Wmo-Td 1558 FR
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MONDIALE INTERGOUVERNEMENTALE
Novembre 2010
SMOC – 144
(OMM/DT N° 1558)
L’OMM se réserve le droit de publication en version imprimée ou électronique ou sous toute autre forme
et dans n’importe quelle langue. De courts extraits des publications de l’OMM peuvent être reproduits
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n’impliquent, de la part du Secrétariat de l’Organisation météorologique mondiale, aucune prise de
position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au
tracé de leurs frontières ou limites.
Les opinions exprimées dans les publications de l’OMM sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent
pas nécessairement celles de l’OMM. De plus, la mention de certaines sociétés ou de certains produits
ne signifie pas que l’OMM les cautionne ou les recommande de préférence à d’autres sociétés ou
produits de nature similaire dont il n’est pas fait mention ou qui ne font l’objet d’aucune publicité.
Le présent document (ou rapport) n’est pas une publication officielle de l’OMM et n’a pas fait l’objet du
processus d’édition habituel. L’Organisation ne souscrit pas nécessairement aux opinions qui y sont
exprimées.
******************
GUIDE DU RÉSEAU D’OBSERVATION
EN SURFACE POUR LE SMOC (GSN)
ET DU RÉSEAU D’OBSERVATION EN ALTITUDE
POUR LE SMOC (GUAN)
Novembre 2010
SMOC – 144
(OMM/DT N° 1558)
(Laissé en blanc à dessein)
TABLE DES MATIÈRES
Préambule 1
1.1 GSN 4
1.2 GUAN 4
4.1 Suivi des données en temps quasi réel (messages CLIMAT mensuels
et messages TEMP quotidiens) 10
4.2 Analyse et archivage de données 10
Bibliographie choisie 12
ANNEXES:
Note:
Les réseaux GSN et GUAN sont fondés essentiellement sur des stations incluses dans les
réseaux du Système mondial d’observation (SMO) relevant de la Veille météorologique
mondiale de l’OMM. On trouvera des normes plus générales d’observation dans ces stations
dans le Manuel du Système mondial d’observation (OMM-N° 544) et dans le Guide du Système
mondial d’observation (OMM-N° 488) publiés par l’OMM.
(Laissé en blanc à dessein)
Guide du réseau d’observation en surface pour le SMOC (GSN)
et du réseau d’observation en altitude pour le SMOC (GUAN)
Préambule
Dans la pratique, des mesures météorologiques sont effectuées à des milliers d’endroits de
par le monde, plus ou moins régulièrement. Le sous-ensemble le plus essentiel de ces
stations d’observation fonctionne dans le cadre d’un régime coordonné par l’Organisation
météorologique mondiale (OMM) et exige des engagements clairs concernant le site,
l’exposition des instruments, le traitement des erreurs, les unités de mesure, le codage et
l’échange de messages. Dans la pratique, ce Système mondial d’observation (SMO) de
l’OMM est mis en œuvre par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux
(SMHN) des Membres de l’Organisation1. À l’origine, le principal objet du système était de
produire des données à l’appui des observations et des prévisions météorologiques, mais,
bien entendu, il sert à de nombreux autres utilisateurs potentiels et, en particulier dans ce
cas, à la recherche sur le climat et son évolution.
Pour la recherche et l’analyse climatologiques, il est très important que les données soient
comparables entre elles dans un même contexte. C’est le cas en particulier pour les
données émanant d’un même endroit et relevées à des moments différents. Des problèmes
concernant le climat peuvent apparaître dans le cas de relevés sur une longue période en
raison de l’évolution des pratiques en matière d’observation et notamment des instruments.
Dans le cas d’une utilisation en temps réel, cette évolution ne se répercute pas
négativement sur les applications, mais au contraire, elle améliore généralement les
opérations. Toutefois, pour la recherche sur le climat et pour de nombreuses applications,
cette évolution peut donner lieu à de nombreux problèmes. Si aucune mesure précise n’est
adoptée, la valeur d’une série chronologique d’observations d’archives risque d’être
sérieusement réduite.
Représentativité du milieu
Traditionnellement, les sites d’observation se situent dans des aéroports, dans des ports et
dans des villes ou près de celles-ci. Les sites d’observation les plus anciens se trouvent
souvent en bord de mer (et à proximité des sièges des SMHN, souvent situés dans la
capitale). Cela n’est pas étonnant, car les sites maritimes ont représenté la première
motivation des applications de la météorologie. Cependant, ces sites ne donnent pas
1
Les manuels et les guides de l’OMM présentés dans la bibliographie choisie donnent des conseils détaillés aux Membres à
ce propos et doivent être utilisés parallèlement au présent Guide.
-1-
nécessairement la meilleure représentation du climat dans la zone concernée.
Actuellement, les informations et les prévisions météorologiques sont concentrées à des
endroits où vivent et travaillent les populations. La recherche sur le climat a des critères
différents.
