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ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE COMMISSION OCÉANOGRAPHIQUE

MONDIALE INTERGOUVERNEMENTALE

GUIDE DU RÉSEAU D’OBSERVATION


EN SURFACE POUR LE SMOC (GSN)
ET DU RÉSEAU D’OBSERVATION EN
ALTITUDE POUR LE SMOC (GUAN)
(Mise à jour 2010 de GCOS-73)

Novembre 2010

SMOC – 144

(OMM/DT N° 1558)

PROGRAMME DES NATIONS UNIES CONSEIL INTERNATIONAL


POUR L’ENVIRONNEMENT POUR LA SCIENCE
© Organisation météorologique mondiale, 2010

L’OMM se réserve le droit de publication en version imprimée ou électronique ou sous toute autre forme
et dans n’importe quelle langue. De courts extraits des publications de l’OMM peuvent être reproduits
sans autorisation, pour autant que la source complète soit clairement indiquée. La correspondance
relative au contenu rédactionnel et les demandes de publication, reproduction ou traduction partielle ou
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Case postale 2300 Fax: +41 (0) 22 730 80 40
CH-1211 Genève 2, Suisse Courriel: [email protected]

NOTE

Les appellations employées dans les publications de l’OMM et la présentation des données qui y figurent
n’impliquent, de la part du Secrétariat de l’Organisation météorologique mondiale, aucune prise de
position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au
tracé de leurs frontières ou limites.

Les opinions exprimées dans les publications de l’OMM sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent
pas nécessairement celles de l’OMM. De plus, la mention de certaines sociétés ou de certains produits
ne signifie pas que l’OMM les cautionne ou les recommande de préférence à d’autres sociétés ou
produits de nature similaire dont il n’est pas fait mention ou qui ne font l’objet d’aucune publicité.

Le présent document (ou rapport) n’est pas une publication officielle de l’OMM et n’a pas fait l’objet du
processus d’édition habituel. L’Organisation ne souscrit pas nécessairement aux opinions qui y sont
exprimées.

******************
GUIDE DU RÉSEAU D’OBSERVATION
EN SURFACE POUR LE SMOC (GSN)
ET DU RÉSEAU D’OBSERVATION EN ALTITUDE
POUR LE SMOC (GUAN)

(Mise à jour 2010 de GCOS-73)

(Version actualisée de GCOS-73, rédigée à l’origine par Harald Daan)


(Version révisée de Phil Jones, Thomas C. Peterson, David Parker,
Richard Thigpen et Stephan Bojinski)

Novembre 2010

SMOC – 144

(OMM/DT N° 1558)
(Laissé en blanc à dessein)
TABLE DES MATIÈRES

Préambule 1

1. PORTÉE ET OBJET DES RÉSEAUX 4

1.1 GSN 4
1.2 GUAN 4

2. ENGAGEMENTS DES EXPLOITANTS DE STATIONS 5

3. OBSERVATIONS À RÉALISER PAR LES STATIONS 6

3.1 Déclaration d’engagement 6


3.2 Paramètres observés 6
3.3 Précision des observations 8
3.4 Procédure recommandée en cas d’échec d’une transmission 8
3.5 Relevés d’archives 8
3.6 Transmission de données d’archives 8
3.7 Critères d’espacement 9
3.8 Critères d’emplacement 9

4. ACTIVITÉS DE SUIVI, D’ANALYSE ET D’ARCHIVAGE 9

4.1 Suivi des données en temps quasi réel (messages CLIMAT mensuels
et messages TEMP quotidiens) 10
4.2 Analyse et archivage de données 10

5. COMPOSITION DES RÉSEAUX 11

Bibliographie choisie 12

ANNEXES:

A. Pratiques exemplaires et principes


B. Transmission de données et de métadonnées d’archives infraquotidiennes, quotidiennes et
mensuelles émanant du GSN
C. Centres de suivi, d’analyse et d’archivage des données émanant du GSN et du GUAN
D. Forme de présentation des données et des métadonnées d’archives émanant du GUAN

Note:

Les réseaux GSN et GUAN sont fondés essentiellement sur des stations incluses dans les
réseaux du Système mondial d’observation (SMO) relevant de la Veille météorologique
mondiale de l’OMM. On trouvera des normes plus générales d’observation dans ces stations
dans le Manuel du Système mondial d’observation (OMM-N° 544) et dans le Guide du Système
mondial d’observation (OMM-N° 488) publiés par l’OMM.
(Laissé en blanc à dessein)
Guide du réseau d’observation en surface pour le SMOC (GSN)
et du réseau d’observation en altitude pour le SMOC (GUAN)

Préambule

Les recherches et les applications concernant le climat et le changement climatique exigent


des données d’observation d’archives émanant de sources bien réparties dans le monde. Il
est très important en particulier que des données issues d’endroits différents et relevées à
des moments différents soient comparables ou soient rendues comparables.

Dans la pratique, des mesures météorologiques sont effectuées à des milliers d’endroits de
par le monde, plus ou moins régulièrement. Le sous-ensemble le plus essentiel de ces
stations d’observation fonctionne dans le cadre d’un régime coordonné par l’Organisation
météorologique mondiale (OMM) et exige des engagements clairs concernant le site,
l’exposition des instruments, le traitement des erreurs, les unités de mesure, le codage et
l’échange de messages. Dans la pratique, ce Système mondial d’observation (SMO) de
l’OMM est mis en œuvre par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux
(SMHN) des Membres de l’Organisation1. À l’origine, le principal objet du système était de
produire des données à l’appui des observations et des prévisions météorologiques, mais,
bien entendu, il sert à de nombreux autres utilisateurs potentiels et, en particulier dans ce
cas, à la recherche sur le climat et son évolution.

De nombreuses exigences des applications et de la recherche relatives au climat sont


satisfaites par le SMO. Les besoins des spécialistes du climat et de la météorologie
synoptique ont beaucoup en commun. Dans la plupart des cas où la recherche sur le climat
note des lacunes dans les jeux de données disponibles, la météorologie synoptique souffre
du même problème. Il existe toutefois trois grandes exceptions: l’homogénéité des séries
chronologiques de données relatives aux pratiques en matière d’observation, la
représentativité du milieu et l’homogénéité du milieu.

Homogénéité des données

Pour la recherche et l’analyse climatologiques, il est très important que les données soient
comparables entre elles dans un même contexte. C’est le cas en particulier pour les
données émanant d’un même endroit et relevées à des moments différents. Des problèmes
concernant le climat peuvent apparaître dans le cas de relevés sur une longue période en
raison de l’évolution des pratiques en matière d’observation et notamment des instruments.
Dans le cas d’une utilisation en temps réel, cette évolution ne se répercute pas
négativement sur les applications, mais au contraire, elle améliore généralement les
opérations. Toutefois, pour la recherche sur le climat et pour de nombreuses applications,
cette évolution peut donner lieu à de nombreux problèmes. Si aucune mesure précise n’est
adoptée, la valeur d’une série chronologique d’observations d’archives risque d’être
sérieusement réduite.

Représentativité du milieu

Traditionnellement, les sites d’observation se situent dans des aéroports, dans des ports et
dans des villes ou près de celles-ci. Les sites d’observation les plus anciens se trouvent
souvent en bord de mer (et à proximité des sièges des SMHN, souvent situés dans la
capitale). Cela n’est pas étonnant, car les sites maritimes ont représenté la première
motivation des applications de la météorologie. Cependant, ces sites ne donnent pas

1
Les manuels et les guides de l’OMM présentés dans la bibliographie choisie donnent des conseils détaillés aux Membres à
ce propos et doivent être utilisés parallèlement au présent Guide.

-1-
nécessairement la meilleure représentation du climat dans la zone concernée.
Actuellement, les informations et les prévisions météorologiques sont concentrées à des
endroits où vivent et travaillent les populations. La recherche sur le climat a des critères
différents.

Homogénéité du milieu

Une exigence essentielle des séries chronologiques de données est l’homogénéité, non
seulement des pratiques en matière d’observation et des instruments (voir ci-dessus), mais
aussi du milieu où les mesures sont effectuées. Comme les sites d’observation sont souvent
situés à des endroits où vivent les populations, le milieu a tendance à changer
constamment. Les stations établies en fonction du climat sont rares. S’il existe en fait des
stations au sommet des montagnes, sur les pentes, sur des îles à la population clairsemée,
dans des déserts, dans des régions glacées, dans des parcs nationaux et simplement dans
des zones rurales, celles-ci ne fonctionnent souvent pas sous la houlette des SMHN et avec
l’engagement de l’OMM. Dans de nombreux cas, il n’existe aucune organisation qui puisse
garantir la continuité de telles stations, même à court terme.

