Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

Science de l’Ingénieur / BTP – HYDRAULIQUE ‐ GPCI – IGAT – Météorologie – Science et Ingénierie des
Matériaux ‐ Ingénierie Minière – Génie Géologique –Génie Mécanique et Industriel – Génie Electrique
Connaissances Scientifiques de Base – 2ième Année Licence (L2)

1ère série d’Enseignement Dirigé

SYSTEMES D’UNITES COHERENTS
PRINCIPE FONDAMENTAL DE L’HYDROSTATIQUE

Exercice 1 : Unités de pression

Retrouver, à partir des équations aux dimensions, les relations de conversion entre les unités
de pression suivantes : kgf.m‐2 et Pa ; bar et Pa ; bar et kgf.m‐2.

Exercice 2 : Equations aux dimensions

Etablir les équations aux dimensions des grandeurs suivantes : pression, viscosité
dynamique, viscosité cinématique

Exercice 3 : Forces agissant sur les molécules dans les fluides

Un liquide est en contact avec un gaz. Les forces qui agissent sur les molécules sont
représentées sommairement sur la figure 3, page 14 du cours. Indiquer les résultantes des
forces agissant sur chaque molécule dans les 3 phases, le gaz, l’interface gaz‐liquide et le
liquide. Définir au préalable un référentiel d’étude.

Exercice 4 : Transmission de la pression

Un tube en U de section uniforme S = 2 cm2 contient du mercure. Dans la branche A, on
verse 20 cm3 d’eau.
1. Calculer la différence des niveaux des surfaces libres dans les deux branches A et B.
2. On veut ramener les niveaux du mercure dans les deux branches dans un même plan
horizontal en versant de l’alcool dans la branche B. Calculer le volume d’alcool
nécessaire pour obtenir ce résultat.

Données : ρHg = 13,6 g.cm‐3 ; ρAlcool = 0,8 g.cm‐3 ; g = 9,81 m.s‐2

Exercice 5 : Mesure de pression statique

Une large cuve parallélépipédique de hauteur H = 4 m contient un acide de masse volumique
ρ = 1,4 103 kg.m‐3. La cuve remplie aux 3/4 possède à 1/4 du fond, une prise qui est reliée à
un tube en U au moyen d'un fin tuyau souple. Le tube, ouvert à l'air, contient du mercure de
masse volumique ρHg = 13,6 103 kg.m‐3.
1. Situer le niveau S de séparation l’acide et du mercure dans le manomètre si on observe
une dénivellation de mercure Δh0 = 28 cm, la cuve étant ouverte à l’air atmosphérique.
2. Donner la dénivellation Δh1 de mercure si on place la surface S de séparation entre
l'acide et le mercure au niveau de la prise B.
3. La cuve est maintenant fermée. Au‐dessus de la cuve se trouve un gaz inerte. Donner la
pression effective de gaz, si S étant au niveau de B, on observe une dénivellation de
mercure de Δh2 = 30 cm.
4. On fait couler de l'acide. Le gaz inerte subit une détente adiabatique quasi statique.
L'équation d'état qui traduit son évolution est pVγ = constante. Donner la dénivellation

1
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Δh3 de mercure, S étant au niveau de B, lorsque la pression du gaz devient égale à la

pression atmosphérique extérieure qui est de 1 bar. Les liquides sont supposés
indilatables. γ = 1,4

2
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EQUILIBRES RELATIFS

Exercice 1 : Accéléromètre
I. Un réservoir cubique d’arête a=2m contient un liquide de masse volumique ρ.
1. Sur un schéma représentant le système, indiquer les référentiels qui
permettent de qualifier de « relatif » l’équilibre du liquide.
2. Etudier l'équilibre relatif du liquide lorsque le réservoir est soumis à une
accélération constante en direction, sens et module. Il est impératif de faire
figurer le vecteur accélération sur le schéma représentant le fluide.
3. Montrer que les surfaces isobares du liquide sont des plans inclinés. Donner
leurs équations dans les référentiels définis.
II. Le réservoir est à moitié rempli et il subit une accélération constante de module
γ = 2 m.s − 2 . Donner l'inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir.
III. Le réservoir est maintenant soumis à une accélération de même direction et sens
mais dont le module varie en augmentant.
1. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de 30° sur l'horizontale, quelle est
l'accélération subit par le réservoir?
2. Quelle valeur maximale ne doit pas dépasser l'accélération du réservoir pour
éviter tout risque de débordement?
IV. Le réservoir est soumis à une accélération constante de module γ = 2 m.s − 2 le long
d'un plan incliné d'un angle α = 37° sur l'horizontal. Calculer l'inclinaison θ du
liquide sur l'horizontal. Prendre g = 9,8 m.s‐2.