Homogénéité du milieu
Une exigence essentielle des séries chronologiques de données est l’homogénéité, non
seulement des pratiques en matière d’observation et des instruments (voir ci-dessus), mais
aussi du milieu où les mesures sont effectuées. Comme les sites d’observation sont souvent
situés à des endroits où vivent les populations, le milieu a tendance à changer
constamment. Les stations établies en fonction du climat sont rares. S’il existe en fait des
stations au sommet des montagnes, sur les pentes, sur des îles à la population clairsemée,
dans des déserts, dans des régions glacées, dans des parcs nationaux et simplement dans
des zones rurales, celles-ci ne fonctionnent souvent pas sous la houlette des SMHN et avec
l’engagement de l’OMM. Dans de nombreux cas, il n’existe aucune organisation qui puisse
garantir la continuité de telles stations, même à court terme.
Les considérations concernant le milieu et les changements sont moins cruciales pour les
observations en altitude que pour les mesures en surface. À l’exception d’une certaine
influence dans la couche limite, les radiosondages ne sont généralement pas touchés par
l’évolution du milieu ou même par le déplacement d’une station sur une distance inférieure,
mettons à 20 kilomètres. D’autre part, le remplacement ou la variabilité des instruments
d’observation et des horaires des lâchers a une incidence beaucoup plus importante. Les
méthodes d’observation des conditions météorologiques dans la troposphère et la basse
stratosphère se développent rapidement, surtout dans le cas des systèmes de télédétection
(satellites, profileurs). Pour les observations en altitude de la meilleure qualité, la mise en
place du Réseau aérologique de référence du SMOC (GRUAN)2, fondé sur le GUAN et
venant en complément de celui-ci, a commencé en 2008. Quoi qu’il en soit, il est très
important de préparer une transition progressive qui permette la comparaison des résultats
des systèmes d’acquisition de données anciens et nouveaux.
À ce jour, aucun nouveau système n’est compétitif par rapport au système de radiosondage
pour ce qui est de la précision et de la cohérence in situ. Le radiosondage existe depuis
1950 environ et ses résultats devraient rester valables pour la recherche climatologique à
l’avenir. Cela implique qu’une configuration minimale de stations devrait être conservée
assez tard au cours du XXIe siècle, au moins pendant une vingtaine d’années après que
d’autres nouveaux systèmes auront repris les fonctions de base. Même dans ce cas, la
configuration minimale pourra être utile plus longtemps à des fins d’étalonnage et de
validation.
Pour répondre précisément aux besoins des applications climatologiques mondiales, deux
réseaux d’observation ont été établis: ce sont les réseaux de base du Système mondial
d’observation du climat (SMOC), fondés essentiellement sur les réseaux existants du SMO.
Il s’agit:
2
http://www.gruan.org
-2-
Ces réseaux forment la configuration minimale requise pour des applications mondiales.
Les besoins climatiques régionaux peuvent être beaucoup plus vastes et l’on prévoit qu’on y
répondra grâce à des réseaux plus denses sur le plan régional, éventuellement en
définissant des exigences plus strictes en matière de programmes d’observation et de
spécifications y afférentes. L’organisation du GSN et du GUAN et ses incidences pour les
stations qu’ils comprennent sont présentées ci-après.
-3-
1. PORTÉE ET OBJET DES RÉSEAUX
1.1 GSN
• Paramètres disponibles.
Il est reconnu que la faible densité du réseau limite l’applicabilité de certaines applications.
Pour les paramètres ayant une variabilité horizontale à petite échelle (comme les
précipitations), on admet que les données issues du réseau doivent être complétées par
celles qui émanent de réseaux ayant une maille plus fine.
• Réunir un ensemble de données validées émanant de ces stations dans une forme de
présentation normalisée;
• Créer une base et un jeu de données de référence pour des réseaux climatologiques
régionaux et sous-régionaux améliorés et pour des systèmes d’observation
nouvellement mis en place, y compris des systèmes de télédétection.
1.2 GUAN
La portée du GUAN est quelque peu différente de celle du GSN dans la mesure où son
rapport avec l’environnement de surface n’a pas une grande importance. Pour ce motif et
pour des raisons pratiques, l’espacement est établi à 5 à 10 degrés de latitude, ce qui suffit
pour distinguer des ondes d’échelle synoptique. Les paramètres voulus sont la température,
la pression (hauteur géopotentielle), le vent et l’humidité (du moins dans la troposphère).
