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Chapitre 1

Ce document décrit l'organisation fonctionnelle et structurelle des systèmes microprogrammés. Il explique les principaux composants d'un tel système, notamment le microprocesseur, les mémoires, les bus et les périphériques. Le document est technique et fournit de nombreux détails sur le fonctionnement des systèmes microprogrammés.

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Ce document décrit l'organisation fonctionnelle et structurelle des systèmes microprogrammés. Il explique les principaux composants d'un tel système, notamment le microprocesseur, les mémoires, les bus et les périphériques. Le document est technique et fournit de nombreux détails sur le fonctionnement des systèmes microprogrammés.

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M.

DIA Mawdo Malick Formateur en Electrotechnique au CNQP Dakar

LES SYSTEMES MICROPROGRAMMES


1. Présentation:

L’automatisme des processus industriels met en œuvre des systèmes de détection d’événements et de mesures
de grandeurs physiques, des unités de calcul permettant de gérer ces données pour déterminer les commandes
à appliquer au processus et en assurer le bon fonctionnement.

On peut résumer les taches dévolues aux systèmes de contrôle sous les rubriques :

Acquisition de données
Traitement des informations (Calculs logiques & arithmétiques)
Gestion des sorties (commande numérique & automates)
Mise en forme des données pour archivage et édité de supports
La multiplicité des actions conduit à utiliser des systèmes modulaires
modulaires programmables utilisant des
microprocesseurs et leurs organes périphériques dans des configurations adaptées à chaque situation.

2. Organisation fonctionnelle générale : (Détermination de la configuration matérielle)


Apres description exacte du problème d’automatisme, en élaborant un cahier des charges, il est possible de
déterminer les besoins tant au niveau des entrées (capteurs, interfacess spécifiques), que des sorties
(actionneurs, cartes de commande, dispositifs de visualisations et /ou d’impression,
pression, dispositifs de
communication. Une analyse fonctionnelle permet d’énumérer clairement toutes les fonctions nécessaires.

3. Organisation structurelle d’un système microprogrammé


microprogramm :
Les structures matérielles des systèmes microprogrammés
microprogram sont essentiellement organisées autour des
microprocesseurs. Le microprocesseur est un circuit intégré complexe caractérisé doté de facultés
fonctionnelles d’interprétation et d’exécution des instructions d’un programme. Comme tout circuit la
technologie de fabrication impose au microprocesseur des caractéristiques de : temps de réponse et
consommation.

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M. DIA Mawdo Malick Formateur en Electrotechnique au CNQP Dakar

Un système microprogramme est constitué au minimum :


D’un microprocesseur (μP)
D’une zone de mémoire morte (ROM) pour les programmes ou système d’exploitation
D’une zone de mémoire vive (RAM) pour les données et résultats
D’une ou plusieurs interfaces pour les périphériques (système d’entrées-sortie)
d’entrées sortie) pour communiquer avec
le monde extérieur.
Le microprocesseur dialogues avec les différentes parties au moyen d’un ensemble de fils de liaison appelé bus.
Un bus est un groupe de fils électriques réalisant une liaison pour transporter des informations binaires codées
sur plusieurs bits.
3.1. Le microprocesseur (μP) :
L’UC (unit Centrale) ou CPU (Central Process Unit) ou le MPU (Microprocessing, Unit) ou plus simplement le
microprocesseur est le cœur d’un système microprogrammé.
Le microprocesseur se compose essentiellement d’une unité de commande (séquenceur) qui décode et assure
l’exécution des instructions de programme (transfert de données, saut conditionnel, onnel, appel sous programme...)
et d’une unité arithmétique et logique (UAL ou ALU en anglo-saxon) saxon) qui exécute les actions arithmétiques
(adition, soustraction...) et logique
gique (fonction booléennes : ET, OU) en relation avec des registres (cases
mémoires internes servant à recevoir les données et les résultats).
résultats)
Les fonctions du μP sont variées :
Organiser l’enchainement des tâches précises dans la mémoire programmable,
Rythmer et synchroniser l’exécution des tâches,
Analyser le contenu du programme, sélectionner, gérer et commander les circuits nécessaires à
l’exécution de chaque tâche,
Prendre en compte les infos extérieures au système
Pour permettre l’exécution du programme,
program il faut que la suite d’instructions (en langage machine) soit
conservée dans une mémoire.
3.2. Les Mémoires :
C’est un circuit intégré de type mémoire permettant de stocker et de restituer des informations correspondant
à N mots de n bits.. Une mémoire est constituée par un assemblage de cellules mémoires. Dans chaque cellule,
il est possible d’écrire, de conserver et d’extraire un élément d’information. Pour gérer cet ensemble de cellules
le circuit comprend également des sélecteurs d’adresse,
d’adresse, des amplificateurs, des commandes de mode de
fonctionnement.

