Etude Hydrologique Du Barrage Nouirate Sur L'oued Chemmar Dans La Province de Sidi Kacem - BOUSSALLA Issam
Etude Hydrologique Du Barrage Nouirate Sur L'oued Chemmar Dans La Province de Sidi Kacem - BOUSSALLA Issam
Etude Hydrologique Du Barrage Nouirate Sur L'oued Chemmar Dans La Province de Sidi Kacem - BOUSSALLA Issam
Issam BOUSSALLA
Encadré par:
Résumé
Le Maroc dispose de 104 lacs et de 54 barrages collinaires d'une capacité totale de 124
millions de m3. Cependant, l'utilisation de ressources en eau de certaines retenues par les
usagers, pose souvent des questions sur la quantité d'eau disponible et sa variabilité
saisonnière, sur la durée de vie de l'aménagement ainsi que sur l'efficacité des pratiques de
vanne et de chasse des crues.
La présente étude a pour objet l’élaboration d’une part la série des apports et d’autres
parts l’étude des crues au niveau du site du barrage de Nouirate et enfin le calcul de
l’envasement de la retenue sur plusieurs périodes.
La zone d’étude concerne le Cercle de Mechra Bel Ksiri qui fait partie de la province
de Sidi Kacem et regroupe six communes rurales (Nouirate, Sidi Al Kamel, Rmila, Sefsaf, Al
Haouafate et Dar Laâslouji). Elle profite d’une situation géographique privilégiée et de
ressources en eau et en sol considérables qui ont favorisé un développement agricole et agro-
industriel remarquable.
De point de vue méthodologique, il existe plusieurs méthodes de détermination des débits
de fréquences rares. Dans le cas de notre étude, nous avons choisi les méthodes de probabilité
de Gradex et l’ajustement statistique pour les appliquer au bassin jaugé de Had Kourt dans le
but de déterminer ses débits de pointe. La méthode analogique est utilisée pour la
transposition de ces débits vers le bassin non jaugé de l’Oued Chemmar.
Ces méthodes ont permis l’estimation des débits de pointe mais ne suffisent pas pour
la détermination des volumes des crues de chaque événement. C’est pour ça, il faut
déterminer l’hydrogramme de crue type de Had Kourt et les caractéristiques de
l’hydrogramme du bassin de l’Oued Chemmar.
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Faculté des Sciences et Techniques
www.fst-usmba.ac.ma
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Remerciements
Je tiens à remercier Madame Naoual RAIS et Mr. Raouf JABRANE pour avoir
accepté d’examiner ce travail.
Un spécial remerciement pour Mr. Mahmoud ZEMZAMI qui m’a beaucoup aidé au
court du présent travail.
Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements à tous mes amis et collègues qui
m’ont apporté leur support moral et intellectuel tout au long de mon travail de mémoire.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………..................................................... 2
2. Géologie ……..……………………………………………………………………….….. 6
3. Hydrologie………….………………….……………………………………………..…. 8
10
Chapitre II- Présentation de la zone d’étude………………...…...………………….……….....
10
1. Situation géographique........................................................................................................
11
2. Climatologie.................................................................................................................…....
14
3. Géologie……………………………………………………………...………………...….
14
3.1. Géologie régionale…………………………………………….………...….….
14
3.2. Géologie locale………...…..………………………………………….…...….
14
4. Couvert végétal………………..………..……………………...…………………….…….
17
Chapitre III- Etude géomorphologique..........................................................................................
17
1. Introduction……………..…….………………..………...……………………….…...….
17
2. Caractéristiques de la forme du bassin versant…………………………………..….…….
25
3. Résultats de l’étude géomorphométrique du bassin versant de Nouirate............................
28
Chapitre IV. Elaboration des séries des apports…………………………………………...........
28
1. Méthodologie…………………………………………………..………………………...
31
2. Validation de la série des apports au site de Nouirate…………..……………………….
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34
Chapitre V. Etude des crues……………………………………………….………...…...……….
34
INTRODUCTION.............................................................................................................….
37
1- ajustement statistique………………………..………………………………………..….
37
1.1- pluies journalières maximales (Pjmax)………………….…...………………..……
44
1.2- ajustement des débits maximums journaliers (Qjmax)……………….…….………
45
1.3- ajustement des débits instantanés maximums (Qp)………………….……….…….
48
2. estimation du ruissellement…………………...………………….……………….……….
50
3. débits de pointe adoptés…………………………………….………………………….….
4. les débits de pointe de la station de Had Kourt par la méthode du Gradex (673 km²…..... 51
5. transposition des débits de pointe vers notre bassin d’étude par la méthode de Francou- 51
Rodier…………………………………………………………………………………………
CONCLUSION……………….……………………………………..………...……….. 53
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………. 54
ANNEXES……………………...……………………………………………………… 55
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Tableau 1 : Bilan hydrologique des principaux oueds à leur entrée dans le bassin Rharb-Mamor 8
Tableau 9 : Tableau résumant les différents résultats obtenus par l’ajustement statistique des
Pjmax…………………………………………………………………………………………….. 43
Le Maroc est un pays dont les ressources en eaux sont limitées. Il dispose d'une
quantité d'eau de surface estimée à 22,5 milliards de m3, dont seul 16 milliards de m3 sont
mobilisables dans les conditions techniques et économiques actuelles (bzioui, 1995). La
plupart de ces ressources sont localisées principalement dans les régions du Nord et du Nord-
Ouest, ce qui laisse apparaître un grand déficit dans le Sud. Avec les périodes de sécheresse
qui sont de plus en plus fréquentes ces dernières années, ce déficit devient très grave et touche
presque tout le Royaume.
