Etude Hydrologique Du Barrage Nouirate Sur L'oued Chemmar Dans La Province de Sidi Kacem - BOUSSALLA Issam

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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Faculté des Sciences et Techniques


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Année Universitaire : 2012-2013

Master Sciences et Techniques : Hydrologie de Surface et Qualité des Eaux

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


Pour l’Obtention du Diplôme de Master Sciences et
Techniques

Etude Hydrologique du barrage Nouirate sur l’Oued


Chemmar dans la province de Sidi Kacem
Présenté par:

Issam BOUSSALLA
Encadré par:

- Mme. MAjida NAJMEDDINE, NOVEC, Rabat


- Mr. Abdelkader EL GAROUANI, FST – Fès

Soutenu le 18 Juin 2013 devant le jury composé de :

- Mr. Abdelkader El GAROUANI, FST de Fès


- Mme. Naoual Rais, FST de Fès
- Mr. Raouf JABRANE , FST de Fès
- Mme. Majida NAJMEDDINE NOVEC à Rabat

Stage effectué à : NOVEC, Rabat


Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
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Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Master Sciences et Techniques

Nom et prénom: Issam BOUSSALLA

Année Universitaire : 2012/2013

Titre: Etude hydrologique du barrage Nouirate dans la province de Sidi Kacem

Résumé

Le Maroc dispose de 104 lacs et de 54 barrages collinaires d'une capacité totale de 124
millions de m3. Cependant, l'utilisation de ressources en eau de certaines retenues par les
usagers, pose souvent des questions sur la quantité d'eau disponible et sa variabilité
saisonnière, sur la durée de vie de l'aménagement ainsi que sur l'efficacité des pratiques de
vanne et de chasse des crues.
La présente étude a pour objet l’élaboration d’une part la série des apports et d’autres
parts l’étude des crues au niveau du site du barrage de Nouirate et enfin le calcul de
l’envasement de la retenue sur plusieurs périodes.
La zone d’étude concerne le Cercle de Mechra Bel Ksiri qui fait partie de la province
de Sidi Kacem et regroupe six communes rurales (Nouirate, Sidi Al Kamel, Rmila, Sefsaf, Al
Haouafate et Dar Laâslouji). Elle profite d’une situation géographique privilégiée et de
ressources en eau et en sol considérables qui ont favorisé un développement agricole et agro-
industriel remarquable.
De point de vue méthodologique, il existe plusieurs méthodes de détermination des débits
de fréquences rares. Dans le cas de notre étude, nous avons choisi les méthodes de probabilité
de Gradex et l’ajustement statistique pour les appliquer au bassin jaugé de Had Kourt dans le
but de déterminer ses débits de pointe. La méthode analogique est utilisée pour la
transposition de ces débits vers le bassin non jaugé de l’Oued Chemmar.
Ces méthodes ont permis l’estimation des débits de pointe mais ne suffisent pas pour
la détermination des volumes des crues de chaque événement. C’est pour ça, il faut
déterminer l’hydrogramme de crue type de Had Kourt et les caractéristiques de
l’hydrogramme du bassin de l’Oued Chemmar.
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Remerciements

Arrivé au terme de la rédaction de ce mémoire, il m’est particulièrement agréable


d’exprimer ma gratitude et mes remerciements à tous ceux qui, par leur enseignement, leur
soutien et leurs conseils, m’ont aidé à sa réalisation.

Ma gratitude va d’abord à Madame Majida NAJMEDDINE, qui m’a honoré de sa


confiance en acceptant de m’encadrer au sein du bureau d’ingénierie et de conseil NOVEC.
J’ai particulièrement été impressionné par ses qualités scientifiques et humaines. Puissent ces
lignes être l’expression de ma plus profonde reconnaissance.

Mes vifs remerciements et ma profonde reconnaissance au Pr Mr. Abdelkader EL


GAROUANI pour son encadrement fructueux et appréciable et pour m’avoir guidée durant
tout mon travail.

Monsieur Mohamed ELMANTOUMI chef de département ressources en eau à la


NOVEC de m’avoir ouvert les portes pour pouvoir passer ce stage.

Je tiens à remercier Madame Naoual RAIS et Mr. Raouf JABRANE pour avoir
accepté d’examiner ce travail.

Un spécial remerciement pour Mr. Mahmoud ZEMZAMI qui m’a beaucoup aidé au
court du présent travail.

Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements à tous mes amis et collègues qui
m’ont apporté leur support moral et intellectuel tout au long de mon travail de mémoire.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………..................................................... 2

PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL................................................................. 4

Chapitre I- Cadre régional de la zone d’étude (bassin de la plaine du Rharb-Mamora)……............. 6

1. Présentation géographique…………. ………………………………………………….... 6

2. Géologie ……..……………………………………………………………………….….. 6

3. Hydrologie………….………………….……………………………………………..…. 8

10
Chapitre II- Présentation de la zone d’étude………………...…...………………….……….....
10
1. Situation géographique........................................................................................................
11
2. Climatologie.................................................................................................................…....
14
3. Géologie……………………………………………………………...………………...….
14
3.1. Géologie régionale…………………………………………….………...….….
14
3.2. Géologie locale………...…..………………………………………….…...….
14
4. Couvert végétal………………..………..……………………...…………………….…….
17
Chapitre III- Etude géomorphologique..........................................................................................
17
1. Introduction……………..…….………………..………...……………………….…...….
17
2. Caractéristiques de la forme du bassin versant…………………………………..….…….
25
3. Résultats de l’étude géomorphométrique du bassin versant de Nouirate............................
28
Chapitre IV. Elaboration des séries des apports…………………………………………...........
28
1. Méthodologie…………………………………………………..………………………...
31
2. Validation de la série des apports au site de Nouirate…………..……………………….
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34
Chapitre V. Etude des crues……………………………………………….………...…...……….
34
INTRODUCTION.............................................................................................................….
37
1- ajustement statistique………………………..………………………………………..….
37
1.1- pluies journalières maximales (Pjmax)………………….…...………………..……
44
1.2- ajustement des débits maximums journaliers (Qjmax)……………….…….………
45
1.3- ajustement des débits instantanés maximums (Qp)………………….……….…….
48
2. estimation du ruissellement…………………...………………….……………….……….
50
3. débits de pointe adoptés…………………………………….………………………….….

4. les débits de pointe de la station de Had Kourt par la méthode du Gradex (673 km²…..... 51

5. transposition des débits de pointe vers notre bassin d’étude par la méthode de Francou- 51
Rodier…………………………………………………………………………………………

CONCLUSION……………….……………………………………..………...……….. 53

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………. 54

ANNEXES……………………...……………………………………………………… 55
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LISTE DES FIGURES

Fig.1 : Situation géographique de la plaine du GHARB………………………………………… 6


Fig.2 : situation du barrage par rapport à la commune de Nouirate………………………............ 10
Fig. 3 : carte de situation du site du barrage Nouirate……………………….…………............... 12
Fig. 4 : Carte des isohyètes de la zone d’étude………………………………………………….. 13
Fig.5 : carte géologique du bassin de Nouirate………………………………………………….. 15
Fig.6 : Carte du couvert végétal…………………………………………………………………. 16
Fig.7 : Profil en long du plus long Talweg…………………………...………..………………… 19
Fig. 8 : Courbe hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar………...…………..…… 22
Fig. 9 : Modèle numérique de terrain du bassin versant de l’Oued Chemmar…………….……. 23
Fig. 10 : Carte de pente du bassin versant de l’Oued Chemmar………………………………… 24
Fig. 11 : Carte hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar…………..……………… 27
Fig.12 : Corrélation des apports du site Al Wahda et des apports de la Station de Had Kourt…. 28
Fig. 13 : Evolution annuelle des apports au niveau du Site du barrage Nouirate……………….. 29
Fig.14 : Simple cumul des modules de Nouirate en m3/s……………………………………….. 32
Fig.15 : Double cumul Nouirate vs Al Wahda…………………………………………………. . 33
Fig.16 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –Souk El Had…. 40
Fig.17 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –Ouljat Soltane.. 40
Fig.18 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –El Kansera-….. 41
Fig.19 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –Bittit-……....... 41
Fig.20 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –Azib Soltane… 42
Fig.21 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –S. Chahed-….. 42
Fig.22 : Ajustement statistique des Qjmax par la loi de Gumbel……………….……………….. 44
Fig.23 : Ajustement statistique des Qp par la loi de Gumbel…………….……………………… 45
Fig. 24 : Corrélation des Qp des Qjmax………….……………………………………………… 47
Fig.25 : Ajustement statistique des du ruissellement observé dans la station de Had Kourt par la
loi de Gumbel………………………….…………………………………………………………. 49
Fig.26 : Ajustement statistique des du ruissellement observé dans la station de Had Kourt par la
loi de Gumbel……………………………………………………………………………………. 50
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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Bilan hydrologique des principaux oueds à leur entrée dans le bassin Rharb-Mamor 8

Tableau 2 : table des crues de la plaine Gharb………………………………………………..….. 9

Tableau 3. Caractéristiques géométriques du bassin versant…………………………………….. 25

Tableau 4. Altitude caractéristique du bassin versant……………………………………............. 25

Tableau 5 : calcul du ratio de transformation………………………………………….….……… 29

Tableau 6 : Série des apports au site de Nouirate [Mm3]…………………………………........... 30

Tableau 7 : modules annuels adoptés……………………………………………….……............ 31

Tableau 8 : Distribution des séries pluviométriques des postes sélectionnés………….………… 38

Tableau 9 : Tableau résumant les différents résultats obtenus par l’ajustement statistique des
Pjmax…………………………………………………………………………………………….. 43

Tableau 10 : Résultats de l’ajustement des débits journaliers maximums……………….………. 44

Tableau 11 : Résultats de l’ajustement des débits instantanés maximums…………….………… 45

Tableau 12 : Coefficients de pointe à la station hydrométrique -Had Kourt-…………….……… 46

Tableau 13 : Calcul du ruissellement à partir des débits journaliers maximums…….……........... 48

Tableau 14 : Les débits de pointe adoptés ………………………………….…………….……… 50

Tableau 15 : Tableau des résultats finals du calcul des débits de pointe…………………............ 51

Tableau 16 : Transposition des débits vers le bassin de Nouirate…………………….………….. 52


INTRODCTION GENERALE

Le Maroc est un pays dont les ressources en eaux sont limitées. Il dispose d'une
quantité d'eau de surface estimée à 22,5 milliards de m3, dont seul 16 milliards de m3 sont
mobilisables dans les conditions techniques et économiques actuelles (bzioui, 1995). La
plupart de ces ressources sont localisées principalement dans les régions du Nord et du Nord-
Ouest, ce qui laisse apparaître un grand déficit dans le Sud. Avec les périodes de sécheresse
qui sont de plus en plus fréquentes ces dernières années, ce déficit devient très grave et touche
presque tout le Royaume.

Pour faire face à cette situation et satisfaire la demande en eau estimée à 20 milliards
de m3 à l'horizon 2020 (DGH, 1998), la politique du Maroc en matière des ressources en eau
s'est orientée depuis longtemps vers la construction des barrages. Si l'objectif de départ était
essentiellement agricole, par l'irrigation d'un million d'hectare à l'an 2000 et
l'approvisionnement des grands centres urbains en eau potable, le monde rural quant à lui, et
qui constitue plus de 50 % de la population en majorité non desservie, reste le plus touché par
le manque d'eau.

Conscient de l'importance de l'eau dans le développement socio-économique et la


stabilité de la population, une nouvelle stratégie a été adoptée depuis les années 1980. Cette
stratégie, consiste à construire des petites infrastructures hydrauliques, lacs et barrages
collinaires, connus au Maroc depuis les années 1930 et utilisés comme moyen de récolte de
l'eau de pluie sous le nom de « Ghdirs et Ghattara » (CHAOUNI, 1996). Actuellement le pays
dispose de 104 lacs et de 54 barrages collinaires d'une capacité totale de 124 millions de m3.

Oubliées ces dernières années au profit des grands et moyens ouvrages hydrauliques,
certaines de ces petites infrastructures se trouvent dans un état critique, dû à la dégradation de
leur environnement et à une mauvaise gestion et suivi. Elles sont le siège de toutes sortes de
pollution et d'envasement, qui entraînent une dégradation de la qualité de leur eau et une
diminution progressive de leur capacité utile.

Malheureusement pour faire face à ces problèmes, l'expérience marocaine sur le plan
technique se montre un peu limitée par rapport à celle de nombreux pays méditerranéens,
comme la Tunisie et Italie (BZIOUI, 1986). Parmi les facteurs de ce retard, on peut citer le
manque de données hydropluviométriques et d'études de faisabilité technique adaptées aux
systèmes hydrologiques des petits réservoirs. Le recours aux méthodes empiriques,
notamment pour la prévision des écoulements et la charge solide, est pratiquement impossible
en raison de l'hétérogénéité des caractéristiques de l'état de surface et du climat. En plus, la
gestion pratique de ces retenues au Maroc, est encore très mal définie. Le partage des
responsabilités de cette gestion entre l'État et les collectivités locales, n'est pas encore
déterminé. De ce fait, l'utilisation de ressources en eau des retenues par les usagers, pose

2
Etude hydrologique du barrage Nouirate

souvent des questions sur la quantité d'eau disponible et sa variabilité saisonnière, sur la durée
de vie de l'aménagement ainsi que sur l'efficacité des pratiques de vanne et de chasse des
crues.

L'objectif de ce travail est l’élaboration d’une part de la série des apports et d’autres
part l’étude des crues au niveau du site du barrage de Nouirate sur plusieurs périodes de
retour.
L’étude est organisée de la manière suivante :
Chapitre 1 : Introduction ;
Chapitre 2 : Présentation du contexte générale de la plaine Rharb et de la zone d’étude ;
Chapitre 3 : Etude géomorphologique du bassin versant du site du barrage Nouirate ;
Chapitre 4 : Elaboration des séries des apports : transposition de la série de Had Kourt
(complétées) vers le site du barrage ;
Chapitre 5 : Etude des crues : Rappel de la base données, de la méthodologie et des données
des débits de pointes Qp(T), des débits maximums journaliers Qjmax(T) pour divers périodes
de retour.

