Module Maintenance

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FORMATION CONTINUE DES AGENTS TECHNIQUES A LA CRTV 2024

MODULE MAINTENANCE DE 1ER NIVEAU

1. LES BASES DE L’ELECTRONIQUE

Vous trouverez ci-dessous les bases de l’électronique : tension, intensité,


résistance… L’objectif n’étant pas d’expliquer en détails tous les sujets mais
uniquement d’introduire les concepts nécessaires à la bonne compréhension des
tutoriels.

Parmi les bases de l’électronique, le concept de tension, d’intensité et de résistance


sont indispensables. J’introduis également quelques composants comme les LED,
les condensateurs et les transistors.

Électricité et électrons

Un électron est une particule élémentaire, c’est “un grain d’électricité”.

L’électricité est un déplacement d’électrons dans un matériau conducteur.


Les électrons se déplacent dans la même direction dans un circuit.

Tension et intensité

La tension (U) est la force qui permet aux électrons de bouger dans un matériau
conducteur, elle se mesure en Volts (V).
L’intensité (I) aussi appelée le courant est le débit(*) d’électrons circulants dans
un matériau conducteur, elle se mesure en Ampères (A).
Plus il y a d’électrons qui circulent à travers un circuit, plus la valeur du courant est
forte.

(*) un débit est une quantité par seconde. Par exemple le débit du robinet est de 1
litre par seconde.

Résistance
Les électrons qui circulent dans un matériau conducteur rencontre une résistance
(R), elle s’exprime en Ohm (Ω).

C‘est la tension qui force le déplacement des électrons. Plus la tension est
importante aux bornes d‘un résistance, plus le courant qui la traverse est fort.

Plus la résistance est grande, plus le courant à des difficultés à passer. Inversement,
plus la résistance est faible, plus le courant passe facilement.
Code couleur des résistances

Les bandes de couleurs autour de la résistance permettent d‘en connaître la valeur.


Dans le cas d‘une résistance à 4 bandes, les 2 premières bandes donnent les
chiffres significatifs (avec une résistance à 5 bandes les 3 premières bandes
donnent les chiffres significatifs).
La bande suivante indique le multiplicateur (il faut multiplier les chiffres
significatifs par cette valeur).
La bande suivante indique la tolérance (incertitude sur la valeur réelle de la
résistance donnée par le fabricant).
La loi d‘Ohm

La loi d‘Ohm lie l‘intensité du courant qui circule dans un composant électrique à
la tension à ses bornes et à sa résistance.

U=RxI

U est la tension aux bornes de la résistance


R est la valeur de la résistance.
I est l’intensité du courant qui circule à travers la résistance
Loi d’additivité des tensions

La tension aux bornes d’un ensemble de dipôles électriques branchés en série est
égale à la somme des tensions aux bornes de chacun d’eux.

U = U1 + U2

Loi d’unicité des tensions


Lorsqu’ils sont branchés en dérivation, la tension aux bornes de plusieurs dipôles
électriques est identique.

U1 = U2

Diode électroluminescente
Une diode électroluminescente ou light-emitting diode (LED) émet de la lumière
lorsqu’elle est parcourue par un courant.

Une diode ne laisse passer le courant que dans un sens, de l’anode (+) vers la
cathode (-). L’anode est la broche la plus longue.

Une LED a une tension nominale, qui correspond à la chute de tension aux bornes
de la LED. Elle dépend des LED, mais sa valeur est d’environ 2 V. Le
site Électronique Mixte offre un bon aperçu du principe des diodes.

Attention à ne pas faire passer un courant trop fort dans une LED, sinon elle
risque de “griller”. L’utilisation d’une résistance est obligatoire.
Condensateur

Un condensateur est un composant passif qui possède deux armatures


conductrices séparées par un isolant. Des charges électriques opposées vont
pouvoir être stockées sur ces deux armatures.

Un condensateur peut être vu comme un accumulateur d’énergie, mais il a de


nombreux autres usages (filtrage des parasites, temporisation, éviter les
discontinuités de tension…).

Un condensateur est caractérisé par sa capacité, qui correspond au pouvoir qu’a ce


dernier à emmagasiner de l’énergie. L’unité de capacité est le Farad (F). Plus sa
capacité est grande, plus le condensateur peut emmagasiner de l’énergie.

Transistor bipolaire NPN


Un transistor bipolaire NPN possède 3 bornes : le collecteur par lequel le
courant entre dans le transistor, l’émetteur par lequel le courant sort du transistor
et la base qui commande le passage du courant.

En fonction du courant reçu sur sa base, le transistor va laisser passer une certaine
proportion (tout, rien, en partie) du courant du collecteur vers l’émetteur. Un
transistor bipolaire NPN est un transistor qui se pilote en courant.

