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BIRAHR MIHARREDBA

PARTIE -1- CONCEPTS ECONOMIQUES DE BASE


CHAPITRE -I- LE MARCHE

I- DEFINITION :
Le marché est un lieu fictif ou réel de rencontre entre les offreurs et les demandeurs d’un produit déterminé
afin d’effectuer un échange en contrepartie d’un prix.

II- CLASSIFICATION DES MARCHES :


1- Selon l’objet :

Nature du marché Offreur Demandeur Prix


Marché des biens et des Entreprises ou Pays Ménages, Etat et entreprises. Le prix du bien ou du
services producteurs du bien ou du service
service.
Marché monétaire BAM et banques ayant une Banques ayant un besoin de Taux d’intérêt ou Taux
interbancaire capacité de financement. financement. directeur.
Marché financier Sociétés cotées en bourse Epargnants Le cour tu titre
Marché de travail Ménages chômeurs Etat et Entreprises Salaire
Marché de change Banques centrales Agents économiques Le taux de change.

2- Selon le régime :

classification justification
Concurrence - Atomicité – homogénéité – transparence – fluidité –
pure et parfaite mobilité.
Concurrence Monopole Un seul offreur face à plusieurs demandeurs.
imparfaite Oligopole En guerre Quelques offreurs en situation de
concurrence.
En paix Quelques offreurs en concertation sur le
prix.
Concurrence Plusieurs demandeurs chacun essayant de se différencier
monopolistique des autres.

3- Selon l’étendue :

Local
Marché selon l’étendue Régional
(localisation géographique) National
International

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III- LES CONSTITUANTS DU MARCHE :
Lois Significations
Loi de l’offre Prix Offre

Loi de la demande Prix Demande

Loi de l’offre et de la demande O>D Prix


D>O Prix

IV- FORMATION DES PRIX ET OPTIMUM :

C. Moyen (CM) = C.T.G / Qté (coût unitaire)


Cm = Variation CTG / Variation qté (coût des dernières unités produites)
Profit global = Recette totale – coût total global
Recette totale (RT) = Prix de marché X Qté

1- Cas de concurrence pure et parfaite (optimum) :

Quantité optimale Prix = Coût marginal


Profit global maximum Qop (Prix – Coût Moyen op)

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2- Cas de concurrence imparfaite :

Quantité optimale Recette marginale = Coût marginal


Profit global maximum Qop (Recette Moyenne op – Coût Moyen op)

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CHAPITRE -II- LE CIRCUIT ECONOMIQUE

I- LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS FONCTIONS :

Agents Economiques Fonctions principales Ressources principales


Ménages Consommation - Travail Revenu
SNF Production de biens et services Chiffre d’affaires
marchands non financiers.
SF Production des services marchands et • Banques : Epargne
financiers. • Assurance : prime d’assurance
Administrations Production des services non Prélèvements obligatoires
marchands.
RDM - -

II- LES OPERATIONS ECONOMIQUES :

Types Opérations
Opérations sur biens et services • Ressources = Emplois
• P + M = C + I + St + X
• Salaire
• Impôts
Opérations de répartition • Intérêt
• Dividende
• Loyer …
• Emprunt
Opérations financières • Prêt
• Placement …

III- LES FLUX :

-- Flux réel : c'est un mouvement de la quantité des biens et services faisant l'objet d'une opération économique,
-- Flux monétaires : c'est la contrepartie monétaire des flux réels d'une opération économique.

IV- LE CIRCUIT ECONOMIQUE :


1- circuit économique par agents :
Ce type de circuit décrit la manière dont les entreprises créent des biens et services et distribuent des
revenus. Ces revenus sont perçus par les ménages en contrepartie de leur participation à l'activité

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économique puis dépensés par le biais d’achat des biens et services produits par les entreprises. Ce
circuit décrit également les relations avec l’État et le reste du monde.

2- Circuit par fonction économique :


Il est possible de représenter l'activité économique de tous les agents par quatre grandes fonctions
macro-économiques : la production, la répartition (des revenus), la dépense (consommation et
investissement), et le financement.