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Etude hydrologique du barrage Nouirate

PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL


Les assemblées générales extraordinaires des bureaux d’études Ingéma et Scet-Scom,
filiales de CDG Développement, réunies en date du 30 novembre 2009, ont entériné de fusion
entre les deux entités, donnant naissance à la société Novec.

La convention de fusion entre Scet-Scom et Ingéma avait été signée en juin dernier, au
terme d’un processus initié en 2008 par CDG Développement, actionnaire de référence des
deux bureaux d’études. L’opération s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la
holding, axées notamment sur la mise en place de synergie au sein du Groupe.

Ce rapprochement permettra l’émergence d’un leader sur le marché national de


l’ingénierie. En effet, la nouvelle entité bénéficiera des expertises sectorielles
complémentaires des deux bureaux d’études, dont Novec regroupera désormais les activités et
dont il convient de rappeler les plus importantes :
– Scet-Scom : Bâtiment, OPC, Aménagements urbains, Agriculture et Développement rural,
Alimentation en eau potable et Assainissement.
– Ingéma : Grandes infrastructures (Barrage, Autoroutes, Ouvrages d’art, Ports, Tunnels),
Ressources en eau, Energie et Environnement.

Novec emploiera près de 500 collaborateurs et disposera de nombreuses implantations


régionales. La société, dont le siège social est à Rabat, est également présente à l’échelle
régionale à travers ses agences de Casablanca, Marrakech, Agadir et bientôt à Tanger et Fès.
Elle opère également à l’internationale où elle est appelée à devenir l’un des bureaux de
référence, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.

A travers la création de Novec, CDG Développement ambitionne de doter le pays


d’une ingénierie d’excellence, offrant des services de haut niveau dans les métiers en rapport
avec le développement territorial durable, tant à l’intérieur du Royaume qu’à l’international.
Pour mener à bien la fusion de Scet-Scom et Ingéma, Novec a été placée sous la
responsabilité de M. Ahmed Fouad Chraïbi, Directeur Général Exécutif. Cet ingénieur de
formation fait valoir plus de 30 années d’expérience dans le domaine de l’ingénierie. Titulaire
d’un diplôme d’ingénieur civilde l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.

4
Etude hydrologique du barrage Nouirate

5
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Chapitre I :

CADRE REGIONAL DE LA ZONE D’ETUDE (BASSIN DE LA PLAINE


DU RHARB-MAMORA)
I.1. Présentation géographique

La superficie du bassin hydrogéologique Rharb-Mamora est de 7 500 km2; ses limites


sont constituées par l'océan Atlantique à l'West, les collines de Lalla-Zohra au Nord, celles de
Ksiri, Bou-Drâa, Outita à l'Est et par les reliefs entre Khémissete et Tiflete au Sud (Fig.1). La
moitié nord du bassin, correspondant à la plaine du Rharb, a environ 4000 km2 de superficie.
La morphologie de l'ensemble du bassin correspond à une vaste cuvette dont les 4/5 sont à
une altitude inférieure à 20 m, alors que les bordures présentent des reliefs très doux. L'oued
Sebou pénètre dans la plaine par l'Est, y dessine une ample courbe vers le Nord avant de
revenir au Sud pour atteindre l'Océan par la trouée de Kenitra-Mehdia ; toujours endigué dans
ses propres levées qui dominent partout la plaine environnante, l'oued a un trajet en méandres
de 223 Km pour 107 Km de trajet réel en ligne droite suivant l'axe de la gaine fluviale. Son
principal affluent l'oued Beth, est canalisé dans la plaine de façon à assurer la permanence de
l'exutoire au Sebou. Le centre de la plaine, naturellement marécageux, était initialement
impraticable six mois par an aux cavaliers ; d'importants travaux de drainage ont
considérablement amélioré cette situation.

Fig.1 : Situation géographique de la plaine du GHARB

A l'échelle nationale, la raffinerie de pétrole de Sidi-Kacem, les usines de traitement


de la betterave sucrière à Sidi-Slimane, Sidi-Allal-Tazi et Mechra-bel-Ksiri et de l'eucalyptus
pour cellulose à Sidi-Yahya ainsi que la Compagnie marocaine des cartons et papiers et la
Compagnie marocaine de fabrication cotonnière à Kénitra, constituent des entreprises
employant jusqu'à 600 personnes. Quelques entreprises secondaires conditionnent des
produits agricoles locaux et sont implantées essentiellement à Kénitra qui possède de
nombreux atouts pour devenir à moyen terme un important centre industriel.
6
Etude hydrologique du barrage Nouirate

I.2. Géologie

Sur le plan géologique, la plaine du Gharb constitue la charnière entre deux ensembles
structuraux qui diffèrent par la nature et l’âge des terrains d’une part et par le style tectonique
et l’âge de la déformation d’autre part :

 Sur la marge septentrionale : le Rif qui est marqué par une grande instabilité jusqu’à
l’actuel ;

 Sur la marge méridionale : la Méséta avec un socle paléozoïque rigide et relativement


stable plongeant régulièrement du Sud vers le Nord avec une pente de 3°.

Le bassin du Gharb a été individualisé au Miocène terminal suite à l’obstruction du sillon sud-
rifain par la remontée isostatique su seuil de Taza et le glissement de la nappe prérifaine du
Nord vers le corridor sud-rifain. En outre, l’instabilité de la marge prérifaine et le basculement
dû à la surrection rifaine provoquent le déversement d’énormes quantités de matériaux
terrigènes, souvent fins et le glissement d’un énorme olistostrome. La moitié septentrionale du
Gharb repose directement sur cet olistostrome alors que la moitié méridionale repose sur les
formations de la Méséta occidentale formant le substratum autochtone du Rif.

Le comblement du bassin du Gharb, au Miocène terminal, est le résultat de la combinaison de


plusieurs facteurs :

 L’accumulation d’énormes apports en provenance de deux zones émettrices, bien définies


par la nature et la granulométrie des matériaux :

 La marge septentrionale prérifaine ne fournit que des éléments très fins, sito-argileux,
parmi lesquelles sont transportés des tests de micro-organismes arrachés aux
formations crétacées et tertiaires de l’arrière pays ainsi que des carapaces
d’ostracodes.

 La marge mésétienne, libère des matériaux beaucoup plus grossiers, principalement


vers le sommet de la série ;

 La remontée isostatique du seuil de Taza ;

 L’arrivée de la nappe prérifaine.

C’est l’interaction entre la subsidence tectonique et les changements du niveau marin qui
façonne la morphologie d’ensemble des sédiments néogènes. Les changements eustatiques
peuvent avoir joué un rôle important dans les parties les moins profondes du bassin. L’aspect
le plus important de l’histoire tectonique du bassin du Gharb est l’initiation et la propagation
des failles synsédimentaires initiées par un déséquilibre gravitaire. Ce dernier résulte à la fois

7
Etude hydrologique du barrage Nouirate

de la forme pentée du substratum et des fractures qui permettent l’accommodation par le flux
sédimentaire.

I.3. Hydrologie

Le bas Sebou est le collecteur terminal des eaux d'un bassin versant de 34 000 km2 qui
s'étend sur les domaines du Rif (essentiellement imperméable) du Moyen Atlas (calcaire) et
de la Méséta (essentiellement imperméable) où les massifs montagneux sont largement
représentés et bien arrosés (jusqu'à 2 m de pluie par an). Or ce collecteur est un goulet
d'étranglement qui s'avère, une année sur deux, incapable d'évacuer les énormes quantités
d'eaux qui déferlent à la suite d'une période pluvieuse un peu prolongée, et provoquent de
catastrophiques inondations dans la plaine.
Tous les oueds sont soumis au régime pluvial si bien que les précipitations persistantes
et généralisées sur l'ensemble du bassin sont particulièrement redoutables en plaine, en raison
des risques d'inondation ; par ailleurs ces oueds adoptent les irrégularités saisonnières du
climat et ne débitent en été que des volumes d'eau insuffisants en regard des potentialités en
terres irrigables. La salure des eaux demeure toujours peu élevée et varie entre 400 et 700
mg/l de résidu sec, en raison inverse du débit.

Tableau 1 : Bilan hydrologique des principaux oueds à leur entrée dans le bassin Rharb-Mamora.

Altitudes Débits moyens interannuels


Superficie Crues (m3/s)
moyennes (m3/s)
Station de du bassin
Fleuve du bassin Du mois Du mois Moyenne
mesure versant Maxi
versant le plus Moyen le plus (1an sur
(Km²) connu
(m) humide sec 2)
SEBOU AZIB SOLTANE 16276 940 129,2 69,5 19,7 700 4000
OUERRHA KHENICHET 7200 680 231,4 101,3 7,4 2700 7000
MDA ALI-CHERIF 360 140 - 01 0,0 - 200
RDAT ROUTE 729 190 - 0,2 0,0 - -
TNINE - 435 140 - 0,1 0,0 - 500
RDOM SOUK-EL-HAD 1796 670 - 0,5 0,3 160 400
BEHT EL-KENSRA 4536 870 26,5 11,4 1,8 600 1100

Total des debits moyens - 183,1 29,2

La largeur du Sebou endigué dans ses propres levées, sa faible pente sur 230 Km de
son cours dans la plaine (1/10 000 aux hautes eaux) et l'influence de la marée dynamique qui
se fait sentir jusqu'à 85 Km de l'embouchure, ne permettent pas au fleuve d'évacuer plus de 1
600 m3/s à Mechra-bel-Ksiri et 2 000 m3/s à Sidi-Allal-Tazi, débits de l'ordre des crues
moyennes (fréquence 1 an sur 5) de son seul grand affluent : l'Ouerrha. De fait, entre 1944 et
1972, trente sept années ont été marquées par des débordements ; pour juger de l'ampleur des
dommages causés, il suffit de se souvenir que les berges du Sebou dominent la plaine de
plusieurs mètres, et que par conséquent les eaux de débordement envahissent rapidement de
vastes superficies qu'elles ne pourront quitter par le trajet inverse, stagnant donc, souvent
pendant plusieurs semaines.

8
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Les crues les plus dangereuses se produisent lorsqu'il y a conjonction des crues
particulières du Sebou et de l'Ouerrha auxquelles s'ajoutent généralement celles des autres
petits affluents. Quelques chiffres, obtenus pour certaines années montrent l'ampleur du
désastre :
Tableau 2 : table des crues de la plaine Gharb

Conjonction des
Durée
D a t e débits les plus Superficies inondées
Date des débordements
forts en hectares
en heures
en m3/s
Décembre 1951 8000 45
159 000
Février 1955 3100 163
72 000
Janvier 1960 4600 82
100 000
Janvier 1963 10000 165
180 000
Janvier 1970 11000 408
150 000

9
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Chapitre II :

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

II.1. Situation géographique

La zone d’étude, le Cercle de Mechra Bel Ksiri, fait partie de la province de Sidi
Kacem et regroupe six communes rurales (Nouirate, Sidi Al Kamel, Rmila, Sefsaf, Al
Haouafate et Dar Laâslouji) Fig. (2). Elle profite d’une situation géographique privilégiée et
de ressources en eau et en sol considérables qui ont favorisé un développement agricole et
agro-industriel remarquable ; avec 16 % du potentiel national d’irrigation (ORMVAG 2002).
Longée par l’Oued Sebou à proximité d’une zone irriguée, la ville de Mechra Bel Ksiri
s’étend sur une superficie d’environ 8 Km2 (800 ha), elle se situe au cœur de la région du
Gharb au carrefour entre le Nord et le Saiss dans le coin Est de ce dernier.
Le site du barrage est situé sur l’Oued Chemmar à une distance de 3,652 Km de la
commune rurale de Nouirate (Fig. 3).

Fig.2 : situation du barrage par rapport à la commune de Nouirate

10
Etude hydrologique du barrage Nouirate

II.2. Climatologie

Le climat de Mechra Bel Ksiri est de type continental, caractérisé par une période sèche
qui va du mois d’Avril à Octobre et une période relativement humide de Novembre à Mars,
avec une pluviométrie souvent irrégulière entraînant une moyenne annuelle variant de 500 à
550 mm d’après la carte des isohyètes (période 1932-2006) avec en moyenne 60 jours de
pluies par an. En été, saison chaude et sèche (Fig. 4).
La zone subit l’influence des vents d’Ouest-Est avec certaines périodes de Chergui,
particulièrement aux mois Juillet et Août, alors qu’en hiver, saison froide et pluvieuse, avec
des valeurs modales en décembre (98 mm), novembre (90 mm) et janvier (82 mm).
Les températures moyennes de Mechra Bel Ksiri varient de 28 °C à 30 °C en été et entre
15 °C à 26 °C en hiver (ORMVAG 2002). Selon la classification d’Emberger (1952), Mechra
Bel Ksiri a un coefficient qui est égal à 59,66, donc il appartient à l’étage bioclimatique semi
aride supérieur.

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Etude hydrologique du barrage Nouirate

Fig. 3 : carte de situation du site du barrage Nouirate

12
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Fig. 4 : Carte des isohyètes de la zone d’étude

13
Etude hydrologique du barrage Nouirate

II.3. Géologie

3.1 Géologie régionale

Les conditions géologiques ont été aussi vérifiées pour les trois axes qui se situent dans le
même contexte géologique régional. En effet la zone du projet se situe dans le domaine des
collines du Gharb, constituant la zone d’extension de la nappe prérifaine et faisant partie du
domaine Rifain.

