Cours de La Psychologie Congnitive 2021 2022 Mme Abdi

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DR.

ABDI Samira

Niveaux L2 Psychologie

Module : La psychologie cognitive

Cours 1 : La notion de la psychologie cognitive

Entrée
Quatre périodes historiques essentielles peuvent être distinguées au cours desquelles
l’objet de la psychologie a évolué de façon surprenante : de l’antiquité au XIX siècle ou les
écris étaient centrés sur l’étude de l’âme ; la fin du XIX siècle ou la psychologie a fait son
apparition ; le début du xx siècle avec l’apparition d’un nouveau courant : le behaviorisme ou
l’objet d’étude n’est plus l’âme mais des manifestations observables (comportements) ; et la
seconde moitié du xx siècle avec l’avènement de la psychologie cognitive.
Qu’est-ce que la psychologie ?
S’interroger sur ce qu’est la psychologie, c’est d’abord considérer sa définition, puis
présenter ce qui caractérise les divers secteurs de pratique de cette discipline.
Le terme psychologie est issu de la combinaison des mots « psyché » (esprit, âme, en
grec ancien) et « logos » (parole, discours en grec ancien, et renvoie à l’étude e l’esprit et de la
vie mentale. La psychologie est l’étude systématique et scientifique des processus mentaux.
La définition actuelle de la psychologie est le résultat des travaux et des débats des
pionniers de cette science, qui était au départ défini de manière beaucoup plus restreinte.
Chaque élément de cette définition doit être pris dans un sens très large.
Les comportements sont des actions observables ou des réactions humaines et animales,
comme manger, parler, rire, courir, lire et dormir. Les processus mentaux ne sont pas
directement observables, mais précédent ou suivent les comportements, la pensée,
l’imagination et le rêve (Rod, 2007).
L’expression « étude scientifique » au lieu de « science » est souvent utilisée dans la
définition de la psychologie. Nous préférons ici le terme « science », étant donné que la
psychologie ne consiste pas seulement à étudier le comportement et les processus mentaux,
mais également à appliquer dans le quotidien les connaissances acquises. Il est donc important
de faire la différence entre le comportement et les processus mentaux.
Le terme comportement renvoie à l’ensemble des actions et réactions d’un être (humain ou
animal) observables directement (par exemple, un geste de la main, le clignement des yeux) ou
indirectement à l’aide d’appareils (par exemple, l’activité électrique du cerveau).
Par conséquent, le terme processus mentaux renvoi à l’ensemble des phénomènes traduisant
une activité interne intellectuelle ou affective (par exemple, rêver, apprendre, se souvenir,
ressentir une émotion) (Parent & Cloutier, 2013).
La psychologie cognitive
La cognition est un concept bien installé aujourd’hui au cœur de la psychologie, dont il
constitue l’un des objets les plus identifiables.
Les définitions de la cognition que nous proposent les différents dictionnaires font
souvent référence au terme « connaissance » (Lieury, 2017).
En fait, toute acquisition ou utilisation d’une connaissance met en cause la cognition. Plus
précisément, la cognition peut être définie comme l’ensemble des activités mentales impliquées
dans nos relations avec l’environnement: la perception d’une stimulation, sa mémorisation, son
rappel, la résolution de problème ou la prise de décision (Bonnet et al., 2003).
Selon Jean-François Le Ny (2005) la cognition est l’ensemble des dispositifs dont la fonction
est de produire et d’utiliser de la connaissance » (Le Ny, 2005).
La psychologie cognitive est une branche de la psychologie qui étudie la cognition. Elle traite
des processus mentaux, donc de l’activité du cerveau. Les sciences neurologiques ont le même
objet d’étude: les activités du cerveau dans ses réactions aux stimulations de l’environnement
(Robert, 2015).
En fait, en psychologie cognitive, on observe plutôt le comportement des individus pour
tenter d’une part de démontrer l’utilisation des images mentales et, d’autre part, pour identifier
les facteurs qui affecteront cette utilisation. Depuis plusieurs années, l’approche de traitement
de l’information constitue la perspective majeure en psychologie cognitive. Cette approche a
comme principale caractéristique de considérer les processus mentaux comme une succession
d’étapes.
D’après (Mariame Habib, 2018) « cognition » (savoir, connaissance) en latin), renvoie
à la connaissance, que l’on doit comprendre ici au sens large, c’est à dire toutes les informations
que l’organisme accumule, stock, et utilise (Habib et al., 2018).
Autrement dit, la psychologie cognitive est l’étude des processus mentaux qui nous permettant
de connaitre, comprendre, et appréhender le monde qui nous entourne.
On outre, Les processus mentaux sont nourris par des informations entrantes, ou
« input ». Les informations entrantes proviennent du monde extérieur et sont interprètes par
nos sens. Ses inputs sont des inputs sensoriels pour désigner les informations (lumière, sens,
odeurs…) captées par nos différentes modalités sensorielles (vue, ouïe, odorat…).
Le traitement des informations entrantes par les processus mentaux résulte en une réponse, ou
« output », la plupart du temps sous la forme d’un comportement.

La psychologie cognitive cherche à établir le lien entre :


