2023 T Physique
2023 T Physique
Concours Technologie
Epreuve de Physique
nature électrique, dites dipolaires. Dans cette partie, nous étudions le dipôle électrique sous différents
aspects.
IP
Dipôle électrostatique
On considère un dipôle électrostatique constitué par deux
charges ponctuelles fixes − q et +q situées respectivement aux
EI
z M
points A et B distantes de a (figure 1), a et q étant des quantités
positives.
r
Q1. Donner l'expression du moment dipolaire électrique p en
S
B (+q)
fonction de q, a et u z . Montrer que l’étude du dipôle peut se y
O
faire dans le plan méridien ( M , ur , u ) . A (-q)
Q2. Donner l’expression du potentiel électrostatique créé par
x Figure 1
le dipôle en un point M en fonction de q, a, la permittivité
diélectrique du vide 0 , rB = BM et rA = AM . Montrer que le potentiel électrostatique en un point
p cos
M ( r , ) , s’écrit dans le cadre de l’approximation dipolaire ( r a ) sous la forme V ( M ) = .
4 0 r 2
Q3. En déduire les composantes du champ électrostatique E ( M ) créé par ce dipôle en coordonnées
sphériques. Montrer que celui-ci peut se mettre sous la forme vectorielle :
E (M ) =
1
4 0 r 3
( 3 ( p.ur ) ur − p ) .
Comparer l’évolution de ce champ dans l’espace à celle d’un champ coulombien créé par une charge
ponctuelle.
Q4. Déterminer les équations polaires des surfaces équipotentielles et des lignes de champ. Tracer dans
un plan méridien, l’allure des lignes de champ et des équipotentielles.
Q5. Montrer que la molécule d’eau possède un moment dipolaire permanent p = p0u (u = 1) .
BI
Placée dans un champ électrique stationnaire E ( M ) = E0 ( M ) u z , une molécule d’eau subit l’action de
forces de nature électrique. L’énergie potentielle d’interaction de la molécule d’eau avec le champ
B-
électrique est donnée par : Wp = − p . E ( M ) = − p0 E0 ( M ) cos ; est l’angle que fait le moment
dipolaire p avec le champ électrique E ( M ) .
IP
Q6. Quelles sont les effets mécaniques du champ électrique sur la molécule d’eau ? Expliquer le fait
qu’un filet d’eau pure soit attiré par une règle en plastique frottée sur un tissu de laine. Y a-t-il une
déviation d’un filet d’eau entre les armatures d’un condensateur plan ? Justifier votre réponse.
EI
On considère une enceinte fermée contenant de la vapeur d’eau à une température constante T. À
l’intérieur de l’enceinte règne un champ électrique stationnaire et uniforme E = E0u z .
S
En absence de champ électrique, les dipôles électriques des molécules d’eau s’orientent dans toutes les
directions d’une façon aléatoire sous l’effet de l’agitation thermique. Par application d’un champ
électrique stationnaire et uniforme E = E0u z , les dipôles des molécules tendent à s’orienter dans la
direction du champ. Il s’établit un équilibre statistique entre l’effet des forces électriques et celui de
l’agitation thermique.
On suppose dans la suite, que le module du moment dipolaire d’une molécule d’eau soit constant. La
probabilité pour que le moment dipolaire d’une molécule soit orienté dans une direction comprise entre
et + d s’écrit :
pE
d P = C exp 0 0 cos d
k BT
avec d = 2 sin d , k B est la constante de Boltzmann et C est une constante.
Nous étudions dans cette partie la production d’une onde électromagnétique par un dipôle électrique
oscillant. Cette étude permet de comprendre les aspects de la diffusion d’un rayonnement par un atome.
On considère le système de deux charges ponctuelles -q et +q (Figure 1). La charge -q est désormais fixe
IP
à l’origine O, la charge +q est située en un point S mobile sur l’axe Oz tel que OS = a cos (t ) ; a et
représentent respectivement l’amplitude et la pulsation des oscillations.
