Lois de Newton

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IV

III Applications aux 2éme loi de NEWTON


Cas du mouvement sur un plan horizontal sans frottement
On considère un corps solide S en mouvement sur un plan horizontal sans frottement sous l’action
d’une force constante 𝑭 comme l’indique la figure suivante :

𝐹Ԧ

On donne : la masse du corps 𝒎 = 𝟓𝟎𝟎𝒈, l’accélération du pesanteur 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎/𝒔𝟐 et 𝑭 = 𝟐𝑵


1) En appliquant la deuxième loi du Newton, déterminer l’accélération du corps S.
2) Sachant que le corps part du point d’abscisse 𝒙 = −𝟓 𝒄𝒎 à 𝒕 = 𝟎 avec une vitesse égale à 𝟑 𝒎/𝒔,
donner l’équation horaire du mouvement.
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Cas du mouvement sur un plan horizontal avec frottement


On considère un corps solide S en mouvement sur un plan horizontal avec frottement sous l’action
d’une force constante 𝑭 avec une accélération 𝐚 = 𝟔 𝒎/𝒔𝟐 :
On donne : la masse du corps 𝒎 = 𝟓𝟎𝟎𝒈, l’accélération du pesanteur 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎/𝒔𝟐 et 𝑭 = 𝟓𝑵

𝐹Ԧ

1) En appliquant la deuxième loi du Newton, déterminer la réaction du plan 𝑅.


2) Déterminer le coefficient de frottement puis en déduire la valeur de l’angle de frottement.
3) Sachant que le corps part du point d’abscisse 𝒙 = 𝟎 à 𝒕 = 𝟎 avec une vitesse égale à 1 𝒎/𝒔,
donner l’équation horaire du mouvement.
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Les lois de Newton Page : 11


Exercice d’application 60 min
En considérant un corps solide (𝑺) de centre d’inertie 𝑮 et de masse 𝒎 = 𝟎𝟖𝒌𝒈, glisse sur une piste 𝑨𝑩𝑪𝑫
composée de trois parties (voir la figure 1). (on donne 𝒈 = 𝟏𝟎𝑵/𝒌𝒈)
Partie 1 : Etude de mouvement de (S) sur la partie AB :
Le solide (𝑺) commence son mouvement à l'instant 𝒕 = 𝟎 à partir de la position 𝑨 sur un plan 𝑨𝑩 incliné d'un angle
𝜶 = 𝟑𝟎° par rapport à l’horizontal, et durant son mouvement il est soumis à des frottements que l'on modélise par
une force 𝒇 constante, de direction parallèle à la trajectoire et de sens opposé au sens du mouvement.
Pour étudier ce mouvement, on choisit un repère 𝑹(𝑶, 𝒊Ԧ) lié à la terre considérée comme galiléen. L'équation horaire
du mouvement du solide sur 𝑨𝑩 est : 𝒙 𝒕 = 𝟐, 𝟏𝟐𝟓. 𝒕𝟐 – 𝟏, 𝟓 avec 𝒙 en (𝒎), et 𝒕 en (𝒔).
1) Trouver la valeur de l’accélération 𝒂𝟏 et la vitesse initiale 𝑽𝟎 du centre d’inertie 𝑮 de (𝑺), puis déduire la
nature de son mouvement sur la piste 𝑨𝑩.
2) En appliquant la 𝟐é𝒎𝒆 loi de Newton, trouver l’intensité de la force de frottement 𝒇 exercée par le plan 𝑨𝑩
sur (𝑺).
3) Sachant que la longueur de la piste 𝑨𝑩 est 𝟏𝟎𝟎𝒎, trouver l’instant 𝒕𝑩 auquel le solide (𝑺) atteint la position
𝑩.
4) Trouver la vitesse 𝑽𝑩 du centre d'inertie de (𝑺) lorsqu'il atteint la position 𝑩.
Partie 2 : Etude de mouvement de (S) sur la partie BC :
Le solide (𝑺) continue son mouvement sur la piste 𝑩𝑪 sans frottements. En considérant l’instant de son passage par
𝑩 comme une nouvelle origine des dates, et pour cette étude on choisit un repère galiléen 𝑹(𝑩, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ) lié à la terre.
1) Faire l’inventaire des forces appliquées sur (𝑺) et les représentées sur la figure sans souci d’échelle.
2) En appliquant la 𝟐é𝒎𝒆 loi de Newton, déduire la nature du mouvement de solide (𝑺) sur cette piste.
3) Ecrire l’équation horaire 𝒙 = 𝒇(𝒕) du mouvement de G.
4) Sachant que la durée 𝚫𝒕 nécessaire pour parcourir la distance 𝑩𝑪 est de 𝟑𝒔, calculer la distance 𝑩𝑪.
Partie 3 : Etude de mouvement de (S) sur la partie CD :
Le corps (𝑺) poursuit son mouvement sur la piste 𝑪𝑫 inclinée d'un angle 𝜷 = 𝟐𝟓° par rapport au plan horizontal,
sous l’effet d’une force de traction 𝑻 appliquée par un fil d'acier qui fait un angle 𝜽 = 𝟐𝟐° par rapport à la piste 𝑪𝑫.
Les frottements sont modélisés par une force 𝒇 constante, de direction parallèle à la trajectoire et de sens opposé au
sens du mouvement et son intensité est 𝒇 ′ = 𝟐𝟎𝑵.
On considère l'instant de passage de (𝑺) par 𝑪 comme une nouvelle origine des dates, et on choisit pour étudier son
mouvement un repère galiléen 𝑹(𝑪, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ) associé à la Terre.
La courbe de la figure (2) représente les variations de la vitesse de 𝑮 en fonction du temps.

