ∈ Rr− si et seulement si A ∈ f −1 ({0}), donc Rr− = f −1 ({0}) est l’image réciproque d’un fermé par une
application continue, donc c’est un fermé de Mn (K)
2. Application: Soit (Mp )p∈N une suite de Mn (K) convergeant vers une matrice M du rang r
r R−
(a) On a R+ = {A ∈ Mn (K) , rg(A) > r} = {A ∈ Mn (K) , rg(A) > r − 1} = {Mr−1
n (K)
est le complémentaire
d’un fermé de Mn (K)
r r r
(b) Comme M ∈ R+ et R+ est ouvert, alors il existe ε > 0 tel que B (M, ε) ⊂ R+ . Par hypothèse Mp −−−−−→ M ,
p→+∞
alors il existe p0 tel que pour tout p > p0 : Mp ∈ B (M, ε), soit rg(Mp ) > rg(M ) ou encore, par le théorème
du rang, dim Ker(Mp ) 6 dim Ker(M )
5. D’après la question 4b, on a Rr− ⊂ Rr et d’après la question 3, on a Rr ⊂ Rr− . Donc l’égalité demandée
6. Il suffit de voir que GLn (K) = Rn et que Mn (K) = Rn− . D’après la question précédente Rn = Rn− , alors
GLn (K) = Mn (K)