3.2 Géologie locale

Localement les terrains au droit du site sont constitués principalement de collines en relief
généralement mou sous forme des dunes. Ces collines possèdent un substratum constituer par
une épaisse série marneuse qui date du pliocène (Miocène supérieur), surmonté par des dépôts
quaternaires du Villafranchien composés de sable graveleux, sables fin argileux des limons
plus ou moins sableux (dess) soit des sols noirs argileux (tirs) (Fig.5). INGEMA, 1975 :
Rapport géologique

 . Influence de la géologie sur l’allure de l’hydrogramme résultant

Les roches peuvent absorber une certaine quantité des eaux de précipitation, pour la
reconstituer sous forme d’écoulement hypodermique ou complètement comme recharge des
nappes. L’infiltration est contrôlée tous d’abord par la nature des formations géologiques : les
fissures ou diaclases des roches naturellement imperméables, les formations rocheuses
altérées, Nouirate les formations sableuses et limoneuses favorisent l’infiltration. Mais étant
donner que ces formation s reposent sur un substratum marneux généralement constitué des
marnes bleues imperméables, on peut parler d’une infiltration superficielle.

II.4. Couvert végétal

La connaissance de la couverture végétale est prépondérante lorsqu’il s’agit d’une étude


hydrologique. L’analyse de la carte phytogéographique du Maroc (région du nord) permet une
bonne connaissance de la distribution des différentes espèces végétales au niveau des versants
la végétation dominante dans la plaine Gharb est constituée de plusieurs typologies
différentes de couvert végétal le cèdre, le chêne liége, oléastre, doum et lentisques. Notre zone
d’étude est caractérisée par la présence du chêne-liège dans la zone Sud et celle du Nord du
bassin versant et la dominance de l’oléastre, le doum et le lentisque dans la partie centrale du
bassin (Fig.6).
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Fig.5 : carte géologique du bassin de Nouirate

15
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Fig.6 : Carte du couvert végétal

16
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Chapitre III :

ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE

III.1. Introduction

La connaissance des différents paramètres physiographiques constitue la première


étape de toute analyse ultérieure d'un bassin versant. La géométrie, la pente, l’hypsométrie et
d’autres paramètres constituent le contexte physique général d’un système géologique,
hydrologique et hydrogéologique. C’est ainsi qu’il faut bien cerner ces différentes
caractéristiques pour comprendre mieux l’aspect physique général du système

III. 2. Caractéristiques de la forme du bassin versant

L’Oued Chemmar est une petite rivière de plaine longue de 10.37 Km. Il draine un
bassin versant de 69.5 km² de superficie et de 37.7 Km de périmètre. L'exutoire, situé à une
altitude de 10 m, alors le point le plus haut se trouve à 146 m.
La forme d'un bassin versant influence directement l'allure de l'hydrogramme à
l'exutoire du bassin versant. Il existe plusieurs indices morphologiques permettant de
caractériser la forme d’un bassin versant. Parmi ceux-ci, on peut citre l’indice de Gravelius et
celui de compacité de Horton.

 Indice de compacité de Gravelius

Il est défini par le rapport du périmètre du bassin versant (P) au périmètre du cercle
ayant la même surface A.
P 37.7
Kg   0.28   1.26
2 A 69.5
P : périmètre du bassin versant
A : surface du bassin versant

Dans le cas de l’Oued Chemmar, cet indice est légèrement supérieur à 1 (1,28), ce qui
indique que le bassin versant du cours d’eau une forme légèrement allongée. Cette forme, en
raison des temps plus longs d'acheminement de l'eau à l'exutoire, favorise, pour une même
pluie, les faibles débits de pointe de crue. Ce phénomène est lié au de temps de concentration
des eaux dans le lit du cours d’eau.
Etude hydrologique du barrage Nouirate

 Indice de compacité de Horton


Cet indice exprime le rapport de la largeur moyenne (A) du bassin versant à la
longueur (L) du cours d’eau principal. Il est calculé de la manière suivante :
A 69.5
Kh    0.651
L² 107.54

Dans le cas du BV de l’Oued Chemmar, cet indice est ≤ 1 (0,65). Il confirme ainsi la
forme allongée de ce bassin.

 Rectangle équivalent

Le rectangle équivalent permet de comparer le comportement hydrologique de bassins


ou de sous bassins différents. Il permet également de calculer certains indices de pente qui
nécessitent la connaissance des dimensions de ce rectangle.
La notion du rectangle équivalent a été introduite par Roche. Il s’agit d’une transformation
géométrique par laquelle on assimile le bassin à un rectangle ayant le même périmètre et la
même superficie.
Les dimensions du rectangle équivalent se calculent par les formules suivantes :

Kg A   1.12  2
Leq  1  1      13.82 Km
1.12   Kg  
 
Kg A   1.12  2
leq  1  1      5.03Km
1.12   Kg  
 

 Pentes du bassin et du cours d’eau

 Pente du cours d’eau

Il existe plusieurs façons pour décrire la pente du cours d’eau, parmi les plus utilisées
on peut citer :

Zc 100
La pente Sc : Sc    0.01m / m  1%
Lc 10370

2 Hmoy(m) 2  58
La pente moyenne : Pmoy    11.21m / Km
Lc( Km) 10.37
Avec :

ZC
: Dénivellation entre les 2 points définissant la longueur Lc.
Lc : longueur du cours d’eau principal depuis l’exutoire jusqu’à la source.
Hmoy : hauteur moyenne du profil en long du cours d’eau.
Etude hydrologique du barrage Nouirate

Fig.7 : Profil en long du plus long Talweg

D’après la figure 5, l’Oued de Chemmar a globalement un profil en long très raide. Le


cours d’eau est encore jeune et n’a pas encore atteint son équilibre puisque sa partie médiane
présente la forme d’une hyperbole.

 Pentes du bassin versant


Il existe plusieurs méthodes pour calculer la pente d’un bassin versant. Sa
connaissance est d’une grande importance dans toute étude hydrologique et hydraulique. Il est
évident que le ruissellement est d’autant plus important que la pente des versants est grande.
C’est ainsi qu’en montagne on rencontre, pour une averse donnée, des crues plus importantes
qu’en plaine où les pentes sont beaucoup plus faibles. C’est pour cela que le temps et
l’amplitude du ruissellement dans le bassin sont très influencés par la répartition de la
superficie en fonction du relief (voir courbe et carte hypsométrique).

Ainsi la pente moyenne est définie par :

2 Hmoy(m) 2  45
Pmoy    8.68m / Km
Lc( Km) 10.37
Avec :

Alt moy : est l’altitude moyenne du bassin versant


Lc : longueur du cours d’eau principal
Etude hydrologique du barrage Nouirate

En réalité cette formule ne donne qu’une valeur générale de la pente du bassin versant,
c’est pour cela qu’il faut calculer d’autres indices de pente (comme l’Indice de pente globale,
la densité de drainage ...) pour mieux caractériser le ruissellement dans notre bassin.

 Indice de pente globale

L'indice de Roche étant cependant trop long à évaluer pour des études rapides, on a
D
proposé un indice encore plus simple : la pente globale... Ig =
L
D étant la dénivelée h5 % - h95 %, définie sur la courbe hypsométrique ou même
directement à l’œil sur la carte topographique ; L étant la longueur du rectangle équivalent.

D H 5%  H 95% 90  25
Ig     0.005m / m
Leq Leq 14040

 Dénivelée spécifique Ds

L'indice Ig décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente, il était donc
difficile de comparer des bassins de tailles différentes.

La dénivelée spécifique Ds ne présente pas cet inconvénient : elle dérive de la pente


globale Ig Den la corrigeant
l de l'effet de surface admis étant inversement proportionnel à A :
Ds  Ig A  Ll  D
L L

leq 4.95
Ds  D  (90  25)   38.6
Leq 14.04
La dénivelée spécifique ne dépend donc que de l'hypsométrie (D = H5% - H95 %) et
de la forme du bassin (l/L). Elle donne lieu à une deuxième classification de l'O.R.S.T.O.M.,
indépendante des surfaces des bassins :

R1 Relief très faible Ds < 10 m

R2 Relief faible 10 m < Ds < 25 m

R3 Relief assez faible 25 m < Ds < 50 m

R4 Relief modéré 50 m < Ds < 100 m

R5 Relief fort 100 m < Ds < 250 m

R6 Relief assez fort 250 m < Ds < 500 m

R7 Relief très fort 500 m < Ds

D’après le tableau on déduit qu’il s’agit d’un bassin versant de relief assez faible (Ds =
38.6).
Etude hydrologique du barrage Nouirate

 la courbe hypsométrique

La courbe hypsométrique est une représentation des tranches d’altitudes en fonction de


la surface cumulée. Elle permet de donner une idée sur les altitudes caractéristiques du bassin
versant (altitude moyenne, médiane…) facilement par une simple projection, et aussi
renseigne sur l’état de maturité du bassin versant pour le bassin versant de l’Oued Chemmar
(Fig. 8)

 Caractéristiques du relief
La connaissance du relief est primordiale pur les études hydrologiques et la
modélisation hydraulique. Pour cette raison on a illustré différentes représentations du relief.

 Modèle numérique de terrain


La connaissance du model numérique de terrain est un élément important pour une
compréhension facile du contexte topographique et géomorphologique général de la région.
Le relief est en effet l'un des critères conditionnant l’installation des phénomènes
hydrologiques, climatologiques et géomorphologiques. La restitution de la troisième
composante spatiale (Z) facilite la lecture des informations topographiques et permet une
exploitation facile des données (Fig. 9).
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig. 8 : Courbe hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar

22
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig. 9 : Modèle numérique de terrain du bassin versant de l’Oued Chemmar

23
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
448000 451000 454000 457000 460000 463000 466000

Etude hydrologique du barrage


Nouirate sur Oued Chemmar
dans la province

448000
448000

de Sidi Kacem

4 1/50 000

445000
445000

LEGENDE

A
!

A
! Exutoire

442000
442000

Bassin versant
Pente
High : 9,27756

Low : 0

439000
439000

436000
436000

448000 451000 454000 457000 460000 463000 466000

Fig. 10 : Carte de pente du bassin versant de l’Oued Chemmar

24
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

III.3. Résultats de l’étude géomorphométrique du bassin versant de Nouirate

L’établissement d’une base de données SIG s’est avéré trés utile, afin de mieux cerner les
caractéristiques conditionnant la réponse hydrographique du bassin versant et dont les cartes
et résultats seront détaillées dans cette partie de l’étude.

 Géométrie du bassin versant

Etant donné que le bassin de Nouirate s’étend sur une superficie de 69.5 Km2 avec
une forme ramassée (KG=1.26), la réponse à la crue sera évidemment caractérisée par un
temps de concentration moyen et un débit de pointe relativement important ceci en se basant
uniquement sur la géométrie du bassin.

Tableau 3. Caractéristiques géométriques du bassin versant

Surface (Km2) 69.5


Périmètre (Km) 37.7
Longueur du plus long talweg (Km) 10.37
Indice de Gravelius (KG) 1.28
Longueur équivalent Léq (Km) 14.04
Largeur équivalent léq (Km) 4.95
Pente Moyenne 1.31

 Hypsométrie du bassin versant

La courbe hypsométrique traduisent la répartition des altitudes à l’intérieur du bassin


versant et permettent, en outre, de déterminer les altitudes caractéristiques suivantes :
* Altitude moyenne : c’est l’abscisse moyenne de la courbe hypsométrique. Alt.moy =
(alt.max + alt.min)/2, ou aussi par la méthode pondérale
* Altitude la plus fréquente : c’est le maximum de la courbe des fréquences altimétriques ou
aussi c’est l’altitude de la plus grande surface élémentaire comprise entre deux courbes de
niveau successives.
* Altitude de fréquence ½ : c’est l’altitude correspondant au point d’ordonnée 50% de la
courbe hypsométrique.

Tableau 4. Altitude caractéristique du bassin versant

Altitude moyenne (m) 45


Altitude la plus fréquente (m) 20
Altitude médiane (m) 48
Altitude maximale (m) 146
Altitude minimale (m) 10
Altitude 5% 90
Altitude 95% 25

25
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

L’allure de la courbe hypsométrique renseigne sur l’état de maturité du bassin versant


pour le bassin de Nouirate elle est de forme adoucis ce qui indique vieux bassin ; de point de
vue structurale présentent, une plaine douce près d’un cours d’eau où l’altitude varie très peu
malgré une superficie importante et que seul l’érosion hydrique est prépondérant et n’affecte
que la partie superficielle du sol. D’autre part les altitudes sont peu modérées, variant de 22 à
98 mètres. On remarque également que la superficie est relativement importante par rapport
au changement d’altitude initiale mis à part certains reliefs localisés à l’amont et aux bordures
du bassin.

 La carte hypsométrique
A partir de la carte hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar, on constate
que les altitudes les plus importantes se trouvent au Nord et au sud du bassin versant alors
que les faibles altitudes se situent au niveau de la partie Centrale du bassin (Fig. 8).

26
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate
451000 454000 457000 460000 463000

Etude hydrologique du barrage

448000
448000

Nouirate sur Oued Chemmar


dans la province
de Sidi Kacem

446000
446000

aad
4

O.D
1/50 000

444000
444000

LEGENDE hem
mar
O.C
O.M
elah
A
! Exutoire
Limite bassin
Daya

442000
442000

Chaabat
Cours d'eau
Hypsométrie
20 - 30
31 - 40

440000
440000

41 - 50
51 - 60
61 - 70
71 - 80
81 - 90

438000
438000

91 - 100
101 - 110
111 - 120
121 - 130
131 - 140
141 - 150

436000
436000

451000 454000 457000 460000 463000

Fig. 11 : Carte hypsométrique du bassin versant de l’Oued Chemmar

27
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Chapitre IV :

Elaboration des séries des apports


IV.1. Méthodologie

La détermination des séries des apports mensuelles et annuelles au site du barrage de


Nouirate a pour objectif d’évaluer les ressources en eau disponible, en se basant sur la série
des débits mensuelles de la station de Had Kourt s’étalant de 1966-2009 ainsi que celle du
site Al Wahda.

A fin de compléter les lacunes de données de série de Had Kourt on a effectué une
corrélation entre la série des apports de Had Kourt et celle du site Al Wahda, ceci pour
déterminer un coefficient de corrélation pour faire une transposition par rapport de pluie et de
surface de cette série du site Al Wahda au bassin de Had Kourt. Enfin on a une série générée
s’étalant sr une période de 1966 à 2009. La comparaison entre les deux séries a aboutit a un
coefficient de corrélation égale à 0,89 (Fig.12).