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CHAPITRE -III- LES AGREGATS DE LA COMPTABILITE NATIONALE

I. La production nationale :
1- Le Produit intérieur brut : PIB
• Optique produit :

PIB (au prix du marché) =  VA (prix de base) +Impôt indirect net des subventions
= VA marchand + VA non marchand + II net Sub

• Optique dépenses :

PIB (au prix du marché) = DCF + FBCF + ∆St + X°(B/S) - M°(B/S)

FBC = FBCF + ∆St


Demande intérieure = DCF+FBCF + ∆St
Demande extérieure nette = X° (B/S) - M° (B/S)

• Optique revenu :

PIB (au prix du marché) = Salaires + Impôt indirect (sur P° et M°) – Subvention (sur P° et M°) + EBE
+Revenus mixtes de l’entrepreneur individuel

2- Le produit national brut : PNB

RNB = PNB = le PIB +/- revenus de travail, de la propriété et de l’E/se nets reçus de
l'extérieur.

II. Le revenu national :

1- Revenu national brut : RNB

RNB = PNB

2- Revenu national brut disponible :

RNBD = RNB + transferts nets reçus de l'extérieur.


RNBD = PIB + Revenus et transferts nets reçus de l’extérieur
RNBD = DCF + ENB

III. L’épargne nationale :

ENB = RNBD - DCF

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Taux d'épargne nationale = (Epargne nationale brute / PIB) x 100

IV. La dépense nationale :


1- La consommation finale nationale :
DCF = Consommation des ménages + Consommation des administrations

2- L’investissement et formation brute du capital fixe (FBCF) :

FBCF
Le taux d'investissement = * 100
PIB

FBC = Investissement National = FBCF + variation des stocks

V. Les indices simples :

I1/0 = P1 / P0 * 100

VI. Les limites du PIB :


• L’exclusion du travail domestique
• L’ignorance de l’économie parallèle
• La difficile prise en compte des nuisances
• Ne mesure pas le bien être ;

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PARTIE – 2- INTERVENTION DE L’ETAT

CH-I- INSUFFISANCE DE LA REGULATION PAR LE MARCHE

I- MESURE DE L’INFLATION :
1- Indices synthétiques :

A- Indice de Laspeyres :
a- L’indice des prix : b- L’indice des quantités :

∑ P1 Q0 ∑ P0 Q1
Lp = ∗ 100 Lq = ∗ 100
∑ 𝑃0 𝑄0 ∑ 𝑃0 𝑄0

B- Indice Paasche :
a- L’indice des prix : b- L’indice des quantités :

∑ P1 Q1 ∑ P1 Q1
Pp = ∗ 100 Pq = ∗ 100
∑ 𝑃0 𝑄1 ∑ 𝑃1 𝑄0

2- Mesure de l’inflation au Maroc:

∑(Indice rubrique ∗ Pondération)


𝐼𝑃𝐶 = 𝐼𝐺 = 100

IG1−IG0
Taux d’inflation = ∗ 100
IG0

II- DEFINITION :
• l'inflation peut être définie comme une hausse générale, irréversible et accélérée des prix.
• Désinflation : C’est la baisse du taux d’inflation ;
• Déflation : C’est la diminution du niveau général des prix.

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• Stagflation : Une accélération de l’inflation accompagnée d’une augmentation du taux de chômage et une
stagnation de la croissance.

III- DIFFERENTS TYPES D’INFLATION :


Rampante Déclarée G a l o p a n t e Hyperinflation

0% 5% 10% 50%

IV- CAUSES DE L’INFLATION :


1- Inflation par les coûts de production:
Une hausse des prix des matières premières, hausse des salaires ou augmentation des taux d’intérêt ou
d’imposition

2- Inflation par déséquilibre entre l’offre et la demande :


• Demande élevée
• Offre faible

3- Inflation monétaire :

M*V=P*Q
M = masse monétaire en circulation dans une économie à un moment donné.
V = vitesse de circulation de la monnaie (c'est à dire le nombre de fois ou un billet "change de main" dans une
économie sur une période déterminée).
Q = quantités des biens et services disponibles dans une économie (production nationale + importations).
P = niveau général des prix auxquels les biens et services sont vendus.

« Toute augmentation de la masse monétaire qui ne s’accompagne pas d’une augmentation proportionnelle de la
quantité produite, engendre une hausse des prix ».

4- Inflation importée :
Avec la mondialisation et la libre circulation des biens et services, l’inflation se transfert facilement entre les pays du
monde.

