Cours de Strategie D'entreprise DR Amanwa 2020-2021f
Cours de Strategie D'entreprise DR Amanwa 2020-2021f
Cours de Strategie D'entreprise DR Amanwa 2020-2021f
L3TRONC COMMUN
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021
Préambule
Le monde est contingent, il n’est ni tout à fait rationnel, ni tout à fait irrationnel. Tout n’est
pas possible mais tout n’est pas impossible ( Herfer et al ; 2010).
Le monde dans lequel nous vivons est fait des possible et impossible, mais grâce à nos
volonté et action, on peut être amené à réaliser ce qu’on imaginait impossible. Chaque jour, les
dirigeants d’entreprise, soucieux du devenir de leur entreprise, sont amenés à prendre des
décisions stratégiques dans un environnement planétaire incertain et changeant. Dans cette
logique, qu’on soit dirigeant, entrepreneur, homme politique, commerçant, étudiant ect..., l’on
assiste à l’usage des expressions ‘ la stratégie de notre …, ma stratégie c’est de …………, notre
stratégie consiste à … ; sans parfois se questionner sur qu’est- ce qu’on entend véritablement
par « stratégie » ? et pour quelle finalité dois-je définir une stratégie ?
Cours de Stratégie d’entreprise L3TC par Dr Albert G. AMANWA, Saint Jérôme de DOUALA
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Prérequis :
L’apprentissage du cours « Stratégie d’entreprise » nécessite des connaissances préalables en management de
l’entreprise. En Effet, il est indispensable pour les étudiants, dans le cadre de ce cours, d’avoir des prérequis
concernant les notions suivantes :
PLAN DU COURS
Le cours est structuré et constitué de 05 chapitres :
INTRODUCTION
Pourquoi élaborer une stratégie au sein d’une entreprise et au sein des organisations ?
Pour quelle finalité l’élaborons-nous ?
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CONCLUSION
Cours Magistral ■
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Bibliographie
• Frédéric Le Roy, Les stratégies de l'entreprise (3e édition), Dunod, 2012, 128 p.
• Meier O., Diagnostic stratégique, Éditions Dunod.
• Porter M., Choix stratégiques et concurrence. Techniques d'analyse des secteurs et de la concurrence
dans l'industrie, Économica, 1982, 426 p.
• Porter M., « What is strategy? », Harvard Business Review, novembre-décembre 2006, p. 61-78.
• Andrews, K. (1971). The Concept of Corporate Strategy. Homewood, IL: Dow JonesIrwin.
• G. Johnson, R. Whittington, K. Scholes, D. Angwin, P. Regner , Stratégique, 11e édition ,Juin 2017 ,
Pearson, Education ,661 pages
NB : les étudiants ont la possibilité, non seulement de consulter certains documents à la bibliothèque
physique mais aussi de se rendre directement à la plateforme de la Bibliothèque numérique de l’université.
(http://www.ucatho-sjd.com).
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Introduction
Nous introduisons ce cours par ces deux questions à savoir : pourquoi définir une
stratégie au sein d’une entreprise ? Et pour quelle finalité la définissions-nous ?
Cette question nous amène dans le cadre de ce cours à faire recours à cette affirmation de Henry
Mintzberg lorsqu’il exprimait en ce termes : « La stratégie est à l’organisation ce que les œillères sont
aux Chevaux : un élément qui les force à aller tout droit »
Il place la stratégie au centre de toutes les préoccupations de l’entreprise. Dans cette logique, les
raisons qui poussent une entreprise à définir une entreprise sont nombreuses mais l’essentiel
tient au fait que :
Sans elle on risque de tomber dans le chaos, tout le monde allant dans des directions différentes.
(Qui fait quoi ?)
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Elle constitue pour les gens un moyen pratique de comprendre leur entreprise et de la distinguer des
autres (Qui sommes-nous ? Quelle est notre mission ?
Une entreprise ne définit ou n’élabore pas une stratégie par ce qu’il faut élaborer. Toute élaboration
de la stratégie que ce soit dans le cadre de l’entreprise ou d’autres formes d’organisations répond
fondamentalement à un but très précis. Elle peut être définie dans le but d’assurer la pérennité de
l’organisation, la compétitivité soit la survie ect…
Se diversifier : elle ne doit pas se concentrer sur son seul métier, créé d’autres
Améliorer les conditions de travail : valoriser son personnel, développer une bonne culture
d’entreprise
Conserver son indépendance : avoir notre autonomie dans la gestion de nos activités
Cette finalité amène les entreprises pour la plupart des cas, à définir dans le cadre de leurs
activités ; des stratégies génériques, de croissance, de diversification, de coopération,
d’internationalisation ect…
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• La victoire n’est automatiquement pas pour celui qui a plus des ressources (Il faut savoir les exploiter
et en faire de ces ressources une source de création de valeur non seulement pour elle mais et surtout
pour les clients)
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En somme, La stratégie d’entreprise est une discipline jeune et très riche en évolution
permanente. Son élaboration, sa formulation et même sa mise en œuvre nécessite un engagement
fort de la part du dirigeant (considéré à la limite comme un stratège car c’est lui qui donne une
vision à l’entreprise).
Objectifs
Sommaire
Objectifs
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La notion de stratégie a vu le jour dans le domaine militaire, elle consiste à mobiliser des
moyens pour gagner une guerre. Il s’agit de l'art de coordonner l'action de forces militaires,
politiques, économiques et morales impliquées dans la conduite d'une guerre ou la préparation
de la défense d'une nation ou d'une coalition. Cette notion a été extrapolée à l’entreprise vers les
années 60. A partir de ce moment, on parlait des dirigeants d’entreprise et non plus des généraux
de l’armée. On passe de l’art de conduire une armée à l’art de conduire une entreprise. Il s’agit
de définir les voies et moyens nécessaires de conduire l’entreprise à la victoire.
Malgré qu’Edith Penrose qui, en 1959, en a jeté les bases, force a été de relever que la
systématisation de l'utilisation du terme « stratégie » dans un contexte d'entreprise est due à
Alfred Chandler avec la publication de son ouvrage en 1962.
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Périclès, en grec ancien Περικλῆς / Periklễs, est un stratège, orateur et homme d'État athénien (Athènes vers 495
av. J.-C. - 429 av. J.-C.)
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Il était un officier et théoricien militaire français et fut l'inventeur en 1771 du mot « stratégie », science du
général.
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La stratégie utilisée actuellement en entreprise, tire son origine des différentes stratégies
militaires employées lors de batailles ou guerres. Elles se regroupent principalement en deux
grandes écoles notamment l'école de Sun Tzu (500 av. JC) et l'école de Carl Clausewitz (1832).
La stratégie au sens de Sun Tze, abordée dans l'ouvrage l'Art de la Guerre est de s'adapter
à l'adversaire et d'utiliser tous les moyens et techniques envisageables pour le contraindre à
abandonner sans avoir réellement à combattre (ruse, espionnage...). Il s’agit d’utiliser les
stratégies de dissuasion nécessaires pour faire gagner l’adversaire sans qu’il y ait effusion du
sang. Selon lui, il est nécessaire de bien étudier le terrain avant de s’engager dans la guerre afin
de bien comprendre la situation.
Pour établir le lien entre les stratégies guerrières et le monde de l'entreprise, il faut avant
tout observer l'aspect concurrentiel. Une entreprise doit réussir à s'imposer dans sa lutte face à
la concurrence. Pour ce faire, elle cherchera l'ensemble des solutions et techniques existantes
pour tirer bénéfice des potentialités de son environnement afin de réaliser du profit.
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des objectifs à long terme de l’entreprise et les différents moyens alloués pour atteindre ces
derniers.
Dans un de ses discours, l’ancien dirigeant du groupe Danone, Antoine Riboud, affirmait
que la stratégie, c’était d’être le plus performant et innovant pour devenir un leader, tout en
précisant que le plus difficile n’était pas tant de définir la cible que de mettre tous les acteurs
en mouvement pour l’atteindre. Dans cette perspective, la stratégie apparait comme une notion
qui façonne l’environnement du gestionnaire de manière noble. C’est l’art du bon choix
structurant.
Selon STRATEGOR,
« Elaborer une stratégie c’est choisir les domaines d’activité dans lesquels l’entreprise entend être
présente et allouer les ressources de façon à ce qu’elle s’y maintienne et s’y développe. »
Définition de DESREUMAUX
La stratégie est l'ensemble des actions spécifiques devant permettre d'atteindre les buts et
objectifs en s'inscrivant dans le cadre de missions et de la politique générale de l'entreprise. »
Elle consiste à relever deux choses :
Préciser les activités spécifiques de l'entreprise, c'est-à-dire les couples marchés / produits ou les
triplés produits / marchés / technologies sur lesquels l'entreprise concentrera ses efforts.
Préciser le mode de développement qui sera utilisé, c'est-à-dire, l'expansion en volume, l'extension
géographique, l'intégration verticale, la diversification des produits ou au contraire la focalisation
sur une activité…
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« La détermination des buts et objectifs à long terme d’une entreprise et le choix des actions et l’allocation
des ressources nécessaires pour les atteindre ». Il ajoute en la définissant comme l'acte de déterminer les
finalités et les objectifs fondamentaux à long terme de l'entreprise, de mettre en place les actions et d'allouer
les ressources nécessaires pour atteindre lesdites finalités
Il s’agit selon Porter d’un art de construire des avantages concurrentiels durablement
défendables. Porter met l’accent sur la notion de l’avantage concurrentiel. Pour lui, une stratégie
doit permettre à l’entreprise de construire, garder et développer un avantage concurrentiel lui
concédant de faire face à la concurrence.
Quel est mon métier ? Quel est mon avantage concurrentiel ? Comment se développer ?
D’autres auteurs la définissent comme le fait de rendre possible ce qui est nécessaire (Serge Tchuruk,
1995) ; comme la direction à long terme d'une organisation (Gerry Johnson et al.
(2014). Pour Gervais (1995), la stratégie est l’art de de réfléchir aux voies et aux moyens qui
sont nécessaires pour gagner. Selon Yvan Allaire et Mihaela Firsirotu (2004) : « La stratégie
d’entreprise est un ensemble cohérent des choix et de mesures à prendre pour réaliser une certaine
vision de l'entreprise et créer une valeur économique durable dans un contexte de marchés donné ».
