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Analyse Limite Sara Chmsou

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Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene-Alger

Faculté de Géni Civil

Exposé plasticité :

Thème 4 :
Theme 4
Analyse limites et réglementation ELU et
Analyse limites et reglementaion ELU et
dimensionnement sismique
dimensionnement sismique

Réalisé par :Prof : sediki

Sara belaggoune 161631091265


Souidi chams eddine 161631050945

Master 2 structure
section B
I. Analyse limite

1-Introduction :
Un ouvrage doit, durant toute sa durée d’utilisation, pouvoir présenter des
sécurités appropriées vis-à-vis de sa propre ruine ou de celle de l’un de
ses éléments, ainsi que vis-à-vis d’un comportement en service pouvant
affecter son exploitation, sa durabilité, son aspect ou encore le confort des
usagers.

C’est pour ces raison il faut un calcule de structure.

2-Calcule de structure :
Uncalcul destructuresvisetroisobjectifs:

Premièrement : la structure doit être en sécurité.Toute personne exige à ce


que la structurequ’elle occupe soit en sécurité et ne menace pas
d’effondrement (sécuritéadéquate).

Deuxièmement : la structure doit pouvoir répondre aux besoins pour


lesquels elle a étéconçueet ceci pour toutesa
duréedevie(durabilitéadéquate).

Troisièmement : la structure doit être économique, que ce soit du point de


vue coût deconstructionoudemaintenancedans letemps
(économieadéquate).

Dans ce travail le processus d’analyse et de calcul structural,l’ingénieur est


guidé par desdocumentstechniquesetdesrèglements établispar
desingénieursexpérimentés.
3-PHILOSOPHIEDECALCULAUX ETATSLIMITE :

♦Selon la philosophie de calcul aux états, une structure ou une partie de


structure devient inutilisable quand elle atteint un ÉTAT LIMITE, défini
comme étant un état particulier dans lequel la structure cesse de remplir la
fonction pour laquelle elle a été conçue (rupture – effondrement) ou de
satisfaire les conditions exigées et préalablement établies pour son
fonctionnement (conditions de servicibilté).

♦Les états limites définissent des bornes admissibles vis-à-vis de la


sécurité des personnes et des biens et vis-à-vis de l'aspect de la structure.
Il convient de vérifier que l'ensemble des cas de charge permet de couvrir
tous les cas réels les plus défavorables. Les paramètres à prendre en
compte sont notamment les actions, les propriétés des matériaux et les
données géométriques et leur imperfection.

♦les états-limites sont les états d’une construction qui ne doivent pas être
atteints, sous peine de ne plus permettre à la structure de satisfaire les
exigences structurelles ou fonctionnelles définies lors de son projet. La
justification d’une structure consiste à s’assurer que de tels états ne
peuvent pas être atteints ou dépassés, avec une probabilité dont le niveau
dépend de nombreux facteurs.

♦Les vérifications doivent être faites pour toutes les situations de projet et
tous les cas de charges appropriés.

♦ la notion d’état-limite se traduit essentiellement au niveau des critères


de calcul, par des coefficients partiels de sécurité qui prennent en compte
les différentes incertitudes liées aux actions appliquées, aux propriétés des
matériaux et à la qualité de la réalisation de l’ouvrage.

♦Le dimensionnement des structures s’appuie sur une méthode de calcul


aux états-limites. On distingue deux catégories d’états-limites :

ELS : Etats-Limites de Service

ELU : Etats-Limites Ultimes.


1-3-États-limites de Service (ELS) :

♦Les États-Limites de Service (ELS) correspondent à des états de la


structure lui causant des dommages limités, ou à des conditions au-delà
desquelles les exigences d’aptitude au service spécifiées pour la structure
(ou un élément de la structure) ne sont plus satisfaites : fonctionnement de
la structure ou des éléments structuraux, confort des personnes, aspect de
la construction.

Ils sont relatifs aux critères d’utilisation courants - fissurations,


déformations, vibrations, durabilité - liés aux conditions normales
d’exploitation de l’ouvrage.

Leur dépassement peut entraîner des dommages à la structure, la rendre


impropre à remplir sa fonction mais pas aboutir à sa ruine.

Les critères de calcul sont basés sur des contraintes ou des déformations
admissibles.

♦Cetétatlimiteest atteintquand :

Lesflèches(déformations)sont suffisammentimportantesdans lastructureou


unepartiedelastructure.