Les considérations concernant le milieu et les changements sont moins cruciales pour les
observations en altitude que pour les mesures en surface. À l’exception d’une certaine
influence dans la couche limite, les radiosondages ne sont généralement pas touchés par
l’évolution du milieu ou même par le déplacement d’une station sur une distance inférieure,
mettons à 20 kilomètres. D’autre part, le remplacement ou la variabilité des instruments
d’observation et des horaires des lâchers a une incidence beaucoup plus importante. Les
méthodes d’observation des conditions météorologiques dans la troposphère et la basse
stratosphère se développent rapidement, surtout dans le cas des systèmes de télédétection
(satellites, profileurs). Pour les observations en altitude de la meilleure qualité, la mise en
place du Réseau aérologique de référence du SMOC (GRUAN)2, fondé sur le GUAN et
venant en complément de celui-ci, a commencé en 2008. Quoi qu’il en soit, il est très
important de préparer une transition progressive qui permette la comparaison des résultats
des systèmes d’acquisition de données anciens et nouveaux.

À ce jour, aucun nouveau système n’est compétitif par rapport au système de radiosondage
pour ce qui est de la précision et de la cohérence in situ. Le radiosondage existe depuis
1950 environ et ses résultats devraient rester valables pour la recherche climatologique à
l’avenir. Cela implique qu’une configuration minimale de stations devrait être conservée
assez tard au cours du XXIe siècle, au moins pendant une vingtaine d’années après que
d’autres nouveaux systèmes auront repris les fonctions de base. Même dans ce cas, la
configuration minimale pourra être utile plus longtemps à des fins d’étalonnage et de
validation.

Pour répondre précisément aux besoins des applications climatologiques mondiales, deux
réseaux d’observation ont été établis: ce sont les réseaux de base du Système mondial
d’observation du climat (SMOC), fondés essentiellement sur les réseaux existants du SMO.
Il s’agit:

• Du réseau d’observation en surface pour le SMOC (GSN) (1 028 stations au


1er janvier 2010);

• Du réseau d’observation en altitude pour le SMOC (GUAN) (169 stations au


1er janvier 2010).

2
http://www.gruan.org

-2-
Ces réseaux forment la configuration minimale requise pour des applications mondiales.
Les besoins climatiques régionaux peuvent être beaucoup plus vastes et l’on prévoit qu’on y
répondra grâce à des réseaux plus denses sur le plan régional, éventuellement en
définissant des exigences plus strictes en matière de programmes d’observation et de
spécifications y afférentes. L’organisation du GSN et du GUAN et ses incidences pour les
stations qu’ils comprennent sont présentées ci-après.

-3-
1. PORTÉE ET OBJET DES RÉSEAUX

1.1 GSN

Le GSN doit comprendre le meilleur ensemble possible de stations terrestres, espacées de


2,5 à 5 degrés de latitude, ce qui permet des analyses horizontales à maille large pour
certains paramètres de base (principalement la température et les précipitations). Les
critères de sélection sont les suivants:

• Engagement des SMHN à propos de la continuité;

• Représentativité géographique des observations;

• Longueur et qualité des séries chronologiques d’archives;

• Paramètres disponibles.

Il est reconnu que la faible densité du réseau limite l’applicabilité de certaines applications.
Pour les paramètres ayant une variabilité horizontale à petite échelle (comme les
précipitations), on admet que les données issues du réseau doivent être complétées par
celles qui émanent de réseaux ayant une maille plus fine.

Les fonctions du GSN sont les suivantes:

• Établir des engagements nationaux visant la conservation d’un ensemble de stations


climatologiques de qualité pour l’avenir prévisible;

• Réunir un ensemble de données validées émanant de ces stations dans une forme de
présentation normalisée;

• Fournir ces informations à la communauté climatologique mondiale sans restriction


formelle;

• Créer une base et un jeu de données de référence pour des réseaux climatologiques
régionaux et sous-régionaux améliorés et pour des systèmes d’observation
nouvellement mis en place, y compris des systèmes de télédétection.

On trouvera à l’annexe B la façon de transmettre des données et des métadonnées du GSN


au Centre d’archivage du réseau.

1.2 GUAN

La portée du GUAN est quelque peu différente de celle du GSN dans la mesure où son
rapport avec l’environnement de surface n’a pas une grande importance. Pour ce motif et
pour des raisons pratiques, l’espacement est établi à 5 à 10 degrés de latitude, ce qui suffit
pour distinguer des ondes d’échelle synoptique. Les paramètres voulus sont la température,
la pression (hauteur géopotentielle), le vent et l’humidité (du moins dans la troposphère).
Les critères d’inclusion sont les suivants:

• Engagement des SMHN à propos de la continuité;

• Longueur et qualité des séries chronologiques d’archives;

• Qualité des mesures actuelles.

-4-
Les objectifs du GUAN sont les suivants:

• Établir des engagements nationaux visant la conservation d’un ensemble minimum de


stations aérologiques de qualité pour l’avenir prévisible;

• Réunir un ensemble de données validées émanant de ces stations dans une forme de
présentation normalisée;

• Fournir ces informations à la communauté climatologique mondiale sans restriction


formelle.

On trouvera à l’annexe D la façon de transmettre des données et des métadonnées du


GUAN au Centre d’archivage du réseau.

2. ENGAGEMENTS DES EXPLOITANTS DE STATIONS

L’inclusion d’une station dans les réseaux exige du Membre de l’OMM concerné (représenté
normalement par le SMHN responsable) qu’il prenne certains engagements. Ces
engagements sont les suivants:

i) Le SMHN doit faire de son mieux pour poursuivre l’exploitation de la station au niveau
de performance requis pour l’avenir prévisible;

ii) Le SMHN doit exploiter la station conformément aux conditions d’observation


présentées à la section 3;

iii) Le SMHN doit procéder à la diffusion des messages voulus (CLIMAT, SYNOP et
TEMP, selon le cas) conformément à la partie du Règlement de l’OMM concernant la
VMM;

iv) Le SMHN doit procéder au transfert de ses données d’archives dans le Centre
mondial de données météorologiques d’Asheville (Centre national de données
climatiques, Asheville, États-Unis d’Amérique) dans la forme de présentation requise
(voir les annexes B et D);

v) Le SMHN doit procéder au transfert de ses métadonnées (emplacement et altitude de


la station, description de l’environnement, exposition, pratiques en matière
d’observation, instruments, changements passés) au Centre mondial de données
météorologiques d’Asheville dans la forme de présentation requise (voir les
annexes B et D);

vi) Le SMHN doit veiller à ce que les informations sur la station indiquées dans la
publication N° 9 de l’OMM, Volume A, soient correctes;

vii) Le SMHN doit approuver la classification de toutes les données qu’il a fournies en
vertu de cet engagement comme «essentielles» dans le contexte de la résolution 40
du Douzième Congrès météorologique mondial (Genève, 1995);

viii) Le SMHN doit désigner un coordonnateur au sein du Service qui prendra directement
contact au niveau opérationnel avec le Secrétariat du SMOC, les grands centres de la
CSB pour les données du SMOC, les centres de surveillance et d’analyse et le
Groupe consultatif SMOC/AOPC sur le GSN et le GUAN.

-5-
Notes:

Normalement, le GSN se compose de stations appartenant aux réseaux climatologiques de


base régionaux relevant du Système mondial d’observation (SMO) de l’OMM, désignés par
le biais des conseils régionaux de l’Organisation.

On trouvera un résumé des pratiques exemplaires pour le respect de ces engagements


dans le Manuel du Système mondial d’observation de l’OMM. Ce résumé est présenté dans
l’annexe A du présent Guide, qui énonce aussi les principes de surveillance du climat du
SMOC, adoptés par la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur
les changements climatiques, à laquelle tous les systèmes du SMOC sont censés adhérer.

3. OBSERVATIONS À RÉALISER PAR LES STATIONS

Les critères d’inclusion de stations dans les réseaux sont définis à deux niveaux:

• Les conditions visées sont celles qui sont à respecter dans l’idéal. Les stations qui
respectent toutes ces conditions auront la priorité sur les stations déficientes à ce
propos;

• Les conditions minimales sont celles qui sont à respecter au strict minimum en vue
d’une inclusion.

Le «niveau de performance requis» présenté dans l’engagement 2 (i) se rapporte aux


conditions visées.

3.1 Déclaration d’engagement

La déclaration écrite d’engagement du SMHN responsable à exploiter la station à long


terme et à produire des données et des métadonnées comme indiqué ci-après est une
condition visée.