5- Causes structurelles :
• Présence massive de monopole ou oligopole en paix
• Firmes multinationales
• Renforcement du pouvoir syndical

V- CONSEQUENCES DE L’INFLATION :
1- Une inflation modérée favorise la croissance économique ;
2- Une inflation déclarée bloque la croissance économique ;

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3- L’inflation engendre des disparités de revenus.
4- L'inflation encourage la consommation immédiate au détriment de l'épargne.
5- L’inflation entraîne la détérioration de la valeur de la monnaie.
6- L’inflation encourage les importations et découragent les exportations.

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I- DEFINITION :
- Le chômage est l’excès de l’offre sur la demande de travail (dysfonctionnement du marché de travail) ;

- Le chômeur (au sens du HCP) est toute personne âgée de 15 ans et plus, qui n’a pas d’activité professionnelle
et qui cherche activement ou passivement un emploi.

II- THEORIES DU CHOMAGE :

1- Chômage classique :
Il est dû à l’excédent de l’offre de travail sur la demande suite à une hausse du coût de travail (salaire) ;

2- Chômage keynésien :
Il est dû principalement à une insuffisance de la demande sur le marché des biens et services.

III- MESURE DU CHOMAGE :

Composition de la population totale

Occupe un emploi

OUI NON

Recherche un emploi

OUI NON

Population Occupée Chômage Population inactive

Population active

Population Totale

Nombre des chômeurs = Population active disponible – Population active occupée

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Population en chômage
Taux de chômage = * 100
Population active âgée de 15 ans et plus

IV- CAUSES DU CHOMAGE :

1- Chômage lié au mauvais fonctionnement du marché :

• L’inadaptation des offres et des demandes de travail (faute de formation adéquate) ;


• La faible mobilité de la main d’œuvre ;
• Rigidité des salaires (coût de travail élevé) ;
• Contraintes juridiques sur le marché de travail (SMIG, SMAG, CNSS...).

2- Chômage lié au contexte économique et social général :

• La crise économique
• La pression démographique
• La substitution du capital au travail
• Délocalisation

V- CARACTERISTIQUES DU CHOMAGE :

Il s’agit de déterminer la population la plus touchée par le chômage selon :


• La tranche d’âge,
• Le sexe,
• La région,
• La durée,
• Le diplôme …

VI- CONSEQUENCES DU CHOMAGE :


1- Sur le plan économique :

* ↑ Chômage → ↓ Demande → ↓ Production → ↓ Investissement → ↓ Croissance → Aggravation du


chômage.
* Gaspillage des ressources humaines et de la force de travail ;
* Les allocations de chômage dans les pays développés alourdissent les charges de l’Etat et aggravent le déficit
budgétaire ;

2- Sur le plan social :

* Baisse du pouvoir d’achat et dégradation des niveaux de vie des chômeurs ;


* Obsolescence des qualifications des chômeurs suite au progrès technique ;
* Détérioration du climat social (crime, délinquance, prolifération des petits métiers…).

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CH-II- LES INSTRUMENTS DE L’INTERVENTION ETATIQUE

Introduction :

Politiques Types Objectifs


Conjoncturelles • Monétaire - Croissance économique
• Budgétaire - Stabilité de l’emploi
- Stabilité des prix Carré
magique
- Equilibre extérieur
Structurelles

Carré magique :

Définition Un schéma qui représente la situation de l’activité économique d’un pays


donné à une date donnée.
Intérêt Faire des comparaisons dans le temps et dans l’espace.
Limites * Les objectifs se trouvent parfois contradictoires ;
* 4 objectifs sont insuffisants pour juger la situation économique d’un pays.

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I- MONNAIE :
Masse monétaire (MM) - Circulation fiduciaire (Billet de banque et pièces divisionnaires) ;
- Monnaie scripturale (dépôt à vue = comptes courants) ;
- placement à vue (compte sur carnet d’épargne) ;
- Autres actifs monétaires (compte bloqué).
Agrégats monétaire * M1 = CF + MS
* M2 = M1 + PàV
* M3 = M2 + AAM = MM
Contre parties de la - Réserves internationales nettes (Opérations en devises) ;
MM - Créances sur l’administration centrale (Emprunt de l’Etat auprès de BAM) ;
- Créances sur l’économie (Crédits accordés par les banques commerciales aux
agents économiques).