1) D’après la courbe, déterminer l'accélération 𝒂𝟑 du centre d'inertie de (𝑺).


2) En appliquant la 𝟐é𝒎𝒆 loi de Newton, trouver la tension 𝑻 du fil d'acier.
3) Trouver l'intensité 𝑹 de la réaction du plan.

(Figure 1)
A
D
𝜃
(S)
𝑗Ԧ
B G
C
𝛼 𝑖Ԧ 𝛽
𝑖Ԧ

𝑽(𝒎. 𝒔−𝟏 )

(Figure 2)

𝟐𝟎

𝟎 𝒕(𝒔)
𝟎 𝟐

Les lois de Newton Page : 14


4) Déterminer les équations horaires du mouvement .
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❖ Résumé
L’accélération 𝒂𝑮 de centre d’inertie G d’un corps solide en chute libre verticale est égale au vecteur
de champ de pesanteur : 𝒂𝑮 = 𝒈
Les équations horaires d’un corps solide en chute libre verticale par rapport un repère 𝑹(𝐎, 𝒌) d’axe
(𝑶𝒛) orienté vers le bas sont :
𝒗𝒛 𝒕 = 𝒈. 𝒕 + 𝒗𝟎𝒛
➢ Équation horaire de vitesse :
𝟏
➢ Équation horaire de mouvement : 𝒛 𝒕 = . 𝒈. 𝒕𝟐 + 𝒗𝟎𝒛 . 𝒕 + 𝒛𝟎
𝟐

II
III Chute libre verticale d’un corps solide

1) Les forces exercées par un fluide


a) La poussée d’Archimède
Tout corps immergé totalement ou partiellement dans un fluide (liquide ou gaz) est soumis de la part
de celui-ci à une force pressante 𝑭𝑨 appelée poussée d'Archimède
❖ Les caractéristiques de la poussée d'Archimède
𝑭𝑨
▪ Point application : centre de la partie immergé du solide .
▪ Direction : la direction du mouvement .
▪ Sens: vers le haut
▪ Intensité : 𝑭𝑨 : poussée d’Archimède en (𝑵)
𝒎𝒇 : masse du fluide déplacé en (𝒌𝒈)
𝑭𝑨 = 𝒎 𝒇 × 𝒈 𝑽𝒔 : volume du solide (ou volume du fluide
𝑭𝑨 = 𝝆𝒇 × 𝑽𝒔 × 𝒈 déplacé) en (𝒎𝟑 ) 𝝆𝒇
𝒈 : l’intensité de pesanteur en (𝒎. 𝒔−𝟐 )

b) La force de frottement fluide


La force de frottement fluide 𝒇 est une force de contact répartie, appliquée par un fluide sur un solide
qui se déplaçant par rapport à lui.
❖ Les caractéristiques de la force de frottement fluide
▪ Point application : centre d’inertie du solide . 𝑭𝑨
▪ Direction : la verticale passant par le point d’application .
▪ Sens : opposé à celui du mouvement . 𝒇
▪ Intensité : 𝒇 = 𝑲. 𝒗𝒏
𝒗 : la vitesse du centre d’inertie du solide en (𝒎. 𝒔−𝟏 )
𝑲 : est une constante qui dépend de la nature du fluide , et de la forme et les
dimensions et l’état de la surface du solide . 𝝆𝒇
𝒏 : est un nombre entier (𝒏 = 𝟏 si la vitesse est faible ; et 𝒏 = 𝟐 si la vitesse est
grande)

Mouvements de chutes verticales Page : 20


Exercice d’application 1 60 min
Le but de cet exercice est de modéliser la force de frottement visqueux
exercée par le glycérol sur une bille métallique, à partir de l'étude du O
mouvement de la chute verticale de cette bille dans une éprouvette gradué Position de la
𝑘 bille à 𝒕 = 𝟎
rempli en glycérol. (la figure ci-contre )
Etudions le mouvement de G centre d'inertie de la bille dans un repère
𝑹(𝑶, 𝒌) lié un référentiel terrestre supposé galiléen .
Données : Glycérol
❑ Volume de la bille : 𝑽 = 𝟓, 𝟐𝟒 × 𝟏𝟎−𝟔 𝒎𝟑 ; 𝒈 = 𝟗, 𝟖𝟏𝑵/𝒌𝒈 z
𝟑
❑ Masse volumique de la bille : 𝝆𝟏 = 𝟐𝟕𝟎𝟎 𝒌𝒈/𝒎
❑ Masse volumique de glycérol : 𝝆𝟐 = 𝟏𝟐𝟔𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝟑
❑ L’intensité de la force de frottement : 𝒇 = 𝒌. 𝒗𝒏𝑮 . On donne 𝒌=𝟎,𝟐𝟒𝟕(𝑺𝑰)
❑ L’intensité de la poussée d’Archimède : 𝑭𝑨 = 𝝆𝟐 . 𝑽. 𝒈
Par un système d’acquisition convenable on obtient les variations de 𝑽𝑮 la vitesse de G centre d’inertie de
la bille en fonction du temps (la courbe ci-contre)
1) En appliquant la deuxième loi de Newton montrer que 𝒗𝑮 (𝒎. 𝒔−𝟏 )
l’équation différentielle du mouvement s’écrit sous la forme
𝒅𝑽
: 𝒅𝒕𝑮 + 𝑨𝒗𝒏𝑮 = 𝑩 en précisant les expressions de A et B en 𝟎, 𝟑
fonction de 𝝆𝟏 , 𝝆𝟐 , 𝒈, 𝒌, et V
𝟎, 𝟐𝟓
2) Déduire que l'équation différentielle est :
𝒅𝑽𝑮 𝟎, 𝟐
+ 𝟏𝟕, 𝟒𝟓. 𝒗𝒏𝑮 = 𝟓, 𝟐𝟑
𝒅𝒕
3) Déterminer l'accélération initial 𝒂𝟎 𝟎, 𝟏𝟓