Les informations entrantes.
Les processus mentaux qui traitent les informations entrantes.
Les réponses de l’organisme.
Neisser propose la définition suivante de la psychologie cognitive: « la psychologie
cognitive étudie les processus par lesquels l’input sensoriel est, transformé, réduit, élaboré,
stocké, récupéré et utilisé » (Habib et al., 2018)
Les étapes de traitement de l’information
Transformation
L’organisme capte des signaux grâce à ses nombreux récepteurs sensoriels : les
récepteurs de la rétine et des tympans réagissent à des ondes (qualifiées de lumineuses ou
sonores selon leur longueur d’onde), les récepteurs de la langue et des narines réagissent à
certaines molécules (qualifiées d’olfactives ou gustatives), et ceux de la peau réagissent à des
pressions. Les récepteurs activent une chaine de réaction, sous forme de signal chimique et
électrique, cette chaine de réaction permet de transmettre un signal ou un message depuis le
périphérique du corps vers le cerveau (Bonnet & Fernandez, 2015).
Réduction
À tout moment, l’organisme est face à une importante quantité d’informations. Lors de
ces activités, il capte une grande quantité d’informations simultanément. Et le cerveau, tout
comme un ordinateur, à une capacité de traitement limitée. Il est incapable d’analyser la totalité
des signaux qu’il capte, il lui faut donc une sélection pour certaines informations et en ignorer
d’autres. Ce mécanisme de réduction de l’information qui permet d’éviter la surcharge des
capacités de traitement du cerveau.
Elaboration
L’information perçue par les modalités sensorielles et sélectionnée par les processus
attentionnels est comparée à des informations et des connaissances existantes. Ce processus,
permet de compléter et d’enrichir l’information perçu a lieu dans la mémoire à court terme
(Habib et al., 2018).
Stockage et récupération
Les informations perçus, sélectionnées et interprétées peuvent être utilisées immédiatement et
elles peuvent également être stockées pour une utilisation ultérieure. Ce stockage peut être
volontaire ou involontaire. Lorsque l’information est utilisée ultérieurement, on dit qu’elle est
récupérée ou réactivée. Le stockage et la récupération d’information font appel à la mémoire à
long terme.
Utilisation
Tout organisme vivant est dynamique. Il s’agit sur l’environnement et le modifie pour
survivre. L’objectif ultime du traitement et du stockage d’information et l’utilisation, soit
immédiate soit ultérieure. L’utilisation de l’information traitée et stocké peut prendre de
nombreuses formes, parfois inobservables, par exemple le raisonnement ou le jugement et la
prise de décision, et parfois observable, par exemple la parole (Reed, 2017b).
L’évolution historique de la psychologie cognitive
L’histoire de la psychologie cognitive est étroitement reliée à celle de la psychologie
expérimentale. La mémoire, l’attention, la perception, la correspondance entre la stimulation
externe et la sensation perçue, toutes ces questions intéressaient les pionniers de la psychologie
expérimentale. Ce sont aussi des thèmes qui font partie du champ d’étude actuel de la
psychologie cognitive.
Wilhem Wundt
On a coutume de faire remonter la naissance de la psychologie scientifique aux travaux
Wilhem Wundt (1832 -1920), lequel a fondé le premier laboratoire entièrement consacre à la
recherche psychologique expérimentale, à l’université de Leipzig en Allemagne en 1879
(Bonnet & Fernandez, 2015). Dans la perspective « structuraliste » de Wundt et de certains
de ses contemporains allemands, l’objectif était d’identifier la structure de l’esprit. Il s’agissait
alors de définir les éléments qui constituent l’esprit et leurs relations. Par exemple, une
expérience menée par Wundt portait sur la perception simultanée du son et de la lumière.
Gustav Fechner et Hermann Ebbinghaus font partie de l’histoire de la psychologie cognitive.
Fechner posait la question de la relation entre le stimulus et la sensation, Ebbinghaus étudiait
l’effet du passage du temps sur du contenu emmagasiné en mémoire. En Amérique, Thorndike
explorait les effets de la récompense et de la punition sur l’apprentissage
Dans les années 1920, Watson soutenait que l’étude rigoureuse des processus mentaux était
difficilement réalisable et, de toute façon, non nécessaire pour expliquer et prédire le
comportement. Jusque dans les années 1950, le courant behavioriste initié par Watson a eu une
grande influence en psychologie, en Amérique particulièrement.
D’autres pionniers vont utiliser la méthode expérimentale en particulier Ivan Pavlov (1849-
1936), qui reste connu dans le grand public comme le découvreur du « reflex conditionné ».
Même William James (1842-1910) aux états unis, un autre fondateur qui développe des
recherches sur des thèmes plus existentiels (Lieury, 2004).
Résumé du cours
La psychologie cognitive s’intéresse à la cognition, c’est-à-dire aux activités mentales
qu’impliquent nos relations avec l’environnement. La perception, la mémorisation, le rappel, la
résolution de problème et la prise de décision sont des thèmes que la psychologie cognitive
étudie.
Cours 2 : La sensation et la perception
Entrée
Grâce aux sensations, l’humain prend conscience de son environnement. Il se développe
et interagit avec les autres dans un monde en mouvement. Tous ses sens sont stimulés par les
activités de la vie de tous les jours. En fait, il ne pourrait pas vivre sans les sens et les sensations.
Ce chapitre s’efforcera d’analyser la question des liens entre la sensation et la perception, c’est-
à-dire comment les informations sensorielles transmises au cerveau peuvent être organisées et
donner lieu à une perception donnée.
Quelques Définitions
Selon (Eysenck 1984), la perception c’est : « la réponse discriminante immédiate de
l’organisme a l’énergie activant les organes des sens…discriminer c’est faire une réaction de
choix dans laquelle les conditions contextuelles jouent un rôle décisif » (Pierre, 2008).
(Levine et Shefner 1981) déclare que la perception fait référence aux modalités par lesquelles
nous interprétons l’information recueillie (et traitée) par les sens.
Dans ce cas la perception c’est organiser le message perçu, l’élaborer et chercher à
cerner sa signification (Masmoudi & Nacer, 2010).
La distinction entre sensation et perception
Pour (Bagot, 1996) La sensation est un évènement psychique élémentaire résultant
d’une modification de l’environnement. C’est une donnée première qui donne lieu à un
processus de traitement de l’information qui se traduit par l’activation de cellules réceptrices
spécialisées.
Cependant la perception fait référence à une conduite plus complexe, elle nécessite
l’intégration de plusieurs sources, non seulement sensorielles mais également mnésiques,
motivationnelles, évaluatives, etc.
Elle résulte donc de processus de traitement à la fois plus diversifiée mais aussi plus
élaborés ou les facteurs d’intégration sont de première importance.
Par contre la sensation : La captation et la transduction sont deux phénomènes constituant
le point de départ de la sensation. À ces deux éléments s’ajoutent les notions de seuil et
d’adaptation, qui interviennent également dans le processus de la sensation (Tavris & Wade,
2007).
La captation et la transduction :
Pour chacune des modalités sensorielles, le processus conduisant à la sensation
commence par la captation, c’est-à-dire la saisie d’une forme d’énergie donnée par un organe
sensoriel (Bertrand & Garnier, 2005).
Chacun de nos sens transforme d’abord l’énergie physique a un signal électrique
(impulsion nerveuse) que le cerveau peut décoder : c’est-à-dire la transduction.
Cette dernière réfère au processus par lequel un sens modifie ou transforme l’énergie physique
ou chimique qui lui parvient (le stimulus) en un signal électrique (l’impulsion nerveuse) qui
est envoyé au cerveau pour y être traiter (Rod, 2007).
Alors la sensation est un processus commençant par la captation d’une forme d’énergie
par un organe sensoriel ; cette énergie est alors transformée en influx nerveux qui sont ensuite
amenée vers le cerveau.
L’adaptation sensorielle :
L’adaptation sensorielle désigne le phénomène par lequel les différents organes
sensoriels s’ajustent aux caractéristiques énergétiques des stimuli qui les atteignent.
Le toucher et les sensations cutanées
Le toucher est le premier sens à être en fonction dès le début de la grossesse. En effet,
les récepteurs tactiles sont très stimulés dans l’utérus. Le fœtus flotte dans le liquide amniotique.
Dès la naissance, les récepteurs tactiles sont aussi très denses sur la peau du bébé.
Les stimulations tactiles sont multiples. Le toucher fin et grossier, la pression, la vibration, la
douleur, le chaud et le froid sont des stimulations captées par des récepteurs spécifiques à la
surface de la peau. Le toucher fin est précis et facilement localisable.
Lorsqu’on parle de sensations cutanées, on désigne l’ensemble des sensations captée par la
peau, et la transduction de cette énergie est effectuée par les récepteurs cutanés situés dans les
couches superficielles de la peau (Pierre, 2008).
Description du système visuel :
Le globe oculaire :
L’œil est un système optique convergent qui peut être comparé à une caméra avec zoom.
La fonction de l’œil est optique, elle permet la projection d’une diapositive sur un écran. Cela
est permis par la transformation en avant de l’œil, la corné, le globe oculaire
La rétine :
La rétine est un tissu nerveux extrêmement différencié. Elle est sur le plan
embryonnaire, une excroissance du cerveau (Delmas et Delmas, 1963) et fonctionne comme
un véritable micro-ordinateur en analysant et intégrant de très nombreux signaux lumineux
(Bertrand & Garnier, 2005).
Le stimulus que traite la vision est la lumière, une énergie produite par le soleil ou
d’autres sources. La lumière se déplace sous forme de vagues, ou d’ondes. L’œil perçoit des
longueurs d’onde lumineuse différentes comme des couleurs différentes.
Alors, l'œil fonctionne à la manière d'une caméra : la lumière pénètre l'œil à travers la pupille
(comme un objectif) et est dirigée par la lentille qui produit une image bien définie sur la rétine
(comme le film d'une pellicule) au fond de l'œil. L'image captée sur la rétine est ensuite
acheminée par le biais du nerf optique au cerveau (comme un laboratoire de développement)
qui traite l’information.
L’audition et les sensations auditives :
L’audition c’est le sens qui permet d’analyser les ondes sonores, des vibrations dans
l’aire, comme des vagues, produites par des chocs (tambours), fortement (violent), ou poussée
de l’air, comme dans les instruments à vent (trompette) ou la voix humaine.
-Les mécanismes récepteurs
L’organe de l’audition est connu de tous : c’est l’oreille, mais celle-ci est composée de trois
parties et la partie la plus visible n’est pas la plus utile. (Braunstein & Pewzner, 2020).
-L’oreille externe
Le pavillon qui fait converger les ondes sonores aux niveaux du tympan, membrane qui
vibre en fonction de la pression des molécules de l’air (= son).
-L’oreille moyenne
L’oreille moyenne est formée de trois petits os, marteau, enclume et étrier, qui
s’emboitent de manière à amplifier les résonateurs du tympan.
-L’oreille interne
Elle est composée d’un os creux appelé « limaçon » ou « cochlée » qui renferme
l’organe nerveux responsable des sensations auditive.
Les vibrations sont captées par l’oreille externe, puis elles sont appliquées et transmises à
l’oreille interne. Une structure de l’oreille interne, les cils, est responsable de la transduction
auditive. Lorsqu’ils sont mis en mouvement, les cils génèrent un influx nerveux. Les axones
qui mettent en communication l’oreille interne avec le cerveau forment le nerf auditif. L’aire
auditive se trouve dans le lobe temporal du cortex
L’odorat et les sensations olfactives
En effet, les odeurs et les saveurs sont formées lorsque des molécules de substances
entrent en contact direct avec des récepteurs dans le nez et sur la langue. Le nez, l’organe de la
captation des odeurs.
Le gout les sensations gustatives
La captation gustative se fait à l’intérieur de la bouche. Des structures sensibles appelées
papilles gustatives sont situées sur la langue.
La captation de ces molécules et leur transduction en influx nerveux sont effectuées par
les récepteurs du goût que sont les papilles gustatives situées sur la langue et le palais ainsi que
dans le fond de la gorge.