3.2 Paramètres observés

i) Pour le GSN, les conditions sont les suivantes:

Conditions minimales:

• Moyennes mensuelles des températures quotidiennes maximales, minimales et


moyennes;

• Précipitations mensuelles

Conditions visées (s’ajoutant aux conditions minimales):

• Pression: valeurs mensuelles moyennes au niveau de la station et au niveau moyen


de la mer;

• Précipitations quotidiennes;

• Précipitations: nombre de jours avec des précipitations si les précipitations


quotidiennes ne sont pas indiquées;

-6-
• Température: moyenne quotidienne, minima et maxima;

• Pression: moyenne quotidienne au niveau de la station et au niveau moyen de la mer;

• Données infra-quotidiennes: messages synoptiques ou horaires d’archives et en


temps réel, toutes les données étant normalement présentées dans des messages
synoptiques pour la période complète de relevés de la station.

Si seules des valeurs mensuelles sont disponibles, le nombre de jours utilisé pour les
calculs doit faire partie des conditions minimales.

Note:

La production d’un message CLIMAT mensuel est une condition minimale pour les stations.
Les messages CLIMAT sont définis dans la publication OMM-N° 306 (Manuel des codes)
comme étant les messages FM-71-XII CLIMAT. Toutes les sections des messages CLIMAT
doivent être préparées et diffusées, par exemple sur le SMT. On trouvera de plus
amples renseignements sur la préparation des messages CLIMAT dans la publication
WMO/TD-N° 1188 et dans GCOS-1273. Pour obtenir la meilleure qualité, les messages
CLIMAT devraient être préparés par le personnel d’exploitation de la station. (Le respect
des règles de diffusion des messages CLIMAT mensuels et des messages TEMP lors de
lâchers individuels exige l’attribution à la station d’un indicateur régional et d’un chiffre
indicatif OMM.)

Pour les stations du GSN qui produisent des messages SYNOP, la transmission des
températures maximale et minimale et des précipitations totales dans ces messages
constitue une condition visée. Les messages SYNOP sont définis dans la publication
OMM-N° 306 (Manuel des codes) comme étant les messages FM-12-XII Ext. SYNOP.

ii) Pour le GUAN, les conditions sont à interpréter de telle façon que chaque mois, au
moins une observation pour chacun d’un minimum de 25 jours devrait être conforme
aux conditions minimales. La fréquence des observations (une ou deux par jour) n’est
pas un critère en soi, bien que les conditions visées concernant la fréquence des
observations soient de deux observations par jour, conformément au règlement de la
VMM pour les radiosondages. Si possible, il faudrait accorder la priorité aux lâchers
nocturnes, car ceux-ci sont moins sensibles aux erreurs systématiques dues au
rayonnement.

Conditions minimales:

• Température jusqu’à 30 hPa;

• Humidité jusqu’à la tropopause;

• Direction et vitesse du vent jusqu’à 30 hPa.

Conditions visées (s’ajoutant aux conditions minimales):

• Température et vent jusqu’à une altitude aussi élevée que possible.

3
GCOS (2009):Practical Help for Compiling CLIMAT Reports. GCOS-127 (WMO/TD-No. 1477),
http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/Publications/GCOS-127_EN.pdf

-7-
Note:

La production de messages TEMP est une condition minimale pour les stations. Ces
messages sont définis dans la publication OMM-N° 306 (Manuel des codes4, Partie A,
FM 35-XI Ext. TEMP) et toutes les sections pertinentes doivent être préparées et diffusées,
par exemple sur le SMT. Seules des radiosondes qui ont participé à des comparaisons
parrainées par l’OMM doivent être utilisées.

Avec le passage au code BUFR, la transmission des informations équivalentes incluses


actuellement dans les messages CLIMAT, TEMP et SYNOP deviendra obligatoire. Les
messages BUFR sont définis dans la publication OMM-N° 306 (Manuel des codes2,
Partie B, FM 94-XIII Ext. BUFR).

3.3 Précision des observations

i) Pour le GSN et le GUAN, les critères de précision sont identiques aux exigences de la
VMM en ce qui concerne les observations synoptiques, qu’on trouve dans le Guide
des instruments et des méthodes d’observation météorologique, OMM-N° 85.

3.4 Procédure recommandée en cas d’échec d’une transmission

La transmission régulière de tous les messages (CLIMAT, SYNOP et TEMP, selon le cas)
est une condition minimale. La diffusion mondiale des messages présentés peut passer par
exemple par le SMT. En cas d’échec de la transmission sur le SMT, il faut faire appel à
d’autres moyens (courrier, fax, courrier électronique, etc.).

3.5 Relevés d’archives

Pour le GSN, les conditions minimales ont trait à la température et aux précipitations, pour
lesquelles les séries quotidiennes d’archives doivent remonter à au moins 20 ans. Les
conditions visées pour tous les paramètres sont fixées à 50 ans. Les séries chronologiques
doivent être homogènes ou doivent pouvoir être rendues homogènes grâce à la production
des métadonnées voulues.

Les critères pour le GUAN sont définis par diverses observations individuelles. La condition
minimale est de 5 000 observations aérologiques, ce qui équivaut environ à une observation
par jour pendant 15 ans (ou à deux observations par jour pendant 7 ans ½). La condition
visée est de 15 000 observations.

3.6 Transmission de données d’archives

Il s’agit principalement des données d’archives du GSN, puisque la plupart des données
d’archives du GUAN sont déjà disponibles dans les centres mondiaux de données.
Toutefois, comme nombre des données d’archives du GUAN sont passées par des voies de
télécommunication peu fiables, une condition visée est de les remplacer par des données
numérisées au niveau national dont la qualité a été contrôlée.

La production d’un relevé complet de données quotidiennes d’archives pour les paramètres
définis en 3.2 est une condition minimale. La production d’autres données quotidiennes est
une condition visée. Leur transmission doit être effectuée en suivant la forme de
présentation exigée par le Centre mondial de données d’Asheville (voir l’annexe B) si
possible, mais d’autres formes de présentation seront acceptées si nécessaire.

4
http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes.html
5
http://www.wmo.int/pages/prog/www/IMOP/publications/CIMO-Guide/CIMO_Guide-7th_Edition-2008.html

-8-
Outre des jeux de données d’archives présentant les observations originales effectuées
dans une station du GSN, certains Membres pourront avoir produit un jeu de données
homogénéisées au ajustées. Dans ce cas, les Membres doivent produire le jeu de données
original et le jeu modifié accompagnés de la documentation appropriée. La connaissance du
traitement déjà subi par un jeu de données est importante pour comprendre les données.

3.7 Critères d’espacement

Les critères suivants ont été convenus lorsque le GSN initial a été conçu en 1997:

• Les stations du réseau doivent être bien réparties dans le monde;

• On a accordé une valeur supplémentaire aux stations voisines du GSN situées à une
altitude sensiblement différente;

• Dans les considérations concernant l’espacement, il faut tenir compte du fait que les
variations interannuelles et à plus long terme du climat ont une forte configuration
spatiale dans les latitudes moyennes.

Pour le GSN, la distance horizontale entre deux stations du réseau ne doit pas être
inférieure à 2,5 degrés de longitude à cet endroit (278 km à l’équateur). Pour les stations
situées au-delà de 60 degrés de latitude (nord ou sud), la distance minimale est fixée à
2,5 degrés de longitude pour 60 degrés de latitude (139 km). Ainsi, l’espacement minimal
varie de 278 km à l’équateur à 139 km dans les régions polaires.

Il existe une exception dans les cas où la différence d’altitude entre deux stations est au
moins égale à 1 000 mètres, auquel cas les critères concernant la distance horizontale
minimale ne sont pas applicables. Une autre exception consiste à permettre l’inclusion
d’une station individuelle du GSN située dans un pays géographiquement petit.

On notera que dans la sélection originale des stations du GSN (Peterson et al., 1997), on
avait fait appel à une approche plus complexe. Dans un faible nombre de cas, les stations
sélectionnées ne respectent pas les critères ci-dessus. Dans ces cas-là, les nouvelles
règles relatives à l’espacement ne sont pas appliquées de façon rigoureuse. Depuis 1997,
la composition du GSN a évolué considérablement, du fait essentiellement des besoins et
des engagements des exploitants et des demandes qui leurs sont faites par le Groupe
consultatif sur le GSN et le GUAN relevant du Groupe d’experts SMOC/PMRC des
observations atmosphériques pour l’étude du climat.

3.8 Critères d’emplacement

Selon une condition visée, l’emplacement des stations du GSN ne doit pas faire l’objet de
modifications majeures de l’environnement ou des activités humaines qui influent sur le
climat local. Dans la pratique, cela implique une nette préférence pour les stations situées
en milieu rural.

Le GSN cible des stations ayant des relevés de longue date. Toutefois, les critères
concernant les données à long terme sont assouplis dans le cas de nouvelles stations
installées à des endroits où l’on ne faisait pas d’observations auparavant, comme le
Grand Nord canadien.