II- POLITIQUE MONETAIRE :


Situation Nature de Instruments et actions Objectif Objectif limites
politique intermédiaire final
- Taux directeur - Croissance - Inflation
Politique - RMO * MM économique -
Besoin expansive - Open Market acheteur - stabilité de Déséquilibr
de - Swaps de change (achat de * Taux l’emploi e extérieur
liquidité devises) d’intérêt
- Avance de liquidité à 7 jours
- Taux directeur - stabilité -
Excès de Politique - RMO * MM des prix Croissance
liquidité restrictive - Open Market vendeur - Equilibre économique
- Swaps de change (vente de * Taux extérieur
devises) d’intérêt -
- Reprise de liquidité à 7 jours chômage

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III- BOURSES DES VALEURS :


* Intervenants : - sociétés de bourses, (intermédiaires boursiers),
- société de la bourse de Casablanca (société gestionnaire),
- sociétés cotées en bourse,
- AMMC (gendarme de la bourse),
- OPCVM (intermédiaires spécialisés dans la petite épargne),
- Maroclear (dépositaire assurant la garde des titres).

* Titres : actions et obligation


* Indicateurs : MASI et MADEX (indices synthétiques des mesure de performance de la BVC)
* Intérêt de la bourse :

Intérêt de la bourse Limites de la bourse des valeurs de


Pour l’entreprise Pour l’économie Casablanca
- Nouvelles sources de - Mobiliser la petite épargne; - Prédominance des PME ;
financement - Lutter contre la - Nombre de sociétés cotées est
- Renforcement de la notoriété ; thésaurisation ; restreint ;
- Motivation des salariés ; - Financement non -Conditions de cotation jugées
- Gestion transparente. inflationniste; sévères ;
- Attirer les capitaux -Faible culture boursière ;
étrangers ; -Inefficience de la BVC.

IV- Régime de change :


Système d’évaluation de la monnaie nationale par rapport à une devise on distingue : le régime de change fixe et
flottant.
1- Définition :
La dévaluation ou dépréciation est la baisse de la valeur de la monnaie nationale par rapport aux devises.
La réévaluation ou appréciation est la hausse de la valeur de la monnaie nationale par rapport aux devises.

2- Avantages et conditions de réussite de la dévaluation :


Avantages de la dépréciation Conditions de réussite
• Augmenter les exportations • Demande étrangère doit être élastique ;
• Promouvoir les recettes touristique et de • Capacité de satisfaire la demande interne et
voyage ; externe
• Encourager les IDE ; • Les pays concurrents ne doivent pas dévaluer en
• Décourager les importations. même temps ;
• Les importations doivent être compressibles.

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I- BUDGET :
Recettes fiscales (impôts directs, TVA, DD, DET)
Ressources ordinaires
Recettes non fiscales (Monopoles, domaines et privatisation)
Ressources

Ressources exceptionnelles Emprunts ;


Dons et redevances ;

Dépenses ordinaires Dépenses de fonctionnement (traitement, B/S,


compensation…)
Dépenses Dépenses de la dette (principal + intérêt) ;

Dépenses d’investissement Equipements et infrastructures

- SO > 0 : Epargne publique


Solde ordinaire SO = (RF + RNF) – (DF + intérêt de la - SO < 0 : Désépargne publique
dette) - SO = 0 Epargne nulle

Solde BGE (hors Solde BGE (hors emprunt et - SB > 0 Excédent BGE
emprunt et hors Amortissement) = Solde ordinaire – - SB < 0 Déficit BGE
amortissement de Dépense d’investissement - SB = 0 Equilibre BGE
la dette)
Solde Budget de Solde budget de l’Etat (hors emprunt et
l’Etat (hors amortissement) = Solde BGE (hors emprunt - SB > 0 Excédent budget de l’Etat
emprunt et hors et Amortissement) + Solde SEGMA + solde - SB < 0 Déficit budget de l’Etat
amortissement de CST - SB = 0 Equilibre budget de l’Etat
la dette)
Besoin brut de Besoin brut de financement de la loi de
financement de la finances = Solde Budget de l’Etat (hors -
loi de finances emprunt et Amortissement de la dette) –
Amortissement de la dette
Besoin résiduel de Besoin résiduel de financement de la loi de
financement de la finances = Besoin brut de financement de -
loi de finances la loi de finances + Emprunt

II- CARACTERISTIQUE DU BGE :


• Déficit budgétaire structurel ;
• Prépondérance des dépenses de fonctionnement surtout les traitements ;
• Poids lourd de la dette ;
• Prédominance des recettes fiscales surtout indirectes ;

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• Spirale de la dette ;
• Faible part des dépenses d’investissement ;