Pour faire face à cette situation et satisfaire la demande en eau estimée à 20 milliards
de m3 à l'horizon 2020 (DGH, 1998), la politique du Maroc en matière des ressources en eau
s'est orientée depuis longtemps vers la construction des barrages. Si l'objectif de départ était
essentiellement agricole, par l'irrigation d'un million d'hectare à l'an 2000 et
l'approvisionnement des grands centres urbains en eau potable, le monde rural quant à lui, et
qui constitue plus de 50 % de la population en majorité non desservie, reste le plus touché par
le manque d'eau.
Oubliées ces dernières années au profit des grands et moyens ouvrages hydrauliques,
certaines de ces petites infrastructures se trouvent dans un état critique, dû à la dégradation de
leur environnement et à une mauvaise gestion et suivi. Elles sont le siège de toutes sortes de
pollution et d'envasement, qui entraînent une dégradation de la qualité de leur eau et une
diminution progressive de leur capacité utile.
Malheureusement pour faire face à ces problèmes, l'expérience marocaine sur le plan
technique se montre un peu limitée par rapport à celle de nombreux pays méditerranéens,
comme la Tunisie et Italie (BZIOUI, 1986). Parmi les facteurs de ce retard, on peut citer le
manque de données hydropluviométriques et d'études de faisabilité technique adaptées aux
systèmes hydrologiques des petits réservoirs. Le recours aux méthodes empiriques,
notamment pour la prévision des écoulements et la charge solide, est pratiquement impossible
en raison de l'hétérogénéité des caractéristiques de l'état de surface et du climat. En plus, la
gestion pratique de ces retenues au Maroc, est encore très mal définie. Le partage des
responsabilités de cette gestion entre l'État et les collectivités locales, n'est pas encore
déterminé. De ce fait, l'utilisation de ressources en eau des retenues par les usagers, pose
2
Etude hydrologique du barrage Nouirate
souvent des questions sur la quantité d'eau disponible et sa variabilité saisonnière, sur la durée
de vie de l'aménagement ainsi que sur l'efficacité des pratiques de vanne et de chasse des
crues.
L'objectif de ce travail est l’élaboration d’une part de la série des apports et d’autres
part l’étude des crues au niveau du site du barrage de Nouirate sur plusieurs périodes de
retour.
L’étude est organisée de la manière suivante :
Chapitre 1 : Introduction ;
Chapitre 2 : Présentation du contexte générale de la plaine Rharb et de la zone d’étude ;
Chapitre 3 : Etude géomorphologique du bassin versant du site du barrage Nouirate ;
Chapitre 4 : Elaboration des séries des apports : transposition de la série de Had Kourt
(complétées) vers le site du barrage ;
Chapitre 5 : Etude des crues : Rappel de la base données, de la méthodologie et des données
des débits de pointes Qp(T), des débits maximums journaliers Qjmax(T) pour divers périodes
de retour.
3
Etude hydrologique du barrage Nouirate
La convention de fusion entre Scet-Scom et Ingéma avait été signée en juin dernier, au
terme d’un processus initié en 2008 par CDG Développement, actionnaire de référence des
deux bureaux d’études. L’opération s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la
holding, axées notamment sur la mise en place de synergie au sein du Groupe.
4
Etude hydrologique du barrage Nouirate
5
Etude hydrologique du barrage Nouirate
Chapitre I :
I.2. Géologie
Sur le plan géologique, la plaine du Gharb constitue la charnière entre deux ensembles
structuraux qui diffèrent par la nature et l’âge des terrains d’une part et par le style tectonique
et l’âge de la déformation d’autre part :
Sur la marge septentrionale : le Rif qui est marqué par une grande instabilité jusqu’à
l’actuel ;
Le bassin du Gharb a été individualisé au Miocène terminal suite à l’obstruction du sillon sud-
rifain par la remontée isostatique su seuil de Taza et le glissement de la nappe prérifaine du
Nord vers le corridor sud-rifain. En outre, l’instabilité de la marge prérifaine et le basculement
dû à la surrection rifaine provoquent le déversement d’énormes quantités de matériaux
terrigènes, souvent fins et le glissement d’un énorme olistostrome. La moitié septentrionale du
Gharb repose directement sur cet olistostrome alors que la moitié méridionale repose sur les
formations de la Méséta occidentale formant le substratum autochtone du Rif.
La marge septentrionale prérifaine ne fournit que des éléments très fins, sito-argileux,
parmi lesquelles sont transportés des tests de micro-organismes arrachés aux
formations crétacées et tertiaires de l’arrière pays ainsi que des carapaces
d’ostracodes.
C’est l’interaction entre la subsidence tectonique et les changements du niveau marin qui
façonne la morphologie d’ensemble des sédiments néogènes. Les changements eustatiques
peuvent avoir joué un rôle important dans les parties les moins profondes du bassin. L’aspect
le plus important de l’histoire tectonique du bassin du Gharb est l’initiation et la propagation
des failles synsédimentaires initiées par un déséquilibre gravitaire. Ce dernier résulte à la fois
7
Etude hydrologique du barrage Nouirate
de la forme pentée du substratum et des fractures qui permettent l’accommodation par le flux
sédimentaire.
