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FORUM SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN AFRIQUE

Université Mohamed VI Polytechnique, Benguérir, Maroc


12-13 décembre 2018

PLENIERES ET SESSIONS PARALLELES

Plénière: « L’intelligence artificielle en Afrique: enjeux, défis et


opportunités »

Cette session, consacrée à l'intelligence artificielle (IA) comme levier de


développement, explorera les opportunités, les défis et les menaces qu'elle
génère pour le développement durable et inclusif en Afrique.

Modératrice: Mme Maryline BAUMARD, Rédactrice en chef, Le Monde Afrique

Panélistes:

M. Gilles BABINET, Président et "Champion du Numérique" de la France


à la Commission européenne.
Gilles est un multi-entrepreneur. Il a fondé neuf sociétés. Il est le "champion
du numérique" de la France à la Commission européenne, responsable des
questions d'économie numérique et chargé de promouvoir les avantages
d'une société numérique en France. Gilles Babinet est également membre
du conseil consultatif stratégique de EY Consulting, anciennement Ernst &
Young. Il a écrit The Digital Age, New Age of Humanity et Big Data: an
alternative view of mankind.

Titre de la présentation: L'IA et l'innovation incrémentale : un duo pour le


développement de l'Afrique.
Résumé de la présentation :
Dans cette session, nous débattrons des voies et moyens pour traiter les enjeux
sociaux tout en incluant des sujets complexes comme l'agriculture et la
santé, dans le cadre des avancées en matière d'intelligence artificielle.

M. Nathnael GOSSAYE, Informaticien, Co-fondateur de Langbot (Ethiopie)

Nathnael est le co-fondateur et PDG de langbot. Une entreprise qui


permet aux écoles et aux enseignants de créer facilement des chatbots
(agents conversationnels) éducatifs alimentés par l'intelligence
artificielle. Avant de fonder LangBot, il a travaillé en tant que
développeur principal dans diverses sociétés de technologie,
construisant des applications et des sites Web, y compris une
plateforme d'apprentissage ludique pour les élèves du secondaire, 20
applications pour le gouvernement
, des systèmes d'entreprise et plus. Il a également été ambassadeur étudiant de Google
durant sa formation en informatique à l'Université d'Addis-Abeba.

Titre de la présentation: Le rôle de l’IA dans l’éducation

Résumé de la présentation : L'intelligence artificielle, bien qu'encore loin de remplacer


les enseignants, peut avoir un impact énorme lorsqu'elle est utilisée dans l'éducation.
Surtout sur un continent comme l'Afrique où l'accès à une éducation de qualité fait
cruellement défaut. Certaines études montrent que, même après plusieurs années
d'école, de nombreux enfants ne savent ni lire, ni écrire, ni faire des mathématiques
de base.
Il n'en demeure pas moins que tous les élèves apprennent de différentes façons. Ainsi,
au lieu d'employer une approche unique, l'IA peut être utilisée pour personnaliser les
leçons en fonction des forces et des faiblesses de chaque élève. Elle peut également
aider les enseignants à accomplir des tâches répétitives comme la notation, et à leur
montrer les problèmes de compréhension de leurs élèves. L’IA peut fournir des
suggestions aux enseignants et aux élèves, offrir un enseignement personnalisé en
tout temps, agir comme mentor virtuel et plus encore.
Notre société (Langbot) se concentre sur la façon dont les chatbots peuvent être
utilisés comme mentors virtuels. Un chatbot que nous avons construit pour enseigner
le français aux anglophones a été utilisé par près d'un quart de million d'utilisateurs
depuis notre lancement en décembre dernier. Nous travaillons actuellement sur une
plateforme qui permet aux écoles et aux enseignants de créer facilement leurs propres
chatbots pour les applications de messagerie populaires. Ces chatbots offrent des
leçons et des exercices amusants, répondent aux questions fréquemment posées et
permettent aux enseignants de suivre les progrès de leurs élèves.

M. Paulo Kuester NETO, Analyste en chef principal, Brazilian Internet Steering


Committee

M. Neto est responsable des projets liés au Big Data. Fort d'une vaste expérience de
l'apprentissage machine et de l'intelligence artificielle, il a développé une recherche
qui intègre le cyberespace comme objet d'analyse statistique. Dans le cadre de son
dernier projet, il a travaillé avec le ministère de l'Éducation (MEC) à la construction
d'un portable pour le suivi de la nouvelle politique nationale dont l'objectif et d'étendre
l'accès à internet à haut débit et de développer les compétences numériques dans les
écoles, en croisant les données sur la qualité d'internet et les bases de données
éducatives gouvernementales.

Titre de la présentation : Développer des systèmes intégrés d'intelligence artificielle et


de gouvernance Internet : le cas du Brésil

Résumé de la présentation : Le débat autour de l'intelligence artificielle (IA) n'est pas


nouveau, mais se limitait jusqu'à présent au domaine de l'informatique. Aujourd'hui, le
débat va bien au-delà du seul domaine technologique et touche d'autres domaines du
savoir, comme les sciences sociales, les sciences naturelles, la philosophie, l'éthique,
l'économie, etc. Cela fait de l'IA un phénomène multidimensionnel et multicouche,
révélant sa grande complexité. Ce débat devrait donc inclure et être soutenu par de
multiples acteurs issus de divers secteurs : gouvernements, industries liées à l'IA,
universités et organisations de la société civile. L'IA fait en effet partie d'un
écosystème complet qui repose sur des technologies Internet. Par conséquent, un
modèle multipartite de gouvernance d'Internet qui apporte cohésion, innovation,
transparence et efficacité à cet écosystème est essentiel pour favoriser le
développement d'Internet, des applications d'IA et de l'industrie connexe. Au Brésil, le
modèle de gouvernance d'Internet, représenté par le Comité directeur brésilien
d'Internet (CGI.br) et le Centre brésilien d'information du réseau (NIC.br), repose sur
un modèle multipartite efficace et efficient. Créé en 1995, CGI.br est composé de
membres du gouvernement, du secteur privé, du secteur des organisations de la
société civile et de la communauté universitaire et scientifique, et constitue à ce titre
un modèle unique de gouvernance d'Internet. Sa mission est de coordonner et
d'intégrer toutes les initiatives de services Internet au Brésil, en promouvant la qualité
technique, l'innovation et le développement du réseau dans le pays. Cette
présentation expliquera comment le modèle brésilien de gouvernance d'Internet
apporte l'innovation à l'écosystème Internet et comment NIC.br, à travers ses activités
d'enregistrement de noms de domaine, finance les développements technologiques,
y compris l'échange de trafic Internet (IX.), le système de mesure du trafic Internet -
SIMET, l'équipe nationale brésilienne d'intervention en cas d'urgence informatique
(CERT.br), le Centre régional d'études sur le développement de la société de
l'information (CETIC.br) et le Centre d'études sur les technologies Web (CEWEB.br).
Enfin, cet exposé traitera de l'importance de la production de données et de
statistiques sur les TIC pour l'élaboration des politiques dans le contexte de l'IA.
NIC.br/CETIC.br a consolidé sa position en tant que centre de référence pour la
production de données pertinentes pour les politiques ainsi que pour le suivi des
progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD),
notamment dans des domaines tels que l'éducation, la santé, la culture, la
gouvernance, l'inclusion numérique, etc. Dans ce cadre, le rôle de l'IA sera brièvement
évoqué.

Mme Rimini MAKAMA, Directrice des affaires gouvernementales, Microsoft Nigeria


et Ghana

Rimini est une professionnelle des affaires gouvernementales et


des politiques publiques, spécialisée en technologie avec un
intérêt pour l'intelligence artificielle (son rôle dans la société,
l'avenir du travail et l'éthique). Elle est basée à Lagos, au Nigeria,
au sein de l'équipe des marchés émergents, responsable du
Nigeria et du Ghana. Rimini gère le développement et la mise en
œuvre des initiatives de politique publique de Microsoft aux
niveaux national et local, dans le cadre des partenariats
stratégiques de l'entreprise, ayant pour mission de fournir un cadre réglementaire et
de soigner l'image de sa boîte. Elle a rejoint Microsoft après avoir travaillé chez
africapractice où elle était directrice de la communication. Avant d'exercer sa
profession, elle était assistante juridique principale au Bureau des affaires juridiques
de l'Organisation internationale de police criminelle - OIPC - INTERPOL à Lyon
(France). Rimini est titulaire d'une Licence en droit de l'Université de Jos au Nigeria et
de la Nigerian Law School, d'un Master en droit international et ordre mondial de
l'Université de Reading au Royaume-Uni et d'un diplôme de la London School of
Marketing. En 2014, elle a été reconnue par Forbes comme l'une des 20 plus jeunes
femmes influentes de moins de 40 ans en Afrique.

M. Hassan RADOINE, Directeur, Ecole d'Architecture, Université Mohammed VI


Polytechnique (Maroc)
Conservateur en architecture, critique, auteur et consultant, il
est actuellement directeur de l'École d'architecture, de
planification et de design de l’Université Mohammed VI. M.
Radoine a été auparavant directeur de l'Ecole Nationale
d'Architecture (ENA) au Maroc et chef du département
d'architecture de l'Université de Sharjah (UAE). Il est titulaire
d'une maîtrise en architecture du Prince of Wales Institute of
Architecture de Londres et d'un diplôme en architecture de
l'ENA. Il a été consultant pour des organisations internationales
telles que l'UNESCO, l’ONU-Habitat, l'ICCROM, la MCC, le Prix
Aga Khan d'architecture et la Banque mondiale. Ses recherches et son travail incluent
la planification urbaine intelligente et durable, la conservation et le développement
urbains, les établissements humains intelligents et résilients, l'architecture
contemporaine durable et l'urbanisme dans la région MENA. En 2017, il a été désigné
Président du jury international pour la conception du nouveau bâtiment de l'Union
internationale des télécommunications. Parmi ses publications, l’on peut citer
Architecture in Context : Le design au Moyen-Orient.

Titre de la présentation: : Défis et opportunités d'une urbanisation intelligente et


durable en Afrique

Résumé de la présentation : L'Afrique s'urbanise rapidement. D'ici 2035, plus de 50


% de la population de l'Afrique devrait vivre dans des zones urbaines, et c'est le
continent qui connaît l'urbanisation la plus rapide au monde, avec un taux de 4,5 %
par an. Cependant, la manière dont cette urbanisation est menée reste un grand défi
en termes de modernisation des villes actuellement en dégénérescence ou de
projection de nouvelles villes durables et intelligentes. En raison de la montée de
plusieurs nouveaux défis complexes tels que l'immigration rapide, l'aérosolisation, la
mobilité, l'étalement urbain, la pollution et la consommation accrue de ressources,
l'Afrique est en quête d'une planification urbaine et territoriale plus durable et plus
intelligente pour réaliser des villes plus intelligentes. Néanmoins, au-delà de la seule
connotation de la technologie intelligente qui, jusqu'à présent, permettait d'obtenir des
villes intelligentes fragmentées, il est opportun d'aborder de manière globale les
questions de planification urbaine et territoriale en termes de résilience et de durabilité
basées sur l'intelligence. Les mécanismes de planification devraient donc s'orienter
vers des systèmes humains et environnementaux plus intelligents dans différents
territoires afin d'améliorer le sentiment d'appartenance et le sentiment d'appartenance
des communautés locales. Ce document explique comment parvenir à une
urbanisation résiliente et durable en Afrique grâce à une planification intégrée et
innovante en explorant le capital humain durable, les résolutions environnementales
résilientes et les solutions urbaines intelligentes qui couvrent toutes les échelles
urbaines et territoriales

Mme Bouchra RAHMOUNI BENHIDA, Professeur, Université Hassan Ier ; Directrice,


exécutive, Education Center de Casablanca ; Chercheur Senior, OCP Policy Center
(Maroc)
Elle compte à son actif la contribution à plusieurs ouvrages
collectifs tels que L’Afrique des nouvelles convoitises (Editions
ELLIPSES, Paris, octobre 2011), Femme et entrepreneur, c'est
possible (Editions PEARSON, Paris, novembre 2012) et
Gouvernance, risques et crises (Editions l’Harmattan, décembre
2012). Elle a dirigé le livre Afrique : Nouvelle frontière de la
croissance – Comprendre, Investir et Entreprendre (Editions
Technip & Orpfys, Paris, octobre 2015). Cet ouvrage lui a valu une
interview dans Forbes Afrique sur les Savannah valley. Elle a
aussi dirigé l’ouvrage Le Maroc stratégique : ruptures et permanence d'un Royaume
paru en décembre 2013 (Editions DESCARTES, Paris) . Elle est co – auteure de
Géopolitique de la Mediterranée (Editions PUF, Paris, avril 2013, traduit en japonais
par les éditions Hakusui-Sha). Elle a contribué au rapport Atlantic currents avec un
chapitre intitulé “Geopolitics of Finance in South Atlantic: The role of banks and
sovereign wealth funds“(German Marshall funds et OCP Policy Center) . Elle a dirigé
la feuille de route Cap 2022, tous ensemble pour la promotion de l’entrepreneuriat
social au Maroc (Avril 2018).