Le système constitue un dipôle électrique oscillant qui crée une onde électromagnétique de pulsation
EI
Q12. Sachant que la charge +q est animée d’un mouvement non relativiste, quelle est l’approximation
satisfaite par la longueur d’onde de l’onde émise par le dipôle oscillant ?
Q13. Les expressions des vecteurs champ électrique et magnétique de l’onde créée par le dipôle en un
point M ( r , , ) sont :
• • ••
E ( M , t ) = 1 2 cos p + p u + sin p + p + p u
4 0 r 3 r 2c r r 3 r 2c rc 2
0 • ••
p p
B ( M , t ) =
sin 2 + u
4 r rc
• •• r • ••
p, p et p dépendent de la variable t − ; p et p désignent respectivement la dérivée première et
c
seconde par rapport au temps du moment dipolaire p.
Q16. Montrer que l’intensité du rayonnement définie par I ( M ) = ( M , t ) , s’écrit sous la forme :
L’interaction d’un champ électrique variable avec la matière, induit des dipôles électriques oscillants. Le
rayonnement de ces dipôles redistribue alors le signal incident. On étudie l’interaction d’une onde
électromagnétique incidente plane de champ électrique Ei = E0e (
i t − kx )
u z avec un milieu dilué (de faible
densité de particules), non magnétique (µ = µ0), linéaire, homogène et isotrope. Chaque électron d’un
atome, de masse m, de charge q = −e est repéré par rapport au noyau par z = z0 eit .
BI
Q17. Montrer que dans le cadre de l’approximation non relativiste, l’effet du champ magnétique est
négligeable devant celui du champ électrique.
• ••
est une constante positive, z et z étant respectivement la dérivée première et seconde de z par rapport
au temps.
Interpréter les différents termes de cette équation.
EI
Q19. Déterminer la solution de cette équation en régime forcé. En déduire l’amplitude complexe du
moment dipolaire induit et le mettre sous la forme p0 = ( ) 0 E0 ; ( ) est la polarisabilité complexe
S
à la pulsation .
Q20. En déduire la puissance moyenne totale rayonnée par le dipôle oscillant P. Montrer que P est
proportionnelle au flux surfacique incident 0 :
1
4
P = ( ) 0 ( ) = ( )
2
où
6 c
Le coefficient de proportionnalité ( ) représente la section efficace de diffusion totale.
Q21. Pour les radiofréquences, l’infrarouge et la lumière visible, la pulsation est très faible devant
0 . Déterminer dans ce cas, la variation de la section efficace en fonction de . En déduire une
interprétation de la couleur bleue du ciel.
Q22. Dans le domaine des rayons X, la pulsation est très grande devant 0 . Donner l’expression de la
section efficace. Commenter.
(L) (E)
θ
e f'
BI
Figure 3
Q24. Compléter la marche des rayons lumineux transmis à travers la lame d’air et qui interférent en un
point M de l’écran. Expliquer l’intérêt de limiter l’inclinaison θ.
IP
Q25. Déterminer le déphasage entre deux vibrations successivement transmises. Justifier que les
franges observées sont des anneaux.
EI
Q27. Dans l’approximation de petits angles, exprimer le rayon k de l’anneau brillant d’ordre k en
fonction de k, , e et f ’. Les anneaux sont-ils équidistants ? Justifier.
I max − I min
Q28. Exprimer en fonction de R, le contraste C, défini par : C = , où I max et I min désignent
I max + I min
respectivement l’intensité maximale et minimale. Tracer l’allure de la courbe C ( R ) .
Faire l’application numérique pour R = 0, 04 (faces non traitées) ; R = 0,80 puis R = 0,95 . Commenter
les valeurs obtenues.
En pratique, seuls les derniers cas sont représentatifs des interféromètres réels.
2
Q31. On définit la finesse F de l’appareil par : F = .
1/2
• Exprimer F en fonction de R. Discuter sa variation avec R. Calculer F dans le cas où R = 0,95 .
• Calculer la finesse dans le cas des anneaux observés avec le dispositif de Michelson. Conclure.
BI
observer deux maximas d’intensité pour le même ordre d’interférence k pour deux anneaux brillants de
rayons voisins ρ et + .