4) Déterminer l'expression de la vitesse limite 𝒗𝑳 en fonction


𝟎, 𝟏
de n
5) En exploitant la courbe déterminer : 𝟎, 𝟎𝟓
𝒂 − La valeur la vitesse limite 𝒗𝑳 .
𝒃 − Temps caractéristique 𝝉 𝟎
𝟎 𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟎 𝟐𝟎𝟎 𝟐𝟓𝟎 𝟑𝟎𝟎 𝟑𝟓𝟎
𝒕(𝒔)
6) Déduire la valeur de 𝒏
7) En utilisant la méthode d’Euler, calculer les vitesses 𝒗𝟏 et 𝒗𝟐 On donne le pas de calcule Δ𝒕 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝒔
Exercice d’application 2 40 min
On lance verticalement vers le haut avec une vitesse initiale 𝑽𝟎 , à un instant choisi comme origine des
dates 𝒕 = 𝟎, une balle de masse 𝒎 d’un point 𝑨 situé à une hauteur 𝒉 = 𝟏, 𝟐 𝒎 du sol. On étudie le
mouvement du centre d’inertie 𝑮 de la balle dans un référentiel terrestre considéré galiléen. On repère la
position de 𝑮, à un instant t, dans le repère (𝑶, 𝒌) par la cote 𝒛 ( Figure 1).
On considère que les forces de frottement et la poussée d’Archimède sont négligeables.
1) Définir la chute libre. 𝑧
B
2) En appliquant la deuxième loi de Newton, établir l’équation différentielle
vérifiée par la vitesse 𝑽𝒛 du centre d’inertie 𝑮.
3) Monter que l’équation horaire du mouvement de 𝑮 s’écrit :
𝟏
𝒛 = − . 𝒈. 𝒕𝟐 + 𝑽𝟎 . 𝒕 + 𝒉
𝟐
4) La courbe de la figure 2 représente les variations de la vitesse 𝑽𝒛 en 𝑽𝟎
fonction du temps. D
En exploitant le graphe de la figure 2, écrire l’expression numérique de la 𝒛𝑨
G A
vitesse 𝑽𝒛 = 𝒇(𝒕).
h
𝑘
𝒛=𝟎
O

Mouvements de chutes verticales Page : 24


I
III Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur uniforme
1) Définition
On appelle projectile tout corps solide lancé avec une vitesse initiale près de la surface de la terre

2) Étude du mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur


❖ Activité
On lance une bille métallique de masse 𝒎 à l’instant 𝒕 = 𝟎 avec une vitesse 𝒗𝟎 faisant un angle 𝜶 avec
le plan horizontal. On étudie le mouvement de 𝑮 centre d’inertie de la bille dans un repère 𝑹(𝑶, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ, 𝒌)
lié à un référentiel terrestre supposé galiléen .la résistance de l’air est considérée négligeable .
1) Déterminer les composantes du vecteur vitesse 𝒗𝟎 .
2) En appliquant la deuxième loi de Newton, déterminer les
y F
composantes de l’accélération 𝒂𝑮 de G centre d’inertie de
𝑽𝟎
la bille.
3) On se basant sur les résultats de la question précédente , et
par intégration, trouver les composantes du vecteur vitesse 𝒋Ԧ
𝒗𝑮 . α
x
4) Déterminer les composantes du vecteur position 𝑶𝑮 𝒌 𝒊Ԧ P
5) On établit l’équation de la trajectoire 𝒚 = 𝒇(𝒙) en éliminant le paramètre 𝒕 des équations
horaires. Montrer que l’équation de la trajectoire de 𝑮 est :
−𝒈
𝒚= 𝟐 . 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟐𝒗𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝜶
6) Trouver les cordonnées de 𝑭 sommet de la trajectoire.
7) Trouver les cordonnées de 𝑷 point d’impact de la bille avec l’axe des abscisses (𝑶𝒙)

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Mouvements plans Page : 29


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II
III La relation fondamentale de la dynamique en rotation

1) Le moment d’une force


Le moment d’une force 𝑭 par rapport à l’axe de rotation (𝚫) est le
produit de l’intensité 𝑭 de la force par 𝒅 la distance entre la droite
d’action (direction ) de la force et l’axe (𝚫) : (Δ) 𝒅
O
𝓜∆ 𝑭 = ∓𝑭. 𝒅

L’unité du moment dans le (S.I) est (𝑵. 𝒎) 𝐹Ԧ


❖ Remarque
❑ Le moment d’une force est une grandeur algébrique ?
❑ Si la droite d’action de la force se coupe avec l'axe de rotation (𝚫), ou parallèle avec lui , alors
le moment de cette force est nul. 𝓜∆ 𝑭 = 𝟎