Ainsi, nous pouvons résumer la notion de stratégie comme étant les moyens mis en place
par l’entreprise afin d’atteindre les objectifs stratégiques fixés par les dirigeants. En bref, la
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stratégie consiste en une allocation de ressources qui engage l’organisation dans le long terme
en configurant son périmètre d’activité. Elle est perçue comme un art et une science.
En gros, la stratégie est à la fois une décision et un processus. Est qualifié de stratégique,
toute décision qui engage les ressources et donne la direction de l’entreprise. En tant que
processus, elle conduit, construit et cultive l’entreprise à obtenir des avantages concurrentiels
durablement défendables en combinant l’analyse FF, les opportunités et une vision de
l’entreprise.
Pour atteindre cet avantage dans ce processus, l’entreprise doit pouvoir tenir compte de
trois éléments fondamentaux –les axes stratégiques (orientations futures de l’entreprise), -la
mise en œuvre de la stratégie (en hiérarchisant les priorités, définir les priorités et planifier les
actions dans le temps) et le contrôle stratégique (évaluer l’efficacité des actions menées et leurs
résultats).
Généralement, Il est parfois difficile de savoir s’il faut fixer la vision avant la mission.
Il faut noter, à cet effet, pour les nouvelles entreprises, la vision doit guider la mission puis la
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stratégie. Mais, pour les firmes établies qui ont déjà une mission, celle-ci va orienter la vision et
la stratégie.
• Métier : c’est ce que l’entreprise maitrise, il se fonde sur son savoir-faire technologique,
commercial, administratif. Le métier de l’entreprise, c’est-à-dire son savoir-faire. En
d’autres termes, Un métier peut se définir par les technologies, les besoins satisfaits, le
type de clientèle visée ou les circuits de distribution Il répond à la question : qu’est-ce
que je sais faire ?
• But : Déclaration générale d’intention. Il s’agit ici des préférences qui sous-entendent
l’action. Ils reposent généralement sur la survie, la croissance et le profit exprimés par
les dirigeants d’entreprise. Il repose sur un critère qualitatif tandis que l’objectif repose
sur celui dit quantitatif. Par exemple : réaliser un profit maximum, augmenter les chiffre
d’affaires.
• Avantage concurrentiel : avantages que l’entreprise a par rapport à ses concurrents (ça
peut être soit les aptitudes, le savoir-faire, la technologie etc. )
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De manière générale, si on prend cet exemple du Groupe Renault qui, en 1998 avait
comme Métier : conception, fabrication et vente d’automobiles. Il avait fixé pour But
de croitre la rentabilité (la croissance rentable). Objectif : augmenter de 10% des PDM
mondiales en 2010 dont 50% hors Europe.
Toute entreprise est plus ou moins orientée par une politique générale explicitée ou non
par le groupe dirigeant (top management). Elle est le fruit des motivations, de la formation et de
la culture des dirigeants. Au cours du temps, les concepts de la stratégie ont évolué de la Business
Policy (avant les années 70 et qui considère la stratégie comme un art de faire du dirigeant) à
la Corporate Strategy depuis, qui se réfère, non plus à un art mais à une expertise. La politique
générale (corporate policy) se définit comme l'ensemble des principes directeurs et des grandes
règles et normes qui orientent en permanence l'action. A cet effet, le dirigeant est amené à
déterminer la politique de son entreprise en tenant compte de l’élaboration de la stratégie et de
sa mise en œuvre.
Contrairement aux autres fonctions de l’entreprise qui ne concernent qu’un seul aspect, la
politique d’entreprise, considère l’entreprise comme une tout (dans sa globalité). Elle utilise des
informations provenant des autres fonctions mais se base sur ses propres méthodologies.
La politique générale s'impose à la stratégie en lui fixant des buts à atteindre, des contraintes et des
critères à respecter et est souvent formalisée dans les chartes d’entreprises.
Alors que la stratégie est un élément essentiel et fondamental qui engage le devenir de
l’entreprise. Elle joue un rôle crucial dans la définition de la politique générale de l’entreprise.
Elle définit clairement les objectifs contenus dans la politique générale afin de lui assigner les
moyens congruents. Par exemple soit une entreprise Birty qui, après examen de la situation de
l’entreprise avec l'équipe intervenante (actionnaires, investisseurs et les autres parties prenantes)
peut suite aux investigations effectuées auprès de l'équipe dirigeante ; définir comme politique
générale de l’entreprise : - Surveiller attentivement l'évolution du marché, - Créer une image
forte sur le marché national. Et définir comme stratégie : - Envisager la mise en place d'une
équipe de représentants commerciaux pour le démarchage de clients potentiels, - Définir une
stratégie à moyen terme pour l'entreprise, la diffuser et la transformer en objectifs. Donc, la
politique générale prend en compte les trois niveaux de stratégie.
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4-Objectifs de la stratégie
La stratégie définie par les dirigeants de l’entreprise vise à rechercher, obtenir et garder
une compétence distinctive, ou un savoir-faire différentiel comme source d’avantage compétitif
et à garantir ainsi la compétitivité et la rentabilité de l'entreprise sur le long terme. L'objectif
consiste donc à obtenir un avantage concurrentiel, c'est-à-dire à dégager un profit durablement
supérieur à celui des concurrents. Cet avantage vise à créer de la valeur pour les clients et pour
les parties prenantes, à pérenniser l’entreprise (à maîtriser la trajectoire stratégique de
l'entreprise) et à améliorer la performance économique des entreprises.
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en pratique cette orientation. Ce sont des décisions qui déterminent la nature de l’entreprise (martinet,
1993). C’est le cas par exemple d’une orientation axée sur une stratégie de diversification.
Elle consiste à identifier les facteurs clé de succès sur un marché particulier. Il s’agit de
définir comment un avantage peut être obtenu par rapport à ses concurrents et de savoir quels
nouveaux marchés peuvent être identifiés ou construits. A ce niveau, la stratégie permet de
définir comment l’organisation doit s’y prendre pour faire face à la compétition au sein du
domaine d’activités ou du secteur dans lequel elle opère. Il peut s’agir d’un avantage compétitif
de coûts, d’une différentiation, d’une focalisation ou d’une niche de marché.
Elle consiste à assurer la mise en œuvre des stratégies globales et des stratégies par
domaine d’activités et c’est spécifiquement pour chaque fonction de l’entreprise. (Marketing,
production, distribution, R&D, etc.). A ce niveau, la stratégie vise à mettre à profit et à intégrer
les compétences distinctives et les capacités de l’organisation pour chacune des différentes
fonctions qu’elle assume. Elles déterminent comment les différentes composantes de
l’organisation (ressources, processus, savoir-faire des individus) déploient effectivement les
stratégies définies au niveau global et au niveau des DAS.
Il faut noter que ces trois niveaux de stratégie reposent fondamentalement sur trois types
de décisions notamment les décisions stratégiques, décisions fonctionnelles ou administratives
et les décisions opérationnelles.
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corporate policy
Corporate strategy
Décision
stratégique
Business strategy
Décision fonctionnelle ou
tactique
Operating
Décision opérationnelle
strategy
En effet, les décisions stratégiques visent à satisfaire les parties prenantes et à obtenir
un avantage concurrentiel (buts de la stratégie). Son Périmètre concerne l'entreprise dans son
ensemble. Son horizon temporel engage le devenir de la firme et ne produit des résultats que sur
le long terme. Elles sont complexes par nature, elles sont élaborées en situation d’incertitude,
elles affectent les décisions opérationnelles et elles requièrent une approche globale (interne et
externe à l’organisation.
Alors que les décisions opérationnelles visent à améliorer les pratiques de gestion et les
activités quotidiennes des entreprises. Son périmètre concerne les différentes fonctions, les
départements, les sites, etc. Son horizon temporel permet d'assurer la gestion quotidienne et
produit des résultats à moyen et à court terme.
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Objectifs
Sommaire
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Objectifs
Sommaire
I -SEGMENTATION STRATEGIQUE
Pour effectuer un diagnostic stratégique, l’entreprise doit tout d’abord commencer par
segmenter ses activités en domaines d’activités stratégiques (DAS). Puis sur chacun de ces DAS,
elle peut procéder à l’analyse diagnostique. A cet effet, elle va livrer à une double analyse :
✓L’analyse externe qui vise à présenter une vue complète du marché et de l’environnement ;
✓L’analyse interne qui consiste à analyser les forces et les faiblesses de l’entreprise compte tenu
des produits qu’elle propose et des marchés sur lesquels elle a choisi de se développer ; car,
chaque segment stratégique représente un champ de lutte concurrentielle ayant ses propres
frontières géographiques.il serait utile de procéder par segmenter afin d’effectuer une bonne
allocation des ressources et de définir une stratégie y appropriée.
La notion de domaine d'activité (D.A.) est au cœur des concepts de l'analyse stratégique.
C'est l'unité d'analyse sur laquelle est fondé le raisonnement stratégique. Généralement, une
entreprise se présente comme un ensemble confus et agrégé de produits, fonctions,
départements, divisions, etc. Face à cette situation, la segmentation stratégique se révèle
indispensable. En effet, elle permettra d’identifier des domaines d’activité homogènes. La
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segmentation stratégique permet de discerner les différentes activités qui devront être encadrées
par une stratégie afin d'établir efficacement l'analyse concurrentielle
Strategic Business Unit) est une sous-partie de l’organisation à laquelle il est possible d’allouer
ou de retirer des ressources de manière indépendante et qui correspond à une combinaison
spécifique de facteurs clés de succès.
A cet effet, pour voir sur quel secteur le diagnostic peut-il être réalisable. Il serait
important de déterminer le nombre d’activités de l’entreprise (cas où l’entreprise est mono
activité ou multi activités).
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caractérisé par une combinaison unique de facteurs clés de succès, faisant appel à des savoirfaire
particuliers sur lesquels l'entreprise peut accumuler de l'expérience, borné par des frontières
géographiques pertinentes (Strategor, 1997).
On entend par Facteurs clés de succès (FCS) : l’ensemble des éléments sur lesquels se
fonde en priorité l’entreprise, correspondant aux compétences qu'il est nécessaire de maîtriser
pour être performant et compétitif. Un facteur clé de succès dans une activité est "ce qu'il faut
savoir faire pour réussir sur un marché". Les produits ou les services qui mettent en jeu les
mêmes compétences, se caractérisent par la même combinaison de facteurs clés de succès, et ont
des concurrents identiques forment un même segment stratégique.