Q33. On admet que les deux raies λ et + ne sont résolues que si 1/2 .
• À quelle condition sur les deux raies sont-elles vues séparées ? Que vaut l’écart minimal
EI
min ?
• En déduire le pouvoir de résolution défini par R = , que l’on calculera en fonction de F et
min
S
Q34. On se place dans le cas d’une cavité d’épaisseur e = 0,1 mm et une finesse F de l’ordre de 60.
Discuter si les deux raies du sodium 589, 0 nm et 589, 6 nm sont résolues ?
Q35. On rappelle que la finesse F est interprétée comme le nombre de vibrations qui interférent
effectivement à la sortie de la cavité. Que peut-on conclure quant à la résolution des dispositifs
interférentiels à deux ondes ?
Filtre interférentiel
Pour obtenir de la lumière quasi-monochromatique à partir d’une source de lumière blanche, on utilise
un filtre interférentiel. Il est constitué d’une lame transparente d’épaisseur e et d’indice n = 1,37 . Sur
chaque face est déposée une couche fortement réfléchissante telle que R = 0,95 . Le filtre est éclairé en
incidence normale.
Préliminaire
BI
− 2 ( x, t ) ( x, t )
2
+ V ( x ) ( x, t ) = i
2m x 2
t
h
où désigne la constante de Planck réduite : = = 1, 05.10−34 J .s .
IP
2
On s’intéresse à des états stationnaires de la forme ( x, t ) = ( x ) f ( t )
Q41. Que représente la fonction d'onde d'une particule ? Qu'appelle-t-on densité de probabilité de
EI
Q42. Déterminer les équations différentielles vérifiées par ( x ) et f ( t ) . On introduira une constante E
S
A1 A1
• Exprimer r et t en fonction de E et V0 . Commenter.
k
Q49. On définit la densité de courant de probabilité par J =
2
; k est le vecteur d’onde associé.
EI
m
• Exprimer les courants de probabilité J i , J r et J t associés respectivement aux ondes incidente,
réfléchie et transmise.
S
• On définit la probabilité de réflexion R comme le rapport des modules des courants de probabilité
E
J r et J i . Exprimer R en fonction de u = .
V0
• Tracer et commenter l’allure de la courbe R ( u ) .
• Approximer R en fonction de E et V0 dans le cas où E V0 .
Q50. Deux particules incidentes de masses ma et mb arrivent à la falaise de potentiel à la même vitesse,
avec les énergies respectives E a et Eb très grandes par rapport à V0 .
Comparer les probabilités de réflexion Ra et Rb dans le cas où ma mb . Conclure.
Le résultat est-il modifié si les particules proviennent depuis la région (2) pour aller à la région (1) ?
Justifier votre réponse.
rB
rA2 = + r 2 + ar cos = r 2 1 + cos + 2 r rA
4 r 4r
1
Q2. − B (+q)
1 1 a a2 2 1 1 a y
= 1 + cos + 2 1 − cos O
EI
rA r r 4r rA r 2r A (-q)
1 1 a
De même 1 + cos
rB r 2r x
S
q 1 a a
D’où V ( M ) 1 + cos − 1 − cos
4 0 r 2r 2r
qa cos p cos
V (M ) =
4 0 r 2 4 0 r 2
Champ électrique créé par le dipôle :
V 1 V 2 p cos p sin
E ( M ) = − grad V ( r , ) = − ur − u E ( M ) = ur + u
r r 4 0 r 3
4 0 r 3
1
E (M ) = ( 2 p cos ur + p sin u ) avec p = pu z = p cos ur − p sin u
4 0 r 3
Q3.
D’où E ( M ) =
4 0 r 3
1
(( )
2 p cos + p cos ur + p sin u − p cosur )
1 1
E (M ) = 3 (
3 p cos ur − p ) = ( 3 p.ur − p )
4 0 r 4 0 r 3
1
Le champ électrique créé par le dipôle varie en alors qu’un champ coulombien créé par une charge
r3
1
ponctuelle varie en .
r2
équipotentielles
BI
lignes de
champ
B-
• Sous l’effet du champ électrique non uniforme créé par les charges électriques sur la surface de
Q6. la règle frottée, les molécules du filet d’eau sont soumises à des forces électriques de résultante
F = grad ( p0 .E ( M ) cos ) dirigée dans le sens de l’augmentation du champ électrique.