4. ACTIVITÉS DE SUIVI, D’ANALYSE ET D’ARCHIVAGE

Les grandes responsabilités du GSN et du GUAN en matière de suivi, d’analyse et


d’archivage sont présentées à l’annexe C du présent Guide.

-9-
La production par les exploitants d’une station de messages CLIMAT mensuels et de
messages TEMP quotidiens et leur transmission de données d’archives feront l’objet d’une
surveillance régulière. En particulier, les critères d’inclusion dans les réseaux seront
clairement pris en charge dans le cadre des activités de surveillance.

Les centres suivants ont reçu des responsabilités dans le cadre de ces activités.

4.1 Suivi des données en temps quasi réel (messages CLIMAT mensuels et
messages TEMP quotidiens)

Centres de surveillance du GSN (Services météorologiques allemand et japonais)

Un suivi régulier des messages CLIMAT sera effectué conjointement par le Service
météorologique allemand à Offenbach, en Allemagne (pour les précipitations) et par le
Service météorologique japonais à Tokyo, au Japon (pour la température) en leur qualité de
centres de surveillance du GSN. Les résultats présentés porteront sur la disponibilité des
messages mensuels et comprendront une ventilation pour signaler les messages mal codés
et mal formatés ainsi que la qualité de base des valeurs de la température et des
précipitations.

Centre de surveillance du GUAN (CEPMMT)

Le suivi des messages TEMP quotidiens est effectué par le Centre européen pour les
prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), situé à Reading, au Royaume-Uni,
en sa qualité de centre de surveillance du GUAN. Les rapports sur les messages TEMP
indiquent la disponibilité des messages et comprennent une ventilation signalant les
messages portant sur certaines altitudes critiques (100 et 10 hPa), ainsi que les écarts par
rapport à la moyenne quadratique des valeurs observées tirées des valeurs de champ
approximatives initiales des modèles.

Rapports de surveillance

Les informations issues des centres de surveillance sont présentées dans des rapports
mensuels ou semestriels. Les résultats du suivi portent sur toutes les stations figurant sur
les listes du GSN et du GUAN.

Depuis la constitution initiale des réseaux, la CSB a créé neuf grands centres régionaux
(http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=cbsleadcentres). L’une des missions
de ces centres est d’améliorer les rapports entre les coordonnateurs des SMHN, le
responsable de la mise en œuvre du SMOC et le Groupe consultatif pour le GSN et le
GUAN.

4.2 Analyse et archivage des données

Centre d’analyse du GSN (Centre américain de données climatiques) et Centre


d’archivage du GSN (Centre mondial de données d’Asheville):

Le Centre national de données climatiques d’Asheville, aux États-Unis d’Amérique, va


examiner la qualité des données du GSN et effectuer des analyses en sa qualité de centre
d’analyse du GSN.

Le Centre mondial de données météorologiques d’Asheville (hébergé par le


Centre américain de données climatiques) va archiver l’ensemble des données du GSN,
qu’il s’agisse de données d’archives ou de données régulièrement transmises par les
Membres sur le SMT. Ces données indiqueront le degré de disponibilité des données

- 10 -
et comprendront des métadonnées. Les données proprement dites seront disponibles par le
biais des jeux de données suivants: données infra-quotidiennes haute résolution par le biais
de données de surface intégrées (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/isd/index.php),
données quotidiennes par le biais du Réseau mondial climatologique historique – données
quotidiennes (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/ghcn-daily/) et données mensuelles par
le biais du même réseau – données mensuelles (http://www.ncdc.noaa.gov/ghcnm/).

Centre d’analyse du GUAN (Centre américain de données climatiques de la NOAA) et


Centre d’archivage du GUAN (Centre mondial de données d’Asheville):

L’analyse des données du GUAN sera effectuée par le Centre américain de données
climatiques de la NOAA en sa qualité de centre d’analyse du GUAN. Ce centre va produire
un rapport annuel.

Le Centre mondial de données d’Asheville va servir de centre d’archivage de toutes les


données du GUAN, qui seront disponibles par le biais de l’Integrated Global Radiosonde
Archive (IGRA) (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/igra/).

5. COMPOSITION DES RÉSEAUX

Les listes de stations du GSN et du GUAN sont disponibles sur le site Web du SMOC, à
l’adresse http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=networks, et sont publiées
dans des rapports réguliers de surveillance. Des changements dans les réseaux se
produisent inévitablement pour des raisons indépendantes de la volonté des exploitants des
stations, mais ces derniers ont l’obligation fondamentale de réduire ces changements à un
minimum absolu. Lorsque des modifications mineures sont apportées aux stations, l’OMM
en est notifié de la manière habituelle. Les demandes d’adjonctions ou de suppressions à
apporter aux réseaux doivent être adressées au SMOC par le biais de l’OMM.
Ces demandes sont étudiées par le Groupe consultatif pour le GSN et le GUAN (AGG)
relevant de l’AOPC, dans le cadre des réseaux dans leur ensemble. L’AGG peut
aussi lancer des demandes de modification des réseaux à l’attention des exploitants de
stations. Toutes les recommandations émanant de l’AGG sont ensuite harmonisées
par le Réseau climatologique de base régional (RCBR), joignable à l’adresse
http://www.wmo.int/pages/prog/www/ois/rbsn-rbcn/rbsn-rbcn-home.htm par le biais des
présidents des conseils régionaux de l’OMM concernés.

- 11 -
BIBLIOGRAPHIE CHOISIE

GCOS-26 Rapport de la Réunion mixte CCl/CSB d’experts du réseau de surface pour


(WMO/TD-No. 766) le SMOC (Norwich, Royaume-Uni, 25-27 mars 1996)

GCOS-34 Sélection initiale d’un réseau de surface pour le SMOC (février 1997)
WMO/TD-No. 799)

GCOS-35 Rapport de la deuxième Réunion mixte CCl/CSB d’experts du réseau de


(WMO/TD-No. 839) surface pour le SMOC (De Bilt, Pays-Bas, 25-27 juin 1997)

GCOS-53 Réunion de mise en œuvre du Centre de surveillance du réseau


(WMO/TD-No. 958) d’observation en surface pour le SMOC (GSN) (Offenbach, Allemagne,
19-20 janvier 1999)

GCOS-73 Guide du réseau d’observation en surface pour le SMOC (GSN) et du


(WMO/TD-No. 1106) réseau d’observation en altitude pour le SMOC (GUAN) (septembre 2002)

GCOS-127 Aide pratique pour préparer des messages CLIMAT (mars 2009)
(WMO/TD-No. 1447)

(Tous ces documents sont disponibles à l’adresse http://gcos.wmo.int: Publications.)

Manuel des codes de l’OMM – Codes internationaux, Volume I.1, Partie A (Codes
alphanumériques), OMM-N° 306,
http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes/VolumeI1.html#VolumeI1

Manuel des codes de l’OMM – Codes internationaux, Volume I.2, Partie B (Codes binaires),
OMM-N° 306, http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes/VolumeI2.html#VolumeI2

Manuel du Système mondial d’observation de l’OMM, OMM-N° 544,


http://www.wmo.int/pages/prog/www/OSY/Manuals_GOS.html

Guide du Système mondial d’observation de l’OMM, OMM-N° 488,


ftp://ftp.wmo.int/Documents/MediaPublic/Publications/WMO488_GOSguide/488_Guide_200
7.pdf

Guide des instruments et des méthodes d’observation météorologique, OMM-N° 8


(septième édition, août 2008), http://www.wmo.int/pages/prog/www/IMOP/publications/CIMO-
Guide/CIMO_Guide-7th_Edition-2008.html

Manuel OMM sur le chiffrement des messages CLIMAT et CLIMAT TEMP, WMO/TD-No. 1188
(édition de 2009),
http://www.wmo.int/pages/prog/www/OSY/Publications/TD1188/HandbookCLIMAT-
CLIMATTEMP_en.pdf

Guidelines of Climate Metadata and Homogenization, Rapport N° 52 du Programme mondial


des données climatologiques et de surveillance du climat, 2003, WMO/TD-No. 1186,
http://www.wmo.int/pages/prog/wcp/wcdmp/wcdmp_series/documents/WCDMP-53.pdf

Peterson, T., H. Daan et P. Jones: «Initial Selection of a GCOS Surface Network», Bull. Amer.
Met. Soc. 78, N° 10, octobre 1997, p. 2145-2152.

Wallis, T.W.R.: «A Subset of Core Stations from the Comprehensive Aerological Reference Data
Set (COADS)», Journal of Climate 11, février 1998, p. 272-282.