2) La relation fondamentale de la dynamique en rotation


Dans un repère lié à un référentiel terrestre, la somme algébrique des moments des forces extérieurs
exercées sur un solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (𝚫) est égale au produit de son
moment d’inertie 𝑱∆ par son accélération angulaire

෍ 𝓜∆ 𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝑱∆ . 𝜽ሷ

3) Moments d’inertie de quelques solides particulières


Le moment d’inertie d’un solide dépend de la masse du solide et de ses dimensions
Tige 1 Tige 2 Sphère Cylindre Anneau Disque

𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝑱∆ = 𝒎. 𝒓𝟐 𝟏
𝑱∆ = 𝒎. 𝒍𝟐 𝑱∆ = 𝒎. 𝒍𝟐 𝑱∆ = 𝒎. 𝒓𝟐 𝑱∆ = 𝒎. 𝒓𝟐 𝑱∆ = 𝒎. 𝒓𝟐
𝟑 𝟏𝟐 𝟓 𝟐 𝟐

Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe Page : 96
Application 2
On considère le schéma représenté sur la figure ci-contre,
constituée de : y
▪ Un corps solide (𝑺) de masse 𝒎𝑺 = 𝟐𝟓𝟎 𝒈 est capable de x 𝑇
glisser sur un rail incliné d'un angle 𝜶 = 𝟑𝟎° par rapport
(C) 𝑅
à l'horizontale. (Δ)
▪ Un cylindre homogène (𝑪) de rayon 𝒓 = 𝟖 𝒄𝒎 et de (S)
masse 𝒎𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝒈 peut être tourné autour de son axe fixe
de symétrie horizontale (𝚫).
▪ Un fil inextensible, dont la masse est négligeable, est 𝑃Ԧ α
enroulé autour de cylindre, son extrémité libre est liée au
corps (S),
On considère que les frottements sont négligeables et que le fil ne glisse pas sur le chemin de cylindre.
Nous relâchons le système et le corps (S) glisse vers le bas. Exprimez l'accélération du corps (S) en fonction de
𝒈 , 𝜶 , 𝒎𝑪 et 𝒎𝑺 . Calculez ensuite sa valeur. On donne : 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔−𝟐
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Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe Page : 96
Exercice d’application 60 minutes
Le système représenté dans la figure ci-dessous est formé :
❑ D’un solide (𝑺) de masse 𝒎 = 𝟎. 𝟒𝒌𝒈 qui se déplace avec frottement sur un plan 𝑶𝑨𝑩 incline d’un
angle 𝜶 = 𝟑𝟎° par rapport à l’horizontale. L’intensité de la force de frottement est 𝒇 = 𝟏, 𝟐𝑵.
❑ D’une poulie homogène de rayon 𝒓 = 𝟏𝟎𝒄𝒎 qui peut tourner sans frottement autour d’un axe fixe
passant par son centre de gravité et de moment d’inertie 𝑱∆ .
❑ Un fil inextensible, de masse négligeable est embobiné autour de la gorge de la poulie et son
extrémité est liée au solide (𝑺).
❑ Un moteur lié au centre d’inertie de la poulie qui applique sur elle un couple moteur de moment
constant 𝑴𝑪 = 𝟎, 𝟔 𝑵. 𝒎
Le solide passe par le point 𝑶 à l’instant 𝒕𝟎 = 𝟎 avec la vitesse 𝑽𝟎 et par le point 𝑨 à l’instant 𝒕𝟏 = 𝟏𝒔 avec
la vitesse 𝑽𝑨 en parcourant la distance 𝒅𝟏 = 𝑶𝑨. Entre 𝒕𝟎 et 𝒕𝟏 la poulie effectue 𝒏 tours .
On donne la courbe de variation de la vitesse angulaire en fonction du temps 𝜽ሶ = 𝒇(𝒕).
𝜽ሶ (𝒓𝒂𝒅)
1) Trouver graphiquement la valeur de 𝜽ሷ l’accélération angulaire du
mouvement de la poulie et calculer 𝒂 l’accélération linéaire du 𝟓𝟎
solide (𝑺).

2) Trouver l’équation de la vitesse angulaire 𝜽(𝒕) et l’équation horaire
𝜽(𝒕) du mouvement de la rotation de la poulie sachant que 𝜽𝟎 = 𝟎 𝟑𝟎
3) Calculer 𝒏 le nombre de tours.
4) Calculer 𝑽𝟎 , 𝑽𝑨 et 𝒅.
5) En appliquant la deuxième loi de Newton sur le corps (𝑺) calculer
𝟏𝟎
𝑻 la tension du fil.
6) En appliquant la relation fondamentale de la dynamique sur la
poulie, calculer 𝑱∆ le moment d’inertie de la poulie. 𝟎 𝟏 𝟐
𝒕 (𝒔)
7) A l’instant 𝒕𝟏 se détache le fil du corps (𝑺) qui va poursuivre son mouvement et parcours la distance 𝑨𝑩
avant de changer le sens de son mouvement en 𝑩. En appliquant la deuxième loi de Newton calculer la
distance 𝑶𝑩.
On prend : 𝒈 = 𝟏𝟎𝒎. 𝒔−𝟐

Sens de
mouvement

r 𝑭
O (Δ) 𝑻

B (S)

x y
A
α
O

Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe Page : 141
I
III Systèmes mécaniques oscillants

1) Définition
On appelle un système mécanique oscillant (oscillateur mécanique) tout système mécanique qui a un
mouvement de va et vient autour de sa position d'équilibre stable.