Fig.12 : Corrélation des apports du site Al Wahda et des apports de la Station de


Had Kourt.

Après avoir déterminé la série des débits mensuels de la station de Had Kourt on
passe à l’élaboration de la série des apports du site de Nouirate qui s’étant sur une superficie
de S = 69,5 Km². Ceci est fait par une transposition des débits de la station de Had Kourt
s’étalant sur une superficie de S = 673 Km², par rapport de surface et pluie afin de déterminer

28
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

un ratio de transformation. La transposition se fait en multipliant les débits de la station de


Had Kourt par ce ratio, et par la suite on obtient une série des débits du site de Nouirate.

La formule utilisée pour le calcul des débits au site de Nouirate est la suivante :

S 
Q Nouirate= Q Had Kourt *  Nouirate 
Avec:  S Had Kourt 
Q: Débit mensuel;

S: Surface du basin versant;

Pan: pluie moyenne annuelle.

Le tableau ci-dessous présente les paramètres de transposition:

Tableau 5 : calcul du ratio de transformation

BV Surface (Km²) Pan (mm)


Nouirate 69,5 508,21
Had Kourt 673 530
Ration Nouirate /Had Kourt 0,10 0,96
Ratio de transformation 0,10

La transposition donne une série dont les caractéristiques sont:

 Apport moyen annuel : 9,01 Mm3


 Maximum : 54,48 Mm3 en 2009
 Minimum : 0 Mm3

Fig 13 :Evolution annuelle des apports au niveau du Site du barrage Nouirate

29
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

En ajoutant une courbe de tendance au graphe de l’évolution des apports du site de


Nouirate en constate une tendance évolutive légèrement ascendante des apports du site. La
série des apports du barrage de Nouirate est consignée dans le tableau suivant :

Tableau 6 : Série des apports au site de Nouirate [Mm3]

3
Année Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août [Mm ]
1966/67 0,34 4,13 5,39 2,11 3,75 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 15,97
1967/68 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,92 1,33 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 3,50
1968/69 0,00 0,00 0,00 3,18 5,57 9,34 6,37 2,05 0,27 0,26 0,00 0,00 27,04
1969/70 0,00 0,00 0,26 2,65 18,30 0,72 0,53 0,77 0,27 0,00 0,00 0,00 23,49
1970/71 0,00 0,00 0,00 0,00 1,86 0,48 1,86 7,70 1,59 0,26 0,00 0,00 13,74
1971/72 0,00 0,00 0,00 0,00 1,33 1,92 3,45 0,26 0,27 0,00 0,00 0,00 7,21
1972/73 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,50
1973/74 0,00 0,00 0,00 1,06 0,00 0,48 0,27 3,34 0,53 0,00 0,00 0,00 5,67
1974/75 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,53 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79
1975/76 0,00 0,00 0,00 0,27 0,00 1,20 0,27 0,51 1,06 0,00 0,00 0,00 3,30
1976/77 0,00 0,00 0,00 4,77 12,20 6,95 0,53 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 24,45
1977/78 0,00 0,00 0,00 0,53 1,06 2,16 1,86 2,57 2,12 0,51 0,00 0,00 10,81
1978/79 0,00 0,00 0,00 0,00 1,33 9,10 2,12 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 13,06
1979/80 0,00 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27
1980/81 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1981/82 0,00 0,00 0,00 0,27 1,06 0,72 0,00 1,28 0,00 0,00 0,00 0,00 3,33
1982/83 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,44 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,44
1983/84 0,02 0,02 0,51 5,30 0,00 0,00 0,27 0,00 0,80 0,00 0,00 0,00 6,92
1984/85 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,50
1985/86 0,00 0,00 0,00 0,00 1,06 7,91 1,59 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 11,07
1986/87 0,00 0,00 0,00 0,00 0,53 2,64 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3,43
1987/88 0,00 0,00 0,00 0,27 1,86 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,36
1988/89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,20 0,80 1,80 0,53 0,26 0,00 0,00 4,58
1989/90 0,00 0,00 0,77 5,30 2,39 1,20 1,06 1,03 1,06 0,77 0,53 0,00 14,11
1990/91 0,00 0,00 0,00 1,59 0,00 1,68 5,04 1,28 1,06 0,00 0,00 0,00 10,65
1991/92 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51
1992/93 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1993/94 0,00 0,00 0,51 0,00 0,53 0,72 0,80 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 2,81
1994/95 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1995/96 0,00 0,00 0,00 0,80 14,32 2,64 2,39 0,51 2,12 0,51 0,27 0,00 23,55
1996/97 0,26 0,27 0,51 7,16 7,43 0,96 0,53 0,51 0,27 0,00 0,00 0,00 17,89
1997/98 0,00 0,27 2,82 7,43 1,59 9,34 0,53 0,26 0,00 0,00 0,00 0,00 22,24
1998/99 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1999/00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2000/01 0,00 0,00 0,00 1,33 2,65 0,48 0,27 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,72
2001/02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51 0,00 0,00 0,00 0,00 0,51
2002/03 0,00 0,00 3,34 0,53 2,65 0,48 1,33 0,51 0,27 0,00 0,00 0,00 9,10
2003/04 0,00 0,00 0,00 3,18 0,27 0,24 0,53 1,03 4,77 0,77 0,27 0,00 11,05
2004/05 0,00 0,00 0,51 0,53 0,53 0,24 0,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,61
2005/06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 2,40 3,18 1,03 0,27 0,00 0,00 0,00 7,14
2006/07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2007/08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
2008/09 0,26 0,53 1,28 5,57 6,90 11,50 3,18 1,03 0,53 0,26 0,27 0,27 31,56
2009/10 0,26 0,27 0,26 5,57 16,71 15,57 13,00 1,54 0,53 0,26 0,27 0,27 54,48

30
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

IV.2. Validation de la série des apports au site de Nouirate

Pour valider la série des apports élaborée pour le site de Nouirate, on établie un
simple et un double cumul entre le site du barrage de Nouirate et le site du barrage Al
Wahda (Fig.15).

Le tableau suivant donne les modules annuels adoptés :

Tableau 7 : modules annuels adoptés

Année Module Nouirate Cumul Nouirate Module Al Wahda Cumul Al Wahda


1966/67 0,51 0,51 25,30 25,30
1967/68 0,12 0,63 64,08 89,39
1968/69 0,88 1,51 186,64 276,03
1969/70 0,74 2,25 194,76 470,79
1970/71 0,44 2,69 133,46 604,25
1971/72 0,23 2,93 80,02 684,27
1972/73 0,02 2,94 31,40 715,67
1973/74 0,18 3,13 84,18 799,85
1974/75 0,03 3,15 35,74 835,59
1975/76 0,11 3,26 62,37 897,96
1976/77 0,79 4,05 150,16 1048,12
1977/78 0,35 4,40 108,61 1156,73
1978/79 0,44 4,84 114,71 1271,44
1979/80 0,01 4,85 41,59 1313,04
1980/81 0,00 4,85 26,34 1339,38
1981/82 0,11 4,96 62,14 1401,52
1982/83 0,05 5,01 36,28 1437,80
1983/84 0,22 5,23 94,58 1532,38
1984/85 0,02 5,24 32,20 1564,58
1985/86 0,38 5,62 99,77 1664,35
1986/87 0,12 5,73 57,12 1721,47
1987/88 0,08 5,81 29,89 1751,36
1988/89 0,15 5,96 27,98 1779,34
1989/90 0,45 6,41 76,24 1855,58
1990/91 0,34 6,75 67,36 1922,94
1991/92 0,02 6,77 18,81 1941,74
1992/93 0,00 6,77 8,38 1950,12
1993/94 0,09 6,86 35,66 1985,78
1994/95 0,00 6,86 3,68 1989,46
1995/96 0,75 7,61 188,40 2177,86
1996/97 0,57 8,18 134,65 2312,51
1997/98 0,73 8,91 138,11 2450,62
1998/99 0,00 8,91 7,34 2457,96
1999/00 0,00 8,91 13,32 2471,27
2000/01 0,15 9,06 73,91 2545,18
2001/02 0,02 9,08 28,26 2573,44
2002/03 0,29 9,37 94,72 2668,16
2003/04 0,35 9,72 85,71 2753,87
2004/05 0,08 9,80 15,44 2769,30
2005/06 0,23 10,03 39,76 2809,07
2006/07 0,00 10,03 10,97 2820,03

31
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.14 : Simple cumul des modules de Nouirate en m3/s

L’analyse en simple cumul montre l’existence de trois pérdiodes distincts :


 Une période allant de 1966 à 1976 ;
 Une période allant de 1976 à 1996 ;
 Une période allant de 1996 à 2008.

Pour valider la série, on a fait un double cumul entre la série du barrage de


Nouirate et la série du barrage Al Wahda, afin de faire une comparaison et en
déduire la corrélation entre les deux sites, on voit bien qu’il y a une bonne
corrélation avec un coefficient de Corrélation égal à 0,98 entre les deux séries come
le montre la figure suivante :

32
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.15 : Double cumul Nouirate vs Al Wahda

33
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Chapitre V :

Etude des crues


INTRODUCTION

À l’heure actuelle, la plupart des prévisions de crues des rivières sont faites au
moyen d’une méthode en deux étapes. Tout d’abord, un calcul de la propagation des
crues est effectué, normalement à l’aide de modèles hydrologiques. Les débits de
pointe de crue qui en résultent sont ensuite convertis en des prévisions de niveau
d’eau à l’aide d’un modèle hydraulique à écoulement permanent (Musy 1998).

L'évaluation des risques de crues extrêmes a toujours été un problème


important pour l'aménagement d'un pays, en raison de la concentration des activités
humaines et des grandes voies de circulation dans les vallées.

L’objectif de l’étude hydrologique est de reconnaître les « crues de projet » par


les aspects du débit de pointe et de l’hydrogramme de crue. Pour l’étude des crues,
nous utiliserons la méthode du Gradex.
C’est la méthode de référence pour les bassins versant des zones de reliefs est utilisée
dans de nombreux pays . Cette méthode est choisit afin d’atteindre deux sous-
objectifs :
- estimer les débits de pointe (Qp) à l’exutoire du bassin versant étudié, pour
des périodes de retour allant de 10 à 1000 ans ;
- déterminer la forme de l’hydrogramme des crues et estimer les volumes de
crues.

 Notion de période de retour

Il est de coutume d’associer à chaque risque d’un événement donné une


probabilité d’apparition de cet événement en tenant compte de la vulnérabilité du
milieu à ce risque.

Une crue de débit maximum QT et de période de retour T ans signifie qu’on a


1
1
une probabilité P égale à T que le débit ne dépasse pas la valeur de QT.

Soit une variable aléatoire « i » (pluies, débit…), alors la fréquence de non


F ( xi )  P(i  xi )
dépassement est et la fréquence d’apparition
1
1  F ( xi )  1  P(i  xi ) F ( xi )  1 
est . Donc T.

Cependant une crue de période de retour T=100 ans ne veut pas dire qu’elle
survient 1 fois tous les 100 ans mais que cette crue a 1% de chance d’arriver chaque
année pendant 100 ans.

34
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

 Ajustement statistique

L'ajustement statistique ou l’analyse fréquentielle est une méthode qui permet


de prédire et d'évaluer le risque pluviométrique et le risque hydrologique associé.
Généralement la prédiction repose sur la définition et la mise en œuvre d'un
modèle fréquentiel ou bien d'une loi de probabilité, qui est une équation décrivent le
comportement statistique d'un processus. la validité des résultats d'une analyse
fréquentielle dépend du choix de la loi et plus particulièrement de son type.

Plusieurs lois existent la plus courant dans l'analyse des événements


hydrologiques extrêmes est la loi de Gumbel; c'est une loi qui permet de prévoir des
fréquences d'apparitions des valeurs extrêmes (maximums ou minimums) d'un
phénomène de nature continue et qui s'écartent parfois considérablement de leurs
limites normales de variation comme les précipitations et les débits ( Musy 1998).

On signale ici que la fonction de répartition de la loi de Gumbel s’exprime de


la manière suivante :

  x  a  xa
F ( x)  exp   exp    u
  b   Si on considère la variable suivante b , alors la
distribution s’écrit comme suit :
Avec : a et b les paramètres de la variable de Gumbel à déterminer

F ( x)  exp  exp  u 


et

u   ln  ln  F  x    ; u étant la variable de Gumbell.
F  xi 
Il s'agit donc essentiellement d'estimer la probabilité de non dépassement qu'il
x
convient d'attribuer à chaque valeur i . Il existe plusieurs formules d’estimation de la
^
F  x
fonction de répartition . Dans le présent travail nous allons utiliser la distribution
r  0.5
empirique de Hazen définit par n où r est le rang et n la taille de l’échantillon.

Il suffit donc de déterminer les valeurs numériques de a et x0 lorsqu’on étudie


un échantillon donné pour connaître la probabilité de n’importe quelles valeurs xi. A
cette fin, en utilise la méthode graphique de régression linéaire car il donne des
résultats plus précis.

 Méthodologie d’ajustement statistique des échantillons :

L’ajustement d’une loi à un échantillon est une pratique qui permet de déduire les
valeurs rares du phénomène caractérisé par l’échantillon des valeurs observées.

La détermination d’une loi se fait par extrapolation de la courbe hors de


l’intervalle des points de mesures ce qui est équivalent de déterminer la courbe

35
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

expérimentale qu’on aurait obtenue à partir d’une série beaucoup plus long de relevés
après la définition d’une fréquence empirique (Musy 1998).

La détermination se fait par définition des fréquences empiriques de l’échantillon


étudié à cause de sa taille qui est le plus souvent petite (inférieure à 50) et qui ne
permet pas d’établir la courbe expérimentale des fréquences, représentatives de
l’échantillon.

Pour une détermination de fréquences empiriques, on va classer les événements


xi, observés dans un ordre chronologique donné, par ordre croissant, de sorte que x1
sera la plus petite valeur et xn est la plus grande (x1<x2<x3<….<xn), après on peut
donc estimer pour chaque valeur classée de rang i, une fréquence dite empirique de
non dépassement qui sera assimilée à la probabilité de non dépassement de la
population-mère, définie dans le cas des valeurs extrêmes par :

Fexp = expression due à Gumbel i est le rang dans l’échantillon classé.

