TRAVAUX DE REFECTION DU CAMP DU GROUPEMENT

D’INTERVENTION DE PARACHUTISTE (GIP) DE LA CITE DE

LA DEMOCRATIE

02 03/02/14 EPAH MEFE KAMAL NIZAR

JENIFER HSE ADIAHENOT DGA ANGUILET DG
01 07/03/13 NIZAR
KABENGELE CHEF DE KAMAL DGA ANGUILET DG
DOMINIQUE CHANITIER ADIAHENOT
00 06/08/12 KABENGELE CHEF DE KAMAL DGA NIZAR
DOMINIQUE CHANTIER ADIAHENOT ANGUILET DG
REV JJ-MM-AA PREPARE PAR FONCTION VERIFIE PAR FONCTION APPROUVE PAR FONCTION VISA
PLAN HSE DES PHASES DE
CONSTRUCTION (PHSEC)
 Sommaire
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
I/ DESCRIPTION DU PROJET ...................................................................................................................... 7
1. Installation de chantier .................................................................................................................... 7
2. Travaux sur site ................................................................................................................................ 8
3. Les Sous- Traitants ........................................................................................................................... 9
4. Site et organisation du chantier........................................................................................................ 9
5. Concertation avec la main d’œuvre ................................................................................................ 11
6. Communication avec l’ensemble des entrepreneurs du chantier .................................................... 12
7. Règles de propreté du site.............................................................................................................. 13
8. IDENTIFICATION DES DANGERS ET DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX DU CHANTIER ...................... 14
8.1 Analyse des aspects environnementaux ........................................................................................... 15
8.2 METHODOLOGIE D’EXECUTION DES DIFFERENTES TÂCHES............................................................... 15
8.3 METHODOLOGIE DE LA DEMOLITION DES MURS : ............................................................................ 16
8.4 METHODOLOGIE DE POSE DES CARREAUX ....................................................................................... 18
8.5 METHODOLOGIE DE LA PEINTURE .................................................................................................... 20
8.6 METHODOLOGIE DE MACONNERIE .................................................................................................. 23
8.7 METHODOLOGIE DE CREPISSAGE ..................................................................................................... 26
8.8 METHODOLOGIE D’INSTALLATION DU CHANTIER ............................................................................. 28
8.9 METHODOLOGIE DE POSE D’ELECTRICITE ......................................................................................... 30
8.10 METHODOLOGIE DE POSE DE TUYAUTERIE PLOMBERIE.................................................................. 33
8.11 METHODOLOGIE DE MONTAGE DES ECHAFAUDAGES .................................................................... 37
8.12 METHODOLOGIE DE FERRAILLAGE.................................................................................................. 40
 INTRODUCTION

Le plan HSE des phases de construction (PHSEC)

établit par ATRIUM CONSTRUCTION est en
conformité avec les exigences contractuelles de
l’ANGT tenues dans le cahier de charges. Ces
exigences engagent l’entreprise à mettre en place des
mesures HSE et veiller à leur respect durant la
réalisation du chantier.
Ce document sera révisé tout au long de l’évolution
du chantier mais aussi en cas de survenance d’un
risque lié à une activité sur le chantier. Ceci dans le
but perpétuel de mettre en avant la prévention de la
santé et la sécurité des employés.
Les objectifs du PHSEC sont :
1. Faire une évaluation des risques avant le
démarrage des travaux ;
2. Sensibiliser et former le personnel sur les risques
liés à leurs activités et insister sur le respect
obligatoire des consignes de sécurité.
3. Veiller au respect des exigences du marché et se
conformer à la règlementation en vigueur en
République Gabonaise.
 I/ DESCRIPTION DU PROJET
Le présent projet est la réfection du camp du
Groupement d’Intervention de Parachutistes (GIP)
de la Cité de la Démocratie. Les travaux s’étaleront
sur une durée de deux (2) ans.
Les travaux prévus sont essentiellement :

 Installation de chantier

Elle consiste à définir les différentes zones de travail

(Bureaux, stockage, matériels/matériaux, circulation
véhicule, piétonnière, et les différents ateliers) et
mettre en place un service de sécurité (gardien). La
barrière du chantier sera faite en grillage avec des
poteaux métalliques.
 Travaux sur site
A. La dépose :
Charpente
Electricité
Plomberie
Menuiserie
Carrelage
Maçonnerie

B. Travaux proprement dit

- Maçonnerie Neuve
- Béton
- Crépissage
- Electricité
- Plomberie
- Peinture
- Assainissement
- Voiries et réseaux divers (VRD)
La réalisation de ces travaux se fera exclusivement
par ATRIUM CONSTRUCTION sous la supervision
de l’Agence Nationale des Grands Travaux.

