TD05
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eau b
1. La sphère est uniformément éclairée. Si on appelle dΦ le flux lumineux envoyé entre les angles i et i + di,
relier dΦ à i, au flux total Φ éclairant la sphère, et à di.
dΦ
2. Exprimer en fonction de p, n, i et r.
dα
dΦ
3. À quelle condition admet-il un extremum ? Expliquer pourquoi on peut alors parler d’arc-en-ciel.
dα
4. On s’intéresse à la première valeur de p fournissant un arc-en-ciel (arc primaire). Quelle est la position du
sommet de cet arc-en-ciel au-dessus de l’horizon lorsque le soleil est lui-même à 25◦ au-dessus de celui-ci ?
dn
5. L’indice optique de l’eau varie en fait tout au long du spectre visible avec = −35 000 m−1. Évaluer la
dλ
largeur angulaire de cet arc-en-ciel et l’ordre de disposition des couleurs.
i n
A C
i′
On étudie la marche de ce faisceau qui entre sur la face AB sous l’angle d’incidence i. Après réflexion totale sur
la face BC, le faisceau sort du prisme par la face AC. On appelle α l’angle dièdre du prisme en B.
1. Définir et calculer la déviation D par le prisme en fonction seulement de i et de l’angle d’émergence du
faisceau i′ par la face AC.
2. Est-il possible d’obtenir un faisceau émergent perpendiculaire au faisceau incident ? Dans ce cas, montrer
que n doit vérifier une inégalité que l’on précisera.
Cette situation est-elle compatible avec une incidence normale ? une incidence rasante ?
Figure 3 – Métamatériau
On considère le schéma de la figure 4 où un objet AB est placé à la distance d d’une lame à face parallèles
d’épaisseur e, d’indice n < 0 avec |n| > 1. La lame de métamatériau possède une hauteur très grande devant
son épaisseur. On considère un rayon lumineux qui aborde ce milieu depuis A sous l’angle d’incidence i1 .
1 n 1
B i1
A b b
O
d e
1. La loi de la réfraction étant de Descartes étant toujours valable, quelle est la particularité du rayon
réfracté par le dioptre plan P1,n lorsque le milieu est d’indice négatif ?
2. On suppose que l’image A′ de A par le dioptre plan P1,n est située dans le milieu d’indice n < 0.
Déterminer la distance OA′ en fonction de d, n et i1 . En déduire que le dioptre plan P1,n n’est pas
stigmatique.
3. Montrer qu’en se plaçant dans les conditions le Gauss, le stigmatisme est assuré. Que vaut alors la
distance OA′ ? Où se situe l’image B ′ de B ? Quelle propriété présente donc le dioptre plan P1,n ?
Dans la suite, on se place dans les conditions de Gauss.
(∆) A
1 1 k
A r
k
I I’
i r r’ i’
n
Figure 5 – Prismes
3. Que doit valoir Ak pour qu’un faisceau parallèle à Ox vienne converger en un même point F ′ défini
par OF ′ = f ′ ?
4. Que se passerait-il alors pour un faisceau issu d’un point P de l’axe défini par OP = x et pas trop près
des prismes ?
α b
O
C
Figure 6 – Dièdre de deux miroirs
Proposition de réponses :
a) 36 b) 18 c) 1 d) 9
B. Tracés optiques
6. Tracés de rayons
Compléter la marche des rayons lumineux incidents ou émergents des lentilles de la figure 7.
b b b
O O O
Figure 7 – Lentilles
B′ B′
b b b b
O A′ F F A′ O
Figure 8 – Constructions
b b b b b
A b
F ′ A O F F ′ O F
B
′
B
b b b
A′ b b b
F′ O F A′ F′ O F
B′
Figure 9 – Constructions pour une lentille divergente
C. Relations de conjugaison
10. Appareil photo
On utilise un appareil photographique numérique constitué d’un objectif assimilé à une lentille mince conver-
gente. L’appareil est réglé préalablement de telle sorte que l’image d’un paysage lointain soit nette sur le capteur.
La distance entre la lentille et le capteur est alors de 8 cm. On veut utiliser ce même appareil pour photographier
une carte, située à 72 cm de la lentille. De quelle distance faut-il déplacer la lentille par rapport au capteur ?
Proposition de réponses :
A b b b b b b
F1 O1 F1′ F2 O2 F2′
A b b b b b
F1 O1 F1′ = F2 O2 F2′
A b b b b b b
F1 O1 F2′ F1′ O2 F2
b b b
A C O
Figure 11 – Focométrie
11. Focométrie
On considère le système optique présenté sur la figure 11.
Un point objet A réel est placé sur l’axe Cx. En O, il y a un miroir plan. On note d = 60 cm la distance CO.
On constate qu’il existe deux positions de cet objet pour lesquelles le point image A′ fourni par le système se
confond avec A. Ces deux positions sont séparées par une distance D = 10 cm.
En déduire l’expression, puis la valeur de la distance focale f de la lentille.
b b
S
C
1. Dans les conditions de Gauss, déterminer la relation de conjugaison liant les positions de l’objet A
(situé dans l’eau) et de son image A′ (située dans l’air). On notera S le sommet du dioptre, c’est-à-dire
l’intersection de l’axe optique et du dioptre, de centre C.
2. Le dioptre est en fait un bocal sphérique contenant un poisson. Construire, en utilisant deux rayons
particuliers, l’image A′ B ′ d’un objet AB placé au niveau du poisson. Peut-on voir le poisson à l’envers ?
Le voit-on plus petit ou plus grand ?
3. À partir de la relation du grandissement linéaire transversal pour ce dioptre, déterminer le grandissement
en fonction de la position du poisson. Peut-on voir le poisson à l’envers ? Peut-on le voir plus petit qu’il
n’est en réalité ?