La perception
La perception comme elle est mentionnée plus haut, est loin d’être un processus passif
d’enregistrement de l’information. Le cerveau est programmé pour donner une signification à
l’information qui lui parvient. La perception est un ensemble de tâches cognitives qui consistent
à sélectionner, à organiser et à interpréter les stimulations sensorielles.
Résumé du cours
A retenir que La sensation c’est la captation de la stimulation par les organes des sens
transmises au cerveau grâce à la transduction, c’est-à-dire par la transformation d’une
stimulation en un influx nerveux. La perception c’est interprétation que fait le cerveau de
l’information sensorielle.
On a vu aussi que la vision concerne les stimulus en relation avec la lumière. Les yeux
perçoivent les couleurs. Le cerveau traite l’information visuelle. L’audition (ou fonction du sens
de l’ouïe ou l’audition) est la sensibilité aux ondes sonores et aux vibrations captées par l’oreille
interne. Il s’agit d’une fonction supérieure du cerveau humain qui permet la compréhension et
le décodage du langage. L’odorat (olfaction) est un sens chimique.
Le goût est intercepté par la muqueuse olfactive à l’intérieur du nez.
Le toucher correspond à la captation de la pression, de la chaleur du froid et de la
douleur.
Cours 3 : L’attention

ENTREE
L’attention est la capacité de maintenir son activité sur une tache donnée pendant une
assez longue durée. L’objectif de ce cours est de faire le point sur les connaissances actuelles
sur cette faculté mentale que nous mettons en œuvre à chaque moment.
Apres avoir définit l’attention, nous verrons quelles sont les différentes facettes de celle-
ci ainsi son rôle dans la construction de la représentation et l’objet perçu. Nous terminerons
notre chapitre en précisant les facteurs qui peuvent capter, attirer l’attention.
Définitions :
Pour W. James, « l’attention est la prise de possession par l’esprit sous une forme claire
et vive d’un objet ou d’une suite de pensées parmi plusieurs » (Lemaire & Didierjean, 2018).
Si l’on tient au petit robert, l’attention est l’action permettant de fixer l’esprit sur
quelque chose ou la concentration de l’activité mentale sur un objet déterminé.
Dans le domaine de l’attention divisée il s’agit d’identifier la nature des traitements
cognitifs impliqués lorsque les individus traitent plusieurs informations, par contre dans le
domaine de l’attention sélective vise à comprendre comment les individus traitent sélectivement
un ensemble d’information.
Selon (lieury & léger, 2020) l’attention c’est un catalyseur de l’activité mentale de
l’individu ver un seul objet, une seule activité.
L’attention est un état mental qui permet a l’individu de faire le tri parmi plusieurs objets
externes ou internes afin d’orienter le système cognitif et donc le traitement de l’information
(lieury & léger, 2020)
Selon (laure, 2016) : « la faculté de l’esprit de se consacrer à un objet, utiliser ses
capacités à l’observation, l’étude, le jugement d’une chose qu’elle soit, ou encore une à la
pratique d’une action.
L’attention est exclusive du fait qu’on ne peut pas réellement porter son attention que
sur un objet à la fois, même si on peut parfois avoir le sentiment inverse (laure, 2016)
Processus attentionnels
L’attention alors est la capacité de maintenir son activité, c'est-à-dire de mobiliser ses
ressources cognitives sur une tâche donnée pendant une assez longue durée. Ce qui entraîne un
accroissement d'efficacité du traitement de l’information, trois aspects caractérisent l’attention :
la sélectivité et la concentration et le partage.
La sélectivité
L’individu reçoit en permanence un nombre incalculable de stimuli de toutes sortes, et
il lui faut décider lequel d’entre eux est pertinent à considérer. La sélection est nécessaire pour
éviter une surcharge d’informations.

