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EXPOSE : L’IMPERIALISME JAPONAIS

PLAN
Introduction
I- La naissance de l’Empire Japonais
II- Système et Organisation
III- L’apport de l’Empire Japonais
Conclusion

MEMBRES
Binta CISSE
Mamadou Aliou SALL
INTRODUCTION

I- LA NAISSANCE DE L’EMPIRE JAPONAIS


L’empereur Meiji Tenno (1852−1912) fut le 122ième empereur du Japon.
C’est au début de son règne que va avoir lieu la restauration du pouvoir
impérial au détriment du Shogounat déçhu en 1867. En trente ans de règne,
s’appuyant sur une élite intellectuelle ouverte sur l’Occident et bien formée
aux sciences occidentales qu’aux disciplines traditionnelles, le Japon devient
une puissance de rang mondial. Des officiers français sont engagés pour
réformer l’armée de terre, tandis que des britanniques réorganisent la
marine. Le service militaire obligatoire est décrété en 1872. Des missions sont
dépêchées dans les pays étrangers afin d’étudier leurs systèmes de
gouvernement et leurs institutions. Au tournant du XIXième siècle le Japon
était devenu une très grande puissance capitaliste. L’industrie et tous les
secteurs de l’économie progressaient de manière spectaculaire malgré
l’hostilité du milieu naturel et la pauvreté du pays en matières premières. Il
fallait donc pour le Japon de se lancer dans une entreprise impérialiste. Donc
les principales raisons qui expliquent l’impérialisme japonais sont d’abord
d’ordre économique, car il faut pour le Japon trouver des matières premières
et des débouchés pour son industrie. Cela doit passer par la recherche de
nouvelles terres au besoin par la force. En plus comme la population étaient
en constante évolution, on est passé de 33 millions en 1872 à 70 millions
en 1934, il fallait nécessairement pour le japon posséder des sphères
d’influences où il pourra exploiter les richesses pour satisfaire la demande
nationale. En fin comme autres facteurs expliquant l’impérialisme japonais,
nous avons la quête du prestige de posséder un vaste empire colonial comme
les grandes puissances de l’époque. C’est aussi l’occasion pour mettre en
exergue les Samouraïs, ces seigneurs de guerre dont la principale vocation est
le métier des armes. Tous ces facteurs vont amener le Japon à adopter une
politique agressive vis-à-vis de ces voisins immédiats à savoir la Chine, la
Corée et la Russie.
L'empereur Meiji en 1873 (photographié par Uchida Kuichi).

II- ORGANISATION ET STRUCTURE

III- LES EVENEMENTS RELATIFS A L’EMPIRE


Les visées impérialistes japonaises se sont traduites par des conflits armés sanglants et
éprouvants. La première fut la guerre sino-japonaise.

A. La Guerre Sino-japonaise (1894−1895)


Elle trouve ses origines dans l’ingérence nippone dans les affaires coréennes. Une Corée que
la Chine a toujours considéré comme un territoire suzerain. Ainsi toute attaque contre elle
était considérée comme une provocation et nécessite une réaction chinoise. En 1894, un
rebelle coréen pro japonais est assassiné à Shanghai provoquant la colère nippone. La
situation se dégrade lorsque des paysans réclament la mise en place de réformes socio-
économiques, occupent la province de Chola, poussant le gouvernement coréen à demander
comme d’habitude l’aide de la Chine le 22 juin 1894. Le 1er août 1894 débute officiellement
la guerre entre la Chine et le Japon. La Corée, pour sa part, capitule dès la fin du mois
d’Août 1894, laissant seule la Chine dans le théâtre des opérations. Dans le conflit, la
supériorité chinoise (notamment numérique) semble évidente. Pourtant les troupes
japonaises, mieux équipées et mieux entraînées, multiplient les victoires, tant sur terre que
sur mer et la débâcle de l’armée chinoise est évidente. C’est à ce moment qu’ils demandent
alors l’ouverture de négociations qui aboutiront au Traité De Shimonoseki du 17 avril 1895.
La Chine y reconnaît l’indépendance de la Corée, cède au Japon l’île de Formose
(actuellement Taïwan), l’archipel des Pescadores (actuellement Penghu), et la péninsule du
Liaodong, dans l’actuelle province de Liaoning, en Mandchourie du Sud. La Chine s’engage
également à payer au Japon d’importants dommages de guerre et à lui concéder des
privilèges commerciaux non négligeables. Ainsi ayant pour théâtre des opérations la Corée
et la Chine, la guerre sino-japonaise a révélé la dégénérescence de la Chine et la montée en
puissance du Japon, devenue une puissance militaire et coloniale depuis la restauration de
Meiji. Ces prétentions impérialistes ont occasionné un nouveau conflit avec la Russie.

