TD ReÌ Duction 21 - 22 4
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IPGEI Nouakchott
MP* 2021-2022
(c) Soit k ∈ N et F est un supplémentaire de ker uk dans ker uk+1 . Montrer que
Exercice 4 Soit A, B ∈ Mn (K) deux matrices semblables et P ∈ K[X]. Montrer que les matrices P (A)
et P (B) sont semblables.
Exercice 5 Soient n ≥ 3 et
a c 0 ... 0
.. ..
b a c . .
. .. ..
A= 0 .. ∈ Mn (R)
. . 0
.. . .
. . b a c
0 ... 0 b a
où a, b et c sont des réels donnés avec bc > 0. Montrer que A est semblable à une matrice tridiagonales
symétrique.
Indication : Utiliser un produit de matrices de dilatations.
1
Exercice 6 Soient n ∈ N∗ et φ ∈ L(Mn (K)) telle que : pour tout A, B ∈ Mn (K), φ(AB) = φ(BA).
Montrer qu’il existe α ∈ K tel que φ = αtr.
Exercice 9 Soient A et B dans Mn (R) semblables sur C. Montrer que A et B sont semblables sur R.
Exercice 12 Soit
2 0 1
A = 1 1 0 .
−1 1 3
Calculer Ak pour tout k de N.
Reponse :
−k 2 + k + 8 k2 − k k 2 + 3k
Ak = 2k−3 −k 2 + 5k k 2 − 5k + 8 k 2 − k .
−4k 4k 4k + 8
Exercice 13 Soient (un )n , (vn )n et (wn )n les suites réelles définies par :
u0 = 0, v0 = 22, w0 = 22
et pour n ∈ N,
1
un+1 = (2un + vn + wn )
4
1
vn+1 = (un + vn + wn )
3
wn+1 = 1
(un + vn + 2wn ).
4
Calculer un , vn , wn et étudier la convergence de ces trois suites.
Réponse : Les suites convergent vers 14.
u0 = 0, u1 = 1, u1 = 1
∀n ∈ N, un+3 = 45un − 39un+1 + 11un+2 .
Réponse : un = −4n3n−1 + 5n .
3. Soit A la matrice de l’exercice 5. Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
3
Exercice 16 Extrait du CNC Marocain 2012.
Questions préliminaires
Soit un K-e.v(K = R ou C) ; on suppose un entier naturel r ≥ 2 et des s.e.v F1 , F2 , ..., Fr tels que
E = F1 ∪ F2 ∪ ... ∪ Fr
1. Si r = 2, montrer que E = F1 ou E = F2 .
Dans la suite de cette partie, on suppose r ≥ 2 et on pose F = F1 ∪ F2 ∪ ... ∪ Fr−1
2. On suppose ici que E 6= F et E 6= Fr , et on considère deux vecteurs x ∈ E \ F et y ∈ E \ Fr .
(a) Justifier que x ∈ Fr et montrer que, pour λ ∈ K, y + λx ∈
/ Fr
(b) En déduire que pour tout λ ∈ K, y + λx ∈ F puis montrer alors qu’il existe deux scalaires α
et β distincts, et un entier k compris entre 1 et r − 1, tels que y + αx ∈ Fk et y + βx ∈ Fk .
(c) Trouver une contradiction et conclure.
3. Montrer qu’il existe un entier i ∈ {1, ..., r} tel que E = Fi .
Soit n ∈ N∗ .
1. Montrer que le polynôme minimal d’une matrice A ∈ Mn (K) est de degré ≤ n.
2. Montrer que le polynôme minimal d’une matrice A ∈ Mn (K) est égale à n si, et seulement si,
{In , A, ..., An−1 } est une famille libre de Mn (K).
3. Soit A ∈ Mn (K); pour tout v ∈ Mn,1 (K), on pose
(a) Si v ∈ Mn,1 (K), montrer que IA,v est un idéal de K[X], puis en déduire qu’il existe un unique
polynôme unitaire de K[X] engendre cet idéal.
Dans la suite, ce polynôme sera noté πA,v .
(b) Montrer que, pour tout v ∈ Mn,1 (K), πA,v divise πA puis en déduire que l’ensemble {πA,w ; w ∈
Mn,1 (K)} est fini.
On considère donc un entier r ∈ N∗ et des vecteurs v1 , ..., vr de Mn,1 (K) tels que
On pose enfin Fk = {v ∈ Mn,1 (K); πA,vk (A)v = 0}, k ∈ {1, ..., r}.
(c) Vérifier que, pour tout k ∈ {1, ..., r}, Fk est un sous espace vectoriel de Mn,1 (K) et justifier
que
Mn,1 (K) = F1 ∪ ... ∪ Fr .
(d) Montrer alors qu’il existe w ∈ Mn,1 (K) tel que πA,w = πA .
4. Déterminer un vecteur e ∈ M3,1 (R) tel que πA,e = πA où A est la matrice définie par
0 0 c
A= 1 0 b
0 1 a
avec (a, b, c) ∈ R3 .
4
Exercice 17 Soit E un K-e.v vectoriel de dimension finie n ∈ N∗ . Soit f ∈ L(E). On note Γf le s.e.v
de L(E) défini par
Γf = {g ∈ L(E); f og = gof }.
1. Si f est diagonalisable, déterminer dim(Γf ).
2. Si de plus les valeurs propres de f sont toutes distincts, montrer que Γf = {P (f ); P ∈ K[X]}.
3. On suppose que le polynôme minimal πf de f est de degré n. En utilisant le résultat établit à
l’exercice 11 (il existe x ∈ E tel que πf = πf,x ), montrer que Γf = {P (f ); P ∈ K[X]}.