2- La concentration
C’est l’effort mental investi dans une ou plusieurs tâches. Evidemment certaines tâches
demandent plus de concentration que d’autres,
3- Le partage
Implique de prêter attention simultanément à plusieurs messages (MAQUESTIAUX,
2017).
Pour les spécialistes (boujon et quaireau) il existe plusieurs formes d’attention dont les
principes sont l’attention soutenue (ou maintenue), l’attention sélective (ou focalisée) et enfin
l’attention divisée.
Les formes de l’attention
Pour les spécialistes (boujon et quaireau) il existe plusieurs formes d’attention dont les
principes sont l’attention soutenue (ou maintenue), l’attention sélective (ou focalisée) et enfin
l’attention divisée
L’attention soutenue
L’attention soutenue c’est d’étudier le maintien d’une efficience attentionnelle sur la
durée, et comment l’intensité de celle- ci peut varier en fonction du temps. Il s’agit ainsi de
repérer comment l’efficacité de l’attention sélective peut évoluer en fonction du temps. Dans
ce cadre deux formes d’attentions souvent confondues peuvent être définies : la vigilance et
l’attention soutenue.
La vigilance renvoie à l’évolution temporelle de l’efficacité de détection alors que
l’attention soutenue renvoie à l’examen des fluctuation temporelles de l’efficacité de l’attention
(laure, 2016).
L’attention soutenue désigne : « le maintien de façon volontaire et prolongée de
l’attention se traduisant par une sensation d’effort pour résister aux distractions ».
L’une des épreuves les plus contraignante est celle des horloges de NORMAN
MACKWORTH (1958, cité par BOUJON et QUAIREAU, 1997). L’aiguille d’une fausse
horloge fait 100 déplacements dans un tour complet, mais, de temps à autre, elle saute deux
crans.
Ce double saut est très rare (6fois pour 1000), ce qui nécessite une attention très soutenue.
L’attention chute fortement après la première demi-heure pour atteindre un équilibre après une
heure et demie (lieury, 2015b).
L'attention sélective ou focalisée
L’attention sélective ou focalisée est la forme la plus spécifique de l’attention et correspond
dans l’usage courant a la concentration, cette focalisation nous permet de traiter ce stimulus
plus profondément (PATRICK & DIDIERJEAN, 2018).
L’attention sélective est le travail cognitif volontaire de filtration de l’information. Elle
comporte deux tâches : se concentrer sur une partie de l’information et éliminer de la conscience
l’information inutile.
L’attention divisée ou partagée
L’attention partagée (ou divisée) consiste à répartir l’attention sur plusieurs taches, par
exemple écouter deux messages au même temps, marcher et parler au téléphone.
Elle renvoie à la capacité de répartir ou partager son attention entre plusieurs informations
ou entre plusieurs taches, ce partage de l’attention peut s’effectuer entre deux ou plusieurs
sources d’informations différentes ou entre deux ou plusieurs taches.
Attention divisée entre plusieurs sources d’informations
On peut parler d’attention divisée entre plusieurs sources d’informations, quand il est
nécessaire de prendre en compte simultanément différentes informations qui ont soit des
origines différentes en termes de localisation dans le champ perceptif. Par exemple quand on
regarde un film, la compréhension de l’histoire s’effectue grâce à l’attention divisée.
On trouve le partage entre plusieurs sources d’informations quand on suit une présentation
orale accompagnée d’un diaporama (comme suivre un cours ou une communication dans un
colloque).
Attention divisée entre plusieurs taches
L’attention partagée, ou attention entre plusieurs taches, c’est quand l’individu doit
effectuer simultanément plusieurs taches et que toutes les taches demandent une attention
(c’est-à-dire qu’aucune de ces taches n’est automatisée).
Selon lachaut (2011), quand on effectue plusieurs taches en même temps, par exemple
préparer à manger et aider l’enfant à faire ses devoirs.

Cours 4 : La mémoire
Entrée

La mémoire humaine est envisagée de point de vue psychologique, son étude


scientifique date de plus d’un siècle et les recherches qui sont menées aujourd’hui pour en
étudier la structure et le fonctionnement sont de plus en plus nombreuses. La mémorisation est
un travail mental complexe effectué par une machine spécialisée : le cerveau humain.
L’approche cognitive tente de décrire comment le traitement de l’information en mémoire rend
possible sa conservation.
Histoire et définitions
Le mot mémoire provient de Mnémosyne. La première étude expérimentale sur la
mémoire, menée par « Herman Ebbinghus » daté de 1885.
Elle est définie aussi comme : « la capacité à encoder, à stocker et à récupérer des informations
que ce soit « partiellement ou totalement, de façon véridique ou erronée » (Bonnet et al., 2003)
La mémoire est une activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver
et de restituer des informations selon la définition du Larousse. On lui attribue comme
synonyme : la réminiscence ou le souvenir.
Selon (Rod, 2007) la mémoire est l’ensemble des opérations mentales qui permettent de revenir
l’information et de s’en souvenir pendant un certain temps, ce processus comprend trois
phases : l’encodage, le stockage et la récupération (Rod, 2007).
Dans la perspective du traitement de l’information, la mémoire se définit comme l’ensemble de
mécanisme qui permettent le codage, le stockage et la récupération des informations et l’oubli.
Les traitements d’information en mémoire
Les psychologues cognitivistes comparent la mémoire humaine avec un ordinateur, la
mémoire humaine accomplit trois tâches. Elle donne d’abord à l’information un format qui lui
permet de la manipuler (l’encodage), elle l’enregistre (le stockage), ce qui lui permet de la
repêcher au besoin (la récupération).
L’encodage
L’encodage est une étape qui permet la formation du souvenir. L’encodage consiste à
transformer l’information pour pouvoir la traiter. Ce sont les capteurs sensoriels qui permettent
l’encodage de base de l’information. Ces capteurs effectuent la transduction de la lumière, des
vibrations ou des odeurs, c’est-à-dire leur transformation en influx nerveux, que le cerveau
organise aussitôt en perceptions stables. L’encodage en mémoire humaine consiste donc à
donner un format psychologique à l’information, c’est-à-dire à transformer une sensation en
perceptions que le cerveau pourra traiter (Meunier, 2015).
Le stockage
La deuxième étape du traitement de l’information, le stockage, consiste à conserver
l’information en mémoire. L’information peut être entreposée pour une très courte durée.
Une fois l’information encodée, on doit procéder à son stockage c’est-à-dire à sa mise en
mémoire, le stockage est la phase de mémorisation pendant laquelle on place ou entrepose d’une
façon relativement permanente l’information encodé pour pouvoir la réutiliser plus tard
(Gaonach & Cordier, 2010).
La récupération
Encoder et stocké l’information ne suffit pas pour que le processus de mémorisation soit
complet : il faut pouvoir en effectuer la récupération, cela veut dire, chercher l’information pour
la ramener à la conscience.la récupération, consiste à retrouver l’information emmagasinée en
vue d’une utilisation ultérieure (Rod, 2007).
Les trois paliers de la mémoire
Selon Atkinson et Shiffrin (1968), l’information peut traverser trois paliers. Chaque
information captée par les sens reste peu de temps dans la mémoire sensorielle. Si on lui
accorde de l’attention, elle passe dans la mémoire à court terme à la mémoire à long terme
(Eustache, 2016).

Figure 1: Modèle des trois paliers de la mémoire d’Atkinson et Shiffrin


Les mémoires sensorielles
Appelée également registre d’information sensorielle, c’est une mémoire quasi
photographique, elle correspond au temps de perception. La mémoire sensorielle est l’étape
préalable au stockage dans la mémoire de travail.
On observe des phénomènes équivalents avec les autres sens. Le maintien d’une sensation
pendant quelques fractions de seconde porte le nom de mémoire sensorielle. Elle est surtout
étudiée en perception visuelle et en perception auditive (Huffman, 2014).
Les plus étudiées sont les mémoires iconique (attachée à la vision) et échoïque (audition).