4- Critères de segmentation
De manière générale, les entreprises orientent leur segmentation sur trois critères
principaux notamment la technologie (l’aspect de fabrication), le besoin satisfait (l’aspect
produit) et la clientèle (aspect marché). La segmentation consiste à découper le marché, par
nature hétérogène, en sous-ensembles homogènes et distincts composés d'individus ayant des
caractéristiques et comportements communs.
Ces critères peuvent être interne ou externes à l’entreprise. Soit la catégorisation suivante :
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Elle définit une entité homogène sur ces critères c’est-à-dire un domaine d’activité stratégique
regroupant le type des clients, d’un produit donné, pour un besoin satisfait
Prenons par exemple une entreprise spécialisée dans les matériaux de construction.
Elle dispose par exemple de 04 segments stratégiques notamment ciment, granulats et béton,
toiture et plâtre.
Prenons le cas de DAS granulats et béton, nous avons des offres comme bétons
adjuvantes, bétons décoratifs, bétons fibrés bétons légers et bétons traditionnels et le produit
comme les bétons décoratifs peut être destiné à des clients divers : artisans, entreprise de
construction ; maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage et les négociants ect.
La segmentation stratégique ne doit pas être confondue avec la segmentation marketing, qui
est sensiblement différente.
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Il faut retenir que cette différence repose sur trois critères fondamentaux à savoir, le périmètre d’activité, le
processus et le résultat. Mais le risque est lié à la largeur (trop large), l’étroitesse (trop étroite), au caractère
statique ( or un segment peut être évolutif) de la segmentation effectuée. En résumé, la segmentation
repose sur un processus indispensable, difficile et politique.
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Après avoir réalisé la segmentation (surtout dans le cas où l’entreprise est multi
activités), nous pouvons procéder à la phase de diagnostic. Le diagnostic (analyse interne et
externe) constitue une autre étape de l’analyse stratégique et donne à l’entreprise toutes les
indications souhaitables pour confronter les perspectives de l’entreprise avec ses forces et
faiblesses, ses ressources et compétences.
Objectifs :
Sommaire
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un futur maîtrisé. Il est réalisé dans deux directions : l'environnement, en termes d’attractivité
du secteur (opportunités, menaces), et l'entreprise en termes de potentialités intrinsèques (forces
et faiblesses).
Par ailleurs, elle est amenée à faire des choix stratégiques adéquats afin de garantir sa
survie et sa pérennité. Le diagnostic stratégique permet alors, au préalable, d’avoir les
informations nécessaires, d’une part, concernant les caractéristiques du macro-environnement et
micro-environnement et, d’autre part, concernant les caractéristiques de l’entreprise ellemême.
Elle repose pour la plupart sur L’analyse des variables SPECTRED, PESTE et/ou
PESTEL. Le modèle PESTEL peut aider à déterminer quelles tendances politiques,
économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et légales peuvent affecter les
organisations Cette analyse permet d’évaluer l’environnement macro de manière à dégager les
caractéristiques susceptibles de modifier les stratégies de l’entreprise. Les facteurs de
l’environnement macro peuvent être classifiés en plusieurs catégories : facteurs politiques,
économiques, socioculturels, technologiques et environnementaux. Ils jouent un rôle important
dans les opportunités de création de valeur d'une stratégie. Il s’agit d’identifier les influences
clés de l’environnement, c’est-à-dire les facteurs susceptibles d’affecter celui-ci de manière
durable.
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Facteurs politiques : Lois sur les monopoles, lois sur la protection de l’environnement,
politique fiscale, régulation du commerce extérieur, droit du travail, stabilité
gouvernementale, etc.
L’analyse de ces différents facteurs nous permet, ainsi, d’avoir une vision globale sur le maroenvironnement
:
Si nous prenons le cas du Groupe Mc DONALD’S, l’analyse de notre modèle PESTEL peut
se faire de la manière suivante :
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Socio-culturel : personnel temporaire, emplois précaire, conflits de travail ect, alimentation, identité
culturelle de l’entreprise
Le diagnostic interne a pour objectifs d’analyser les forces et les faiblesses de l’entreprise
et celles de ses DAS. Il s’agit également de comparer les forces et les faiblesses de l’entreprise
par rapports à ceux de ses concurrents afin d’évaluer la position relative de l’entreprise sur son
marché. Le diagnostic interne détermine le potentiel stratégique de l’entreprise. Il repose sur :
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Cette analyse revient à positionner l’entreprise par rapport à ses concurrents en termes
de Facteurs Clés de Succès. Facteurs clés de succès (FCS) sont des éléments stratégiques qu’une
organisation doit maîtriser afin de surpasser la concurrence
Il s’agit :
D’évaluer la performance de l’entreprise et de chacun de ses concurrents sur les différents facteurs
clés de succès.
Les facteurs clés de succès sont les éléments stratégiques que l’entreprise doit maîtriser afin
d’assurer sa pérennité et sa légitimité lui permettant de dégager un avantage concurrentiel.)
2-Le benchmarking :
Le benchmarking consiste à analyser les performances de l’entreprise sur ses FCS et les
comparer avec le meilleur niveau de performance obtenu dans d’autres entreprises tous secteurs
confondus, afin de dégager un moyen permettant d’améliorer les performances de l’entreprise.
Ainsi, il s’agit de rechercher quelles sont les meilleures pratiques sur un secteur donné et ce par
rapport à tous les autres secteurs, déterminer l’écart par rapport à l’entreprise et définir un niveau
de performance à atteindre.
3-L’analyse fonctionnelle :
L’analyse fonctionnelle consiste à passer en revue les principales fonctions de
l’entreprise pour déterminer les forces et faiblesses et les comparer aux concurrents. Il est
nécessaire d’identifier sa capacité stratégique dans des fonctions :
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Production : Etude du mode de production, de la capacité de production. Quels sont les délais
de fabrication, y va-t-il des économies d’échelles ? Quelles est la productivité ?
Recherche et développement : Quels sont les budgets et les ressources consacrés à la recherche
? masse salariale ? publication et brevets ?
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Sommaire
Déduire les stratégies adéquates suite à la confrontation des opportunités et menace aux forces et
faiblesses
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-Évaluation externe,
-Évaluation interne,
Identification des forces et faiblesses de l’entreprise par rapport à la concurrence et par rapport
au temps ;
Ainsi, il permet un diagnostic stratégique interne et externe qui pourra être approfondi par
d’autres outils plus précis tels que le modèle de Porter ou les modèle matriciels d’analyse de
portefeuille d’activités.
Le modèle LCAG peut être utilisé comme un outil de diagnostic facile ou comme un outil de
base pour identifier des choix stratégiques. Elle préconise, avant d'effectuer des choix
stratégiques ou de définir des politiques fonctionnelles, de réaliser une analyse interne et externe
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II-APPLICATION DU MODELE :
Selon le modèle LCAG ou de la matrice SWOT, l'entreprise doit dans un premier temps,
confronter ses forces et faiblesses aux opportunités et aux menaces de l'environnement. Cette
analyse peut être présentée suivant deux aspects, l'un consacré à l'analyse interne des forces et
des faiblesses de l’entreprise, l'autre consacré à l'analyse externe des opportunités et des menaces
de l’environnement.
Les forces : Les forces correspondent aux facteurs qui permettent à l'entreprise de mieux
réussir que ses concurrents. Par exemple, la valeur d'une marque peut représenter une force
importante pour une entreprise.
Les faiblesses : Les faiblesses désignent les domaines où l'entreprise est susceptible d'afficher des
difficultés par rapport à la concurrence.
Les menaces : Les menaces désignent des problèmes posés par une transformation de
l'environnement qui, en l'absence d'une réponse stratégique appropriée, peuvent détériorer la
position de l'entreprise. Par exemple le développement des compagnies aériennes de type "low
cost" constitue une menace importante pour les compagnies traditionnelles.
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L'entreprise doit s'appuyer sur l'analyse interne et externe réalisée à l'aide de la matrice
SWOT (LCAG) pour prendre les décisions stratégiques qui permettent de contrer les menaces
et de saisir les ou certaines opportunités. Elle doit déterminer les domaines d'activités
stratégiques (DAS) qu'elle envisage de maintenir, de développer ou d'abandonner. Ensuite sur
la base de cette sélection, l'entreprise va devoir choisir le mode de réalisation des activités
sélectionnées : création d'une filiale, constitution d'une société commune, acquisition, etc.
L'entreprise se construit à partir de ses forces, en saisissant des opportunités selon ses savoirs faire
et en se défendant, avec ses atouts, contre les menaces existantes.
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Stratégie d’attaque,
Stratégie d’ajustement,
Stratégie de défense,
Stratégie de survie.
En somme, dans le modèle SWOT, il est indispensable de déterminer quels sont les
facteurs clés de succès d’une activité (FCS). L’entreprise doit connaître les facteurs clés de
succès de son marché, les hiérarchiser, repérer les plus importants et ceux qui sont le moins bien
contrôlés par les concurrents. Pour chaque FCS, l’entreprise doit posséder des compétences
spécifiques et effectuer des investissements.
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Objectifs
Sommaire
Michael Porter, professeur et chercheur à la Harvard Business School, fait partie des
grands maîtres à penser dans le domaine de la stratégie d’entreprise. Nous étudierons dans ce
chapitre le modèle des 5 forces concurrentielles qui permet l’analyse de l’environnement
concurrentiel et la chaine de valeur qui constitue un outil de diagnostic interne de l’entreprise
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Il s’agit de :
L’entrée de nouveaux concurrents (new entrants) : peut constituer une menace pour une
entreprise installée dans un secteur donné et donc susceptible d’intensifier la concurrence
: Est-il facile ou difficile pour de nouveaux entrants de venir concurrencer le secteur,
quelles sont les barrières à l’entrée ?
Pouvoir de négociation des clients (buyers) : Dans certaines conditions, les clients
peuvent avoir un pouvoir de négociation dur l’entreprise. L’entreprise doit alors savoir
si ses clients sont en position de force pour négocier.