2) Exemples de quelques systèmes mécaniques oscillants

Pendule élastique Pendule de torsion Pendule pesant Pendule simple


(∆)
O
𝜽 𝜽

(𝜃)

Il est constitué d’un Il est constitué d'une Il est tout corps solide Il est constitué d’un
corps solide de masse m barre horizontale, fixée mobile autour d’un axe corps solide de masse m
suspendu à un ressort à à un support par ne passant pas par son suspendu à l’extrémité
spires non jointives l'intermédiaire d'un fil centre gravité d’un fil inextensible
métallique.

3) Caractéristiques du mouvement oscillatoire x (ou 𝜽)


Un mouvement oscillatoire est caractérisé par : 𝑻𝟎
❑ Une position d’équilibre stable : C’est la position à
laquelle le système tend à y revenir lorsque l’on en
Amplitude
éloigne légèrement .
❑ Une période propre 𝑻𝟎 : C'est la durée nécessaire à
l'oscillateur pour effectuer une oscillation (va et vient ) 𝒕
❑ Une amplitude 𝑿𝒎 ou 𝜽𝒎 : C'est la valeur maximale
positive que prend la grandeur qui exprime le décalage
ou l'inclinaison de l'oscillateur de sa position d'équilibre
stable .

4) Amortissement des oscillations mécaniques


❖ Définition
Le mouvement des oscillations est dit amorti si l'amplitude des oscillations diminue avec le temps
jusqu'à ce qu'il s annule .
Le phénomène d'amortissement est provoqué par les forces des frottements . Il existe deux types
deux frottements :
❖ Frottement solide qui se fait entre l'oscillateur et un corps solide
❖ Frottement fluide qui se fait entre l'oscillateur et un fluide (liquide ou gaz)

Systèmes mécaniques oscillants Page : 96


❖ Régimes des oscillations
➢ Régime périodique :
Si les frottements sont négligeables ; l'amplitude des oscillations est constante dans le temps. On
dit que l'oscillateur est non amorti ce régime est caractérisé par un périodique propre 𝑇0
➢ Régime pseudopériodique
Si les frottements sont faibles, l'amplitude des oscillations diminue avec le temps jusqu’à ce qu’il
annule . Ce régime est caractérisé par le pseudo période 𝑻 avec 𝑻 ≈ 𝑻𝟎
➢ Régime apériodique
Si les frottements sont forts , l'oscillateur revient à sa position d'équilibre sans d’osciller

𝑻𝟎
T

II
III Étude théorique de quelques systèmes mécaniques oscillants

1) Le pendule élastique
On dispose sur une table à coussin d’air horizontale un solide de masse 𝒎 attaché à l’un des extrémités
d’un ressort à spires non jointives de masse négligeable et de constante de raideur 𝑲
a) Force de rappel
➢ Au repos, le centre d’inertie G de solide (S) est au (S)
point O pris comme origine des abscisses sur l’axe A G
horizontal (Ox)
➢ On écarte G de sa position d’équilibre suivant l’axe
(Ox) d’une distance d vers la droite ou vers la gauche
(le ressort est soit comprimé ou allongé) et sans
vitesse initiale, le corps (S) effectue un mouvement de (S)
A G
va et vient autour de sa position d’équilibre sous
l’action d’une force 𝑻 appelé force de rappel de
caractéristiques :

❑ Point d’application : point entre le corps (S) et le


A (S)
ressort (A) G
❑ Direction : l’axe du ressort
❑ Sens : opposé au sens de déformation du ressort x
❑ Intensité :
𝑻 = 𝑲. ∆𝒍 −𝑿𝒎 O 𝒊Ԧ 𝑿𝒎

𝑲 : la constante de raideur en (𝑵. 𝒎−𝟏 ) et ∆𝒍 = 𝒍 − 𝒍𝟎 l’allongement du ressort en (𝒎)


➢ La force de rappel exercé par le ressort sur le corps (S) :

𝑻 = −𝑲. 𝒙 𝒊Ԧ

Systèmes mécaniques oscillants Page : 96


I
III Travail d’une force

1) Travail d’une force constante appliquée à un solide en translation


Le travail d’une force constante 𝑭 lors du déplacement de son
point d’application d’un point A à un point B est égale au produit
scalaire du vecteur force 𝑭 et le vecteur de déplacement 𝑨𝑩

𝑾𝑨→𝑩 𝑭 = 𝑭. 𝑨𝑩 = 𝑭. 𝑨𝑩. 𝒄𝒐𝒔 𝜶


❖ Remarque
▪ L’unité du travail dans le (SI) est le joule (𝑱)
▪ Le travail d’une force constante 𝑭 ne dépend pas de la trajectoire de son point d’application, mais
il dépend de sa position initiale et finale

2) Le travail d’une force non constante exercée à un solide en translation


❖ Le travail élémentaire d’une force 𝑭 non constante
Le travail élémentaire d'une force 𝑭 lors d'un déplacement
infinitésimal 𝜹𝒍 de son point d'application est :