III- REDUIRE LE DEFICIT BUDGETAIRE :


Actions Limites
Augmenter la pression fiscale Baisse de l’offre et de la demande
Promouvoir les privatisations Affaiblissement du rôle de l’Etat en économie
Recourir à l’emprunt :
• Interne :
- BAM - Tensions inflationnistes ;
- Marché financier - Effet d’éviction
• Externe * Effet boule de neige ; Sortie de devises
Réduire les dépenses de compensation Baisse du pouvoir d’achat
Réduire les dépenses en biens et services -
Elargir l’assiette fiscale -
Promouvoir le PIB -

IV- POLITIQUE BUDGETAIRE :


Situation Nature de Instruments et actions Objectif Objectif limites
politique intermédiaire final
- des recettes fiscales - Croissance - Inflation
Cas de Politique économique - contrainte
récession de relance - des dépenses publiques DG - Stabilité de extérieure (
(traitement, compensation et l’emploi importations ;
investissement) endettement)
« Déficit budgétaire »
- des recettes fiscales - Stabilité des - Croissance
Cas Politique prix économique
d’expansio de rigueur - des dépenses publiques DG - Equilibre
n (traitement, compensation et extérieur - Chômage
investissement)
« Excédent budgétaire »

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PARTIE – 3 – ECHANGES EXTERIEURS

CH-I- FONDEMENTS THEORIQUES


I- THEORIE DES ECHANGES EXTERIEURS :
1- Libre échange :

C’est la libre circulation des biens, services et capitaux sans restrictions.

Théories Auteurs Explications


Avantage absolu A. SMITH Se spécialiser dans le produit qui
procure un avantage absolu.
Classiques Avantage comparatif D. RICARDO Se spécialiser dans le produit qui
procure le moindre désavantage.
Néo Dotation en facteur de production H.O.S Se spécialiser selon le facteur de
classiques production abondant.

Avantages Limites
* Elargissement des marchés ; * Baisse des recettes fiscales ;
* Encouragement des IDE ; * Concurrence intense à la PME nationale ;
* Accès facile à la matière première, à la * Dépendance vis-à-vis de l’extérieur ;
technologie et au financement ; * Inflation importée ;
* large choix pour le consommateur ;

2- Protectionnisme :

Il s’agit de freiner les importations pour protéger les industries nationales.

Théories Auteurs Explications


Le mercantilisme Mercantilistes Réduire les importations pour créer un
stock de métaux précieux signe de richesse
des nations.
Protectionnisme éducateur F. LIST Protéger les industries naissantes
Protectionnisme défensif M. ALLAIS Protéger les industries en déclin

Instruments Avantages Limites


* Droit de douane * Laxisme des entreprises
Tarifaires * taxe à protégées ;
l’importation

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* Quotas ; * Protéger les activités nationales ; * Risque d’augmentation des
* Subventions ; * Augmenter les recettes prix ;
Non * prohibitions ; publiques ; * Choix limité pour le
tarifaires * normes * Limiter la dépendance consommateur ;
sanitaires ; commerciale et financière vis-à-vis * accès difficile à la matière
* normes de de l’extérieur ; première ; à la technologie et au
qualité * Lutter contre l’inflation financement.
* dévaluation … importée ;
* Réduire le déficit de la balance
commerciale

II- MESURE DES ECHANGES EXTERIEURS :


1- Balance des paiements :

Balances Rubriques Soldes


Commerciale * Biens X-M
Transactions courantes * Services
Invisible * Revenus primaires Entrées - Sorties
* Revenus secondaires
Capitaux et opérations financières * IDE Entrées – Sorties
* Emprunts et prêts
Paiements Total -
2- Taux :

Mesures du commerce extérieur marocain :

Taux Formules Lecture Interprétation


Taux de Les X couvrent …% - faible compétitivité des
couverture X des importations ; X;
TC = ∗ 100
M - forte dépendance aux M

1 tonne X couvre - X à faible VA


Terme Valeur X …% d’une tonne - M à forte VA
d’échange Quantité X importée ;
𝑇𝐸𝑅 = ∗ 100
réel Valeur M
Quantité M

* TEN > 100 : le prix de la tonne X rapidement


Terme 1 tonne X (actuelle) que celui de la tonne M ;
d’échange 1 tonne X (année de base) * TEN < 100 : le prix de la tonne M
𝑇𝐸𝑁 =
net 1 tonne M (actuelle) rapidement que celui de la tonne X ;
1 tonne M (année de base) * TEN = 100 : le prix de la tonne X et de la
∗ 100 tonne M augmentent proportionnellement.