Après on associe à chaque fréquence empirique un temps de retour. C’est


l’inverse du chiffre 1 moins la fréquence : T = .

Par la suite on a qu’a calculé la variable réduite de Gumbel par la relation


suivante :

U = -Ln (-Ln(F))

 Méthode du Gradex

D’après Rémy Garçon (2001), la méthode Gradex est une méthode


probabiliste : « Comparée à d’autres outils d’aide à la détermination de la crue de
projet, la première caractéristique de la méthode du Gradex est de prendre place dans
la famille des méthodes probabilistes, par opposition à celle des méthodes
maximalistes. Il ne s’agit pas de fournir une estimation du maximum possible (ou «
probable») du débit d’une rivière en un lieu donné, mais d’estimer la probabilité de
dépasser des valeurs extrêmement fortes. Cette approche des valeurs extrêmes permet
au projeteur d’afficher un niveau de fiabilité explicite vis- à-vis du risque de crue,
niveau qui dépendra généralement de la vulnérabilité de la vallée aux conséquences
d’une crue dépassant la crue de projet » (LABORDE 2000).
« La référence à une crue « maximale » ou à une fraction de celle-ci peut alors
être abandonnée au profit d’un dimensionnement à une crue de durée de retour
donnée, par exemple la crue milléniale ou la crue décamillennale (celles ayant une
chance sur mille ou sur dix mille d’être dépassées une année donnée) ».

36
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Le succès de cette méthode est en particulier lié à sa (relative) facilité de mise


en œuvre, qui résulte de la simplification extrême du processus de transformation de
la pluie en débit.

 Méthodologie :

La méthode s’applique dans les bassins jaugés, ayant une station hydrométrique de
référence, selon les étapes proposées par NOVEC :

 Ajustement des pluies journalières à la loi de Gumbel et estimation des Pjmax


(T) par postes pour les temps de retour de T=2 à 10 000 ans.

 A partir de la moyenne des Gradex des postes pluviométriques situés dans le


bassin versant de la station hydrométrique et des bassins limitrophes, on
estime la pluie maximale journalière Pjmax(T) du bassin versant de temps de
retour de T=20 à T=10 000 ans.

 A partir des Pjmax du bassin de la station hydrométrique, on obtient les Pjmax


(A, T) sur l’ensemble du bassin d’étude, par simple application de l’ARF
(coefficient d’battement spatial) zone B des USA.

 Ajustement des Qjmax enregistrés à la station à la loi de Gumbel et estimation


de ces quantiles rares Qjmax de temps de retour de T=20 à T=100 ans, puis
calcul du ruissellement R0j(T), Qjmax(T) de T=20 à T=10 000 ans.

 Calcul des débits de pointes Qp(T) par utilisation du coefficient de pointe Cp.
Les Cp issus de l’analyse statistique des couples (Qp-Qjmax) des crues
marquantes.

 Les calculs des débits de pointe Qp(T) permettant l’estimation des coefficients
de Francou Rodier Kp(T) à la station de référence.

V.1. Ajustement statistique :

1.1- Pluies journalières maximales (Pjmax) :

Pour une détermination des crues extrêmes au niveau du bassin de l’oued


Chemmar, on va se baser sur les données pluviométriques et hydrométriques
disponibles au niveau du bassin de Sebou.

Ce bassin comporte plusieurs postes pluviométriques. Nous avons retenu pour


notre étude que les postes qui ont une influence sur la génération des crues du bassin
et qui présentent une cohérence dans la distribution des précipitations. Ces postes
étant : Souk El Had, Ouljat Soltane, El Kansera, Bittit, Azib Soltane et S.
Chahed. Les séries pluviométriques des postes sont distribuées comme suit :

37
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Tableau 8 : Distribution des séries pluviométriques des postes sélectionnés

Année hydro El Kansera Azib Solatane Ouljat Soltane Bittit Souk El Had S. Chahed
1935 47
1936 29
1937 23
1938 33
1939 26
1940 38
1941 27
1942 36
1943 32
1944 28
1945 24
1946
1947 9
1948 58
1949 31
1950 42
1951 34
1952 41
1953 28
1954 23
1955 40
1956 24
1957 37
1958 27
1959 44
1960 49
1961 18
1962 39 67
1963 36 37
1964 30 38
1965 66 39
1966 25 39
1967 39 50
1968 45 36
1969 61 20
1970 30 29
1971 29 26
1972 28 26
1973 50 28
1974 21 39
1975 50 72
1976 31 41
1977 22 43 44
1978 26 29 38
1979 33 56 32
1980 11 28 49
1981 70 23 34
1982 55 52
1983 24 38 18 40
1984 30 39 43 35

38
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

1985 13 46 39 30
1986 36 38 45
1987 25 29 38
1988 34 40 48
1989 100 78 48
1990 34 73 41 37 33
1991 31 37 40 33 32
1992 20 43 24 34 26
1993 27 44 53 42 37 38
1994 35 41 39 26 59 33
1995 53 47 29 57 46 65
1996 35 41 25 54 34 39
1997 47 38 42 43 28 27
1998 19 26 34 36 23 29,3
1999 25 22 23 26 19 30
2000 26 43 42 34 34 37
2001 18 39 150 50 28 27,3
2002 50 75 67 78 62 52
2003 48 55 47 53 59 33
2004 54 27 28 71 35 40,5
2005 28 71 43 35 51 41
2006 39 31 69 67 67 42
2007 31 40 42 56 33 66
2008 27 53 31 38 42 50
2009 112 45 47 48 26 63,6
2010 97 85 54 132,1

n 70,0 49,0 27,0 34,0 20,0 18,0


M 35,9 43,2 44,5 44,3 38,7 47,0
S 17,2 17,1 25,3 12,3 14,0 24,7
Me 31,0 39,0 40,0 42,5 34,0 39,8
Max 112,0 100,0 150,0 78,0 67,0 132,1
Min 9,0 20,0 18,0 26,0 19,0 27,0

On a effectué ajustement statistique des séries pluviométriques des différents


postes sélectionnés suivant la loi de Gumbel. Les graphes ci-dessous illustrent les
résultats :

39
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.16 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


Souk El Had-

Fig.17 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


Ouljat Soltane-

40
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.18 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


El Kansera-

Fig.19 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


Bittit-

41
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.20 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


Azib Soltane-

Fig.21 : Ajustement statistique des Pjmax par la loi de Gumbel de la station de –


S. Chahed-

42
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Le tableau suivant résume les différents résultats obtenus :

Tableau 9 : Tableau résumant les différents résultats obtenus par l’ajustement


statistique des Pjmax.

Poste pluviométrique n G Po M S
Souk al Had 20 10,98 32,51 38,7 14,03
Ouljat Soltane 27 18,26 34,13 44,48 25,29
El Kansera 70 13,21 28,33 35,9 17,2
Bittit 34 9,72 38,74 44,3 12,3
Azib Soltane 49 13,33 35,55 43,2 17,1
S.Chahed 18 18,19 36,77 47 24,7
M 13,95 34,34 42,26 18,44

 Coefficient d’abattement spatial (ARF) :

C’est le rapport entre les Gradex ponctuels et le Gradex de la lame d’eau sur le
bassin versant. Une première méthode de procéder après la détermination de la
moyenne des Gradex ponctuels de stations retenues, est de déterminer un coefficient
d’abattement empirique spatial ARF (Areal Reduction Factors), en fonction de la
surface du bassin versant du site Nouirate.

Ce coefficient est défini expérimentalement dans 3 zones dans les Etats Unis ;
Zone A, Zone B et Zone C. Pour notre bassin versant on va se baser su l’abaque de la
zone B pour le calcul de ce coefficient à cause de la ressemblance en terme des
caractéristiques pluviométriques entre les 2 zones.

Le coefficient est déterminé par interpolation en termes de surfaces, l’abaque


est représenté en annexe, alors que la valeur estimée du coefficient d’abattement est
de 0,78.

La multiplication des pluies journalières maximales extrêmes de la station par


ce coefficient permet d’avoir les pluies journalières maximales sur l’ensemble du
bassin de la station. (Les résultats figurent dans le Tableau 15)

43
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

1.2- Ajustement des débits maximums journaliers (Qjmax)

Après l’estimation du Gradex spatial des pluies, l’ajustement statistique des


débits journaliers maximums annuels de 40 ans au droit de la station de Had Kourt à
la loi de Gumbel.

Le graphe ci-après illustre le résultat :

Fig.22 : Ajustement statistique des Qjmax par la loi de Gumbel

Les points de journaliers maximums paraissent alignés sur la droite de l’équation :

Y= 70,595 X + 61,07

Vers les valeurs les plus importantes des débits, on constate que les points
sont quasiment alignés a une droite, se qui confirme la nature exponentielle de la
branche supérieure de la distribution.

Les quantiles des débits journaliers maximums se déterminent selon


l’équation de la droite d’ajustement des débits. Les résultats sont résumés dans le
tableau suivant :

Tableau 10 : Résultats de l’ajustement des débits journaliers maximums

T F µ Qjmax(T)
2 0.5 0.4 22.4
5 0.8 1.5 91.6
10 0.9 2.3 137.5
20 0.95 3.0 181.5
50 0.98 3.9 238.4
100 0.99 4.6 385.9

44
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

1.3- Ajustement des débits instantanés maximums (Qp)


Pour l’extraction directe des crues extrêmes à partir d’une série de 41 ans des
débits instantanés maximums annuelles, on procède à un ajustement statistique selon
la loi de Gumbel.
Le graphe ci-après présente l’ajustement des Qp à la loi d Gumbel dans la
station de Had Kourt :

Fig.23 : Ajustement statistique des Qp par la loi de Gumbel


Les débits instantanés maximums annuels paraissent alignés sur la droite
d’ajustement statistique : Y= 116,49 X + 100,26. Ce qui conforme l’ajustement des
débits à la loi de Gumbel.
Les quantiles des crues sont déterminés à partir de l’équation d’ajustement pou
les différentes périodes de retour, le tableau suivant résume les résultats obtenus :
Tableau 11 : Résultats de l’ajustement des débits instantanés maximums

T F µ Qjmax(T)
2 0.5 0.4 143.0
5 0.8 1.5 275.0
10 0.9 2.3 362.5
20 0.95 3.0 446.3
50 0.98 3.9 554.9
100 0.99 4.6 636.2

45
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

 Estimation du coefficient de pointe Cp :

Le passage des débits journaliers extrapolés vers le débit de pointe correspondant a


été effectué par le biais du coefficient de pointe Cp.

Ce coefficient se définit comme étant le rapport du débit instantané maximum


annuel Qp et du débit journalier maximum annuel Qjmax. Il traduit une relation Qp-
Qjmax.

Le tableau suivant présente les Cp observés à la station Had Kourt :


Tableau 12 : Coefficients de pointe à la station hydrométrique -Had Kourt-

Année hydro Qi max Qjmax Cp Rang F T T>2ans Q>100m3/s


1999 1,06 1,79 0,59 1 0,01 1,01
2007 1,70 1,42 1,20 2 0,04 1,04
1998 4,91 6,88 0,71 3 0,06 1,07
1992 6,36 4,57 1,39 4 0,09 1,10
2004 14,63 8,27 1,77 5 0,11 1,13
1980 18,10 8,33 2,17 6 0,14 1,16
1991 19,90 16,30 1,22 7 0,16 1,19
1979 24,50 10,40 2,36 8 0,19 1,23
1993 31,00 23,80 1,30 9 0,21 1,27
1972 31,50 20,20 1,56 10 0,24 1,31
1984 37,80 19,30 1,96 11 0,26 1,36
2001 41,26 28,10 1,47 12 0,29 1,40
1974 44,20 17,40 2,54 13 0,31 1,45
2005 58,48 41,70 1,40 14 0,34 1,51
1988 71,10 47,90 1,48 15 0,36 1,57
1987 79,80 59,80 1,33 16 0,39 1,63
1986 85,00 54,90 1,55 17 0,41 1,70
1975 87,40 50,00 1,75 18 0,44 1,78
1971 92,70 71,40 1,30 19 0,46 1,86
1967 99,10 60,40 1,64 20 0,49 1,95
1981 99,70 51,90 1,92 21 0,51 2,05 1,92
1982 127,00 61,70 2,06 22 0,54 2,16 2,06 2,06
1973 138,00 79,00 1,75 23 0,56 2,29 1,75 1,75
1977 144,00 126,00 1,14 24 0,59 2,42 1,14 1,14
2000 167,00 103,00 1,62 25 0,61 2,58 1,62 1,62
1990 202,00 152,00 1,33 26 0,64 2,76 1,33 1,33
2003 237,93 151,00 1,58 27 0,66 2,96 1,58 1,58
1970 240,00 146,00 1,64 28 0,69 3,20 1,64 1,64
1997 241,87 173,00 1,40 29 0,71 3,48 1,40 1,40
1969 254,00 210,00 1,21 30 0,74 3,81 1,21 1,21
1996 282,34 155,00 1,82 31 0,76 4,21 1,82 1,82
2008 283,59 249,00 1,14 32 0,79 4,71 1,14 1,14
1968 286,00 253,00 1,13 33 0,81 5,33 1,13 1,13
1985 286,00 213,00 1,34 34 0,84 6,15 1,34 1,34
2002 330,80 205,00 1,61 35 0,86 7,27 1,61 1,61
1995 399,91 289,00 1,38 36 0,89 8,89 1,38 1,38
1983 400,00 248,00 1,61 37 0,91 11,43 1,61 1,61
1978 434,00 199,00 2,18 38 0,94 16,00 2,18 2,18

46
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

1976 444,00 240,00 1,85 39 0,96 26,67 1,85 1,85


1989 482,63 286,00 1,69 40 0,99 80,00 1,69 1,69

n 40 40 40 20 19
M 158,28 103,59 1,55 1,57 1,55
S 143,04 93,04 0,40 0,31 0,30
Me 99,40 61,05 1,55 1,61 1,61
Max 482,63 289,00 2,54 2,18 2,18
Min 1,06 1,42 0,59 1,13 1,13

L’analyse du Cp s’est basée sur 40 couples QP-Qjmax on note :


- La moyenne des coefficients de pointe est : 1,55
- La moyenne des coefficients de pointe T ≥ 2 est : 1,55

Afin de vérifier la conformité des résultats obtenus et de confirmer la valeur


finale du coefficient de pointe on a fait une corrélation entre les débits de pointes et
les débits journaliers maximums.