• Entre les armatures d’un condensateur plan, le champ électrique est uniforme. Par conséquent,
un filet d’eau entre les armatures d’un condensateur plan ne subit aucune déviation.
F = grad ( p0 .E0 cos ) = 0
p0 E0 Wp
Q7. Le terme exp cos = exp − représente le facteur de Boltzmann.
k BT k BT
pE
La condition de normalisation s’écrit : dP = 1 C exp 0 0 cos 2 sin d = 1
k BT
0
espace
p0 E0
On pose u = et t = u cos ;
k BT
Q8.
pE −1 2 C − u t
C exp 0 0 cos 2 sin d = 1 −2 C exp ( u cos ) d ( cos ) = 1 −
u u
e dt = 1
k BT
0 1
2 C u
( e − e−u ) = 1 4uC sh ( u ) = 1
u
C =
u 4 sh ( u )
pE p 1 u
pz = p0 2 C cos exp 0 0 cos .sin d = 0 t et .dt
0
B
k T u 2 sh ( u ) − u
Q9. pz =
p0
(
2u .sh ( u ) −u −u
u u
t et − et .dt )
pz =
p0
2u .sh ( u )
(
u ( eu + e − u ) − ( eu − e − u ) )
1
pz = p0 coth ( u ) − = p0 L ( u ) avec L ( u ) = coth ( u ) −
1
u u
1
Moment dipolaire par unité de volume : P = n pz = np0 L ( u ) = np0 coth ( u ) −
u
pE
Pour les basses températures k BT p0 E0 → u = 0 0 1 :
k BT
coth ( u ) 1
1 → P = np0 : tous les dipôles sont orientés dans la direction et le sens du champ appliqué.
0
BI
u
Q10. L’énergie d’agitation thermique est négligeable devant l’énergie potentielle d’interaction champ dipôle.
pE 1 u u np02
Pour les hautes températures k BT p0 E0 → u = 0 0 1 : coth ( u ) + → P = np0 =
B-
E0
k BT u 3 3 3k BT
Sous l’effet de l’agitation thermique, les dipôles ont tendance de s’orienter dans toutes les directions de
l’espace d’une façon équiprobable. Lorsque la température augmente, le moment dipolaire par unité de
volume diminue.
IP
Pour les hautes températures, le moment dipolaire par unité de volume est proportionnel au champ
électrique.
1,2
P/n
EI
0,8
0,6
Q11.
S
0,4
0,2
0 u
0 10 20 30 40
E ( M , t ) ( M , ur , u )
E ( M , t ) = Er ur + E u
→ →
B ( M , t ) ⊥ ( M , ur , u )
B ( M , t ) = B u
Q13. D’autre part, le dipôle reste invariant par rotation autour de ( Oz ) → E ( M , t ) et B ( M , t ) sont
indépendants de .
E ( M , t ) = Er ( r , , t ) ur + E ( r , , t ) u
D’où
B ( M , t ) = B ( r , , t ) u
E ( M ,t ) B ( M ,t ) P02 4 sin 2 r
Vecteur de Poynting : ( M , t ) = = cos 2 t − ur
0 16 0 c r
2 3 2
c
BI
Q15.
P sin
2 4 2
( M ,t ) = 0
ur
32 c r 2
2
0
3
P02 4 P02 4
Intensité du rayonnement : I = = 2
= ( ) 2
avec ( ) =
B-
sin I r sin I r
32 2 0 c3 r 2 32 2 0 c3 r 2
0 0
𝐼(𝑟, 𝜃)
Q16.