Dans les tutoriels, nous utilisons généralement ce transistor dans son régime de
saturation. En régime de saturation, le transistor se comporte comme un
interrupteur à deux états : l’état bloqué dans lequel aucun courant ne traverse le
transistor entre son collecteur et son émetteur, et l’état passant dans lequel tout le
courant qui entre par le collecteur sort par l’émetteur.

Transistor MOSFET à canal N


Un transistor MOSFET possède 3 bornes : le drain par lequel le courant entre
dans le transistor, la source par lequel le courant sort du transistor et la grille
(gate) qui commande le passage du courant.

Si un transistor bipolaire NPN se pilote en courant, un transistor MOSFET se


pilote en tension. La tension entre la grille et la source (Vgs) est l’une des
principales caractéristiques des transistors MOSFET. Parce que c’est elle qui va
conditionner l’état du transistor.

Si la tension Vgs est inférieure à la valeur minimum de Vgsth, alors le transistor


est bloqué. Si la tension Vgs est supérieure à la valeur maximum Vgsth alors le
transistor est passant. La fiche technique de l’IRF540N indique que le transistor
est bloqué si Vgs est inférieure à 2V et passant lorsque Vgs est supérieure à 4V.
Amplificateur opérationnel

Un amplificateur opérationnel est un composant qui amplifie la différence de


potentiel appliquée à son entrée :

Vout = Gain x (V+ – V–)

Un amplificateur opérationnel a un gain très grand (> 100.000), aussi la moindre


différence de potentiel va saturer sa tension de sortie à ±Vsat. En effet la tension de
sortie Vout ne peut pas être infinie, elle est limitée par la tension d’alimentation de
l’amplificateur opérationnel.

L’utilisation courante d’un amplificateur opérationnel est d’effectuer des


opérations sur des signaux analogiques. Par exemple, un gain, une somme, une
différence… Vous trouverez des exemples de montages de base sur le
site electronique-radioamateur.fr.

Le montage suiveur de l’amplificateur opérationnel permet de l’utiliser comme un


buffer. Sa tension de sortie est égale à sa tension d’entrée, mais il est capable de
fournir un courant. Il se comporte comme une source de tension.
Platine d’expérimentation (breadboard)

Les connecteurs sont reliés entre eux par 5 (exemple en violet a2, b2, c2, d2 et e2
sont reliés ensemble)

Il n’y a pas de lien électrique au travers de la ligne de partage du milieu (en jaune)

Les connecteurs des lignes extérieures sont reliés entre eux (exemple en vert tous
les connecteurs sont utilisés pour connecter la masse (GND)

Exemple de circuit électronique

Le premier circuit que nous réalisons en général est destiné à allumer une petite
LED avec une pile.

Comme nous l’avons lu plus haut, il faut absolument mettre une résistance en série
avec la LED car sinon le courant qui va la traverser sera trop élevé et la LED va
griller… Une LED a besoin d’un courant d’environ 10 à 20 mA pour fonctionner,
et supporte un courant maximal d’environ 30 mA. Mais ces valeurs dépendent des
LED et il faut donc bien regarder leurs spécifications techniques.

Comment calculer la valeur de le résistance ?

C’est assez simple, il suffit d’appliquer la loi d’Ohm en connaissant la tension aux
bornes de la résistance (U), et sachant que l’intensité qui traverse la résistance est
la même que l’intensité qui traverse la LED (I) :

U = R x I ; soit R = U / I

La tension aux bornes de la résistance est d’environ 7 V (9 V de la pile moins les 2


V de chute de tension de la LED), et l’intensité qui doit traverser la LED est de 10
mA, soit 0,01 A.

Donc R = 7 / 0,01 = 700 Ω.

Si nous avons une résistance de 1000 Ω sous la main cela fera l’affaire. L’intensité
qui passera dans la LED sera dans ce cas :
I = U / R = 7 / 1000 = 7 mA

Ce qui sera suffisant pour l’allumer mais avec une luminosité assez faible.

II. Les bases de l'électricité

Sommaire
 1. Avez-vous déjà eu cette sensation d'être démunis quand il y a une panne
électrique dans votre maison ?
 2. Comprendre l'électricité maison pour débutant
 3. Les bases à connaître sur les fils électriques dans une maison
 4. Les différentes pannes électriques qui peuvent arriver dans votre maison. Que
faire quand l'électricité saute ?
 5. Voici quelques astuces d'urgence pour régler le problème sur un disjoncteur
général d'abonné qui saute.
 6. Partager cet article
 7. 6 commentaires
 8. Laisser un commentaire
Publié par Sébastien M. le 20 févr., 2021
Avez-vous déjà eu cette sensation d'être démunis quand il y a une panne
électrique dans votre maison ?
Pour un non-électricien, lorsqu'une panne de courant arrive chez soit, c'est
comme la foudre qui tombe sur notre maison. On ne sait plus quoi faire !
Pas de panique ! On vous explique quelques notions afin que vous
puissiez résoudre quelques pannes de courant dans votre maison.
Pour vérifier si vous avez du courant sur votre circuit électrique, vous pouvez
munir d'un multimètre et se mettre sur le bon réglage (attention à éviter si vous
êtes novice en électricité).