La mémoire iconique
On appelle mémoire iconique la mémoire sensorielle visuelle. Elle consiste en une
persistance des impressions visuelles afin de les rendre rapidement disponibles pour leur
traitement même après la disparition du stimulus.
Sperling 1960 a été le premier à démonter l’existence de la mémoire iconique. Son expérience
consiste à présenter dans un temps bref, une série de douze lettres réparties sur trois lignes
(quatre lettres par ligne). On demande au sujet de rappeler parmi l’ensemble des lettres
présentées, les lettres présentes dans une ligne particulière (Lieury, 2010) .
-La mémoire échoïque
Efron (1970) a montré que la persistance auditive témoigne de l’existence d’un stockage
à très court terme de l’information auditive (Lieury, 2017).
La mémoire échoïque est la mémoire sensorielle auditive, elle se rapporte aux impressions
auditives de courte durée qui persistent. La durée de la mémoire échoïque se situe aux alentours
de deux à trois secondes.
Il existe deux formes de mémoire échoïque : celle qui ne dure qu’une fraction de seconde
et qui consiste en un court stockage de l’information et celle qui dure plusieurs secondes et qui
représente un long stockage de l’information. La mémoire échoïque serait localisée dans le
cortex auditif (Lieury, 2004).
La mémoire à court terme
La mémoire à court terme (MCT) ou mémoire de travail traite l’information active. Pour
traiter l’information nouvelle, la mémoire à court terme lui donne un format psychologique plus
complet que la mémoire sensorielle. C’est une information faite de représentations mentales
stables, cohérentes et organisées, qui intègrent des éléments d’information provenant des
connaissances accumulées. Quant à l’information ancienne, si la mémoire de travail la rappelle,
elle l’encode de nouveau, ce qui lui permet de former de nouvelles associations entre les
éléments (Huffman, 2014).
Les informations stockées dans les mémoires sensorielles sont maintenant transmises à
la mémoire à court terme. La mémoire à court terme est aussi une mémoire éphémère (une
courte durée) car elle ne retient l’information que pendant une trentaine de secondes au
maximum. Il existe une grande variété de mémoire à court terme, cette diversité peuvent être
classées en fonction des codes qu’elles utilisent. Le codage des informations en mémoire à court
terme :
Les codes sensoriels
Les codes les plus connus sont le code visuel et le code auditif, ces codes prolongent les
stockages réalisés dans les mémoires sensorielles. Le codage auditif, par exemple, consiste à
répéter sans cesse un numéro de téléphone afin de le retenir mentalement.
Le code lexical
C’est une sorte de fichier dans lequel figurent tous les mots connus de l’individu. Il
permet la mise en relation des caractéristiques phonologiques avec le programme articulaire de
chaque mot (Pierre, 2008).
La mémoire à long terme
La mémoire à long terme est la rétention de d’informations sous une forme de stockage
pouvant conserver les informations durant des jours, des semaines ou même toute la vie.
Les travaux expérimentaux conduits sur les souvenirs anciens montrent que l’information peut
être conservée très longtemps en mémoire, le problème que rencontre souvent l’individu qui
recherche ses souvenirs est de ne pouvoir les retrouver (Fortin & Rousseau, 2015).
En bref, la mémoire à long terme, est caractérisée par la capacité est immense avec un
oubli progressif, parfois sur plusieurs années. Voilà dans un premier temps les deux
caractéristiques de la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
La mémoire à long terme n’est pas un système unitaire, plusieurs chercheurs distinguent entre
mémoire implicite, dite non-déclarative et mémoire explicite, dite déclarative.
-La mémoire implicite (non-déclarative)
Intervient lorsque nous utilisons des informations que nous avons préalablement stockées sans
que cela ne passe par la conscience. La mémoire implicite permet la réalisation de tâches
perceptivo-motrices et cognitives automatisées comme la lecture d’un texte ou la conduite d’un
véhicule, c’est la mémoire des automatismes, du « savoir-faire ».
-La mémoire explicite (déclarative)
La mémoire explicite est sollicitée pour la recherche consciente et intentionnelle d’informations
préalablement stockées, par exemple pour se rappeler le titre d’un film vu la veille, se souvenir
de la date d’anniversaire d’un ami, chercher le résultat d’une multiplication…etc. La mémoire
explicite se subdivise en mémoire épisodique et mémoire sémantique.
-La mémoire épisodique
C’est une mémoire autobiographique (mémoire affective), elle concerne les évènements
personnels.
- La mémoire sémantique :
C’est une mémoire encyclopédique, elle contient des connaissances factuelles, des
concepts, des lois, des règles…etc. (Tiberghien, 2007).
L’oubli à court terme
L’oubli désigne implicitement l’incapacité de récupérer une information qui a été
retenue, l’existence d’une mémoire à court terme est caractérisée par l’apparition d’un oubli
massif et très rapide moins il faut des techniques assez précises pour mettre cela en évidence.
Peterson 1959 a fait une expérience, ou il présente une courte séquence de 3secondes, a la
cadence d’une 1 seconde toutes les demis secondes, suivie à la même cadence par un nombre
de 3 chiffres.
Pendant le délai de rappel, le sujet doit compter à rebours, (compter rapidement) à voix
haute de 3en 3 au rythme d’un métronome (appareil qui mesure la vitesse) toutes les demi-
secondes par exemple 357,354,351etc. (Rey, 2018).
L'oubli en mémoire à long terme
L’oubli en mémoire à long terme c’est une information secondaire vient perturber une
information que l’on veut retenir. Les psychologues appellent ça des d’interférence.
Lorsque nous ne promettons de retenir plusieurs informations qui se ressemble en nous insistant
sur les différences les plus fine, nous nous disons souvent : je vais tout mélanger ! Il s’agit de
l’appréhension intuitive d’un phénomène d’interférence (Robert, 2015).
On distingue deux formes d’interférence : l’interférence proactive et l’interférence
rétroactive.
L’interférence proactive
On parle d’interférence proactive, c’est l’effet d’une connaissance déjà mémorisée sur
la rétention d’une information nouvelle, par exemple, (je vais avoir de mal à me souvenir de
cette chose car j’ai déjà retenu quelque chose qui lui ressemble beaucoup).
L’interférence rétroactive
Cependant, Dans l’interférence rétroactive, au contraire, le matériel nouvellement
mémorisé gêne la récupération de l’ancien. C’est le plus souvent invoquée comme étant cause
de l’oubli. Elle engendre une perturbation dans la rétention d’une information antérieurement
mémorisées par l’acquisition, plus ou moins volontaires, d’une information nouvelle (Fortin
& Rousseau, 2015).
Résumé du cours
En résumant, La mémoire, c’est la capacite à retenir les informations et les récupérer au
besoin, est une faculté indispensable ; sans elle, nous serions incapables d’accomplir les tâches
quotidiennes les plus simples. Le processus de mémorisation comporte trois opérations de base :
l’encodage, le stockage et la récupération.
On distingue différentes formes de mémoire selon l’aspect pris en considération. Selon
la durée de rétention, on constate les trois formes suivantes : la mémoire sensorielle, la mémoire
à court terme et la mémoire à long terme. Par ailleurs, si l’on se base sur la nature du contenu,
on reconnaît deux grandes formes de mémoire : la mémoire déclarative (épisodique et
sémantique) et la mémoire non déclarative (notamment procédurale).
L’oubli serait dû à des facteurs tels que le stockage de la trace, les effets d’interférence
(rétroactive et proactive), le manque d’indices facilitant la récupération ainsi que certains
traumatismes psychologiques qui empêcheraient le rappel de souvenirs pénibles.
Cours 5 : Réflexion et raisonnement
Entrée
Chaque jour, nous faisons appel de nombreuses fois au raisonnement. Le raisonnement
est une activité mentale au cours de laquelle nous traitons de l’information dans le but d’en tirer
des conclusions. Les raisonnements déductif et inductif comptent parmi les formes les plus
élémentaires de raisonnement et ils permettent l’établissement de conclusions à partir d’un
ensemble d’observations et de propositions : les prémisses.
Ce cours porte sur les raisonnements, sur leur structure et sur les normes qui permettent de les
évaluer. Des raisonnements sont proposés dans tous les domaines et dans toutes sortes de
contextes.
Définition du raisonnement
Un raisonnement est une suite d’affirmations comprenant une conclusion et des
prémisses, qui sont énoncées dans l’intention de soutenir la conclusion (Meunier, 2016).
Le raisonnement est une capacité que l’individu utilise pour s’adapter à son environnement.
Raisonner consiste à faire des inférences, c’est-à-dire à produire des informations nouvelles à
partir des données de la situation en utilisant les informations à disposition (de la situation, de
nos connaissance).
Cette activité est impliquée dans plusieurs activités cognitives : la compréhension, les
prédictions des événements futurs, la prise de décision, le jugement, la résolution de problèmes,
cette activité est mise en œuvre dans la vie quotidienne.
Les types de raisonnement
Traditionnellement deux grands types de raisonnement sont distingués et étudiés : le
raisonnement démonstratif et le raisonnement non démonstratif.
Le raisonnement non démonstratif
Ce type de raisonnement consiste à identifier. Une règle, une loi qui permet d’expliquer un ou
plusieurs faits. Il en existe deux sortes : inductif et abductif.