I.3. Hydrologie
Le bas Sebou est le collecteur terminal des eaux d'un bassin versant de 34 000 km2 qui
s'étend sur les domaines du Rif (essentiellement imperméable) du Moyen Atlas (calcaire) et
de la Méséta (essentiellement imperméable) où les massifs montagneux sont largement
représentés et bien arrosés (jusqu'à 2 m de pluie par an). Or ce collecteur est un goulet
d'étranglement qui s'avère, une année sur deux, incapable d'évacuer les énormes quantités
d'eaux qui déferlent à la suite d'une période pluvieuse un peu prolongée, et provoquent de
catastrophiques inondations dans la plaine.
Tous les oueds sont soumis au régime pluvial si bien que les précipitations persistantes
et généralisées sur l'ensemble du bassin sont particulièrement redoutables en plaine, en raison
des risques d'inondation ; par ailleurs ces oueds adoptent les irrégularités saisonnières du
climat et ne débitent en été que des volumes d'eau insuffisants en regard des potentialités en
terres irrigables. La salure des eaux demeure toujours peu élevée et varie entre 400 et 700
mg/l de résidu sec, en raison inverse du débit.
Tableau 1 : Bilan hydrologique des principaux oueds à leur entrée dans le bassin Rharb-Mamora.
La largeur du Sebou endigué dans ses propres levées, sa faible pente sur 230 Km de
son cours dans la plaine (1/10 000 aux hautes eaux) et l'influence de la marée dynamique qui
se fait sentir jusqu'à 85 Km de l'embouchure, ne permettent pas au fleuve d'évacuer plus de 1
600 m3/s à Mechra-bel-Ksiri et 2 000 m3/s à Sidi-Allal-Tazi, débits de l'ordre des crues
moyennes (fréquence 1 an sur 5) de son seul grand affluent : l'Ouerrha. De fait, entre 1944 et
1972, trente sept années ont été marquées par des débordements ; pour juger de l'ampleur des
dommages causés, il suffit de se souvenir que les berges du Sebou dominent la plaine de
plusieurs mètres, et que par conséquent les eaux de débordement envahissent rapidement de
vastes superficies qu'elles ne pourront quitter par le trajet inverse, stagnant donc, souvent
pendant plusieurs semaines.
8
Etude hydrologique du barrage Nouirate
Les crues les plus dangereuses se produisent lorsqu'il y a conjonction des crues
particulières du Sebou et de l'Ouerrha auxquelles s'ajoutent généralement celles des autres
petits affluents. Quelques chiffres, obtenus pour certaines années montrent l'ampleur du
désastre :
Tableau 2 : table des crues de la plaine Gharb
Conjonction des
Durée
D a t e débits les plus Superficies inondées
Date des débordements
forts en hectares
en heures
en m3/s
Décembre 1951 8000 45
159 000
Février 1955 3100 163
72 000
Janvier 1960 4600 82
100 000
Janvier 1963 10000 165
180 000
Janvier 1970 11000 408
150 000
9
Etude hydrologique du barrage Nouirate
Chapitre II :
La zone d’étude, le Cercle de Mechra Bel Ksiri, fait partie de la province de Sidi
Kacem et regroupe six communes rurales (Nouirate, Sidi Al Kamel, Rmila, Sefsaf, Al
Haouafate et Dar Laâslouji) Fig. (2). Elle profite d’une situation géographique privilégiée et
de ressources en eau et en sol considérables qui ont favorisé un développement agricole et
agro-industriel remarquable ; avec 16 % du potentiel national d’irrigation (ORMVAG 2002).
Longée par l’Oued Sebou à proximité d’une zone irriguée, la ville de Mechra Bel Ksiri
s’étend sur une superficie d’environ 8 Km2 (800 ha), elle se situe au cœur de la région du
Gharb au carrefour entre le Nord et le Saiss dans le coin Est de ce dernier.
Le site du barrage est situé sur l’Oued Chemmar à une distance de 3,652 Km de la
commune rurale de Nouirate (Fig. 3).
10
Etude hydrologique du barrage Nouirate
II.2. Climatologie
Le climat de Mechra Bel Ksiri est de type continental, caractérisé par une période sèche
qui va du mois d’Avril à Octobre et une période relativement humide de Novembre à Mars,
avec une pluviométrie souvent irrégulière entraînant une moyenne annuelle variant de 500 à
550 mm d’après la carte des isohyètes (période 1932-2006) avec en moyenne 60 jours de
pluies par an. En été, saison chaude et sèche (Fig. 4).
La zone subit l’influence des vents d’Ouest-Est avec certaines périodes de Chergui,
particulièrement aux mois Juillet et Août, alors qu’en hiver, saison froide et pluvieuse, avec
des valeurs modales en décembre (98 mm), novembre (90 mm) et janvier (82 mm).
Les températures moyennes de Mechra Bel Ksiri varient de 28 °C à 30 °C en été et entre
15 °C à 26 °C en hiver (ORMVAG 2002). Selon la classification d’Emberger (1952), Mechra
Bel Ksiri a un coefficient qui est égal à 59,66, donc il appartient à l’étage bioclimatique semi
aride supérieur.