Le graphe suivant illustre la corrélation Qp-Qjmax au niveau de la station de


Had Kourt :

Fig. 24 : Corrélation des Qp des Qjmax

Les points sont quasiment alignés sur la droite de corrélation avec un bon
coefficient de corrélation R²= 0,9225, de ce fait la corrélation débits de pointe-débits
journaliers maximums (Qp-Qjmax), qui a donné un coefficient de pointe Cp = 1,5, on
en déduit une corrélation linéaire satisfaisante. D’après ce qui précède, on résume que

47
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

les coefficients de pointe sont homogène et cohérents, de ce fait on adoptera un Cp


égale à 1,5.

2. Estimation du ruissellement
Le ruissellement est calculé pour chaque année à partir des débits journaliers
maximums en multipliant les débits journaliers maximums par l’unité du temps et en
le subdivisant par unité de surface.
Le tableau suivant représente le résultat de la transformation des débits
journaliers maximums en (m3/s) en ruissellement en (mm) :
Tableau 13 : Calcul du ruissellement à partir des débits journaliers maximums

Année hydrologique Qjmax [m3/s] Ruissellement Observé [mm]


2007 1,42 0,18
1999 1,79 0,23
1992 4,57 0,59
1998 6,88 0,88
2004 8,27 1,06
1980 8,33 1,07
1979 10,4 1,34
1966 10,8 1,39
1991 16,3 2,09
1974 17,4 2,23
1984 19,3 2,48
1972 20,2 2,59
1993 23,8 3,06
2001 28,1 3,61
2005 41,7 5,35
1988 47,9 6,15
1975 50 6,42
1981 51,9 6,66
1986 54,9 7,05
1987 59,8 7,68
1967 60,4 7,75
1982 61,7 7,92
1971 71,4 9,17
1973 79 10,14
2000 103 13,22
1977 126 16,18
1970 146 18,74
2003 151 19,39
1990 152 19,51
1996 155 19,90
1997 173 22,21
1978 199 25,55
2002 205 26,32
1969 210 26,96
1985 213 27,35
1976 240 30,81
1983 248 31,84
2008 249 31,97
1968 253 32,48
1989 286 36,72
1995 289 37,10

48
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

n 41 41
M 101,32 13,01
S 93,01 11,94
Me 60,4 7,75
Max 289 37,10
Min 1,42 0,18

 détermination de la période de retour charnière (T*)

La période de retour charnière correspond au temps à partir duquel


l’infiltration devient indépendante de l’intensité de la pluie autrement dis, c’est le
temps de saturation du sol à partir duquel tout supplément des précipitations se
transforme en ruissellement. Elle se détermine graphiquement à partir de la cassure de
l pente de la droite d’ajustement statistique du ruissellement observé dans al station
Had Kourt.

Le graphe suivant illustre le résulta de l’ajustement du ruissellement observé :

Fig.25 : Ajustement statistique des du ruissellement observé dans la station de


Had Kourt par la loi de Gumbel
Après l’ajustement de la série du ruissellement, et vu la cohérence entre les
données il reste difficile de déterminer la cassure dans la série, de ce fait en rajoute
des données au graphique afin de réduire l’échelle et avoir une vu plus global de la
séries et de sa continuité.
Le graphe suivant présente le résultat finale après l’ajout des données des
pluies journalières maximales ponctuelles Pjmax (T) et spatial Pjmax (A,T) :

49
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Fig.26 : Ajustement statistique des du ruissellement observé dans la station de


Had Kourt par la loi de Gumbel

Ainsi le 2ème graphe mis en évidence le point de cassure de la pente du


ruissellement observé ou le temps charnière (T*), ce point représenté généralement en
abscisse la valeur correspondante à la période de retour charnière (T*). Dans notre cas
elle est égale à 20 ans.

3. Débits de pointe adoptés

Le débit de pointe adopté est celui de la l’ajustement statistique pour les


périodes de retour T ≤ T* ans car cette méthode donne des valeurs sûrs sur courte
durée, alors que pour T > T* la méthode Gradex donne les résultats plus fiables car
l’extrapolation est contrôlée par le gradient de l’ajustement des observations
pluviométriques.

- Les Qp de 2 à T* sont ceux obtenus par l’ajustement statistique des Qp ;


- Les Qp de T* à 10 000 sont obtenus par la multiplication des Qjmax(T) par Cp.:

Tableau 14 : Les débits de pointe adoptés


T Ajustement statistique Gradex Adopté
2 143 130,5 143
5 275 250,5 275
10 362,5 330,0 362,5
20 446,3 406,2 446,3
50 554,9 518,4 518,4
100 636,2 598,0 598,0
200 677,4 677,4
500 782,1 782,1
1000 861,2 861,2
2000 940,3 940,3
5000 1044,9 1044,9
10000 1124,0 1124,0

50
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

4. les débits de pointe de la station de Had Kourt par la méthode du Gradex


(673 km²)
Après la détermination des paramètres nécessaire le tableau suivant présente le
rassemble les résultats finals du calcul des débits de pointe de la station Had Kourt :
Tableau 15 : Tableau des résultats finals du calcul des débits de pointe

Poste
n G Po M S
pluviométrique
Souk al Had 20 10,98 32,51 38,7 14,03
Ouljat Soltane 27 18,26 34,13 44,48 25,29
El Kansera 70 13,21 28,33 35,9 17,2
Bittit 34 9,72 38,74 44,3 12,3
Azib Soltane 49 13,33 35,55 43,2 17,1
S.Chahed 18 18,19 36,77 47 24,7
M 13,95 34,34 42,26 18,44
ARF 0,7
T* 20
Pjmax (T*) 75,8
Pjmax (A,T*) 53,04
Qjmax (T*) 270,8
Roj (T*) 34,76
Cp 1,5
s 17,77 Taux d'infiltration pour lequel le sol est saturé
T u Pjmax(T) Pjmax (A,T) Roj(T) Qjmax(T) Qp(T) Kp(T)
2 0,4 39,5 27,62 11,17 87,0 130,5 2,5
5 1,5 55,3 38,68 21,44 167,0 250,5 3,0
10 2,3 65,7 46,01 28,24 220,0 330,0 3,3
20 3,0 75,8 53,04 34,76 270,8 406,2 3,4
50 3,9 88,8 62,13 44,37 345,6 518,4 3,6
100 4,6 98,5 68,95 51,18 398,7 598,0 3,8
200 5,3 108,2 75,74 57,98 451,6 677,4 3,9
500 6,2 121,0 84,71 66,94 521,4 782,1 4,0
1000 6,9 130,7 91,48 73,71 574,2 861,2 4,1
2000 7,6 140,4 98,25 80,48 626,9 940,3 4,1
5000 8,5 153,1 107,20 89,43 696,6 1044,9 4,2
10000 9,2 162,8 113,96 96,20 749,3 1124,0 4,3

5. Transposition des débits de pointe vers notre bassin d’étude par la méthode de
Francou-Rodier

Pour la détermination des débits de pointe du bassin versant de Nouirate qui


n’est pas jaugé, on a transposé les débits de pointe de la station de Had Kourt après
une détermination du coefficient de Francou-Rodier, Kp.

51
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

 méthode de Francou-Rodier

La méthode de Francou-Rodier est une méthode de détermination des débits


de pointe pour les bassins non jaugés, en se basant sur ceux des bassins jaugés. La
méthode des courbes-enveloppes ou la méthode de Francou-Rodier est très utile pour
l’étude des crues exceptionnelles, elle permet d’avoir des valeurs régionales des débits
après la détermination d’un coefficient caractéristique de Francou-Rodier (Musy
1998).

La formule s’écrit sous la forme :

10.1K 
Q  A 
 
10 6  108 
  LnQ 10 6  
Kp  101   8 

  LnA 10  

Avec :

Q: Débit (m3/s) ;
A: Superficie du bassin (km²) ;
Kp : Coefficient de Francou-Rodier.

Le tableau suivant résume les résultats de la transposition des débits du pointe


sur le bassin su site étudié Nouirate :

Tableau 16 : Transposition des débits vers le bassin de Nouirate

bassin de Had Kourt Bassin de Nouirate


S [Km²] 624 69,5
T Kp Qp
2 2,5 143 23,71
5 3,0 275,04 51,55
10 3,3 362,47 71,57
20 3,4 446,33 91,66
50 3,6 518,38 122,55
100 3,8 598,03 145,28
200 3,9 677,39 168,52
500 4,0 782,09 199,97
1000 4,1 861,23 224,29
2000 4,1 940,33 249,02
5000 4,2 1044,88 282,33
10000 4,3 1123,96 307,95

52
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

CONCLUSION

L’étude hydrologique qui a été basée sur des modèles empiriques adaptés à la
région, a été couronnée par la détermination des débits de fréquences rares. Ces débits
ont permis d’avoir une idée sur l’importance hydrologique du bassin versant de
l’Oued Chemmar.
De point de vue méthodologique, il existe plusieurs méthodes de
détermination des débits de fréquences rares. Dans le cas de notre étude, nous avons
choisi les méthodes de probabilité de Gradex et l’ajustement statistique pour les
appliquer au bassin jaugé de Had Kourt dans le but de déterminer ses débits de pointe.
La méthode analogique est utilisée pour la transposition de ces débits vers le bassin
non jaugé de l’Oued Chemmar.
Ces méthodes ont permis l’estimation des débits de pointe mais ne suffisent
pas pour la détermination des volumes des crues de chaque événement. C’est pour ça,
il faut déterminer l’hydrogramme de crue type de Had Kourt et les caractéristiques de
l’hydrogramme du bassin de l’Oued Chemmar.

53
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

BIBLIOGRAPHIE

DJERBOUA A., (2001), Prédétermination des pluies et crues extrêmes dans les
alpes Franco-italiennes, Prévision quantitative des pluies journalières par la
méthode des analogues ;
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Engref/Grese ;
INGEMA, 2007, Aménagement de L’oued Fnideq- Etude Hydrologique, Rapport
d’étude ;
INGEMA, 1975, Barrage Nouirate sur Oued Chemmar Rapport Géologique.
Rapport d’étude ;
INGEMA, 1975, Barrage Nouirate sur Oued Chemmar Mémoire technique et
justificatif. Rapport d’étude,
INGEMA, 1975, Barrage Nouirate sur Oued Chemmar Calcul hydraulique.
Rapport d’étude ;
LABORDE J.P. 2000, Eléments d’hydrologie de surface, Edition 2009,202
pages ;

Musy A. 1998, Hydrologie Appliquée. Edition *H*G*A*, Bicarest, 365 pages


SERVICE GEOLOGIQUE DU MAROC-Rabat-, 1971. Ressources en eau du
Maroc, Tome 2 : Plaines et bassins du Maroc atlantique. Etude, Rabat, 460 pages ;
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http://publications.usace.army.mil/publications/eng-manuals/;
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Dams, URL:
http://www.usbr.gov/pmts/hydraulics_lab/pubs/manuals_monographs.html.

54
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexes

Liste des Annexes :

Annexe 1: Série des apports de la station de Had Kourt……………………………. 56

Annexe 2: Série des apports de du site du barrage Al Wahda …………………………. 57

Annexe 3: Ajustement statistique des Pjmax de la station de Souk El Had………….. 58

Annexe 4: Ajustement statistique des Pjmax de la station Ouljat Soltane……………… 59

Annexe 5: Ajustement statistique des Pjmax de la station El Kansera………………….. 60

Annexe 6: Ajustement statistique des Pjmax de la station de Bittit…………………….. 62

Annexe 7: Ajustement statistique des Pjmax de la station Azib Soltane………………... 64

Annexe 8: Ajustement statistique des Pjmax de la station S. Chahed…………………... 66

Annexe 9: Tables (ARF) des Zones A, B et C des USA………………………………... 67

Annexe 10: Ajustement statistique des Qjmax de la station de Had Kourt…………….. 68

Annexe 11: Ajustement statistique des Qp de la station de Had Kourt………………… 70

Annexe 12: Carte phytogéographique du Maroc (region du nord)……………………… 72

Annexe 13: Carte des isohyètes de Sebou…………………………………….………… 73

55
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 1 : Série des apports de la station de Had Kourt