- 12 -
ANNEXES
(Laissé en blanc à dessein)
ANNEXE A

Pratiques exemplaires et principes

A1: Pratiques exemplaires pour les stations du GSN (Manuel du Système mondial
d’observation, OMM-N° 544, 2.3.1.3, 2.3.1.4, 2.3.1.6, 2.9 et 3.2.4)

• Il est recommandé d’assurer la continuité à long terme de chaque station du GSN. Il faut
pour cela mettre des ressources suffisantes, y compris un personnel qualifié, à la
disposition des stations et éviter au maximum les changements d’emplacement.

• Dans le cas de changements d’emplacement importants s’appliquant soit aux capteurs soit
aux stations, les Membres devraient assurer un fonctionnement en parallèle des deux
systèmes, l’ancien et le nouveau, aux deux emplacements durant une période
suffisamment longue (au moins un an, et de préférence deux ans) pour en permettre la
comparaison de façon à déterminer un manque éventuel d’homogénéité dans les mesures
ainsi que d’autres caractéristiques.

• En cas d’automatisation du site, il faudrait effectuer des mesures en parallèle pendant au


moins deux ans.

• Il est recommandé de garantir l’exactitude des données CLIMAT et leur transmission dans
les délais impartis: les messages CLIMAT devraient être transmis avant le cinquième jour
du mois et au plus tard le huitième jour du mois [voir aussi GCOS-127].

• En ce qui concerne les observations synoptiques en surface, les heures standard


principales sont 0000, 0600, 1200 et 1800 UTC. Les heures standard intermédiaires sont
0300, 0900, 1500 et 2100 UTC. Tout devrait être mis en œuvre pour effectuer des
observations synoptiques en surface quatre fois par jour aux heures standard principales,
la priorité devant être donnée aux observations de 0000 et 1200 UTC qui doivent être
échangées mondialement.

• Il est recommandé d’exercer un contrôle rigoureux de la qualité sur les mesures et leur
codage. Le codage doit être conforme à FM-12, FM-35, FM-71 et GCOS-127. Le contrôle
de la qualité des messages CLIMAT porte sur les mesures ainsi que sur le codage des
données, ce qui garantit une transmission sans faute aux centres nationaux, régionaux et
mondiaux qui les exploitent. Les vérifications nécessaires devraient être exécutées dans la
station même ainsi que dans un centre chargé de déceler les pannes d’instruments dans
les plus brefs délais. Les recommandations appropriées figurent dans le Guide des
instruments et des méthodes d’observation météorologiques.

• Il est recommandé d’aménager la station suivant les recommandations en la matière (Guide


du Système mondial d’observation, OMM-N° 488).

• Il est recommandé d’inspecter régulièrement les stations et les instruments et d’en assurer
l’entretien selon les pratiques recommandées par l’OMM (Guide des instruments et des
méthodes d’observation météorologiques, OMM-N° 8). Dans le cadre de ce programme
d’entretien, les méthodes d’étalonnage nécessaires devraient être conformes aux normes
mentionnées dans le Guide. Pour la gestion des changements apportés dans les stations, il
faut prévoir des périodes de fonctionnement en parallèle en cas de passage à de nouveaux
systèmes, d’activités régulières d’étalonnage et de correction des erreurs systématiques
imputables à l’évolution de l’environnement des stations.
ANNEXE A, p. 2

• Il est recommandé d’élaborer un plan national pour l’archivage quotidien des données et
des métadonnées concernant chaque station. Les métadonnées devraient comprendre les
données relatives à la mise en place de la station, puis à son exploitation, y compris les
changements d’exposition, d’instruments et de personnel. Il est souhaitable de prendre des
photos depuis le nord, le sud, l’est et l’ouest et de les actualiser si l’environnement de la
station change. Il convient de conserver les données et les métadonnées sous leur forme
d’origine ainsi que sous une forme numérique. On trouvera de plus amples détails à
l’annexe B.

• Il est recommandé de transmettre au Centre d’archivage du GSN les métadonnées


détaillées et les données climatologiques d’archives de chaque station du réseau (voir
l’annexe B). Les données et les métadonnées devraient être à jour.
ANNEXE A, p. 3

A2: Pratiques exemplaires pour les stations du GUAN (Manuel du Système


mondial d’observation, OMM-N° 544, 2.10)

• Il est recommandé d’assurer la continuité à long terme de chaque station du GUAN. Il faut
pour cela mettre des ressources suffisantes, y compris un personnel qualifié, à la
disposition des stations et éviter au maximum les changements d’emplacement.

• En cas de changement d’instruments, il convient de vérifier toute modification des erreurs


systématiques par un fonctionnement en parallèle portant sur une période suffisamment
longue (jusqu’à un an) ou à l’aide des résultats de comparaisons d’instruments effectuées à
des emplacements d’essai désignés.

• Les sondages devraient avoir lieu de préférence au moins deux fois par jour. Si cela s’avère
impossible, les lâchers nocturnes devraient avoir la priorité du fait qu’ils sont moins
susceptibles d’erreurs systématiques dues au rayonnement. Les sondages devraient
s’effectuer de préférence à une altitude aussi élevée que possible, compte tenu du fait que
le SMOC a besoins de mesures effectuées à une altitude minimale de 30 hPa. Comme il
est nécessaire de disposer de données climatologiques sur la stratosphère pour suivre les
modifications de la circulation, de la composition et de la chimie de l’atmosphère, il convient
de tout mettre en œuvre pour que les sondages atteignent régulièrement une altitude aussi
élevée que possible, compte tenu des besoins du SMOC indiqués ci-dessus.

• Il est recommandé de garantir l’exactitude des données TEMP et leur transmission dans les
délais impartis, soit dans les deux heures suivant le lâcher, en tant que condition visée.

• Il est recommandé d’exercer un contrôle rigoureux de la qualité dans toutes les stations du
GUAN. Il convient d’assurer périodiquement l’étalonnage, l’homologation et la maintenance
de l’équipement pour garantir la qualité des observations.

• Il est recommandé d’effectuer une série de vérifications simples avant chaque sondage afin
de garantir l’exactitude des données. Il est aussi recommandé de vérifier les données
reçues durant le sondage et à la fin du sondage, ce qui permet d’apporter les corrections
voulues avant transmission en cas d’erreur.

• En cas de panne, il est recommandé de procéder à un deuxième lâcher afin de garantir la


continuité des relevés des stations faisant partie du réseau GUAN.

• Il est recommandé de transmettre des métadonnées détaillées (voir l’annexe D).


L’identificateur de lot présent sur les radiosondes devrait être inscrit pour chaque vol de
façon qu’il soit possible de déceler les lots défectueux et, le cas échéant, de corriger ou
d’éliminer les données dans les relevés climatiques. Il convient de transmettre au Centre
d’archivage du GUAN des relevés actualisés de métadonnées sous une forme normalisée,
ce qui permet d’éviter de confondre une variation du climat avec une modification de
l’exactitude des données due à un changement intervenu dans une station. Les
métadonnées devraient inclure des renseignements détaillés sur chaque station et
notamment son emplacement, son altitude, les instruments utilisés et les changements qui
s’y rapportent, en particulier les changements touchant les méthodes d’exploitation et de
correction. Il est recommandé d’archiver les observations aérologiques avant et après
correction. Les études portant sur les changements climatiques nécessitent que les erreurs
systématiques des mesures effectuées par les radiosondes soient d’une constance très
élevée.
ANNEXE A, p. 4

A3: Principes élaborés par le SMOC pour la surveillance du climat

Pour assurer l’efficacité des systèmes de surveillance du climat, il faudrait se conformer aux
principes suivants6:

1. Évaluer, avant le stade de la mise en œuvre, les incidences des nouveaux systèmes ou
d’éventuelles modifications des systèmes existants.

2. Lors du passage des anciens aux nouveaux systèmes, prévoir une période d’exploitation en
parallèle d’une durée suffisante.

3. Les résultats de l’étalonnage, de la validation, de l’évaluation de l’homogénéité des


données et de l’évaluation des changements d’algorithmes devraient être traités avec le
même soin que les données.

4. Il faudrait veiller à disposer des moyens d’évaluer régulièrement la qualité et l’homogénéité


des données sur les phénomènes extrêmes, y compris les données à haute résolution et
les informations descriptives s’y rattachant.

5. L’examen des produits et évaluations environnementaux de surveillance du climat tels que


les évaluations du GIEC devrait figurer parmi les priorités en matière d’observation sur le
plan national, régional et mondial.

6. Il faudrait assurer le fonctionnement ininterrompu des stations et des systèmes


d’observation.

7. Il faudrait accorder un degré de priorité élevé aux observations supplémentaires dans les
régions où les données sont rares et dans les régions sensibles aux changements.