Les critères d’inclusion sont les suivants:
-4-
Les objectifs du GUAN sont les suivants:
• Réunir un ensemble de données validées émanant de ces stations dans une forme de
présentation normalisée;
L’inclusion d’une station dans les réseaux exige du Membre de l’OMM concerné (représenté
normalement par le SMHN responsable) qu’il prenne certains engagements. Ces
engagements sont les suivants:
i) Le SMHN doit faire de son mieux pour poursuivre l’exploitation de la station au niveau
de performance requis pour l’avenir prévisible;
iii) Le SMHN doit procéder à la diffusion des messages voulus (CLIMAT, SYNOP et
TEMP, selon le cas) conformément à la partie du Règlement de l’OMM concernant la
VMM;
iv) Le SMHN doit procéder au transfert de ses données d’archives dans le Centre
mondial de données météorologiques d’Asheville (Centre national de données
climatiques, Asheville, États-Unis d’Amérique) dans la forme de présentation requise
(voir les annexes B et D);
vi) Le SMHN doit veiller à ce que les informations sur la station indiquées dans la
publication N° 9 de l’OMM, Volume A, soient correctes;
vii) Le SMHN doit approuver la classification de toutes les données qu’il a fournies en
vertu de cet engagement comme «essentielles» dans le contexte de la résolution 40
du Douzième Congrès météorologique mondial (Genève, 1995);
viii) Le SMHN doit désigner un coordonnateur au sein du Service qui prendra directement
contact au niveau opérationnel avec le Secrétariat du SMOC, les grands centres de la
CSB pour les données du SMOC, les centres de surveillance et d’analyse et le
Groupe consultatif SMOC/AOPC sur le GSN et le GUAN.
-5-
Notes:
Les critères d’inclusion de stations dans les réseaux sont définis à deux niveaux:
• Les conditions visées sont celles qui sont à respecter dans l’idéal. Les stations qui
respectent toutes ces conditions auront la priorité sur les stations déficientes à ce
propos;
• Les conditions minimales sont celles qui sont à respecter au strict minimum en vue
d’une inclusion.
Conditions minimales:
• Précipitations mensuelles
• Précipitations quotidiennes;
-6-
• Température: moyenne quotidienne, minima et maxima;
Si seules des valeurs mensuelles sont disponibles, le nombre de jours utilisé pour les
calculs doit faire partie des conditions minimales.
Note:
La production d’un message CLIMAT mensuel est une condition minimale pour les stations.
Les messages CLIMAT sont définis dans la publication OMM-N° 306 (Manuel des codes)
comme étant les messages FM-71-XII CLIMAT. Toutes les sections des messages CLIMAT
doivent être préparées et diffusées, par exemple sur le SMT. On trouvera de plus
amples renseignements sur la préparation des messages CLIMAT dans la publication
WMO/TD-N° 1188 et dans GCOS-1273. Pour obtenir la meilleure qualité, les messages
CLIMAT devraient être préparés par le personnel d’exploitation de la station. (Le respect
des règles de diffusion des messages CLIMAT mensuels et des messages TEMP lors de
lâchers individuels exige l’attribution à la station d’un indicateur régional et d’un chiffre
indicatif OMM.)
Pour les stations du GSN qui produisent des messages SYNOP, la transmission des
températures maximale et minimale et des précipitations totales dans ces messages
constitue une condition visée. Les messages SYNOP sont définis dans la publication
OMM-N° 306 (Manuel des codes) comme étant les messages FM-12-XII Ext. SYNOP.
ii) Pour le GUAN, les conditions sont à interpréter de telle façon que chaque mois, au
moins une observation pour chacun d’un minimum de 25 jours devrait être conforme
aux conditions minimales. La fréquence des observations (une ou deux par jour) n’est
pas un critère en soi, bien que les conditions visées concernant la fréquence des
observations soient de deux observations par jour, conformément au règlement de la
VMM pour les radiosondages. Si possible, il faudrait accorder la priorité aux lâchers
nocturnes, car ceux-ci sont moins sensibles aux erreurs systématiques dues au
rayonnement.
Conditions minimales:
3
GCOS (2009):Practical Help for Compiling CLIMAT Reports. GCOS-127 (WMO/TD-No. 1477),
http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/Publications/GCOS-127_EN.pdf
-7-
Note:
La production de messages TEMP est une condition minimale pour les stations. Ces
messages sont définis dans la publication OMM-N° 306 (Manuel des codes4, Partie A,
FM 35-XI Ext. TEMP) et toutes les sections pertinentes doivent être préparées et diffusées,
par exemple sur le SMT. Seules des radiosondes qui ont participé à des comparaisons
parrainées par l’OMM doivent être utilisées.
i) Pour le GSN et le GUAN, les critères de précision sont identiques aux exigences de la
VMM en ce qui concerne les observations synoptiques, qu’on trouve dans le Guide
des instruments et des méthodes d’observation météorologique, OMM-N° 85.
La transmission régulière de tous les messages (CLIMAT, SYNOP et TEMP, selon le cas)
est une condition minimale. La diffusion mondiale des messages présentés peut passer par
exemple par le SMT. En cas d’échec de la transmission sur le SMT, il faut faire appel à
d’autres moyens (courrier, fax, courrier électronique, etc.).
Pour le GSN, les conditions minimales ont trait à la température et aux précipitations, pour
lesquelles les séries quotidiennes d’archives doivent remonter à au moins 20 ans. Les
conditions visées pour tous les paramètres sont fixées à 50 ans. Les séries chronologiques
doivent être homogènes ou doivent pouvoir être rendues homogènes grâce à la production
des métadonnées voulues.
Les critères pour le GUAN sont définis par diverses observations individuelles. La condition
minimale est de 5 000 observations aérologiques, ce qui équivaut environ à une observation
par jour pendant 15 ans (ou à deux observations par jour pendant 7 ans ½). La condition
visée est de 15 000 observations.