EI
2
P =
32 2 0 c3 0 0 r 2
.d 2 S = r 2
sin d d P =
sphère 12 0 c3
• Force électrique exercée par l’onde incidente sur une charge q : Fe = qEi
• Force magnétique exercée par l’onde incidente sur une charge q animée d’un mouvement de vitesse
v : Fm = q ( Ei + v Bi )
Q17. Rapport des modules des forces électrique et magnétique :
Fm qv Bi Bi v
= v = 1 D’où l’action du champ magnétique sur une charge non relativiste est
Fe qEi Ei c
négligeable devant celui du champ électrique.
En adoptant le modèle de l’électron élastiquement lié, l’équation du mouvement de l’électron s’écrit :
•• •
m z + m z + m02 z = −eE 0eit
•
Q18. • − m z : Force dissipative due aux pertes d’énergie par rayonnement
• − m02 z : Force de rappel liant l’électron au noyau dans le modèle de l’électron
élastiquement lié
• −eE0 eit : force électrique exercée par l’onde incidente
( 02 − 2 + i) z = −
eE 0 it
e en régime forcé
m
eE 0
z=− eit
Q19. m ( 0 − + i)
2 2
e2 E0
Moment dipolaire induit : p = e ( − zu z ) = eit u z = p0 ( ) eit u z
m ( − + i )
2
0
2
e2 E0 e2
p0 ( ) = = ( ) 0 E0 avec ( ) =
m (02 − 2 + i ) m0 ( 02 − 2 + i)
D’après (17.c. ), la puissance totale rayonnée par le dipôle est :
(
( ) 0 E0 4 ( ) 0 E02 4 )
2 2
P02 4 e 4 E02 4
P= P= = =
( ( )
P
12 0 c3 12 0 c3 12 c3 12m 2 0 c 3 − 2 ) + ( )
2 2 2
0
Ei Bi E02 c
Flux surfacique incident : 0 = i = = = 0 E02
0 2 0 c 2
BI
Q20.
Puissance totale rayonnée :
e 4 E02 4 e4 4
P= = 0 = ( ) 0
(
12m 2 0 c 3 ( 2 − 2 )2 + ( )2
0
6m 2 02 c 4
) ( (02 − 2 ) + ( )
2 2
)
B-
4 1
4
e4
Avec ( ) = ( ) : section efficace de diffusion
2
=
6m 2 02 c 4
( ( 2
0 − 2 ) + ( )
2 2
) 6 c
IP
e4 4
( ) =
6m 2 02 c 4
( ( 2
0 − 2 ) + ( )
2 2
)
EI
e4 4
Pour des fréquences relativement basses ( 0 ) ; ( ) =
6m2 02 c 4 04
Q21.
La section efficace de diffusion est proportionnelle à 4
S
Les particules de l’atmosphère excité par le rayonnement solaire se comporte comme des dipôles
électriques oscillants qui diffusent une puissance proportionnelle à 4 . Par conséquent, la puissance
diffusée dans le bleu ( B = 0, 4 m ) est 16 fois plus importante que dans le rouge ( R = 0, 4 m ) ., ce qui
explique la couleur bleue du ciel.
e4
Pour les rayons X, ( 0 ) ; ( ) = = 0 = cte
Q22. 6 m2 02 c 4
Dans le domaine des rayons X, la puissance diffusée est indépendante de .
Variation de en fonction de . 4
()/
max/
3
2
Q23.
1
0
0 0,5 r 1 1,5 2 2,5
Q24.
M
e f'
Un ensemble de points ayant même intensité lumineuse est caractérisé par une inclinaison constante.
Par conséquent, les franges d’interférence sont des anneaux circulaires concentriques.
Les amplitudes complexes des différents rayons transmis dans la direction :
A2 = A1 Re j
IP
A3 = A1 R 2 e 2 j
L’amplitude complexe de la vibration résultante : A = Ai = A1 Re j ( ) A1
n
=
i =1 i =0 1 − Re j
j ( n −1)
EI
n −1
An = A1 R e
2 2
A1 A1 I1
Intensité lumineuse résultante : I = A = = =
2
1 − Re j 2 1 + R − 2 R cos
2
1 + R − 2 R cos
2
S
Q26.