Exercice 2 : Tachymètre hydrostatique

Un moteur à vitesse réglable N0 (en tours par seconde) permet à un récipient cylindrique
disposé verticalement de tourner à une vitesse angulaire de rotation constante ω =2πN
autour de son axe. Le récipient contient de l’huile supposé incompressible, sur une hauteur
h0 au repos. On convient que toutes les particules de fluide tournent avec la même vitesse
angulaire.

1. Pourquoi parle‐t‐on de système « hydrostatique » ?

2. Ecrire le principe de l'hydrostatique : établir l’équation de la pression dans le fluide
p = f (r , z ) , r et z étant les coordonnées spatiales des particule de fluide. En déduire la
forme des surfaces isobares.
3. Trouver la vitesse angulaire ω0 à partir de laquelle le fond du cylindre est sec en son
centre.
4. Calculer la hauteur maximale hmax atteinte par l’huile sur la paroi pour ω=ω0.
5. Soit h la hauteur atteinte par l’huile sur la paroi pour une vitesse angulaireω. Exprimer ω
en fonction de h. Pourquoi ce dispositif constitue – t – il un « tachymètre » ?

CALCULS DE POUSSEES
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Parois planes

Exercice 1 : Barrage‐poids à paroi mouillée plane

Soit à considérer un barrage poids en béton de densité d=2.2, de forme triangulaire
d'angle au sommet î, de long L=220 m, destiné à retenir une hauteur d’eau de h=40 m. Dans
le cas d’une schématisation en coupe, la base OA est telle que A représente la trace de
l’arrête aval du pied du barrage (point de basculement). La paroi mouillée plane est
verticale.
I. Action de l’eau
1. Déterminer l’intensité de la poussée de l’eau sur la paroi mouillée.
2. Déterminer la position du centre de poussée de l’eau sur le barrage (les calculs
seront menés en terme de pression effective, la pression atmosphérique
n’intervient pas dans cette situation).
3. Exprimer la résultante des poussées dues aux sous‐pressions effectives en
supposant que la pression décroît linéairement depuis la pression de l'eau en O
jusqu'à la pression atmosphérique en A. Les infiltrations sont à l’origine des sous‐
pressions effectives. C'est ce qui se produirait à peu près si le barrage était
supposé sur une couche mince de sable.

II. Stabilité du barrage

Le poids P du barrage doit être suffisant pour empêcher le massif de glisser sur sa
fondation, ou de basculer autour de l’arrête aval du pied.
1. Le barrage est supposé érigé sur une couche mince de sable. On tient compte des
infiltrations.
a. Faire un schéma des forces en présence.
b. Quelle condition doit remplir l'angle au sommet î pour que le barrage n'ait
pas tendance à basculer vers l'aval autour de A ?
2. L’expérience montre que pour les ouvrages fondés sur un rocher de bonne qualité,
on obtient une marge de sécurité confortable vis‐à‐vis du glissement si le rapport
FH/FV des forces horizontales (indice H) aux forces verticales (indice V) est inférieur à
0,75. Sur ce genre d’assise, on néglige les infiltrations.
Quelle condition doit vérifier l'angle au sommet î pour assurer la stabilité du barrage.
Application numérique : d = 2,2

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Exercice 2 : Paroi plane à contour y = f(x)

A y
a

Les panneaux verticaux des auges servant d’abreuvoir aux animaux sont souvent des parois
planes dont le contour est décrit par l’équation y = k x2. Pour une hauteur H, l’eau s’étale sur
une largeur a.
1. Exprimer le coefficient k en fonction de a et H
2. Etablir l’expression de l’intensité F1 de la poussée exercée par l’eau sur cette
paroi en fonction de la masse volumique de l’eau ρe, g, a et H.
3. Etablir la relation donnant la position du centre de poussée K1 en fonction de H.
ur
4. Déterminer le moment de la résultante des forces de pression F 1 par rapport au
point O.
5. Déterminer la poussée exercée par l’eau sur la paroi courbe notée F2 sur une
unité de longueur.
Application numérique : H = 70 cm, a = 60 cm.