Si non, vous avez également un détecteur de tension sans contact pour plus de
sécurité qui vous facilitera la vie. Il permet de détecter la tension dans votre
installation électrique sans que vous fassiez plusieurs manipulations qui peuvent
provoquer un danger pour un non-électricien.
Pour en savoir plus sur le détecteur de tension cliquez ici.

Comprendre l'électricité maison pour débutant


Pour comprendre le fonctionnement de l'électricité dans une maison, il faut tout
d'abord connaître quelques bases.
Il y a 3 choses fondamentales dans l'électricité : la tension, le courant (intensité) et
la résistance.
Comment fonctionne l'électricité ?

Prenons exemple sur un robinet pour expliquer simplement sans rentrer dans les
détails et des formules incompréhensible !

Dans notre exemple, on prendra un robinet avec un tuyau en circuit fermé.

 L'intensité est comme le diamètre du tuyau de robinet, plus le diamètre est


élevé plus l'eau s'écoulera. Il se mesure en Ampère(s) (A)
 La tension est comme la pression qui pousse l'eau à travers le tuyau. Il
se mesure en Volt(s) (V).
 La résistance est comme un objet qu'on mettra dans le tuyau et qui freinera
l'eau (ici, dans notre exemple, on mettra du sable.). Il se mesure en ohm (Ω).
La tension, le courant et la résistance sont tous liés. Si vous changez l'un d'entre
eux dans un circuit, les autres changeront également.

Un peu de formule incompréhensible sur la tension, intensité et la résistance !


La tension est égale au courant multiplié par la résistance, ce qui nous donne :
Tension en volts (V) = Intensité en ampères (A) * Résistance en Ohms (Ω). U=I X
R

 U → tension
 I → intensité
 R → résistance

Comment circule le courant dans une maison ?


Tout d'abord, le courant qui circule dans notre maison est un courant alternatif .

Par rapport à notre exemple ci-dessus, sur l'histoire du tuyau !

Si vous ouvrez le robinet, la pression va pousser l'eau à circuler dans le tuyau avec
un certain débit. En même temps, on mettra du sable dans le tuyau ce qui va
ralentir le débit de l'eau.
Et si on augmente le diamètre du tuyau en gardant la même quantité de sable. L'eau
s'écoulera plus, le débit sera meilleur.
Si on augmente la quantité de sable en gardant le même diamètre du tuyau, il y
aura plus de résistance. Le débit sera moins fort. Le sable ralentira le débit d'eau.

Oui, mais en électricité cela donne quoi ?


Si on transforme notre exemple en électricité, cela donne :

 La tension en volts est la pression de l'eau.


 L'intensité du courant est le diamètre du tuyau.
 La résistance est le sable qui est dans le tuyau.
Comment on détermine la puissance électrique ?
On continue de prendre l'exemple ci-dessus:

 Si on baisse le diamètre du tuyau, la pression qui pousse l'eau augmentera.


 Par contre, si augmente le diamètre du tuyau, la pression diminuera.

On peut donc conclure que le diamètre du tuyau est inversement proportionnel à la


pression qui pousse l'eau.

En électricité, le principe est le même. Plus la tension électrique sera élevée moins
il y a d'intensité. Ce qui nous amène à la formule suivante :
Puissance (P en watts) = Tension (U en volts) x Intensité (I en ampères).

Exemple :

1. Un tuyau de diamètre 10
2. Pression 230 bar
On transforme nos valeurs en électrique.
Intensité : 10 Ampères
Tension : 230 volts

On peut conclure donc qu'on a une puissance de 2300 watts.

 Puissance = 10 x 230 = 2300 W


 Intensité = 2300 / 230 = 10 A
 Tension = 2300 / 10 = 230 V

Les bases à connaître sur les fils électriques dans une maison

Que signifient L et N en électricité ?

Pour un bricoleur ou un électricien, la signification du L et N sont une évidence.


Le L est la phase et le N est le neutre. Par contre, pour un novice, cela n'est pas si
évident que cela.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que, dans une installation électrique dans une
habitation, le courant fonctionne en monophasé, ce qui veut dire qu'un seul fil de
phase.
En électricité, la phase et le neutre, ce sont les fils qui sortent de votre disjoncteur
de protection. Sans ces deux fils, votre installation électrique ne peut pas
fonctionner.

 La phase amène le courant et la tension vers votre résistance ou


charge (Téléviseur, aspirateur, cafetière.. )
 Le neutre permet de retourner le courant qui sort de votre charge vers votre
disjoncteur de protection qui va ensuite vers le circuit EDF. En principe, ce fil
neutre est nul sauf cas contraire ou il y a un disfonctionnement électrique tel
qu'un court-circuit. Ce qui implique la disjonction de votre disjoncteur de
protection afin de pouvoir protéger l'installation électrique. (un disjoncteur qui
saute) .
Quelle est la couleur du fil de neutre et quelle est la couleur du fil de phase dans
une installation électrique ?