I1 I1
I = =
(1 − R ) + 4 R sin 2
2
1 + R 2 − 2 R 1 − 2sin 2
2 2
I1 I1
I max =
(1 − R ) (1 − R )
2 2
I max
I = = Avec
4R 2 2 m = 4 R
1+ sin 1 + m sin
(1 − R ) 2 2 (1 − R )
2 2
2
Les anneaux brillants sont tels que : = 2k ( = k ) = 2e cos k 2e 1 − k = k
2
k = 2 1 − k Or = f ' tan f ' Donc k = f ' k = f ' 2 1 − k
Q27. 2e 2e
k2 − k2+1 = f '2 k − k +1 = f '2
e e ( k + k +1 )
Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre, les anneaux se resserrent.
C
C = 1+ m C =
m
=
2R
1+
1 m + 2 1+ R 2 0,4
Q28. 1+ m 0,2
• Si R → 0 ; C → 0 0
• Si R → 1 ; C → 1 0 0,5
R
1
R 0,04 0,8 0,95
C 0,08 0,975 0,998
• Avec des surfaces non traitées (R=0,04), les franges ne sont pas bien visibles (figure brouillée)
• Avec des surfaces traitées ( R 0,8 ) ; les anneaux d’interférence sont bien contrastés
Les anneaux se resserrent en s’éloignant du centre
1,2
I/Imax
1
0,8
Q29. 0,6
0,4
0,2
0 (m)
BI
2
1/ 2
Au voisinage d’un maximum d’ordre k ; = 2k
2
1 2 (1 − R )
IP
1 4
Q30. sin 2 k 1/ 2 = 1/ 2 1/2 =
4 m 4 m m R
2 4 e 4 e 4 e
2
2
D’autre part = = cos = 1 − = 1 −
2 2 f '2
EI
4 e 4 e f '2 f '2 1 − R
d = d = = =
f '2 f '2 4 e 2 e R
1/2 1/2 1/2 1/2
2 (1 − R )
S
1/ 2 =
R
2 R
La finesse de l’appareil est : F = F=
1/2 1− R
En augmentant R , la finesse de l’appareil augmente.
• Pour R 1 ; F = R
• Pour R proche de 1 ; F = 1
1− R
A.N : pour R = 0,95 ; F = 61, 2
Q31.
L’interféromètre de Michelson est un dispositif interférentiel à deux ondes.
L’intensité lumineuse qui résulte de la superposition des deux ondes est :
I ( ) = 2 I 0 (1 + cos )
Im ax
I = I max = 4 I 0 = 2k ; k ; I ( ) =
cos 2k 1/2 = 0 1/ 2 =
2 2
2
D’où la finesse de l’interféromètre de Michelson : F = = 2 61
1/2
Les anneaux obtenus par le dispositif de Fabry – Perot sont beaucoup plus fins que ceux obtenus par
l’interféromètre de Michelson.
min
kmax F 2eF
A.N : min 0,029 nm
Pour le doublet du sodium : = 2 − 1 = 0,6 nm min . Donc ce doublet est résolu.
IP
Pour les dispositifs interférentiels à deux ondes, la finesse est F = 2 qui très inférieure à celle de la cavité
Q35. étudiée. D’où le pouvoir de résolution pour un dispositif interférentiel à deux ondes est relativement
faible
EI
Filtre interférentiel
Différence de marche : = 2ne
2 4 ne e
Déphasage : = =
S
Q36. (2)
(1)
En doublant l’épaisseur de la lame ( e ' = 2e ) et en faisant le même raisonnement que celle de la question
Q40. (Q38), on obtient : 2,54 k 4,8
Il y a deux valeurs possibles de k (3 et 4), ce qui correspond aux radiations de longueur d’onde
3 = 639,3nm (rouge) et 4 = 479,5nm (bleu).
Q41. • La fonction d’onde qui résulte de la superposition de deux états stationnaires (1) et (2) est :
= 1 + 2
La densité de probabilité est : = = 1 + 2 = 1 + 2 + 2 Re ( 1 *2 ) 1 + 2
2 2 2 2
La fonction d’onde qui décrit l’évolution d’une particule dans un état stationnaire ( x, t ) = ( x ) f ( t ) .