 Les Sous- Traitants

Le sous-traitant est toute personne physique ou

morale que l’entreprise sollicite pour l’exécution des
travaux pour les besoins de son activité et selon le
cahier de charge.

 Site et organisation du chantier

L’entreprise se limitera au périmètre définit par

l’ANGT et elle veillera à ce que toutes les différentes
zones de travail y soient intégrées.
 - Accès au site :
L’autorisation d’accès au site sera donnée par la
présentation du badge (ANGT) aux agents de la
garde républicaine (GR) présents à la guérite. Ceci
permettra de filtrer les entrées et sorties des
personnels et visiteurs au sein du camp et donc du
chantier. L’entreprise fournira aussi une liste de tous
ses employés présents sur le site avec des photos à
l’état major de la GR pour vérification.

- Zone d’entreposage
A l’intérieur de la base du chantier sera installée une
base d’entreposage qui servira d’entrepôt pour les
matériaux tels que les briques, le sable, gravier…
nécessaire aux travaux.
 - Gestion des voies et circulation interne du
chantier
La circulation à l’intérieure du camp est à deux sens,
Atrium Construction par le biais de son HSE posera
des panneaux de signalisation tels que : Attention
chantier ralentir, Interdiction d’entrer, Limitation de
vitesse, Dos d’ânes. Il y aura la présence des flags
mens dans les zones de manœuvre pour réguler la
circulation interne.

 Concertation avec la main d’œuvre

L’Entreprise favorisera le dialogue entre la Direction

du chantier et l’ensemble des employés affectés à ce
projet. Ceci afin d’entretenir un climat social propice
au bon déroulement des travaux.

Les quarts d’heure sécurité organisés par le

responsable HSE du chantier ou toute autre personne
désignée permettront d’avoir un feel back sur le
niveau d’implication du personnel dans le respect et
l’application des consignes de sécurité.

 Communication avec l’ensemble des

entrepreneurs du chantier

Dans le cas où l’Entreprise disposera des sous –

traitants pour l’exécution du présent chantier, des
réunions d’informations et de coordinations seront
organisées afin de planifier les travaux et de suivre
l’état d’avancement.
Aussi des rapports seront établies par les différents
sous – traitants afin de transmettre des informations
sur les activités menées par ces différentes
Entreprises.
  Règles de propreté du site

L’Entreprise entretiendra et maintiendra son site

dans un bon état le respect des règles d’hygiène
devra être obligatoire sur le chantier. L’ensemble du
personnel affecté à ce chantier devra s’y engager afin
de contribuer aux respects des engagements de
l’Entreprise.
 8. IDENTIFICATION DES DANGERS ET DES
ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX DU
CHANTIER
Les travaux de réfection du camp du Groupement
d’Intervention de Parachutiste (GIP) de la cité de la
démocratie nécessiteront un certain nombre
d’activité pour lesquels des risques spécifiques sont
associés.

Analyse des risques

L’analyse des risques telle que présentée est fonction
des activités à réaliser pour le projet. Cette analyse
n’est pas exhaustive et pourra être améliorée au fur
et à mesure de l’avancement du chantier.
8.1 Analyse des aspects environnementaux
L’analyse des aspects environnementaux telle que
présentée est fonction des activités à réaliser pour le
projet. Cette analyse n’est pas exhaustive et pourra
être améliorée au fur et à mesure de l’avancement du
chantier.