Les mémoires sont assimilables à de grands tableaux ayant généralement 8 colonnes (1octet) et les lignes sont
numérotées (adresses de la case mémoire).
mémoire)

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Il existe deux types de mémoires :


3.2.1. Les memoires mortes (ROM: Read Only Memory):
Les infos y sont écrites une seule fois, elles sont alors permanentes même en cas de coupure de l’alimentation.
Ces mémoires comportent le programme résident.
Il existe différentes technologies dont certaines sont effaçables puis reprogrammables (EPROM : Erasable
Programmable ROM). Ces mémoires sont par exemple soit :
Les UV-EPROM : effaçable par UV ;
Les EEPROM : effaçable par électricité.
3.2.2. Les mémoires vives (RAM : Random Access Memory) :
Les infos peuvent être lues ou écrites autant de fois que l’on désire, mais elles sont volatiles (toutes les infos
sont perdues en cas de coupure d’alimentation). Ces mémoires sont utilisées pour des données (variable
d’entrée) et les variables générées lors de l’exécution du programme. Il existe les SRAM (statique) très rapide
mais aux faibles capacités et les DRAM (dynamique pour de grandes capacités).
La Capacité d’un circuit mémoire caractérise le nombre bit ou d’octet mémorisable. Il est exprimé en clair :
64Kx8 = 512K, c’est un circuit qui mémorise 64K mots de 8bits (1octet)
64Kx16=1024K, c’est un circuit qui mémorise 64K mots de 16bits, sa capacité est de 1Méga
1K= 1024, 1Méga 1024K.
Un circuit mémoire de 10 lignes d’adresses est égal à 210 =1024 de 8 bits de données.
Ce circuit est de 1K mots binaires de 8bits, il a donc une capacité de 1024x8=8192bits ou 8Kbits ou 1024 octets.

3.3. Les bus :


3.3.1. Le bus d’adresse (Adress bus) :
Le μP impose sur ce bus l’adresse de la case de mémoire ou des registres avec qui il veut dialoguer. Ce bus est
unidirectionnel car seul le μP fournit des adresses. Le nombre de fils (bit) du bus détermine la capacité de la
mémoire qui peut être relié au μP.
Exemple :
La famille 6809 de MOTOROLA à un bus d’adresse de 16 fils (A0 à A15) donc la mémoire adressable pour ce μP
est de 216 de l’adresse $0000 à $FFFF.
$ : Signifie hexadécimale chez Motorola.
3.3.2. Le bus de données (Data bus) :

Ce bus véhicule des données entre le μP et les mémoires ou les circuits périphériques. Le bus est
unidirectionnel, car c’est le μP qui peut lire ou écrire une donnée dans ces circuits. La taille du bus permet une
classification des μP.

Exemple :

la famille 6809 de MOTOROLA : le bus de données est de 8 bits (1octet) donc le µP est dit μP de 8 bits.
la famille 68000 de MOTOROLA : le bus de données est de 16 bits (Word) donc le µP est dit μP de 16
bits.
3.3.3. Le bus de commande (Contrôle bus) :
Ce bus comporte un nombre variable de fils suivant le μP choisi. Il est principalement constitué de signaux,
appelés signaux de contrôle, qui permet la gestion et la synchronisation des échanges entre le μP et les
mémoires ou circuit périphériques. Comme par exemple, l’indication de l’instant et le sens de transfert des
données par R/W et E (chez MOTOROLA) ou RD et WR(INTEL).
Le signal de lecture RD(Read) ;
Le signal d’écriture WR(Write) ;
Le signal de sélection CS (Chip Select : sélection du circuit).
Une partie du bus de contrôle et du bus d’adresses est exploitée par une fonction appelée Décodage
d’adresses, afin de ne sélectionner que le circuit (mémoire ou circuit périphérique) qui est autorisé à dialoguer
avec le μP à un instant donné.

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3.4. Périphériques et autres accessoires :


Les variables d’entrée et de sortie du système microprogrammé sont véhiculées par des circuits
d’interfaces de périphérique, appelés circuits périphériques.
- Les ports parallèles d’entrée/sorie appelés PIA (parallele Interface Adapter) ou PPI selon les
constructeurs permettent de véhiculer des infos de façon parallèle.
- Les ports série d’entrée/sorie permettent la communication en liaison série synchrone ou asynchrone.
Ils sont appelés ACIA UART SSDA selon les constructeurs.
Les circuits de comptage (Les timers, PTM) qui servent au comptage d’événement extérieur ou de la
génération de signaux.
Les circuits de conversion d’information (CAN et CNA), qui servent d’interface entre le domaine analogique et le
numérique.

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