11
Etude hydrologique du barrage Nouirate
12
Etude hydrologique du barrage Nouirate
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Etude hydrologique du barrage Nouirate
II.3. Géologie
Les conditions géologiques ont été aussi vérifiées pour les trois axes qui se situent dans le
même contexte géologique régional. En effet la zone du projet se situe dans le domaine des
collines du Gharb, constituant la zone d’extension de la nappe prérifaine et faisant partie du
domaine Rifain.
Localement les terrains au droit du site sont constitués principalement de collines en relief
généralement mou sous forme des dunes. Ces collines possèdent un substratum constituer par
une épaisse série marneuse qui date du pliocène (Miocène supérieur), surmonté par des dépôts
quaternaires du Villafranchien composés de sable graveleux, sables fin argileux des limons
plus ou moins sableux (dess) soit des sols noirs argileux (tirs) (Fig.5). INGEMA, 1975 :
Rapport géologique
Les roches peuvent absorber une certaine quantité des eaux de précipitation, pour la
reconstituer sous forme d’écoulement hypodermique ou complètement comme recharge des
nappes. L’infiltration est contrôlée tous d’abord par la nature des formations géologiques : les
fissures ou diaclases des roches naturellement imperméables, les formations rocheuses
altérées, Nouirate les formations sableuses et limoneuses favorisent l’infiltration. Mais étant
donner que ces formation s reposent sur un substratum marneux généralement constitué des
marnes bleues imperméables, on peut parler d’une infiltration superficielle.
15
Etude hydrologique du barrage Nouirate
16
Etude hydrologique du barrage Nouirate
Chapitre III :
ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE
III.1. Introduction
L’Oued Chemmar est une petite rivière de plaine longue de 10.37 Km. Il draine un
bassin versant de 69.5 km² de superficie et de 37.7 Km de périmètre. L'exutoire, situé à une
altitude de 10 m, alors le point le plus haut se trouve à 146 m.
La forme d'un bassin versant influence directement l'allure de l'hydrogramme à
l'exutoire du bassin versant. Il existe plusieurs indices morphologiques permettant de
caractériser la forme d’un bassin versant. Parmi ceux-ci, on peut citre l’indice de Gravelius et
celui de compacité de Horton.
Il est défini par le rapport du périmètre du bassin versant (P) au périmètre du cercle
ayant la même surface A.
P 37.7
Kg 0.28 1.26
2 A 69.5
P : périmètre du bassin versant
A : surface du bassin versant
Dans le cas de l’Oued Chemmar, cet indice est légèrement supérieur à 1 (1,28), ce qui
indique que le bassin versant du cours d’eau une forme légèrement allongée. Cette forme, en
raison des temps plus longs d'acheminement de l'eau à l'exutoire, favorise, pour une même
pluie, les faibles débits de pointe de crue. Ce phénomène est lié au de temps de concentration
des eaux dans le lit du cours d’eau.
Etude hydrologique du barrage Nouirate
Dans le cas du BV de l’Oued Chemmar, cet indice est ≤ 1 (0,65). Il confirme ainsi la
forme allongée de ce bassin.
Rectangle équivalent
Kg A 1.12 2
Leq 1 1 13.82 Km
1.12 Kg
Kg A 1.12 2
leq 1 1 5.03Km
1.12 Kg
Il existe plusieurs façons pour décrire la pente du cours d’eau, parmi les plus utilisées
on peut citer :
Zc 100
La pente Sc : Sc 0.01m / m 1%
Lc 10370
2 Hmoy(m) 2 58
La pente moyenne : Pmoy 11.21m / Km
Lc( Km) 10.37
Avec :
ZC
: Dénivellation entre les 2 points définissant la longueur Lc.
Lc : longueur du cours d’eau principal depuis l’exutoire jusqu’à la source.
Hmoy : hauteur moyenne du profil en long du cours d’eau.
Etude hydrologique du barrage Nouirate
2 Hmoy(m) 2 45
Pmoy 8.68m / Km
Lc( Km) 10.37
Avec :
En réalité cette formule ne donne qu’une valeur générale de la pente du bassin versant,
c’est pour cela qu’il faut calculer d’autres indices de pente (comme l’Indice de pente globale,
la densité de drainage ...) pour mieux caractériser le ruissellement dans notre bassin.
L'indice de Roche étant cependant trop long à évaluer pour des études rapides, on a
D
proposé un indice encore plus simple : la pente globale... Ig =
L
D étant la dénivelée h5 % - h95 %, définie sur la courbe hypsométrique ou même
directement à l’œil sur la carte topographique ; L étant la longueur du rectangle équivalent.
D H 5% H 95% 90 25
Ig 0.005m / m
Leq Leq 14040
Dénivelée spécifique Ds
L'indice Ig décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente, il était donc
difficile de comparer des bassins de tailles différentes.
leq 4.95
Ds D (90 25) 38.6
Leq 14.04
La dénivelée spécifique ne dépend donc que de l'hypsométrie (D = H5% - H95 %) et
de la forme du bassin (l/L). Elle donne lieu à une deuxième classification de l'O.R.S.T.O.M.,
indépendante des surfaces des bassins :
D’après le tableau on déduit qu’il s’agit d’un bassin versant de relief assez faible (Ds =
38.6).
Etude hydrologique du barrage Nouirate
la courbe hypsométrique
Caractéristiques du relief
La connaissance du relief est primordiale pur les études hydrologiques et la
modélisation hydraulique. Pour cette raison on a illustré différentes représentations du relief.
22
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
23
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
448000 451000 454000 457000 460000 463000 466000
448000
448000
de Sidi Kacem
4 1/50 000
445000
445000
LEGENDE
A
!