8. Des exigences à long terme devraient être définies dès le début de la conception et de la
mise en œuvre des nouveaux systèmes à l’intention des concepteurs et des exploitants de
réseaux et des spécialistes des instruments.

9. Il faudrait promouvoir la conversion de systèmes d’observation expérimentaux en systèmes


d’exploitation à long terme d’une manière soigneusement planifiée.

10. Les systèmes de gestion de données qui facilitent l’accès, l’utilisation et l’interprétation
devraient être considérés comme des éléments essentiels des systèmes de surveillance du
climat.

De plus, les exploitants de systèmes de satellites utilisés pour la surveillance du climat doivent
s’efforcer:

a) D’intégrer l’étalonnage de la luminance énergétique, le contrôle de l’étalonnage et le contre-


étalonnage d’un satellite à l’autre dans le système de satellites en exploitation;

b) D’échantillonner le système planétaire de sorte que les questions relatives aux changements
de caractère climatique (diurnes, saisonniers et interannuels à long terme) puissent être
prises en compte.

6
Les dix principes de base ont été adoptés par la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques à sa cinquième session, en novembre 1999 (décision 5/CP 5). L’ensemble complet des principes a
été adopté par le Quatorzième Congrès de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en vertu de la résolution 9 (Cg-XIV),
en mai 2003, approuvé par le Comité sur les satellites d’observation de la Terre (CSOT) à sa dix-septième session plénière,
en novembre 2003, et adopté par la Conférence des Parties à sa neuvième session, en décembre 2003, en vertu de la
décision 11/CP 9.
ANNEXE A, p. 5

Les systèmes de satellites utilisés pour la surveillance du climat devraient respecter en outre les
principes particuliers suivants:

11. Maintenir un échantillonnage constant tout au long du cycle diurne (en réduisant au
minimum les effets du déclin et de la dérive de l’orbite).

12. Prévoir une période suffisante d’exploitation en parallèle des anciens et des nouveaux
systèmes de satellites pour déterminer les écarts de mesure entre satellites et préserver
l’homogénéité et la cohérence des séries chronologiques de données d’observation.

13. Assurer la continuité des mesures effectuées par des satellites (en comblant les lacunes
des relevés de longue durée) par le biais de stratégies de lancements et de mises en orbite
bien adaptées.

14. Étalonner systématiquement les instruments – en particulier pour ce qui concerne la


confirmation de la luminance énergétique au moyen d’une échelle internationale de
luminance fournie par un institut national de métrologie – et décrire en détail leurs
caractéristiques avant leur mise sur orbite.

15. Prévoir un étalonnage à bord pour les observations du système climatique ainsi que des
moyens de contrôle des caractéristiques des instruments embarqués.

16. Assurer la production opérationnelle de produits climatologiques essentiels et faire en sorte


que des spécialistes puissent procéder, s’il y a lieu, à l’examen de nouveaux produits.

17. Mettre en place des systèmes de données susceptibles de faciliter l’accès des utilisateurs
aux produits climatologiques, aux métadonnées et aux données brutes – y compris les
données essentielles destinées à des analyses en différé.

18. Maintenir en service le plus longtemps possible les instruments de base en état de marche
qui satisfont aux exigences en matière d’étalonnage et de stabilité indiquées ci-dessus,
même si ces instruments se trouvent dans des satellites mis hors service.

19. Veiller à compléter les mesures effectuées par des satellites par des observations de
référence in situ en ayant recours à la coopération et à des activités pertinentes.

20. S’agissant des observations satellitaires et des produits dérivés, déterminer les erreurs
aléatoires et les écarts de mesures dépendant du temps.
ANNEXE B

Transmission de données et de métadonnées d’archives infraquotidiennes,


quotidiennes et mensuelles émanant du GSN

Présentation de données et documentation à l’appui à l’usage des Membres de l’OMM


lorsqu’ils transmettent des données et des métadonnées numériques d’archives
concernant les stations du réseau d’observation en surface pour le SMOC au Centre
mondial de données météorologiques d’Asheville, hébergé par le Centre national
américain de données climatiques

Données météorologiques:

Il est demandé aux Membres participants de produire des données météorologiques


d’archives sous forme numérique émanant de toutes les stations du réseau d’observation
en surface pour le SMOC (GSN). Tous les paramètres pouvant être produits par chaque
station sont demandés. Les données d’archives doivent être transmises une fois et
actualisées périodiquement. Des détails concernant les données d’archives
infraquotidiennes, quotidiennes et mensuelles et les métadonnées d’archives des stations
sont présentés ci-après.

Actuellement, il est impossible de traiter des données météorologiques se présentant sous


forme non numérique, par exemple des archives présentées uniquement sous forme papier.
Toutefois, si certaines observations ne sont disponibles que sous forme de données non
numériques, il faut produire des informations sur celles-ci afin que leur potentiel puisse être
pris en compte lors de l’évaluation du potentiel du réseau GSN. Des copies de ces données
sont également demandées.

Données infraquotidiennes:

De nombreuses stations du GSN transmettent des données d’observation synoptiques en


temps réel sur le Système mondial de télécommunications (SMT). Dans l’intérêt de la
compréhension de l’évolution des extrêmes climatiques et des phénomènes extrêmes, il est
demandé aux Membres de transmettre des données d’observation synoptiques d’archives
ou d’autres données synoptiques de haute fréquence au Centre mondial de données
météorologiques d’Asheville (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/wdc), pour les stations du
GSN où de telles données sont disponibles, conformément à la résolution 40 de l’OMM
(Cg-XII, 1995). Il leur est également demandé de transmettre toutes les variables
météorologiques qu’ils incluent normalement dans les messages synoptiques.

Présentation de données infraquotidiennes: Le Centre mondial de données


météorologiques accepte les données haute résolution dans l’une des trois présentations
suivantes (par ordre de préférence): 1) la présentation utilisée pour la base de données
intégrées d’observation en surface (http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/ish/ish-format-
document.pdf), 2) la présentation METAR, ou 3) la présentation SYNOP (en évitant les
groupes propres aux différents pays). La première étape pour transmettre des données
numériques au Centre d’archivage du GSN est d’envoyer un courrier électronique à
l’adresse [email protected].

Données quotidiennes:

Voici une liste des variables météorologiques que les Membres participants sont priés de
transmettre quotidiennement:

1. Précipitations totales quotidiennes;


2. Température maximale quotidienne;
3. Température minimale quotidienne;
ANNEXE B, p. 2

4. Température moyenne quotidienne;


5. Pression moyenne quotidienne à l’endroit de la station;
6. Pression moyenne quotidienne à l’endroit de la station ramenée au niveau de la mer.

On calcule une moyenne en utilisant la méthode actuellement employée par le Membre qui
exploite la station. Il est demandé à chaque Membre de présenter la méthode utilisée.

«Quotidien(ne)» désigne chaque jour de chaque mois de chaque année où des


observations ont été effectuées dans une station du GSN. Il s’agit de tous les jours où des
données ont été recueillies. De même, «mensuel(le)» désigne chaque mois de chaque
année où des observations ont été effectuées dans une station du GSN.

Si l’on observe des précipitations se congelant qui doivent être incluses dans les
précipitations totales, il convient d’utiliser leur équivalent en eau.

Présentation de données quotidiennes: Il importe de convertir toutes les données du réseau


d’observation en surface pour le SMOC en une seule présentation standard. La première
étape pour transmettre des données numériques au Centre d’archivage du GSN est
d’envoyer un courrier électronique à l’adresse [email protected]. Pour obtenir la
meilleure présentation, il convient d’indiquer dans chaque fichier toutes les données
quotidiennes pertinentes concernant une station, le nom de fichier indiquant le nom de la
station ou son numéro d’identification et le fait qu’il s’agit de données quotidiennes (par
exemple 70200Nome-dly.dat). Une liste de renvois entre les numéros d’identification de
l’OMM et les numéros d’identification nationaux utilisés serait également utile. Les
observations pour chaque jour devraient figurer sur une ligne, avec des colonnes pour
chacune des valeurs suivantes: année, mois, jour, puis chacune des six variables indiquées
ci-dessus.

Les unités employées doivent être indiquées dans la documentation et accompagnées de la


description de tous les codes utilisés pour désigner les précipitations à l’état de traces ou de
tout autre code utilisé pour les mesures.

Données ajustées pour assurer l’homogénéité: Outre les jeux de données présentant les
observations originales effectuées dans une station du GSN, certains Membres produisent
des jeux de données homogénéisées où les valeurs quotidiennes ont été ajustées pour tenir
compte des changements intervenus dans la station d’observation. Dans ces cas-là, il est
demandé aux Membres de produire les données originales et les données ajustées,
accompagnées de la documentation pertinente. La connaissance des traitements déjà
effectués sur un jeu de données est importante pour comprendre les données.