8.2 METHODOLOGIE D’EXECUTION DES

DIFFERENTES TÂCHES
Cette méthodologie nous permet de détailler
succinctement les différentes procédures à suivre
dans la mise en œuvre de la tâche. Par exemple, la
pose des carreaux, l’enduit sur le mur, la maçonnerie
etc…, ainsi que les risques liés à chacune des tâches
à réaliser suivi des mesures préventives à mettre en
place.
8.3 METHODOLOGIE DE LA DEMOLITION DES
MURS :
Elle consiste à casser le mur existant à l’aide d’une
massette pour les murs en briques et d’un marteau
piqueur pour les murs en bétons.
La procédure de démolition est la suivante :
- L’ouvrier avant de commencer sa tâche porte ses
EPI
- Il procède au balisage de l’espace
- A l’aide d’une massette ou d’un marteau piqueur
selon le cas il procède à la démolition.
Matériels utilisé :
 Une massette
 Un burin
 Un marteau piqueur
 Risques :

- Inhalation de poussière de ciment,

- Chute,
- blessure,
- fracture,
- mort d’homme,
- Manutention manuelle,
- Projection de projectile,
- surdité.
 Moyens de prévention : Port des EPI adaptés
(cache nez, chaussure de sécurité, gants, casque,
gilet, lunette de protection, casque anti bruit),
Formation, prudence et vigilance, balisage,
harnais de sécurité (cas de travail en hauteur).
8.4 METHODOLOGIE DE POSE DES CARREAUX

Elle consiste à poser les carreaux sur le sol.

L’ouvrier après s’être muni de ses EPI :
- Nettoie proprement la surface à carreler
- Mélange le ciment colle qui sert à poser les
carreaux dans une gamate suivant le plan de
calpinage, le carreleur applique la pate de ciment
sur le sol à carreler à l’aide de son peigne
- Tape doucement sur les carreaux à l’aide de son
maillet afin d’avoir une meilleure adhérence et
un niveau uniforme sur toute la surface.
Une fois la pose fini, on procède alors à fermer les
différents joints avec le ciment communément
appelé ferme joint. C'est-à-dire en fabrique une patte
qu’on applique sur les différents joints puis avec une
raclette on étale la patte de façon à boucher le vide.
Et à l’aide d’un chiffon propre, on essuie les bavures
sur les carreaux.
Matériels : ciment colle, De l'eau, coupe carreaux,
tenaille, maillet, peigne, raclette, éponge ou torchon,
carreaux, ciment.

 Risques :
 -Inhalation de poussière de ciment,
 Chute de plain-pied,
 Blessure,
 Douleurs dorsale,
 Moyens de prévention :
- Port des EPI adaptés (cache nez, chaussure de
sécurité, gants, casque, gilet, lunette de
protection),
- Eviter de transporter les charges lourdes,
- Eviter les mauvaises postures,
- faire une séance de massage après le travail.
- Balisage
 8.5 METHODOLOGIE DE LA PEINTURE

Elle consiste à appliquer sur une surface verticale

(mur meubles..) ou horizontale (dalle, plafond…) à
l’aide d’un rouleau ou pinceau une ou plusieurs
couches de peinture afin d’obtenir un aspect agréable
à l’œil.
Cette opération comprend plusieurs étapes à savoir :
- Le port des EPI appropriés
- Etaler un plastique au sol afin d’éviter que la
peinture salisse le sol
- Rendre la surface à peindre lisse en bouchant les
différentes dénivellations (trous, fissures, bosses)
par un rechargement avec l’enduit C, ou
rexenduit selon le cas (mur, plafond meuble…)
- Appliquer l’enduit à l’aide d’une spatule
- Poncer l’espace rechargée à l’aide d’un papier
vert en vu d’obtenir une surface lisse
- Appliquer les différentes couches de peinture sur
la surface concernée en protégeant la partie non
concernée avec du scotch adhésif.
 - Utiliser un escarbot ou une échelle pour les
hauteurs supérieurs à 2,00m et se rassurer que
ces outils soient en bon état.

Matériels : -
- un pinceau ;
- un rouleau peintre,
- une spatule, papier vert,
- du Pétrole, un bac à peinture (camion) et une
grille d’essorage ;
- un escabeau, pour le plafond une échelle ou un
manche télescopique ;
- de la bâche en plastique ;
- du ruban adhésif de masquage.