B. La Guerre Russo-japonaise (1904−1905)


En se lançant dans une politique coloniale, le Japon entre en conflit avec son puissant voisin,
la Russie, laquelle cherche à s’étendre dans le nord-est de l’Asie à partir de la Sibérie.
C’est ainsi qu’un conflit armé naquit résultant de la rivalité entre la Russie et le Japon.
Dans la nuit du 8 au 9 février 1904, prenant prétexte d’un incident mineur survenu en Corée,
la flotte japonaise passe à l’offensive et attaque la base navale de Port Arthur. Plusieurs
navires russes sont endommagés, les autres bloqués au mouillage. Le Japon déclare
finalement la guerre à la Russie le 11 février 1904. Maîtres de la mer dès le début de la
guerre, les Japonais confirment leur suprématie lors des batailles navales d’Août 1904. La
perte de Port Arthur, la défaite de Mukden laissent les russes désemparés et les japonais
exsangues. La guerre aurait pu continuer, mais le tsar Nicolas II, en proie à de graves
difficultés intérieures et le gouvernement japonais, dont les finances ont fortement souffert,
acceptent l’offre de médiation du président américain Théodore Roosevelt. Le traité de paix
est signé le 5 septembre 1905 à Portsmouth dans le New Hampshire. Ce traité accorde la
moitié sud de Sakhaline au Japon, le bail sur la péninsule de Liaodong, y compris le territoire
du Guangdong. Enfin la Russie évacue la Mandchourie et reconnaît officiellement l’influence
japonaise en Corée qui sera officiellement annexée par le Japon en 1910. L’issue de la guerre
russo-japonaise marque un tournant décisif dans le Japon de l’ère Meiji. Elle confirme à
l’Europe stupéfaite, la supériorité militaire absolue du Japon.

C. La Première Guerre Mondiale (1914−1918)

Selon l’historien indien K. M. Panikkar, dans son ouvrage Asia and Western dominance, « La
Grande Guerre de 1914-1918 fut, du point de vue asiatique, une guerre civile à l’intérieur de
la communauté européenne des nations ».

En effet, pour les Asiatiques, et en particulier les Japonais, les Européens constituaient avant
tout une même « famille raciale, politique et spirituelle », selon les mots de Jean Lequiller. Le
Japon considérait les Occidentaux comme un groupe menaçant duquel il fallait se protéger.

En mars 1914, le comte Okuma devint Premier ministre du Japon, à l’âge de 76 ans. Dans son
gouvernement se trouvait un personnage très influent, le baron Kato Komei. Ministre des
Affaires étrangères lorsqu’éclata la Première Guerre mondiale en Europe, il y vit clairement
l’occasion pour le Japon d’étendre sa propre domination en Asie, et prit en main la
diplomatie japonaise vis-à-vis des puissances occidentales. Le conflit qui s’engagea alors en
août en Europe suscita peu d’émotion dans la population japonaise, qui ne se sentit pas
menacée et qui pensa que la guerre serait courte. L’entrée du Japon dans le conflit fut en
réalité le résultat d’un calcul des dirigeants et diplomates japonais, tandis que la nation fut
peu affectée dans son ensemble.