Année Sep Oct Nov Déce Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juill Août Module
1966/67 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,13
1967/68 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 8,00 5,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 1,12
1968/69 0,000 0,000 0,000 12,0 21,0 39,0 24,0 8,00 1,00 1,00 0,000 0,000 8,66
1969/70 0,000 0,000 1,00 10,0 69,0 3,00 2,00 3,00 1,00 0,000 0,000 0,000 7,52
1970/71 0,000 0,000 0,000 0,000 7,00 2,00 7,00 30,0 6,00 1,00 0,000 0,000 4,40
1971/72 0,000 0,000 0,000 0,000 5,00 8,00 13,0 1,00 1,00 0,000 0,000 0,000 2,31
1972/73 0,000 0,000 0,000 0,000 1,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,16
1973/74 0,000 0,000 0,000 4,00 0,000 2,00 1,00 13,0 2,00 0,000 0,000 0,000 1,82
1974/75 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 2,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,25
1975/76 0,000 0,000 0,000 1,00 0,000 5,00 1,00 2,00 4,00 0,000 0,000 0,000 1,06
1976/77 0,000 0,000 0,000 18,0 46,0 29,0 2,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 7,83
1977/78 0,000 0,000 0,000 2,00 4,00 9,00 7,00 10,0 8,00 2,00 0,000 0,000 3,46
1978/79 0,000 0,000 0,000 0,000 5,00 38,0 8,00 2,00 0,000 0,000 0,000 0,000 4,18
1979/80 0,000 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,08
1980/81 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
1981/82 0,000 0,000 0,000 1,00 4,00 3,00 0,000 5,00 0,000 0,000 0,000 0,000 1,07
1982/83 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 6,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,46
1983/84 2,00 20,0 0,000 0,000 1,00 0,000 3,00 0,000 0,000 0,000 2,68
1984/85 0,000 0,000 0,000 0,000 1,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,16
1985/86 0,000 0,000 0,000 0,000 4,00 33,0 6,00 2,00 0,000 0,000 0,000 0,000 3,90
1986/87 0,000 0,000 0,000 0,000 2,00 11,0 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 1,10
1987/88 0,000 0,000 0,000 1,00 7,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,76
1988/89 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 5,00 3,00 7,00 2,00 1,00 0,000 0,000 1,47
1989/90 0,000 0,000 3,00 20,0 9,00 5,00 4,00 4,00 4,00 3,00 2,00 0,000 4,52
1990/91 0,000 0,000 0,000 6,00 0,000 7,00 19,0 5,00 4,00 0,000 0,000 0,000 3,41
1991/92 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 2,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,18
1992/93 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
1993/94 0,000 0,000 2,00 0,000 2,00 3,00 3,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,90
1994/95 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
1995/96 0,000 0,000 0,000 3,00 54,0 11,0 9,00 2,00 8,00 2,00 1,00 0,000 7,54
1996/97 1,00 1,00 2,00 27,0 28,0 4,00 2,00 2,00 1,00 0,000 0,000 0,000 5,73
1997/98 0,000 1,00 11,0 28,0 6,00 39,0 2,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 7,12
1998/99 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
1999/00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
2000/01 0,000 0,000 0,000 5,00 10,0 2,00 1,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 1,51
2001/02 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 2,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,16
2002/03 0,000 0,000 13,0 2,00 10,0 2,00 5,00 2,00 1,00 0,000 0,000 0,000 2,92
2003/04 0,000 0,000 0,000 12,0 1,00 1,00 2,00 4,00 18,0 3,00 1,00 0,000 3,54
2004/05 0,000 0,000 2,00 2,00 2,00 1,00 3,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,84
2005/06 0,000 0,000 0,000 0,000 1,00 10,0 12,0 4,00 1,00 0,000 0,000 0,000 2,28
2006/07 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
2007/08 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00
2008/09 1,00 2,00 5,00 21,0 26,0 48,0 12,0 4,00 2,00 1,00 1,00 1,00 10,11
2009/10 1,00 1,00 1,00 21,0 63,0 65,0 49,0 6,00 2,00 1,00 1,00 1,00 17,45
2010/11 L'année 2010 - 2011 n'est pas complette

Moyenne 0,07 0,14 0,98 5,02 9,02 9,16 4,68 2,82 1,57 0,34 0,14 0,05 2,79
Max 1,00 2,00 13,00 28,00 69,00 65,00 49,00 30,00 18,00 3,00 2,00 1,00 17,45
Min 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

56
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 2 : série des apports du site du barrage Al Wahda


Année Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Module
1966 1,51 17,50 23,60 8,94 15,90 136,00 51,50 31,20 16,50 8,46 1,64 0,41 25,30
1967 0,70 7,78 61,30 23,40 22,00 276,00 245,00 90,60 40,50 14,00 3,34 2,00 64,08
1968 1,42 1,44 74,00 310,00 465,00 631,00 440,00 213,00 91,00 29,80 7,71 4,50 186,64
1969 4,89 17,70 94,60 226,00 1554,00 106,00 120,00 118,00 41,60 18,40 6,31 3,51 194,76
1970 2,71 4,73 5,80 41,40 269,00 99,30 198,00 684,00 192,00 80,90 19,20 8,96 133,46
1971 6,90 5,03 18,90 24,40 215,00 202,00 265,00 71,20 121,00 23,90 8,32 3,96 80,02
1972 3,96 59,30 25,30 26,40 82,90 71,00 51,00 34,90 14,50 6,07 1,94 1,55 31,40
1973 0,75 1,60 3,64 189,00 60,20 99,50 104,00 372,00 141,00 32,10 7,47 2,75 84,18
1974 2,22 3,99 5,20 4,26 19,60 35,30 169,00 94,50 59,90 28,20 4,64 1,58 35,74
1975 1,28 1,71 2,33 74,90 26,10 181,00 74,80 177,00 167,00 36,10 13,70 2,97 62,37
1976 3,90 41,60 39,20 436,00 643,00 464,00 115,00 39,90 18,60 9,24 3,51 1,91 150,16
1977 3,48 7,63 6,62 111,00 137,00 334,00 250,00 164,00 237,00 48,00 15,30 4,31 108,61
1978 3,67 4,20 5,20 76,80 271,00 686,00 251,00 93,40 20,20 5,02 2,78 1,20 114,71
1979 2,88 109,00 45,20 19,50 56,90 33,40 74,40 30,50 107,00 13,70 2,50 0,95 41,59
1980 2,48 6,73 76,50 16,70 10,20 5,20 6,64 74,60 104,00 9,95 2,63 0,33 26,34
1981 0,24 1,27 1,53 134,00 248,00 88,50 55,90 162,00 43,50 7,68 2,22 0,86 62,14
1982 0,75 6,22 51,20 38,00 14,20 164,00 55,60 103,00 11,60 2,78 0,68 0,14 36,28
1983 0,09 0,08 104,00 414,00 63,90 17,20 144,00 78,20 234,00 55,70 9,19 2,57 94,58
1984 1,16 1,19 31,10 28,00 90,50 168,00 33,90 20,20 17,70 4,13 1,10 0,24 32,20
1985 1,03 1,25 54,10 22,40 181,00 645,00 167,00 120,00 32,90 14,20 3,29 1,07 99,77
1986 1,24 9,26 11,70 8,87 199,00 366,00 64,90 32,20 9,67 3,60 1,51 1,60 57,12
1987 1,76 3,75 20,30 95,40 118,00 38,00 20,90 34,30 18,50 5,19 1,30 0,16 29,89
1988 0,10 2,35 19,10 17,60 9,36 74,40 48,70 119,00 34,70 13,70 1,92 0,63 27,98
1989 2,02 3,72 199,00 316,00 140,00 31,40 12,30 54,60 143,00 5,09 1,42 0,57 76,24
1990 0,99 2,53 10,10 109,00 20,70 97,40 435,00 97,00 25,30 6,86 0,86 0,45 67,36
1991 0,83 16,80 5,18 13,10 5,90 11,10 7,49 144,00 8,77 11,10 1,96 1,47 18,81
1992 0,21 7,30 4,57 9,69 5,35 3,67 11,80 13,80 40,30 2,81 0,16 0,00 8,38
1993 0,00 2,90 113,00 22,30 83,50 91,70 91,90 19,10 7,18 1,31 0,09 0,07 35,66
1994 0,02 2,37 15,45 2,57 3,44 3,53 11,63 3,07 1,99 0,08 0,08 0,04 3,68
1995 0,06 1,03 10,92 182,02 936,74 517,59 262,33 87,71 210,14 39,45 16,19 8,66 188,40
1996 12,73 23,89 24,69 717,97 619,77 78,54 26,14 45,52 34,35 8,49 3,85 0,00 134,65
1997 6,02 17,59 301,97 448,89 137,21 627,60 53,61 31,64 48,24 15,78 6,72 3,10 138,11
1998 10,80 2,39 1,39 4,07 25,54 15,50 20,61 5,40 1,27 0,00 0,00 1,49 7,34
1999 0,36 10,04 14,22 12,10 19,74 9,16 3,62 50,58 39,95 0,00 0,00 0,00 13,32
2000 1,47 11,89 13,36 303,30 236,18 80,19 144,47 24,93 26,87 13,56 11,14 12,34 73,91
2001 7,65 6,87 3,33 82,45 23,20 8,48 27,08 132,78 30,90 6,88 4,90 3,88 28,26
2002 3,72 18,08 281,74 112,35 241,20 104,87 131,73 165,50 56,68 13,74 7,14 3,59 94,72
2003 0,78 8,64 112,67 309,15 49,05 74,34 94,11 93,77 230,08 29,98 12,07 9,38 85,71
2004 2,64 8,52 9,16 32,88 6,93 13,81 93,31 8,57 1,77 2,46 2,00 1,78 15,44
2005 0,63 4,73 14,56 21,17 58,42 140,45 175,83 36,96 16,70 6,19 4,66 3,32 39,76
2006 1,50 2,95 3,94 4,23 3,94 22,22 9,82 67,81 13,35 2,07 1,84 0,04 10,97

Nombre 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00 41,00
Médiane 1,47 5,03 18,90 38,00 63,90 91,70 74,80 74,60 34,70 9,24 2,78 1,55 62,14
Ecart type 2,84 19,28 69,84 #### 297,02 200,50 108,76 117,10 71,61 17,07 4,87 2,86 52,56
Moyenne 2,48 11,40 46,82 #### 180,21 167,13 112,66 98,55 66,13 15,53 4,81 2,40 68,78
Max 12,73 109,00 301,97 #### ###### 686,00 440,00 684,00 237,00 80,90 19,20 12,34 194,76
Min 0,00 0,08 1,39 2,57 3,44 3,53 3,62 3,07 1,27 0,00 0,00 0,00 3,68

57
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 3 : Ajustement statistique des Pjmax de la station de Souk El Had


Poste Souk El Had
u
Année Hydro Pj Max Rang F

1999 19 1 0,025 -1,31


1998 23 2 0,075 -0,95
1992 26 3 0,125 -0,73
2009 26 4 0,175 -0,56
1997 28 5 0,225 -0,40
2001 28 6 0,275 -0,26
1991 32 7 0,325 -0,12
1990 33 8 0,375 0,02
2007 33 9 0,425 0,16
1996 34 10 0,475 0,30
2000 34 11 0,525 0,44
2004 35 12 0,575 0,59
1993 37 13 0,625 0,76
2008 42 14 0,675 0,93
1995 46 15 0,725 1,13
2005 51 16 0,775 1,37
1994 59 17 0,825 1,65
2003 59 18 0,875 2,01
2002 62 19 0,925 2,55
2006 67 20 0,975 3,68

n 20
M 38,7
S 14,03
Max 67
Min 19

Pé riode de Variabe ré duite de


re tou [T] Gume be l [u]
2 0,37
5 1,50
10 2,25
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max = bu+a

G Po
10,98 32,51

Pjmax 2 Pjmax 5 Pjmax Pjmax Pjmax Pjmax


Poste Gradex
ans ans 10 ans 20 ans 50 ans 100 ans

Souk El HAD 10,98 mm 36,53 48,98 57,22 65,12 75,35 83,02

58
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 4 : Ajustement statistique des Pjmax de la station d’Ouljat Soltane

Année Hydro Pj Max Rans Fréquence em pirique Variable réduite de Gum bel
1983 18 1 0,02 -1,38
1999 23 2 0,06 -1,06
1992 24 3 0,09 -0,87
1996 25 4 0,13 -0,71
2004 28 5 0,17 -0,58
1987 29 6 0,20 -0,46
1995 29 7 0,24 -0,35
2008 31 8 0,28 -0,25
1998 34 9 0,31 -0,14
1986 38 10 0,35 -0,04
1985 39 11 0,39 0,06
1994 39 12 0,43 0,16
1988 40 13 0,46 0,26
1991 40 14 0,50 0,37
1990 41 15 0,54 0,48
1997 42 16 0,57 0,59
2000 42 17 0,61 0,71
2007 42 18 0,65 0,84
1984 43 19 0,69 0,97
2005 43 20 0,72 1,12
2003 47 21 0,76 1,29
2009 47 22 0,80 1,48
1993 53 23 0,83 1,70
2002 67 24 0,87 1,97
2006 69 25 0,91 2,33
1989 78 26 0,94 2,86
2001 150 27 0,98 3,98

n 27
M 44,48
S 25,29
Max 150
Min 18

Variabe ré duite de Gume be l


Pé riode de re tou [T]
[u]
2 0,37
5 1,50
10 2,25
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max= a+bu

G Po
18,26 34,13

Pjmax 2 Pjmax 5 Pjmax 10 Pjmax 20 Pjmax 50 Pjmax


Poste Gradex
ans ans ans ans ans 100 ans

18,26 mm 40,82 61,52 75,22 88,37 105,38 118,13


Ouljat soltane

59
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 5 : Ajustement statistique des Pjmax de la station d’El Kanesra


Année hydro Pjm ax Rang Fréquence em pirique Variable réduite de Gum bel
1947 9 1 0,01 -1,60
1980 11 2 0,02 -1,35
1985 13 3 0,04 -1,20
1961 18 4 0,05 -1,10
2001 18 5 0,06 -1,01
1998 19 6 0,08 -0,93
1992 20 7 0,09 -0,87
1974 21 8 0,11 -0,80
1977 22 9 0,12 -0,75
1937 23 10 0,14 -0,69
1954 23 11 0,15 -0,64
1945 24 12 0,16 -0,59
1956 24 13 0,18 -0,54
1983 24 14 0,19 -0,50
1966 25 15 0,21 -0,45
1999 25 16 0,22 -0,41
1939 26 17 0,24 -0,37
1978 26 18 0,25 -0,33
2000 26 19 0,26 -0,29
1941 27 20 0,28 -0,25
1958 27 21 0,29 -0,21
1993 27 22 0,31 -0,17
2008 27 23 0,32 -0,13
1944 28 24 0,34 -0,09
1953 28 25 0,35 -0,05
1972 28 26 0,36 -0,01
2005 28 27 0,38 0,03
1936 29 28 0,39 0,07
1971 29 29 0,41 0,11
1964 30 30 0,42 0,15
1970 30 31 0,44 0,19
1984 30 32 0,45 0,23
1949 31 33 0,46 0,26
1976 31 34 0,48 0,31
1991 31 35 0,49 0,35
2007 31 36 0,51 0,39
1943 32 37 0,52 0,43
1938 33 38 0,54 0,47
1979 33 39 0,55 0,51
1951 34 40 0,56 0,56
1990 34 41 0,58 0,60
1994 35 42 0,59 0,65
1996 35 43 0,61 0,70
1942 36 44 0,62 0,74
1963 36 45 0,64 0,79
1957 37 46 0,65 0,84
1940 38 47 0,66 0,89
1962 39 48 0,68 0,95
1967 39 49 0,69 1,00
2006 39 50 0,71 1,06
1955 40 51 0,72 1,12
1952 41 52 0,74 1,18
1950 42 53 0,75 1,25
1959 44 54 0,76 1,31
1968 45 55 0,78 1,39
1935 47 56 0,79 1,46
1997 47 57 0,81 1,54
2003 48 58 0,82 1,63
1960 49 59 0,84 1,72
1973 50 60 0,85 1,82
1975 50 61 0,86 1,93
2002 50 62 0,88 2,04
1995 53 63 0,89 2,18
2004 54 64 0,91 2,33
1948 58 65 0,92 2,50
1969 61 66 0,94 2,71
1965 66 67 0,95 2,97
1981 70 68 0,96 3,31
2010 97 69 0,98 3,83
2009 112 70 0,99 4,94

n 70
M 35,9
S 17,2
Max 112
Min 9 60
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max = a+bu