Risques :
- Etouffement, neuro toxicité centrale et
périphérique,
- dermatoses et de toxicité hépatorénale,
- inflammation ou brulure, explosion,
- émission de vapeurs ou odeur toxique,
- chute.

 Moyens de prévention :
- Port des EPI adaptés (cache nez (protège
poussière), chaussure de sécurité, gants, casque,
gilet, lunette de protection)
- Utiliser de l’eau et d’autres solvants moins
volatiles pour diminuer, voire supprimer
l’émission de vapeurs, suivre les consignes
d’utilisation du produit.
- Conserver les produits dans un endroit sécurisé à
l’abri de la chaleur ou d’une source flammable.
- Ne pas boire, manger ou fumer sur les lieux où
sont préparées et appliquées les peintures, et où
sont nettoyés les instruments et le matériel.
- Aération de la salle à peindre.
8.6 METHODOLOGIE DE MACONNERIE

Elle consiste à superposer et agencer les briques

l’une après l’autre de façon à obtenir un paroi
verticale. Cet agencement se fait à l’aide d’un
mortier (mélange du ciment, sable et l’eau) que l’on
étale sur la brique en dessous avant de superposer
une autre tout comme pour fermer les différents
joints. Pour cela, le maçon avant de commencer doit
se munir de :
- des EPI (Equipements de Protection
Individuelle),
- un niveau maçon qui sert à vérifier
l’horizontalité et la verticalité du mur,
- Un niveau d’eau qui sert à faire les traits de
niveaux,
- Une équerre pour vérifier la perpendicularité
entre deux murs,
- Une ficelle pour l’alignement du mur,
- Une truelle qui permet de prendre le mortier.
La mise en œuvre de la maçonnerie se fait de la
manière suivante :
- Nettoyer l’espace à maçonner,
- Etaler le mortier sur toute la longueur du mur à
maçonner à l’aide d’une truelle,
- Poser aux deux extrémités une brique, attacher la
ficelle sur les deux briques extrêmes pour
s’assurer de l’alignement du mur,
- Remplir l’espace entre ces deux briques
extrêmes avec les autres briques
- Vérifier l’horizontalité et la perpendicularité des
briques
- Enfin fermer les joints ainsi de suite jusqu’à
obtenir un paroi (un mur) selon le plan de
construction.
 Matériels/ Matériaux : brouettes, sable, ciment,
l’eau, une pelle, une truelle, une ficelle, une
équerre, un niveau, niveau d’eau.
 Risques : Douleurs corporelle, Inhalation de
poussière de ciment, Chute de plain pied,
Manutention manuelle, Projection de ciment
dans les yeux et sur le corps, blessure, brulure.
 Moyens de prévention : Port des EPI adaptés
(cache nez, combinaison longue manche,
chaussure de sécurité, gants, casque, gilet,
lunette de protection), Eviter de remplir la
brouette (charge lourde).
 8.7 METHODOLOGIE DE CREPISSAGE

Elle consiste à enduire le mur d’une pate

(mortier) obtenue d’un mélange de ciment, sable
et de l’eau.
Ce procédé se fait de la manière suivante :
- Placer le taquet sur la surface à crépir de manière
horizontale et verticale. Avec le niveau on règle
le taquet sur toute la surface avec la truelle
on applique la pâte sur le mur,
- On laisse sécher un peu la pâte (mortier),
- On coupe cette dernière avec la règle métallique
de façon régulière,
- On rebouche le vide toujours avec le mortier
- On allonge proprement le mur
- Et enfin à l’aide d’un chiffon (éponge) on passe
légèrement sur le mur pour le laisser lisse.
Matériels/ Matériaux : brouettes, sable, sac de
ciment, l’eau, une pelle, une truelle, un taquet, un
niveau maçon

 Risques : Douleurs corporelle, Inhalation de

poussière de ciment, Chute de plain-pied,
Manutention manuelle, Projection de ciment
dans les yeux.
 Moyens de prévention : Port des EPI adaptés
(cache nez, chaussure de sécurité, gants, casque,
gilet), Eviter de remplir la brouette (charge
lourde)
 8.8 METHODOLOGIE D’INSTALLATION DU
CHANTIER