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La moyenne des - Si DO : le pays
Degré X(B/S) + M(B/S) échanges extérieurs s’ouvre davantage sur le
(Taux) 𝐷𝑂 = 2 ∗ 100 représente …% du RDM ;
d’ouverture PIB PIB ; - Si DO : le pays réduit
son ouverture vis-à-vis
du RDM
Les X(B/S) - Si EE : Amélioration
Effort à X(B/S) représentent …% du de la compétitivité des X;
l’exportation EE = ∗ 100 PIB ; - Si EE : le pays
PIB
n’arrive pas à améliorer
la compétitivité de ses X.
Les M(B/S) couvrent - Si TP : Aggravation
Taux de M(B/S) …% du marché de la dépendance vis-à-
pénétration TP = ∗ 100 intérieur. vis du RDM;
PIB + M(B/S) − X(B/S)
- Si TP : le pays réduit
sa dépendance vis-à-vis
du RDM.

III- AJUSTEMENT LINEAIRE PAR LA METHODE DES MOINDRES


CARRES :
L’équation de la droite d’ajustement linéaire se présente sous forme de :

y = ax + b

∑(xi ∗ yi) − nx̅y̅


Formule développée 𝑎=
∑ xi ² − nx̅²

Formule des écarts ∑(xi − x̅)(yi − y̅)


𝑎=
∑(xi − x̅)²

𝑏 = y̅ − a x̅
∑ xi ∑ yi
x̅ = 𝑦̅ =
n n

- Interprétation :

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• Si a > 0 les 2 phénomènes varient dans le même sens ;
• Si a < 0 les 2 phénomènes varient inversement ;

- Prévisions :

Remplacer « X » et calculer « Y » ou l’inverse à partir de l’équation de la droite d’ajustement linéaire.

CH-II- OUVERTURE DE L’ECONOMIE

Introduction :

Le commerce international se caractérise par :


• Une polarisation des échanges : 3 pôles concentrent le commerce international ; le Japon, les USA, et
l’Union Européenne ;
• Une nouvelle division internationale de travail ;
• Accroissement des flux intra-branche.

I- POLES ET ZONES D’INTEGRATION REGIONALE :


1- Etapes d’intégration :

Etapes d’intégration régionale Explication


Zone de libre échange Plusieurs pays décident d’éliminer les barrières faisant
obstacle au commerce des marchandises et chaque pays
reste maitre de ses relations commerciales avec RDM
Union douanière ZLE + Unification des tarifs douaniers avec RDM
Marché commun UD + libre circulation des services, capitaux et personnes
Union économique et monétaire MC + Unification de la monnaie et es politiques
économiques

2- Groupement régionaux :

Union Européenne (UE) 28 pays d’Europe (1951) ;


Union du Maghreb Arabe (UMA) Maroc + Algérie + Tunisie + Lybie + Mauritanie.
(1989)
Accords de Libre Echange Nord Américain USA + Canada + Mexique (1994) ;
(ALENA)
Marché Commun Sud Américain (MERCOSUR) Brésil, l’Argentine, l'Uruguay et le Paraguay …
(1991) ;
Association des Pays du Sud Est Asiatique Indonésie + Malaisie + Philippines + Singapour +
(ASEAN) Thaïlande (1967) ;

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II- INSTITUTION DE REGULATION DES ECHANGES
INTERNATIONAUX :
1- L’OMC :

• Objectifs :
- Libéraliser le commerce international ;
- Régler les différents commerciaux entre pays.

• Principes :

-- Principe de non-discrimination : Passage du bilatéralisme au multilatéralisme ;


-- Clause de la nation la plus favorisée : un avantage accordé à un pays doit être généralisé sur les autres
pays membres ;
-- Principe de réciprocité : c'est le principe des avantages mutuels et réciproques.

2- Principales organisations économiques internationales :

• La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) :


• La banque mondiale :
• Le Fonds monétaire international (FMI) :

III- CARACTERISTIQUES DU COMMERCE EXTERIEUR


MAROCAIN :

• Déficit commercial structurel ;


• Faible compétitivité des exportations ;
• Forte dépendance aux importations ;
• Exportations à faible valeur ajoutée ;
• Importations à forte valeur ajoutée ;
• Faible diversification des exportations ;
• Forte concentration sur le marché européen.