2
d 2 ( x ) df ( t )
L’équation de Schrödinger s’écrit : − f ( t ) + V ( x ) ( x ) f ( t ) = i ( x )
IP
2
2m dx dt
1 d ( x)
2 2
− + V ( x) = E
1 d ( x) 1 df ( t ) 2m ( x ) dx
2 2 2
− + V ( x) = i ;
EI
2m ( x ) dx 2
f ( t ) dt i 1 df ( t ) = E
Q42. f ( t ) dt
E est une constante homogène à une énergie
S
E
−i t
f ( t ) = Ae
E
= Ae−it ; A est une constante qu’on peut choisir égale à 1 et = (E = )
Densité de probabilité de présence : = ( x, t ) = ( x ) = ( x )
2 2
Q44. Une onde plane ne peut pas représenter l’état d’une particule réelle. On représente alors l’état d’une
particule par un paquet d’ondes sous forme d’une combinaison linéaire d’Ondes Planes Progressives et
Monochromatiques.
h h
Longueur d’onde associée à l’électron : = = avec E = eU
p 2mE
h
Q45. Donc =
2meU
A.N : = 0,39A cette longueur d’onde est de l’ordre des dimensions des atomes. On peut envisager la
diffraction d’un faisceau homocinétique d’électrons sur un cristal (expérience de Davisson et Germer 1927)
Falaise de Potentiel
Une particule classique ayant une énergie E 0 ne peut que traverser la falaise pour passer dans la région
Q46.
2 et continuer son mouvement dans le sens des x croissants.
L’équation différentielle vérifiée par ( x ) s’écrit sous la forme générale :
d 2 ( x )
dx 2
=−
2m
2 ( E − V ( x ) ) ( x )
d 21 ( x ) 2mE 2mE
= − 2 1 ( x ) = −k121 ( x ) ( région 1) k1 =
dx 2
Soit : 2 avec
BI
d 2 ( x ) = − 2m ( E + V0 ) x = −k 2 x 2m ( E + V0 )
dx 2 2 2 ( ) 2 2 ( ) ( région 2 ) k 2 =
Q47.
Les solutions de ces équations différentielles sont de la forme :
1 ( x ) = A1 exp ( ik1 x ) + B1 exp ( −ik1 x ) ( région 1)
B-
2 ( x ) = A2 exp ( ik2 x ) + B2 exp ( −ik2 x ) ( région 2 )
La fonction d’onde B2 exp ( −i ( k2 x + t ) ) caractérise une onde qui se propage dans le sens des x négatifs.
En absence de particule provenant de + , l’onde associée à la particule ne peut se propager que dans le
IP
V0
1− 1+
B1 k1 − k2 r = E
r = = V
A1 + B1 = A2
A1 k1 + k2 1+ 1+ 0
E
S
k1 ( A1 − B1 ) = k2 A2
Q48.
t = A2 = 2k1 2
A1 k1 + k2 t =
V0
1 + 1 + E
Dans la région (1), la particule est caractérisée par une fonction d’onde qui résulte de la superposition
d’une onde incidente et une onde réfléchie.
i ( x, t ) = A1 exp i ( k1 x − t ) onde incidente
r ( x, t ) = B1 exp ( −i ( k1 x + t ) ) onde réfléchie
t ( x, t ) = A2 exp i ( k2 x − t )
onde transmise
Densités de courant de probabilité :
2 k1 2 k1
Q49. Ji = i = A1
m m
2
2 k1 2 k1 k1 − k2 2 k1
Jr = − r = − B1 = − A1
m m k1 + k2 m
2
J t = t 2 k2 = A2 2 k2 = 4k1 A1
2 k2
m m ( k1 + k2 ) 2
m
particules de faible masse. En répétant l’expérience plusieurs fois, on arrive à séparer les deux types de
particules.
Si les particules proviennent depuis la région 2, on obtient la même probabilité de réflexion.
B-
IP
EI
S