G Po
13,21 28,33

Période de retour [T] Variable réduite de Gumbel [u]


2 0,37
5 1,50
10 2,25
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Poste Gradex Pjmax 2 ans Pjmax 5 ans Pjmax 10 ans Pjmax 20 ans Pjmax 50 ans Pjmax 100 ans

El Kansera 18,26 mm 33,17 48,14 58,06 67,57 79,87 89,10

61
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 6 : Ajustement statistiques des Pjmax de la station de Bittit


Année Hydro Pj Max Rang Fréquence em pirique Variable réduite de Gum bel
1994 26 1 0,01 -1,44
1999 26 2 0,04 -1,14
1985 30 3 0,07 -0,96
1979 32 4 0,10 -0,82
1991 33 5 0,13 -0,70
1981 34 6 0,16 -0,60
1992 34 7 0,19 -0,50
2000 34 8 0,22 -0,41
1984 35 9 0,25 -0,33
2005 35 10 0,28 -0,24
1998 36 11 0,31 -0,16
1990 37 12 0,34 -0,08
1978 38 13 0,37 0,00
1987 38 14 0,40 0,08
2008 38 15 0,43 0,16
1983 40 16 0,46 0,24
1993 42 17 0,49 0,32
1997 43 18 0,51 0,41
1977 44 19 0,54 0,50
1986 45 20 0,57 0,59
1988 48 21 0,60 0,68
1989 48 22 0,63 0,78
2009 48 23 0,66 0,88
1980 49 24 0,69 1,00
2001 50 25 0,72 1,12
1982 52 26 0,75 1,25
2003 53 27 0,78 1,39
1996 54 28 0,81 1,55
2010 54 29 0,84 1,73
2007 56 30 0,87 1,95
1995 57 31 0,90 2,22
2006 67 32 0,93 2,57

2004 71 33 0,96 3,10

2002 78 34 0,99 4,21

n 34
M 44,3
S 12,3
Max 78
Min 26

62
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max= a+bu


G Po
9,72 38,74

Période de retou [T] Variable réduite de Gumbel [u]


2 0,37
5 1,50
10 2,25
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Pjmax 2 Pjmax 5 Pjmax 10 Pjmax 20 Pjmax 50 Pjmax 100


Poste Gradex
ans ans ans ans ans ans
Bittit 9,72 mm 42,30 53,32 60,61 67,61 76,67 83,45

63
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 7 : Ajustement statistique des Pjmax de la station de Azib Soltane


Anné hydro Pj Max Rang Fréquence em pirique Variable réduite de Gum bel
1969 20 1 0,01 -1,52
1999 22 2 0,03 -1,25
1981 23 3 0,05 -1,09
1987 25 4 0,07 -0,97
1971 26 5 0,09 -0,87
1972 26 6 0,11 -0,78
1998 26 7 0,13 -0,70
2004 27 8 0,15 -0,63
1973 28 9 0,17 -0,56
1980 28 10 0,19 -0,50
1970 29 11 0,21 -0,43
1978 29 12 0,23 -0,37
2006 31 13 0,26 -0,31
1988 34 14 0,28 -0,25
1968 36 15 0,30 -0,20
1986 36 16 0,32 -0,14
1963 37 17 0,34 -0,08
1991 37 18 0,36 -0,03
1964 38 19 0,38 0,03
1983 38 20 0,40 0,08
1997 38 21 0,42 0,14
1965 39 22 0,44 0,19
1966 39 23 0,46 0,25
1974 39 24 0,48 0,31
1984 39 25 0,50 0,37
2001 39 26 0,52 0,43
2007 40 27 0,54 0,49
1976 41 28 0,56 0,55
1994 41 29 0,58 0,61
1996 41 30 0,60 0,68
1977 43 31 0,62 0,75
1992 43 32 0,64 0,82
2000 43 33 0,66 0,89
1993 44 34 0,68 0,97
2009 45 35 0,70 1,05
1985 46 36 0,72 1,13
1995 47 37 0,74 1,22
1967 50 38 0,77 1,32
2008 53 39 0,79 1,42
1982 55 40 0,81 1,53
2003 55 41 0,83 1,66
1979 56 42 0,85 1,80
1962 67 43 0,87 1,95
2005 71 44 0,89 2,13
1975 72 45 0,91 2,34
1990 73 46 0,93 2,60
2002 75 47 0,95 2,95
2010 85 48 0,97 3,47
1989 100 49 0,99 4,58

n 49
M 43,2
S 17,1
Max 100
Min 20

64
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max= a+bu

G Po
13,33 35,55

Période de retour [T] Variable réduite de Gumbel [u]


2 0,37
5 1,50
10 2,25
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Pjmax 2 Pjmax 5 Pjmax Pjmax Pjmax Pjmax


Poste Gradex
ans ans 10 ans 20 ans 50 ans 100 ans

Azib Soltane 13,33 mm 40,44 55,54 65,55 75,14 87,56 96,87

65
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 8 : Ajustement statistique des Pjmax de la station de S. Chahed

Année hydro Pj Max Rang F u

1997 27 1 0,03 -1,28


2001 27,3 2 0,08 -0,91
1998 29,3 3 0,14 -0,68
1999 30 4 0,19 -0,49
1994 33 5 0,25 -0,33
2003 33 6 0,31 -0,17
2000 37 7 0,36 -0,02
1993 38 8 0,42 0,13
1996 39 9 0,47 0,29
2004 40,5 10 0,53 0,45
2005 41 11 0,58 0,62
2006 42 12 0,64 0,80
2008 50 13 0,69 1,01
2002 52 14 0,75 1,25
2009 63,6 15 0,81 1,53
1995 65 16 0,86 1,90
2007 66 17 0,92 2,44
2010 132,1 18 0,97 3,57

n 18
M 47,0
S 24,7
Max 132,1
Min 27

Variable réduite
Période de retour [T]
de Gumbel [u] Coefficients de la droite de Gumbel : Pj max= a+bu
2 0,37
5 1,50 G Po
10 2,25 18,19 36,77
20 2,97
50 3,90
100 4,60

Poste Gradex Pjmax 2 ans Pjmax 5 ans Pjmax 10 ans Pjmax 20 ans Pjmax 50 ans Pjmax 100 ans

S. Chahed 18,19 mm 43,44 64,05 77,70 90,80 107,75 120,45

66
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 9 : Tables (ARF) des Zones A,B et C


Tables Courbe
ARF B
S (mil²) S(Km²) ARF
0 0,0 1,000
50 129,5 0,940
100 259,0 0,900
200 518,0 0,820
673,0 0,784
300 777,0 0,760
350 906,5 0,730
400 1036,0 0,710
450 1165,5 0,700
500 1295,0 0,690
600 1554,0 0,680
700 1813,0 0,670
800 2072,0 0,665
900 2331,0 0,655
1000 2590,0 0,650

Tables Courbe
ARF A
S (mil²) S(Km²) ARF
0 0,0 1,000
12,5 32,4 0,920
25 64,8 0,880
37,5 97,1 0,840
50 129,5 0,800
75 194,3 0,760
100 259,0 0,731
150 388,5 0,691
200 518,0 0,660
250 647,5 0,640
673,0 0,637
300 777,0 0,625
350 906,5 0,616
400 1036,0 0,608
450 1165,5 0,595
500 1295,0 0,591
600 1554,0 0,580
700 1813,0 0,570
800 2072,0 0,560
900 2331,0 0,556
1000 2590,0 0,548

Tables Courbe
ARF C
S (mil²) S(Km²) ARF
0 0,0 1,000
50 129,5 0,955
100 259,0 0,920
150 388,5 0,891
200 518,0 0,869
250 647,5 0,851
673,0 0,849
300 777,0 0,840
350 906,5 0,831
400 1036,0 0,823
500 1295,0 0,811
625 1618,8 0,800
750 1942,5 0,788
900 2331,0 0,780
1000 2590,0 0,773

67
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 10 : Ajustement des Qjmax de la station de Had Kourt


Fréquence
Année Qj max rang empirique Variable de gumbel
2007 1,42 1 0,01 -1,48
1999 1,79 2 0,04 -1,20
1992 4,57 3 0,06 -1,03
1998 6,88 4 0,09 -0,90
2004 8,27 5 0,11 -0,79
1980 8,33 6 0,13 -0,70
1979 10,4 7 0,16 -0,61
1966 10,8 8 0,18 -0,53
1991 16,3 9 0,21 -0,45
1974 17,4 10 0,23 -0,38
1984 19,3 11 0,26 -0,31
1972 20,2 12 0,28 -0,24
1993 23,8 13 0,30 -0,17
2001 28,1 14 0,33 -0,11
2005 41,7 15 0,35 -0,04
1988 47,9 16 0,38 0,03
1975 50 17 0,40 0,09
1981 51,9 18 0,43 0,16
1986 54,9 19 0,45 0,23
1987 59,8 20 0,48 0,30
1967 60,4 21 0,50 0,37
1982 61,7 22 0,52 0,44
1971 71,4 23 0,55 0,51
1973 79 24 0,57 0,59
2000 103 25 0,60 0,66
1977 126 26 0,62 0,74
1970 146 27 0,65 0,83
2003 151 28 0,67 0,92
1990 152 29 0,70 1,01
1996 155 30 0,72 1,11
1997 173 31 0,74 1,22
1978 199 32 0,77 1,33
2002 205 33 0,79 1,46
1969 210 34 0,82 1,60
1985 213 35 0,84 1,76
1976 240 36 0,87 1,94
1983 248 37 0,89 2,15
2008 249 38 0,91 2,42
1968 253 39 0,94 2,77
1989 286 40 0,96 3,29
1995 289 41 0,99 4,40

n 41
M 101,32
S 93,01
Me 60,4
Max 289
Min 1,42

68
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Coefficients de la droite de Gumbel : Qjmax= Gu+Po


G Qjo
70,6 61,1

période de retour T= 2 5 10 20 50 100 [ans]


probabilité de non dépassement de Qj max= 0,5 0,8 0,9 0,95 0,98 0,99 [-]
variable réduite de Gumbel= 0,4 1,5 2,3 3,0 3,9 4,6 [-]
Qi max pour période de retour T = 22,4 91,6 137,5 181,5 238,4 385,9 [m3/s]

69
Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 11 : Ajustement des Qp de la station de Had Kourt


Année Fréquence Variable réduite de
hydro Qi max rang empirique gumbel
1999 1,064 1 0,01 -1,48
2007 1,700 2 0,04 -1,20
1998 4,913 3 0,06 -1,03
1992 6,360 4 0,09 -0,90
2004 14,625 5 0,11 -0,79
1980 18,100 6 0,13 -0,70
1991 19,900 7 0,16 -0,61
1979 24,500 8 0,18 -0,53
1993 31,000 9 0,21 -0,45
1972 31,500 10 0,23 -0,38
1984 37,800 11 0,26 -0,31
2001 41,259 12 0,28 -0,24
1974 44,200 13 0,30 -0,17
2005 58,480 14 0,33 -0,11
1988 71,100 15 0,35 -0,04
1987 79,800 16 0,38 0,03
1986 85,000 17 0,40 0,09
1975 87,400 18 0,43 0,16
1971 92,700 19 0,45 0,23
1967 99,100 20 0,48 0,30
1981 99,700 21 0,50 0,37
1982 127,000 22 0,52 0,44
1973 138,000 23 0,55 0,51
1977 144,000 24 0,57 0,59
2000 167,000 25 0,60 0,66
1990 202,000 26 0,62 0,74
2003 237,929 27 0,65 0,83
1970 240,000 28 0,67 0,92
1997 241,870 29 0,70 1,01
1969 254,000 30 0,72 1,11
1996 282,341 31 0,74 1,22
2008 283,593 32 0,77 1,33
1968 286,000 33 0,79 1,46
1985 286,000 34 0,82 1,60
2002 330,800 35 0,84 1,76
1995 399,909 36 0,87 1,94
1983 400,000 37 0,89 2,15
1978 434,000 38 0,91 2,42
1976 444,000 39 0,94 2,77
1989 482,629 40 0,96 3,29
2009 502,800 41 0,99 4,40

n 41
M 166,685
S 151,139
Me 99,7
Max 502,8
Min 1

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Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Coefficients de la droite de Gumbel : Qp= Gu+Po

G Qpo
116,5 100,3

période de retour T= 2 5 10 20 50 100 [ans]


probabilité de non dépassement de Qj max= 0,5 0,8 0,9 0,95 0,98 0,99 [-]
variable réduite de Gumbel= 0,4 1,5 2,3 3,0 3,9 4,6 [-]
Qi max pour période de retour T = 143,0 275,0 362,5 446,3 554,9 636,2 [m3/s]

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Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 12 : Carte phytogéographique de Maroc (région du nord)

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Etude Hydrologique du barrage de Nouirate

Annexe 13 : Carte des isohyètes de Sebou

Isohyète
s

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