Il s’agit principalement des données d’archives du GSN, puisque la plupart des données
d’archives du GUAN sont déjà disponibles dans les centres mondiaux de données.
Toutefois, comme nombre des données d’archives du GUAN sont passées par des voies de
télécommunication peu fiables, une condition visée est de les remplacer par des données
numérisées au niveau national dont la qualité a été contrôlée.
La production d’un relevé complet de données quotidiennes d’archives pour les paramètres
définis en 3.2 est une condition minimale. La production d’autres données quotidiennes est
une condition visée. Leur transmission doit être effectuée en suivant la forme de
présentation exigée par le Centre mondial de données d’Asheville (voir l’annexe B) si
possible, mais d’autres formes de présentation seront acceptées si nécessaire.
4
http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes.html
5
http://www.wmo.int/pages/prog/www/IMOP/publications/CIMO-Guide/CIMO_Guide-7th_Edition-2008.html
-8-
Outre des jeux de données d’archives présentant les observations originales effectuées
dans une station du GSN, certains Membres pourront avoir produit un jeu de données
homogénéisées au ajustées. Dans ce cas, les Membres doivent produire le jeu de données
original et le jeu modifié accompagnés de la documentation appropriée. La connaissance du
traitement déjà subi par un jeu de données est importante pour comprendre les données.
Les critères suivants ont été convenus lorsque le GSN initial a été conçu en 1997:
• On a accordé une valeur supplémentaire aux stations voisines du GSN situées à une
altitude sensiblement différente;
• Dans les considérations concernant l’espacement, il faut tenir compte du fait que les
variations interannuelles et à plus long terme du climat ont une forte configuration
spatiale dans les latitudes moyennes.
Pour le GSN, la distance horizontale entre deux stations du réseau ne doit pas être
inférieure à 2,5 degrés de longitude à cet endroit (278 km à l’équateur). Pour les stations
situées au-delà de 60 degrés de latitude (nord ou sud), la distance minimale est fixée à
2,5 degrés de longitude pour 60 degrés de latitude (139 km). Ainsi, l’espacement minimal
varie de 278 km à l’équateur à 139 km dans les régions polaires.
Il existe une exception dans les cas où la différence d’altitude entre deux stations est au
moins égale à 1 000 mètres, auquel cas les critères concernant la distance horizontale
minimale ne sont pas applicables. Une autre exception consiste à permettre l’inclusion
d’une station individuelle du GSN située dans un pays géographiquement petit.
On notera que dans la sélection originale des stations du GSN (Peterson et al., 1997), on
avait fait appel à une approche plus complexe. Dans un faible nombre de cas, les stations
sélectionnées ne respectent pas les critères ci-dessus. Dans ces cas-là, les nouvelles
règles relatives à l’espacement ne sont pas appliquées de façon rigoureuse. Depuis 1997,
la composition du GSN a évolué considérablement, du fait essentiellement des besoins et
des engagements des exploitants et des demandes qui leurs sont faites par le Groupe
consultatif sur le GSN et le GUAN relevant du Groupe d’experts SMOC/PMRC des
observations atmosphériques pour l’étude du climat.
Selon une condition visée, l’emplacement des stations du GSN ne doit pas faire l’objet de
modifications majeures de l’environnement ou des activités humaines qui influent sur le
climat local. Dans la pratique, cela implique une nette préférence pour les stations situées
en milieu rural.
Le GSN cible des stations ayant des relevés de longue date. Toutefois, les critères
concernant les données à long terme sont assouplis dans le cas de nouvelles stations
installées à des endroits où l’on ne faisait pas d’observations auparavant, comme le
Grand Nord canadien.
-9-
La production par les exploitants d’une station de messages CLIMAT mensuels et de
messages TEMP quotidiens et leur transmission de données d’archives feront l’objet d’une
surveillance régulière. En particulier, les critères d’inclusion dans les réseaux seront
clairement pris en charge dans le cadre des activités de surveillance.
Les centres suivants ont reçu des responsabilités dans le cadre de ces activités.
4.1 Suivi des données en temps quasi réel (messages CLIMAT mensuels et
messages TEMP quotidiens)
Un suivi régulier des messages CLIMAT sera effectué conjointement par le Service
météorologique allemand à Offenbach, en Allemagne (pour les précipitations) et par le
Service météorologique japonais à Tokyo, au Japon (pour la température) en leur qualité de
centres de surveillance du GSN. Les résultats présentés porteront sur la disponibilité des
messages mensuels et comprendront une ventilation pour signaler les messages mal codés
et mal formatés ainsi que la qualité de base des valeurs de la température et des
précipitations.
Le suivi des messages TEMP quotidiens est effectué par le Centre européen pour les
prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), situé à Reading, au Royaume-Uni,
en sa qualité de centre de surveillance du GUAN. Les rapports sur les messages TEMP
indiquent la disponibilité des messages et comprennent une ventilation signalant les
messages portant sur certaines altitudes critiques (100 et 10 hPa), ainsi que les écarts par
rapport à la moyenne quadratique des valeurs observées tirées des valeurs de champ
approximatives initiales des modèles.