La phase peut avoir plusieurs couleurs contrairement au fil neutre.


Une installation électrique d'habitation aux normes NF (normes françaises), le fil
de neutre a une couleur bleue, par contre, cela peu être du bleu foncé, bleu clair,
bleu moyen...
Le fil de phase peut avoir plusieurs couleurs, cela dépendra de votre installation
électrique. Le fil phase peut être du noir, rouge, marron.

Quelle est la couleur de fil de terre dans une installation électrique ?

Comme le neutre, dans une installation électrique aux normes, la couleur de fil
de terre est le vert-jaune.
Ce fil de terre, dans une installation normale n'a pas de courant qui circule donc
une tension nulle. Le fil de terre vert-jaune à un rôle de protection contre des
électrocutions ou électrisations en cas de disfonctionnement d'une charge (appareil
électrique). Il est donc primordial de relier tous les appareils électriques qui ne sont
pas classe 2 à la terre. Ainsi que toutes les parties métalliques surtout dans une
salle d'eau afin de pouvoir effectuer une liaison équipotentielle.

Les différentes pannes électriques qui peuvent arriver dans votre maison. Que
faire quand l'électricité saute ?
Pourquoi votre disjoncteur électrique disjoncte ?
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a des différents organes de coupure dans votre
tableau électrique. Pour en savoir plus, nous vous invitons de regarder notre article
sur " Qu'est-ce qu'un tableau électrique " en cliquant ici.
Pour qu'un disjoncteur disjoncte, c'est qu'il y a un disfonctionnement sur votre
installation électrique.

Il peut avoir plusieurs facteurs soit :

 Un court-circuit sur votre appareil électrique


 Un court-circuit sur votre installation électrique
 Une surcharge sur le circuit électrique.

Comment localiser facilement une panne sur un disjoncteur qui saute ?


La solution est très simple. Si vous n'avez plus de courant sur une prise.

 Première opération est de débrancher tous les appareils qui sont branchés sur
celui-ci, ainsi que tous les appareils qui sont branchés sur le même circuit. Pour
localiser ces appareils, il suffit de débrancher tous les appareils qui
fonctionnaient auparavant et qui ne fonctionnent plus dès que la coupure a eu
lieu. Pour plus de sécurité, vous pouvez utiliser notre stylo détecteur de
courant. Pour en savoir plus cliquez ici.
 Par la suite, allez devant votre tableau électrique et vérifiez quel disjoncteur de
protection s'est déclencher.
 Après avoir débranché tous les appareils sur le circuit, vous levez le disjoncteur.
 Si celui-ci reste enclenché, cela veut dire qu'un de vos appareils provoque un
court-circuit ou simplement, vous avez branché trop d'appareils sur le circuit et
cela provoque une surcharge électrique.
 Maintenant, vous allez brancher un par un vos appareils jusqu'à trouver
l'appareil qui fait déclencher le disjoncteur.
 Dès que vous avez localisé l'appareil qui fait déclencher votre disjoncteur, il faut
juste l'isoler (ne plus brancher).
 Pour vérifier que ce n'est pas une surcharge électrique, débranchez les autres
appareils que vous venez de brancher.
 Maintenant, branchez juste l'appareil qui a fait déclencher le disjoncteur. Si le
disjoncteur reste enclencher cela signifie qu'il y a bien une surcharge
électrique. Si le disjoncteur disjoncte à nouveau, cela signifie que votre appareil
a un disfonctionnement.

Électricité qui saute, mais pas le disjoncteur ?


Beaucoup de nos clients nous contactent à cause de ce problème.
Plus de courant dans la maison, pourtant les disjoncteurs sont levés. Que faire ?
Si cela vous arrive, premier réflexe à faire est de voir chez le voisin s'ils ont de
l'électricité. Si ce n'est pas le cas, cela peut venir d'une ligne de votre fournisseur
électrique (panne électrique générale dans votre secteur).
Si votre voisin à l'électricité, cela signifie que votre installation électrique à un
souci !
Pas de panique, deux solutions s'offrent à vous : soit vous suivez notre tuto,
soit vous nous contacter afin que nous puissions trouver la solution ensemble.
Ce qu'il faut comprendre est que dans votre installation électrique, il y a 3 types d'
organes de protection électrique pour vous protéger et protéger vos appareils
électriques.

 Disjoncteur différentiel abonné (appelé généralement disjoncteur EDF) qui est


votre disjoncteur principal. Il a un rôle de protéger votre installation électrique
ainsi que vous.
 Interrupteur différentiel : il a un rôle de vous protéger contre les contacts directs
et indirects. Par contre, il ne protège pas vos appareillages électriques.
 Disjoncteur divisionnaire : il a un rôle de protéger vos appareillages électriques
contre les courts-circuits et les surcharges électriques. Il ne vous protège pas
contre le courant.