IV- SOLUTIONS AU COMMERCE EXTERIEUR MAROCAIN :


• Le développement de la diplomatie économique ;
• Le développement de la logistique ;
• Le développement des actions promotionnelles ;
• Plan Maroc Export Plus.

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CH-III- MONDIALISATION

I- APPROCHE DE LA MONDIALISATION :
1- Notions :

• Internationalisation: présence de du produit de l’entreprise sur les marché extérieurs;


• Mondialisation: création d’un marché mondial unique
• Globalisation: libre circulation des capitaux
• Mondialisme: Idéologie de la mondialisation
• Alter-mondialisation: Actions contre la mondialisation

2- Acteurs de la mondialisation :

• Etats nations: à travers la signature des accords de libre échange;


• Organismes internationaux: OMC, ONU, BM, FMI … disposent d’un pouvoir qui dépasse la suprématie
d’un pays.
• Firmes multinationales (FMN): qui réalisent un transfert des flux entre filiales sans blocage.

II- MANIFESTATION DE LA MONDIALISATION :


1- Globalisation financière :

Dimensions bases
- Géographique: suppression des frontières - Déréglementation: suppression de toute
sur les capitaux; règle faisant blocage à la libre circulation
- Fonctionnelle: ouverture des marchés: des capitaux
financier, bancaire et de change les uns sur - Décloisonnement: ouverture des marchés :
les autres; financier, bancaire et de change;
- Temporelle: les marchés de placement - Désintermédiation: absence
fonctionnent 24h/24h et 7j/7j d’intermédiaire,
- Développement des technologies
d’information et de communication (TIC)

2- Investissement direct étranger (IDE) :

• Notions :

- Rachat, par un étranger, dans un pays d’accueil d’une entreprise déjà créée;
- Création, par un étranger, d’une nouvelle entité,
- Prise de participation majoritaire, par un étranger, dans une entreprise déjà existante;
- Délocalisation: transfert total ou partiel d’une activité d’un pays d’origine vers un pays d’accueil;
- Out sourcing: Délocalisation de la sous traitance ;

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• Avantages et limites :

Avantages limites

Pays d’accueil • Entrée de devise; • Rapatriement des


• Augmentation du PIB; dividendes;
• Augmentation des recettes • Concurrence aux PME;
publiques; • Dépendance économique;
• Création d ’emploi; • Economie fragile;
• Amélioration de l’offre; • Pollution.
• Accès à la technologie.

Pays d’origine • Elargissement des • Fuite des capitaux;


marchés; • Stagnation de la
• Domination des PSD; croissance;
• Influence du mode de vie; • Augmentation du taux de
• Entrée régulière de devise; chômage;
• Protection de
l’environnement.

III- EFFETS DE LA MONDIALISATION :

Effets positifs Effets négatifs


• Elargissement des marchés; • La concurrence réduit la marge bénéficiaire;
• Rentabilisation des capitaux; • Pauvreté;
• La délocalisation améliore le savoir faire des • Dégradation des termes de l’échange des PSD;
pays d’accueil • Domination du mode de vie occidental;
• Satisfaction des besoins; • Appauvrissement culturel des PSD.
• Accès à la technologie, à la matière première et
au financement.

IV- STRATEGIES FACE A LA MONDIALISATION :

• Intégration régionale: regroupement des pays dans des pôles;

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• Amélioration de la compétitivité (prix et hors prix) ;
• Réformes administratives et institutionnelles (adaptation des règles de Droit, protection des biens et
des personnes, améliorer l’infrastructure, création d’un environnement des affaires, Lutter contre la
corruption…).

PARTIE – 4 – CROISSANCE ET PERSPECTIVES DE


DEVELOPPEMENT

CH-I- CROISSANCE, DEVELOPPEMENT ET SOUS DEVELOPPEMENT

I- CROISSANCE :
Définition Augmentation durable et irréversible des richesses créées sur un territoire.
Mesure Agrégats de la comptabilité nationale (PIB, PNB, RNB..)
* Travail: l’augmentation de la quantité et de la qualité de travail ;
* Capital: améliorer l’investissement (achat d’équipement, matériel…)
Facteurs * Progrès technique: qui permet la modernisation des équipements et l’innovation;
* Action de l’Etat: subventions, infrastructures, avantages fiscaux…
* Conjoncture: monnaie stable, maitrise de l’inflation, épargne suffisante…
nature * Extensive: réalisée grâce à l’augmentation de la quantité des facteurs de production;
* Intensive: réalisée grâce à l’augmentation de la productivité des facteurs de production.