Rapports de surveillance
Les informations issues des centres de surveillance sont présentées dans des rapports
mensuels ou semestriels. Les résultats du suivi portent sur toutes les stations figurant sur
les listes du GSN et du GUAN.
Depuis la constitution initiale des réseaux, la CSB a créé neuf grands centres régionaux
(http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=cbsleadcentres). L’une des missions
de ces centres est d’améliorer les rapports entre les coordonnateurs des SMHN, le
responsable de la mise en œuvre du SMOC et le Groupe consultatif pour le GSN et le
GUAN.
- 10 -
et comprendront des métadonnées. Les données proprement dites seront disponibles par le
biais des jeux de données suivants: données infra-quotidiennes haute résolution par le biais
de données de surface intégrées (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/isd/index.php),
données quotidiennes par le biais du Réseau mondial climatologique historique – données
quotidiennes (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/ghcn-daily/) et données mensuelles par
le biais du même réseau – données mensuelles (http://www.ncdc.noaa.gov/ghcnm/).
L’analyse des données du GUAN sera effectuée par le Centre américain de données
climatiques de la NOAA en sa qualité de centre d’analyse du GUAN. Ce centre va produire
un rapport annuel.
Les listes de stations du GSN et du GUAN sont disponibles sur le site Web du SMOC, à
l’adresse http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=networks, et sont publiées
dans des rapports réguliers de surveillance. Des changements dans les réseaux se
produisent inévitablement pour des raisons indépendantes de la volonté des exploitants des
stations, mais ces derniers ont l’obligation fondamentale de réduire ces changements à un
minimum absolu. Lorsque des modifications mineures sont apportées aux stations, l’OMM
en est notifié de la manière habituelle. Les demandes d’adjonctions ou de suppressions à
apporter aux réseaux doivent être adressées au SMOC par le biais de l’OMM.
Ces demandes sont étudiées par le Groupe consultatif pour le GSN et le GUAN (AGG)
relevant de l’AOPC, dans le cadre des réseaux dans leur ensemble. L’AGG peut
aussi lancer des demandes de modification des réseaux à l’attention des exploitants de
stations. Toutes les recommandations émanant de l’AGG sont ensuite harmonisées
par le Réseau climatologique de base régional (RCBR), joignable à l’adresse
http://www.wmo.int/pages/prog/www/ois/rbsn-rbcn/rbsn-rbcn-home.htm par le biais des
présidents des conseils régionaux de l’OMM concernés.
- 11 -
BIBLIOGRAPHIE CHOISIE
GCOS-34 Sélection initiale d’un réseau de surface pour le SMOC (février 1997)
WMO/TD-No. 799)
GCOS-127 Aide pratique pour préparer des messages CLIMAT (mars 2009)
(WMO/TD-No. 1447)
Manuel des codes de l’OMM – Codes internationaux, Volume I.1, Partie A (Codes
alphanumériques), OMM-N° 306,
http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes/VolumeI1.html#VolumeI1
Manuel des codes de l’OMM – Codes internationaux, Volume I.2, Partie B (Codes binaires),
OMM-N° 306, http://www.wmo.int/pages/prog/www/WMOCodes/VolumeI2.html#VolumeI2
Manuel OMM sur le chiffrement des messages CLIMAT et CLIMAT TEMP, WMO/TD-No. 1188
(édition de 2009),
http://www.wmo.int/pages/prog/www/OSY/Publications/TD1188/HandbookCLIMAT-
CLIMATTEMP_en.pdf
Peterson, T., H. Daan et P. Jones: «Initial Selection of a GCOS Surface Network», Bull. Amer.
Met. Soc. 78, N° 10, octobre 1997, p. 2145-2152.
Wallis, T.W.R.: «A Subset of Core Stations from the Comprehensive Aerological Reference Data
Set (COADS)», Journal of Climate 11, février 1998, p. 272-282.
- 12 -
ANNEXES
(Laissé en blanc à dessein)
ANNEXE A
A1: Pratiques exemplaires pour les stations du GSN (Manuel du Système mondial
d’observation, OMM-N° 544, 2.3.1.3, 2.3.1.4, 2.3.1.6, 2.9 et 3.2.4)
• Il est recommandé d’assurer la continuité à long terme de chaque station du GSN. Il faut
pour cela mettre des ressources suffisantes, y compris un personnel qualifié, à la
disposition des stations et éviter au maximum les changements d’emplacement.
• Dans le cas de changements d’emplacement importants s’appliquant soit aux capteurs soit
aux stations, les Membres devraient assurer un fonctionnement en parallèle des deux
systèmes, l’ancien et le nouveau, aux deux emplacements durant une période
suffisamment longue (au moins un an, et de préférence deux ans) pour en permettre la
comparaison de façon à déterminer un manque éventuel d’homogénéité dans les mesures
ainsi que d’autres caractéristiques.