Quand l'électricité saute, mais pas le disjoncteur, la deuxième chose à faire


après avoir cherché les informations chez le voisin ! C'est d'aller devant votre
tableau électrique et voir si un de ces 3 organes de coupure a déclenché.

Voici les possibilités d'une coupure électrique si vous ne savez pas quoi faire !
Si le disjoncteur reste enclenché et que vous n'avez pas de courant.
Vérifiez l'interrupteur différentiel, habituellement placé en tête de chaque
rangée . Il est généralement deux fois plus conséquent qu'un disjoncteur
divisionnaire. Si celui-ci est à OFF, cela signifie que vous avez une fuite de
courant. (le courant circule à la terre grâce au fil de terre vert-jaune). Dans ce cas
de figure, nous vous invitons à regarder la vidéo ci-dessous.
Si les interrupteurs différentiels et les disjoncteurs divisionnaires sont à ON.

Vérifiez votre disjoncteur différentiel général, si celui-ci est s'est déclenché. Il y


a trois possibilités :

 Soit vous avez un court-circuit dans votre installation électrique,


 Soit vous avez un courant résiduel qui circule sur votre fil de terre qui est assez
conséquent.
 Il est possible que la foudre, soit tombée pas loin de chez vous !
Voici quelques astuces d'urgence pour régler le problème sur un disjoncteur
général d'abonné qui saute.

1. Baissez tous les disjoncteurs et interrupteurs différentiels de votre tableau


électrique afin de sécuriser votre installation.
2. Débranchez tous les appareillages électriques sensibles (surtout avec des
composants électroniques).
3. Maintenant, enclenchez le disjoncteur général d'abonné si celui-ci reste à ON,
continuez à l'étape ci-dessous. Si celui-ci se déclenche tout de suite, cela
signifie que votre disjoncteur est hors service. Contactez en urgence votre
fournisseur d'électricité, en leur expliquant les manipulations que vous venez
d'effectuer.
4. Le disjoncteur différentiel général enclenché, mettez l'interrupteur différentiel
en tête de chaque rangée à ON.
5. Sur la même rangée, mettez les disjoncteurs divisionnaires à ON un par un
sans que vos appareillages électriques soient branchés.
6. Les disjoncteurs divisionnaires à ON ne présentant pas de défaut sur votre
disjoncteur général,
7. Remettez les disjoncteurs divisionnaires à OFF.
8. Maintenant, sur le premier disjoncteur, branchez les appareillages et mettez le
disjoncteur à ON. Si celui-ci ne fait pas enclencher le disjoncteur abonné.
9. Continuez la même manipulation sur les autres disjoncteurs divisionnaires
jusqu'à ce que le disjoncteur enclenché disjoncte.
10.Si le dernier disjoncteur que vous avez enclenché fait disjoncter votre
disjoncteur général cela signifie que le problème vient de ce disjoncteur.
Voici les procédures à suivre pour localiser la panne électrique.

 Baissez tous les disjoncteurs que vous avez enclenchés précédemment ainsi que
le disjoncteur qui a fait disjoncter votre disjoncteur d'abonné.
 Débranchez tous les appareillages électriques qui sont sur le circuit du
disjoncteur qui a fait tombé votre disjoncteur général.
 Enclenchez le disjoncteur différentiel général.
 Les appareils débranchés. Enclenchez votre disjoncteur divisionnaire qui a fait
tombé votre disjoncteur d'abonné.
 Maintenant, branchez un par un les appareillages électriques en faisant attention
qu'il n'y est pas de fil électrique nu.
 En branchant un de vos appareils, celui-ci fait déclencher votre disjoncteur
général, cela signifie que cet appareil a un défaut.
 Débranchez l'appareil, et remettez votre disjoncteur général d'abonné à ON ainsi
que tous vos disjoncteurs divisionnaires à ON et rebranchez vos appareillages
électriques sauf celui qui présente un défaut.
III. MAINTENANCE ELECTRONIQUE

1. Introduction:

- D'après Larousse: La maintenance est l'ensemble de tous ce qui permet de


maintenir ou de rétablir un système en état de fonctionnement.
- D'après L'Association française de Normalisation (AFNOR X 60-010-1994)
Ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état ou
dans des conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une
fonction requise. Ces activités sont une combinaison d'activités technique,
administratives et de management.

2. Différents types de maintenance :

- On distingue 2 formes de maintenance classée en fonction d'événement prévu et


de l'état matériel
 Maintenance corrective (extrait de la norme AFNOR X 60-010-1994)
Ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien ou la
dégradation de sa fonction, pour lui permettre d'accomplir une fonction
requise, au moins provisoirement.
Note: la maintenance corrective comprend en partilance et son
diagnostic,
- La remise en état avec sans modification.
- Le contrôle du bon fonctionnement.
 Maintenance préventive (extrait de la norme AFNOR X 60-010-1994)
Maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de
dégradation d'un bien service rendu. Les activités correspondantes sont
déclenchées selon:
- un échéancier établi à partir d'un nombre prédéterminé d'unités d'usage,
- Et/ou des critères prédéterminés significatifs de l'état de dégradation du bien ou
de service.