A
! Exutoire
442000
442000
Bassin versant
Pente
High : 9,27756
Low : 0
439000
439000
436000
436000
24
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
L’établissement d’une base de données SIG s’est avéré trés utile, afin de mieux cerner les
caractéristiques conditionnant la réponse hydrographique du bassin versant et dont les cartes
et résultats seront détaillées dans cette partie de l’étude.
Etant donné que le bassin de Nouirate s’étend sur une superficie de 69.5 Km2 avec
une forme ramassée (KG=1.26), la réponse à la crue sera évidemment caractérisée par un
temps de concentration moyen et un débit de pointe relativement important ceci en se basant
uniquement sur la géométrie du bassin.
25
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
La carte hypsométrique
A partir de la carte hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar, on constate
que les altitudes les plus importantes se trouvent au Nord et au sud du bassin versant alors
que les faibles altitudes se situent au niveau de la partie Centrale du bassin (Fig. 8).
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Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
451000 454000 457000 460000 463000
448000
448000
446000
446000
aad
4
O.D
1/50 000
444000
444000
LEGENDE hem
mar
O.C
O.M
elah
A
! Exutoire
Limite bassin
Daya
442000
442000
Chaabat
Cours d'eau
Hypsométrie
20 - 30
31 - 40
440000
440000
41 - 50
51 - 60
61 - 70
71 - 80
81 - 90
438000
438000
91 - 100
101 - 110
111 - 120
121 - 130
131 - 140
141 - 150
436000
436000
27
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Chapitre IV :
A fin de compléter les lacunes de données de série de Had Kourt on a effectué une
corrélation entre la série des apports de Had Kourt et celle du site Al Wahda, ceci pour
déterminer un coefficient de corrélation pour faire une transposition par rapport de pluie et de
surface de cette série du site Al Wahda au bassin de Had Kourt. Enfin on a une série générée
s’étalant sr une période de 1966 à 2009. La comparaison entre les deux séries a aboutit a un
coefficient de corrélation égale à 0,89 (Fig.12).
Après avoir déterminé la série des débits mensuels de la station de Had Kourt on
passe à l’élaboration de la série des apports du site de Nouirate qui s’étant sur une superficie
de S = 69,5 Km². Ceci est fait par une transposition des débits de la station de Had Kourt
s’étalant sur une superficie de S = 673 Km², par rapport de surface et pluie afin de déterminer
28
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
La formule utilisée pour le calcul des débits au site de Nouirate est la suivante :
S
Q Nouirate= Q Had Kourt * Nouirate
Avec: S Had Kourt
Q: Débit mensuel;
29
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
3
Année Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août [Mm ]
1966/67 0,34 4,13 5,39 2,11 3,75 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 15,97
1967/68 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,92 1,33 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 3,50
1968/69 0,00 0,00 0,00 3,18 5,57 9,34 6,37 2,05 0,27 0,26 0,00 0,00 27,04
1969/70 0,00 0,00 0,26 2,65 18,30 0,72 0,53 0,77 0,27 0,00 0,00 0,00 23,49
1970/71 0,00 0,00 0,00 0,00 1,86 0,48 1,86 7,70 1,59 0,26 0,00 0,00 13,74
1971/72 0,00 0,00 0,00 0,00 1,33 1,92 3,45 0,26 0,27 0,00 0,00 0,00 7,21
1972/73 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,50
1973/74 0,00 0,00 0,00 1,06 0,00 0,48 0,27 3,34 0,53 0,00 0,00 0,00 5,67
1974/75 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,53 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79
1975/76 0,00 0,00 0,00 0,27 0,00 1,20 0,27 0,51 1,06 0,00 0,00 0,00 3,30
1976/77 0,00 0,00 0,00 4,77 12,20 6,95 0,53 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 24,45
1977/78 0,00 0,00 0,00 0,53 1,06 2,16 1,86 2,57 2,12 0,51 0,00 0,00 10,81
1978/79 0,00 0,00 0,00 0,00 1,33 9,10 2,12 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 13,06
1979/80 0,00 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27
1980/81 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1981/82 0,00 0,00 0,00 0,27 1,06 0,72 0,00 1,28 0,00 0,00 0,00 0,00 3,33
1982/83 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,44 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,44
1983/84 0,02 0,02 0,51 5,30 0,00 0,00 0,27 0,00 0,80 0,00 0,00 0,00 6,92
1984/85 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,50
1985/86 0,00 0,00 0,00 0,00 1,06 7,91 1,59 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 11,07
1986/87 0,00 0,00 0,00 0,00 0,53 2,64 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3,43
1987/88 0,00 0,00 0,00 0,27 1,86 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,36
1988/89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,20 0,80 1,80 0,53 0,26 0,00 0,00 4,58
1989/90 0,00 0,00 0,77 5,30 2,39 1,20 1,06 1,03 1,06 0,77 0,53 0,00 14,11
1990/91 0,00 0,00 0,00 1,59 0,00 1,68 5,04 1,28 1,06 0,00 0,00 0,00 10,65
1991/92 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51
1992/93 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1993/94 0,00 0,00 0,51 0,00 0,53 0,72 0,80 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 2,81
1994/95 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1995/96 0,00 0,00 0,00 0,80 14,32 2,64 2,39 0,51 2,12 0,51 0,27 0,00 23,55
1996/97 0,26 0,27 0,51 7,16 7,43 0,96 0,53 0,51 0,27 0,00 0,00 0,00 17,89
1997/98 0,00 0,27 2,82 7,43 1,59 9,34 0,53 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 22,24
1998/99 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1999/00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2000/01 0,00 0,00 0,00 1,33 2,65 0,48 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,72
2001/02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51
2002/03 0,00 0,00 3,34 0,53 2,65 0,48 1,33 0,51 0,27 0,00 0,00 0,00 9,10
2003/04 0,00 0,00 0,00 3,18 0,27 0,24 0,53 1,03 4,77 0,77 0,27 0,00 11,05
2004/05 0,00 0,00 0,51 0,53 0,53 0,24 0,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,61
2005/06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 2,40 3,18 1,03 0,27 0,00 0,00 0,00 7,14
2006/07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2007/08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2008/09 0,26 0,53 1,28 5,57 6,90 11,50 3,18 1,03 0,53 0,26 0,27 0,27 31,56
2009/10 0,26 0,27 0,26 5,57 16,71 15,57 13,00 1,54 0,53 0,26 0,27 0,27 54,48
30
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Pour valider la série des apports élaborée pour le site de Nouirate, on établie un
simple et un double cumul entre le site du barrage de Nouirate et le site du barrage Al
Wahda (Fig.15).