𝜹𝒘𝑨→𝑩 𝑭 = 𝑭. 𝜹𝒍
❖ Le travail total d’une force 𝑭 non constante
Le travail total d’une force 𝑭 lors du déplacement de son point d’application
d’un point A à un point B :
𝑩 𝑩
𝑾𝑨→𝑩 𝑭 = ෍ 𝜹𝒘𝑨→𝑩 𝑭 = ෍ 𝑭. 𝜹𝒍
𝑨 𝑨

3) Le travail de la force de rappel exercée par un ressort


On considère un ressort de longueur initiale 𝒍𝟎 et de
𝑻 (S)
constante de raideur 𝑲 placé sur un plan horizontal comme
G
l’indique la figure ci-contre.
La force de rappel : 𝑻 = −𝑲. 𝒙 𝒊Ԧ x
O 𝒊Ԧ 𝒙𝑨 𝒙𝑩
❖ Le travail élémentaire de la force 𝑭 lors du déplacement 𝒅𝒙 est :
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❖ Le travail de la force 𝑭 lors du déplacement de son point d’application d’un point A à un
point B est :
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4) Diagrammes énergétiques

Puise l’énergie mécanique 𝑬𝒎 se conserve donc on peut l’exprimé par deux relations :

➢ Lorsque 𝒙 = 𝟎, 𝑬𝑷𝒆 = 𝟎 et 𝑬𝒄 = 𝑬𝒄,𝒎𝒂𝒙 d’où : 𝟏


𝑬𝒎 = . 𝒎. 𝒗𝟐𝒎
𝟐
𝟏
➢ Lorsque 𝒙 = 𝑿𝒎𝒂𝒙 , 𝑬𝑷𝒆 = 𝑬𝑷𝒆,𝒎𝒂𝒙 et 𝑬𝒄 = 𝟎 d’où : 𝑬𝒎 = . 𝑲. 𝑿𝟐𝒎
𝟐

𝑬(𝑱)

𝑬(𝑱)

𝑬𝒎 𝑬𝒎

𝑬𝑷𝒆 𝑬𝑷𝒆

𝑬𝒄 𝑬𝒄

𝒙 −𝑿𝒎 O 𝑿𝒎 𝒙
❖ Cas des oscillations amorties avec frottements ’’
L’amplitude des oscillations décroit au cours du 𝑬
𝒎
temps, le régime est pseudopériodique de pseudo
période 𝑻
𝑬𝑷𝒆
L’énergie mécanique du système diminue au
cours du temps , elle est dissipée par un transfert
thermique .
∆𝑬𝒎 = 𝑾 𝒇 < 𝟎
𝑬𝒄
𝑾 𝒇 : le travail de la force de frottement.

IV
III Étude énergétique d’un pendule pesant
1) Energie potentielle de pesanteur

L’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant est donnée par l’expression suivante :

𝟏
𝑬𝑷𝒑 = . 𝒎. 𝒈. 𝒛 + 𝑪𝒕𝒆
𝟐
▪ 𝑬𝑷𝑷: l’énergie en Joule (𝑱)
▪ 𝒛: la cote du centre d’inertie G dans un repère orthonormé 𝑹(𝑶, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ, 𝒌) dont l’axe (𝑶𝒛) est vertical
ascendant.
▪ 𝑪𝒕𝒆 : une constante qui dépend du choix de l’état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
❖ Remarque
▪ En pratique, on choisit comme état de référence 𝑬𝑷𝒑 = 𝟎 pour 𝐳 = 𝟎, en remplace on trouve que
𝑪𝒕𝒆 = 𝟎, d’où l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur devient :

𝟏
𝑬𝑷𝒑 = . 𝒎. 𝒈. 𝒛
𝟐

Les aspects énergétiques Page : 96


Exercice d’application 1 60 minutes
On relie un corps solide (S), de masse 𝒎 = 𝟏𝟖𝟐 𝒈, à un ressort à
spires non jointive, de masse négligeable et de raideur 𝑲, et on fixe (S)
l’autre bout du ressort à un support fixe (figure 1). G
Le corps (S) peut glisser sans frottement sur un plan horizontal.
On écarte le corps (S) de sa position d’équilibre de la distance 𝑿𝒎 , et 𝑥
on le libère sans vitesse initiale. O 𝒊Ԧ
Pour étudier le mouvement de 𝑮, on choisit le référentiel galiléen (𝑶, 𝒊Ԧ) tel que la position de 𝑮 à l’origine des
dates est confondue avec l’origine 𝑶.
On repère la position de 𝑮 à l’instant 𝒕 par l’abscisse 𝒙 dans le repère (𝑶, 𝒊Ԧ).
1) Montrer que l’équation différentielle du mouvement de 𝑮 s’écrit :
𝑲 𝒙(𝒄𝒎)
𝒙ሷ + . 𝒙 = 𝟎
𝒎 4
2) Sachant que la solution de cette équation s' écrit sous la forme :
𝟐𝝅
𝒙 𝒕 = 𝑿𝒎 . 𝐜𝐨𝐬( . 𝒕 + 𝝋) 2
𝑻𝟎
Trouver l'expression de la période propre 𝑻𝟎
3) Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe représentée 0 𝒕(𝒔)
0,3 0,6 0,9 1,2
sur la figure 2.
a. Déterminer graphiquement les grandeurs suivantes : -2
L’amplitude 𝑿𝒎 , la période propre 𝑻𝟎 et la phase 𝝋 à l’origine
des dates. -4
b. En déduire la valeur de la raideur 𝑲 du ressort. (𝝅𝟐 ≈ 𝟏𝟎)

4) On choisit comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur, le plan horizontal auquel appartient
𝑮 à l’équilibre, et comme état de référence de l’énergie potentielle d’élasticité, lorsque le ressort est non
déformé.
a. Montrer que l’expression de l’énergie cinétique 𝑬𝑪 du solide (S) s’écrit sous la forme :
𝟏
𝑬𝑪 = . 𝑲 𝑿𝟐𝒎 − 𝒙𝟐
𝟐
b. Trouver l’expression de l’énergie mécanique 𝑬𝒎 du système {𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 (𝑆) – 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡} en fonction de 𝑿𝒎
et 𝑲, et déduire la valeur de la vitesse 𝑽𝑮 au passage de 𝑮 à la position d’équilibre dans le sens positif.