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0
Le modèle des forces de la concurrence de Porter est probablement l'un des outils les plus souvent utilisés en
stratégie commerciale
Dépend de :
o Accès à la technologie.
Dépend de :
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1
Ect.
o Rentabilité des fournisseurs : est-ce que les fournisseurs sont forcés d'augmenter les prix?
Dépend de :
• Rentabilité des acheteurs : Est-ce que les acheteurs sont forcés d'être durs ?
L'intensité de la rivalité
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Dépend de :
On peut le résumer :
L’utilisation de ce modèle peut aboutir à une analyse statique de l’influence des 5 forces
ce qui limiterait l’intérêt du travail. Le modèle a été conçu pour analyser la stratégie commerciale
d'une même activité. Il ne permet pas la prise en compte des synergies et interdépendances du
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portefeuille d'activités des grandes entreprises. La limite reprochée à ce modèle est celle du fait
qu’il n’a pris en compte « l’Etat ».
1-presentation du modèle
La Chaîne de la Valeur de Michael Porter est un modèle qui aide à analyser les activités
spécifiques par lesquelles les sociétés peuvent créer de la valeur et dégager un avantage
concurrentiel. Elle permet de positionner l’ensemble des activités d’une firme. Les managers
peuvent ainsi décider des efforts que l’entreprise doit mettre en œuvre pour réduire ses coûts et
dégager de plus grandes marges.
Porter divise les activités de l’entreprise en « activités principales » qui sont directement
impliquées dans la création d’une valeur pour le client. (ex : la logistique interne, la production,
la logistique externe, le marketing et le service après-vente) et « les activités de soutien » telles
que le développement technologique, les ressources humaines, l’approvisionnement) Les
Activités primaires
Il s’agit de :
• Logistique externe : Les activités requises pour mettre le produit fini à disposition des
clients: entreposage, commande, transport, gestion de la distribution.
• Marketing et ventes (service après-vente) : Les activités liées à la mise sur le marché
des produits, comprenant : choix du canal de distribution, publicité, promotion, ventes,
politique de prix, gestion des détaillants, etc.
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Sommaire
Un produit au cours de son existence connaît une succession d’étapes caractéristiques qui
rythment sa vie. Comme tout être vivant, un produit naît, croît, vit et meurt. Il est important
d’étudier le cycle de vie d’un produit dans le cadre de l’orientation stratégique. En effet, la phase
de cycle de vie dans laquelle se trouve le produit est un élément important dans l’analyse de la
position actuelle et future du produit sur son marché.
Le cycle de vie d’un produit ou d’un domaine d’activité se décompose en quatre grandes phases.
Chacune d’elle a ses particularités.
C’est la phase de l’introduction du produit sur le marché. Elle est caractérisée par :
- un niveau de profit nul voire négatif (en raison des coûts de lancement)
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• LA PHASE DE CROISSANCE :
Durant cette phase, la demande croit, le produit commence à se faire connaître, les ventes
augmentent rapidement. C’est une phase de conquête du marché. L’entreprise peut commencer
à réaliser des bénéfices. La possibilité de bénéfices attire les concurrents.
• LA PHASE DE MATURITE :
Durant cette phase, le taux de progression des ventes ralentit. La rentabilité du produit est à son
maximum (amortissement des investissements de lancement). La concurrence devient très vive
et le marché est saturé.
• LA PHASE DE DECLIN :
Durant cette phase, les ventes diminuent car apparition de nouveau produits plus adaptés aux
besoins des consommateurs. La rentabilité du produit devient très faible et peut même devenir
une charge pour l’entreprise.
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La méthode du Boston Consulting Group est la plus ancienne et la plus simple à mettre
en œuvre. Elle permet de situer les produits de l’entreprise par rapport à ceux de la concurrence
dans le but de faciliter la prise de décision quant à la consolidation de la position, le
développement, ou le retrait de certains produits. L’objectif de cette matrice est d’analyser
l’équilibre et la cohérence du portefeuille de produit de l’entreprise.
• La croissance du marché : (Située en ordonnée) A travers laquelle on mesure les besoins de liquidité
générés par les différents produits. La matrice distingue deux catégories de marchés : marché à forte
croissance, et marché à faible croissance. Ces deux catégories sont séparées par le taux moyen de
croissance du marché.
• La part de marché relative de l’entreprise : (Située en abscisse) A travers laquelle on mesure la
rentabilité dégagée par chacun des produits. Elle représente la position qu’occupe le produit de
l’entreprise par rapport au plus important concurrent sur le marché. Elle est définie par le rapport
suivant : PMR = Part de marché de l’entreprise / Part de marché du concurrent principal .
-Les produits dilemmes (?) : Ce sont des produits en en phase de lancement. Ils présentent
un fort potentiel de développement pour l’entreprise mais ce sont des produits coûteux qui
nécessitent des investissements en communication. Leur rentabilité est possible si l’entreprise
parvient à augmenter sa part de marché relative, le produit se transforme alors en un produit
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vedette. Dans le cas contraire, ce produit évolue en poids mort et sera retiré du marché. Cette
activité est un challenger sur un marché en croissance.
-Les produits vedettes (étoiles) : Ce sont des produits en phase de croissance qui sont
prometteur pour l’entreprise. Ils génèrent des profits modestes mais seront très rentables pour
l’avenir. Ce produit est leader sur un marché en croissance.
-Les produits vaches à lait : Ce sont des produits en pleine phase de maturité. Ils sont peu
coûteux et génèrent un fort profit assurant l’autofinancement des autres produits (vedettes et
dilemmes) . L’entreprise se trouve leader avec son produit sur un marché mature.
-Les produits poids morts (chiens) : Ce sont des produits en phase de déclin. Ils sont en
situation difficile et ne rapportent plus rien à l’entreprise. Les produits de l’entreprise se trouvent
en position de challenger sur un marché en déclin.
Une unité est une star lorsque l’entreprise détient déjà une bonne proportion des parts de
marché et que ce dernier est en expansion.
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◗ Une unité est une vache à lait dans le cas d’un marché qui n’est pas en expansion,
mais dont l’entreprise détient une bonne proportion de parts.
◗ Une unité est un poids mort (chien) lorsque les parts de marché détenues sont faibles et
que ce dernier n’est pas en expansion.
NB : Pour le DAS où l’entreprise est leader, sa PMR sera supérieur à 1. Pour le DAS où
l’entreprise est un challenger, sa PMR sera inférieur à celle de son principal concurrent et
inférieur à 1. Si sa PMR est égale à 1. C’est que l’entreprise est co-leader. Son principal
concurrent ayant une PMR égale.
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-Rentabiliser les vaches à lait : Arrivée en phase de maturité, les activités de l’entreprise
doivent dégager le flux financier le plus important possible. L’entreprise doit alors adopter une
gestion rigoureuse et réinvestir dans les activités prometteuses (exp vedettes)
-Maintenir la position dominante pour les vedettes en attendant qu’elle devienne vache à
lait avec le vieillissement de l’activité.
Le modèle BCG permet d’évaluer l'équilibre du portefeuille de produits entre les produits :
"Etoiles", "Vaches à lait", "Dilemmes" et "Poids Mort". L’analyse des produits en termes de
croissance de marché et de PMR permet alors à l’entreprise d’équilibrer son portefeuille de
produits : supprimer les poids morts, valoriser les produits vedettes et vaches à lait et statuer sur
les produits dilemmes. La méthode BCG est applicable aux grandes entreprises qui cherchent
des effets de volume et d'expérience. Le modèle est simple et facile à comprendre. Il fournit une
base à un dirigeant pour décider et se préparer à de futures actions. Limites de la Matrice
BCG
• Elle néglige les effets de synergie entre les Unités d'Affaires (Business Units).
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1
• Le modèle utilise seulement deux dimensions : part de marché et taux de croissance. - Le modèle
néglige les petits concurrents qui ont des parts de marché à croissance rapide.
-le choix de la deuxième variable, le taux de croissance, pour mesurer l’attractivité du secteur
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Les activités mûres ou vieillissantes créent, en revanche, plus de besoins. Une position
forte se traduit par de faibles risques. A l’inverse, la rentabilité déclinant dans les positions
faibles, l’autofinancement diminue et le degré de risque augmente. Les indicateurs de
détermination de la maturité du secteur peuvent être définis à travers le taux de croissance, le
potentiel de croissance, la gamme des produits, nombre des concurrents, part de marché, stabilité
des clients, technologie ect
Tandis que la position concurrentielle se caractérise par une position dominante (est ce que l’entreprise est
capable de contrôler les comportements de ses concurrents ?)
Forte (est-ce qu’elle est capable de mener une politique sans gêner sa position à long terme)
Favorable (dispose des atouts exploitables pour la conduite de certaines stratégies ?) Défavorable ou
défendable (à des performances suffisantes pour justifier la continuité de ses activités ?)
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Marginale (à des performances peu satisfaisantes). Au cas où nous faisons abstraction de la position
concurrentielle défendable ou défavorable, on pourrait parler d‘un modèle à 16 cases au lieu de 20 cases. On
cherchera à connaitre la position dominante, forte, favorable ou défendable et marginale.
Le croisement des deux critères fait apparaitre quatre zones auxquelles correspondent trois
options stratégiques : le développement naturel, le développement sélectif, la réorientation et
l’abandon.
La réorientation : pour les activités à position concurrentielle assez faible, mais qui sont
en phase de fin de maturité, une réorientation vers un nouveau domaine est préférable
pour éviter la phase de déclin.
Le modèle ADL ne se limite pas comme le modèle BCG à la compétitivité par des coûts
; il est également plus dynamique puisque, d’une part, la position concurrentielle s’apprécie en fonction
d’atouts de l’entreprise et non de la seule part de marché détenue à un moment donné
, d’autre part, l’attrait du segment s’évalue à partir du cycle de vie, ce qui tient compte de
son évolution.
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En contrepartie, plus qualitatif que le modèle BCG, il procure des renseignements moins simples et
moins tranchés.
Elle se présente sous la forme d’un tableau à double entrées et neuf cases en abscisse, la
position concurrentielle et, en ordonnée, la valeur du secteur ; chacun de ces deux critères étant
mesuré sur une échelle à trois positions : forte, moyenne, faible. La représentation des activités
dans le tableau est identique à celle des deux précédents modèles.
