Exposé Pétrochimie
Exposé Pétrochimie
Exposé Pétrochimie
Depuis leur découverte au début du XXe siècle, les polymères ont marqué une
révolution sans précédent dans l'histoire de la chimie et de l'industrie. Ces
macromolécules aux propriétés remarquables sont devenues des éléments
essentiels de notre quotidien, transformant la manière dont nous vivons,
travaillons et interagissons avec notre environnement. Que ce soit dans les
emballages alimentaires qui prolongent la durée de conservation des
produits, les matériaux légers et résistants utilisés dans l'industrie
aérospatiale, ou les dispositifs médicaux innovants qui sauvent des vies, les
polymères sont omniprésents et incontournables dans notre monde
moderne.
Cependant, cette expansion rapide de l'industrie des polymères n'est pas sans
conséquences. Les préoccupations environnementales liées à la pollution
plastique, à la gestion des déchets et aux émissions de gaz à effet de serre
sont devenues des défis majeurs auxquels l'industrie doit faire face. Dans ce
contexte, de nouvelles approches sont explorées pour rendre la production
des polymères plus durable, en utilisant des matériaux biosourcés, en
améliorant les processus de recyclage et en développant des polymères
biodégradables.
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I. Généralité
Ex :
Éthylène : CH2 = CH2
Polyéthylène
Styrène
Polystyrène
Le polymère est une molécule géante constituée par des unités structurable petite
nommé monomère liée par des liaisons covalentes (mise en commun deux électrons).
Un monomère est une molécule qui Contient deux ou plusieurs sites qui font des
liaisons
Donc le site ou peut avoir la liaison et poussée par une double liaison ou une
fonction.
Il existe 3 familles de polymère que sont : les polymères naturels, les polymères artificiels et les polymères
synthétique (thermoplastique et thermodurcissable).
2- Architecture macromoléculaire
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Selon l’architecture macromoléculaire, on distingue :
Les polymères linéaires
Les polymères ramifiés.
fig.1.Polymère linéaire
Fig.2.Polymères ramifiés
Fig.3.Polymères réticulés
a- Les homopolymères
Homopolymère est un polymère qui est produit par la polymérisation d’un monomère
unique. Par exemple, le polystyrène n’est composé que de résidus de monomère de styrène,
ce qui en fait un homopolymère. Voici d’autres exemples de thermoplastiques
homopolymères utilisés dans le moulage par injection :
L’un des homopolymères les plus importants et les plus communs, on considère
l'exemple des polymères vinyliques de formule générale :
b- Les copolymères
Un copolymère est un polymère constitué de deux ou plusieurs monomères. Le processus par lequel un
copolymère est formé à partir de multiples espèces de monomères est connu sous le nom de copolymérisation.
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b.1- Copolymère Statique
Les copolymères statistiques sont des polymères dans lesquels deux ou plusieurs
monomères sont disposés dans une séquence qui suit une règle statistique.
Une illustration décrivant la structure d’un copolymère statistique est fournie ci-
dessous
-AABABBAAABA-
Les copolymères en alternance contiennent une seule chaîne principale avec des
monomères en alternance.
Une illustration décrivant la structure générale de ces polymères est fournie ci-
dessous.
-ABABAB-
L’unité intermédiaire à laquelle les deux chaînes homopolymères sont liées est
appelée bloc de jonction.
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Une illustration décrivant la structure d’un copolymère en bloc composé des
monomères « A » et « B » est présentée ci-dessous.
AA.......AAABBB.......BBBAA.....AA
(-A-A-B-A-B-B-A-A-A-B-A-)n
Monomères
Polymérisation
En étapes En chaînes
Anionique Cationique
fig.4. Différentes voies de polymérisation pour la synthèse de polymère
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II .1- La Synthèse des polymères
II .1.2- Polyaddition
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Une des principales caractéristiques des réactions de polyaddition est
que pendant la formation du polymère elle n’émet pas de composés volatils,
comme c’est le cas des réactions de polycondensation.
où :
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élevé) et la viscosité du milieu.
A+M M*
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L’IUPAC a défini la propagation en chaîne comme un centre actif sur
la molécule de polymère en croissance, qui ajoute une molécule de
monomère pour former une nouvelle molécule de polymère qui est une unité
de répétition plus longue avec un nouveau centre actif.