Lacompressiondubétonestimportante.
Lesfissuressontexcessivesenouverture.

♦Les vérifications sont définies par référence à une limitation de contraintes


en service, à des états-limites de fissuration (fonction des classes
d’exposition) et à des états-limites de déformation (flèches).

La limitation d’ouverture des fissures est obtenue :

- en prévoyant un pourcentage minimal d’armatures


- en limitant les distances entre les armatures et leurs diamètres.
♦NOTE : on distingue les ELS réversibles qui correspondent à des
combinaisons d’actions fréquentes ou quasi permanentes et les ELS
irréversibles associés à des combinaisons d’actions caractéristiques.
2-3-États-Limites Ultimes (ELU) :

♦Les États-Limites Ultimes (ELU) concernent la sécurité des personnes


et/ou la sécurité de la structure et des biens. Ils incluent éventuellement les
états précédant un effondrement, la ruine ou une rupture de la structure.

♦Cet état limite est atteint quand la structure ou une partie de la structure
se casse. La ruinepeutêtredue:

-A la rupture d’un ou plusieurs éléments de la structures après que l’un des


matériaux (bétonouacier) ait atteint sacapacité maximalede résistance.

-Alaruptured’unouplusieurséléments parinstabilité(flambement).

♦Ils correspondent au maximum de la capacité portante de l’ouvrage ou


d’un de ses éléments par :

-perte d’équilibre statique,

-rupture ou déformation plastique excessive,

-instabilité de forme (flambement, …).

♦Les critères de calcul sont basés sur des déformations ou des courbures
limites.
♦La norme NF EN 1990 définit 4 catégories d’État-Limite Ultime :

-EQU : perte d’équilibre statique de la structure ou d’une partie

-STR : défaillance ou déformation excessive d’éléments structuraux

-GEO : défaillance due au sol

-FAT : défaillance de la structure ou d’éléments de la structure due à


la fatigue

♦Note :Les états-limites ultimes (ELU) permettent de calculer tout ce qui à


trait à la sécurité des personnes et/ou à la sécurité de la structure. Pour
cette raison, des coefficients de sécurité sont pris en compte et permettent
ainsi de majorer les charges s'appliquant sur les structures lorsque celles-
ci sont préjudiciables et de minorer la résistance structurelle des matériaux.
Les coefficients de sécurité permettent de prendre en compte les
incertitudes des charges appliquées et des caractéristiques des matériaux.

♦A partir de ces données, il convient de vérifier la résistance de la structure


en prenant en compte les risques d'instabilité (perte d'équilibre), les
déformations excessives, les imperfections géométriques et les
défaillances dues à la fatigue. La sollicitation d'une structure jusqu'à son
état-limite ultime entraîne des déformations et contraintes résiduelles.
Lorsque ce cas se produit, un remplacement ou un renforcement des
éléments concernés devra être effectué. Les vérifications à l'état-limite
ultime sont donc principalement axées sur la stabilité de l'ouvrage ainsi que
sur sa résistance mécanique.
♦Quatre états-limites ultimes sont définis.

-L'état-limite ultime ÉQUilibre doit être étudié lorsqu'une variation mineure


de la valeur d'une action risque de créer une perte d'équilibre statique
comme, par exemple, à cause du phénomène de flambement ou de
soulèvement.

-L'état-limite ultime STRucturel doit être étudié lorsqu'un dépassement de


la contrainte admissible d'un élément de la structure ou de la structure
entière est à craindre.

-L'état-limite ultime GÉOtechnique doit être étudié lorsqu'un dépassement


de la contrainte du sol est à craindre.

-Et l'état-limite ultime FATigue doit être étudié lors des efforts oscillants
sollicitent la structure.

♦Laprocéduredecalculenbétonarmé consiste
àconsidérerlesdeuxétatslimitesprécédentes.Pourcefaire,deuxdémarchesso
ntadoptées,menantaux mêmesrésultats:

- 1ère démarche : la structure est souvent calculée à l’état limite ultime et


ensuite vérifiée àl’étatlimite deservice;c’estladémarche Anglo-saxonne.