CALCULS DES FORCES DE PRESSION : Parois courbes

Exercice 1 : Vanne courbe (Méthode indirecte)

Une vanne de sécurité d’une retenue d’eau est constituée par une section cylindrique AB de
largeur l, mobile autour de l’axe horizontal Oy. Ce secteur a un rayon R et OA est horizontal.
A l’instant considéré, la hauteur d’eau est h et on suppose que la pression atmosphérique, à
la surface du barrage et au niveau de la vanne. Le plan (Ox, Oz) de la figure est un plan de
symétrie vertical (Figure 5). Le but de l’exercice est d’étudier la poussée de l’eau sur la
vanne.
ur
1. Montrer que la résultante R des forces de poussée sur la vanne passe par O. On
choisit un point M de la paroi appartenant au plan de symétrie et défini par l’angle
AOM = φ.
2. Exprimer littéralement la pression relative en M d’altitude z.

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3. Donner littéralement l’expression de la force de poussée en M sur un élément de

surface dS = l R dφ.
ur
4. Donner littéralement les composantes dans (Ox, Oy, Oz) de la résultante R des
poussées.
5. Calculer ces composantes.
Application numérique : R = 2m ; h = 10m ; l = 2m ; α = 30° ; ρ = 1.000 kg.m‐3 ; g = 10 m.s‐2.

Exercice 2 : Barrage voûte (méthode directe)

Considérant des barrages voûtes dont le parement au contact de l'eau a un profil courbe de
loi générale y = kxn. On raisonnera sur une unité de largeur normale au plan de la ligne
courbe :
1. Donner, par la méthode directe, les expressions générales précisant le module et
l'inclinaison de la résultante des forces de pression effective exercées par l'eau sur la
surface courbe BO.
2. Retrouver le module de la poussée exercée par l'eau sur la paroi courbe à partir de la
position de son centre de gravité G.
3. Donner l'équation générale qui permet de localiser parfaitement le centre de poussée C.
AN : le parement au contact de l'eau du barrage voûte en béton est alors à profil
parabolique (n = 2). La hauteur d'eau retenue est H = 24 m. Le pied mouillé du barrage
(sommet O de la parabole) se trouve à une distance a = 10 m de l'aplomb projeté de A.

CALCULS DES FORCES DE PRESSION : Poussées d’Archimède

Principe d’une centrifugeuse

Exercice 1
La séparation de la crème du lait peut être rapidement obtenue par décantation centrifuge.
On considère que le lait est constitué par une phase limpide aqueuse de masse volumique ρ0

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= 1,036 g.cm‐3 et par des globules gras de masse volumique ρ1 = 0,93 g.cm‐3, de diamètre
moyen D = 5 μm. Le lait est placé dans une centrifugeuse qui tourne à N = 6 000 tours par
minute.
r r
1. Représenter dans le référentiel (Oy, Oz), de vecteurs unitaires respectifs j et k , les
forces qui s’appliquent sur un globule gras placé à la distance y de l’axe de rotation
ur ur ur
Oz. Ce sont : son poids P1 , la force centrifuge F 1 , la poussée d’ARCHIMEDE P A et la
ur ur
pseudo‐poussée F A , de sens contraire à F 1 .
2. Donner l’expression de ces différentes forces en fonction de D, N, g, ρ0 et ρ1.
ur ur
3. Calculer les résultantes F y et F z de ces forces suivant respectivement Oy et Oz
lorsque y vaut 10 cm. En déduire les sens de déplacement des globules gras.

Mesure de densité d’un corps solide

Exercice 2
Soit un récipient contenant deux fluides de densités différentes. Un solide de densité d
inconnue flotte entre ces deux liquides. Les trois quarts du solide sont immergés dans l’eau.
1. Ecrire le système d’équations qui va permettre de représenter l’équilibre des forces
agissant sur le solide.
2. Donner la densité d du solide.

Obturateur

TENSION SUPERFICIELLE – CAPILLARITE – LOI DE JURIN