La barrière du chantier est grillagée avec pour poteau

des fers en Té placés à trois (3) mètre d’intervalle et
de deux (2) mètres de hauteur sur toute la longueur
avec une entrée en structure métallique grillagée.
- Les fers en Té (poteaux) sont encrés dans un
socle en béton ;
- Sur les fers en Té on (soude) deux tendeurs à une
distance de 1.5m
- On fait passer le fil galva en deux lignes de
façon rigide à travers les quatre tendeurs soudés
sur les deux poteaux extrêmes ;
- On pose le grillage sur les différentes travées en
l’accrochant sur le fil galva et on serre avec la
tenaille.
Matériels : On se refera aux exigences du cahier
de charge
- Outils :
- Le grillage
- Les fers en Té
- Béton
- La tenaille
- Le fil galva
- Les tendeurs
- cisaille
Risques :
- petites coupures
- Chute
- Blessures
Moyens de prévention :
- Port des EPI (gants, bottes, casque, masque,
lunette de protection…)
- Vigilance, concentration
- Balisage de la zone
8.9 METHODOLOGIE DE POSE D’ELECTRICITE

Cette méthodologie s’articule ainsi qu’il suit :

 Etude du milieu qui nous permet de faire un
rapprochement entre le travail à faire et ce qui
existe.
 Implantation du circuit (repérage des points
électriques) qui se fait en fonction du plan
d’exécution. Cette étape comprend (Les points
d’alimentation, La répartition du circuit.)
 Plan de recollement,
 Saignées et tranchées. (Ils saignées servent au
passage des câbles et les tranchées pour le
passage des fourreaux et des gaines.)
 filerie (tirer les câbles électriques.)
 Pose des boîtiers et des boîtes de dérivations.
 Pose les appareillages électriques de même que
les coffrets et tableaux divisionnaires.
Dans le cas d’une réfection des bâtiments on fait la
déconnection générale du circuit électrique au niveau
du tableau général et la dépose des appareils
existant.
Ceci se fait de la manière suivante :
- On isole tous les circuits
- On fait le déclenchement au niveau du TGBT
- On démonte les appareils existant
Matériels : On se refera aux exigences du cahier
de charge
- Le matériel dépend des exigences du cahier de
charge.
- Les outils utilisés :
o Massette
o Marteau
o Mètre
o Perceuse…
Risques :
-Projectiles de béton dans les yeux
- Inhalation de poussière
- Blessures
- Chute de plain-pied, chute de hauteur
- Fracture….

Moyens de prévention :
- Port des EPI (lunette de protection, casque,
masque, gants adaptés, chaussure de sécurité…)
- Balisage de la zone de travail
- Vigilance et prudence.
 8.10 METHODOLOGIE DE POSE DE
TUYAUTERIE PLOMBERIE

Elle est repartie en 3 catégories à savoir :

- L’évacuation
- L’alimentation
- Et l’appareillage
1. Evacuation
Elle se subdivise en deux parties : l’évacuation
interne et l’évacuation externe.
a) Evacuation Interne :
Elle consiste à évacuer toutes eaux des bâtiments
vers l’extérieur. Toutes ces évacuations se font en
tubes PVC y compris en raccord puis au niveau des
raccords on fait un assemblage avec de la colle
PVC.
 b) Evacuation Externe
Il s’agit de celle qui reçoit les eaux venant de
l’intérieur du bâtiment des regards aux fosses
septiques ou puisards. Elle se réalise également en
tuyaux PVC.
Elle se fait également en deux parties, on a
l’alimentation interne et l’alimentation Externe.

a) Alimentation Interne
Ici les eaux partent d’un robinet d’arrêt externe
jusqu’aux différents appareils intérieur. Elle se
réalise avec plusieurs tuyauteries. Dans le cas de
notre chantier nous utiliserons les tubes en cuivre ou
en retubes avec les raccords.
b) Alimentation externe
Nous partons d’un compteur de distribution jusqu’à
la vanne d’arrêt se trouvant à l’extérieur du bâtiment
ou à la nourrice. Pour ce faire nous utiliserons les
tuyaux en polyéthylène mais de différents diamètres
selon le besoin y compris les raccords en
polyéthylène ou en laiton.
2. Appareillage
La pose d’appareils dépend du type d’appareil que
l’on dispose. Tous ces appareils seront posés et fixés
avec des vices de fixation (au sol ou mur), soit
encastrés dans un meuble.