-2ème démarche : la structure est calculée à l’état limite ultime (ELU) et


ensuite à l’état limitede service (ELS) ; l’état le plus défavorable est retenu
en finalité, c’est la méthodeFrancophone,suivie aussi en Algérie.
II. Réglementation
Les documents techniques de références

1) INTRODUCTION

Le système réglementaire du bâtiment représente un ensemble


complexe de textes de
naturediverse,administratifs,juridiquesoutechniques.
Dans cet exposée, nous nous attacherons a citer les différents
documents techniques de laréglementation en vigueur.

La connaissance de l'ensemble de ces documents est indispensable


pourl'établissementdes piècesécritesd'undossierdeconsultation et
pour l'exécutiondes ouvrages

2) LESREGLEMENTS

Cesontdestexteslégislatifs(DécretsouArrêtésministériels)
Ilsfixentdesniveauxminimauxd'exigencesdanslesbâtiments(sécurité,conf
ort,économied'énergie…)
Exemples:
- CBA 93
- DTR C 2-4-7
- RPA 99 version 2003
- RNV

3) LESNORMES

 Lesnormessontdesdocumentsquidéfinissentpourunmatériautraditionn
el:
- Certainescaractéristiques(mécaniques,thermiques,acoustiques…)
- Lesméthodesd'essais
Exemple:NormeNFP75101(qualificationd'isolantthermique)

 CatégoriesdesdocumentsnormatifspourleBâtiment
- Produitsdeconstruction(essai-spécification,aptitudeal'emploi,sécurité)
- Normesdemisesenœuvredesproduits(exécutiondestravaux)
- Normesdeconception(règlesdecalculs)
- Normesdebase(terminologiedebase,dessin)
- Normesd'ouvrage(gardecorpscoordinationmodulaireinterface)
- Normesdeprestationsdeservices(CCTGdesmarchésprivés)

4) LESD.T.U.(DocumentsTechniquesUnifiés)-Listecijointe

 Pourlestechniqueséprouvéesparl'expérience:
Ils récapitulent, pour un ouvrage ou une partie d'ouvrage, les règles de l'art
pour la mise en œuvredes matériaux utilisés ou bien encore les règles de
calculs pour déterminer certaines performancesdel'ouvrage.

 Ilsfixentlesmodalités d'exécutiondesouvrages
LesDTUsontnésdelanécessitépourconstructiondes'adapterauxproduitsetau
xtechniquesnouvelles,del'obligationdecontrôlestechniquesexternesàl'entrep
rise.

l'industrialisationdelaconstructiondoits'accompagnerd'uneharmonisationdes
règlements.

LesDTUsontélaborésparlacommissiongénéraledenormalisationbâtiment-
DTUassociéàl'AFNOR et le CSTB.

Envuedel'intégrationdanslesystèmenormatifofficieletcecidanslecadredel'har
monisationeuropéenne,lesDTUdepuis1990sonttransformésprogressivemen
tenNormesde miseen œuvre.

LesRecommandationProfessionnelles:
Elaborées par les professionnels eux-mêmes, ces recommandations (ou
règles):

Précisent,enl'absencedeDTU,lesmodalitésd'exécutiondeleurspécialité

Exemple: "Recommandations concernant la conception, le calcul,


l'exécution et le contrôle destirantsd'ancrage(TA86-Sécuritas)"

oufixentdesniveauxdequalité,deperformancesoudeconfortsupérieursauxexi
gencesréglementaires.

Exemple:"LABELPROMOTELECconfortélectrique"
RPA
Règles Parasismiques Algériennes RPA 99 - Version 2003
pour les Structures de Bâtiments en Béton Armé :
Interprétations et Propositions
1- Définition :

La règlementation parasismique Algérienne RPA99 - Version 2003 se


traduit par un ensemble de règles de conception et de calcul qui
nécessite, pour leur bonne application, la maîtrise de leur interprétation.
Cependant, il a été constaté que ces règles ne sont pas toujours
appliquées de façon satisfaisante. Le présent article présente des
éclaircissements sur certains articles qui peuvent poser des problèmes
d’interprétation, ainsi que des propositions de modification pour une
future révision. Cet article s'arrête aussi sur certaines mal-pratiques dans
l’application de ces règles.