Titre de la présentation: Entrepreneuriat digital en Afrique : pilier d'un développement


inclusif.
Résumé de la présentation: En Afrique, il est déjà question d’objets connectés qui
changeront la face du continent en répondant à des besoins précis des populations
africaines. On dit bien que : «la nécessité est mère de l’invention ». D’ores et déjà, le
continent dispose d’innovations technologiques importantes qui touchent tant de
domaines, comme les énergies renouvelables avec M-Kopa Solar (Kenya), la
récupération des déchets avec Afate 3D Printer et Eco_Act Tanzania, la santé avec
MEDX eHealth Care (Cameroun) ou encore la logistique avec Bifasor (Burkina Faso).
L'entreprenariat numérique local devrait contribuer, en grande partie, à la lutte contre
la précarité et l’exclusion en Afrique. Les entrepreneurs numériques africains, sont
devenus de plus en plus capable de créer des produits pour leurs marchés locaux, qui
constituent à la fois des sources d’inspiration et des bancs d’essai en vue d’un scaling
up important. En effet la finalité de l'entrepreneuriat numérique réside dans la
production créative de logiciels et d'applications par des individus et des entreprises
qualifiés et axés sur les opportunités. Cette nouvelle génération d'entrepreneurs
africains forme des communautés de startups numériques et développe des produits
digitaux innovants qui permettront aux entreprises et aux consommateurs du continent
Africain de profiter des technologies du 21ème siècle.
M. Haruo TAKEDA, Ingénieur en chef, Hitachi, Ltd, Japon

En 1980, il est diplômé de l'Université de Tokyo où il s'est


spécialisé en "apprentissage automatique des réseaux
neuronaux" dans le département d'ingénierie mathématique. Il
a obtenu son doctorat à l'Université de Tokyo plus tard. Il est
l’auteur de nombreuses publications sur l'IA. De 1990 à 1992,
il a été chercheur invité au laboratoire de robotique de
l'Université de Stanford, aux États-Unis. A Hitachi, il a dirigé le
Centre de recherche avancée de 2008 à 2011, a été dirigeant
d'entreprise et responsable du centre de stratégie
technologique de 2012 à 2014, avant d'être ingénieur en chef
d'entreprise. Il travaille également pour le Bureau japonais officiel dédié à l’intelligence
artificielle et aux objectifs du développement durable (ODD). Il est président du comité
d’adoption de l’IA auprès des futures générations au Ministère de l'Economie, du
Commerce et de l'Industrie et Responsable d'un programme d’IA d'une agence de
financement du Ministère des Sciences et Technologies.

M. Juanle WANG, Vice-directeur du département Geo-data Science and Sharing,


chef de la section de la réduction des risques de catastrophe du Centre international
de connaissances pour les sciences et technologies de l'ingénieur (IKCEST)

Juanle Wang a obtenu un doctorat en 2005 de l'Académie des


sciences de l'Université de Chine, un baccalauréat et une
maîtrise de l'Université chinoise des mines et de la technologie.
Il est actuellement professeur et directeur adjoint du
département des sciences des géodonnées et du partage à
l'Institut des sciences géographiques et de la recherche sur les
ressources naturelles de l'Académie chinoise des sciences,
directeur du Centre mondial des données pour les énergies
renouvelables et de l'environnement (SCI-WDS). Il participe depuis longtemps à la
construction des infrastructures nationales des sciences et de la technologie en Chine,
où il partage des données. Ses centres intérêt les plus récents dans la recherche sont
principalement le partage de données sur les sciences des ressources et de
l'environnement, le système d'information spatiale de One Belt One Road et le
système de services de connaissances sur la réduction des risques de catastrophe. Il
a reçu le deuxième prix du National Science and Technology Progress Award of China
en 2014.

Titre de la présentation : Big Data et Service de développement des connaissances


sur les catastrophes et la réduction des risques
Résumé de la présentation : La réduction des risques de catastrophe est une question
d'intérêt mondial préconisée par les Objectifs de développement durable (ODD) de
l'ONU et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe. Il est urgent
de mettre en place une plate-forme de réduction des risques de catastrophe fondée
sur la coopération internationale et l'exploration de données à grande échelle. C'est
dans ce contexte qu'est né le Service de développement des connaissances sur la
réduction des risques de catastrophe, sous l'égide du Centre international de
connaissances pour les sciences de l'ingénieur et la technologie en partenariat avec
l'UNESCO en Chine. Ce service établit des normes mondiales de métadonnées sur
les catastrophes, des bases de données thématiques sur les tremblements de terre,
les inondations, la sécheresse, le gel, etc., et des bases de données historiques sur
les cartes des catastrophes, des bases de connaissances comprenant des
spécialistes des catastrophes, des événements catastrophiques, des documents sur
les catastrophes, des institutions chargées des catastrophes, etc. et des tutoriels pour
la gestion des tremblements de terre, des cartes sur les catastrophes historiques, des
services thématiques sur les urgences et de secours en cas de catastrophe naturelle
en Chine ainsi que des services internationaux . Le système a été mis en ligne et
fournit ce type de services aux communautés internationales. Certaines
préoccupations sur le big data et les services de développement des connaissances
en Afrique sont également proposés, notamment un programme de formation, un
réseau d'experts, des données et des projets communs.

Cérémonie d’ouverture

Maîtres de cérémonie:

Mme Maryline BAUMARD, Rédactrice en chef, Le Monde Afrique

M. Frank ELEANYA, Journaliste, Business Day (Nigeria)

Journaliste technologique couvrant le Nigeria et l'Afrique de l'Ouest.


Il dirige le bureau de nouvelles en ligne de BusinessDay Media
Limited. Passionné et expert des nouvelles technologies, il utilise sa
plate-forme pour fournir des informations et des renseignements au
public dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la
blockchain (technologie de stockage et de transmission
d'informations sans organe de contrôle), les fintech et le
financement de startups. Ses contributions, à la mise en lumière
d'innovations dans les services de paiement tels que les crypto-devises et l'argent
mobile, ont montré que les plates-formes médiatiques traditionnelles telles que
BusinessDay considèrent la formation aux technologies comme un aspect essentiel
de leurs reportages. Frank Eleanya couvre également des événements
technologiques à travers le monde, notamment le Web Summit 2018 à Lisbonne, au
Portugal. Il a également été invité à partager ses connaissances avec de jeunes
entrepreneurs, fondateurs et professionnels chez Andela, Co-Creation Hub,
SeedSpace, Luno Lagos Meetup, pour n'en citer que quelques-uns.
Mot de bienvenue:

M. Hicham EL HABTI, Secrétaire général, Université Mohammed VI Polytechnique,


(Maroc)

Diplômé de l'École Polytechnique et des Ponts et Chaussées


(France), il débute sa carrière chez Ernst & Young, puis rejoint le
Groupe OCP en 2013 après avoir dirigé pendant sept ans différentes
PME marocaines. Il a d'abord occupé le poste de chef de projet
auprès du directeur général de l'OCP. Il a ensuite été nommé
Directeur du Contrôle de Gestion/Direction opérationnelle, avant
d'être nommé Secrétaire Général Adjoint. Aujourd'hui, il est
également secrétaire général de l'Université polytechnique
Mohammed VI de Benguerir, au Maroc.

Mme Audrey AZOULAY, Directrice générale, UNESCO


Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration, elle est
diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’un
Diplôme en Business Administration de l’Université de Lancaster
(Royaume-Uni). Evoluant dans le secteur de la culture depuis le
début de sa carrière professionnelle, elle a, entre autres, travaillé
au financement du secteur audiovisuel public français puis à la
réforme et à la modernisation des systèmes français d’aide au
cinéma. Elle a également effectué des missions comme experte
auprès de la Commission européenne sur les questions de culture et de
communication. En tant que conseillère culture auprès du Président de la République
française, elle a notamment initié, en 2014, la conception d’un plan pour la protection
du patrimoine en danger. Plan qu’elle a mis en œuvre en 2016 en tant que ministre
de la Culture et de la Communication. Elle s’est attachée également à favoriser l’accès
à la culture auprès des enfants avec le lancement de programmes d’éducation
artistique et culturelle au sein de l’école « Création en cours » mais aussi auprès des
populations en région ou en zone de sécurité prioritaire avec la création
d’infrastructures culturelles innovantes « Microfolies ».

M. Saïd AMZAZI, Ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle,


de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Maroc
Dr Saaïd Amzazi, nommé, le 22 Janvier 2018, par sa Majesté le Roi
Mohammed VI Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation
Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique, est né le 11 Avril 1965 à Sefrou. Il est marié et père de
trois filles.
Il est titulaire d’un doctorat d’Etat Es-Sciences Biologie, spécialisé en
Immunologie/Biologie moléculaire de l’Université Mohammed V
Rabat – Agdal, d’un doctorat de 3ème cycle en Biologie de l’Université Cadi Ayad-
Marrakech, et d’un diplôme d'Université en Hématologie Médico-légale de l'Université
de Bordeaux II.
Il a en outre été président de l’Université Mohammed V de Rabat, doyen de la Faculté
des Sciences de l’Université Mohammed V-Agdal et vice-doyen chargé des Affaires
Académiques et Pédagogiques à la même Faculté.
Dr. Amzazi a dirigé 34 thèses de Doctorat nationales et internationales et a présidé
une trentaine de Jurys de thèse. Président de plusieurs congrès nationaux et
internationaux, co-auteur de 65 ouvrages et publications internationales indexées et
nationales, il est également titulaire de deux brevets d’invention déposés auprès de
l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale.

M. Yuxiang LONG, Président Exécutif, China International Cultural Communication


Center, Président, China Charity Work Committee

Il a été membre du 12e Comité national de la Conférence consultative


politique du peuple chinois (CCPPC) et membre du Comité des affaires
étrangères du Comité national de la CCPPC. Il a reçu le titre de docteur
honoris causa de l'Université Sun Moon, la médaille des cinq continents
de la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, et le prix de l'amitié
des Nations Unies, le World Harmony Outstanding Contribution Award du
Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, le
Outstanding Contribution Award du Forum sino-américain du présent
américain, George W. Bush, le Outstanding Contribution Award pour la
contribution culturelle sino-allemande, Economic and Trade Exchanges
de la chancelière allemande Angela Merkel, le prix de l’Amitié Chine-Australie du Premier
ministre australien Bob Hawke et le Prix annuel de la Culture Chine-France du gouvernement
français.

M. Ibrahim YOUSSRY, Directeur général régional Afrique centrale, du Nord et de


l’Ouest, Levant et Pakistan, Microsoft
Il a rejoint Microsoft en 2007 dans le domaine des serveurs et des
outils informatiques, qu'il a gérés dans la plupart des pays
d'Afrique et du Levant. Au cours de son mandat, il a dirigé la
croissance dans toute la région, supervisant tous les aspects des
activités de Microsoft. En 2009, il s'est vu décerner le titre de
"Directeur général de l’année" de Microsoft. En 2011, il a rejoint
Microsoft France, où il a dirigé de nombreuses activités
gouvernementales couvrant les ministères, les entités sociales et
administratives et les grands comptes public-privé.
En novembre 2013, I. Youssry est retourné dans la région MEA et a rejoint Microsoft
Gulf en tant que responsable du secteur public. Il a eu un grand impact sur le marché
en soutenant les organisations gouvernementales et éducatives. Avant de rejoindre
Microsoft, Il a passé de nombreuses années au sein d'organisations multinationales
dans différents secteurs dont Aramco, GUPCO et Schlumberger. I. Youssry est
titulaire d'un baccalauréat en sciences géophysiques et d'une maîtrise en gestion des
affaires internationales.

S. E. Mme Zohour ALAOUI, Présidente de la Conférence générale et Ambassadeur,


Déléguée permanente du Maroc auprès de l'UNESCO

Auparavant, elle a été Ambassadeur du Maroc en Suède et


Ambassadeur non résident auprès de la République de Lettonie. Elle
a d’abord occupé le poste de chef de la Division des Nations Unies et
des Organisations internationales (1999-2003), puis celui de chef de
Service de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité (1997-
1999) et enfin chef de Service des Organisations gouvernementales
à caractère politique (1995-1997). Recrutée au Ministère des affaires
étrangères et de la coopération, elle a exercé en tant que Secrétaire
des affaires étrangères auprès de l’Ambassade du Royaume du
Maroc à Washington, avant d’être nommée Chef de Cabinet du Ministre des affaires
culturelles. S.E. Mme Zohour Alaoui est titulaire d'un Master Of Arts in Liberal Studies
de l'Université de Georgetown, Washington D.C. et d'une Licence en droit public de
l'Université Mohammed V, Rabat.

Plénière: « Quel avenir pour l'intelligence artificielle en Afrique ? »


Quel est l’environnement le plus propice à la montée de l’IA en Afrique ? Quels sont
les défis et les opportunités pour le développement de l'intelligence artificielle en
Afrique, à la lumière de l'Agenda 2063 de l'Union africaine ? Une réflexion de haut
niveau sur l'avenir de l'intelligence artificielle sur le continent sera menée par des
invités d'honneur des secteurs public et privé en Afrique et en Europe.

Modérateur: M. Serge KOFFI, Journaliste reporter d’images, AfricaNews


Ce journaliste reporter d’images exerce depuis neuf ans. Serge Koffi a
débuté sa carrière en tant que Correspondant dans plusieurs pays
d’Afrique (Togo, Bénin, Gabon et Guinée équatoriale) pour la chaine
d’information en continu Africa24. Depuis deux ans, il a rejoint le groupe
Euronews et travaille pour sa filiale Africanews comme journaliste et
assure l’animation de la chronique hebdomadaire « Sci-tech ». Cette
chronique consacrée au monde de la technologie donne la parole à ceux
qui font le progrès scientifique et technologique sur le continent africain.
Serge Koffi est titulaire d’un Master II en Journalisme audiovisuel et d’une
Licence en Littérature africaine.