Données mensuelles:

Si des données quotidiennes sont disponibles pour toute la période des relevés pour
lesquels des données mensuelles sont disponibles, les Membres qui produisent des
données quotidiennes n’ont pas besoin de fournir des données mensuelles en plus. Lorsque
des données numériques quotidiennes ne sont pas disponibles pour toute la période où
sont produites des données numériques mensuelles, il est demandé aux Membres
participants de produire les variables météorologiques mensuelles suivantes:

1. Précipitations totales mensuelles;


2. Moyenne de la température maximale mensuelle;
3. Moyenne de la température minimale mensuelle;
4. Température moyenne mensuelle;
5. Pression moyenne mensuelle à l’endroit de la station;
6. Pression moyenne mensuelle à l’endroit de la station ramenée au niveau de la mer.
ANNEXE B, p. 3

On calcule une moyenne en utilisant la méthode actuellement employée par le Membre qui
exploite la station. Il est demandé à chaque Membre de présenter la méthode utilisée.
«Mensuel(le)» désigne chaque mois de chaque année où des observations ont été
effectuées dans une station du GSN.

Si l’on observe des précipitations se congelant qui doivent être incluses dans les
précipitations totales, il convient d’utiliser leur équivalent en eau.

Présentation des données mensuelles: Il importe de pouvoir convertir toutes les données du
réseau d’observation en surface pour le SMOC en une seule présentation standard. La
première étape pour transmettre des données numériques au Centre d’archivage du GSN
est d’envoyer un courrier électronique à l’adresse [email protected]. Pour obtenir la
meilleure présentation, il convient d’indiquer dans chaque fichier toutes les données
mensuelles pertinentes concernant une station, le nom de fichier indiquant le nom de la
station ou son numéro d’identification et le fait qu’il s’agit de données mensuelles (par
exemple 70200Nome-mon.dat). Les observations pour chaque mois devraient figurer sur
une ligne, avec des colonnes pour chacune des valeurs suivantes: année, mois, puis
chacune des six variables indiquées ci-dessus.

Les unités employées doivent être indiquées dans la documentation et accompagnées de la


description de tous les codes utilisés pour désigner les précipitations à l’état de traces.

Données ajustées pour assurer l’homogénéité: Outre les jeux de données présentant les
observations originales effectuées dans une station du GSN, certains Membres produisent
des jeux de données homogénéisées où les valeurs mensuelles ont été ajustées pour tenir
compte des changements intervenus dans la station d’observation. Dans ces cas-là, il est
demandé aux Membres de produire les données originales et les données ajustées,
accompagnées de la documentation pertinente. La connaissance des traitements déjà
effectués sur un jeu de données est importante pour comprendre les données.

Données d’archives émanant des stations (métadonnées):

Parfois, l’emplacement des stations, leurs instruments, leur environnement, leurs horaires et
d’autres paramètres changent. La connaissance de ces paramètres est importante pour
comprendre les données météorologiques. Il est demandé aux Membres participants de
produire des informations d’archives sur ces modifications pour les stations qu’ils exploitent.
Ces informations devraient comprendre un historique chronologique de chaque station,
avec des détails suffisants pour apporter des ajustements afin de constituer des séries
chronologiques homogènes (voir les Guidelines of Climate Metadata and Homogenization,
Programme mondial des données climatologiques et de surveillance du climat, Rapport
N° 52, 2003, WMO/TD-No. 1186).

Les métadonnées décrivant la station du GSN et son historique devrait comprendre, en tant
que condition minimale, les informations suivantes:

• Numéro d’identification OMM de la station;


• Nom de la station;
• Pays Membre de l’OMM;
• Latitude (indique l’endroit où les observations sont effectuées (position du pluviomètre,
si elle est connue), aussi précise que possible, au moins à la seconde près;
• Longitude (indique l’endroit où les observations sont effectuées (position du
pluviomètre, si elle est connue), aussi précise que possible, au moins à la seconde
près;
ANNEXE B, p. 4

• Altitude (désigne la hauteur au-dessus du niveau moyen de la mer du terrain où se


trouve le pluviomètre, ou, s’il n’y a pas de pluviomètre, le sol situé sous l’abri du
thermomètre, ou, s’il n’y a ni pluviomètre ni thermomètre, l’altitude moyenne du terrain
situé à proximité de la station, précise à un mètre près);
• Types d’instruments utilisés pour les observations (classes d’instruments, par ex.
thermomètre à mercure en verre, pluviomètre totalisateur, psychromètre, station
météorologique automatique);
• Horaire et procédures pour les observations (heures UTC des observations);
• Hauteur des instruments au-dessus du sol (précision de 0,1 m);
• Méthodes utilisées pour calculer les moyennes quotidiennes et mensuelles;
• Méthodes utilisées pour calculer la pression au niveau de la mer à partir de la
pression à l’endroit de la station;
• Dates d’occurrence de changements concernant la station (YYYY-MM-DD).

En outre, les métadonnées concernant la station du GSN et son historique devraient inclure
les informations suivantes en tant que condition visée:

• Numéro national d’identification de la station;


• Nom des fabricants et numéro de modèle des instruments utilisés pour les
observations;
• Méthodes utilisées pour étalonner les instruments et calendrier des étalonnages;
• Présentation du terrain et des activités réalisées dans un rayon de 10 km de la station;
• Présentation de l’environnement des instruments;
• Brève présentation des changements intervenus dans la station et dates d’occurrence;
• Photos prises à l’endroit de la station montrant l’environnement de la station (des
photos prises depuis le nord, le sud, l’est et l’ouest sont souhaitables et devraient être
actualisées si cet environnement change; voir l’exemple ci-après);
• Photos de la station montrant son agencement et ses instruments (voir l’exemple
ci-après; pour de plus amples renseignements sur la présentation des stations, voir
OMM-N° 8, annexe 1 C (description de l’exposition des stations)).

Transmission des données et des métadonnées

Il est demandé aux exploitants des stations du GSN d’envoyer les données d’archives et les
métadonnées correspondantes au:

Centre mondial de données météorologiques d’Asheville


NOAA/National Climatic Data Center
Federal Building
151 Patton Avenue
Asheville, NC 28801-5001, U.S.A.
Tél.: +1 828 271 4800; +1 301 427 2475
Fax: +1 828 271 4876; +1 301 427 0033
Courriel: [email protected] ou [email protected]
ANNEXE B, p. 5

Exemple de photos concernant une station du GSN: Loja/La Argelia, Équateur (84270)

Photos prises à l’endroit de la station montrant son environnement:

Vers le nord
(31 juillet 2008)

Vers l’ouest
(31 juillet 2008)

Vers l’est
(31 juillet 2008)

Vers le sud
(31 juillet 2008)
ANNEXE B, p. 6

Exemple: Photos de la station montrant son agencement et ses instruments

(Toutes les photos ont été prises le 31 juillet 2008)

Vue des instruments de base; le pluviomètre officiel, Thermomètres à maxima et minima


argenté, se trouve sur la gauche

Psychromètre Hygrothermographe (8 jours)

Intérieur du pluviomètre officiel Bac d’évaporation et anémomètre


ANNEXE B, p. 7

Exemple: Photos de la station montrant son agencement et ses instruments

(Toutes les photos ont été prises le 31 juillet 2008)

Groupe d’instruments indiquant la température du sol Héliographe Campbell-Stokes

Anémomètre
ANNEXE C

Centres de suivi, d’analyse et d’archivage


des données émanant du GSN et du GUAN

La structure de suivi, d’analyse et d’archivage des données émanant du GSN et du GUAN


inclut le suivi de la disponibilité des données, le contrôle de leur qualité, leur analyse, la
mise au point de produits et l’archivage des jeux de données finals. On trouvera ci-après les
responsabilités détaillées de chacun de leurs éléments.

A. Centre de suivi du SMOC (Services météorologiques allemand et japonais pour


le GSN, CEPMMT pour le GUAN)

Les fonctions d’un centre de suivi du SMOC sont les suivantes:

• Suivi de la disponibilité, de la vitesse de transmission et du caractère complet des


données et des messages reçus par le biais du SMT ou d’un autre moyen de
communication avec comme objectif l’amélioration des performances du réseau
contrôlé;

• Exécution de procédures de base de contrôle et d’assurance de la qualité des


données et des métadonnées reçues pour garantir la qualité fondamentale et le
caractère complet des jeux de données;

• Préparation de rapports mensuels réguliers sur les performances du réseau et


transmission de ces rapports à tous les coordonnateurs nationaux du SMOC par les
moyens de communication appropriés;

• Transmission des données ayant subi un contrôle de base de la qualité aux Services
météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), aux centres mondiaux de
données et à d’autres destinataires afin qu’ils s’en servent pour divers produits et
applications climatologiques.