• Il est recommandé de garantir l’exactitude des données CLIMAT et leur transmission dans
les délais impartis: les messages CLIMAT devraient être transmis avant le cinquième jour
du mois et au plus tard le huitième jour du mois [voir aussi GCOS-127].
• Il est recommandé d’exercer un contrôle rigoureux de la qualité sur les mesures et leur
codage. Le codage doit être conforme à FM-12, FM-35, FM-71 et GCOS-127. Le contrôle
de la qualité des messages CLIMAT porte sur les mesures ainsi que sur le codage des
données, ce qui garantit une transmission sans faute aux centres nationaux, régionaux et
mondiaux qui les exploitent. Les vérifications nécessaires devraient être exécutées dans la
station même ainsi que dans un centre chargé de déceler les pannes d’instruments dans
les plus brefs délais. Les recommandations appropriées figurent dans le Guide des
instruments et des méthodes d’observation météorologiques.
• Il est recommandé d’inspecter régulièrement les stations et les instruments et d’en assurer
l’entretien selon les pratiques recommandées par l’OMM (Guide des instruments et des
méthodes d’observation météorologiques, OMM-N° 8). Dans le cadre de ce programme
d’entretien, les méthodes d’étalonnage nécessaires devraient être conformes aux normes
mentionnées dans le Guide. Pour la gestion des changements apportés dans les stations, il
faut prévoir des périodes de fonctionnement en parallèle en cas de passage à de nouveaux
systèmes, d’activités régulières d’étalonnage et de correction des erreurs systématiques
imputables à l’évolution de l’environnement des stations.
ANNEXE A, p. 2
• Il est recommandé d’élaborer un plan national pour l’archivage quotidien des données et
des métadonnées concernant chaque station. Les métadonnées devraient comprendre les
données relatives à la mise en place de la station, puis à son exploitation, y compris les
changements d’exposition, d’instruments et de personnel. Il est souhaitable de prendre des
photos depuis le nord, le sud, l’est et l’ouest et de les actualiser si l’environnement de la
station change. Il convient de conserver les données et les métadonnées sous leur forme
d’origine ainsi que sous une forme numérique. On trouvera de plus amples détails à
l’annexe B.
• Il est recommandé d’assurer la continuité à long terme de chaque station du GUAN. Il faut
pour cela mettre des ressources suffisantes, y compris un personnel qualifié, à la
disposition des stations et éviter au maximum les changements d’emplacement.
• Les sondages devraient avoir lieu de préférence au moins deux fois par jour. Si cela s’avère
impossible, les lâchers nocturnes devraient avoir la priorité du fait qu’ils sont moins
susceptibles d’erreurs systématiques dues au rayonnement. Les sondages devraient
s’effectuer de préférence à une altitude aussi élevée que possible, compte tenu du fait que
le SMOC a besoins de mesures effectuées à une altitude minimale de 30 hPa. Comme il
est nécessaire de disposer de données climatologiques sur la stratosphère pour suivre les
modifications de la circulation, de la composition et de la chimie de l’atmosphère, il convient
de tout mettre en œuvre pour que les sondages atteignent régulièrement une altitude aussi
élevée que possible, compte tenu des besoins du SMOC indiqués ci-dessus.
• Il est recommandé de garantir l’exactitude des données TEMP et leur transmission dans les
délais impartis, soit dans les deux heures suivant le lâcher, en tant que condition visée.
• Il est recommandé d’exercer un contrôle rigoureux de la qualité dans toutes les stations du
GUAN. Il convient d’assurer périodiquement l’étalonnage, l’homologation et la maintenance
de l’équipement pour garantir la qualité des observations.
• Il est recommandé d’effectuer une série de vérifications simples avant chaque sondage afin
de garantir l’exactitude des données. Il est aussi recommandé de vérifier les données
reçues durant le sondage et à la fin du sondage, ce qui permet d’apporter les corrections
voulues avant transmission en cas d’erreur.
Pour assurer l’efficacité des systèmes de surveillance du climat, il faudrait se conformer aux
principes suivants6:
1. Évaluer, avant le stade de la mise en œuvre, les incidences des nouveaux systèmes ou
d’éventuelles modifications des systèmes existants.
2. Lors du passage des anciens aux nouveaux systèmes, prévoir une période d’exploitation en
parallèle d’une durée suffisante.
7. Il faudrait accorder un degré de priorité élevé aux observations supplémentaires dans les
régions où les données sont rares et dans les régions sensibles aux changements.
8. Des exigences à long terme devraient être définies dès le début de la conception et de la
mise en œuvre des nouveaux systèmes à l’intention des concepteurs et des exploitants de
réseaux et des spécialistes des instruments.
10. Les systèmes de gestion de données qui facilitent l’accès, l’utilisation et l’interprétation
devraient être considérés comme des éléments essentiels des systèmes de surveillance du
climat.
De plus, les exploitants de systèmes de satellites utilisés pour la surveillance du climat doivent
s’efforcer:
b) D’échantillonner le système planétaire de sorte que les questions relatives aux changements
de caractère climatique (diurnes, saisonniers et interannuels à long terme) puissent être
prises en compte.