3. définitions des opérations de maintenance:

Il existe des définitions normatives des différentes opérations de maintenance ;


néanmoins:
 Les normes donnent l'esprit d'une intervention mais ne définissent pas toujours
clairement les opérations à effectuer,
 Les normes ne couvrent pas toutes les prestations.
De ce fait, pour éviter toute ambiguïté, il est nécessaire pour chaque entreprise de
définire parfaitement les prestations attendues ou effectuées (objectif, détail des
opérations, etc.)
Réparation (extrait de la norme AFNOR X 60-010-1994)
Action définitive et limitée de la maintenance à la suite d'une défaillance…..
Dépannage (extrait de la norme AFNOR X 60-010-1994)
Action consécutive à la défaillance de bien, en vue de rendre apte à accomplie une
fonction requise, au moins provisoirement.
Note: compte tenu de l'objectif, une action de dépannage peut s'accommoder de
résultats provisoires et de conditions de réalisation, hors règle de procédures, de
coût et de qualité et dans ce cas, sera suivi d'une réparation.
Vérification (extrait de la norme AFNOR X 07-010-1992)
Confirmation par examen et établissement des preuves que les exigences spécifiées
ont été satisfaites……
Le résultat d'une vérification se traduit par une décision de remise en service,
d'ajustage, de réparation, de déclassement ou de réforme. Dans tous les cas, une
trace écrite de la vérification effectuée doit être conservée dans le dossier
individuel de l'appareil de mesure.
Note: La vérification peut être effectuée au vu des caractéristiques constructeurs ou
au vu des résultats des certificats d'étalonnage.
La vérification est une intervention métrologique, fondé sur la comparaison à un
étalon.
Vérification préliminaire (extrait de la spécification E2M n°E/970101/C)
La vérification préliminaire est une opération de vérification effectuée après
l'opération de contrôle fonctionnel et avant toutes autres opérations.
NOTE: la vérification préliminaire est un constat de l'exactitude de l'appareil dans
une configuration d'origine et avant toutes interventions d'ajustage ou de
maintenance corrective.
Contrôle (extrait de la norme ISO 8402-1994)
Activité, tel que mesurer, examiner, essayer ou passer au calibre une ou plusieurs
caractéristiques d'une entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées en
vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces
caractéristiques.
Ajustage (extrait de la norme AFNOR NF X 07-010-1992)
Opération destinée à amener un appareil de mesure à un fonctionnement et à une
justesse convenable pour son utilisation.
Calibrage (extrait de la spécification E2M n° E/970101/C)
Le calibrage consiste à remettre un appareil à un niveau de précision optimale.
Etalonnage (extrait de la norme AFNOR NF X 07-010-1992)
Ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation
entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure et
les valeurs connues correspondantes d'une grandeur mesurée…
Expertise technique (extrait de la spécification E2M n° E/900505/A)
En vue d'évaluer l'état d'un appareil présumé défectueux, l'expertise technique
comprend:
· Des examens visuels (externe, interne, sécurité)
· Un examen fonctionnel,
· Une vérification si l'examen fonctionnel c'est avéré satisfaisant.
L'expertise technique ne remet en aucun cas l'appareil dans des conditions de
fiabilité, de sécurité ou de précision.
Réglage (extrait du vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux
de métrologie – 1993)
Ajustage utilisant uniquement les moyens mis à la disposition de l'utilisateur.
Déclassement (extrait de la norme AFNOR NF X 60-010-1994)
Action par laquelle un bien est affecté à une classe d'utilisation moins sévère.
Réforme (extrait de la norme AFNOR NF X 60-010-1994)
Action administrative par laquelle il est décidé d'exclure de toute utilisation, un
bien usagé dont on a constaté l'inaptitude totale ou partielle à accomplire la
fonction requise et qu'il n'est pas possible de déclasser.
Recette fonctionnelle (extrait de la spécification E2M n°E/97010/C)
La recette fonctionnelle permet de s'assurer de l'état de fonctionnement global d'un
appareil de mesure sans préjuger de sa précision.
La recette fonctionnelle comprend entre autres les contrôle de sécurité, extérieur,
un examen fonctionnel et un contrôle de la conformité à la commande.
Recette technique (extrait de la spécification E2M n°E/970101/C)
La recette technique correspond à une recette fonctionnelle suivie d'une opération
de vérification. Ceci permet d'assurer qu'un appareil de mesure, neuf ou d'occasion,
satisfait aux prescriptions qui autorisent sa mise en service.
Nota: La recette technique se différencie de l'intervention de vérification par le
contrôle de la confirmée à la commande