4. Soit A une matrice compagnon. Déterminer l’ensemble
Exercice 18 Soit A ∈ Mn (R)(n ∈ N∗ ) nilpotente d’indice de nilpotence n. Montrer que A est sem-
blable à la matrice
0 1 0
.. ..
. .
N =
.
.
. 1
0 0
vt
tr(M )
0Mn−1,1 (K) 0Mn−1 (K)
Exercice 25 Soit E un K-e.v. de dimension finie et f ∈ L(E). Si f est inversible, montrer que f −1 est
un polynôme de f.
Exercice 27 Soit E un K-e.v de dimension finie et f ∈ L(E) de rang 1. Donner une condition nécessaire
et suffisante sur f pour que f soit diagonalisable.
Exercice 28 Diagonaliser ou trigonaliser dans Mn (C), en donnant la matrice de passage, les matrices
suivantes
0 2 −1
3 −2 0
−2 2 1
1 4 −2
0 6 −3
−1 4 0
6
Exercice 29 Soit N ∈ N∗ , n1 , ..., nN ∈ N∗ , Ai ∈ Mni (K). Montrer que
A1
O
. ..
O
AN
avec b 6= 0.
1. Déterminer les valeurs propres de M et montrer que M est diagonalisable.
2. Lorsque M est inversible, calculer l’inverse de M
3. Pour tout p ∈ N, calculer M p .
Démontrer qu’il existe une base de E dans laquelle les matrices des fi sont toutes diagonales(on dit que
les fi sont simultanément diagonalisable).(On pourra faire une récurrence sur n)
3 0 0
Exercice 32 Résoudre dans M3 (R) l’équation X 2 = A où A = 8 4 0 .
5 0 1
Exercice 33 Soient n ∈ N∗ , G un sous groupe abélien fini de Gln (C). Montrer que les éléments de G
sont simultanément diagonalisables, c’est-à-dire :
Exercice 35 Soit E un K e.v de dimension finie et f ∈ L(E) diagonalisable avec Sp(f ) = {λ1 , ..., λr }.
Montrer que pour 1 ≤ k ≤ r la projection de E sur le sous espace propre ker(f − λk Id) est donnée par :
r
Y
pk = αk (f − λj Id)
j=1,j6=k
1 1
où αk = Qr (utiliser la décomposition en éléments simples de ).
j=1,j6=k (λk − λj ) πu
7
Exercice 36 Soient a0 , . . . , an−1 des nombres complexes, et soient A, J les matrices de Mn (C) définies
par
a0 a1 ... an−1 0 1 0 ...
.. .. .. .. . . . . ..
an−1 . . .
, J = .
. . .
A= .. .. .. . .
.
0 .. ..
. . . a1 1
a1 ... an−1 a0 1 0 ... 0
1. Démontrer que J est diagonalisable et calculer ses valeurs propres.
2. Déterminer un polynôme Q tel que A = Q(J).
3. En déduire le déterminant de A.
Exercice 37 Soit A ∈ Mn (C). Démontrer que A est nilpotente si et seulement si, pour tout p ≥ 1, on
a Tr(Ap ) = 0.
Exercice 38 Soit A une matrice carrée réelle de format n ≥ 2 vérifiant A3 + A2 + A = 0. Montrer que
le rang de A est un entier pair.
Exercice 39 CCP 2001 On note E = CN l’espace vectoriel des suites de complexes et si u est une
suite de E, on écrira u(n) à la place de un pour désigner l’image de n par u.
On considère le polynôme P = X p + ap−1 X p−1 + . . . + a0 de C[X] avec a0 6=0 et on lui associe le
sous-espace vectoriel F de E formé des éléments u vérifiant la relation :
∀n ∈ N : u(n + p) = −ap−1 u(n + p − 1) − . . . − a0 u(n).
1. Montrer que si λ est racine de P alors la suite n 7→ λn est élément de F .
2. Soit ϕ l’application de F vers Cp définie par : u 7→ (u(0), u(1), . . ., u(p − 1)), montrer que ϕ est
un isomorphisme d’espaces vectoriels. Quelle est la dimension de F ?
3. Pour tout entier 0≤i≤p − 1 on définit les élements ei de F par :
ei (i) = 1 et, lorsque 0≤j≤p − 1 et j6=i, ei (j) = 0.
(a) Déterminer pour 0≤i≤p − 1 ei (p).
(b) Montrer que le système de vecteurs (e0 , e1 , . . ., ep−1 ) est une base de F .
p−1
X
(c) Soit u un élément de F , établir que u = u(i)ei .
i=0
4. Si u est un élément de E, on définit l’élément f (u) de E par : f (u) : n 7→ u(n + 1). Montrer que
l’application f ainsi définie est un endomorphisme de E et que F est stable par f .
5. Si g est l’endomorphisme de F induit par f , montrer que la matrice de g dans la base (e0 , e1 , . . ., ep−1 )
est CP t .
6. On suppose que P admet p racines non nulles et deux à deux distinctes : λ0 , λ1 , . . ., λp−1 .
(a) Déterminer une base de F formée de vecteurs propres de g.
(b) En déduire que, si u est élément de F , il existe des constantes complexes k0 , k1 , . . ., kp−1
telles que : ∀n ∈ N, u(n) = k0 λn0 + k1 λn1 + . . . + kp−1 λnp−1 .
7. Exemple : (On revient à la notation usuelle un )
Soit a, b et c trois réels distincts.
Déterminer une base de l’espace vectoriel des suites définies par u0 , u1 et u2 et par la relation
de récurrence valable pour tout n ∈ N :
un+3 = (a + b + c)un+2 − (ab + ac + bc)un+1 + abc.