Statu quo : Il s’agit de se maintenir en rentabilisant dans les zones de valeur et de position
concurrentielle moyenne ;
Schéma représentatif :
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3) DEMARCHE DE L’ANALYSE
-pondération des critères d’attrait du marché et de force complétive, le total des pondérations de
chaque dimension étant égal à 1.
- calcul d’une note pondérée d’attrait et de force compétitive pour chaque DAS
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-DAS moyennement intéressant (B) : il faut récolter ou désinvestir sur les activités moins rentables
-DAS peu intéressant (C) : soit moyenne soit faible, il faut désinvestir ou abandonner
Avantage :
Sa démarche implique une réflexion sur les facteurs de compétitivité et d’attrait des
secteurs auxquels l’entreprise est confrontée. Elle ne se focalise pas forcement sur les variables
quantitatives.
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Il parait très nécessaire pour les entreprises de faire recourir aux différents modèles afin
de positionner non seulement ses produits, ses DAS ou ses activités mais aussi de se positionner
par rapport à ses concurrents. Ces modèles sont nécessaires même s’ils ne sont pas suffisants
parmi lesquels nous avons cité le modèle LCAG, le modèle porterien et le modèle de gestion de
portefeuille d’activité. Cependant, il est paradoxal de constater que ces modeles de portefeuilles
d’activités qui sont censés être des modèles de corporate strategy évaluent les segments
stratégiques selon deux critères issus essentiellement de la Business strategy et plus précisément
le modèle SWOT. Ils ignorent la notion de la chaine de valeur.
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CHAPITRE 4 :
LES ORIENTATIONS(CHOIX) STRATEGIQUES
Partant des facteurs clés du succès et d’autres alternatives par rapport à une situation de
départ ou par rapport aux autres (concurrents...). Les choix stratégiques peuvent être variés : de
spécialisation (réduction d'une gamme...), de différenciation (options nombreuses sur un produit
de base), de diversification : horizontale (développement des produits connexes), verticale
(intégration amont ou aval). De croissance interne (par autofinancement), de coopération (par
le biais de GIE, par l'instauration d'une franchise,), de croissance externe (par acquisition), de
désengagement ou de liquidation en vue d'un redéploiement de ressources, d'externalisation
d'activité (sous-traitance...) etc.
Objectifs :
Sommaire
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Objectifs
Sommaire
Fixer une stratégie revient à choisir une méthode parmi d’autres permettant d’obtenir un
avantage concurrentiel sur le marché dans un DAS particulier. Afin de faire face à la concurrence
dans un DAS particulier, Porter identifie 3 stratégies qui peuvent être peuvent être adoptée : Il
s’agit de la stratégie de domination par les coûts, la stratégie de différenciation et la stratégie de
focalisation.
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L'objectif de l'entreprise est de minimiser ses coûts complets. Cet avantage de coût lui
permettra de pratiquer une politique de prix adaptée à l'intensité de la concurrence et à la position
de l'entreprise. Cette stratégie consiste donc à proposer une offre dont la valeur perçue est
comparable à celle des offres des concurrents mais à un prix plus faible. Elle s’appuie donc sur
une domination par les coûts.
Les économies d’échelles : Lorsque le coût unitaire d’un produit diminue suite à une
augmentation des quantités produites (étalement des frais fixes sur un plus grand nombre de
produits.
Les effets d’apprentissage : lorsqu’au fur et à mesure que les quantités cumulées d’un
bien augmentent dans le temps, le savoir-faire commercial ou technique s’accroit. Ainsi,
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1
l’accumulation de l’expérience permet d’apporter des modifications aux produits afin d’éliminer
les éléments superflus qui pèserait sur les coûts.
Les investissements dans l’innovation qui permettent une diminution des prix :
l’innovation permettra de simplifier le processus de production qui peut favoriser la diminution des
coûts.
Les stratégies de domination par les coûts sont des stratégies de volume. L'entreprise
recherchera la part de marché la plus importante. Cette stratégie est adaptée aux domaines
d'activité où la différenciation des produits est faible et où la concurrence se fait sur les prix. Les
risques sont de plusieurs ordres : nécessité d'utiliser des moyens techniques importants,
concurrents qui bénéficient des effets d'expérience, guerre des prix, apparition de produits de
substitution...
II-Stratégie de différenciation
Cette stratégie consiste pour une entreprise à donner à son offre une spécificité différente
de celle de ses concurrents. Selon Porter, se différencier pour une firme consiste à acquérir par
rapport à ses concurrents une caractéristique unique à laquelle les clients attachent une valeur.
Elle permet d’échapper à la comparaison en termes de prix en rendant le produit difficilement comparable
en termes de valeur.
La qualité
L’aspect technologique
La sécurité
L’esthétique
La notoriété de la marque
Le service après-vente
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Pour réussir, la différenciation doit être significative et perçue comme telle par le marché. Pour mettre
l'entreprise à l'abri des attaques de ses concurrents elle doit être défendable.
Certaines activités comme les automobiles, les produits de mode, de luxe se prêtent à la différenciation alors
que d'autres non, comme les produits banalisés.
La différenciation par le haut : l’offre se distingue de celle des concurrents par sa valeur supérieure
La différenciation par le bas : l’entreprise fait une offre dont la valeur perçue par le marché est
plus faible mais qui est proposé à un prix plus bas.
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Objectifs
Sommaire
I- La stratégie de spécialisation
Pour se développer, une entreprise doit faire un choix quant à la stratégie qu’elle devrait
adopter. On distingue dans ce cadre la stratégie de spécialisation, la stratégie de diversification
et la stratégie d’internationalisation.
I- La stratégie de spécialisation :
1- Définition
C’est la stratégie par laquelle une entreprise limite son activité à des produits fondés sur
une technologie unique. L’entreprise concentre tous ses efforts sur un domaine d’activité
particulier. Elle cherche à atteindre le meilleur niveau de compétence possible et d’en faire un
avantage concurrentiel décisif. Pourquoi la spécialisation ?
La stratégie de spécialisation est généralement optée par les entreprises dans une situation particulière de
leur développement elle est mise en place pour les raisons suivantes :
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Le développement du marché : extension du marché pour toucher une cible plus large, il s’agit
d’une politique d’élargissement de la clientèle ou politique d’expansion géographique ;
• Concentration des forces : baisse des coûts de production ce qui permet la création
d’effets d’expérience grâce à la maitrise des techniques du métier ; Réalisation
d’économies d’échelle ;
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Elle consiste à ajouter des métiers nouveaux aux activités actuelles de l’entreprise. Elle
cherche à multiplier les domaines d’activités sans liens particuliers entre eux. Elle cherche à
s’orienter vers des métiers ou des secteurs d’activité nouveaux. En effet, elle est la décision
d’une entreprise d’entrer dans un domaine d’activité. Une entreprise diversifiée est donc une
entreprise présente dans au moins deux domaines d’activité différents.
Exemple : Bouygues , entreprise des BTP a diversifié ses activités en rachetant une chaine de télévision
TF1.
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Il faut à cet effet comprendre que ces difformes peuvent orienter l’entreprise vers une
diversification produit, diversification marché ou bien vers une diversification totale. La
première permet à l’entreprise de se croitre grâce à la vente des nouveaux produits. par
exemple, Montblanc, fabricant des stylos et de montres, crée des agendas. Piaggio,
constructeur de la vespa, développe une mini- voiture de la ville.
La deuxième consiste à développer les produits actuels sur les nouveaux marchés.
exemple : les bijoux chanels ouvrent cinq magasins aux EE-UU ; s’agissant de la
diversification totale, il revient à l’entreprise de développer simultanément les produits
nouveaux et les marchés nouveaux. Exemple : hertz 3 se diversifie dans la location
d’équipements industriels. L’entreprise canadienne bombardier intervient dans
l’aéronautique, le ferroviaire, les motoneiges ect.
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Entreprise américaine de location des véhicules
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De répartir et donc de réduire les risques liés à la conjoncture par des compensations entre produits
ayant des cycles de vie différents.
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Objectifs
Sommaire
I- Concept de la croissance :
2-Intérêts de la croissance
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pouvoir de marché de la firme vis-à-vis de son environnement. Ainsi, elle augmente son pouvoir
de négociation sur ses fournisseurs et de ses clients par un effet de domination.
II-Les modes de croissance
Avantages
• Maîtrise du développement ;
LIMITES
• Processus lent ;
• Problèmes de financement
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D'un point de vue juridique, la croissance externe a pour effet de regrouper des patrimoines.
Il peut s’agir de fusion, fusion-absorption et apport partiel d’actif.
Ainsi, une seule société subsiste et reçoit à titre d’apport les actifs de l’autre société.
L'apport partiel d'actifs : se caractérise par l'apport d'une partie du patrimoine à une
société nouvelle ou déjà existante. (Stratégie de prise de participation).
La fusion = les deux firmes perdent leur nom juridique pour donner naissance à une
nouvelle société (A + B = AB). Ainsi, la Snecma et la Sagem ont fusionné pour donner
naissance à Safran.
L’absorption = l'entreprise achetée perd son nom juridique et prend le nom de celui de
l'entreprise acheteuse (A + B = A). Ainsi, Talbot automobile achetée par Peugeot a
disparu au profit de Peugeot. Le cas de la Camwater et la CDE qui est désormais devenue
la Camwater
La filialisation = la firme achetée garde son autonomie juridique mais est contrôlée à plus
de 50% (A + B = A + B). Ainsi, Citroën est une filiale du groupe Peugeot mais conserve
son identité propre.
Avantages et limites :
Avantages
Nous avons entre autres : l’opération rapide ; les acquisitions rapides de part de marché
supplémentaires ; l’accès rapide à des technologies ; la création des effets de synergie et la
diversification ect…
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Comme limites
Les avantages et inconvénients des deux modes de croissance rendent l’arbitrage entre
croissance interne et croissance externe difficile. Il dépendra de certains facteurs : le temps,
l’histoire de l’entreprise, la phase du cycle de vie du domaine d’activité et les opportunités.
Etant donné le gain de temps que permet la croissance externe, elle devient privilégiée
lorsque l’atteinte de la taille critique devient indispensable. D’autre part, elle fournit une réponse
rapide à une évolution de la demande, ce qui permet un avantage compétitif à l’entreprise.