Panélistes:

Mme Bunmi BANJO, Ancienne Responsable Brand & Ecosystem Development,


Google Afrique, PDG, Kurova Inc

Mme Betelhem DESSIE, Chef de projet, iCog – Labs

Betelhem Dessie, 19 ans, est l'un des principaux entrepreneurs


éthiopiens dans le domaine de l'éducation technologique des
jeunes.
Née et élevée à Harar, en Éthiopie, elle s'est intéressée aux
ordinateurs dès l'âge de 7 ans, quand son père a acheté un
ordinateur sur son lieu de travail. Elle a commencé à coder avec
Visual Basic et HTML à l'âge de 10 ans, et depuis, elle n'a cessé
d'en apprendre davantage, maîtrisant les aspects clés de
l'informatique et de la robotique dès la mi-adolescence.
Elle a déménagé à Addis-Abeba après avoir rencontré le défunt premier ministre
Meles Zenawi, et par son action, elle a été parrainée et encadrée par une agence
gouvernementale appelée INSA. Après deux ans à l'agence, elle s'est mise à son
compte et a commencé à réaliser ses propres projets de logiciels, pour son propre
compte et pour divers clients.
Depuis le début, Betelhem enseigne également l'informatique et la robotique aux
enfants. En partenariat avec iCog Labs - le premier laboratoire éthiopien d'IA et de
robotique, cofondé par le pionnier américain de l'IA Ben Goertzel et Getnet Aseffa,
éminent technofuturiste éthiopien - elle a lancé une initiative appelée iCog - Anyone
Can Code (ACC). Elle a toujours espéré créer une plateforme dans laquelle les
enfants du monde en développement pourraient avoir les mêmes chances que
lorsqu'elle était enfant - et le projet ACC en est le résultat.
Elle travaille actuellement avec iCog Labs sur le projet ACC en tant que chef de projet
et conseillère pour'Solve IT', un projet visant à utiliser une technologie avancée pour
élever les enfants et les étudiants dans les pays en développement.
Titre de la présentation: Comment former la main-d'œuvre de l'IA en Afrique ? -
Solutions et expériences
Résumé de la présentation: L'IA n'est pas une technologie récente. Mais en Afrique,
elle est nouvelle pour tout le monde. Ce continent a suivi les traces d'autres
expériences; ce qui n'est pas mauvais. Mais, l'Afrique doit maintenant s'approprier
cette révolution technologique de l'IA. Si les Africains ne contribuent pas à l'essor de
ces technologies, elles seront biaisées et auront de mauvaises répercussions sur eux,
une fois mises en oeuvre. Ainsi, il convient de former une main d'œuvre qui formulera
et mettra en œuvre ces solutions d'IA.
Cette présentation partagera l'expérience d'iCog Labs, une société d'IA fondée en
Éthiopie. Elle a contribué au développement du célèbre robot humanoïde " Sophia ".
Comment avons-nous construit une équipe capable de contribuer à des projets
internationaux ? Comment pouvons-nous passer à une plus grande échelle ? Et quel
est le rôle de nos projets communautaires ? Voilà quelques questions abordés dans
cette session.

Mme Narjis HILALE, Ecrivaine et Professeure, International University in Geneva

Narjis Hilale est professeure à International University in Geneva, où


elle enseigne le Management et le Marketing, elle est également
Consultante en Stratégie et Executive coach pour les femmes. Elle
possède 15 années d’expérience en Marketing et Stratégie. Elle a
grandi au Maroc, en Suisse et en Indonésie, a étudié en France et au
Canada et a travaillé à Singapour, au Maroc, en France et en Suisse.
Narjis a occupé des postes de responsabilité au sein de grandes
entreprises multinationales et Organisations Internationales, telles que
P&G, Shell, Vivendi, JTI, SingTel et l’OMPI. Narjis est l’auteur du livre
« La Trousse de Survie de la Femme en Entreprise », ouvrage qui
décortique la situation de la femme sur le lieu de travail, et lui offre des conseils pour mieux
naviguer dans ce monde, afin de permettre aux femmes de s’y imposer et d’y faire leur place.
Elle est passionnée par l’Intelligence Artificielle et son impact sur la société. Elle a étudié le
piano et la musique pendant 12 ans et parle français, anglais et arabe.

Titre de la présentation: L’Afrique, pionnière d’une intelligence artificielle ‘’humaine’’ ?

Résumé de la présentation : Le développement de l’intelligence artificielle en Afrique


en est à ses prémices. Le continent a donc aujourd’hui la possibilité de penser un
modèle humain adapté aux défis de demain et cohérent avec les aspirations de ses
citoyens.
Le modèle occidental soulève de grandes questions : l’intelligence artificielle, où la
machine n’est plus simplement une extension de l’homme mais vise à le remplacer,
se ferait-elle au détriment de l’humain ? La 4ème révolution industrielle est une
opportunité majeure pour le continent africain de créer une intelligence artificielle au
service de l’humain.
L’Afrique a la possibilité de construire son propre modèle d’intelligence artificielle qui
pourrait notamment renforcer les capacités des citoyens, lutter contre les disparités,
promouvoir l’égalité des chances et du genre.
Il sera essentiel de soutenir et encadrer les initiatives privées en Afrique, et
parallèlement d’encourager et d’apporter le soutien nécessaire aux initiatives de la
société civile.
S’agira-t-il essentiellement d’une approche menée par les états et les institutions, ou
les citoyens ? Tous les acteurs doivent s’approprier le projet et ont un rôle à jouer
quant à l’avènement d’une intelligence artificielle humaine en Afrique.

M. Gabriel MALKA, Directeur de formation et de recherche en biotechnologie et


ingénierie biomédicale, Université Mohammed VI Polytechnique
Directeur du Centre Interface Applications Médicales CIAM de
l’Université Mohammed VI Polytechnique, professeur émérite en
chirurgie plastique, réparatrice et maxillo-faciale de l’Université de
Bourgogne, il est également membre de l’Académie Nationale de
Chirurgie
Auparavant, il a été directeur du Pôle neurosciences, chirurgie
réparatrice au CHU de Dijon et directeur de recherche au
Laboratoire d’éthique médicale de Paris Cochin.
Docteur en médecine de l’Université de Nancy, il est diplômé en chirurgie générale,
plastique et réparatrice et en cancérologie.
M. Malka est également diplômé de l’Ecole supérieure de Commerce de Paris.
Il est détenteur d’un Master en Gestion et Politique de Santé (IEP Paris) et d’une
Licence en droit. Cet expert de la cour de cassation TASS (tribunal des affaires de
santé et sociales) et membre du Conseil Supérieur de l’Université de Fès a reçu
plusieurs distinctions : Officier Palmes Académiques et Chevalier de l’ordre du Trône
- Wissam Al Arch.

Titre de la présentation: La médecine du futur et le futur du médecin


Résumé de la présentation : Pour élever les nouveaux de la santé, tous les
concepteurs dans le domaine n’ont qu’un mot à la bouche : l’intelligence artificielle.
Mais pas n’importe laquelle ; l’heure est maintenant au « cognitive computing ». Les
techniciens ont en effet réussi à mettre sur pied des machines capables de
comprendre de façon autonome le langage naturel humain, de l’interpréter, de
l’assimiler.
Autrement dit, ces appareils « pensent » grave à l’intelligence artificielle basée sur des
algorithmes mais qui imite la déduction humaine.
Notre propos s’intéressera aux différentes applications qui permettent d’aider les
médecins qui n’arrivent plus à suivre l’évolution scientifique des pathologies, tant ils
sont submergés par les données. Mais cette intrusion de la technologie dans le
domaine médical suscite des craintes.
Va – t-on assister comme certains le pressentent, au remplacement des médecins par
la machine ?
Mais la fascination pour les nouvelles technologies ne doit pas nous faire oublier un
point essentiel :
A savoir que soigner ne se résume pas seulement à produire du savoir, ni à
l’accumuler, ni à le perfectionner ; il s’agit plus fondamentalement d’humaniser les
options thérapeutiques et diagnostiques
Ce qu’annonce cette intelligence artificielle c’est plutôt une nouvelle forme de dialogue
entre l’homme et la machine et non la disparition de l’un au profit d l’autre.

M. Ibrahim YOUSSRY, Directeur général régional Afrique centrale, du Nord et de


l’Ouest, Levant et Pakistan, Microsoft

Plénière: « L’accès universel à l'information et au savoir, et


intelligence artificielle en Afrique »

Cette session se concentrera sur les conditions préalables pour utiliser l'IA dans le
contexte africain afin de garantir un accès universel à l'information et au savoir. Elle
explorera également le potentiel de l'intelligence artificielle dans la promotion de la
coopération scientifique et du libre accès à l'information scientifique.

Modérateur: M. Moez CHAKCHOUK, Sous-directeur général pour la Communication


et l’Information, UNESCO

Panélistes:

Mme Hawa BA, Directrice de programme, OSIWA

Hawa Ba coordonne le travail médiatique ainsi que les


programmes sénégalais de l'Open Society Initiative for West
Africa (OSIWA), qui fait partie des Fondations Open Society.
Fervente défenseure de l'éducation des filles et de l'égalité des
droits des femmes dans les sphères politique et économique,
Hawa œuvre pour la promotion et la protection des droits des
couches les plus vulnérables de la société et défend les libertés
fondamentales. Elle se définit comme féministe et afro-optimiste.
Hawa est titulaire d'un Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) en
Anthropologie et d'un DESS en Journalisme.
Mme Chrystèle DUMONT, Directrice Marketing & Opérations, Afrique centrale, du
Nord, de l'Ouest, de l'Est, Levant & Pakistan

MCC couvre tout le continent africain (à l'exception de l'Afrique du Sud


et de l'Égypte), les îles de l'océan Indien, ainsi que le Levant et le
Pakistan. Chrystèle Dumont travaille en étroite collaboration avec les
équipes internes et les partenaires pour accélérer leur processus de
transformation numérique.
Depuis qu'elle a rejoint Microsoft en 2006, Mme Dumont a occupé
divers postes, dont ceux de responsable des opérations centrales
régionales et responsable du marketing central en Afrique du Nord, de
l'Ouest, de l'Est, Central et du Sud, en Méditerranée orientale et au Pakistan, dans 67 pays.
De plus, elle a dirigé de bout en bout les opérations, la stratégie, la planification, le marketing
et les communications couvrant toutes les activités de Microsoft dans des entreprises, du
secteur public, des petites et grandes entreprises ainsi que des organisations de partenaires.
C. Dumont a 19 ans d'expérience en développement d’affaires, canaux, ventes et marketing,
gestion des personnes en B2B avec une expérience internationale et une expertise en TIC au
Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.

Titre de la présentation : Partenariat public-privé : le plan national sur l'IA prévoit d'adopter l'IA
avec confiance, sécurité et responsabilité

Résumé de la présentation : L'intelligence artificielle assure l'amplification du génie humain


avec des technologies intelligentes dans le respect des droits de l'homme et de la vie privée.
C'est la vision de Microsoft sur l'IA. Le secteur public adoptera l'intelligence artificielle pour
soutenir la croissance et la compétitivité nationales, favoriser l'engagement et la satisfaction
des citoyens tout en préparant la main-d'œuvre aux emplois de demain. L'utilisation de
l'Intelligence artificielle dans l'analyse de données massives pour créer des modèles et
anticiper les réponses, nécessite un accès transparent aux données, dans la manière dont
elles seront utilisées, stockées, sécurisées et contrôlées. Aujourd'hui, le secteur privé a
l'immense responsabilité de s'associer au secteur public pour aider les gouvernements à tirer
parti de technologies comme l'intelligence artificielle pour permettre la modernisation du pays
en toute confiance. Le partenariat entre les secteurs public et privé envisagé par Microsoft
pour soutenir l'adoption de l'IA au niveau national repose sur quatre piliers pour favoriser
l'accès aux bonnes informations dans la transparence, la sécurité et le contrôle :
- Construire un partenariat pour une innovation responsable par une politique moderne, y
compris le classement des données
- Favoriser la transformation numérique des pays pour soutenir leur croissance économique
- Combler les déficits de compétences et améliorer l'employabilité
- Créer un impact sociétal durable

M. Abdelouahid LYHYAOUI, Professeur titulaire à l'ENSA de Tanger, Université


Abdelmalek Essaadi (Maroc)
Il a obtenu un Master en Science de l'Université Polytechnique de
Madrid, Espagne, en 1997 et un doctorat de l'Université Carlos III de
Madrid en 1999. Il est actuellement professeur titulaire au Département
de génie électrique et industriel de l'École nationale des sciences
appliquées de l'Université Abdelmalek Essaadi. Ses intérêts de
recherche comprennent les systèmes intelligents, les réseaux
neuronaux, l'apprentissage automatique, l'exploration de données et le
traitement du signal pour WSN. De 2001 à 2003, il a été professeur
invité à l'Université Carlos III, où il a enseigné au Département de
Théorie du Signal et des Communications. Entre 2010 et 2018, il a été
professeur invité au Laboratoire LIPN de l'Université Paris 13. Ses domaines de recherche
spécifiques incluent la participation au développement de villes durables et l'application de
l'intelligence artificielle à WSN pour les villes intelligentes.

Titre de la présentation: Améliorer la société pour mieux comprendre l'IA"

Résumé de la présentation: L'intelligence artificielle (IA) est l'un des principaux acteurs
du développement d'un pays. L'impact économique mondial de cette révolution
technologique est d'environ 16 milliards de dollars, générant environ 2,3 millions
d'emplois. Ces faits reflètent l'urgence de prendre les premières mesures pour
impliquer l'IA à l'avenir. Il faudra donc veiller à ce que les gens soient capables de
concevoir et de développer des systèmes et des applications d'IA, également en
collaboration directe et approfondie avec la recherche et les principaux opérateurs
technologiques. Développer les compétences nécessaires à l'interaction entre les
êtres humains et l'IA sera fondamental. Il y a plusieurs domaines d'action pour faire
émerger ces compétences, plus particulièrement la formation des travailleurs publics
et privés, et plus généralement, l'alphabétisation de tous pour exploiter pleinement les
services numériques. Il est également important d'aider les gens à comprendre ce
qu'est l'IA, les avantages qu'elle peut apporter et les risques qu'elle comporte pour
leur permettre d'utiliser au mieux les services offerts. En outre, il est nécessaire
d'"éduquer" les citoyens afin de réduire le fossé d'accès à ces technologies. Cela
implique le système scolaire, qui doit tenir compte des changements décrits pour
rendre plus efficace la formation des futurs citoyens et travailleurs.

M. Davor ORLIC, Chef de projet senior, Jozef Stefan Institute, chef de l'exploitation,
K4ALL foundation

Davor Orlic est chercheur au Centre pour le transfert des


connaissances en technologies de l'information de l'Institut Jožef
Stefan et travaille comme COO de la Fondation Knowledge 4 All
Ltd. Il travaille également sur de multiples initiatives à
l'intersection de la recherche, des technologies, des politiques et
de l'innovation commerciale en intelligence artificielle. Il travaille
actuellement sur la mise en place d'un réseau d'excellence en
intelligence artificielle en Afrique subsaharienne et sur l'expansion
de la cartographie des lieux principaux de l'intelligence artificielle dans quatre régions
du monde.

Résumé de la présentation : Une collaboration commune récente entre la Fondation


Knowledge 4 All, le CIED et la Chaire de l'UNESCO pour l'intelligence artificielle, visant
à recenser les talents, les acteurs et les hauts-lieux de l'intelligence artificielle dans le
grand Sud, montre à quel point les universités, les jeunes entreprises et les autres
secteurs s'engagent déjà dans l'IA en Afrique. C'est la preuve irréfutable qu'une
stratégie panafricaine est nécessaire pour établir un ensemble d'objectifs ambitieux
pour l'éducation, la recherche-développement et l'industrialisation de l'IA, combinés à
une politique favorable. La prochaine étape consiste à élaborer un plan coordonné
pour encourager l'éducation à l'IA, soutenir les laboratoires de recherche à travers le
continent, encourager l'entrepreneuriat fondé sur la recherche dans le secteur de l'IA
et faciliter la collaboration entre les chercheurs et les experts en IA dans d'autres
domaines tels que les transports, les soins de santé, l'agriculture et autres sciences.
Ce recensement est à l'origine du lancement du projet "IA pour le développement en
Afrique" (AI4D) début 2019, conçu pour soutenir un réseau d'excellence en matière
d'IA en Afrique subsaharienne, pour renforcer et développer l'excellence scientifique
et technologique communautaire dans une série de domaines liés à l'IA et pour mener
une série de projets locaux en innovation.

Mme Ruhiya Kristine SEWARD, Responsable des programmes, Technologie et


innovation, Centre de recherches pour le développement international

Ruhiya supervise les recherches sur les questions de gouvernance


numérique dans les pays du Sud, allant des droits numériques et la
cybersécurité, à l'analyse des données et l'IA. Elle a de l'expérience
dans le domaine des politiques de haut niveau et du développement
des communautés locales, ayant le souci de faciliter l'inclusion, la
participation et l'égalité des sexes. Elle est titulaire d'un doctorat en
politique de la New School for Social Research et d'une maîtrise en
relations internationales de la LSE.

M. Jonathan STEVER, Co-fondateur et Directeur général, Impact Hub Kigali


(Rwanda)

Jon Stever est macroéconomiste, entrepreneur et bâtisseur


communautaire. Il est le fondateur de Impact Hub Kigali et de The
Office. Il est également un catalyseur du mouvement i4Policy. Jon
conseille actuellement plusieurs gouvernements sur les politiques
d'économie numérique.

Plénière: « L’intelligence artificielle, levier de développement pour


la jeunesse en Afrique »

Au cours de cette session, une attention particulière sera accordée à l'impact de


l'intelligence artificielle sur le "dividende démographique" et aux questions d'éducation
et d'emploi des jeunes, y compris dans le secteur de la création.
Modérateur: M. Frank ELEANYA, Journaliste, Business Day (Nigeria)

Panélistes:

Mme Maria DO ROSARIO BRAGANÇA SAMBO, Ministre de l’Enseignement


supérieur, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (Angola)

Diplômée en médecine de la Faculté de Médecine de l'Université


Agostinho Neto, spécialisée en Neurologie à l'Hôpital Egas Moniz
(Lisbonne - Portugal) et titulaire d'un doctorat en "Sensibilité
génétique au paludisme cérébral des enfants angolais" de
l'Instituto Gulbenkian de Ciência (Oeiras, Portugal), Maria do
Rosário Teixeira de Alva Sequeira Bragança Sambo, est ministre
de l'enseignement supérieur, des sciences, de la technologie et
de l'innovation de l'Angola depuis septembre 2017. Dans ses
fonctions administratives en matière d'éducation, elle a été
professeure agrégée, recteur de l'Université Agostinho Neto
(Luanda-Angola) et doyenne de la faculté de médecine de
l'Université Katyavala Bwila de Benguela.

Mme Ikram CHAIRI, Professeure et chercheure postdoctoral, Université Mohammed


VI Polytechnique (Maroc)

Ikram Chairi est enseignante et chercheure à l'Université


Mohammed VI Polytechnique. Ses intérêts de recherche portent
sur l'analyse de données, l'apprentissage automatique et
l'application de l'intelligence artificielle. Elle a obtenu un doctorat
en apprentissage automatique et statistique en 2014 à l'Université
Abdelmalek Essaâdi. En 2015, elle a travaillé comme chercheure
postdoctoral au GIAA (Laboratoire d'intelligence artificielle
appliquée) de l'Université Carlos III de Madrid et a participé à la
construction d'un agent conversationnel intelligent. Elle est
également titulaire d'un diplôme d'ingénieur en statistique et en
entreposage de données.

Titre de la présentation : "Intelligence artificielle : Défis et opportunités pour les jeunes


chercheurs marocains ".

Résumé de la présentation : L'intelligence artificielle a pris beaucoup de temps avant


d'être découverte dans les années 1950. Elle s'est développée au cours des 60
dernières années jusqu'à connaître une percée qui l'a rendue aujourd'hui accessible
à tous. Pour des pays africains comme le Maroc, les recherches scientifiques dans le
domaine de l'apprentissage automatique, de la robotique ou de l'IA, n'ont commencé
qu'à partir des années 2000. Peu de laboratoires travaillent sur des sujets liés à l'IA et
sont confrontés à divers défis. Néanmoins, lorsque le Maroc a adopté la Stratégie
Digital 2020 en 2016, le retard a été rapidement rattrapé et différentes opportunités
pour les jeunes chercheurs ont émergé, leur permettant de prendre part à cette
révolution technologique.

M. Ekene Johnpaul IKWELLE, Président du Réseau panafricain de la jeunesse


pour une culture de la paix (PAYNCoP)

Né le 24 septembre 1991, Ekene Johnpaul Ikwelle est un expert en


culture de la paix, formateur de mouvements sociaux, professionnel
de l'engagement civique des jeunes et membre du programme « Open
Minds Young Voices » de Friedrich-Ebert-Stifung.
Il est par ailleurs Président du Réseau panafricain de la jeunesse pour
une culture de la paix (PAYNCoP). Ce réseau dirigé par des jeunes et
soutenu par l'UNESCO œuvre dans le domaine de la paix et pour la
promotion de la culture de la paix et de la non-violence en Afrique.
De plus, M. Ikwelle est cofondateur et directeur exécutif du Centre for
Youth Advocacy and Development (CeYAD), une organisation non gouvernementale de
consolidation de la paix par le biais d'initiatives de cohésion sociale sur la préparation des
jeunes à une transition vers l'âge adulte, et de promotion d'institutions fortes qui s’appuient
sur des mouvements populaires.
Ce passionné de l'intelligence artificielle est détenteur d’un Baccalauréat en sciences
géologiques de l'Université Nnamdi Azikiwe Awka.

Titre de la présentation: L’intelligence artificielle en Afrique et la peur de l’exclusion


sociale

Résumé de la présentation: Certaines discussions sur l'IA en Afrique ont porté sur la
signification de l’IA et ses conséquences sur l’emploi car une disparition des emplois
traditionnels devient fort probable. Cependant, peu ont pris conscience qu'au cours
des dernières années, il y a eu de nombreuses innovations nées grâce à l’intelligence
artificielle. D'autres travaux ont porté sur les implications, généralement positives, de
l'intelligence artificielle sur la santé, l'éducation et la sécurité, mais peu d'entre eux ont
considéré les dangers imminents de l'exclusion sociale face au développement rapide
et perturbateur de l'IA sur un continent qui lutte encore pour l'inclusion sociale de plus
de 77% de sa population qui a moins de 35 ans.
Si le potentiel de l'IA et les possibilités de son application dans plusieurs secteurs en
Afrique restent à débattre, son lien avec les défis actuels des jeunes sur le continent
présente des zones grises qui nécessitent une attention particulière.
La présentation explore ces zones grises, examine les mystères entourant l'IA et le
développement des jeunes comme un sujet de débat. Elle se propose également de
suggérer les domaines dans lesquels l’élaboration de nouvelles politiques est
possible, et donne un aperçu général des pays qui sont sur la bonne voie, tout en
soulevant les écueils et les dangers que présente l’intelligence artificielle pour les pays
délaissés. Étant donné que cette quatrième révolution industrielle est menée par les
jeunes, les seuls pays qui en récolteront les fruits sont ceux qui ont investi
massivement et à juste titre dans leurs jeunesses, notamment pour assurer l'égalité
d'accès à la formation et aux opportunités ; et pourtant, combien de ces pays seront
en Afrique ?

M. Tomoyuki NAITO, Conseiller principal TIC et Développement, Agence Japonaise


de Coopération Internationale (Japon)

Conseiller principal pour les TIC et le développement à l'Agence


japonaise de coopération internationale (JICA). Avant d'occuper son
poste actuel, il était gestionnaire de programme à la Banque mondiale.
Auparavant, il était directeur de la planification ainsi que directeur des
transports et des TIC au siège de la JICA. Il est membre du Comité de
pilotage mondial du projet "Internet pour tous" au Forum économique
mondial depuis 2016.

Titre de la présentation: L'intelligence artificielle pour le


développement de l'Afrique : L'éducation est importante.

Résumé de la présentation : Les innovations majeures issues de la Quatrième


Révolution industrielle redéfinissent la notion même d’être humain. Les progrès
technologiques nous poussent également vers de nouvelles frontières dans l'éthique.
Comme nous le savons, Amazon et Netflix possèdent déjà des algorithmes qui
prédisent les films et les livres que nous souhaitons regarder et lire. Dans le cadre de
la coopération internationale pour la poursuite du développement de l'Afrique, avons-
nous toujours soigneusement considéré cet aspect ? La quatrième révolution
industrielle, y compris le déploiement de l'insémination artificielle, doit s’appuyer sur
des débats plus larges qui concernent les sociétés futures dans lesquelles nous
souhaitons vivre. Aujourd'hui, les possibilités d'autonomisation humaine offertes par
la technologie sont immenses, mais nous devons continuer à nous concentrer sur
l’influence des technologies sur les individus, leurs quotidiens et leur capacités à jouir
de leurs droits humains. Ce n'est plus le ressort exclusif des États et des organisations
internationales. Le secteur privé doit jouer un rôle de chef de file en faisant preuve de
prudence et d'ouverture, et les États et les organisations internationales doivent
appuyer le processus comme il se doit. Favoriser une éducation éthique dès le plus
jeune âge (et celle de nombreux enseignants) pourrait être l'un des domaines sur
lesquels il faudrait se concentrer, au lieu de ceux qui consistent à enseigner la
programmation ou l’usage des appareils mobiles.

M. Ebenezer NJOH MOUELLE, Représentant du Cameroun au Conseil exécutif,


Délégation Permanente du Cameroun auprès de l’UNESCO

Le Professeur Ebénézer Njoh Mouelle occupe la fonction de Président du Conseil Scientifique


du Centre de Recherche et de Formation Doctorale pour les Arts, les Langues et la Culture,
à l’Université de Yaoundé I. IL est également le Représentant du
Cameroun au Conseil Exécutif de l’UNESCO depuis 2015, après avoir
assumé des charges politiques (Député et Ministre). Il compte à son
actif de nombreuses publications dont Quelle éthique pour le
transhumanisme? Des "hommes augmentés" et des "posthumains",
demain, en Afrique ? et Transhumanisme, marchands de science et
avenir de l’homme, parus respectivement en 2018 et 2017, chez
l’Harmattan. Son ouvrage de 1970 édité par CLE à Yaoundé est un
essai sur la signification humaine du développement, intitulé De la
médiocrité à l’excellence. Cet ouvrage est connu et étudié un peu
partout en Afrique, notamment au Cameroun où il est inscrit au
programme des classes terminales des lycées d’enseignement général.

Titre de la présentation: A qui revient le rôle moteur dans le développement de l’IA en


Afrique ? Aux géants du web ou aux pouvoirs d’Etat ?

Résumé de la présentation: L’intérêt pour l’introduction de l’Intelligence Artificielle en


Afrique n’est pas à démontrer, ne serait-ce que parce qu’elle contribuerait à porter la
rationalisation des comportements au niveau des exigences d’une économie de
production industrielle devant définitivement prendre la place des économies
préindustrielles. L’Intelligence Artificielle devra aider à développer un meilleur rapport
au temps, ainsi que le souci de la rigueur, de la précision et du rendement quantitatif
et qualitatif en toutes choses. Le fait est que dans divers pays africains se sont créés
ces derniers temps de nombreuses start-up d’Intelligence Artificielle. Le fait est
également que les grosses plateformes constituées par les géants du web sont en
train de faire leur pénétration en Afrique, créant des centres de recherche et des
instituts de formation dans divers pays. Ces GAFAM ne peuvent penser qu’à leurs
intérêts commerciaux et de domination, en prenant possession du marché africain, et
en maintenant inclus et intellectuellement embrigadés dans leurs « écosystèmes »,
les jeunes ingénieurs et autres entrepreneurs africains dans l’exploitation de leurs
produits. Quant aux centres de recherches et autres laboratoires en train d’être
ouverts par elles (les GAFAM), ne travailleraient-ils pas sur la seule base de leurs
programmes et objectifs ? Il doit être possible à l’Afrique, au moment d’entrer
résolument dans la danse de l’Intelligence Artificielle, de s’en fixer elle-même des
finalités propres, définies au niveau des pouvoirs d’Etat. Il n’existe pas de pouvoir
d’Etat unifié pour toute l’Afrique, malgré la création de l’Union Africaine. Ce qu’a réussi
la Chine en tant qu’Etat, en créant l’équivalent des GAFAM dans les BATX n’est pas
envisageable dans une Afrique de 55 Etats souverains. Toutefois, rien n’empêche ces
Etats, pris séparément, de retenir des compétences identifiables sur leur sol, ainsi que
d’encourager et de soutenir des entrepreneurs du secteur privé à travers des
partenariats favorisant la prise en compte des intérêts réellement africains.

Plénière: « Ethique et intelligence artificielle en Afrique: quels


enjeux? »

Cette session sera consacrée à une réflexion sur les questions soulevées par l’IA en
matière d’éthique, de droits et de libertés en Afrique.

Modératrice: Mme Dorothy GORDON, Présidente, Programme Information pour tous


Panélistes:

M. Anantha DURAIAPPAH, Directeur, Institut Mahatma Gandhi pour l'éducation à la


paix et au développement durable (Inde)

Anantha Duraiappah a inauguré le poste de directeur de l’Institut


Mahatma Gandhi pour l'éducation à la paix et au développement
durable (MGIEP) de l'UNESCO en 2014. Leader scientifique ayant
plus de 33 ans d'expérience, il joue aujourd'hui un rôle clé dans le
positionnement du MGIEP de l'UNESCO en tant qu'institut de
recherche de pointe sur l'éducation pour la paix, le développement
durable et la citoyenneté mondiale. Anantha a obtenu son doctorat en
économie avec une spécialisation en modélisation mathématique et
informatique de l'Université du Texas à Austin, aux États-Unis. Il est
l'auteur de nombreux livres et articles de revues. Il est membre de
l'Académie mondiale des arts et des sciences (WAAS), membre de l'Académie mondiale des
sciences (TWAS) et professeur invité à l'Université de Tokyo, Japon. Le Dr Duraiappah se
concentre actuellement sur le renforcement du guide science-politique en éducation par la
recherche et l'exploration de la façon dont les neurosciences de l'apprentissage peuvent
contribuer au développement de l'intelligence émotionnelle et intellectuelle par des
pédagogies numériques novatrices.

Titre de la présentation: Education : IA et éthique

Résumé de la présentation : L'utilisation croissante de la technologie dans l'éducation,


des plates-formes d'apprentissage en ligne et du contenu numérique qu'elles
hébergent, à l'apprentissage automatique et au traitement du langage naturel (NLP) ,
a non seulement permis de trouver des solutions modulables à des problèmes de
longue date en salle de classe, mais a aussi soulevé de nouvelles questions urgentes
sur la gestion des interactions entre les nouvelles technologies et les initiatives dans
l’éducation. L'intelligence artificielle offre la possibilité d'utiliser les données pour
donner un aperçu clé du comportement d'apprentissage de l'élève : en effet,
l'intelligence artificielle permet d’analyser la trajectoire d’apprentissage d'un élève et
d’offrir des solutions et des interventions pour développer une approche mieux
adaptée à ses forces et à ses faiblesses sans compromettre son intimité. De cette
façon, le rêve insaisissable d'un apprentissage personnalisé peut enfin devenir réalité.
Il est toutefois important que nous reconnaissions le rôle essentiel que jouent les
données pour assurer le bon fonctionnement des systèmes d'IA : si les données
héritées pour former un système d'IA sont biaisées ou entachées d'une autre forme
de corruption morale, l'IA perpétuera cette corruption. De même, comme il existe de
nombreux facteurs clés dans toute approche éducative qui ne peuvent pas être
représentés comme des points de données - la valeur d'une autre personne (qu'il
s'agisse d'un éducateur ou d'un pair), des relations, de l'amitié - le système d'IA ou
d'apprentissage automatique sera nécessairement aveugle sur certains des éléments
les plus significatifs de l'apprentissage d'un étudiant. Compte tenu de ces dangers, il
est impératif d'identifier et de rendre compte des diverses façons dont la discrimination
peut être perpétuée involontairement par les systèmes d'IA. M. Duraiappah estime
que l'UNESCO a un rôle clé à jouer dans cette entreprise, notamment en définissant
des normes d'interopérabilité (formats XML, modèles d'octets) et des cadres d'API
que chacun peut construire pour partager ses idées et tracer une voie qui tienne
compte du rôle croissant de la technologie dans notre éducation sans compromettre
les cadres éthiques auxquels nous tous tenons.

M. Eugène C. EZIN, Professeur d'Informatique et d'Intelligence Artificielle, Université


d'Abomey-Calavi, Membre de l'IEEE Computer Science Society (Bénin)

Eugène C. Ezin est né au Bénin en 1966 et y a fait ses études primaires


et secondaires.
Après une maîtrise en mathématiques à l’Université d’Abomey-Calavi
dans le même pays et en tant que Chercheur associé à l’Institut de
Mathématiques et de Sciences Physiques, il obtint une bourse
d’excellence de Centre International pour la Culture Scientifique du
Laboratoire mondial d’ Antonino Zichichi pour le Diplôme d’Etudes
Approfondies et pour les études doctorales en Intelligence Artificielle à
l’Institut international des études scientifiques avancées Eduardo
Caianiello à Salerne en Italie. Ses travaux de recherche ont porté sur
le traitement automatique de la parole utilisant les systèmes hybrides
de réseaux de neurones et la logique floue et ont conduit à la thèse de doctorat en Intelligence
Artificielle en mars 2001 avec la mention très honorable et félicitations orales du jury.
Professeur Titulaire en Informatique et Intelligence Artificielle, il est l’actuel Directeur de
l’Institut de Formation et de Recherche en Informatique de l’Université d’Abomey-Calavi. Il a
à son actif plus d’une soixantaine de publications scientifiques dans des revues internationales
et dans les actes de conférences à comité de lecture. Il est relecteur de plusieurs journaux et
membre de plusieurs comités scientifiques. Depuis 2012, il est membre actif de IEEE
Computer Society. Ses préoccupations de recherche sont entre autres la cryptographie, le
traitement du signal, les systèmes intelligents, l’apprentissage automatique.

Titre de la présentation: Intelligence humaine vs intelligence artificielle : où va la raison


humaine ?

Résumé de la présentation L’intelligence artificielle en tant que « grand mythe de notre


temps » est souvent présentée comme une formidable occasion à saisir en termes
d’économie de la connaissance. Ses contributions dans les domaines de la robotique,
de la médecine, du transport, des communications, dans l’agriculture notamment sont
déjà très considérables. Et pourtant de véritables inquiétudes et risques s’observent
dont les suppressions d’emplois avec les robots, la perte d’humanité devant la boite
noire. Bref, des algorithmes nous gouvernent et décident à notre place. Où vont la
raison humaine et l’éthique notamment en Afrique avec ces technologies ?
Mme Monique MORROW, Présidente et Cofondatrice de Humanized Internet,
Chercheure associée, Institut Alexander von Humboldt pour Internet et Société
(Suisse)

Présidente et cofondatrice de Humanized Internet, un organisme


à but non lucratif sur la nécessité de contrôler les identités et de
donner une identité numérique aux personnes les plus
desservies. Les valeurs de bien commun de la technologie et
d’éthique intégrée ont guidé l’immense travail de Monique sur
l'intersection entre la technologi blockchain (...), les questions de
sécurité et de protection de la vie privée, les questions de
compétence juridique et le développement de portefeuilles. En
tant que membre des conseils consultatifs de procivis.ch et de
Vetri Global (Suisse), elle s'est penchée sur ces questions et est
conseillère principale chez Hycon (Corée du Sud). Elle est également un membre actif
du comité exécutif de l’IEEE (Ethics in Action) et coprésidente du l’IEEE Ethics in
Action Extended Reality Committee. Considérée comme l'un des leaders
technologiques les plus influents au monde et ayant obtenu de nombreuses
distinctions en reconnaissance de ses efforts, Monique défend la cause des femmes
dans les domaines de la technologie et de l'ingénierie, siégeant à de nombreux
conseils d'administration sans but lucratif. Elle a publié Internet of Women,
Accelerating Culture Change en 2016 et a facilité le lancement du Women in
Standardization Expert Group for ITU. Monique a reçu plusieurs récompenses.
Récemment elle a été reconnue comme l'une des 100 meilleures Shapers numériques
suisses pour 2018. Monique est en train de coécrire un livre intitulé The Humanized
Internet, qui sera publié en 2019.

Titre de la présentation: L'éthique dans l'IA : une opportunité pour l'Afrique

Résumé de la présentation: Deux thèses s’affrontent entre l’idée que l’IA est un
avantage qui bénéficiera massivement aux citoyens et l’idée que l’IA est une arme de
destruction massive. La technologie est neutre et il revient à ses créateurs de lui
donner un usage intentionnel.
L'Afrique a l'occasion d'établir un programme mondial d'éthique en matière d'IA et
d'éviter les effets négatifs sur les citoyens. La discussion commencera par des
observations générales et les risques d’abus qui se présentent et se terminera par des
observations sur le potentiel de l’IA en tant que créateur d'emplois en Afrique.
L'éthique est au cœur du débat.
M. Takashi EGAWA, Département du génie électrique et de la mécanique, Centre de
recherche sur les nanodispositifs et les matériaux de nouvelle génération

Takashi Egawa a commencé sa carrière en tant qu'ingénieur de


recherche en technologie des réseaux. Il est ensuite passé de la
recherche à la normalisation en 2004. A l'UIT-T, il a contribué à la
normalisation des NGN, des réseaux futurs, du SDN et de la
communication en cas de catastrophe en tant que rapporteur et
président de diverses activités. Il s'est ensuite tourné vers l'IA pour
la normalisation. Il contribue à la normalisation de l'IA, en
particulier à l'IEEE P7001 (transparence des systèmes
autonomes) en tant que secrétaire (2017).

Titre de la présentation: Vers une IA éthique : dialogue sur la normalisation et sa mise


en œuvre

Résumé de la présentation: L'intelligence artificielle est sur le point de devenir un


catalyseur essentiel de l'inclusion et de l'innovation numériques. Elle devrait améliorer
notre société et les droits de la personne. Puisqu'il s'agit d'un outil très puissant, nous
devons également veiller à ce qu'il soit utilisé à bon escient. Par exemple, c'est l'être
humain, et non l'IA, qui doit contrôler le système et en rendre compte. C'est dans cet
esprit que le CEN participe et contribue au dialogue sur la gouvernance de l'IA et sa
mise en œuvre, par exemple la normalisation de l'éthique de l'IA, comme la
transparence et la fiabilité. Grâce à une compréhension approfondie de l'intelligence
artificielle dans le cadre de ce dialogue, et en tant que leader mondial des fournisseurs
innovants de TIC, NEC s'engage à continuer à résoudre les problèmes sociaux et à
contribuer aux SDG en intégrant pleinement l'éthique de l'intelligence artificielle dans
le développement de produits et de solutions ainsi que dans ses activités
institutionnelles.

M. Ayman OSMAN, Directeur des affaires générales, externes et juridiques, pour


les Marchés émergents de Microsoft, Moyen-Orient et Afrique

Il soutient les ventes et les opérations commerciales de Microsoft


dans la région Afrique, Levant et Pakistan, et aide les
gouvernements et les clients du secteur privé à naviguer à
travers les nouvelles questions réglementaires et politiques qui
ont fait surface, suite à la transition des logiciels traditionnels
vers les services numériques. De plus, il élabore des politiques
et des cadres réglementaires conçus pour aider les marchés
émergents à adopter de nouvelles technologies sûres, fiables et
responsables, alimentant leur croissance économique et offrant de meilleurs services
aux entreprises et aux citoyens. Osman a rejoint Microsoft après avoir quitté Nokia
Corporation en 2012 en tant que responsable des affaires juridiques et commerciales
pour l'Afrique du Nord, la Méditerranée orientale et le Pakistan. Il est titulaire d'une
Licence et d'un Master en droit des affaires et droit commercial de l'Université de la
Sorbonne (Paris I) ainsi que d'une Licence de la faculté de droit de l'Université du
Caire.
M. Abdoulaye SENE, Professeur, Institut des sciences de
l'environnement, Faculté des sciences et des technologies,
Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Vice-président,
Commission mondiale d'éthique des connaissances
scientifiques et des technologies (Sénégal)

Sociologue environnementaliste, enseignant chercheur et


expert consultant dans le domaine de l’évaluation
environnementale et sociale, de la responsabilité sociétale des
entreprises, il est docteur d’état ès lettres et dirige l’Unité de
recherche et d’enseignement « Ethique, Gouvernance et Responsabilité
Environnementale et Sociale » à l’Institut des Sciences de l’Environnement de la
Faculté des Sciences de l’UCAD. Il enseigne dans plusieurs universités et offre des
formations en évaluation environnementale et sociale et en RSE. Il est le Président du
Conseil d’Administration de l’Autorité Nationale de l’Assurance Qualité de
l’Enseignement Supérieur du Sénégal et membre depuis 2012 de la Commission
Mondiale de l’Ethique des Connaissances Scientifiques et Techniques de l’UNESCO
(COMEST) dont il est le vice-président. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de
publications scientifiques en sociologie de l’environnement et sur le développement.

Titre de la présentation: L’IA et notre futur africain, pour quel humanisme ?

Résumé de la présentation: La présentation de Professeur Sene explore les divers


chemins, risques, et dangers associés au développement des systèmes d’intelligence
artificielle dans le contexte Africain suivant une perspective sociologique et
environnementale. En posant des questions sur la nature des changements sociaux,
culturels, et politiques apportés par l’IA, Professeur Sene offrira un aperçu de sujets
aussi importants que le transhumanisme, le capitalisme mondialisé, le Progrès
historique et la perturbation des systèmes de valeurs éthiques et religieuses par le
développement de l’IA.
Sessions thématiques parallèles

Sessions UNESCO

1. « L’intelligence artificielle: le futur de la surveillance et du suivi des biens du


patrimoine mondial et des reserves de biosphere en Afrique? »

Panélistes:

M. Méryas Dègbémabou KOUTON, Ancien gestionnaire de la Réserve de biosphère


de la Pendjari, Expert SIG, Observation spatiale des forêts d'Afrique Centrale et de
l'Ouest

De nationalité béninoise, Méryas Dègbémabou KOUTON est un écologiste forestier,


spécialisé en développement et gestion du patrimoine naturel et reconnu comme
expert de la Commission mondiale des aires protégées de l’Union internationale pour
la conservation de la nature. Il cumule plus de 15 années d’expériences en gestion
des aires protégées et de 2012 à 2016, il a été le Directeur du Parc National de la
Pendjari au Bénin (Réserve de Biosphère et Site du Patrimoine Mondiale de
l’UNESCO). Il a fortement contribué à renforcer le système de gestion du complexe
W-Arly-Pendjari, particulièrement en matière d’application des lois et de mise en
œuvre du suivi écologique. Il a le mérite d’être pionnier au Bénin de l’introduction des
drones et autres objets connectés dans la surveillance et le suivi des aires protégées.
Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en agronomie et en foresterie et d’un master en
Gestion de la faune et des aires protégées, il poursuit sa thèse de doctorat dans le
même domaine. Parallèlement, Il intervient comme Expert SIG à l’Observation
spatiale des forêts d’Afrique Centrale et de l’Ouest pour la cartographie de l’occupation
du sol et de sa dynamique au Bénin.

Titre de la présentation: Transition numérique dans la Conservation des aires


protégées au Bénin: Surveillance et suivi écologique des sites du complexe WAP.

Résumé de la présentation : Les Réserves de Biosphère de la Pendjari et du W-Bénin


font partie du complexe WAP, patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996
(extension en 2017). Malheureusement, ce site n’échappe pas aux nombreux défis de
conservation communs aux aires protégées d’Afrique : braconnage, avancée du front
agricole, exploitation forestière, la transhumance.
Alors que les défis s’intensifient, les ressources financières et humaines s’amenuisent,
révélant l’intelligence artificielle comme une nécessité dans la conservation. Les
premiers essais au Bénin remontent à 2014 avec l’utilisation de drones et de
Transmitting camara dans le suivi écologique et la surveillance.
En effet, l’utilisation du drone a réduit de 90% le temps de suivi des dépassements
agricoles et de moitié le budget y alloué. Elle a également eu l’avantage de fournir des
données sur les superficies illégalement emblavées (96 ha en 2015) ainsi que l’état
de la couverture végétale et la présence animale en zone de transition.
De plus, le drone est dissuasif et s’est montré efficace pour les missions de
prospection en zones montagneuses, généralement d’accès très difficile pour les
opérations de surveillance, facilitant ainsi l’arrestation d’environ 112 délinquants en
2015. En outre l’utilisation des objets connectés dans les opérations de surveillance
ont permis de réduire significativement l’impact de la transhumance en fournissant
aux rangers la localisation des troupeaux de bétail.
Aussi, le dénombrement de la faune avec les drones en 2015 a fourni des informations
plus précises sur l’effectif des hippopotames (742±12 individus) tout en facilitant le
suivi des mares dans la Pendjari pour l’étude de la disponibilité en eau et ses
variations spatio-temporelles. Cependant, des défis compromettant la reconnaissance
de la contribution des objets connectés à la conservation persistent et sont d’ordre
technique (dimensionnement, maintenance), financier, législatif puis sociologique.
L’utilisation de drones à caméras de vision nocturne permettra immanquablement de
réduire le braconnage dans le WAP.

M. Otch OTTO, Consultant pour the African Parks Sustainable Environmental Asset
Protection, Law Enforcement, Safety and Security

Otch Otto est né le 5 août 1950 à Pretoria en Afrique du Sud.


Il est actuellement consultant en Protection durable de
l'environnement, application de la loi, sûreté et sécurité
(SEAPLESS) pour African Parks, qui offre un soutien
spécialisé à tous les parcs africains sur le continent africain.
De 2013 à 2017, il est directeur des opérations du Parc
national du Grand Kruger (PNK) et agent d'intégration des
technologies de protection de l'environnement pour le MALA
(contrôle des déplacements, de l'accès, de la localisation et
de l'espace aérien).
Diplômé en 1972, il a travaillé 15 ans sur le terrain, principalement comme chef
d'équipe, puis en mer pendant 8 ans en tant que capitaine qualifié, avant d'être nommé
chef Ranger Security Services Kruger National Park pendant 5 ans. Il obtient sa
maîtrise en 1996. A partir de 2002, il est chef de projet international pendant 10 ans,
principalement en Afrique et en Asie centrale, dans divers programmes humanitaires
et de sécurité, dont la plupart pour les Nations Unies.

Titre de la présentation: Solutions techniques pour l'Afrique Protection durable de


l'environnement, application de la loi, sûreté et sécurité (SEAPLESS)

Résumé de la présentation: La protection de l'environnement sur le terrain pour lutter


contre le braconnage nécessite des informations précises recueillies juste à temps
pour permettre la mise en œuvre d'actions et d'interventions d'atténuation. La
présentation est factuelle et couvre le chemin parcouru au cours des 7 dernières
années de carnage sur le terrain à l'aide des technologies de détection (TechInt) pour
aider à la collecte de données et d'informations de qualité afin d'obtenir des
renseignements utiles pour compléter ceux recueillis par les observations humaines
(HumInt) seules. La présentation montrera ce qui est disponible, déployé et produit
des résultats pour aider les Rangers à sauver le rhinocéros, ou l'éléphant, afin de
protéger les ressources et zones sensibles d'exploitation.
La présentation se concentrera sur :
- Ce qu'il faut savoir pour prendre à temps des mesures préventives sur le terrain
- Des technologies répertoriées qui peuvent recueillir ce qui est requis
- Trouver la meilleure plate-forme pour que les technologies soient performantes
- Établir des réseaux de soutien pour transmettre les données technologiques
recueillies en vue d'une application rapide.
- Les options créées pour l'utilisation de l'information avec la masse de données
résultante (analyse prédictive)

Naruki MORIMURA, Professeur associé à l'Université de Kyoto, vice-directeur du


Sanctuaire de Kumamoto, un premier sanctuaire de chimpanzés au Japon.

Naruki Morimura étudie les chimpanzés en laboratoire et à l'état


sauvage depuis 1998 en se concentrant sur un concept de pont
entre le bien-être animal en captivité et la conservation en milieu
sauvage. Un relevé systématique des drones dans les monts
Bossou-Nimba, en Guinée, pour la conservation des chimpanzés
et dans le détroit de Misumi-Ariake, au Japon, pour la protection
des marsouins sans nageoires, une espèce menacée, sont des
projets en cours sur le terrain.

Titre de la présentation: Etude de drône pour la conservation des chimpanzés dans


les monts Bossou et Nimba, Guinée

Résumé de la présentation: Situé à l'ouest des monts Nimba, près d'un village en
Guinée, en Afrique de l'Ouest, le site du patrimoine mondial naturel et réserve de
biosphère de Bossou (UNESCO/MAB), accueille des chimpanzés bien connus pour
utiliser différents outils, étudiés en détail depuis plus de 40 ans. Le nombre de
chimpanzés dans la communauté de Bossou était stable, comptant 19 individus en
moyenne de 1976 à 2003, mais cinq chimpanzés sont morts des suites d'une épidémie
de grippe en novembre 2003 et il ne reste plus que 7 individus. Aucune femme
chimpanzée n'a immigré depuis le début de l'étude sur le terrain. Le projet de corridor
vert, un effort de plantation d'arbres, a débuté en 1997 sous la forme d'une étendue
de 4 km de long traversant la zone de savane séparant Bossou des montagnes Nimba.
Le projet vise à promouvoir les échanges individuels entre les groupes Bossou et
Nimba dans le cadre de l'effort de conservation des habitats fragmentés des
chimpanzés sauvages. Toutefois, la destruction des forêts par les cultures illégales et
les feux de brousse constitue un sérieux obstacle à ces efforts. Les innovations dans
la technologie de la recherche peuvent faire progresser les approches en matière de
conservation des forêts. Les véhicules aériens sans pilote, ou drones, peuvent
recueillir des données écologiques à des échelles spatiales et temporelles sans
précédent dans diverses régions topographiques. Des études de Drone à Bossou et
Nimba ont permis d'enregistrer l'impact négatif à grande échelle des feux de brousse
sur le paysage de Nimba, à partir de l'analyse de centaines de photos aériennes dans
le corridor vert, ce qui a conduit au développement d'un modèle 3D de plantation
comme outil d'éducation environnementale. La nouvelle technologie offre à la fois une
approche fondée sur des données probantes pour surveiller, mesurer et promouvoir
la protection des chimpanzés et des forêts en conflit avec l'activité humaine, et une
nouvelle avenue pour la gestion autonome des réserves forestières et le
développement des infrastructures éducatives.
2. « Assurer un continuum en renforçant les capacités en IA en AFrique, de la
recherche fondamentale aux applications »

M. Antonello SCARDICCHIO, Professeur de physique, équipe de recherché,


Centre international de l’UNESCO Abdus Salam en physique théorique

Physicien travaillant sur des systèmes complexes et le calcul


quantique, il a obtenu son doctorat en physique du
Massachusetts Institute of Technology (Cambridge, MA, USA) en
2006, puis a rejoint le Princeton Center for Theoretical Sciences
de l'Université de Princeton (Princeton, NJ, USA) comme Junior
Fellow. En 2009, il a été nommé chercheur et membre du corps
professoral du Centre international Abdus Salam de physique
théorique (CIPT, Trieste, Italie), où il enseigne et effectue des
recherches sur les systèmes complexes, les bases de la mécanique statistique et les
technologies quantiques. Les recherches du professeur Scardicchio se sont
particulièrement concentrées sur la performance comparative des algorithmes
classiques et quantiques pour l'exécution de tâches complexes, et sur les raisons
fondamentales pour lesquelles les algorithmes quantiques peuvent réussir ou échouer
à surpasser les meilleurs algorithmes classiques.

Titre de la présentation: Recherche et formation en intelligence artificielle (IA) au


Centre international Abdus Salam de physique théorique

Résumé de la présentation: Les activités d'IA qui ont lieu et qui sont prévues dans un
proche avenir au Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT,
Trieste, Italie) seront présentées. Le CIPT est un institut de catégorie 1 de l'UNESCO
dans lequel la recherche, l'enseignement et la sensibilisation de classe mondiale sont
combinés dans un environnement international unique. La recherche, les activités
d'enseignement, les écoles supérieures et les conférences ont lieu tant au CIPT que
dans les pays en développement, où le CIPT travaille avec des groupes de recherche
associés et des universités locales. Dans le domaine de l'IA, la recherche du CIPT
vise à faire progresser et à développer de nouveaux algorithmes motivés par la
physique, à appliquer les algorithmes d'IA à la recherche et à développer la
technologie des objets intelligents (Internet des objets). Dans les catégories de
l'enseignement et de la vulgarisation, le CIPT enseigne aux nouvelles générations de
scientifiques comment fonctionnent les algorithmes d'IA et comment les développer,
les perfectionner et les appliquer aux problèmes de recherche pure et appliquée.
M. Tapiwa CHIWEWE, Manager, IBM Research

Il dirige le groupe d'intelligence artificielle avancée et appliquée


utilisant l'intelligence artificielle pour transformer les industries et
relever les grands défis en Afrique en produisant des résultats
scientifiques et en créant des solutions innovantes. M. Chiwewe est
titulaire d'un doctorat en génie informatique de l'Université de
Pretoria. Il a commencé sa carrière dans le monde universitaire. Il a
été développeur de logiciels chez LUUK ICT, développant ainsi des
produits de gestion de flotte, de voix sur IP et de systèmes
d'information géographique. Il a ensuite travaillé comme ingénieur
en informatique chez Fifth Dimension Technologies (5DT), se spécialisant dans le
développement de simulateurs de formation en réalité virtuelle pour les industries de
la construction, minière et militaire. Il a ensuite rejoint le Council for Scientific and
Industrial Research (CSIR) en Afrique du Sud en tant qu'ingénieur senior dans le
groupe de mécatronique et de microfabrication avant de rejoindre IBM Research.

Titre de la présentation: L'Afrique à l'ère de l'IA

Résumé de la présentation: L'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage


automatique avancé sont des domaines en pleine croissance qui permettent la
création de systèmes physiques et de logiciels intelligents pouvant comprendre,
raisonner et apprendre. De la même manière que la révolution industrielle ou la
machine à vapeur ont transformé les économies, l'intelligence artificielle va
transformer notre façon de travailler et de vivre à une échelle historique. L'Afrique est
déjà en train d'embrasser cette ère de l'IA et d'utiliser cette technologie révolutionnaire
pour résoudre un large éventail de problèmes pratiques, stimuler la productivité et
favoriser de nouvelles découvertes dans de nombreuses industries. Cet exposé en
donnera des exemples à partir du travail effectué par IBM à travers son laboratoire de
recherche en Afrique et par d'autres entreprises du secteur privé, et mettra en lumière
le rôle que le secteur privé joue dans le renforcement des capacités en Afrique sur
l'IA, de la recherche aux applications.

Dans le domaine de la santé, des plates-formes informatiques sont en cours de


développement pour extraire des données biologiques et médicales hétérogènes afin
de changer notre façon de prévenir, diagnostiquer, traiter et gérer les maladies. Dans
le secteur des services financiers, des solutions sont en cours d'élaboration pour
améliorer l'inclusion financière et la finance numérique à l'aide de l'apprentissage
automatique avancé. Compte tenu du rôle crucial que les gouvernements ont à jouer
dans la croissance et le développement durable en Afrique, des analyses et des outils
de pointe sont en cours d'élaboration pour permettre aux gouvernements d'identifier
les problèmes dans les processus et de parvenir à une urbanisation intelligente,
durable et résistante. Avec des projets scientifiques de grande envergure sur le
continent, l'intelligence artificielle y trouve également sa place.

M. Fernando Vega-Redondo, Professeur, Département des Sciences de la décision,


Université Bocconi
Sessions partenaires

3. « La technologie intelligente et ses applications dans les villes, l'agriculture


et l'industrie », Université Mohammed VI Polytechnique

Résumé de la session : Les progrès de la connectivité et de la technologie de réseau


ont une grande incidence sur les fonctions et les activités de différents secteurs
comme l'urbanisation, l'agriculture et l'industrie. Par conséquent, l'intelligence
technologique est essentielle pour rendre une ville plus intelligente, pour faire de
l'agriculture une ville plus productive fondée sur la précision artificielle et pour faire de
la fabrication un secteur d'application de la technologie de l'intelligence artificielle
selon les concepts de l'industrie 4.0 afin d'adopter des processus industriels plus
efficaces et qualitatifs.
Cette session vise donc à présenter différents cas d'application des technologies
intelligentes dans différents domaines et à aborder comment l'intelligence artificielle,
les algorithmes d'apprentissage automatique et l'analyse des données peuvent
contribuer au développement de différents pays.

M. El Khadir LAMRANI, Scientifique de données senior, Université Mohammed VI


Polytechnique

Scientifique de données senior à l'Université Polytechnique


Mohammed VI, il est en charge de la gestion des projets
informatiques en agriculture, de la maintenance prédictive et de la
plateforme d'automatisation de l'apprentissage automatique. Il
totalise plus de 6 ans d'expérience dans la construction et la mise
en œuvre de solutions d'intelligence artificielle et d'informatique
dans différents domaines. Il a récemment obtenu son doctorat en
traitement du langage naturel, en intelligence artificielle et en
apprentissage profond. Ses travaux portent sur la construction de
systèmes automatiques de réponse aux questions utilisant des
méthodes d'apprentissage en profondeur.

Titre de la présentation: L'intelligence artificielle en agriculture : des outils pour aider


les agriculteurs à améliorer leurs performances et à rationaliser la consommation des
ressources

Résumé de la présentation: Dans un contexte technologique marqué par l'expansion


des données dans le monde, touchant tous les domaines et secteurs : santé, banque,
finance, commerce électronique, agriculture, industrie, et bien d'autres, les
technologies de l'intelligence artificielle déterminent notre capacité à organiser les
données, à leur donner un sens, à en extraire des connaissances, à accroître notre
capacité à prendre des décisions et à contrôler les systèmes, et surtout à en tirer
valeur et signification. L'agriculture, moteur de l'économie marocaine et africaine, est
constamment confrontée à de grands défis pour continuer à nourrir l'humanité et
satisfaire ses besoins croissants, tout en préservant l'environnement et ses
ressources naturelles. L'intelligence artificielle est d'ailleurs un contributeur précieux.
A ce stade, nous travaillons sur des projets ambitieux pour aider les agriculteurs à
améliorer le rendement, la productivité et le bilan énergétique tout en réduisant
l'utilisation d'intrants chimiques par une meilleure recommandation des cultures et des
engrais, un meilleur suivi des rendements, à partir des données pédologiques, des
plantes, des machines agricoles, des parcelles, du temps, des prix des différents
produits agricoles, des images satellite, etc. Nous présentons dans cette session,
comment l'utilisation des technologies d'IA contribue à améliorer les rendements et
donc la qualité de vie des agriculteurs tout en réduisant la pollution.

M. Laurent DESHAYES, Responsable du Fablab, Université Mohammed VI


Polytechnique

Laurent Serge DESHAYES est ingénieur diplômé de l'Ecole


Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Tarbes en 2000 et docteur en
Sciences Mécaniques de l'Institut des Sciences Appliquées de Lyon
(France) en 2003. Après son doctorat, il a été rattaché à un
programme post-doctoral du National Institute of Standards and
Technology, aux États-Unis. Il est ensuite devenu professeur
assistant en génie mécanique, en 2005 à l'Université de Clermont
Ferrand, en France. Son domaine de recherche concerne les
systèmes d'usinage intelligents, la fiabilité, l'automatisation
avancée, la numérisation et l'ingénierie des systèmes. A partir de
2011, il crée sa propre entreprise dans le domaine de l'automatisation et du contrôle
industriel. Il a également contribué à la création de plusieurs écoles d'ingénieurs au
Maroc. En 2016, il intègre l'UM6P en tant que responsable du programme FABLAB. Il
est maintenant responsable du programme Innovation Labo Operations dont la
mission principale est de développer des bancs d'essais pour la recherche et
l'ingénierie avancée. L'OIT a également intégré le FABLAB qui est un atelier ouvert
pour la conception et la fabrication de différents types de prototypes. Il dirige de
nouveaux programmes de maîtrise et de baccalauréat ainsi que de nombreux projets
dans le domaine de la numérisation industrielle.

Titre de la présentation: L’industrie du futur, Industrie 4.0, enjeu majeur du


développement économique Marocain et du continent Africain

Résumé de la présentation: L’industrie de demain se veut de plus en plus digitalisée,


numérique, et communicante. Mais quels sont les challenges technologiques et
managériaux que doivent affronter dès à présents les industriels marocains afin
d’assurer leur transition digitale ? Cette question est d’autant plus difficile à résoudre
puisque pour chaque industriel la connectivité entre les composants de leur système
de production et de management devient un support indispensable. De ce fait, on
assiste à une augmentation exponentielle du degré de complexité des systèmes
développés pour rentrer dans l’ère de l’industrie 4.0. Cette complexité est surtout liée
à l’intégration des piliers suivants de l’industrie 4.0 : une industrie communicante, une
industrie agile et flexible, une automatisation intelligente centrée sur l’homme, la
Robotisation, l’utilisation des modèles, un système de production économe en énergie
et en matières premières, une industrie innovante en procédés de production, et une
industrie ou les modèles de management évoluent.
Le développement d’un système orienté industrie 4.0 passe forcément par une
méthodologie de conception et d’intégration des systèmes complexe, qui de ce fait,
se doit de devenir une approche généralisée utilisée par tout acteur de l’industrie 4.0.
Lors de cette présentation un aperçu général de l’industrie du futur sera donné et axé
sur les piliers présentés ci-dessus. Ensuite sera présentée la méthodologie utilisée
pour la décomposition des systèmes en vue de les orienter industrie 4.0. Enfin une
discussion sera entamée sur comment pourrait-on imaginer un déploiement de
l’industrie 4.0 au Maroc.

M. François BOURZEIX, Directeur du département "Systèmes Embarqués" à


MAScIR

François BOURZEIX est actuellement directeur du département


"Systèmes Embarqués" à MAScIR, qui mène des travaux de
recherche sur le développement de systèmes basés sur le
traitement d'images pour des applications industrielles et
agricoles.
Avant de rejoindre MAScIR en 2009, Il a travaillé dans plusieurs
sociétés opérant dans le domaine de l’électronique :
Motorola Semiconducteur sur les technologies 2.5G, 3G et
WIFI, comme ingénieur de développement software, hardware et ingénieur
d’architecture, ST Microelectronics comme technical leader en développement
firmware pour des applications HDMI et Amesys Maroc comme directeur technique.
Ingénieur de l’Ecole Polytechnique de Paris (1994), titulaire d’un DEA en
mathématiques appliqués de l’université ‘PARIS IX dauphine’ (1995) et Ingénieur de
l’Ecole Nationale Supérieur des Télécommunication de Paris (1996) spécialités
électronique et traitement du signal, il a déposé une dizaine de brevets sur les
technologies sans fils et les applications du traitement d'images.

Titre de la présentation: "Le traitement de l'image par l'intelligence artificielle au


cœur de la numérisation de l'industrie et de l'agriculture africaines : exemples
pratiques".

Résumé de la présentation: Le domaine du traitement d'image, depuis une dizaine


d'années, a connu une révolution profonde avec le développement des méthodes
d'apprentissage profond et des réseaux de neurones.
Le département Systèmes Embarqués de MAScIR, en utilisant ces méthodes,
développe des solutions innovantes adaptées aux problématiques d'acteurs
industriels et agricoles marocains.
Quelques cas pratiques résultants de travaux du département seront présentés, afin
d'illustrer comment cette rupture technologique peut accompagner la digitalisation des
secteurs industriels et agricoles en Afrique et en quoi elle présente une opportunité
d'innovation pour le continent.
Mme Dina CHAAL

Titre de la présentation: « Transformation des nouvelles technologies en services


centrés sur les citoyens : Projet SmarTA (Smart Tangier Project) »

Résumé de la présentation: L'innovation technologique pour le bien commun est la


philosophie du concept de Smart City, visant à transformer les villes, en vue d'un
développement économique durable, d'une qualité de vie élevée et d'une gestion
rationnelle des ressources naturelles. Cet objectif est atteint grâce à l'intégration de
nouvelles technologies telles que l'IA avec une participation active des citoyens dans
la gouvernance de la ville. La "ville intelligente" est donc un atout avec la "citoyenneté
intelligente" et son objectif principal est de rendre les gens plus engagés socialement
avec un meilleur accès aux services.
Tanger, deuxième ville économique du pays avec une population de 1 million
d'habitants au recensement de 2017. Cette concentration de la population conduit
irrémédiablement à préserver et à optimiser les ressources de la ville et de son
organisation. Afin de soutenir cet enjeu sociétal, politique et environnemental, le
concept du projet smarTA (Smart Tangier) est devenu crucial. Le projet SmarTA vise
à créer un réseau d'objets intelligents dispersés dans la région et connectés à Internet.
Cette infrastructure permettra aux objets d'interagir et de communiquer entre eux en
recueillant des données et des informations pour développer des services innovants
et rendre l'écosystème entier intelligent.

4. « Transformer la société avec Microsoft IA »

Résumé de la séance : Chez Microsoft l'optimisme règne quant aux possibilités


qu'offre l'intelligence artificielle pour créer un avenir meilleur pour tous. Pour assurer
cet avenir, il sera essentiel que les gouvernements, les entreprises, les universitaires
et la société civile travaillent ensemble à la création de systèmes d'IA dignes de
confiance, préparant à un monde où les compétences pour réussir sont en constante
évolution. Pour ce faire, il faudra développer l'IA de façon à ce qu'elle soit centrée sur
l'être humain et qu'elle assure un accès large et équitable à ses avantages, à tous.

Panéliste

Mme Angela NG’ANG’A, Directrice des affaires générales, Marchés émergents MEA,
Microsoft
À la tête de l'équipe des relations gouvernementales et des politiques
dans 78 pays, Angela Ng'ang'a est responsable de la promotion des
politiques et de l'harmonisation entre les priorités gouvernementales et
les objectifs stratégiques de Microsoft dans les marchés émergents MEA.
Son champ d'action repose sur la sécurité de l'information, la protection
des données, la vie privée et la cybersécurité. Elle possède une vaste
expérience des questions de réglementation et de conformité dans
plusieurs secteurs verticaux de l'industrie, notamment le gouvernement,
la magistrature, les télécommunications et les services financiers. Elle
est passionnée non seulement par le bien-être du continent africain, mais
aussi par son héritage de l'Afrique de l'Est - ayant siégé dans un certain
nombre de conseils nationaux et régionaux dans son Kenya natal, notamment le
Brand Kenya Board, le Machawood Board et la Public Relations Society of Kenya.
Diplômée en sciences politiques, elle est membre du Chartered Institute of Public
Relations UK, de la Public Relations Society of Kenya, du Kenya Private Sector
Alliance (ICT) Sectoral Committee et de la Northern Corridor Technology Alliance.

5. « Créer de l’impact grâce aux applications d’IA », R2 Social Ltd.

R2 Social Ltd est une pépinière d'entreprises technologiques ayant pour mission
d'autonomiser les réfugiés. Elle a été fondée en 2018 par Ben Ng, un Chinois d'origine
vietnamienne et ancien réfugié. Ben a quitté le Vietnam en tant que réfugié à 18 ans.
Il a ensuite passé des mois dans un camp de réfugiés avant de trouver refuge en
Australie. Cette expérience personnelle couplée à 18 ans de succès dans le capital
risque technologique l'a amené à fonder R2 Social.

68,5 millions de personnes déplacées sont recensées dans le monde. Elles ne


peuvent pas utiliser leurs idées ou leurs talents pour devenir des ressources clés pour
la société, sans opportunités appropriées. R2 Social s'assure de cultiver le talent et
non de le gaspiller. Sa vision est de voir les talents des réfugiés reconnus, maximisés
et transformés en atouts pour leur pays d'accueil. Ses quatre principaux centres
d'intérêt sont la technologie numérique de pointe, les réfugiés, l'entrepreneuriat et les
marchés émergents. R2 Social travaille avec des jeunes entreprises technologiques
dont les produits et services ont un impact positif sur la communauté des réfugiés.
Cette entreprise offre également des formations sur le codage et l'entrepreneuriat afin
de permettre aux réfugiés de contribuer de façon productive à l'industrie technologique
et à la société.

Résumé de la session : L'intelligence artificielle est l'une des technologies de pointe


du siècle, au centre de l'Industrie 4.0 (la quatrième révolution industrielle). Elle a le
potentiel de créer un grand impact social et économique dans le monde. Le
développement de l'IA en Afrique a été cependant inégal. Certains craignent que l'IA
conduise l'Afrique à une " désindustrialisation prématurée " liée à un éventuel
remplacement massif des hommes par des robots, au travail ce qui entraînerait
l'augmentation du taux de chômage déjà écrasant dans la plupart des pays africains.
Néanmoins, selon les recherches de PricewaterhouseCoopers " les technologies
d'intelligence artificielle pourraient augmenter le PIB mondial de 15,7 milliards de
dollars, soit 14 %, d'ici 2030, dont 1,2 milliard de dollars pour l'Afrique et l'Océanie ".
En tant qu'entreprise sociale technologique se préparant à lancer ses activités à
Kampala, en Ouganda, R2 Social croit que l'IA peut avoir d’innombrables
conséquences positives sur l'Afrique. Elle peut réduire le taux d'analphabétisme et
accroître la productivité. Dans cette session, des conférenciers partageront leur
technologie novatrice d'IA et expliqueront comment l'Afrique peut l'utiliser pour
atteindre une croissance globale.

Modératrice: Mme Annie TAY, Directrice générale, Cubic Risk Solutions

Collaboratrice, citoyenne du monde et passionnée, Annie Tay


s'est engagée à faciliter l'indépendance financière qui change les
mentalités et crée de nouvelles possibilités. Professionnelle
chevronnée de l'investissement et de l'assurance, elle a joué un
rôle actif dans la facilitation de l'inclusion financière pour réduire
la pauvreté, protéger contre les pertes financières et concrétiser
des solutions novatrices. Annie est membre du Conseil
d'administration et des comités, membre de la direction de la C-
suite, avec plus de vingt ans d'expérience au niveau institutionnel
et au niveau du conseil d'administration dans le domaine de
l'assurance et des entreprises en démarrage. Elle est également
membre de l'Institute of Actuaries Australia et ancienne élève de la Wharton School
de l'Université de Pennsylvanie.

Titre de la présentation: Le rôle de l'IA dans l'éducation : assurer l'éducation à


l'employabilité

Résumé de la présentation: L'innovation technologique dans le domaine de


l'éducation a permis d'assurer une éducation non seulement générale, mais aussi de
qualité pour tous. Le problème important de la compréhension des besoins de chaque
individu et de la contextualisation des différentes expériences d'apprentissage a été
résolu par l'intelligence artificielle. Son application a personnalisé l'expérience
d'apprentissage et, en même temps, a résolu d'importants problèmes de gestion des
apprenants lents et rapides dans une classe commune.

Eckovation a utilisé avec succès la technologie de l'IA pour autonomiser la population


la plus faible de l'Inde, en l'aidant à obtenir de bons résultats dans son processus
d'apprentissage - une augmentation de plus de 30 % du taux de réussite. Pour son
incroyable impact dans le domaine de l'éducation, l'organisation a reçu plusieurs prix
nationaux et internationaux de l'innovation. La prochaine étape d'Eckovation est
d'explorer les opportunités sur le marché africain émergent, un marché qui a de
nombreux potentiels et des similitudes avec celui de l'Inde. Son objectif est de tirer
parti de l'IA pour améliorer l'accès à une éducation de qualité partout dans le monde.

Panélistes :
Mme Shirley DO, Directrice des opérations mondiales, R2 Social Ltd.

Shirley est profondément passionnée par l'impact social et


l'innovation. Leader d’opinion et boursière de la Fondation Bill &
Melinda Gates, elle croit fermement que chaque individu a un rôle
et une responsabilité cruciaux dans la formation de la société. Née
au Vietnam, elle a immigré aux États-Unis avec sa famille à l'âge
de sept ans en tant que réfugiée parce que son père avait servi
dans la guerre du Vietnam aux côtés de soldats américains. Ses
expériences personnelles la rendent très compatissante envers les
populations déplacées et l'encouragent à trouver des solutions à
la crise des réfugiés. Sous la direction de Ben Ng, elle a contribué à la création de R2
Social Ltd, une pépinière d'entreprises technologiques à Kampala, en Ouganda, dont
la mission est d'autonomiser les réfugiés. Elle est basée à Shanghai et occupe le poste
de directrice des opérations mondiales. Elle est titulaire d'un baccalauréat en arts de
l'Université de la Caroline du Nord à Chapel-Hill, avec une double spécialisation en
études internationales et en études asiatiques. Elle parle couramment l'anglais, le
vietnamien et le mandarin.

M. Christopher MIKKELSEN, Fondateur & Co-PDG, REFUNITE

Christopher est le fondateur et Co-PDG de REFUNITE, une agence de recherche de famille


axée sur la technologie. Elle aide les réfugiés à renouer avec leur famille disparue. En aidant
plus de 1,1 million de personnes dans leurs recherches et en connectant des centaines de
familles par mois, REFUNITE gère la plus grande plateforme de ce type. Travaillant avec plus
de 20 opérateurs de téléphonie mobile et sociétés de technologie, REFUNITE est
opérationnelle dans 22 pays et couvre le monde de la technologie, des affaires et le milieu
associatif. REFUNITE a étendu sa plate-forme mobile de recherche des familles avec un
portail qui permet aux femmes réfugiées de travailler avec des étiquettes pour les entreprises
d'IA. Travaillant 3-4 heures par jour, marquant des objets simples dans des images pour
optimiser la précision algorithmique, les femmes réfugiées peuvent gagner entre 2 et 4 $, tout
en apprenant comment accéder au marché du travail du 21ème siècle en ligne. S'adressant
à un marché de plusieurs milliards de dollars, la prochaine étape de REFUNITE est de passer
de la décentralisation de la recherche des familles à la décentralisation de l'accès à l'économie
numérique et à une autonomie accrue.

M. Ritesh SINGH, PDG, Eckovation

Ritesh est originaire d'une petite ville du Bihar, en Inde. Il est arrivé à
Delhi après avoir été sélectionné à l'IIT-JEE en 2008. Son diplôme de
l'IIT Delhi, l'une des meilleures universités de l'Inde, en poche, il rejoint
Bosch R&D en tant qu'ingénieur senior et obtient deux brevets dans le
processus. Il regagne ensuite l'équipe de développement commercial de
Bosch. Pendant ses études universitaires, il a également fondé une
organisation à but non lucratif, SARAS, pour aider les masses à accéder
aux technologies éducatives mises au point par les universités indiennes
et étrangères. Le temps passé à travailler avec SARAS l'a amené à se
joindre à Avanti, un organisme à but non lucratif qui offre aux élèves du
secondaire à faible revenu un enseignement de rang mondial en sciences et en
mathématiques. En 2014, avec son camarade de classe et ami de l'IIT-Delhi, Akshat Goel,
Ritesh a co-fondé Eckovation, une plateforme primée d'apprentissage social et de cours en
ligne. Il est aujourd'hui PDG d'Eckovation et gère la stratégie globale de l'entreprise.

Titre de la présentation: Le rôle de l'IA dans l'éducation : Assurer l'éducation à


l'employabilité

Résumé de la présentation: L'innovation technologique dans le domaine de


l'éducation a permis d'assurer une éducation non seulement générale, mais aussi de
qualité pour tous. Le problème important de la compréhension des besoins de chaque
individu et de la contextualisation des différentes expériences d'apprentissage a été
résolu par l'intelligence artificielle. Son application a personnalisé l'expérience
d'apprentissage et, en même temps, a résolu d'importants problèmes de gestion des
apprenants lents et rapides dans une classe commune.
Eckovation a utilisé avec succès la technologie de l'IA pour autonomiser la population
la plus faible de l'Inde, en l'aidant à obtenir de bons résultats dans son processus
d'apprentissage - une augmentation de plus de 30 % du taux de réussite. Pour son
incroyable impact dans le domaine de l'éducation, l'organisation a reçu plusieurs prix
nationaux et internationaux de l'innovation. La prochaine étape d'Eckovation est
d'explorer les opportunités sur le marché africain émergent, un marché qui a de
nombreux potentiels et des similitudes avec celui de l'Inde. Son objectif est de tirer
parti de l'IA pour améliorer l'accès à une éducation de qualité partout dans le monde.

Plénière: « L’UNESCO et l’IA en Afrique: quelle vision, quelles


stratégies? »

Cette session sera consacrée aux différentes stratégies et visions de l'IA en Afrique
et au rôle de l'UNESCO dans la collecte et le partage d'analyses d'experts, de
recherches et de résultats sur le potentiel de l'IA sur le continent africain.

Modérateur:

M. Firmin Edouard MATOKO, Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les


Relations extérieures, UNESCO

Diplômé en Sciences économiques de l’Université « La Sapienza


» de Rome et en sciences politiques et relations internationales
de l’Université Cesare Alfieri de Florence et du Centre d’Études
stratégiques et diplomatiques de Paris, M. Matoko est l’actuel
Sous-directeur général du Secteur pour la Priorité Afrique et les
Relations extérieures de l’UNESCO. A ce titre, il a en charge la
coordination politique et stratégique des actions de l’UNESCO en
Afrique.
M. Matoko a exercé les fonctions de Directeur du Bureau de liaison de l’UNESCO
avec l’Union Africaine (UA) et la Commission économique des Nations Unies pour
l’Afrique (CEA) ainsi que de représentant de l’UNESCO en Éthiopie. Il a aussi occupé
les postes de Directeur du bureau multi-pays de l’UNESCO à Quito (Équateur) et à
Bamako (Mali). M. Matoko a une longue expérience de la prévention des conflits en
Afrique pour avoir été pendant plusieurs années Chef de la Section Éducation pour la
paix, les droits humains et la démocratie, Responsable des programmes culture de la
paix au siège de l’UNESCO à Paris.
Il est notamment l’auteur d’une étude sur « Les fondements endogènes d’une culture
de la paix en Afrique. Mécanismes traditionnels de prévention et résolution des conflits
en Afrique, Publication UNESCO, 1999 » et de plusieurs rapports sur la culture de la
paix en Afrique, en Asie et en Amérique latine, régions où il a effectué de nombreuses
missions.

Il est lauréat du Prix International de Littérature (Section: Essai Politique) décerné par
l’ADELF (Association des Ecrivains de Langue Française) pour la publication «
L’Afrique par les Africains. Utopie ou révolution, Ed. L’Harmattan, Paris, 1996”, traduit
en italien: L’Africa Degli Africani, Utopia o Rivoluzione, Casa Edit. Mazziana, Verona,
2002)

Panélistes:

Mme Golda EL-KHOURY, Directrice du Bureau de Rabat, UNESCO

M. Hervé HUOT-MARCHAND, Chef du Bureau de Bamako, UNESCO

Hervé Huot-Marchand est l'actuel chef de bureau et représentant


de l'UNESCO au Mali depuis fin 2016. Il a plus de 17 ans
d'expérience internationale dans le domaine de l'éducation et de
la formation, avec différents postes exercés à de nombreux
niveaux de responsabilité, principalement en Afrique
subsaharienne pour des partenaires tant bilatéraux que
multilatéraux. M. Huot-Marchand détient deux maîtrises, l'une
dans le domaine des sciences de l'ingénieur (1994), l'autre en
sciences de l'éducation (1998).

Mme Ann Therese NDONG-JATTA, Directrice du Bureau multisectoriel pour l'Afrique


de l'Est, UNESCO

Mme Ndong-Jatta a rejoint l'UNESCO en septembre 2004 en


tant que Directrice de la Division de l'éducation de base du
Secteur de l'éducation au Siège, où elle était chargée de
l'élaboration des politiques, de la recherche et de la
convocation d'experts sur les questions liées à l'éducation de
base, l'alphabétisation et le développement du jeune enfant. En
juillet 2008, elle a été nommée Directrice du Bureau régional
de l'UNESCO pour l'éducation en Afrique (BREDA) (Dakar,
Sénégal). En novembre 2013, cette structure est devenue le
Bureau régional multisectoriel pour l'Afrique de l'Ouest (Sahel),
dans le cadre de la réforme du réseau hors Siège en Afrique. Elle est également
Représentante de l'UNESCO au Sénégal, au Burkina Faso, au Cap-Vert, en Gambie,
en Guinée Bissau et au Niger.

M. Khaled SALAH, Directeur, Bureau régional multisectoriel pour l’Afrique centrale,


UNESCO

Mme Ana Elisa SANTANA AFONSO, Directrice, Bureau de liaison avec l’Union
Africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et Bureau
National pour l’Ethiopie, UNESCO

M. Ydo YAO, Directeur, Bureau régional multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest,


UNESCO

Après quatre ans à la tête du Bureau de l'UNESCO à Abidjan de juin


2013 à mars 2017, M. Ydo Yao, de nationalité burkinabé, a été
nommé directeur régional et représentant du Bureau de l'UNESCO
à Abuja (Nigéria), couvrant huit pays d'Afrique occidentale. Il est
entré en fonction le 1er avril 2017. M. Yao a près de 21 ans
d'expérience au sein du système des Nations Unies, en particulier à
l'UNESCO. Il a commencé sa carrière au sein de l'Organisation en
1997 à la Section de l'éducation de base et de l'alphabétisation en
tant qu'expert associé pendant deux ans. Au cours de ces deux années, M. Yao a
acquis une connaissance globale des priorités de l'Organisation en matière
d'éducation et de ses objectifs stratégiques dans ce domaine, notamment en tant que
membre du Secrétariat de la Commission éducation à la Conférence générale. Dans
ses différentes fonctions, il a acquis une solide expérience dans la mobilisation des
ressources extrabudgétaires, ce qui a contribué à la mobilisation de fonds auprès de
la Banque africaine de développement (BAD) pour la mise en œuvre du Manuel de
référence de la CEDEAO sur l'éducation pour une culture de la paix dans les États de
la CEDEAO. Son efficacité, son dynamisme et son ambition lui ont permis de passer
de spécialiste de programme à conseiller régional pour l'éducation au Bureau régional
de l'UNESCO à Dakar, à chef du Comité technique inter institutions pour la mise en
œuvre du projet Culture et développement du F-OMD à représentant du Bureau
d'Abidjan et directeur régional de l'UNESCO à Abuja.
De plus, il a reçu de nombreuses distinctions, dont celle de Commandeur de l'Ordre
du Mérite Culturel National par le Ministre de la Culture et de la Francophonie.
Distinction qui récompense toutes les actions menées par l'UNESCO pour le
développement de la culture en Côte d'Ivoire. En 2016, il a également été nommé
Commandeur de l'Ordre du Mérite de l'Education par le Gouvernement ivoirien, pour
le travail accompli par l'UNESCO en Côte d'Ivoire, en appui à la politique éducative
nationale et l'amélioration de la qualité de l'éducation.
Ydo Yao est titulaire d'un doctorat en linguistique et didactique de l'Université de
Grenoble France, d'un diplôme de troisième cycle en études stratégiques du Centre
d'études diplomatiques et stratégiques de Paris et d'une maîtrise en anglais de
l'Université de Ouagadougou Burkina-Faso.
Cérémonie de clôture

Modérateur: M. Serge KOFFI, Journaliste reporter d’images, AfricaNews

Présentation du rapport/compte rendu du forum

M. Hicham EL HABTI, Secrétaire général, Université Mohammed VI Polytechnique

S. E. M. Oumar KEITA, Président du groupe Afrique, Ambassadeur délégué


Permanent de la République du Mali auprès de l’UNESCO

M. Firmin Edouard MATOKO, Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les


Relations extérieures, UNESCO

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