CHAPITRE 2 - HYDROGEOLOGIE - Entier
CHAPITRE 2 - HYDROGEOLOGIE - Entier
CHAPITRE 2 - HYDROGEOLOGIE - Entier
La porosité décrit les espaces dans lesquels le fluide peut se déplacer. On peut lier la porosité
totale m à l’indice des vides = e utilisé en mécanique des sols.
On peut estimer une lame d’eau utile d’un aquifère en lui affectant une porosité efficace de 5%
(aquifère à nappe libre). On parlera de coefficient d’emmagasinement pour un aquifère à
nappe captive.
La porosité est plus grande si les grains sont d’un même diamètre. Ainsi la porosité totale est
plus grande pour des grains anguleux que sphériques.
La porosité est une condition nécessaire, mais non suffisante de la perméabilité qui est la
capacité de la roche à transmettre le fluide. C’est en quelque sorte la conductivité hydraulique
des roches.
II.4.1.1 Eau de rétention (toute l’eau contenue dans les vides du milieu)
Il s’agit des molécules d’eau attirées à la surface des grains par des forces d’origine moléculaire
qui sont prépondérantes. Cette eau adsorbée varie selon l’état d’imbibition de la roche mais ne
peut être extraite que par dessiccation (étuve).
Exemple :
Un forage est pompé à Q = 6m3/h pendant 12 h/jour. Calculer le volume d’eau exploité par an.
Volume d’eau journalier
Q * Temps de pompage = 12 * 6 = 72 m3/jr
Volume d’eau annuel
72*365= 26 280 m3/an
En matière d’Hydrogéologie, seule sera prise en compte la porosité efficace qui représente
l’eau libre de mouvement et donc intéressant pour les sources et les puits.