2-L’histoire de l’entreprise
La tradition de croissance externe plutôt qu’interne au sein de l’entreprise acheteuse rend plus
aisée l’intégration structurelle et culturelle de la firme achetée.
Dans un secteur arrivé à maturité où le taux de croissance est généralement faible, il est
difficile de gagner des parts de marché par ses propres moyens. La croissance externe devient
alors plus intéressante car permet l’acquisition de firmes existantes, ce qui évite l’augmentation
éventuelle de surcapacité de production.
4-L’opportunité :
L’opportunité d’acquérir une entreprise dont le prix d’achat est inférieur à sa valeur réelle
ou de s’en approprier le savoir-faire. De même, l’opportunité de neutraliser un concurrent ou de
contourner des barrières à l’entrée d’un secteur donné.
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Ce choix stratégique repose sur plusieurs causes : la rentabilité insuffisante des DAS ; le
réaménagement des certains portefeuilles d’activités si certains y trouvent dans la phase
d’abandon. Le désir de se recentrer sur le métier de l’entreprise, la nécessité de réalimenter la
trésorerie de l’entreprise.
Cette stratégie amène l’entreprise soit à abandonner le secteur d’activité (désengagement total) ou à
se désengager partiellement (externaliser le secteur d’activité)
Par exemple : Sagem vend la cristallerie Daum à l’orfèvre têtard, Alcatel vend son
activité téléphones mobile à l’entreprise chinoise TCL et signe sa sortie des activités « grand
public »
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Exemple : Schémas : (amont) matières premières, production de composants, assemblage final, commercialisation
client (aval),
Intégration en aval En 2001, la société APPLE entrait dans la distribution en lançant la chaine de distribution Apple
stores pour vendre ses ordinateurs et ses ipod.
Apple signe un contrat de licence de long terme et multi-usage avec un fournisseur imagination technologies group
plc pour la fabrication et la conception des processeurs graphiques et les fournit à Apple pour ses ipod.
Les stratégies de coopération s’appuient le plus souvent sur des contrats de collaboration entre
entreprises concurrentes ou non concurrentes (alliances et partenariats). Ces contrats portent sur l’un
ou l’ensemble des stades de la chaîne de valeur (R&D, production, distribution et commercialisation).
On distingue les alliances stratégiques et les stratégies de partenariats
(ou d’impartition).
La question que les entreprises se posent est celle de savoir faut-il une alliance ou une fusion ?
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management et qui revêt d’une importance stratégique pour l’entreprise. EXEMPLE/ oracle,
ibm, apple sun microsystem s’allient dans le domaine des terminaux internet pour s’affranchir
de la domination de microsoft et intel.
Exemple : L’alliance entre Renault et Matra pour concevoir l’ESPACE : Cette voiture est conçue et
produite par Matra, le service après-vente et la distribution sont faits par Renault.
Il s’agit de l’addition des ressources et compétences sur une ou plusieurs étapes de la chaîne
de valeur pour réaliser des économies d’échelles et dépasser le seuil de rentabilité, les entreprises
restant concurrentes. En effet, les entreprises réalisent en commun un élément qui sera ensuite
intégré dans le produit fini de chacune des entreprises qui resteront concurrentes. Exp :
Volkswagen et Renault qui ont produit ensemble une boite-auto que chacune des entreprises
a intégré dans son propre produit. Psa et Toyota s’unissent pour créer une platte forme
commune de production des petites voitures, entrée de gamme, de deux marques. Le cas de
Peugeot et Renault produisant en commun le moteur V6utilisés dans leurs modèles hauts de
Gamme.
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la concurrence disparait sur le produit commun, mais elle reste sur les autres produits.
EXEMPLE : FORD et General Motors produisent ensemble une boite de vitesse automatique.
Les alliances stratégiques servent à créer de la valeur en exploitant les synergies en exploitant les
synergies ( de coût ou de complémentarité) existant entre les entreprises alliées.
Partage de compétences ;
La plupart des risques de l’alliance ont pour origine le fait qu’il s’agisse de liens entre entreprises
concurrentes, ce qui augmente le risque d’instabilité et de réussite de l’accord car il combine
rivalité et coopération. Il s’agit essentiellement de :
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Mésentente sur le partage des responsabilités en cas d’échec, ou des bénéfices en cas en cas de succès
;
Définition
Les techniques d'impartition sont de plusieurs ordres ; sous-traitance, franchise, concession, cession de
licence.
• La sous-traitance : Une entreprise (le donneur d'ordres) fait exécuter par une autre (le sous-traitant)
une partie de sa production.
La fourniture spéciale : où une entreprise fabrique pour une autre des biens spécifiques tout en concevant
la propriété industrielle de sa marque.
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• La franchise : C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition d'une
autre (le franchisé) son savoir-faire, sa marque, son assistance en contreparties de redevances.
• La cession de licence : Il s'agit pour une entreprise de céder à une autre, moyennant des redevances,
le droit d’exploiter une technologie, une marque, un modèle, etc.
Intérêts de l’impartition :
Concrétiser des synergies (ex : partage du réseau de distribution, des compétences, etc.)
(cheval de Troie, défaillances, etc.) ce qui engendre des coûts d’agence selon O. Williamson ;
• Une impartition trop importante risque de faire perdre à l’entreprise progressivement son
savoir-faire et par conséquent la priver d’avantages stratégiques potentiels.
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Ce dernier chapitre se base fondamentalement sur comment nous devons déployer notre choix
stratégique.il sera question de faire connaitre aux apprenants les grandes écoles (ou courants) de pensée
stratégique et quelques cas pratiques seront donnés afin de permettre à l’étudiant de se familiariser.
. Le déploiement est certainement la phase la plus délicate à réussir. Il faut mettre en action
l’ensemble de l’entreprise et la focaliser sur le cap à atteindre. Le déploiement de la stratégie est une des
étapes les plus sensibles de l’ensemble du processus. Un certain nombre de stratégies ne sont pas mises
en œuvre ou le sont de façon incomplète.
Le déploiement des choix stratégiques peut fondamentalement reposer sur quatre étapes :
- Expression de la stratégie ;
La vision exprimée doit emporter l’adhésion de tous. Chacun doit pouvoir s’approprier de la (ou
les) finalité(s) de la stratégie choisie. Elle doit être formulée de façon claire et motivante. Elle doit être
compréhensible par le management et plus globalement par l’ensemble des acteurs ou parties prenantes.
-Alignement de l’organisation ;
On fait principalement allusion aux ressources humaines de l’organisation pour la mise en œuvre
de la stratégie choisie. En effet, les hommes qui composent l’organisation sont la clef du succès du
déploiement de la stratégie. Il importe donc au sein de l’organisation que la structure, les processus de
coordination et les interactions soient mis en cohérence entre eux et avec la stratégie. Aligner
l’organisation, c’est définir son organisation en adéquation avec le projet stratégique
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Les tableaux de bord de gestion sont des instruments essentiels à la mise en œuvre de la stratégie.
Robert Kaplan et David Norton ont développé au début des années 1990 une méthode de pilotage par la
construction d’un balanced scorecard ou tableau de bord prospectif (TBP). La construction du TBP
s’effectue en parfaite cohérence avec la stratégie. L’intérêt du tableau de bord prospectif, c’est qu’il
s’attache non seulement aux résultats financiers, mais également aux personnes qui contribuent à ces
résultats, et ce, afin que les organisations déploient une stratégie équilibré, efficace et performante sur le
moyen et long terme.
- L’axe financier qui a pour rôle de vérifier que la mise en l’exécution de la stratégie de
l’entreprise contribue à l’amélioration de la performance financière de l’entreprise. Il faut définir les
objectifs financiers
L’axe client vise les changements organisationnels nécessaires dans l’entreprise pour améliorer
la satisfaction client. Il doit intégrer non seulement les mesures perçues par le client telles que qualité,
respect des délais et performance, mais encore les revenus et coûts générés par les nouveaux produits et
services proposés aux clients. Il faut définir les objectifs du marché
L’axe processus concerne les processus qui permettent la création de produits et services livrés
aux clients. Il s’agit de mettre l’accent sur les activités et les processus clés nécessaires pour fournir dans
des conditions optimales d’efficience, de qualité et de productivité.
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A cet effet, pour aboutir à cette phase de mise en œuvre de la stratégie, il est très important de savoir
que dans la démarche stratégique, on peut en déduire trois temps : un temps d’analyse et de diagnostic,
L’axe innovation est fondamental dans l’entreprise puisqu’il conditionne étroitement l’avenir de
l’entreprise sur son marché. Il est le fondement de la stratégie, laquelle consiste à analyser un marché et
y répondre avec un produit/ service adapté. Le segment innovation et apprentissage comprend le capital
humain (compétences, connaissances, etc.), le capital informationnel (données, informations, bases
clients, etc.) et l’organisation de l’entreprise.
un temps de choix et un temps de déploiement ou de mise en œuvre.
A cet effet, il faut noter que la stratégie que l’on souhaite mettre en œuvre doit être pertinente,
acceptable et faisable. Ces caractéristiques ne peuvent être aussi possible que si la définition de la
stratégie s’est reposée sur la prise en compte de sa vision, mission, de ses valeurs ; en ayant fait une
bonne analyse SWOT et définir des objectifs claires, fiables et pertinents.
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Cette école voit la formation de la stratégie comme un processus formel. Elle reprend
pour l'essentiel les hypothèses de l'école du projet, sauf une - qui a son importance : le processus
stratégique n'est pas seulement cérébral, mais formel, décomposable en étapes distinctes,
délimité par des check-lists et étayé par des techniques (objectifs, budgets, programmes et plans
opérationnels). L'équipe de « planning stratégique » remplace, de fait, les dirigeants qui n’a plus
qu’une intervention marginale. Ici la stratégie est considérée comme un processus objectif,
organisé et planifié dans ses moindres détails. Igor Ansoff, (1965).