6
Les dix principes de base ont été adoptés par la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques à sa cinquième session, en novembre 1999 (décision 5/CP 5). L’ensemble complet des principes a
été adopté par le Quatorzième Congrès de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en vertu de la résolution 9 (Cg-XIV),
en mai 2003, approuvé par le Comité sur les satellites d’observation de la Terre (CSOT) à sa dix-septième session plénière,
en novembre 2003, et adopté par la Conférence des Parties à sa neuvième session, en décembre 2003, en vertu de la
décision 11/CP 9.
ANNEXE A, p. 5
Les systèmes de satellites utilisés pour la surveillance du climat devraient respecter en outre les
principes particuliers suivants:
11. Maintenir un échantillonnage constant tout au long du cycle diurne (en réduisant au
minimum les effets du déclin et de la dérive de l’orbite).
12. Prévoir une période suffisante d’exploitation en parallèle des anciens et des nouveaux
systèmes de satellites pour déterminer les écarts de mesure entre satellites et préserver
l’homogénéité et la cohérence des séries chronologiques de données d’observation.
13. Assurer la continuité des mesures effectuées par des satellites (en comblant les lacunes
des relevés de longue durée) par le biais de stratégies de lancements et de mises en orbite
bien adaptées.
15. Prévoir un étalonnage à bord pour les observations du système climatique ainsi que des
moyens de contrôle des caractéristiques des instruments embarqués.
17. Mettre en place des systèmes de données susceptibles de faciliter l’accès des utilisateurs
aux produits climatologiques, aux métadonnées et aux données brutes – y compris les
données essentielles destinées à des analyses en différé.
18. Maintenir en service le plus longtemps possible les instruments de base en état de marche
qui satisfont aux exigences en matière d’étalonnage et de stabilité indiquées ci-dessus,
même si ces instruments se trouvent dans des satellites mis hors service.
19. Veiller à compléter les mesures effectuées par des satellites par des observations de
référence in situ en ayant recours à la coopération et à des activités pertinentes.
20. S’agissant des observations satellitaires et des produits dérivés, déterminer les erreurs
aléatoires et les écarts de mesures dépendant du temps.
ANNEXE B
Données météorologiques:
Données infraquotidiennes:
Données quotidiennes:
Voici une liste des variables météorologiques que les Membres participants sont priés de
transmettre quotidiennement:
On calcule une moyenne en utilisant la méthode actuellement employée par le Membre qui
exploite la station. Il est demandé à chaque Membre de présenter la méthode utilisée.
Si l’on observe des précipitations se congelant qui doivent être incluses dans les
précipitations totales, il convient d’utiliser leur équivalent en eau.
Données ajustées pour assurer l’homogénéité: Outre les jeux de données présentant les
observations originales effectuées dans une station du GSN, certains Membres produisent
des jeux de données homogénéisées où les valeurs quotidiennes ont été ajustées pour tenir
compte des changements intervenus dans la station d’observation. Dans ces cas-là, il est
demandé aux Membres de produire les données originales et les données ajustées,
accompagnées de la documentation pertinente. La connaissance des traitements déjà
effectués sur un jeu de données est importante pour comprendre les données.
Données mensuelles:
Si des données quotidiennes sont disponibles pour toute la période des relevés pour
lesquels des données mensuelles sont disponibles, les Membres qui produisent des
données quotidiennes n’ont pas besoin de fournir des données mensuelles en plus. Lorsque
des données numériques quotidiennes ne sont pas disponibles pour toute la période où
sont produites des données numériques mensuelles, il est demandé aux Membres
participants de produire les variables météorologiques mensuelles suivantes:
On calcule une moyenne en utilisant la méthode actuellement employée par le Membre qui
exploite la station. Il est demandé à chaque Membre de présenter la méthode utilisée.
«Mensuel(le)» désigne chaque mois de chaque année où des observations ont été
effectuées dans une station du GSN.
Si l’on observe des précipitations se congelant qui doivent être incluses dans les
précipitations totales, il convient d’utiliser leur équivalent en eau.
Présentation des données mensuelles: Il importe de pouvoir convertir toutes les données du
réseau d’observation en surface pour le SMOC en une seule présentation standard. La
première étape pour transmettre des données numériques au Centre d’archivage du GSN
est d’envoyer un courrier électronique à l’adresse [email protected]. Pour obtenir la
meilleure présentation, il convient d’indiquer dans chaque fichier toutes les données
mensuelles pertinentes concernant une station, le nom de fichier indiquant le nom de la
station ou son numéro d’identification et le fait qu’il s’agit de données mensuelles (par
exemple 70200Nome-mon.dat). Les observations pour chaque mois devraient figurer sur
une ligne, avec des colonnes pour chacune des valeurs suivantes: année, mois, puis
chacune des six variables indiquées ci-dessus.