31
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
32
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
33
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Chapitre V :
À l’heure actuelle, la plupart des prévisions de crues des rivières sont faites au
moyen d’une méthode en deux étapes. Tout d’abord, un calcul de la propagation des
crues est effectué, normalement à l’aide de modèles hydrologiques. Les débits de
pointe de crue qui en résultent sont ensuite convertis en des prévisions de niveau
d’eau à l’aide d’un modèle hydraulique à écoulement permanent (Musy 1998).
Cependant une crue de période de retour T=100 ans ne veut pas dire qu’elle
survient 1 fois tous les 100 ans mais que cette crue a 1% de chance d’arriver chaque
année pendant 100 ans.
34
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Ajustement statistique
x a xa
F ( x) exp exp u
b Si on considère la variable suivante b , alors la
distribution s’écrit comme suit :
Avec : a et b les paramètres de la variable de Gumbel à déterminer
L’ajustement d’une loi à un échantillon est une pratique qui permet de déduire les
valeurs rares du phénomène caractérisé par l’échantillon des valeurs observées.
35
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
expérimentale qu’on aurait obtenue à partir d’une série beaucoup plus long de relevés
après la définition d’une fréquence empirique (Musy 1998).
U = -Ln (-Ln(F))
Méthode du Gradex
36
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Méthodologie :
La méthode s’applique dans les bassins jaugés, ayant une station hydrométrique de
référence, selon les étapes proposées par NOVEC :
Calcul des débits de pointes Qp(T) par utilisation du coefficient de pointe Cp.
Les Cp issus de l’analyse statistique des couples (Qp-Qjmax) des crues
marquantes.
Les calculs des débits de pointe Qp(T) permettant l’estimation des coefficients
de Francou Rodier Kp(T) à la station de référence.
37
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Année hydro El Kansera Azib Solatane Ouljat Soltane Bittit Souk El Had S. Chahed
1935 47
1936 29
1937 23
1938 33
1939 26
1940 38
1941 27
1942 36
1943 32
1944 28
1945 24
1946
1947 9
1948 58
1949 31
1950 42
1951 34
1952 41
1953 28
1954 23
1955 40
1956 24
1957 37
1958 27
1959 44
1960 49
1961 18
1962 39 67
1963 36 37
1964 30 38
1965 66 39
1966 25 39
1967 39 50
1968 45 36
1969 61 20
1970 30 29
1971 29 26
1972 28 26
1973 50 28
1974 21 39
1975 50 72
1976 31 41
1977 22 43 44
1978 26 29 38
1979 33 56 32
1980 11 28 49
1981 70 23 34
1982 55 52
1983 24 38 18 40
1984 30 39 43 35
38
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
1985 13 46 39 30
1986 36 38 45
1987 25 29 38
1988 34 40 48
1989 100 78 48
1990 34 73 41 37 33
1991 31 37 40 33 32
1992 20 43 24 34 26
1993 27 44 53 42 37 38
1994 35 41 39 26 59 33
1995 53 47 29 57 46 65
1996 35 41 25 54 34 39
1997 47 38 42 43 28 27
1998 19 26 34 36 23 29,3
1999 25 22 23 26 19 30
2000 26 43 42 34 34 37
2001 18 39 150 50 28 27,3
2002 50 75 67 78 62 52
2003 48 55 47 53 59 33
2004 54 27 28 71 35 40,5
2005 28 71 43 35 51 41
2006 39 31 69 67 67 42
2007 31 40 42 56 33 66
2008 27 53 31 38 42 50
2009 112 45 47 48 26 63,6
2010 97 85 54 132,1
39
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
40
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
41
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
42
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Poste pluviométrique n G Po M S
Souk al Had 20 10,98 32,51 38,7 14,03
Ouljat Soltane 27 18,26 34,13 44,48 25,29
El Kansera 70 13,21 28,33 35,9 17,2
Bittit 34 9,72 38,74 44,3 12,3
Azib Soltane 49 13,33 35,55 43,2 17,1
S.Chahed 18 18,19 36,77 47 24,7
M 13,95 34,34 42,26 18,44
C’est le rapport entre les Gradex ponctuels et le Gradex de la lame d’eau sur le
bassin versant. Une première méthode de procéder après la détermination de la
moyenne des Gradex ponctuels de stations retenues, est de déterminer un coefficient
d’abattement empirique spatial ARF (Areal Reduction Factors), en fonction de la
surface du bassin versant du site Nouirate.