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Cette école voit la formation de la stratégie comme un processus analytique. Par l'analyse
de l'industrie, du secteur et donc de la concurrence, la stratégie va déterminer un positionnement,
choisir un endroit où le potentiel de développement est le plus élevé. Le positionnement ici est
principalement vu en terme de produits / marchés. C'est Michael Porter, qui a donné son élan à
cette école en 1980, dans la foulée d'autres travaux réalisés sur le thème du positionnement
stratégique, tant dans le monde universitaire que dans celui du conseil (notamment par le Boston
Consulting Group). Pour cette école, la stratégie se réduit à un certain nombre de positions
génériques, choisies par le biais d'une analyse formelle des situations. Cette littérature s'est
développée dans toutes les directions, englobant les groupes stratégiques, les chaînes de valeur,
la théorie des jeux et d'autres encore, mais toujours avec une tendance analytique.
Cette école voit la formation de la stratégie comme un processus mental. L'intérêt portait
sur l'origine des stratégies. Les chercheurs se sont intéressés à ce qui se passe dans la tête du
stratège. Si elles se développaient dans l'esprit humain sous formes de schémas de base, de
modèles ou de cartes, était-il possible de comprendre le cheminement de ces processus mentaux
? Le courant cognitif sert à bâtir des stratégies sous forme d'interprétations créatives, plutôt qu'à
retracer la réalité de façon plus ou moins objective.
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3
Cette école analyse comment les personnes perçoivent les modèles et le processus d'information.
Elle se concentre sur qu'est-ce qui se produit dans l'esprit du stratège, et comment il ou elle traite
l'information.
6-L'école de l'apprentissage :
8-L'école culturelle :
Cette école voit la formation de la stratégie comme un processus collectif. En fait, la culture est
un élément central de la stratégie : elle intervient dans le processus d’élaboration de la stratégie
et constitue une source de l’avantage concurrentiel car difficilement imitable.
9-L'école environnementale :
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• Pour l’école culturelle par les valeurs, les croyances, les mythes,
• Pour l’école environnementale, par l’adaptation, l’évolution, la contingence,
• Pour l’école de la configuration par les archétypes, les cycles de vie, les transformations
révolutionnaires .
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6
Apple a été créé en 1976 par deux étudiants. Cette entreprise californienne conçoit,
fabrique et distribue des ordinateurs et les logiciels qui l'alimentent. Sa clientèle est partagée
entre les établissements d'éducation, les développeurs informaticiens, les entreprises et le grand
public. Acteur majeur du secteur de l'informatique, la marque n'a pas toujours connu la
croissance qu'elle connaît actuellement. Il y a une dizaine d'années tout le monde se demandait
comment l'entreprise allait faire pour se relancer sur un marché riche en concurrence. Grâce à
d'importants investissements en recherche et développement, un recentrage stratégique et une
forte culture d'entreprise, Apple a su stopper sa chute et même mieux, remonter la pente pour
atteindre un taux de croissance exceptionnel. En effet ces efforts pour mettre au point de
nouveaux produits à intervalles de temps réguliers lui ont valu de se positionner comme une
entreprise en permanence en avance par rapport à ses concurrents. Par ailleurs en plus d'une
qualité irréprochable et d'un design à la fois moderne et élégant ses produits séduisent plus que
jamais des consommateurs sans cesse à la recherche de nouveaux produits, toujours plus
performants. Apple grâce à sa réactivité et sa rapidité d'innovation séduit le public. Cette
stratégie est donc particulièrement astucieuse. Cependant, Apple n'a pas pour autant renoncer
aux grandes campagnes de communications pour promouvoir ses produits Quelques exemples
de campagnes de communications Depuis le lancement officiel du Macintosh, Apple a lancé
plusieurs campagnes publicitaires. - 1984: le clip du lancement du Macintosh En 1984, Steve
Job voulait offrir le Macintosh pour un prix inférieur à $2000, tandis que John Sculley souhaitait
faire une marge unitaire importante dans le but de financer une campagne de publicité
exceptionnelle. Marquant ainsi la volonté d'Apple à ne plus être connu comme simple
constructeur informatique. La diversification des produits de la marque est officialisée. Pour
mieux comprendre les enjeux stratégiques d'Apple, il est nécessaire de constituer un état des
lieux de l'entreprise. La marque à la pomme est une firme internationale qui possède en interne
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des forces et des faiblesses. En outre, elle bénéficie de nombreuses opportunités et est soumise
aux menaces de l'environnement extérieur. Apple est une marque réputée pour l'interface
utilisateur et le design très élégant de ses produits, et notamment pour l'introduction de ses
technologies au grand public. Ce dernier surveille cependant les moindres faits et gestes de
chacun, d'où le slogan Big Brother is watching you qui symbolise le régime. C'est l'occasion de
séduire les jeunes puisque ce sont eux les plus adeptes de la technologie et du baladeur de
musique. Avec l'iPod, Apple a inventé une nouvelle catégorie de lecteur de musique numérique
qui permet de faire tenir une discothèque personnelle dans la poche et de l'écouter n'importe où.
Sa conception fût basée sur la séduction et le savoir-faire d'Apple qui se traduit en matière de
design. Alors que la musique est de plus en plus écoutée en Mp3, elle se dématérialise (le support
CD disparaît). [...]
1) Il vous est demandé de faire un diagnostic stratégique de l’entreprise en vous basant sur un outil
d’analyse que vous connaissez ?
3) Apres avoir identifié le segment stratégique de l’entreprise, dites quelle est la stratégie de segmentation
utilisée par l’entreprise
4) En vous servant du modèle d’analyse de portefeuille d’activités par exemple la matrice BCG, Il vous
est demandé de situer (position) l’entreprise.
5) Que pensez-vous de l’application de modèle porterien. Veuillez identifier les différents éléments ?
6) Après avoir identifié les trois stratégies génériques de porter, Dites quelle est la stratégie qu’Apple à
adopter, Que lui conseillez-vous ?
7) Au-delà de tout ce que vous avez appris (en plus de votre cours de stratégie)
Si oui, décrivez cette entreprise en vous basant uniquement sur l’aspect stratégique c’est-à-dire
la présentation de votre entreprise, segmentation stratégique de votre entreprise, l’analyse swot
et le modèle de porter et les différentes stratégies que vous pensez mettre en œuvre ?
Cours de Stratégie d’entreprise L3TC par Dr Albert G. AMANWA, Saint Jérôme de DOUALA
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Vous venez fraichement d’avoir votre Licence en sciences de gestion. Vous êtes
passionnés de créer votre propre entreprise pour matérialiser le slogan que saint Jérôme vous a
fourni à savoir « un étudiant -un emploi -une entreprise ». L’idée de créer cette entreprise vous
est parue géniale. Vous décidez de monter votre projet de création d’entreprise. Et ce projet a
été validé et vous allez désormais réaliser votre rêve. Ayant suivi le cours en stratégie
d’entreprise à saint Jérôme, votre enseignant vous demande de lui fournir les éléments ci- après
:
Samsung est une entreprise coréenne créée en 1938. Elle possède actuellement 120
filiales et est présente dans plus de 65 pays dans le monde. Le dernier chiffre d'affaires connu
(pour 2014) s'élève à 305 milliards d'euros. Il s'agit d'un conglomérat de différentes entreprises
qui ont des relations financières complexes. Samsung Electronics (l'entreprise la plus connue et
la filiale la plus importante du groupe) fait donc partie du Groupe Samsung. Pour mieux
comprendre la portée d'une marque comme Samsung, il faut tout d'abord préciser qu'à sa
création, l'entreprise est née en tant que société dans l'industrie de la consommation, mais
doucement elle s'est diversifiée jusqu'à arriver à pénétrer le secteur des télécommunications. En
réalité, elle est présente dans des secteurs bien différents : télécom, semi-conducteurs, appareils
ménagers, supports numériques, téléviseurs, BTP, construction navale, assurances, pétrochimie,
énergies renouvelables, etc. - Un poids important dans le domaine de la recherche et le
développement : la marque possède une bonne équipe de chercheurs.- Samsung est toujours à la
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pointe de la technologie : il est le 1er constructeur technologique au monde.- Leurs produits sont
de qualité.- La marque exerce une grande force dans les affaires de télécommunication (en 2011
Samsung a doublé Apple dans le marché des smartphones).- La diversification est devenue un
atouts. Samsung met un peu de temps à introduire de nouveaux produits dans le marché. - La
demande en télécommunication est souvent fluctuante : en fonction des crises économiques au
niveau mondial. - Manque de performance pour certaines pièces électroniques. - Capables
d'investir au niveau de la supply chain : la marque n'hésite pas à investir dans la production et la
commercialisation. - Grande expansion à l'international : introduction dans de nouveaux
marchés comme l'Europe de l'Est et l’Inde. - Vente de certaines sociétés affiliées qui lui a permis
de réduire des dettes. Beaucoup de concurrence. - Un certain ralentissement économique,
notamment dans le BTP ce qui entraîne aussi une baisse des profits pour Samsung.- Problèmes
avec les droits de propriété intellectuelle dans le sens où la marque met tellement de produits
sur le marché qu'il est parfois difficile de bien garder les droits de propriété intellectuelle.
A 1 7 1.4/1.4/1.0® 12 5
B 3.2 18 3.2/3.2®/2.0 15 17
C 3.8 12 3.8®/3.0/2.5 7 15
D 6.5 5 6.5®/1.6/1.4 4 12
E 0.7 9 3.0/2.5/0.7® 10 15
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0
1) la vente totale du secteur et de chaque produit, et la part de marché relative de l’entreprise étudiée au
niveau de chaque produit.
4) Quelles sont les quatre stratégies concurrentielles développées par kotler en 1997 ?
Identifier la position de l’entreprise étudiée en fonction de ses concurrents à travers les produits-marchés.
Toyota Motor Corporation est une entreprise japonaise spécialisée dans la construction
automobile dont le siège se situé dans la ville de Toyota, est en 2016 le 1er constructeur
automobile mondial en termes de performances financières devant Volkswagen et Daimler. En
2014, Toyota écoule 10,23 millions d'unités (+ 3% par rapport à 2013), le Groupe demeure le
premier constructeur mondial en nombre de véhicules vendus. En 2016, Toyota possède la
valorisation la plus élevée au monde dans le secteur automobile à 42,1 milliards de dollars (soit
38,14 milliards d’euros), selon le classement Forbes. Toyota est à l'origine d'un système de production
original, le système de production de Toyota, qui a donné naissance au toyotisme.