Matériels : On se refera aux exigences du cahier

de charge
- Scie à métaux
- Chalumeau ou lampe à gaz
- Massette
- Burin
- Marteau
- Cintreuses
- Colet battus
- Pinces
- PVC
- Cuivre
 - Retubes
- PHD…
Risques :
- Blessures
- Brulures
- Inhalation de poussière
- Maladie de peaux

Moyens de prévention
- Port des EPI (gants, masque, chaussure de
sécurité, casque…)
- Balisage de la zone
 8.11 METHODOLOGIE DE MONTAGE DES
ECHAFAUDAGES

L’échafaudage est une construction temporaire

constitué des ponts, passerelles ou plates formes
soutenu par une charpente en acier ou en aluminium
permettant d’accéder à un bâtiment et de travailler en
hauteur à tout point du bâtiment.
Elle doit être conçue et montée selon les normes
techniques et de la règlementation pour éviter les
chutes des travailleurs.
Il est composé de :
- Une base plate
- Un pied réglable
- Une roue d’échafaudage
- Un plancher d’aluminium avec trappe
- Un plancher métallique
- Des gardes corps
- Une plainte
 - Une lisse horizontale
- Un croisillon
- Un cadre d’échafaudage 2x1
- Un cadre échafaudage 1x1
- Un cadre de passage.
On le place dans la zone de travail de manière stable
et équilibrée. Pour assurer sa stabilité, on relie
l’échafaudage au mur du bâtiment par le biais d’une
corde qui sera accrochée aux vis encrées dans le
mur. On les emboite les uns les autres en hauteur ou
largeur jusqu’à l’atteinte du niveau souhaité.

Risques :
 Chute de hauteur
 Fractures
 Chute d’objets
 Manutention lié au déplacement des
échafaudages
 Effondrement partiel ou complet de
l’échafaudage
  Le renversement de l’échafaudage
 Mauvaise posture
Moyens de prévention :
 Port des harnais de sécurité
 Choix du bon matériel
 Balisage
 Formation
 8.12 METHODOLOGIE DE FERRAILLAGE

C’est l’ensemble des armatures métalliques qui

arment un ouvrage en béton. Dans le cas de notre
projet, nous utiliserons surtout des poutres et poteaux
fabriqués en ateliers selon les dimensions et la forme
suivant le cahier de charge.
Le ferraillage se décompose en trois parties à savoir :
- Le découpage
- La fabrication de cadre selon les modèles
- Le montage (poutres, poteaux…)
1. Le découpage
Il se fait à l’aide d’une meule ou d’une cisaille.
L’ouvrier après s’être muni de ses EPI, il redresse le
fer à découper à l’aide d’une griffe, puis il délimite
les différentes dimensions à couper, prend sa meule
ou cisaille et coupe le fer en morceau.
 2. La fabrication de cadre
Elle se fait sur un tablier préparé à cet effet. Le
ferrailleur fixe les morceaux de fer sur le tablier de
façon à avoir les dimensions des cadres à fabriquer, à
l’aide d’une griffe il coude le fer jusqu’à l’obtention
de la figure souhaitée.
3. Le montage
En cas du montage des poteaux ou poutres, sur le
tablier le ferrailleur assemble les filants et les cadres
à l’aide de fil d’attache et d’une tenaille.

Matériels :
- Tenaille
- Fil d’attache
- Cisaille
- Griffe
- Tablier
- Fer
- Meule
- Craie en acier
 - Mètre

Risques :
- Blessure
- Petite coupure
- Projection de pétales de fer dans les yeux
- Mauvaise posture
Moyens de prévention :
 Port des EPI adapté (lunettes de protection,
gants, casque, chaussure de sécurité…)
 Balisage la zone de travail
 Vigilance et prudence