M*+M MM*
MM* Désactivation MM
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Tous les monomères à partir desquels des polymères d’addition sont
fabriqués sont des alcènes ou des alcènes substitués fonctionnellement. Les
transformations chimiques les plus courantes et les plus favorisées
thermodynamiquement des alcènes sont les réactions d’addition. Beaucoup
de ces réactions d’addition sont connues pour procéder par étapes en passant
par des intermédiaires réactifs, et c’est le mécanisme suivi par la plupart des
polymérisations. Un diagramme général illustrant cet assemblage de
macromolécules linéaires, qui soutient les polymères de croissance de chaîne
de nom, est présenté ici. Comme une liaison pi dans le monomère est
convertie en liaison sigma dans le polymère, la réaction de polymérisation est
habituellement exothermique de 8 à 20 kcal/mol. En effet, des cas de
polymérisation non contrôlée et explosive ont été signalés.
Fig.5
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Fig.7. Azo bis Iso Butyro Nitrile (AIBN)
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Étape Réaction Équations cinétiques (Ravve, 2012)
ki
R · +M −→ RM
Propagation kp Σ
RP = kp [ RM·][M]
RM· + nM −→ Pn+1·
Dans le tableau 2.1, il fait référence à l’initiateur, R aux radicaux issus de sa décomposition, M au
monomère, P au polymère et S à un agent de transfert. Les constantes cinétiques kd, ki, kp, kt et ktr
sont respectivement les constantes de dissociation de l’initiateur, d’initiation, de propagation, de
terminaison et de transfert, déterminées expérimentalement (littérature).
Monomère 1: k 11
P M1· + M1 − −→
P
k 12
M1· P M1· + M2 − −→
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P M2·
Monomère 2: k 21
P M2· + M1 − −→
P
k 22
M2· P M2· + M2 − −→
P M2·
a=1 b=1
Les valeurs de k11, k12, k22, k21 peuvent parfois être retrouvées dans la
littérature, sinon elles doivent être déterminées expérimentalement. Ces
valeurs sont très utiles dans le cas où on désire obtenir un copolymère final
ayant une proportion fixée de chaque monomère afin de mieux manipuler les
propriétés du produit final (Cyanamid, 1959).
Fig.9.
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Si le cation résultant interagit avec un autre alkène, une autre réaction
électrophile se produit, et ainsi de suite, conduisant à la polymérisation. En
raison de la présence d’un intermédiaire cationique clé le long de la voie de
réaction, cette méthode de polymérisation est appelée polymérisation
cationique. C’est un exemple de réaction en chaîne initiée par une espèce
cationique.
Fig.10.
Il va de soi que les alkènes qui forment des cations stables seraient
particulièrement sensibles à la polymérisation par voie cationique. Les
cations sont des intermédiaires de haute énergie, donc si un cation est
relativement facile à former, alors la barrière pour le processus est
considérablement abaissée. L’isobutylène (CH3)2C=CH2 est un bon
exemple d’alkène qui formerait un cation stable lors de la protonation. La
stabilité relative des cations plus substitués dicte que la charge positive se
trouve à une position tertiaire.
Fig.11.
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Fig.12.
Fig.13.
Fig.14.
17
Fig.15.
Au lieu d’utiliser des acides Brønsted forts pour initier la polymérisation, il est en fait très
commun d’utiliser des acides Lewis. Les acides de Lewis ne peuvent pas initier
directement la polymérisation cationique, mais ils peuvent co-initier la réaction en
présence d’une impureté d’eau, par exemple. L’acide de Lewis active l’eau vers la
libération d’un proton. Le proton déclenche alors la réaction. Des traces de HCl peuvent
également agir comme initiateur lorsqu’un co-initiateur d’acide de Lewis est employé,
parce que
Fig.16.
Fig.17.
18
L’étape d’initiation d’une polymérisation anionique implique une
attaque nucléophile sur un monomère résultant en carbanion.
Fondamentalement, tous les monomères de vinyle avec des substituants
électronégatifs (forts) se polymérisent facilement en présence de ces anions.
Certains substituants à retrait d’électrons qui stabilisent la charge négative
par la délocalisation de la charge et permettent ainsi une polymérisation
anionique stable comprennent -CN, -COOR, -C6H5 et -CH=CH2, pour n’en
nommer que quelques-uns. Par conséquent, les monomères tels
Fig.18.
A-Amorçage (initiation)
KNH2 ⇔ K+ + NH2-
B-Propagation
NH2- + M → NH2M-
C-Transfert et terminaison
NH2Mn- + M → NH2Mn+1-
Ces étapes ne sont pas obligatoires, elles n’ont pas lieu en « polymérisation vivante ».
La répulsion ionique empêche la terminaison des chaines.
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Conclusion
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Références bibliographiques
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