Ce coefficient est défini expérimentalement dans 3 zones dans les Etats Unis ;
Zone A, Zone B et Zone C. Pour notre bassin versant on va se baser su l’abaque de la
zone B pour le calcul de ce coefficient à cause de la ressemblance en terme des
caractéristiques pluviométriques entre les 2 zones.
43
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Y= 70,595 X + 61,07
Vers les valeurs les plus importantes des débits, on constate que les points
sont quasiment alignés a une droite, se qui confirme la nature exponentielle de la
branche supérieure de la distribution.
T F µ Qjmax(T)
2 0.5 0.4 22.4
5 0.8 1.5 91.6
10 0.9 2.3 137.5
20 0.95 3.0 181.5
50 0.98 3.9 238.4
100 0.99 4.6 385.9
44
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
T F µ Qjmax(T)
2 0.5 0.4 143.0
5 0.8 1.5 275.0
10 0.9 2.3 362.5
20 0.95 3.0 446.3
50 0.98 3.9 554.9
100 0.99 4.6 636.2
45
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
46
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 40 40 40 20 19
M 158,28 103,59 1,55 1,57 1,55
S 143,04 93,04 0,40 0,31 0,30
Me 99,40 61,05 1,55 1,61 1,61
Max 482,63 289,00 2,54 2,18 2,18
Min 1,06 1,42 0,59 1,13 1,13
Les points sont quasiment alignés sur la droite de corrélation avec un bon
coefficient de corrélation R²= 0,9225, de ce fait la corrélation débits de pointe-débits
journaliers maximums (Qp-Qjmax), qui a donné un coefficient de pointe Cp = 1,5, on
en déduit une corrélation linéaire satisfaisante. D’après ce qui précède, on résume que
47
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
2. Estimation du ruissellement
Le ruissellement est calculé pour chaque année à partir des débits journaliers
maximums en multipliant les débits journaliers maximums par l’unité du temps et en
le subdivisant par unité de surface.
Le tableau suivant représente le résultat de la transformation des débits
journaliers maximums en (m3/s) en ruissellement en (mm) :
Tableau 13 : Calcul du ruissellement à partir des débits journaliers maximums
48
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 41 41
M 101,32 13,01
S 93,01 11,94
Me 60,4 7,75
Max 289 37,10
Min 1,42 0,18
49
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
50
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Poste
n G Po M S
pluviométrique
Souk al Had 20 10,98 32,51 38,7 14,03
Ouljat Soltane 27 18,26 34,13 44,48 25,29
El Kansera 70 13,21 28,33 35,9 17,2
Bittit 34 9,72 38,74 44,3 12,3
Azib Soltane 49 13,33 35,55 43,2 17,1
S.Chahed 18 18,19 36,77 47 24,7
M 13,95 34,34 42,26 18,44
ARF 0,7
T* 20
Pjmax (T*) 75,8
Pjmax (A,T*) 53,04
Qjmax (T*) 270,8
Roj (T*) 34,76
Cp 1,5
s 17,77 Taux d'infiltration pour lequel le sol est saturé
T u Pjmax(T) Pjmax (A,T) Roj(T) Qjmax(T) Qp(T) Kp(T)
2 0,4 39,5 27,62 11,17 87,0 130,5 2,5
5 1,5 55,3 38,68 21,44 167,0 250,5 3,0
10 2,3 65,7 46,01 28,24 220,0 330,0 3,3
20 3,0 75,8 53,04 34,76 270,8 406,2 3,4
50 3,9 88,8 62,13 44,37 345,6 518,4 3,6
100 4,6 98,5 68,95 51,18 398,7 598,0 3,8
200 5,3 108,2 75,74 57,98 451,6 677,4 3,9
500 6,2 121,0 84,71 66,94 521,4 782,1 4,0
1000 6,9 130,7 91,48 73,71 574,2 861,2 4,1
2000 7,6 140,4 98,25 80,48 626,9 940,3 4,1
5000 8,5 153,1 107,20 89,43 696,6 1044,9 4,2
10000 9,2 162,8 113,96 96,20 749,3 1124,0 4,3
5. Transposition des débits de pointe vers notre bassin d’étude par la méthode de
Francou-Rodier
51
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
méthode de Francou-Rodier
10.1K
Q A
10 6 108
LnQ 10 6
Kp 101 8
LnA 10
Avec :
Q: Débit (m3/s) ;
A: Superficie du bassin (km²) ;
Kp : Coefficient de Francou-Rodier.
52
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
CONCLUSION
L’étude hydrologique qui a été basée sur des modèles empiriques adaptés à la
région, a été couronnée par la détermination des débits de fréquences rares. Ces débits
ont permis d’avoir une idée sur l’importance hydrologique du bassin versant de
l’Oued Chemmar.
De point de vue méthodologique, il existe plusieurs méthodes de
détermination des débits de fréquences rares. Dans le cas de notre étude, nous avons
choisi les méthodes de probabilité de Gradex et l’ajustement statistique pour les
appliquer au bassin jaugé de Had Kourt dans le but de déterminer ses débits de pointe.