Exercice d’application 2 60 minutes


Figure 1
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de centre
d’inertie 𝑮 et de masse 𝒎 = 𝟏𝟎𝟎𝒈 ,
attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse
négligeable et de raideur 𝑲. L’autre extrémité du ressort est fixée à 𝒋Ԧ
un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande 𝒊Ԧ
pente d’un plan incliné d’un angle 𝜶 = 𝟑𝟎° par rapport au plan 𝜶
horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie 𝑮 dans le repère orthonormé 𝑹(𝑶, 𝒊Ԧ, 𝒋Ԧ), lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de 𝑮 à un instant 𝒕 par l’abscisse 𝒙 sur l’axe (O, i).
À l’équilibre, 𝑮 est confondu avec l’origine 𝑶 du repère (fig.1). On prend : 𝝅𝟐 ≈ 𝟏𝟎
1) Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement ∆𝒍𝟎 du ressort en fonction de 𝑲, 𝒎, 𝜶 et de 𝒈
l’intensité de la pesanteur .
2) On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance 𝑿𝟎 dans le sens positif et on l’envoie à l’instant de date
𝒕 = 𝟎 avec une vitesse initiale 𝑽𝟎 telle que 𝑽𝟎 = −𝑽𝟎 𝒊Ԧ.
On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel appartient 𝑮 à
l’équilibre : (𝑬𝒑𝒑 𝑶 = 𝟎) et comme référence de l’énergie potentielle élastique l’état où le ressort est allongé
à l’équilibre : (𝑬𝒑𝒆 𝑶 = 𝟎).
Trouver, à un instant 𝒕, l’expression de l’énergie potentielle 𝑬𝒑 = 𝑬𝒑𝒑 + 𝑬𝒑𝒆 de l’oscillateur en fonction de 𝒙
et de 𝑲.

Les aspects énergétiques Page : 141


Conclusion
Lorsque l’oxydant et le réducteur qui participent à la réaction d’oxydoréduction sont mélangés en
solution, le transfert d’électron s’effectue directement lors d’un contact entre réactifs dans la
solution.

2) Transfert spontané indirect


On réalise le montage schématisé ci-dessous :
❑ On prépare, dans deux béchers (1) et (2), deux solutions de même volume 𝑽 = 𝟓𝟎 𝒎𝑳 et de même
concentration 𝑪 = 𝟎, 𝟏 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 : la solution de sulfate de cuivre (𝑪𝒖𝟐+ 𝟐−
𝒂𝒒 + 𝑺𝑶𝟒(𝒂𝒒) ) dans le bécher (1)
et la solution de sulfate de zinc (𝒁𝒏𝟐+ 𝟐−
𝒂𝒒 + 𝑺𝑶𝟒(𝒂𝒒) ) dans le bécher (2).
❑ On plonge une plaque de cuivre 𝑪𝒖(𝒔) dans le bécher (1) et une plaque de zinc 𝒁𝒏(𝒔) dans le bécher (2).
❑ On relie les deux béchers par un pont salin (tube en 𝑼 rempli par une solution gélifiée de nitrate de
potassium).
❑ On branche en série , entre les deux plaques, un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur.
❑ On ferme l’interrupteur et on observe que l’ampèremètre affiche une valeur 𝟎, 𝟕𝟔 𝒎𝑨.

COM mA
A R

Anode − Pont salin + Cathode

Plaque de zinc Plaque de cuivre

Solution de Solution de
sulfate de zinc sulfate de cuivre

Au pôle (−) Au pôle (−)


𝒁𝒏 ⇌ 𝒁𝒏𝟐+ + 𝟐𝒆− 𝑪𝒖𝟐+ + 𝟐𝒆− ⇌ 𝑪𝒖
Oxydation Réduction

1) Quels sont les différents porteurs de charge responsables du passage du courant dans le circuit ?
2) Quel est le sens du courant électrique indiqué par l’ampèremètre ?
3) Déduire le sens de déplacement des différents porteurs du charge .
4) Que se passe-t-il aux interfaces métal solution ? Dans les plaques ?
5) Comparer l’évolution spontanée de ce système avec celle du paragraphe précédent .
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Transformations spontanées dans les piles et récupération d’énergie Page : 96