Raisonnement inductif
Le raisonnement inductif consiste à trouver des règles générales à partir d’exemples
particuliers. Le raisonnement inductif est un mécanisme par lequel nous tirons des
généralisations à partir des éléments ou des cas particuliers (Léger, 2016).
L’étude du raisonnement inductif a pour objectif de décrire les processus et stratégies que
l’individu emploie pour extraire des régularités générales à partir un des régularités
spécifiques :
Pour pouvoir généraliser nos observations, il faut pouvoir extraire des généralités ou des
constances à partir d’un ensemble disparate d’évènements.
Le processus qui permet au système cognitif d’extraire ces constances est la catégorisation.
La catégorisation permet de mettre plusieurs objets dans une même classe et ainsi d’identifier
comme semblables des objets qui sont différents, ce qui permet de mettre prune et banane dans
la même catégorie (les fruits) alors qu’ils sont différents (notamment visuellement) (Poinsot
& Antoine, 2008).
- le raisonnement abductif
Le raisonnement abductif consiste en l’explication d’un fait singulier par un événement
singulier.
Le raisonnement démonstratif : (le raisonnement déductif)
La logique est un ensemble de règle qui garantit ou non la cohérence d’énoncés
successifs. Un raisonnement déductif obéit aux règles de la logique formelle. Il consiste à
formuler une conclusion qui soit en accord avec les données initiales de la situation et les règles
de la logique formelle (Bonnet et al., 2003).
Les étapes du raisonnement
Selon la théorie des modèles mentaux, un raisonnement se ferait en mettant en œuvre
trois étapes de traitement : une étape de compréhension, une étape d’inférence et une étape de
falsification.
La compréhension
Au cours de cette étape les sujets utilisent leurs connaissances du langage et du
l’environnement pour comprendre les prémisses (connaissances anciennes).
Johnson -Laird appelle « des modèles mentaux » de la situation, ces modèles mentaux sont
des éléments ou des individus particuliers aux groupes décrits dans les prémisses er des relations
entre ces éléments.
Par exemple « tous les artistes sont musiciens », les sujets peuvent penser à un artiste
musicien, puis a un autre artiste musicien (Meunier, 2016).
L’inférence
Après dans la deuxième étape, les sujets tentent de fournir une description sommaire
des éléments de la situation auxquels ils ont pensé. Cette description correspond à la production
d’une conclusion qui est valide avec l’ensemble des modèles mentaux construits.
Falsification ou réfutation
Au cours de la troisième étape, les sujets rechercherait des modèles alternatifs a ceux
contenus dans les prémisses. Elle consiste à trouver des modèles alternatifs à ceux élaborés en
première lecture qui permettraient de falsifier leurs conclusions. Si les sujets trouvent un ou des
modèles alternatifs, ils retournent à la deuxième étape et tentent de voir s’il peuvent tirer une
conclusion valide commune aux modèles qu’ils ont réussi à construire (Montminy, 2018).
Résumé du cours
Pour conclure, Le raisonnement c’est une activité mentale volontaire au cours de laquelle nous
traitons de l’information.
Les psychologues cognitivistes ont étudié deux types de raisonnement, le raisonnement
déductif et le raisonnement inductif. Le raisonnement déductif consiste à découvrir les
implications de certaines informations. Le raisonnement inductif consiste découvrir la relation
générale qui existe entre différents cas particuliers.
Cours 6 : La motivation
Introduction :
La motivation est un phénomène largement recherché et étudié. C'est un champ qui
intrigue beaucoup de scientifiques. Depuis quelques décennies on voit le nombre de recherches
sur la motivation au travail, sur la motivation pour faire du sport, sur la motivation en milieu
scolaire.
La motivation peut se définir comme l’ensemble des mécanismes biologiques et
psychologiques qui permettent le déclenchement de l’action, l’orientation (vers un but, ou à
l’inverse pour s’en éloigner) et enfin l’intensité et la persistance : plus on est motivé et plus
l’activité est grande et persistante.
Pour Fabien Fenouillet (2016) la motivation désigne une force intra - individuelle qui
peut avoir des déterminants internes et /ou externes et qui permet d’expliquer la direction, le
déclenchement, la persistance et l’intensité du comportement ou de l’action.
La motivation est une force interne mais ses déterminants peuvent être internes et / ou
externes. Par exemple, il est possible de récompenser un élève pour le motiver à apprendre.
En fonction des théories, ces besoins peuvent être dans deux grandes familles :
Les besoins biologiques (ou physiologiques) : qui sont construits autour d’un manque
: la faim ou la soif sont des besoins typiques de cette catégorie.
Les besoins psychologiques qui reposent sur la satisfaction : l’individu qui vit au milieu d’amis
et de proches satisfait d’avantage son besoin de relations sociales que celui qui vit seul en
ermite.
Bien que divergentes, ces deux formes de besoins remplissent la même fonction vitale
mais avec une temporalité différente.
Le besoin physiologique de nourriture doit être résolu relativement rapidement pour ne pas
mettre en péril la survie de l’individu.

Motivation intrinsèque, motivation extrinsèque :


La motivation intrinsèque : les personnes motivées intrinsèquement agissent parce que cela
leur fait plaisir, cela les intéresse ou parce que l’action leur donne une satisfaction. L’action
qu’un individu réalise est librement et consciemment choisie, donc sans contrôle externe ou
sans pression et l’individu n’attend pas une récompense, un prix ou un compliment.
Les récompenses de la motivation intrinsèque sont plutôt internes ou intrinsèques et on
les appelle aussi les récompenses psychiques.
Les recherches ont montré que les apprenants motivés intrinsèquement « sont des élèves
consciencieux qui travaillent pour eux-mêmes » (Biçer, 2008) et que la qualité d’apprentissage
chez ces apprenants est beaucoup plus haute que chez les élèves qui sont extrinsèquement
motivés (Biçer, 2008).
La motivation intrinsèque et les récompenses :
Dans le cadre de la théorie de l’évaluation cognitive Ryan et Deci ont fait beaucoup de
recherches concernant l’influence des récompenses externes sur la motivation intrinsèque.
Ces études ont généralement montré que les récompenses extrinsèques peuvent
négativement influencer la motivation intrinsèque.
Ce résultat est extrêmement important pour le système scolaire qui est un système où
les récompenses jouent un grand rôle
La motivation extrinsèque est plus facile à décrire que la motivation intrinsèque. En général,
on pense que les sources de la motivation extrinsèque sont soit une récompense soit une
prévention d’une punition.
Vianin définit la motivation extrinsèque « comme une motivation qui se situe à l’extérieur de
l’apprenant » et dit que « ce sont les renforcements, les feedbacks et les récompenses qui
alimentent la motivation extrinsèque »
(Vianin, cité par Jardou, 2009) Selon lui un apprenant motivé extrinsèquement peut
également chercher à éviter une punition.
Dans le système scolaire on peut trouver beaucoup d’exemples pour les deux cas de la
motivation extrinsèque
Par exemple si l’apprenant étudie pour l’examen afin d’obtenir une bonne note ou pour
faire plaisir aux parents, il cherche évidemment à obtenir une récompense, mais s’il étudie pour
ne pas fâcher ses parents, il essaye d’éviter une punition possible (par exemple l’interdiction de
regarder la télé ou surfer sur internet).
Donc si l’apprenant travaille beaucoup et a de bonnes notes cela ne veut pas dire qu’il
s’intéresse ou qu’il aime la matière qu’on fait. De plus, les études ont montré que les apprenants
motivés extrinsèquement n’apprennent pas en profondeur.