2- Introduction :

L’Algérie a connu au cours du siècle dernier plusieurs séismes


destructeurs causants d'énormes pertes humaines et matérielles. Le
dernier séisme majeur du 21 mai 2003 de Boumerdes qui a provoqué la
perte de plus de 2300 vies humaines et plus de 10000 blessés est un
exemple parlant. Cependant, l'expérience algérienne dans le domaine de
la réduction du risque sismique a commencé après le tremblement de
terre majeur d'El-Asnam du 10 Octobre 1980 qui a entraîné la mort de
plus de 3000 personnes ; suite auquel la première version des règles
parasismiques algériennes, RPA 81 [1], a été promulguée, suivi par la
mise à jour de 1983 les RPA 81 - Version 1983 [2]. Ces deux règlements
se basent sur la méthode statique équivalente pour le calcul de la force
sismique. En 1988, viennent les RPA 88 [3] où la méthode d’analyse
modale spectrale a été introduite comme annexe. En 2000, une version
plus complète des règles parasismiques Algériennes RPA 99 [4] qui est
une continuité des documents précédents avec une actualisation qui
tient compte des leçons tirées des récents séismes survenus en Algérie
et dans d’autre pays. Dans cette version des RPA, on trouve la méthode
dynamique modale spectrale et la méthode statique équivalente au
même niveau. La quatrième révision a eu lieu après le séisme de
Boumerdès en 2003 donnant lieu aux RPA99 - Version 2003 [5]. Dans
cette version, il y a eu, principalement, la révision de la carte de zonage
sismique et la restriction en hauteur du système structurel en portiques
avec murs de remplissage en maçonnerie. Par conséquent, l’utilisation
des voiles de contreventement dans les structures de bâtiments en
béton armé a été fortement encouragée et recommandée.
L’application stricte de ces règles parasismiques passe tout d’abord par
la bonne interprétation de ces dernières. L’intérêt principal de cet article
est de donner des interprétations claires et des propositions liées à
certains articles des règles parasismiques Algérienne qui doivent faire
l’objet d’une attention particulière, surtout que l'interprétation erronée de
certains articles de ces règles a induit des pratiques erronées sur le
calcul et la conception parasismique des structures. Ces interprétations
et propositions sont principalement liées aux points suivants :
- Critères de choix entre les systèmes de contreventement avec voiles
en béton armé (Système 2, 4a et 4b) et donc du coefficient de
comportement approprié, ainsi que la condition de justification de
l’interaction voile-portique pour le système 4a et le système 4b en zone
sismique III et IIb ;
- Ajustement de la période analytique par rapport à la période empirique,
ainsi que le calage de l’effort tranchant à la base calculé par la méthode
modale spectrale par rapport à celui calculé par la méthode statique
équivalente ;
- Méthode de combinaison des réponses modales pour la méthode
d’analyse modale spectrale ;
- Calcul des voiles de contreventement en béton armé ;
- Condition de l’effort normal réduit.

3- Explication :

Un avant-projet de RPA révisé a été ainsi élaboré et soumis à un


examen détaillé de la part d’ungroupe de travail spécialisé regroupant
des experts de bureaux d’études, de bureaux de contrôle,d’universités,
d’entreprises et de représentants du Ministère.
A l’issue d’une série de plus de trente réunions, le GTS a approuvé un
document révisé demanière détaillée et comportant dix (10) chapitres et
une (01) annexe.
Les principaux points ayant fait l’objet d’une révision se présentent
comme suit (liste nonexhaustive) :

Chapitre I : Généralités
1. Définition des objectifs visés en matière de protection parasismique
des constructions.
2. Domaine et conditions d’application des règles.
Chapitre II : Règles générales de conception

Définition de plusieurs aspects essentiels relatifs à la conception


parasismique, ayant un rôleprimordial dans la vulnérabilité des
constructions face aux actions sismiques :
• Choix de site et implantation des ouvrages.
• Investigations géotechniques et fondations.
• Superstructure, matériaux et procédés de construction.
• Méthodes de calcul et modélisation des structures

Chapitre III : Critères de classification

Définition de plusieurs classifications nécessaires à :


- La définition de la situation sismique étudiée
- La modélisation et le choix de la méthode de calcul
- La détermination des paramètres de calcul des forces sismiques
1. Zones sismiques : peu de changements, réaffectation de certaines
communes sur lesdifférentes zones sismiques (0 à III).
2. Importance des ouvrages : groupe d’usage 1 (RPA-88) éclaté en
deux sous-groupes (1A)et (1B).
3. Sites : identification de quatre (4) catégories de sites avec les formes
de spectre de réponseassociées.7
4. Systèmes de contreventement : définition d’un plus grand nombre
des systèmes de
contreventement des constructions avec les conditions de mise en
œuvre associées(limitations en hauteur,...).
5. Régularité des ouvrages : définition des critères de régularité en plan
et en élévation pourle choix approprié du modèle et de la méthode de
calcul à utiliser.