αn yn+1
b
yn b
On On+1 z
a
Ln Ln+1
Figure 13 – Succession de lentilles identiques
D. Instruments d’optique
2. Un objectif de ce type, de distance focale f ′ = 50 mm, est réglé sur l’infini si la distance entre le plan de
la pellicule P et le centre O de la lentille est égale à f ′ . Pour mettre au point (obtenir une image nette)
sur un objet situé à distance finie D de O, on doit écarter l’objectif de cette position d’une distance t
(tirage). Calculer t.
3. Lorsque la mise au point ci-dessus est réalisée, on constate en pratique que l’image formée reste nette
de part et d’autre de la mise au point théorique (c’est la profondeur de champ), car on peut qualifier
d’image nette toute tache de dimension inférieure au diamètre δ des grains photosensibles (AgBr). Si la
mise au point est faite sur 18 m, on constate en particulier que l’image est nette si l’objet est situé entre
9 m de l’objectif et l’infini pour un certain diamètre d = f ′ /N d’ouverture de l’objectif, avec N = 5, 6.
Évaluer δ.
4. Déterminer la profondeur de champ pour N = 2, 8 puis N = 16. Quel autre facteur influe sur le choix du
diaphragme N ?
17. Téléobjectif
Un objectif photographique est constitué d’une lentille convergente L1 de centre O1 , de distance focale f1′ =
75 mm. La pellicule Π est placée dans le plan focal image de l’objectif. On ajoute à cet objectif deux lentilles
additionnelles : une lentille L2 divergente, de centre O2 et de focale f2′ = −25 mm, que l’on accole à L1 (on a
ainsi O1 = O2 ) et une lentille L3 convergente, de centre O3 et de focale f3′ = 100 mm, que l’on fixe devant le
système L1 − L2 . La distance O3 O1 est réglée de manière à ce que l’image d’un objet éloigné soit nette sur la
pellicule.
1. Faire un schéma représentant les lentilles avec les positions relatives des centres et des foyers. Compléter
ce schéma par un tracé de rayons définissant la position du foyer image F ′ du téléobjectif constitué par
les trois lentilles.
2. Calculer l’encombrement de cet appareil, c’est à dire la distance du centre O3 à la pellicule Π.
3. Calculer la grandeur A′ B ′ d’une tour AB de 60 m de hauteur, située à une distance d = 3 km de l’objectif.
4. Calculer l’encombrement d’un appareil qui aurait comme objectif, une seule lentille donnant une image
de même grandeur. Conclusion.
18. Microscope
Un microscope est constitué par association de deux lentilles convergentes jouant respectivement les rôles d’ob-
jectif et d’oculaire. L’objectif est de focale f1′ = 5 mm et l’oculaire de focale f2′ = 25 mm. Le foyer image F1′ de
l’objectif et le foyer objet F2 de l’oculaire sont écartés de l = 25 cm.
1. Un observateur, l’œil placé au foyer image de l’oculaire, étudie un petit objet AB disposé dans un plan
de front, le point A étant situé sur l’axe optique. Où doit être A pour que l’œil effectue l’observation sans
accommoder ?
2. Représenter la marche d’un pinceau lumineux étroit issu du point B.
3. Soient α′ l’angle sous lequel l’œil voit l’image définitive de AB à travers le microscope et α l’angle sous
lequel il apercevrait AB sans instrument. Calculer le grossissement G = α′ /α.
4. En accommodant, l’œil peut observer nettement un objet situé à une distance comprise entre 25 cm
(Punctum Proximum) et l’infini (Punctum Remotum). De combien peut-on modifier la distance entre
l’objectif et l’oculaire si l’on veut toujours pouvoir observer nettement l’objet AB (cette distance s’appelle
la latitude de mise au point) ?
f′ f′ + e
3. Le dispositif joue-t-il son rôle de tripleur lorsqu’on l’insère devant un autre objectif ?
2. Un objet situé à l’infini présente un diamètre angulaire θ lorsqu’il est observé sans instrument par un œil
normal et un diamètre angulaire θ′ lorsqu’il est observé à travers l’instrument. Calculer le grossissement
G = θ′ /θ de la lunette :
a)G = −fob /foc b)G = fob /foc c)G = −(fob + foc )/foc d)G = (fob + foc )/foc
3. On observe un objet ponctuel à l’infini sur l’axe optique de la lunette. Quelle devrait être la valeur
minimale du diamètre dm de la monture de l’oculaire pour que tous les rayons qui traversent la monture
de l’objectif ressortent de l’instrument ? On s’aidera avantageusement d’un schéma :
4. On appelle diaphragme d’ouverture, le diaphragme qui limite le faisceau de rayons qui traverse l’instru-
ment pour la formation de l’image. Donner son diamètre d0 :
5. On appelle pupille de sortie, le conjugué du diaphragme d’ouverture par rapport à la lunette. Calculer la
position O2 P du centre P de la pupille de sortie par rapport au centre optique O2 de la lentille oculaire :
7. La lunette étudiée précédemment donne une image renversée de l’objet visé. Pour observer des objets
terrestres, on redresse cette image en insérant entre les deux lentilles minces convergentes, une lentille
mince convergente L3 , de centre optique O3 et de focale f3 = 2 cm. L’oculaire L2 est alors déplacé pour
que la lunette terrestre reste afocale. Déterminer la position de la lentille L3 , par rapport à la lentille L1 ,
pour qu’elle donne de l’image A1 B1 fournie par l’objectif L1 d’un objet à l’infini, une image A3 B3 réelle,
renversée et trois fois plus grande que A1 B1 :