❑ Les variations des masses des électrodes et des concentrations des ions s’en déduisent :
∆𝒎 𝑴𝟏 = −∆𝒏 𝑴𝟏 . 𝑴 𝑴𝟏 = −𝒏𝟐 . 𝒙. 𝑴 𝑴𝟏 < 𝟎
∆𝒎 𝑴𝟐 = −∆𝒏 𝑴𝟐 . 𝑴 𝑴𝟐 = 𝒏𝟏 . 𝒙. 𝑴 𝑴𝟐 > 𝟎
𝒏 + 𝒏 +
𝒏 + ∆𝒏 𝑴𝟏 𝟏 𝒏𝟐 .𝒙 𝒏 + ∆𝒏 𝑴𝟐 𝟐 𝒏𝟏 .𝒙
∆ 𝑴𝟏 𝟏 = 𝑽𝟏
= 𝑽𝟏
> 𝟎 et ∆ 𝑴𝟐 𝟐 = 𝑽𝟐
=− 𝑽𝟐
<𝟎
𝒏 +
❑ Lors du fonctionnement de la pile, la concentration des ions 𝑴𝟏 𝟏 et la masse du métal 𝑴𝟐 augmentent
𝒏 +
au cours du temps, tandis que la concentration des ions 𝑴𝟐 𝟐 et la masse du métal 𝑴𝟏 diminuent.

Exercice d’application COM A


A R

On réalise la pile Cuivre – Argent en reliant les deux demi-piles par un


pont salin 𝑵𝒂+𝒂𝒒 + 𝑪𝒍−𝒂𝒒 . Les deux électrodes sont immergées 𝑨𝒈(𝒔) (𝑵𝒂+𝒂𝒒 + 𝑪𝒍− 𝑪𝒖(𝒔)
(𝒂𝒒) )
dans des solutions aqueuses de volume 𝑽 = 𝟓𝟎𝒎𝒍 et de concentration
𝑪 = 𝟎, 𝟏𝒎𝒐𝒍/𝑳 .
On branche en série les deux bornes de pile par un conducteur ohmique
de résistance 𝑹 et un ampèremètre qui indique une valeur négative 𝑰 =
− 𝟖𝟔𝒎𝑨
Données : les couples mise en jeu 𝑪𝒖𝟐+ +
𝒂𝒒 /𝑪𝒖(𝒔) et 𝑨𝒈 𝒂𝒒 /𝑨𝒈(𝒔)
𝑭 = 𝟗𝟔𝟓𝟎𝟎𝑪/𝒎𝒐𝒍 – 𝑴(𝑨𝒈) = 𝟏𝟎𝟖𝒈/𝒎𝒐𝒍 – 𝑴(𝑪𝒖) = 𝟔𝟑, 𝟓𝒈/𝒎𝒐𝒍 (𝑨𝒈+𝒂𝒒 −
+ 𝑵𝑶𝟑(𝒂𝒒) ) (𝑪𝒖𝟐+ 𝟐−
𝒂𝒒 + 𝑺𝑶𝟒(𝒂𝒒) )

Partie 1 : réalisation de pile


1) Faire inventaire des porteurs des charges qui sont responsable de passage du courant électrique.
2) Déterminer le sens de passage du courant électrique dans le circuit externe, en déduire le sens de différent porteur
de charge.
3) Quel est le rôle du pont salin pour la pile.
4) Déterminer la polarité de la pile (cathode et anode)
5) Donner le schéma conventionnel de la pile.
6) Écrire l’équation de réaction dans chaque électrode, en déduire l’équation bilan de réaction lors de fonctionnement
de pile
Partie 2 : Critère d’évolution de la pile
La constante d’équilibre de la réaction 𝑪𝒖𝟐+ +
𝒂𝒒 + 𝑨𝒈(𝒔) ⇄ 𝑪𝒖(𝒔) + 𝑨𝒈 𝒂𝒒 est 𝑲 = 𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎
−𝟏𝟔

1) Rappeler le « Critère d’évolution spontanée d’un système chimique ».


2) Calculer le quotient de réaction à l’état initiale, en déduire le sens d’évolution spontanée constituant la pile.
Partie 2 : Étude quantitative de la pile
Lorsqu'elle fonctionne, la pile fournit au circuit un courant électrique d'intensité constante. 𝑰 = 𝟖𝟔𝒎𝑨 pendant la durée
∆𝒕 = 𝟑𝟎𝒎𝒊𝒏.
1) Déterminer la quantité d'électricité que cette pile peut produire pendant la durée ∆𝒕.
2) Dresser le tableau d’avancement de la réaction pendant le fonctionnement de la pile.
3) Déterminer l’expression de l’avancement 𝒙 en fonction de 𝑰, ∆𝒕 et 𝑭. Calculer sa valeur
4) Calculer la variation de la quantité de matière des ions 𝑪𝒖𝟐+ ainsi que les ions 𝑨𝒈+ dans la pile pendant la durée ∆𝒕
5) En déduire 𝒏𝒅𝒊𝒔 (𝑨𝒈+ ) la quantité de matière disparue de 𝑨𝒈+ et 𝒏𝒇𝒐𝒓 (𝑪𝒖𝟐+ ) la quantité de matière formée de
𝑪𝒖𝟐+
6) Calculer la variation de la masse de l'électrode de cuivre pendant le fonctionnement de la pile en (mg).
7) Calculer la masse d'argent formée pendant la durée ∆𝒕 en (mg).
8) Définir 𝐶𝑝 la capacité de la pile, puis calculer sa valeur sachant que 𝑨𝒈+ est le réactif limitant
9) En déduire ∆𝒕𝒎𝒂𝒙 la durée maximale de fonctionnement de la pile

Transformations spontanées dans les piles et récupération d’énergie Page : 96

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