4. Les niveaux de maintenance:

Pour mettre en œuvre une organisation efficace de la maintenance et prendre des


décisions comme gestionnaire dans des domaines tel que la soutrétance le
recrutement de personnel approprié…, Les niveaux de maintenance sont définis en
fonction de la complicité des travaux. L'AFNOR identifie 5 niveaux de
maintenance dont en précise le service:
- NIVEAU 1:
Réglage simple prévu par le constructeur ou le service de maintenance, au moyen
d'élément accessible sans aucun démontage pour ouverture de l'équipement. Ces
interventions peuvent être réalisées par l'utilisateur sans outillage particulier a
partire des instructions d'utilisation.
- NIVEAU 2:
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et d'opération
mineure de maintenance préventive, ces interventions peuvent être réalisées par un
technicien habilité ou l'utilisateur de l'équipement dont la mesure ou ils ont reçu
une formation particulière.
- NIVEAU 3:
Identification est diagnostique de panne suivit éventuellement d'échange de
constituant, de réglage et de d'étalonnage général. Ces interventions peuvent être
réalisées par technicien spécialisé sur place ou dans un local de maintenance à
l'aide de l'outillage prévu dans des instructions de maintenance.
- NIVEAU 4:
Travaux importants de maintenance corrective ou préventive à l'exception de la
rénovation et de la reconstruction. Ces interventions peuvent être réalisées par une
équipe disposant d'un encadrement technique très spécialisé et des moyens
importants adaptés à la nature de l'intervention.
- NIVEAU 5:
Travaux de rénovation, de reconstruction ou de réparation importante confiée à un
atelier central de maintenance ou une entreprise extérieure prestataire de service.

5. Gestion de maintenance:

5-1 Principe de la gestion ;


Gérer c'est administré, dirigé, gouverné, exercer des fonctions de direction est de
contrôle pour son propre compte ou pour le compte d'un autre.
La gestion de la maintenance dans une installation industrielle c'est ;
1/ Lui définir des objectifs chiffrés est mesurable.
2 / Définir les moyens a mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs,
Le gestionnaire de maintenance est responsable de la mise en classe d'un système
de gestion adapté à son entreprise, il doit tenir compte ;
- Des spécifié de l'entreprise.
- De sa taille.
- De l'importance de la maintenance.
- Du dégrées d'information.
3/ Mesurer les résultats, les comparer avec les objectifs, analyser les écarts et
décider des moyens à maître en œuvre pour corrigé la déviation.
5-2 Les objectifs de la maintenance:
Les objectifs de la gestion de maintenance seront atteints si le gestionnaire
maîtrise parfaitement les paramètres et les conditions de fonctionnement de
l'entreprise.
Le rôle de la maintenance et donc de traiter des défaillances afin de réduire est si
possible d'éviter les arrêts de production.
La maintenance est indissociable des poursuites des objectifs conduisant à la
maîtrise de la qualité, les cinq zéros symbolisant les objectifs, concernent en effet
la maintenance, est un fonctionnement avec:
Zéro panne ; c'est l'objectif matériel de la maintenance.
- Zéro défaut ; une production sans défaut nécessite un outil de production en
parfait état et une organisation adéquate, tout produit présentant un défaut est
assimilable à un arrêt de production et ce traduit par une prolongation des délais et
des coûts inacceptables.
- Zéro stocke et zéro délai ; une fabrication sans stocke n'est pas compatible avec
une livraison sans délai que si l'outil de production est parfaitement fiable.
- Zéro papier: il faut assurer zéro papier inutile on particulier les papiers
engendrés pour les erreurs, les défauts, les défaillances, le retard …etc.
5-3 Aspects de la maintenance:
La maintenance d'un bien commence avec la prise en compte, dès sa conception,
des notions de fiabilité de maintenabilité, qui sont de plus en plus inscrites dans le
cahier de change.
Un équipement commence par une évolution peut de temps après sa mise en
service. Ces caractéristiques, sa capacité à produire, la qualité de travail fournit,
alors ses coûts d'exploitation peuvent diminuer. Il est donc indispensable d'agir
pour le rendre conforme à un état initial.
Plusieurs solutions s'offrent alors:
- Intervention du constructeur.
- Intervention d'une entreprise extérieure spécialisée.
- Intervention de service de maintenance interne à l'entreprise.