Depuis le XIXe siècle, des puissances européennes telles que l’Angleterre, la Russie, la France
et l’Allemagne, s’étaient installées, avaient fondé des comptoirs en Chine, notamment pour
y engager un commerce lucratif. Mais ces quatre pays dépensaient alors toute leur énergie
dans la Première Guerre mondiale, ce qui laissait en quelque sorte le champ libre au Japon
pour mener des actions face à la Chine.

Mais plutôt que d’attaquer brutalement la Chine, le Japon préféra intelligemment s’engager
dans la Première Guerre mondiale pour défendre en réalité ses propres intérêts. Le
gouvernement japonais hésita longtemps à s’engager du côté de l’Entente ou de la Triplice,
avant de choisir la première. En effet, on n’imaginait pas une défaite anglaise, et, en cas de
défaite, il était peu envisageable qu’on assiste à des représailles de la part de l’Allemagne au
Japon, car celle-ci était moins impliquée en Extrême-Orient que la Grande-Bretagne
notamment. De plus, les traditions diplomatiques inclinaient naturellement vers l’Angleterre,
alliée au Japon depuis le traité du 30 janvier 1902,

D. La Deuxième Guerre Mondiale (1939−1945) : La chute de l’Empire Japonais


Dans le Pacifique, la seconde guerre mondiale débute en 1931,
quand le Japon envahit la Mandchourie, et s’achève en
septembre 1945, presque un mois après les bombardements
atomiques de Hiroshima et de Nagasaki. Pendant ces quatorze
années, les prétentions impérialistes de Tokyo ont ravagé la façade
orientale du continent asiatique, provoquant notamment la mort de
plus de douze millions de Chinois. BIEN qu’appartenant au camp des
vainqueurs, le Japon sort insatisfait de la conférence de Versailles :
il juge insuffisantes les conquêtes territoriales qui lui sont
consenties. Cette déception renforce l’idéologie fondée sur la
suprématie de la race japonaise et son droit à contrôler l’Asie.
Personnifiée par l’empereur, cette théorie trouve sa première
application en septembre 1931 avec l’invasion de la Mandchourie et
la création du régime fantoche du Mandchoukouo. Six ans plus tard,
l’incident du pont Marco Polo, près de Pékin, sert de prétexte au
déclenchement d’une guerre contre l’ensemble de la Chine.

Le 27 septembre 1940, l’empire du Soleil-Levant signe, à Berlin, le


pacte tripartite : il reconnaît la prédominance de l’Allemagne nazie
et de l’Italie fasciste en Europe, celles-ci admettant sa supériorité en
Asie. Cet acte diplomatique coïncide avec l’occupation du nord de
l’Indochine. Et la Thaïlande, à son tour, s’en prend aux possessions
françaises : elle y gagnera une partie du Laos et du Cambodge.

En guise de représailles, les Etats-Unis décident d’imposer un blocus


pétrolier au Japon. L’empereur riposte en lançant la « guerre de la
Grande Asie orientale » et en donnant le feu vert à l’attaque contre
Pearl Harbor, dans l’archipel de Hawaï : au soir du 7 décembre
1941, le gros de la flotte américaine du Pacifique est détruit.
Washington déclare alors la guerre à Tokyo ; et Berlin comme Rome
déclarent la guerre à Washington. En 1945, l'Armée impériale
japonaise et le reste de la Marine furent assignées à la mise en
place d'une défense de l'archipel nippon,
l'opération Ketsugo jusqu'à ce que la nation ne tombe, selon la
tradition du fukkaku (guerre d'usure). Mais cette invasion des Alliés
(opération Downfall) anticipée par les Japonais n'a jamais vu le jour,
à la suite des bombardements atomiques de Hiroshima et
Nagasaki et à la fin de la guerre. Par ailleurs, une milice, peu armée,
mais nombreuse, s'était formée face au danger d'invasion, les corps
combattants des citoyens patriotiques (Kokumin Giyū Sentōtai).
Cette année marque la fin de l’impérialisme Japonais ;vaincu par les Américains.

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