La méthode analogique est utilisée pour la transposition de ces débits vers le bassin
non jaugé de l’Oued Chemmar.
Ces méthodes ont permis l’estimation des débits de pointe mais ne suffisent
pas pour la détermination des volumes des crues de chaque événement. C’est pour ça,
il faut déterminer l’hydrogramme de crue type de Had Kourt et les caractéristiques de
l’hydrogramme du bassin de l’Oued Chemmar.
53
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
BIBLIOGRAPHIE
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Rapport d’étude ;
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INGEMA, 1975, Barrage Nouirate sur Oued Chemmar Calcul hydraulique.
Rapport d’étude ;
LABORDE J.P. 2000, Eléments d’hydrologie de surface, Edition 2009,202
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54
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Annexes
55
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Moyenne 0,07 0,14 0,98 5,02 9,02 9,16 4,68 2,82 1,57 0,34 0,14 0,05 2,79
Max 1,00 2,00 13,00 28,00 69,00 65,00 49,00 30,00 18,00 3,00 2,00 1,00 17,45
Min 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
56
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Nombre 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00
Médiane 1,47 5,03 18,90 38,00 63,90 91,70 74,80 74,60 34,70 9,24 2,78 1,55 62,14
Ecart type 2,84 19,28 69,84 #### 297,02 200,50 108,76 117,10 71,61 17,07 4,87 2,86 52,56
Moyenne 2,48 11,40 46,82 #### 180,21 167,13 112,66 98,55 66,13 15,53 4,81 2,40 68,78
Max 12,73 109,00 301,97 #### ###### 686,00 440,00 684,00 237,00 80,90 19,20 12,34 194,76
Min 0,00 0,08 1,39 2,57 3,44 3,53 3,62 3,07 1,27 0,00 0,00 0,00 3,68
57
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 20
M 38,7
S 14,03
Max 67
Min 19
G Po
10,98 32,51
58
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Année Hydro Pj Max Rans Fréquence em pirique Variable réduite de Gum bel
1983 18 1 0,02 -1,38
1999 23 2 0,06 -1,06
1992 24 3 0,09 -0,87
1996 25 4 0,13 -0,71
2004 28 5 0,17 -0,58
1987 29 6 0,20 -0,46
1995 29 7 0,24 -0,35
2008 31 8 0,28 -0,25
1998 34 9 0,31 -0,14
1986 38 10 0,35 -0,04
1985 39 11 0,39 0,06
1994 39 12 0,43 0,16
1988 40 13 0,46 0,26
1991 40 14 0,50 0,37
1990 41 15 0,54 0,48
1997 42 16 0,57 0,59
2000 42 17 0,61 0,71
2007 42 18 0,65 0,84
1984 43 19 0,69 0,97
2005 43 20 0,72 1,12
2003 47 21 0,76 1,29
2009 47 22 0,80 1,48
1993 53 23 0,83 1,70
2002 67 24 0,87 1,97
2006 69 25 0,91 2,33
1989 78 26 0,94 2,86
2001 150 27 0,98 3,98
n 27
M 44,48
S 25,29
Max 150
Min 18
G Po
18,26 34,13
59
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 70
M 35,9
S 17,2
Max 112
Min 9 60
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Poste Gradex Pjmax 2 ans Pjmax 5 ans Pjmax 10 ans Pjmax 20 ans Pjmax 50 ans Pjmax 100 ans
61
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 34
M 44,3
S 12,3
Max 78
Min 26
62
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
63
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 49
M 43,2
S 17,1
Max 100
Min 20
64
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
G Po
13,33 35,55
65
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 18
M 47,0
S 24,7
Max 132,1
Min 27
Variable réduite
Période de retour [T]
de Gumbel [u] Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max= a+bu
2 0,37
5 1,50 G Po
10 2,25 18,19 36,77
20 2,97
50 3,90
100 4,60
Poste Gradex Pjmax 2 ans Pjmax 5 ans Pjmax 10 ans Pjmax 20 ans Pjmax 50 ans Pjmax 100 ans
66
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Tables Courbe
ARF A
S (mil²) S(Km²) ARF
0 0,0 1,000
12,5 32,4 0,920
25 64,8 0,880
37,5 97,1 0,840
50 129,5 0,800
75 194,3 0,760
100 259,0 0,731
150 388,5 0,691
200 518,0 0,660
250 647,5 0,640
673,0 0,637
300 777,0 0,625
350 906,5 0,616
400 1036,0 0,608
450 1165,5 0,595
500 1295,0 0,591
600 1554,0 0,580
700 1813,0 0,570
800 2072,0 0,560
900 2331,0 0,556
1000 2590,0 0,548
Tables Courbe
ARF C
S (mil²) S(Km²) ARF
0 0,0 1,000
50 129,5 0,955
100 259,0 0,920
150 388,5 0,891
200 518,0 0,869
250 647,5 0,851
673,0 0,849
300 777,0 0,840
350 906,5 0,831
400 1036,0 0,823
500 1295,0 0,811
625 1618,8 0,800
750 1942,5 0,788
900 2331,0 0,780
1000 2590,0 0,773
67
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 41
M 101,32
S 93,01
Me 60,4
Max 289
Min 1,42
68
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
69
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
n 41
M 166,685
S 151,139
Me 99,7
Max 502,8
Min 1
70
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
G Qpo
116,5 100,3
71
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
72
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
Isohyète
s
73