B. Centre d’analyse du SMOC (Centre national américain de données climatiques


pour le GSN et le GUAN)

Le Centre d’analyse du SMOC assure un contrôle de haut niveau de la qualité des données
émanant du SMOC.

• Pour les données d’archives, cela inclut la mise à jour des données et le contrôle de
leur qualité, la correction des erreurs systématiques si possible, le calcul de
statistiques mensuelles à partir des données originales ou ajustées pour en assurer
l’homogénéité le cas échéant, ainsi que les métadonnées et les produits destinés aux
usagers;

• Le Centre doit aussi faire des rapports sur la réception de données d’archives et de
métadonnées.

C. Centre d’archivage du SMOC (Centre mondial de données d’Asheville pour le


GSN et le GUAN)

Le Centre d’archivage du SMOC est hébergé par le Centre national américain de données
climatiques situé à Asheville.

• Il archive les données du GSN et du GUAN et les métadonnées de chaque station;

• Il met l’ensemble des données et des produits du SMOC à la disposition de tous les
utilisateurs possibles, gratuitement et sans restrictions;

• Les données du SMOC conservées dans le Centre d’archivage peuvent provenir de


données fournies au Centre par les Membres participants ou, si de telles données ne
sont pas disponibles, par toute autre source de données concernant les stations du
ANNEXE C, p. 2

SMOC transmises au Centre d’archivage par les centres de suivi, par le biais du SMT,
en vertu d’échanges bilatéraux de données ou par toute autre source pouvant les
communiquer librement au Centre en vue d’une distribution ultérieure sans restriction;

• Le Centre d’archivage du SMOC collabore avec les centres régionaux à la recherche


de données d’archives et de métadonnées du SMOC et produit notamment des
informations sur les lacunes dans les données.

D. Grands centres de la CSB pour le SMOC dans les Régions de l’OMM

Le mandat des grands centres de la CSB pour le SMOC est le suivant7:

1. Diagnostiquer les problèmes décelés dans les réseaux GSN et GUAN au moyen des
rapports produits par les centres de surveillance et d’analyse du SMOC;

2. Maintenir des liens avec les agents de liaison nationaux pour les données du SMOC
et les données climatologiques connexes ainsi qu’avec les autres responsables, de
manière à améliorer la qualité et la disponibilité des données et des métadonnées;

3. Assurer une coordination avec les autres centres pour le SMOC et/ou d’autres
centres, selon qu’il convient;

4. Suivre les activités conduites et signaler chaque année à la CSB et au SMOC les
progrès accomplis, les préoccupations et les recommandations formulées, selon un
calendrier correspondant aux réunions de la CSB et du Groupe d’experts des
observations atmosphériques pour l’étude du climat;

5. Aider le Groupe d’experts des observations atmosphériques pour l’étude du climat à


passer en revue les stations des réseaux GSN et GUAN;

6. Aider le Secrétariat de l’OMM à actualiser la liste des agents de liaison nationaux pour
les données du SMOC et les données climatologiques connexes.

Au moment de la rédaction du présent document, les grands centres de la CSB pour le


SMOC et leurs secteurs de responsabilité étaient les suivants8:

1. Conseil régional I de l’OMM: Maroc (DMN)


Il existe des stations du GSN et du GUAN dans les pays suivants: Algérie, Bénin, Burkina
Faso, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée,
Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Jamahiriya arabe libyenne, Libéria, Madagascar, Mali,
Maroc, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe,
Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tchad, Togo et Tunisie.

2. Conseil régional II de l’OMM: Mozambique (INM)


Il existe des stations du GSN et du GUAN dans les pays suivants: Afrique du Sud, Angola,
Botswana, Burundi, Canaries, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Lesotho,
Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, îles de l’océan Indien (Sainte-Hélène, Ascension,
Martin de Vivies, îles Crozet, îles Kerguelen), Ouganda, République démocratique du
Congo, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Seychelles, Somalie, Swaziland, Zambie et
Zimbabwe.

7
OMM (2007): CBS Lead Centres for GCOS Coordination Meeting/Workshop – Final Report, Annexe III
8
Voir aussi http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=CBSLeadCentres
ANNEXE C, p. 3

3. Conseil régional II de l’OMM et partie du CR VI: Iran (Service météorologique


iranien)
Il existe des stations du GSN et du GUAN dans les pays suivants: Afghanistan, Arabie
saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Émirats arabes unis, Fédération de Russie, Inde,
Iran, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Maldives, Népal, Oman, Pakistan, Qatar, Sri
Lanka, Syrie, Tadjikistan, Turquie et Yémen.

4. Conseil régional II de l’OMM: Japon (Service météorologique japonais)


Il existe des stations du GSN et du GUAN dans les pays suivants: Brunei, Cambodge,
Chine, Japon, Laos, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Philippines, République de Corée,
Singapour, Thaïlande et Viet Nam.

5. Conseil régional III de l’OMM: Chili (Service météorologique chilien)


Ensemble des stations du GSN et du GUAN de la Région III

6. Conseil régional IV de l’OMM: États-Unis d’Amérique (Centre national de


données climatiques)
Stations du GSN et du GUAN de la plus grande partie de la Région IV plus Hawaii

7. Conseil régional V de l’OMM: Australie (Service météorologique australien)


Stations du GSN et du GUAN de la plus grande partie de la Région V à l’exception des pays
indiqués pour le Japon et Hawaii (États-Unis d’Amérique)

8. Conseil régional VI de l’OMM: Allemagne (Service météorologique allemand)


Stations du GSN et du GUAN de la plus grande partie de la Région VI à l’exception des
pays indiqués pour l’Iran

9. Antarctique: Royaume-Uni (British Antarctic Survey)


Ensemble des stations du GSN et du GUAN de l’Antarctique
ANNEXE D

Forme de présentation des données et des métadonnées d’archives


émanant du GUAN

Présentation des données:

Traditionnellement, les données émanant du GUAN sont transmises dans des messages
TEMP via le Système mondial de télécommunications (SMT). En général, si les
données disponibles ont été transmises via le SMT, aucune autre transmission
n’est nécessaire. Si des données d’archives du GUAN n’ont pas été transmises via le
SMT ou s’il manque des données dans le Centre d’archivage du GUAN, ces données
doivent être envoyées au Centre mondial de données météorologiques d’Asheville. La
meilleure présentation pour les données est celle de la base de données de l’IGRA (voir
http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/igra/readme.txt), mais la présentation standard des
messages TEMP est également correcte. Pour coordonner le transfert de données, veuillez
vous adresser à [email protected].

Présentation des métadonnées:

Les métadonnées présentant une station du GUAN et son historique doivent inclure les
informations suivantes en tant que condition minimale:

• Numéro d’identification OMM de la station;


• Nom de la station;
• Pays Membre de l’OMM;
• Latitude (indique l’endroit où les observations sont effectuées, aussi précise que
possible, au moins à la seconde près);
• Longitude (indique l’endroit où les observations sont effectuées, aussi précise que
possible, au moins à la seconde près);
• Altitude (désigne la hauteur au-dessus du niveau moyen de la mer du zéro du
baromètre, ou, s’il n’y a pas de baromètre, l’altitude moyenne du terrain situé à
proximité de la station, précise à un mètre près);
• Horaire et procédures pour les observations (heures UTC des observations);
• Types d’instruments utilisés pour les observations (type de radiosonde);
• Dates d’occurrence de changements concernant la station (YYYY-MM-DD).

En outre, les métadonnées concernant la station du GUAN et son historique devraient


inclure les informations suivantes en tant que condition visée:

• Numéro national d’identification de la station;


• Méthodes de vérification avant lâcher;
• Présentation du terrain et des activités réalisées dans un rayon de 10 km de la station
• Présentation de l’environnement des instruments;
• Brève présentation des changements intervenus dans la station et dates d’occurrence.

Transmission des données et des métadonnées:

Il est demandé aux exploitants des stations du GUAN d’envoyer les données d’archives et
les métadonnées correspondantes au:

Centre mondial de données météorologiques d’Asheville


NOAA/National Climatic Data Center
Federal Building
151 Patton Avenue
Asheville, NC 28801-5001, U.S.A.
Tél.: +1 828 271 4800; +1 301 427 2475
Fax: +1 828 271 4876; +1 301 427 0033
Courriel: [email protected] ou [email protected]
Secrétariat du SMOC
Système mondial d’observation du climat
Aux bons soins de l’Organisation météorologique mondiale
7 bis, avenue de la Paix
Case postale N° 2300
CH-1211 Genève 2, Suisse
Tél: +41 22 730 8275/8067
Fax: +41 22 730 8052
Courriel: [email protected]
Site Web: http://gcos.wmo.int

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