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Forces – Strengths
• Son positionnement sur le marché entant que leader mondial des constructeurs
automobile
Faiblesses – Weaknesses
• L’offre internationale est trop importante et, avant d’entamer toute fabrication, les
constructeurs doivent s’assurer que leur véhicule va satisfaire leurs clients. Les
principaux marchés de Toyota sont le Japon et les Etats-Unis. Il dépend largement de
la situation économique et politique de ces marchés.
• Toyota se tourne maintenant vers la Chine mais … nous y avons vu ces derniers jours
d’importants boycotts. Les fluctuations monétaires sur cette économie en forte
croissance réduit les marges du constructeur.
• Investir dans une implantation représente des coûts fixes faramineux. Il faut également
former sa main d’oeuvre et conserver ce personnel une fois formé. Si le marché est en
diminution, l’entreprise se trouve alors en surcapacité de production. Durant une autre
période, alors que le marché est en croissance, le constructeur pourrait passer à côté
d’importantes opportunités de croissance. Il n’est pas évident de suivre « on-time » les
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2
Opportunités – Opportunities
• Toyota et Lexus ont construit leur image sur l’aspect « protection de l’environnement ». La
Prius est aujourd’hui un exemple suivi en matière véhicule hybride. Et le marché des voitures
hybrides est aujourd’hui en forte croissance.
Menaces – Threats
. Questions :
1° Au regard de l’exemple qui vous est donné et de votre connaissance (du cours),
Il vous est demander de choisir votre entreprise (personnelle), vous la présentez et vous
réaliserez une SWOT de votre entreprise en vous basant sur vos forces, faiblesses ; vos
opportunités et menaces !
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3°quel modèle utiliserez-vous si vous aimerez positionner vos différents produits marchés par
rapport à vos concurrents.
L'histoire de Bonne Maman commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec Jean
Gervoson, le fondateur du Groupe Andros (détenteur de la marque Bonne Maman) quand il
commence son petit business en rachetant des fruits invendus pour en faire de la confiture. La
conjoncture sociale du moment fait que, très rapidement vers la fin des années 1960, le marché
se développe très rapidement. C'est la naissance de la marque Bonne Maman, en 1971 avec
l'essor de la grande distribution. Au niveau de l'image, la marque Bonne Maman a tout de suite
trouvé le visuel qui ferait d'elle une marque facilement reconnaissable. Trois éléments sont
essentiels : Un pot de confiture très caractéristique (breveté ) - Sur le couvercle apparaît le motif
d'une nappe - Une étiquette blanche calligraphiée. Ces trois éléments sont essentiels à la stratégie
marketing et la stratégie de communication que Bonne Maman a toujours voulu mettre en place,
à savoir la transmission d'un produit qui transporte les consommateurs dans leur enfance, un
produit qui dégage de la nostalgie, qui fait penser aux traditions et au fait maison. Dans le même
sens, le choix du nom de la marque n'est pas non plus anodin, le mot « maman » est le reflet d'un
lien très fort et très sentimental. Cette image très ancrée, cette image que tout le monde reconnaît
et peut facilement s'approprier fait que Bonne Maman n'a même pas besoin d'investir beaucoup
en termes de publicité. Le nom et le packaging font tout. Mais désormais, Bonne Maman est
beaucoup plus qu'une marque de confitures. C'est en 1997 que la marque s'est diversifiée pour
la première fois avec la création d'une ligne de biscuits et, plus récemment en 2008, Bonne
Maman est entrée dans le rayon des produits frais avec une gamme de yaourts. Toujours des
produits qui se positionnent plutôt en haut de gamme avec des ingrédients frais, sans
conservateurs et sans additifs. En effet, pour une marque comme Bonne Maman, il n'est pas
toujours facile d'innover sans pour autant casser son image de « nostalgie » qui lui a donné toute
sa force et sa valeur ; on trouve là un des défis les plus importants de cette marque
2) Déduire la stratégie mise en place par Bonne maman et dites si elle est efficace ?
3) Quelle orientation stratégique donnez-vous à notre Bonne maman pour renforcer sa performance sur
le marché ?
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I – Présentation de l’entreprise
Pour trouver l’origine de la société il faut remonter à la fin du 19è siècle et plus
précisément en 1893. En effet à cette date un pharmacien du nom de Caleb Bradham, vivant aux
Etats-Unis dans l’état de Caroline du Sud, crée une boisson au goût agréable et qui est
susceptible de soigner les mots d’estomac. Rapidement les vertus rafraichissante et revitalisante
de cette boisson se diffusent dans le pays entier et c’est en 1988 que débute la commercialisation
du Pepsi-Cola avec la création de la société « Pepsi-Cola Company ».
Cola est aujourd’hui une entreprise multi catégorielle qui intervient dans 4 secteurs alimentaires
: Boissons, jus de fruits, chips, céréales. Cette entreprise est présente dans plus de 160 pays et
elle propose une large gamme de boissons gazeuses.
2. Stratégie
Pour arriver à ses fins la société vise un effet de synergie, elle veut développer la
proximité et l’interactivité entre la marque et ses clients, promouvoir l’image et l’audience de la
marque en créant une véritable convergence entre les supports web et mobiles. En corrélation
Pepsi développe de nouvelles idées pour la publicité afin d’attirer un maximum de
consommateurs et ainsi augmenter ses parts de marché. Sa stratégie est aussi de devenir leader
dans le domaine du développement de nouveaux produits, Pepsi prend des risques, innove,
diversifie sa gamme et agit plus rapidement que ses concurrents. Ainsi elle répond mieux à la
demande des consommateurs d’un pays particulier ou même d’une région particulière. De plus,
sa stratégie de diversification notamment avec le rachat de Tropicana en 1998 et sa fusion avec
Quaker en 2000 lui a permis de devenir le 4ème groupe alimentaire mondial derrière Nestlé,
Kraft et Unilever.
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II - diagnostic
1. Les clients
Pepsi Co essaye de renforcer son image auprès des jeunes (15-25 ans). Utilisant des supports
marketing tels la télévision, la radio, les journaux, les panneaux publicitaires, Pepsi Co tente de
se développer. De plus, la marque tente de s’affirmer dans le milieu sportif en organisant des
concours destinés aux jeunes enfants, pour ceux-ci c’est la marque de jus de fruit qui est mise
en avant.
2. Concurrence
Au même titre que son concurrent Coca-Cola, Pepsi représente à travers son image et sa
consommation la culture des Etats-Unis. Mais ce soda qui aujourd'hui nous est banal n'a pas
toujours tenu la seconde place sur le marché des boissons gazeuses.
C'est avec une forte différence de prix par rapport à la concurrence que Pepsi a su séduire le
marché américain, à une époque de très faible pouvoir d'achat. La publicité aidant, Pepsi est
progressivement parvenu à convaincre de nombreux adeptes de Coca Cola à changer de
référence, à l'aide de campagnes axées sur le caractère bon marché de leur produit.
Coca-Cola reste le leader mondial devant Pepsi des boissons gazeuses avec 43% des parts de
marché aux Etats-Unis, contre 31% pour Pepsi. En France, Coca-Cola est en position dominante
sur les boissons gazeuses, soit plus de 90% des parts de marché dur les colas consommés à
domicile. La marque Pepsi est quasi inexistante en France
Pepsi Co utilise le plus possible les médias : La télévision reste surconsommée. Les
moins de 50 ans la regardent en moyenne 3 h par jour. La radio est aussi une arme redoutable
pour toucher un grand nombre de personnes. Avec la presse, internet est le bon complément d'un
plan média
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1. Les forces
2. Les faiblesses
3. Les opportunités
4. Les menaces
• Image de l'entreprise
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Dans le secteur des boissons gazeuses l’entrée fulgurante de la boisson énergisante « Red Bull
» sur le marché ainsi que la résistance acharnée de Danone incite Pepsi-Cola à modifier sa
politique stratégique pour garder son rang au niveau des parts de marché mondiales.
Pour faire face à cela, Pepsi-Cola a augmenté la mise à disposition de moyens humains, matériels
et financiers suffisants pour pouvoir assumer les investissements industriels et logistiques , gérer
la distribution et partager les coûts marketing.
Pepsi-Cola fabrique ses produits sur place et a aussi une relation très forte avec les fournisseurs
locaux. Pepsi-Cola pratique toujours une politique de diversification de fournisseurs, c’est-àdire
que Pepsi-Cola n’a pas un ou deux grands fournisseurs, mais il cherche des fournisseurs dans le
monde entier dans le but de faciliter sa production et aussi de minimiser ses coûts.
Aujourd’hui, il y a de plus en plus de critiques par rapport l’effet négatif du cola pour la santé ;
et en même temps, il y a de plus en plus de produits de substitution qui sont plus sains que cola
sur le marché ; on trouve une tendance de baisse sur la consommation de cola. Afin de garder
ses parts de marché et ses clients, Pepsi-Cola doit continuer d’introduire de nouveaux produits
ainsi que des promotions, offres et autres publicités « cool » pour ses clients. Donc en conclusion
sur marché du cola, les clients ont tout de même un grand pouvoir de négociation du fait de la
concurrence très forte sur ce marché.
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On notera donc que le principal rival de Pepsi reste la menace la plus forte. En effet, la boisson
Coca-cola n’est que très peu différenciée de Pespi, que ce soit au niveau du goût ou du prix. De plus,
sur le marqué des boissons gazeuses, plusieurs marques, à part Coca-cola, font de l’ombre à Pepsi :
ce sont Schweppes, Orangina et Fanta. Cependant on notera que ces marques appartiennent à Coca-
cola corporation.
5. La concurrence intra-sectorielle
Coca-cola est le seul grand concurrent direct de Pepsi-Cola et reste le meilleur dans le domaine des
boissons gazeuses. Et pour le demeurer il n’hésite pas à utiliser les grands moyens.
Forces :
réputation forte à travers le Cameroun
Forte maitrise de la communication et du marketing
Le plus grand fournisseur de réseau pour portable au Cameroun
Forte notoriété
Tarifs des appels abordables
Faiblesses :
Mauvais service client
Instabilité du réseau
Non couverture totale du territoire nationale
Prix des abonnements élevés
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Expansion dans le domaine de l’industrie des télécoms; nouveau service à développer notamment
pour les professionnels et entreprises.
Principaux concurrents :
Ses principaux concurrents sont :
Orange
Nexttel Camtel
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