Chapitre IV : Règles de calcul


Définition des critères de choix de la méthode de calcul et description
des deux (2) méthodesretenues par le RPA :
- Méthode statique équivalente : seuls les coefficients D et R
(coefficient de comportement) ontété modifiés, et introduction d’une
nouvelle formule empirique pour l’estimation de la périoded’un ouvrage.
- Méthode dynamique modale spectrale : introduite comme méthode
de calcul à adopter danstous les cas, en particulier dans les situations où
la première méthode ne s’applique pas.

Chapitre V : Justification de la sécurité


Définition d’une série de critères à satisfaire par les constructions qui
relèvent du domained’application du RPA pour être réputées
parasismiques :
- Résistance des éléments et de leurs liaisons
- Ductilité des sections et des éléments
- Equilibre et stabilité d’ensemble (effet P-Λ)
- Résistance des planchers
- Stabilité des fondations
- Résistance et stabilité des éléments secondaires et des éléments non
structuraux
- Largeur des joints et déformations relatives d’étage.

Chapitre VI : Prescriptions complémentaires et éléments non


structuraux
Peu de modifications ont été apportées par rapport au RPA-88
(Importance de l’application de ces prescriptions dans le cas des
ouvrages des groupes1A et 1B).

Chapitre VII : Structure en béton armé


Nouvelle rédaction plus complète visant à lever les ambiguïtés
d’interprétation relevées par lesutilisateurs des anciennes versions et
introduction de nouvelles prescriptions à même derenforcer la ductilité
et /ou la sécurité .Introduction de la référence au CBA 93.

Chapitre VIII : Structures en acier


- Nouveau chapitre comblant une lacune relevée dans les anciennes
versions des RPA.
- Référence au nouveau DTR CCM-97 (approche aux états limites)
Chapitre IX : Structures en maçonnerie porteuse chaînée
- Nouvelle rédaction (sous forme de chapitre) développant l’ancienne
annexe du RPA-88 etvisant à promouvoir l’utilisation en zone sismique
de ce système constructif des plusintéressants pour l’Algérie

Chapitre X : Fondations et murs de soutènement


- Nouveau chapitre portant sur un certain nombre de points tels que :
• Liquéfaction des sols
• Stabilité des pentes
• Murs de soutènement et murs périphériques en sous-sol
• Fondations superficielles et profondes

Annexe 1: Répartition des communes sur les différentes zones


sismiques identifiées.
Comme suite à ce travail de révision ayant débouché sur la version
« RPA 99 ».
Il a été décidé d’élaborer deux documents d’accompagnement intitulés :
- Document « Commentaires du RPA-99 » regroupant les commentaires,
remarquesdéveloppements, schémas et une synthèse des avis
développés lors des travaux du GTS, pourune meilleure interprétation
des dispositions réglementaires.
- Document « Exemples du RPA-99 » regroupant un certain nombre
d’exemples de calculsdétaillés de structures avec le RPA-99.
En conclusion, on peut dire que l’expérience vécue aussi bien au
cours de l’élaboration del’avant-projet que durant les séances de travail
du GTS a été très enrichissante pour les uns et lesautres.
Les débats entre les membres du GTS étaient souvent très passionnés.
Chacun d’entre eux étaitconscient de l’importance des problèmes posés
et des conséquences des décisions à prendre.
Enparticulier, la problématique sécurité/coûts a été un souci constant
tout au long des travaux pourles membres du GTS appelés à trancher.
Le document final (RPA-99) issu de ces travaux est plus riche et permet
d’aborder des situationssismiques de projets plus variés et plus
complexes. En ce sens, il constitue une nette avancéedans la
réglementation parasismique nationale. Ceci dit, le travail d’étude et de
réflexion se poursuit naturellement et en permanence, tant auniveau des
structures du CGS que des groupes de travail spécialisés composés de
professionnelsdu domaine, pour aboutir, au travers d’actualisations
successives, à assurer une sécurité desconstructions de mieux en mieux
maîtrisée, à des conditions économiques
acceptables,despréoccupations auxquelles le ministère de l’habitat est
particulièrement attentif.

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