6. Démarche de la maintenance:

Les interventions sur des équipements sont nécessaires pour la conservation de leur
bon état de fonctionnement il est donc possible de garder en mémoire:
- Les pannes qui ne sont présenté.
- Les coûts de remise en état.
- Le temps d'indisponibilité
- Les coûts de perte de production pendant l'indisponibilité
- Les modifications techniques à porter…etc.
Cette nécessité conduit à mettre en place pour chaque équipement un dossier qui se
présente en 2 parties:
* Dossier technique
* Dossier machine
6.1 Dossier technique:
Il regroupe tout ce qui est propre à un modèle de machine: données du
constructeur, plans schémas électriques, nomenclature… Il suffit donc d'un dossier
technique par type des machines.
6.2 Dossier machine:
Relatif à chaque machine prise individuellement, les dossiers machine regroupent:
- Les renseignements propres qui concerne cette machine (année de mise en
service, montant d'investissement, configuration de fonctionnement, GRAFCET,
GEMMA …
- La trace écrite de toutes les opérations d'entretien réaliser sur la machine
(historique ou traçabilité ).
Mis à jour (Mercredi, 23 Mars 2011 20:43

IV. MAINTENANCE NIVEAU 1, 2 ET 3

La maintenance des équipements est classée par niveau, chacun ayant ses
spécificités.
Connaissez-vous les différents niveaux de maintenance ? Ils sont définis par

l’Association Française de Normalisation (AFNOR). Ils se différencient par leur

type d'équipement concerné et le niveau de complexité du travail à réaliser.

Aujourd'hui, nous vous expliquons en détail la maintenance de niveau 1 à niveau 3.

La maintenance niveau 1

Définition
La maintenance de premier niveau regroupe des actions de maintenance dites

basiques, car elles ne nécessitent aucune compétence , formation ou spécialisation

particulière. De plus, elles demandent peu de pièces et peu de consommables, voire

aucun !

Ces interventions sont effectuées sur des équipements ou installations faciles

d'accès, où les personnes peuvent accéder et faire des réglages en toute sécurité. Il

n'y a aucun démontage ou ouverture à faire, ce sont des opérations de maintenance

simples : une personne non professionnelle est en mesure de les réaliser,

contrairement à la maintenance obligatoire des entreprises, ERT et ERP.

Ces actions n'ont donc pas besoin d'être forcément réalisées par un technicien de

maintenance. Pour un personnel non spécialisé, il suffit de suivre les instructions

d'utilisation ou instructions visuelles de travail pour y arriver.


Quelques exemples
La maintenance de premier niveau regroupe du préventif et du correctif,

couramment appelé dépannage.

Cela peut être, par exemple :

Relevé d'un compteur électrique


 Test de voyant
 Vérifications de réglages basiques
 Remplacement d'une ampoule (aussi appelé "relamping")
 Installation d'une étagère, d’un patère ou d’un élément facile à monter
Même si les interventions de ce niveau de maintenance sont basiques, elles n'en

sont pas moins importantes ! Il ne faut surtout négliger ce travail qui a un impact

directement sur le confort et la sécurité d'un établissement.


La maintenance niveau 2

Définition
Contrairement à la maintenance de premier niveau, celle de niveau 2 nécessite

l'intervention d'un technicien de maintenance. Celui-ci est formé à la sécurité et

aux risques de ces opérations, afin d'assurer une réalisation dans le respect des

normes.

Pour un travail de maintenance niveau 2, le technicien habilité est de qualification

moyenne. Il se rend sur le lieu de l'intervention avec l'outillage défini par les

instructions de maintenance.
Les actions de ce niveau de maintenance sont peu complexes et les procédures sont

simples à mettre en place. S'il y a besoin d'un remplacement de pièces, il n'y a pas

besoin de faire un démontage global de l'équipement.

Quelques exemples
Tout comme le premier niveau, la maintenance de niveau 2 concerne aussi bien des

actions de maintenance préventive que de maintenance corrective ou curative.

Voici quelques exemples d'opérations pour ce niveau de maintenance, qui,

rappelons-le, doivent être réalisées par un technicien qualifié :

 Vérification de capteurs
 Remplacements de courroies ou de tresses
 Changement d’un relais
 Contrôle de performance
 Réenclenchement d'un disjoncteur
Pour se faire, il peut être nécessaire d’externaliser votre maintenance, ce qui est par

ailleurs un excellent moyen d'améliorer la rentabilité de votre entreprise et de vos

équipements.

La maintenance niveau 3

Définition
La maintenance de niveau 3 correspond à des interventions complexes, qui

nécessitent en amont une identification et un diagnostic. Elles sont effectuées avec

un outillage précis et par un technicien spécialisé dans l'équipement en question,

comme par exemple un cuisiniste.


Réalisées sur le lieu de l'intervention ou dans un atelier de maintenance, ces

interventions prennent en compte l’équipement dans sa globalité, car la

modification d’un élément peut avoir des conséquences sur son fonctionnement au

global.

Quelques exemples
Tout comme les précédentes, la maintenance de niveau 3 comprend aussi bien

le préventif que le curatif. Voici quelques exemples :

 Réglage général ou réalignement des appareils de mesure


 Dépannage d’une fuite sur un groupe frigorifique
 Réparations mécaniques mineures
 Vérification de la combustion d'une chaudière
 Changement de pompe ou de vérin.

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