Cours 7 : Les troubles cognitifs


Entrée
Les troubles cognitifs se retrouvent à des degrés divers dans de nombreuses maladies
neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. En fonction
des patients, le trouble peut être léger ou sévère ou évoluer vers une démence.

Définition des troubles cognitifs


Un trouble cognitif est un ensemble de symptômes incluant des troubles de la mémoire,
de la perception, un ralentissement de la pensée et des difficultés à résoudre des problèmes. Ils
peuvent exister comme symptômes dans certains troubles psychiatriques (psychoses, troubles
de l'humeur, troubles anxieux), liés à la prise de certains médicaments, mais ils sont avant tout
synonymes de lésions cérébrales (Tiberghien, 2007).
On appelle trouble cognitif, toute altération (quelque chose touché) durable ou définitive
d'une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral. On peut les
représenter sur deux dimensions, au moins, en fonction de l’étendue de l’altération et de l’âge
d’apparition (Maurice, 2013).
Types des troubles cognitif (léger ou sévère)
On retrouve des degrés divers dans les maladies neurodégénératives (maladie
d'Alzheimer ou maladie de Parkinson, ...), ainsi qu'en cas de traumatisme crânien avec atteinte
cérébrale.
Dans le cas d'un trouble sévère, la réduction des capacités entraîne des difficultés à réaliser seul
certaines activités de la vie courante (course, sortie, téléphone, etc.). Au contraire, les personnes
souffrant d'un trouble léger peuvent toujours effectuer seul ces activités de la vie quotidienne
(Berthier & Borst, 2018).
Symptômes des troubles cognitifs
Quand quelqu’un oublis un rendez-vous prévu dans la journée, une information qui vient
d'être donnée, être désorienté dans le temps, souffrir de sautes d'humeur sont autant
de manifestations d'un trouble cognitif.
Causes et facteurs de risque des troubles cognitifs
Le trouble cognitif peut avoir une origine médicamenteuse, psychiatrique, neurologique,
etc. En effet, il est causé par le vieillissement, une maladie ou un traumatisme cérébral.
Les patients peuvent souffrir d’une perte liée à une pathologie (maladie de Parkinson,
maladie d'Alzheimer, …etc.). Une amnésie peut également apparaître causée par un
traumatisme cérébral, l'alcool, …etc. (Mazet et al., 2020).
Diagnostic des troubles cognitifs
La question qu’on va poser c’est comment faire un dépistage ? comment savoir ou dire
que tel ou tel personne a atteinte d’un trouble cognitif ?
Si l’une ou l’autre de ces difficultés vous stresse ou entrave votre vie professionnelle ou
sociale, une évaluation de votre fonction cognitive serait particulièrement indiquée.
Le dépistage se fait généralement grâce à des tests (MMS, 5 mots de Dubois, Horloge, BREF,
etc..). Ils sont souvent réalisés par un neurologue, un neuropsychologue ou un gériatre (voir le
glossaire) (Fagard, 2016).
Quand et qui consulter ?
Ici on pose la question : quand es ce qu’il faut avoir peur des symptômes ? (Signes de
la maladie) quand est-ce il faut réellement consulter et qui consulter ?
Souvent, le motif premier de consultation reste les problèmes de mémoire. Dès l'apparition des
premiers symptômes, les patients se rendent chez un neurologue ou un gériatre (la spécialité
des sujets âgées) pour les personnes âgées.
Traitements des troubles cognitifs
Les traitements visant à limiter ou soigner les troubles cognitifs sont encore inefficaces.
Toutefois, il existe actuellement certains moyens de prévention, d'avoir une hygiène de vie
saine : limiter (voire d'éviter) la consommation d'alcool, de tabac, et de pratiquer une activité
physique régulière » (Bertrand Lapergue, 2021).
Le traitement médicamenteux
Pour ce qui concerne le traitement des troubles cognitives par l’utilisation des
médicaments il y’a quelques études ont donné des résultats modérément prometteurs. Un
médicament du nom de Aricept est actuellement employé pour traiter les troubles de la
mémoire associés à la maladie d’Alzheimer (Francoisse et al., 2017)
Réadaptation cognitive
Récemment, le recours à la réadaptation cognitive s’est accru dans la prise en charge
des gens qui présentent des troubles cognitifs, cela du a l’avènement des nouvelles techniques
efficaces contre les troubles les plus connus.
La réadaptation cognitive a pour objectif, de mesurer périodiquement, un tel programme peut
comprendre des réunions avec les membres de la famille pour leur permettre de comprendre la
nature de difficultés particulières et leur faire savoir comment ils peuvent aider. (Bonnet et al.,
2003)
Maintenant on va passer à citer et expliquer quelques troubles cognitifs qui ‘on une
relation directe avec l’ensemble de cours cités.
Le TDA/ H (Trouble de Déficit d’Attention avec/ ou sans hyperactivité)
Entrée
Le trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDA/H) est un syndrome composite
associant difficultés d’attention, hyperactivité et impulsivité.
Le TDA/H entrave le développement des enfants en nuisant à leurs apprentissages scolaires, en
dégradant leur vie familiale et en altérant les relations avec leurs pairs. À l’adolescence et à
l’âge adulte, le TDA/H ne disparait pas. Certains symptômes évoluent, s’atténuent ou bien
disparaissent ; mais d’autres difficultés émergent affectant durablement la vie quotidienne
personnelle, familiale, sociale et professionnelle.
Définition du TDA/ H
L'enfant hyperactif présente des troubles de l'attention, de la perception, de la
conceptualisation, du langage, de la mémoire, de la coordination et des dyspraxies qui
entraînent une incapacité ou un retard d'apprentissage (Thomas et al., 2007).
Symptômes du TDA/H
Il s'agit en fait d'un trouble complexe appelé de nos jours trouble déficit de
l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
La dernière version du Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux mis
au point par l'American Psychiatrique Association (DSM-5) décrit le trouble déficitaire de
l'attention, dont il distingue trois types de TDAH :
- avec prédominance "déficit attentionnel",
- avec prédominance "hyperactivité/impulsivité" ou de type mixte (Thomas et al., 2007)
- (hyperactivité et/ou impulsivité et troubles attentionnels associés). Le type TDAH avec
Troubles spécifiques du développement des processus mnésiques (trouble
de la mémoire)
Ces troubles peuvent porter sur l’encodage (la saisie), le stockage/ou la récupération de
différents éléments d’informations de différentes origines sensorielles : informations sensori-
motrices, évènements personnels ou socio cultures, concepts et apprentissages (spontanés et /ou
scolaires).
En d’autres termes, ils peuvent porter sur la mémoire de travail /mémoire à court terme/
mémoire immédiate et/ou sur la mémoire à long terme, (les systèmes de représentation
perceptive, la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et la mémoire prospective).
Cependant la mémoire procédurale et la mémoire biographique sont, sauf exception conservées
alors que la mémoire didactique (mémoire à long terme auditivo-verbale et ou visuelle et /ou
visio spatiale) peut être très déficitaire (Mazet et al., 2020).

Résume de cours
Quelle que soit, l’instabilité psychomotrice et le TDAH, qui en est l’une de ses
expressions cliniques, se manifestent dans un registre relationnel. Le tableau clinique associe
l’inattention, l’impulsivité et, à un degré variable. Il importe de bien explorer les conduites et
symptômes associés au tableau initial d’instabilité et d’explorer l’attention à l’aide d’un bilan
psychologique. Le TDAH au sein de laquelle on retrouve une altération précoce du
développement des fonctions attentionnelles. Une telle démarche diagnostique permet de mieux
déterminer les traitements spécifiques.
Glossaire : pour comprendre quelques concepts.
Psychologie : Science du comportement et des processus mentaux.
Comportement : Ensemble des actions et des réactions d’un être (humain ou animal) observables
directement ou indirectement à l’aide d’appareils.
Processus mentaux : Ensemble des phénomènes traduisant une activité interne intellectuelle ou affective
(par exemple, rêver, apprendre, se souvenir, ressentir une émotion).
Sensation : Processus par lequel les sens détectent des stimuli et les transmettent au cerveau.
Perception : Processus par lequel nous prenons connaissance de notre environnement en sélectionnant,
en organisant et en interprétant l’information reçue par l’intermédiaire de nos sens.
Captation : Saisie d’une forme d’énergie donnée par un organe sensoriel.
Transduction : Transformation en influx nerveux d’une énergie captée par un organe sensoriel.
Seuil absolu : Sur le plan théorique, quantité minimale d’énergie requise pour donner lieu à une
sensation. Sur le plan pratique, quantité minimale d’énergie requise pour donner lieu à une sensation 50
% du temps.
Adaptation sensorielle Tendance d’un récepteur sensoriel à répondre de moins en moins à une
stimulation.
Stimulation : Aspect des milieux interne et externe que captent les organes des sens.
Transformation d’une stimulation en influx nerveux. Perception Processus psychologique de sélection,
d’organisation et d’interprétation des données sensorielles.
2 Le traitement de l’information La construction de la perception n’est pas un processus à sens unique
qui consiste à acheminer l’information des capteurs sensoriels jusqu’au cerveau.
Traitement ascendant : Traitement de l’information sensorielle qui commence avec les stimulations et
aboutit au cerveau.
Traitement descendant : Ensemble des cognitions, attentes et apprentissages qui influencent le
traitement de l’information sensorielle.
Adaptation sensorielle : Tendance d’un récepteur sensoriel à répondre de moins en moins à une
stimulation.
Rétine : Membrane située au fond de l’œil et tapissée de cellules réagissant à la lumière.
Nerf optique : Faisceau de nerfs qui transmettent au cerveau l’influx nerveux stimulé par la lumière.
Récepteur cutané : terminaison nerveuse libre ou encapsulée dans les petits organistes, qui amplifient le
signal.
Valence est utilisé pour désigner la qualité intrinsèquement agréable ou désagréable d'un stimulus ou
d'une situation. Dans le contexte de la psychologie des émotions, le concept de valence renvoie aussi au
caractère plaisant de certains états émotionnels (comme la joie ou la contemplation du beau) auxquels
on attribue une valence positive par opposition aux émotions à valence négative (comme la peur ou
la tristesse) généralement associées à un mal-être, un désagrément ou une souffrance.
Oreille externe : partie visible de l’oreille dont la principale composante, le pavillon, capte les vibrations.
Cils : Cellules de l’oreille interne qui transforment les vibrations en influx nerveux.
Nerf auditif : Faisceau de neurones qui transmet l’influx nerveux de l’oreille interne au cerveau.
Attention sélective : Traitement volontaire d’une partie de l’information sensorielle disponible.
Habituation : Tendance perceptive à ne plus porter son attention sélective sur des stimulus constants.
Attention sélective : Traitement volontaire d’une partie de l’information sensorielle disponible.
Effet cocktail party : Capacité à changer volontairement de cible d’attention.
Problème d’agencement : un problème qui demande de réarranger des éléments pour satisfaire un critère
précis.
Problème : situation dans laquelle une personne cherche à atteindre un but et doit trouver les moyens
pour y parvenir.
Insight : la découverte soudaine d’une solution après des tentatives infructueuse de résoudre un
problème.
Problème d’induction : un problème qui demande de trouver une organisation parmi une série de relation
fixe.
Transformation : un problème qui demande de modifier l’état initial, au travers d’une séquence
d’opérations, jusqu’à ce qu’il corresponde à l’état-but.
Trouble déficitaire de l’attention (TDA) : Ensemble de symptômes liés à une tendance à la distraction
et des difficultés d’organisation. Quand l’hyperactivité y est associée (TDAH), les mouvements sont
excessifs et impulsifs.
Neurone : Cellule constituant l’unité de base du système nerveux et dont l’action consiste à recevoir les
signaux provenant d’autres cellules, à les compiler de façon à générer un nouveau signal, et à transmettre
ce signal à d’autres cellules.
Influx nerveux : Signal de nature électrochimique créé par un neurone à la suite de signaux reçus, et
ensuite transmis le long de l’axone vers d’autres cellules ; correspond au passage du potentiel de repos
au potentiel d’action.
Synapse : Point où un influx nerveux est transmis à une autre cellule (neurone ou autre).
Système nerveux central (SNC) : division du système nerveux constituée des neurones contenus dans le
cerveau et la moelle épinière.
Moelle épinière : Partie du système nerveux central principalement formée d’axones logés dans la
colonne vertébrale et assurant la communication entre le cerveau et la partie du système périphérique
qui n’y est pas directement reliée.
Lobe temporal Chacun des lobes (gauche et droit) situés dans la partie du cerveau qui se trouve près de
la tempe et des oreilles.
Lobe pariétal Chacun des lobes (gauche et droit) situés dans la partie supérieure du cerveau, un peu vers
l’arrière de la tête.
Lobe frontal : Chacun des lobes (gauche et droit) situés dans la partie du cerveau qui se trouve derrière
l’os frontal.
Cortex préfrontal : Région du cortex frontal la plus récente dans l’évolution et qui est considérablement
plus développée chez l’espèce humaine que chez les autres espèces animales.
Aires corticales : Régions du cortex cérébral présentant certains caractères anatomiques donnés et
auxquelles on a pu, pour certaines d’entre elles, associer une fonction particulière.
Aires visuelle Région du cortex cérébral, située dans la partie arrière du lobe occipital de chaque
hémisphère, qui reçoit et traite les influx nerveux en provenance de l’œil.
Aire auditive Région du cortex cérébral, située approximativement au centre de la partie supérieure du
lobe temporal de chaque hémisphère, qui reçoit et traite les influx nerveux en provenance de l’oreille.
Stimulus (au pluriel : stimuli) Objet, situation ou événement susceptible de provoquer une réponse, c’est
à dire une réaction de la part d’un organisme.

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