II- DEVELOPPEMENT :

Définition Ensemble des transformations des structures


économiques, sociales, démographiques,
culturelles… liées à la croissance économiques
Longévité (espérance de vie)
Mesure IDH Education (alphabétisation +
scolarisation)
Niveau de vie (revenu par habitant)

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Remarque :

• Rapport croissance / développement:

Bien exploitée développement


Croissance
Mal exploitée sous-développement

• Développement durable:

Economique (performance financière)


Développement Social (Equité sociale…)
Environnemental

III- SOUS DEVELOPPEMENT :


1- Définition :

Absence de changements structurels accompagnant la croissance.

2- Indicateurs (caractéristiques) :

Types Explications
* Dualisme: secteurs traditionnel + secteur
moderne
* Désarticulation: absence d’effet d’entrainement
entre les secteurs;
Economiques * Productivité faible;
* Extraversion: économie destinée à l’export;
* Importance de chaque secteur: importance du
secteur primaire alors que le secteur secondaire
reste faible;
* Taux de chômage élevé;
* Dépendance: commerciale, financière,
alimentaire et technologique.

* Carence alimentaire : sous alimentation, mal


nutrition ou famine;
* Faible couverture sanitaire: insuffisance
Sociaux
d’équipement médical, ressources humaines et
infrastructure;
* Faible éducation: analphabétisme élevé et faible
scolarisation;

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* Importance des inégalités sociales: mauvaise
répartition des richesses.

* Forte croissance démographique;


humains * Espérance de vie faible;
* Taux de natalité élevé;
* Pyramide des âges à base large et sommet aigu

3- Théories explicatives du sous développement :

Théorie Auteur Explication


Etapes de la croissance (société traditionnelle, pré-
Retard au développement ROSTOW décollage, décollage, marche vers la maturité et ère
de consommation de masse)
- Commerce extérieur inégal ;
Echange inégal A. - Détérioration des TER ;
EMMANUEL - NDIT
- « X » à faible VA et « M » à forte VA
- Impérialisme
Domination centre / périphérie S. AMINE - IDE
- Délocalisation
- Out Sourcing (sous traitance)
- Internes (dualisme, désarticulation, extraversion,
Facteurs de blocage à la F. PERROUX faible éducation, pauvreté…) ;
croissance - Externe (dépendance)

4/ Stratégies de croissance :

Stratégies Natures Explications Avantages limites


* Limiter l’exode * Obstacles sociaux
Redistribution rurale ; politiques ;
des terres * Augmentation de * Politique privilégie
Réforme Agraire la production l’agriculture exportatrice.
agricole ;
Agricoles * Amélioration du
niveau de vie de
l’agriculteur.
* Lutter contre la * Aggravation des
Introduire la famine ; inégalités ;
Révolution Verte technologie * Autosuffisance * Dégradation de la
alimentaire ; matière organique ;
* Sécuriser le revenu * Surexploitation des
de l’agriculteur. nappes phréatiques ;
* Profite surtout aux
FMN.

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* Effets * Dépendance
d’entrainement ; technologique et
Industrie * Création d’emploi financière ;
industrialisante Industrie ; * Taille faible du marché
lourde * Amélioration du intérieur ;
solde commercial ; * Sacrifice d’autres
* Augmentation du activités (agriculture ,
PIB… industries légère…).
* Réduire la * Etroitesse du marché
Industrielles Industrie par Remplacer le dépendance intérieur
substitution aux produit extérieure ; * Dépendance à l’égard
importations importé par le * Diversification de des biens d’équipement ;
produit local l’économie nationale * Faible compétitivité
; des industries nationales
* Rétablir l’équilibre protégées par l’Etat.
commercial.
* Améliorer du solde * DIT oriente les PED
de la balance des vers la sous-traitance ;
Industrie par Produire pour paiements ; * Transfert de richesses à
valorisation des l’exportation * Dynamiser l’effort l’étranger puisque la
exportations en recherche et demande intérieure n’est
développement ; pas satisfaite ;
* Elargir les * Forte dépendance à la
débouchés. conjoncture mondiale.

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