Données ajustées pour assurer l’homogénéité: Outre les jeux de données présentant les
observations originales effectuées dans une station du GSN, certains Membres produisent
des jeux de données homogénéisées où les valeurs mensuelles ont été ajustées pour tenir
compte des changements intervenus dans la station d’observation. Dans ces cas-là, il est
demandé aux Membres de produire les données originales et les données ajustées,
accompagnées de la documentation pertinente. La connaissance des traitements déjà
effectués sur un jeu de données est importante pour comprendre les données.
Parfois, l’emplacement des stations, leurs instruments, leur environnement, leurs horaires et
d’autres paramètres changent. La connaissance de ces paramètres est importante pour
comprendre les données météorologiques. Il est demandé aux Membres participants de
produire des informations d’archives sur ces modifications pour les stations qu’ils exploitent.
Ces informations devraient comprendre un historique chronologique de chaque station,
avec des détails suffisants pour apporter des ajustements afin de constituer des séries
chronologiques homogènes (voir les Guidelines of Climate Metadata and Homogenization,
Programme mondial des données climatologiques et de surveillance du climat, Rapport
N° 52, 2003, WMO/TD-No. 1186).
Les métadonnées décrivant la station du GSN et son historique devrait comprendre, en tant
que condition minimale, les informations suivantes:
En outre, les métadonnées concernant la station du GSN et son historique devraient inclure
les informations suivantes en tant que condition visée:
Il est demandé aux exploitants des stations du GSN d’envoyer les données d’archives et les
métadonnées correspondantes au:
Exemple de photos concernant une station du GSN: Loja/La Argelia, Équateur (84270)
Vers le nord
(31 juillet 2008)
Vers l’ouest
(31 juillet 2008)
Vers l’est
(31 juillet 2008)
Vers le sud
(31 juillet 2008)
ANNEXE B, p. 6
Anémomètre
ANNEXE C
• Transmission des données ayant subi un contrôle de base de la qualité aux Services
météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), aux centres mondiaux de
données et à d’autres destinataires afin qu’ils s’en servent pour divers produits et
applications climatologiques.
Le Centre d’analyse du SMOC assure un contrôle de haut niveau de la qualité des données
émanant du SMOC.
• Pour les données d’archives, cela inclut la mise à jour des données et le contrôle de
leur qualité, la correction des erreurs systématiques si possible, le calcul de
statistiques mensuelles à partir des données originales ou ajustées pour en assurer
l’homogénéité le cas échéant, ainsi que les métadonnées et les produits destinés aux
usagers;
• Le Centre doit aussi faire des rapports sur la réception de données d’archives et de
métadonnées.
Le Centre d’archivage du SMOC est hébergé par le Centre national américain de données
climatiques situé à Asheville.
• Il met l’ensemble des données et des produits du SMOC à la disposition de tous les
utilisateurs possibles, gratuitement et sans restrictions;
SMOC transmises au Centre d’archivage par les centres de suivi, par le biais du SMT,
en vertu d’échanges bilatéraux de données ou par toute autre source pouvant les
communiquer librement au Centre en vue d’une distribution ultérieure sans restriction;
1. Diagnostiquer les problèmes décelés dans les réseaux GSN et GUAN au moyen des
rapports produits par les centres de surveillance et d’analyse du SMOC;
2. Maintenir des liens avec les agents de liaison nationaux pour les données du SMOC
et les données climatologiques connexes ainsi qu’avec les autres responsables, de
manière à améliorer la qualité et la disponibilité des données et des métadonnées;
3. Assurer une coordination avec les autres centres pour le SMOC et/ou d’autres
centres, selon qu’il convient;
4. Suivre les activités conduites et signaler chaque année à la CSB et au SMOC les
progrès accomplis, les préoccupations et les recommandations formulées, selon un
calendrier correspondant aux réunions de la CSB et du Groupe d’experts des
observations atmosphériques pour l’étude du climat;
6. Aider le Secrétariat de l’OMM à actualiser la liste des agents de liaison nationaux pour
les données du SMOC et les données climatologiques connexes.
7
OMM (2007): CBS Lead Centres for GCOS Coordination Meeting/Workshop – Final Report, Annexe III
8
Voir aussi http://www.wmo.int/pages/prog/gcos/index.php?name=CBSLeadCentres
ANNEXE C, p. 3
Traditionnellement, les données émanant du GUAN sont transmises dans des messages
TEMP via le Système mondial de télécommunications (SMT). En général, si les
données disponibles ont été transmises via le SMT, aucune autre transmission
n’est nécessaire. Si des données d’archives du GUAN n’ont pas été transmises via le
SMT ou s’il manque des données dans le Centre d’archivage du GUAN, ces données
doivent être envoyées au Centre mondial de données météorologiques d’Asheville. La
meilleure présentation pour les données est celle de la base de données de l’IGRA (voir
http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/igra/readme.txt), mais la présentation standard des
messages TEMP est également correcte. Pour coordonner le transfert de données, veuillez
vous adresser à [email protected].
Les métadonnées présentant une station du GUAN et son historique doivent inclure les
informations suivantes en tant que condition minimale:
Il est demandé aux exploitants des stations du GUAN d’envoyer les données d’archives et
les métadonnées correspondantes au: