Tpana
Tpana
LICENCE EEA
Travaux Pratiques
de
Systèmes Analogiques
UFR SCIENCES
REIMS M. Deloizy
Quelques rappels ...
I. Mesures des grandeurs en électronique :
Lorsque l’on utilise un appareil de mesure, celui-ci introduit une perturbation dans le montage étudié. Celle-ci peut être très gênante
et doit pouvoir être dans tous les cas quantifiée. Il importe donc de connaître les caractéristiques des organes de mesure (en général,
les paramètres utiles sont indiqués par le constructeur de l’appareil, par exemple : 1MΩ//20pF sur un oscilloscope).
La grandeur essentielle mesurée en électronique est la tension aux bornes des éléments. La saisie de cette grandeur offre en effet
plusieurs avantages :
- La perturbation introduite par l’appareil est connue et souvent (mais pas toujours ! ) négligeable.
- Aucune intervention sur le montage n’est nécessaire, la mesure s’effectuant en parallèle.
- Tout autre mesure peut être ramenée à une mesure de tension(s).
- Le voltmètre est un appareil supportant « mieux » les erreurs de manipulation (grâce à son impédance d’entrée élevée).
Ainsi, pour mesurer un courant, on préférera observer la tension aux bornes d’une résistance (d’ailleurs souvent déjà existante dans
le montage). Si la résistance n’existe pas, on la rajoute (en la choisissant de manière convenable), on évalue la perturbation
introduite (de préférence négligeable), et on mesure la tension à ses bornes.
Pour mesurer une impédance, on mesure la tension et le courant appliqués à cette impédance.
Par la suite, on supposera donc que le seul appareil de mesure disponible est du type ‘voltmètre’.
Les tensions mesurées sur un montage peuvent être classées en trois catégories (tensions continues, sinusoïdales, ou périodiques et
non sinusoïdales). Pour obtenir une mesure correcte des grandeurs, on choisira l’appareil le mieux adapté parmi le voltmètre
continu, le voltmètre alternatif, l’oscilloscope ou le dBmètre. On remarquera que le dBmètre n’est en fait qu’un voltmètre alternatif
procurant une échelle logarithmique pour une lecture directe en dB.
On peut indiquer dans un tableau les compatibilités entre les grandeurs mesurées et les appareils utilisés :
Pour l’oscilloscope, on privilégiera les mesures en DC, de manière à ne pas être gêné par le filtre intercalé à l’entrée de l’oscilloscope
sur la position AC. Le mode AC sera retenu pour éliminer une forte composante continue dans une gamme de fréquences assez
élevée (> qq 10 Hz).
2
où VS est la tension de sortie du montage à la fréquence f, et V0S est la tension de sortie du montage dans la bande passante.
Si l’on exprime cette relation en décibels, on écrit :
VS
20 ⋅ log( A ) = −10 ⋅ log( 2) + 20 ⋅ log( A 0 ) avec A = , soit : A(dB) = A0(dB) - 3
VE
où VE est un signal d’entrée d’amplitude constante.
Les fréquences de coupures hautes et basses sont donc obtenues lorsque le gain en tension du montage a diminué de 3dB, par rapport
à ce qu’il était dans la bande passante.
-2-
La technique de mesure de fB et fH est donc la suivante :
- Appliquer un signal sinusoïdal à l’entrée du montage.
- Se placer dans la bande passante ( vérifier sur le dBmètre que la tension de sortie du montage est indépendante de la
fréquence).
- Adapter le signal d’entrée pour amener l’aiguille du dBmètre sur la graduation 0dB (en choisissant une gamme correcte de
manière à ce que le signal de sortie soit sinusoïdal).
- Baisser la fréquence jusqu’à ce que le dBmètre indique la graduation -3dB : relever fB.
- Augmenter la fréquence jusqu’à ce que le dBmètre indique la graduation -3dB : relever fH.
On retrouve la méthode de mesure d’une impédance d’entrée par la technique dite « de la tension moitié » :
- On dispose à la place de RM un potentiomètre.
- On applique un signal d’entrée sinusoïdal en V E, de fréquence choisie dans la bande passante, d’amplitude permettant un
fonctionnement linéaire du montage (visualiser le signal de sortie).
- On tourne le potentiomètre jusqu’à atteindre en VM une tension égale à VE/2 (Mesure au dBmètre, en échelle linéaire).
- On relève la résistance du potentiomètre sur un ohmmètre. Cette valeur donne RE.
Cette méthode nécessite un potentiomètre (et un ohmmètre) pas toujours disponibles. On préférera donc parfois utiliser la méthode
suivante, qui ne requiert qu’une résistance additionnelle :
- Disposer à la place de RM une résistance de valeur voisine à RE déterminée théoriquement.
- Appliquer un signal d’entrée sinusoïdal en V E, de fréquence choisie dans la bande passante, d’amplitude permettant un
fonctionnement linéaire du montage (visualiser le signal de sortie).
- Relever VM.
- Calculer RE en utilisant l’équation donnée précédemment.
- Si la valeur calculée de RE est très éloignée de RM, renouveler l’opération en prenant cette fois-ci RM=RE qui vient d’être
mesurée avec une faible précision. Ceci permet d’améliorer fortement la précision. Le calcul en deux étapes doit suffire en règle
générale.
Remarque : Dans le cas de mesures d’impédances d’entrées très élevées (>100kΩ), veiller à la perturbation engendrée par les
appareils de mesure disposés en VM.
VM
De même que précédemment, il est nécessaire de choisir RM voisin de RS afin d’obtenir une précision de mesure correcte. Les
mêmes techniques de mesure pourront donc être employées. Cependant, quelques précautions devront être prises :
- L’ajout de la résistance RM ne doit pas modifier la polarisation statique du montage. Un condensateur de liaison
correctement dimensionné devra être inséré.
- La résistance RM modifie la droite de charge dynamique du montage, et peut entraîner des saturations ou des écrêtages.
Bien surveiller l’allure des signaux de sortie à l’oscilloscope.
-3-
Pour dimensionner ces condensateurs, il faut donc connaître la fréquence minimale à laquelle on veut que le montage fonctionne de
manière correcte. A cette fréquence, le condensateur doit présenter une impédance très faible vis-à-vis des impédances
environnantes.
IV.1. Condensateur de liaison.
Les condensateurs de liaison sont nécessaires pour relier des points de manière dynamique
sans altérer les polarisations statiques des montages. Le cas le plus courant est le
condensateur disposé entre deux montages amplificateurs (les autres cas pouvant s’y
ramener), comme représenté ci-contre.
RE
Dans cette configuration, on désire donc que VE = VS = VS0 ⋅
RS + R E
or, en posant ZC=1/(jCLω), on écrit :
R E + ZC RE
VS = VS0 ⋅ et VE = VS 0 ⋅
RS + R E + ZC RS + R E + ZC
10
Ces relations impliquent que ZC doit être choisi tel que : ZC << RE, soit : C L >
2π ⋅ f ⋅ R E
Si l’on regarde l’effet de CL sur la réponse en fréquence du montage, on obtient un filtre passe haut du premier ordre, dont la
fonction de transfert s’écrit :
VE RE j ⋅ C L ⋅ ω⋅ ( R S + R E ) 1
= ⋅ , dont la fréquence de coupure est : f C =
VS 0 R S + R E 1 + j ⋅ C L ⋅ ω ⋅ ( R S + R E ) 2π ⋅ ( R S + R E ) ⋅ C L
Condensateurs polarisés :
Dans certains cas, lorsque la valeur des condensateurs est élevée (en général supérieure à 1µF), on utilise des condensateurs
polarisés (chimiques) dont le sens de branchement est indiqué en clair sur le boitier, par des symboles (+) et (-). Ne pas respecter la
polarité indiquée entraine une dégradation du condensateur, et à terme sa destruction. Lorsque le condensateur est disposé entre deux
montages, les points de polarisations statiques indiquent le sens du branchement : on place la patte notée (+) du condensateur au
potentiel le plus élevé.
En travaux pratiques, il arrive fréquemment que les montages expérimentaux soient alimentés par un générateur basse
fréquences (GBF). Dans ce cas, il faut veiller au potentiel continu délivré par le GBF. En règle générale, les signaux transmis aux
montages ne nécessitent pas d’offset (composante continue), puisque celle-ci est supprimée par le condensateur : le GBF sera donc
règlé de manière à produire un signal à composante continue nulle. Le montage étudié étant alimenté par une tension positive, on
pourra sans crainte brancher la patte (+) du condensateur sur l’entrée du montage, et la patte (-) sur le GBF.
-4-
V. Montages amplificateurs à transistor bipolaire.
V.1. On rappelle les caractéristiques essentielles des montages amplificateurs de base :
Schéma
C1, C2 : cond. liaison
CD : cond. découplage
RP=R1//R2
VB
A propos de ce fascicule...
Le fascicule fourni fait office de compte rendu de ce TP. Les réponses seront exclusivement portées de manière synthétique
dans les cadres prévus à cet effet. Toute annotation extérieure aux cadres et tout autre document fourni sera ignoré.
Les conclusions devront être rédigées avec le plus grand soin, avec des remarques pertinentes (en particulier, si les résultats
sont négatifs, mettre en évidence les problèmes rencontrés...). Les remarques personnelles seront hautement appréciées.
Lors du dimensionnement de montages, on choisira les résistances dans la série E12 dont les valeurs de base sont les
suivantes :
1 ; 1.2 ; 1.5 ; 1.8 ; 2.2 ; 2.7 ; 3.3 ; 3.9 ; 4.7 ; 5.6 ; 6.8 ; 8.2
Les condensateurs non polarisés (de valeur inférieure à 1µF) seront également choisis dans la série E12.
Les condensateurs polarisés (chimiques) seront choisis dans les seules gammes : 1 ; 2.2 ; 4.7 (série E3)
-5-
LA CONTRE REACTION
Composants nécessaires à la manipulation :
1 AOP type LM741
1 transistor NPN du type : BC107, BC109 ou BC337
Résistances :
10Ω ; 100Ω; 560Ω
1kΩ ; 2.2kΩ ; 2.7kΩ ; 4.7kΩ ; 5.6kΩ ; 8.2kΩ
2x10 kΩ ; 2x22kΩ ; 2x27kΩ ; 39kΩ
100kΩ
Condensateurs : 33nF ; 100nF ; 2.2µF ; 4.7µF ; 22µF
RE
R1
R2
CE
CS
Avec les composants choisis, déterminer théoriquement les caractéristiques obtenues, puis les mesurer :
-6-
Caractéristiques statiques du montage charge répartie :
Théorie Mesure
VCE
VRE
VB
IC
IB => h21=
IP
ZE
ZS
FB (à -3 dB)
FH (à -3 dB)
VS max c.à c.
Calculer le condensateur de découplage CD à placer en parallèle avec RE pour faire fonctionner le montage précédent en émetteur
commun avec une bande passante identique. Recalculer également CE et CS en supposant h11>1kΩ.
CE
CS
ZE
ZS
FB (à -3 dB)
FH (à -3 dB)
VS max c.à c.
Déduire de ZE mesurée la valeur du paramètre h11 du transistor. Retrouver la valeur théorique du gain en émetteur commun à partir
de h21 et h11 mesurés. Déterminer également à partir de Zs la valeur de h22.
-7-
Gain théorique du montage émetteur commun :
h11 mesuré (à partir de ZE) :
Conclusion : (mise en évidence de l'effet de la CR, comparaison des montages, qualité des résultats obtenus...)
R2
RBmax
CE
Donner le schéma équivalent petits signaux du montage. Calculer de façon littérale l'amplification en tension et l'impédance d'entrée
en fonction de la résistance RB.
-8-
Schéma équivalent petits signaux :
Amplification en tension :
Impédance d'entrée :
VRE VRE
VB VB
IC IC
IB IB
IP VRB
VRE VRE
VB VB
IC IC
IB IB
VRB VRB
Remarques, commentaires...
-9-
Ω / 10kΩ
Caractéristiques dynamiques du montage Bootstrap pour RB = 4.7kΩ Ω / 22kΩ
Ω / RB max:
Théorie Mesure Remarques mes. (point fonct., méthode,...)
AV (vs/ve)
ZE
ZS
FB (à -3 dB)
FH (à -3 dB)
VS max c.à c.
Montage Bootstrap
Conclusion :
- 10 -
Filtres actifs
Composants nécessaires à la manipulation :
1 AOP type LM741
8.2Ω; 82Ω; 330Ω; 2x3.3kΩ; 2x8.2kΩ; 33kΩ; 2x47kΩ;
2x82kΩ; 2x150kΩ
560pF ; 390pF ; 1nF ; 3x1.5nF ; 3.3nF ; 3.9nF ; 6.8nF ; 2x10nF ; 33nF ; 39nF ; 2x100nF ; 390nF
I. STRUCTURE DE RAUCH.
La structure d'un filtre à structure de Rauch est représentée ci-contre.
Déterminer la fonction de transfert de ce filtre en fonction de ses
admittances Yi :
VS
=
VE
On prend Y1 = 1/R1, Y2 = 1/R2, Y3 = Y4 = jCω et Y5 = 1/R5. Dans ce cas, calculer la fonction de transfert obtenue et déterminer le
type de filtre correspondant. Donner les expressions du gain dans la bande passante (A), de la bande passante définie à -3dB (∆ω) et
de la pulsation caractéristique (ω0).
VS
(ω) = => Type de filtre :
VE
A= ∆ω = ω0 =
En choisissant C=100nF, déterminer les valeurs des résistances pour obtenir les caractéristiques suivantes :
f0 = 1kHz ; ∆ f = 100Hz ; A = 5
R1 = R2 = R5 =
R1 = R2 = R5 =
Compte tenu de l'utilisation des valeurs normalisées dans la série E12, les performances du filtres ne seront pas celles initialement
désirées. Calculer avec les valeurs réelles des composants les caractéristiques du filtre obtenu :
f0 = ∆f = A=
Tracer les diagrammes de Bode (gain et phase) du filtre ainsi réalisé sur le papier semi-log fourni (courbes théoriques et pratiques).
- 11 -
Filtre à structure de Rauch
Module :
Phase :
- 12 -
Etudier les sensibilités relatives de chaque caractéristique du filtre en fonction des composants R et C. Les résultats théoriques et
pratiques seront portés dans le tableau qui suit.
Pour la détermination pratique, on fera varier séparément de 10% chaque composant par l'ajout d'un élément pris dans la décade
inférieure dans la série E12.
Exemple : si R=100Ω, mettre en place 100Ω + 10Ω (=100Ω + 10%),
si C=100nF, mettre en place 110nF, ...
Variation de 10% de : A (théor./prat.) ∆ f (théor./prat.) f0 (théor./prat.)
R1 / / /
R2 / / /
R5 / / /
C / / /
En déduire les sensibilités relatives des caractéristiques du filtre en fonction de chaque élément :
Conclusion :
VS
(ω) = => Type de filtre :
VE
A= ξ= ω0 =
- 13 -
Relever sur un même graphe (semi-log fourni) les gains des filtres proposés ci-dessous. On reportera dans le tableau suivant les
valeurs théoriques et pratiques (th./pr) de A, ξ , f0 (=ω0/2π), Amax, fmax (obtenus au maximum s'il existe) et fc la fréquence de
coupure à -3dB.
A [dB] / / / / / /
ξ / / / / / /
f0 [Hz] / / / / / /
Amax / / / / / /
fmax / / / / / /
[Hz]
fc [Hz] / / / / / /
Conclusion :
- 14 -
Filtres de Sallen-Key : Tracés des modules
(Relevés expérimentaux)
- 15 -
Oscillateurs harmoniques
Matériel :
Maquette oscillateur à pont de Wien
Plaquette d'expérimentation
Cordons 2mm
Résistances : 120Ω - 1k(4) - 1,5k - 3,9k - 4,7k(3) - 10k(2) - 100k(2) - 1,5 MΩ - 2,7MΩ - 3,3MΩ
Condensateurs : 10nF - 22nF(4) - 100nF(2)
Potentiomètres : 100Ω - 4,7 kΩ
2 diodes 1N4148
1 Transistor NPN BC109C
V+
(ω ) =
Vs
2°. Tracer les diagrammes de Bode théoriques (module et phase) du pont de Wien sur le papier semi-log. fourni à cet effet..
En déduire les expressions de la fréquence f0 des oscillations, du gain G que doit fournir l'amplificateur et du rapport de résistances
ν=R1/R2 définies à la condition limite d'obtention des oscillations.
f0 = G= ν=
Application numérique :
R = 1kΩ C = 22 nF R1 = 3,9 kΩ
f0 = G= ν=
On utilisera la maquette sur laquelle on effectuera les différentes liaisons selon les montages étudiés :
- 16 -
- Pont de Wien -
Module de la fonction de transfert
- 17 -
- Pont de Wien -
Phase de la fonction de transfert
- 18 -
3° Tracer les diagrammes de Bode du pont de Wien sur les courbes établies théoriquement (On ne peut pas utiliser la maquette pour
cette question).
4° On prend R1=3,9kΩ. Placer un potentiomètre de 4,7kΩ à la place de la résistance R2 de la partie théorique. Tourner le
potentiomètre jusqu'à ce que la limite du régime oscillant soit atteinte (Amplitude de Vs faible). Relever la résistance Rpot
équivalente au potentiomètre, la fréquence fosc des oscillations, leur amplitude Aosc et le gain Gosc de l'amplificateur :
6° Compte tenu des limitations des montages précédents, on se propose de réaliser un amplificateur dont le gain évoluera
automatiquement en fonction de l'amplitude du signal de sortie (CAG). L'oscillateur pourra se placer automatiquement à la limite
des oscillations : le signal obtenu présentera alors un minimum de distorsion.
- 19 -
Pour effectuer cette CAG, plusieurs solutions sont envisageables. Elles utilisent souvent un élément électronique dont la résistance
peut varier en fonction d'un paramètre. Les éléments les plus employés dans les oscillateurs sont les composants thermo-résistants
(on utilise alors l'auto-échauffement du composant) et les transistors à effet de champ (utilisé dans la zone ohmique).
TE<<ττ
VS = f(VE) :
TE≈ τ
TE>>ττ
- 20 -
b) FET :
Relever la caractéristique Rds(Vgs) à l'aide du circuit représenté ci-contre, par
la méthode de la tension moitié (mettre un potentiomètre à la place de RS).
Le potentiomètre P de 4,7kΩ permet de faire varier Vgs entre environ -5 volts
et 0 volt. Le condensateur C n'est pas nécessaire si la composante continue de
V1 est nulle. Appliquer une tension V1 d'environ 100mVeff (la zone ohmique
n'étant obtenue que pour Vds faible). Relever V2 pour différentes valeurs de
Vgs. En déduire la résistance Rds. Tracer le graphe Rds(Vgs) sur le papier
semi-log ci-dessous (Vgs en échelle linéaire).
Courbe Rds(Vgs) :
c) En prenant RA=0, calculer R1 pour obtenir des oscillations ayant une amplitude de 1 volt. Reporter sur les courbes concernées le
point de fonctionnement correspondant. Implanter cette résistance dans le montage.
Valeur de R1 :
- 21 -
II. Oscillateur à pont déphaseur.
Dans l'oscillateur à pont déphaseur, on utilise des cellules R/C pour Oscillateur à pont déphaseur
obtenir un déphasage de 180°, et un amplificateur inverseur afin
d'atteindre la condition de phase permettant d'établir des oscillations.
Le schéma étudié est représenté ci-contre. On utilise un amplificateur
à transistor (charge répartie) dont l'impédance de sortie est utilisée
comme premier élément du pont déphaseur. Le pont déphaseur est
constitué de 3 cellules R/C, nombre minimal permettant d'atteindre
les 180° requis :
2° Etude de l'amplificateur :
Déterminer la valeur de RE permettant d'obtenir les oscillations (on négligera l'influence de RB).
RE =
Le transistor choisi est un BC109C dont le gain en courant β est compris entre 450 et 900. Montrer que la condition : β.RC = RB
permet d'obtenir approximativement VCE = VCC/2 :
Choisir RB parmi les valeurs normalisées (série E12) en choisissant un β moyen (600). Vérifier que les valeurs extrêmes de VCE
sont correctes pour le fonctionnement du montage, pour toute valeur de β se trouvant dans l'intervalle donné par le constructeur.
RB =
- 22 -
La résistance RB influence-t-elle le gain de l'amplificateur ? Quel est l'intérêt de la disposer entre la base et le collecteur du
transistor ?
ZS =
3. Manipulation.
Monter sur plaquette à essais le réseau déphaseur. Relever et tracer sur les courbes théoriques les diagrammes de Bode. Mesurer avec
précision le point de fonctionnement (fréquence fr et atténuation Ar) permettant l'obtention des oscillations lorsque le pont est inséré
dans le montage complet :
fr = Ar =
Réaliser le montage complet en prenant comme valeur de RE une résistance fixe en série avec un potentiomètre de 100Ω. Amener le
circuit à la limite du régime oscillant (amplitude des oscillations = 2 volts crête sur le collecteur).
Relever la valeur de la résistance RE, le gain Aampl de l'amplificateur seul , la fréquence fm des oscillations et la polarisation du
transistor.
RE =
Point de fonctionnement :
Aampl = fm =
Polarisation statique :
VCE = IC = IB =
Commentaires, conclusion :
- 23 -
Pont déphaseur
- 24 -
Oscillateurs non sinusoïdaux
I. Monostable à transistors.
Le schéma du monostable à transistors est représenté ci-contre. On suppose ici que les transistors fonctionnent en commutation
parfaite (VCEsar=0, VBE≈Cte=Vj). Les transistors utilisés sont du type
BC337 dont le gain en courant β est compris entre 100 et 300.
1. En l'absence de signal appliqué sur VE, décrire l'état stable du
montage en supposant que VN < 0 : Indiquer dans ce cas les états de
conduction des transistors et exprimer les valeurs des tensions
représentées sur le schéma en fonction des composants du montage, et
des tensions VCC et VN.
On prend VCC=+12V et VN=-12V. Calculer RB1 et RE pour que le
changement d'état se produise lorsque l'on applique sur VE un front de
2,5 volts d'amplitude (on prendra Vj=0,6V), le montage présentant une
impédance d'entrée (à l'état stable) supérieure à 5kΩ. En déduire RC2
permettant d'obtenir VC2≈VCC quand T2 est bloqué.
Calculer la valeur limite de RB2 permettant de saturer de T2. Expliquer
pourquoi il est souhaitable de choisir RC1<<RB2.
Explication RC1<<RB2 :
2. A l'instant t=0, on applique sur VE un front montant. Décrire l'évolution des diverses tensions du montage à partir de cet instant.
En déduire la période T du monostable. Représenter les formes d'onde obtenues sur les graphes.
T=
- 25 -
VB1(t)
VB2(t)
VC1(t)
VC2(t)
VC(t)
- 26 -
3. On prend C=100nF et CE=22nF. Calculer RB2 pour obtenir T=3,3ms. Réaliser le montage monostable sur plaquette
d'expérimentation. Vérifier la valeur des potentiels à l'état stable :
Appliquer sur VE un signal carré de fréquence 100Hz. Mesurer l'amplitude minimale de ce signal pour déclencher le monostable.
Mesurer la période T et superposer les graphes obtenus sur les graphes théoriques. Conclure.
Mesure de VEmin :
Mesure de T :
Remarques, conclusion :
Etudier le montage astable représenté ci-contre. Calculer la valeur des composants pour obtenir
8 4
un signal carré de 1kHz. Justifier votre choix.
7
RA = RB = C=
3
6
2
5
- 27 -
Câbler sur plaquette d'expérimentation le montage astable. Représenter sur les graphes les signaux obtenus. Préciser les grandeurs
caractéristiques (périodes, niveaux de tension).
VS(t)
VC(t)
V7(t)
Conclusion :
- 28 -
2. Générateur de rampes.
Soit le montage ci-contre. Le transistor est un NPN de type BC327, et les diodes sont
du type 1N4148. Le montage étant alimenté en 12 volts, calculer RP pour qu'un
courant d'environ 10 mA traverse les diodes. Calculer RE pour obtenir IE = 1mA.
Calculer RD pour que le courant ID n'excède jamais 100mA.
RP = => ID =
RE = => IE =
RD = => IDmax =
En prenant C = 10µF et C V=100nF, déterminer l'allure des signaux obtenus en VS et VC. Calculer la période de fonctionnement et la
fréquence correspondante. Tracer les courbes théoriques et celles mesurées en les superposant.
VS(t)
VC(t)
TV = TV =
Ccroissant Cdécroissant
Remarques, conclusion :
- 29 -
3. Conversion tension-fréquence (VCO) (Optionnel).
Utiliser le montage astable de la partie II.1) en appliquant sur la patte Control Voltage (5) une tension variable comprise entre 2 et
12 volts, le montage étant alimenté en 15 volts.. Relever l'évolution de la fréquence du signal VS en fonction de V5. Observer
l'évolution de la courbe lorsque la tension d'alimentation VCC varie.
- 30 -
III. Etude d'un VCO
Dans cette partie, on utilise une maquette dont le schéma est donné ci-
contre. Décrire le principe de fonctionnement du montage en précisant A3
A1
la fonction de chaque élément.
La commutation des composants étant supposée parfaite et les diodes A2
zener fournissant les tensions indiquées, déterminer l'expression de V1
en fonction de VE et de la tension VZ1 aux bornes de la zener.
Montrer que le courant qui circule dans C admet deux valeurs
constantes selon l'état de conduction du transistor bipolaire (bloqué ou
saturé). En déduire la loi de variation de V2 en fonction du temps sur
chaque état.
Déterminer les niveaux de basculement du trigger formé par A3, à
partir des valeurs des deux diodes zener (VZ2). En déduire la durée des deux états stables du montage (T1 et T2).
Tracer sur les graphes l'allure de V2(t), VS(t) et VT(t).
Rôle de A1 :
Rôle de A2 :
Rôle de A3 :
VE1(t) = VE2(t) =
V2L = V2H =
T1 = T2 =
- 31 -
Donner l'expression de la fréquence su signal VS en fonction de V1, puis de VE. Quel est l'intérêt du montage réalisé autour de A1 ?
FVS(V1) = FVS(VE) =
V2(t)
VS(t)
VT(t)
- 32 -
Relever la courbe caractéristique du VCO FS(VE) pour C=47nF. Déterminer le domaine de fonctionnement du VCO ainsi réalisé.
CONCLUSION GENERALE :
- 33 -
Boucle à verrouillage de phase
Phase Locked Loop (PLL)
Matériel nécessaire :
Plaquette d'expérimentation Maquettes VCO et PLL (4046).
1 Ampli Op. type LM741 Résistances : 3x10kΩ
1 transistor NPN type 2N2222, BC337 ou BC237 Condensateurs.
1 Potentiomètre de 4,7kΩ
G(0) = G(1) =
Remarques :
VB 0 1 0 1
On applique un signal sinusoïdal sur V E de fréquence fE et un signal carré sur VB de fréquence fB égale à fE. Les deux signaux
sont déphasés d'un angle φ. Représenter sur les graphes ci-dessous l'allure de VS pour φ=0°, φ=90° et φ=180°. Déterminer dans
chaque cas la valeur moyenne de VS.
φ = 0° φ = 90° φ = 180°
- 34 -
Observer expérimentalement l'amplitude de variation de la valeur moyenne de VS lorsque φ évolue, en disposant un filtre passe bas à
la sortie du montage :
<VS>min = <VS>max =
III. PLL
Pour réaliser la PLL, on utilise la maquette VCO étudiée dans le TP "Oscillateurs non sinusoï daux". Relever la fréquence libre F0
de ce VCO lorsque VE est nulle.
F0 = FVCO(VE=0) =
Filtre passe-bas :
R= C=
Justification :
Raccorder les divers éléments du montage. Appliquer en VE une tension sinusoïdale de fréquence voisine à F 0. Vérifier l'accrochage
de la PLL. Faire apparaître sur le graphe suivant les valeurs des fréquences de capture (f3 et f1) et de verrouillage (f2 et f4) pour le
filtre R-C calculé..
- 35 -
Vc
f1
f2
Vc
f4 f3
f0
R= C=
Multiplier par 2 la valeur du condensateur et refaire la mesure des fréquences d'accrochage et de capture. Porter les résultats ci-
dessous. Conclure.
Vc
f1
f2
Vc
f4 f3
f0
R= C=
Conclusion :
- 36 -
V. Applications de la PLL. Le circuit CD4046.
Dans cette partie, on utilise la maquette représentée ci-dessous :
Appliquer un signal de même fréquence sur FIN. Boucler le montage avec le filtre R-C prévu sur la maquette (S2 en place, S1 et S3
enlevés, R externe). Vérifier l'accrochage de la boucle PLL. Mesurer les fréquences de capture et d'accrochage :
Courbe Ψ(VIN)
Ψ = 90° => Fq =
- 37 -
Signal de sortie du OU exclusif Signal d'entrée du VCO
Observations, Conclusion :
Fq =
Rapport ÷ 2 V1min =
V1max =
Fq =
Rapport ÷ 4 V1min =
- 38 -
V1max =
Fq =
Rapport ÷ 8 V1min =
V1max =
Fq =
Rapport ÷ 16 V1min =
V1max =
- 39 -