Analyse Qualite
Analyse Qualite
POLLUTION ET QUALITE
HYDRA SOFTWARE
www.hydra-software.net Version 2 – 26/12/2018
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1 08/08/2017 LPT
2 26/12/2018 LPT
▪ Le réseau concentre les apports polluants, les véhicule et les rejette dans le milieu
récepteur en fonction des flux hydrauliques et en tenant compte des lois d’abattement
de pollution dans les ouvrages de stockage-dépollution. Les mécanismes de
transport sont dominés par la convection hydraulique.
▪ Le milieu récepteur diffuse et transforme les substances polluantes rejetées par les
riverains selon trois mécanismes concomitants :
- le transport par convection, à la vitesse locale de l’écoulement,
- le transport par diffusion turbulente et dispersion, se traduisant par un étalement
du nuage polluant dans les deux directions : longitudinale et transversale,
- les réactions physico-chimiques contrôlant l’évolution spatio-temporelle de
l’oxygène dissous dans le cours d’eau après rejet.
Cette procédure confère une grande généralité aux calculs et permet notamment de tenir
compte précisément :
▪ des inversions de flux dans les réseaux d’assainissement,
▪ des phénomènes de mélange initial des effluents avec le milieu récepteur,
▪ des phénomènes bidimensionnels dans l’évolution des nuages polluants.
2.1 INTRODUCTION
Pour ces raisons, la formulation adaptée dans HYDRA est volontairement simplifiée et
repose sur un nombre limité de paramètres de calage globaux, permettant d’obtenir les bons
ordres de grandeur sur une moyenne d’événements pluvieux, au risque d’engendrer les
écarts significatifs d’un épisode pluvieux à l’autre. Cette formulation a été adoptée sur la
base de nombreuses études diagnostiques réalisées par Hydratec sur des réseaux très
diversifiés selon leur taille (quelques hectares, à plusieurs milliers d’hectares), leur nature
(pluvial strict, unitaire, mixte) ou leur topographie.
L’hydrogramme d’apport associé à un point d’injection dans le réseau hydraulique, est formé
par la superposition :
- d’un hydrogramme de temps sec, moyen ou variable selon l’heure de la journée,
- d’un hydrogramme ruisselé, défini comme un hydrogramme externe ou résultant
d’un calcul de production pluie-débit le long d’un sous réseau hydrologique (cf.
chapitre 2 – dossier d’analyse B)
Hydrogramme de ruissellement
QEP
CEP
Hydrogramme de temps sec
QEU
CEU
t
Dans tous les cas, la concentration « C » associée au débit « Q(t) » est calculée par
l’expression :
C(t) (QEU + QEP) = CEU . QEU + CEP(t) . QEP
Le choix de la formulation pour le calcul de la concentration CEP doit être guidé par plusieurs
considérations :
▪ si l’on ne dispose que de l’hydrogramme ruisselé et non du sous modèle d’apport, on
ne peut que définir une valeur moyenne de concentration CEP ;
▪ si l’on dispose du sous modèle d’apport, le calcul d’une concentration variable au
cours de l’événement est justifié dans le cas d’un réseau à dominante pluviale. Pour
un réseau unitaire ou eaux usées peu sélectif, il est préférable de retenir la
formulation simplifiée.
Il est rappelé que le calcul ci-après ne concerne que les apports de ruissellement. Le sous
réseau hydrologique est celui décrit dans le dossier d’analyse hydrologique. C’est une
arborescence constituée :
▪ de bassins versants élémentaires,
▪ de collecteurs de routage,
▪ d’ouvrages de dérivation simples, sans effet aval.Les opérations t effectuées sur
chaque bassin pour obtenir le pollutogramme Fi sont dans l’ordre chronologique :
le calcul du flux polluant entraîné par la pluie nette sur le bassin BVi,
le calcul du flux polluant à l’exutoire Ai
le routage du pollutogramme le long du réseau secondaire.
La masse polluante arrachée par la pluie nette est donnée par l’équation :
dM
= - M (22.1)
dt
où :
M : masse polluante disponible au transport
: Coefficient d’arrachement fonction de l’intensité de la pluie
Des études menées sur des bassins pluviaux en région parisienne ont montré une
dépendance de sur l’intensité pluvieuse i moyennée sur 30 mn, de la forme :
= a.ib (22.2)
L’équation (22.1) permet d’obtenir le pollutogramme arraché par la pluie, à partir d’un
hyétogramme de la pluie nette.
Flux (kg/s/ha)
Fn = (in ) Mn (22.3)
Dans le cas d’une pluie d’intensité constante, l’intégration de l’équation (22.1) donne :
▪ masse disponible au temps t :
M( t ) = M0 .e − .t (22.5)
M0
On adopte la formulation du réservoir linéaire pour laquelle on suppose que le flux polluant
s’écoule comme le ruissellement :
dF 1
= - .F (22.7)
dt K
On applique les mêmes équations que pour le ruissellement, la variable flux se substituant à
la variable débit (cf. chapitre 7 du dossier d’analyse B).
Les estimations tirées de la littérature américaine fournissent les ratios suivants d’apports
polluants annuels ramenés à la journée :
- zone résidentielle discontinue : 6 kg/j/ha
- zone résidentielle dense : 25 kg/j/ha
- zone industrielle : 35 kg/j/ha
- zone commerciale : 15 kg/j/ha
On déduit de ces chiffres, l’estimation suivante du stock moyen de MES disponible en début
de chaque pluie, sachant qu’il pleut en moyenne un jour sur quatre en région parisienne, et
en supposant que le stock polluant est totalement renouvelé d’une pluie à l’autre :
- zone résidentielle: 40 kg/ha
- zone urbanisée dense : 90 kg/ha
- zone industrielle : 140 kg/ha
La comparaison des charges rejetées en DBO, DCO, MES et NTK à l’exutoire d’ouvrages
pluviaux au cours des campagnes de mesures réalisées sur le Fresnes-Choisy (94), sur le ru
des Marais (94) et aux Ulis (78) indique les ratios suivants des masses rejetées :
charge DCO 1
=
charge MES 2
charge DCO
=5
charge DBO
charge NTK 1
=
charge DBO 5
La synthèse de toutes ces données conduit à proposer les valeurs suivantes, qui traduisent
le stock moyen de pollution disponible au début de chaque pluie, en agglomérant les bassins
versants et les dépôts dans les réseaux :
Ces chiffres sont bien sûr approximatifs. Ils traduisent des tendances moyennes valables à
l’échelle d’une année et ne reflètent pas les valeurs élevées de M0 pouvant être prises suite
à des périodes prolongées de temps sec.
dM M −M
= a (22.8)
dt Ts
−t −t
M = Ma .(1 − e Ts
) + Ma .e Ts
22 (9)
Le coefficient a été calé sur la campagne de mesures effectuée par la DSEA à l’exutoire
du rû des Marais entre septembre 1992 et avril 1993.
Durant cette période, une dizaine de pluies significatives ont été enregistrées et ont fait
l’objet de mesures de débits et de charges en DCO et MES.
Ces mesures fournissent un coefficient de ruissellement de 0,28 pour une surface urbanisée
de 1510 ha.
Compte tenu du type d’occupation des sols (zone urbanisée à dominante discontinue). On
peut estimer d’après le tableau précédent le stock moyen de pollution disponible en début de
chaque pluie :
i M −M
(i) = .Ln 0
Tp M0
La qualité du calage de cette loi avec les données expérimentales du rû des Marais peut être
appréciée visuellement à l’aide du graphe log-log de la page suivante :
b = 1,5
a = 0,06
Le calcul de transport est effectué à chaque pas de temps de calcul, juste après l’étape de
calcul d’actualisation des débits et des cotes d’eau.
La formulation dépend de la nature de l’élément : tronçon de collecteur, singularité en ligne,
maillage (dérivation), ouvrage de stockage.
dC C C
= + ux . = 0 (2.3.1)
dt t x
L’équation (23.1) traduit le fait que les substances polluantes sont transportées dans la
direction et à la vitesse de l’écoulement, sans dépôt ni entraînement de matière. La
modélisation de ces derniers mécanismes n’est pas retenue dans HYDRA car elle met en
œuvre de nombreux paramètres qui ne peuvent être calés que par des campagnes de
mesures lourdes et spécifiques sur le réseau étudié. Cette difficulté est en partie contournée
en intégrant les mécanismes de dépôts/érosion en réseau pour les paramètres de production
sélectionnés.
a c Fc = Fa (2.3.2)
2.3.3 Maillage/dérivation
a c
Fa Fc
FL
Le flux déversé entre a et c dépend des signes respectifs des débits s’écoulant en a et c.
Dans le cas de la figure ci-dessus on écrit :
Fa . QL
FL = (23.3)
Qa
a
Qa
Qc c
Fc = Fa + Fb (23.4)
Qb
b
Fabattement
Fi C Fs
Qi Qs
d
(C . V) = Fi − Fs − Fabat (23.5)
dt
On s’intéresse à l’évaluation des concentrations des paramètres de qualité après rejet des
flux polluants dans un cours d’eau, en modélisant les mécanismes de transport par
convection, dispersion/diffusion et réactions d’échanges physico-chimiques dans le volume
d’eau.
La modélisation concerne les paramètres physico-chimiques interagissant avec l’oxygène
dissous : DBO5, NH4, NO3, O2.
La formulation diffère selon que la modélisation hydraulique est filaire ou bidimensionnelle.
Ci Ci 2C
+u = D 2 i + f (Ci , C j ...) (3.1.1)
t x x
Ci Ci C 2 Ci 2 Ci
+u + v i = Dx + D + f (Ci , C j ...) (3.1.2)
t x y x 2 y 2
y
On retrouve sous une forme modifiée les 3 groupes de termes présents dans l’équation
filaire.
Les équations suivantes sont adaptées à partir de la formulation adoptée dans le programme
MOKA’EAU développé par Hydratec.
Les équations d’évolution des différents paramètres sont les suivantes :
Ammoniaque [NH4+] :
d
dt
+
NH4 = - K NR NH4
+
Nitrates [NO3-] :
d
dt
−
NO 3 = K N .
62
18
+
NH4 -
62 2
. .C d (O 2 Min O 2 )
32 3
Oxygène dissous :
d
dt
18
(O 2sat - O 2 ) = - K 2 (O 2sat − O 2 ) + K 1 DBOU + 2. 32 NH4 + − C d (O 2 MinO 2 )
Avec :
K1 : vitesse d’oxydation dans la phase liquide,
K2 : coefficient d’oxygénation pour la surface libre,
KNR : vitesse de disparition de l’ammoniaque,
KN : vitesse de nitrification.
Le terme Cd(O2 < MinO2) est forfaitairement ajouté selon nécessité, pour maintenir un seuil
minimum en oxygène dissous (MinO2 fixé à 1,5 mg/l). Il correspond à une dénitrification
(aussi appelé « respiration des nitrates ») tant que la concentration [NO3-] le permet.
Les coefficients figurant dans les équations ci-dessous résultent des réactions chimiques de
transformation du NH4, en tenant compte des masses molaires de l’oxygène [16 g] de l’azote
[14 g] et de l’hydrogène [1 g] : les réactions chimiques du cycle de transformation de l’azote
s’écrivent :
Les vitesses sont définies par l’utilisateur pour la température conventionnelle de 20°C. La
correction appliquée pour des températures différentes utilise des formules de type Phelps :
K2 = 1,024(T-20)
K1 = 1,047(T-20)
KNR = 1,088(T-20)
KN = 1,096(T-20)
Les données et résultats concernant la DBO sont exprimés non en valeurs ultimes mais en
DBO à 5 jours.
Cas des apports des affluents ou des apports amont du cours d’eau
Pour les eaux des affluents, il est nécessaire de tenir compte d’un bruit de fond attaché
aux organismes présents dans l’eau et non aux pollutions. La DBO ultime est calculée en
utilisant le paramètre K1 du bief considéré :
Attention donc : la chute brutale de DBO5 entre l’entrée et la sortie du programme provient
en partie de la définition du paramètre DBO5 : en entrée la DBO5 contenue dans les apports
et les rejets est la DBO5 totale, incluant la fraction décantable. En sortie la DBO5 calculée
dans le milieu récepteur est uniquement la part dissoute (non décantable) de la DBO5
• Loi de Gameson :
([O 2sat ] - [O 2M ])
= F.(1+ 0,38. a.b. H. (1 - 0,11.H). (1 + 0,046.T))
([O 2sat ] - [O 2V )]
avec :
T : température de l’eau
H : hauteur de chute
a : coefficient fonction de la pollution des eaux estimé dans les limites suivantes :
- 0,65 pour les fortes pollutions,
- 1,00 pour les pollutions modérées,
- 1,60 pour les pollutions faibles,
- 1,80 en eau propre
b : coefficient fonction des caractéristiques hydrauliques de la chute estimé entre 1 et
1,3
F : coefficient de calage global pour l’utilisateur
[O2M] : concentration en O2 dissous à l’amont du barrage
[O2V] : concentration en O2 dissous à l’aval du barrage.
avec :
R15 : valeur du coefficient de réoxygénation à 15°C
G : paramètre autour de 1 utilisé pour la correction de température.
Les rejets polluants azotés sont généralement exprimés en NTK. La conversion en NH4+ doit
être faite par l’utilisateur. Elle s’écrit :
7
[NH4+] = [NTK].
10
Données générales
Note : si la valeur de K2 est négative, son calcul est affiné à l’aide de la formule
suivante (Bennet et Rathbun) :
U 0.675
K 2 = K 2 5.365
H1.865
Données d’apports
MES décantables :
d
MESd = - Vc MESd
dt H
d
Ad = - K ad Ad
dt
Ad peut être une concentration en coliformes. Kad est la vitesse de disparition associée.
elle respecte très précisément les schémas de discrétisation retenus dans l’étape de
calcul hydraulique;
L’application de ces deux principes permet d’agréger toutes les équations de transport dans
une même architecture de résolution : les équations de transport en réseau et les équations
régissant les paramètres de qualité dans un cours d’eau peuvent tout à fait coexister au sein
d’un même modèle couplant réseau et cours d’eau. En pratique cette solution techniquement
possible n’est cependant pas mise en œuvre car les temps de réponse des phénomènes
auxquels on s’intéresse sont différents en réseau et en rivière. Il est préférable de calculer
les flux polluants rejetés à l’aide d’un modèle de réseau, puis de calculer l’évolution
spatiotemporelle des paramètres de qualité à l’aide d’un modèle fluvial, alimenté en
pollutogrammes par le modèle de réseau.
qi2 q
i1
i
qi3 q
i4
Les inconnues sont les concentrations moyennes au centroïde de chaque cellule surfacique.
L’équation posée à chaque nœud de calcul est de la forme :
dMi
dt
(
= FijC + FijD + f MPi1,MPi2 ,.... ) (41.1)
j j
C
dM i
= FijC (41.2)
dt j
équation de diffusion
D
dMi
= FijD (41.3)
dt j
= f (M iP1 , M iP 2 ,....)
dM i
(41.3b)
dt
• L’étape 1 de calcul de convection est effectuée d’abord : on obtient en fin de cette étape
les concentrations aux centroïde de chaque cellule.
• L’étape 3 de calcul des réactions chimique est effectuée en dernier : on obtient en fin de
cette étape les nouvelles concentrations au centroïde de chaque cellule.
d(VC i )
= qij (n + 1).(C j + C j ) + f (41.4)
dt j
d(VC i ) dC dz
= V. i + Ci . S.
dt dt dt
S = surface au miroir dans la cellule i.
dMi
D
Ci + Ci − C j − C j
= Dij . (41.7)
dt dx
j ij
Les termes de flux échangés par diffusion sont exprimés sous la forme :
Les équations sont traitées dans chaque maille. Le système 41.3b est discrétisée comme
suit :
Ci f
= f i (C j , Ck ) + K ij C j où : K ij = i
dt C j
1
M C = f où : M ij = − K ij
dt
La démarche est exactement la même que pour le domaine surfacique, car le principe de
discrétisation d’un tronçon filaire est le même que pour un maillage 2d : à chaque tronçon est
associé une concentrations, un tronçon est assimilé à une maille allongée comme illustré ci-
dessous :
ci cj ck
Le système global des concentrations aux nœuds de calcul est formé en satisfaisant la
continuité du flux calculé pour chaque élément 1D et pour chaque liaison : équations (42.6).
Le système global à résoudre ne fait intervenir que la concentration à chaque nœud : il est
formé de la contribution de tous les systèmes matriciels locaux et se présente sous la forme :
[K C ] C C = f C
où
[KC] a la même structure en lignes de ciel que la matrice globale formée pour le calcul des
cotes. Ceci est mis à profit dans le code pour toute l’architecture de connectivité et
d’adressage interne.
Par ailleurs, les équations de transport étant linéaires par rapport à la variable concentration,
la matrice [K] est la même pour tous les paramètres de pollution/qualité.
Cette propriété est mise à profit dans le code pour résoudre le système matriciel (43.1) sous
la forme :
[K C ] CPC1...CPn
C
= f 1.... f n (43.2)
La matrice [K] est factorisée sous la forme K = LU une seule fois et on opère autant de
« back substitutions » qu’il y a de vecteurs dans le membre de droite, c'est-à-dire de
paramètres de pollution. Cette procédure permet de réaliser un gain de temps de calcul
précieux.
Après calcul des variables incrémentales C PC , on obtient les nouvelles concentrations
C au nœud de calculs au temps t
C
P n+1.
Les équations (42.9) sont utilisées pour satisfaire la continuité du flux entre les différents
éléments participant aux échanges par dispersion.
[K D ] C D = f D (43.4)
Où [KD] est une matrice carrée ayant la même architecture de lignes de ciel que la matrice
[KC].
Les termes de la matrice KD et du vecteur fD sont formés par les concentrations moyennes à
l’intérieur de chaque cellule et chaque élément, calculés à l’instant tn+1 à l’issue de l’étape de
calcul de convection.
La résolution de (43.4) utilise la même méthode que pour le système (43.1). Après calcul, on
dispose des concentrations C de tous les paramètres au temps tn+1, tenant compte de
P
Les équations sont locales : elles sont résolues dans chaque élément.
L’établissement des conditions initiales nécessite de faire tourner les modèles en régime
transitoire, car au démarrage de calculs, les concentrations sont supposées nulles partout.
Ce temps d’établissement, qui correspond environ au temps de réponse hydrologique et
hydraulique du modèle global, peut en pratique être éliminé en utilisant la procédure de
démarrage à chaud offerte dans HYDRA, tout du moins pour toutes les simulations fondées
sur les mêmes conditions initiales de régime établi.
La méthode décrite ci-dessus possède les mêmes avantages que celle mise en œuvre pour
l’étape de calcul hydraulique :
elle est inconditionnellement stable, car elle met en œuvre des schémas implicites de
discrétisation temporelle,
la structure de résolution est la même pour toutes les étapes de calcul : hydraulique,
transport par convection, transport par diffusion. Elle intègre par ailleurs tous les
schémas de modélisation : filaire, casier, bidimensionnelle,
cette structure est enfin optimisée vis-à-vis du temps de calcul. Les temps de calcul
ne sont pas notoirement affectés par le nombre de paramètres de pollution modélisés
simultanément.