11 SES 2017 2018 - Elevage
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SES 2017-2018
COMITE DE REDACTION
0. PRESENTATION DU PAYS Djiby DIOP
1. ETAT ET STRUCTURE DE LA POPULATION Maguette SARR / Khady BA
2. MIGRATION Awa CISSOKO
3. EDUCATION ET FORMATION Alioune TAMBOURA / Fatimatou SY
4. EMPLOI Tidiane CAMARA /Serge MANEL
5. SANTE Amy Collé CISSE
6. JUSTICE Maguette SARR
7. ASSISTANCE SOCIALE Fatimatou SY /Alioune TAMBOURA
8. EAU ET ASSAINISSEMENT Ndeye Binta DIEME
9. AGRICULTURE Kandé CISSE
10. ENVIRONNEMENT Mouhamadou Bassirou DIOUF
11. ELEVAGE Hamady DIALLO/ Kandé CISSE
12. PECHE MARITIME Khadim SOURANG/ Mouhamadou Bassirou DIOUF
13. TRANSPORT Jean Paul DIAGNE
14. TOURISME Ousmane DIOUF/Manga NDIAYE
15. BTP Bintou Diack LY/ Penda AMAR
16. INSTITUTIONS FINANCIERES Malick DIOP/Papa Mamadou N’DIAYE
17. COMMERCE EXTERIEUR El Hadj Omar SENGHOR
18. COMPTES ECONOMIQUES Adama SECK & Adja Aby SAMBE
19. PRIX A LA CONSOMMATION Baba NDIAYE/El Malick CISSE
20. INDICE DU COUT A LA CONSTRUCTION Mor LÔ
21. PRIX DES SERVICES Muhamed NDIAYE
22. FINANCES PUBLIQUES Ndèye Seynabou SARR/ Madiaw DIBO
23. ENERGIE, MINES ET CARRIERES Wouddou Dème Keïta/Abdou Aziz DIOUF
24. PRODUCTION INDUSTRIELLE Mamadou THIOUB/Ramlatou DIALLO
Chapitre XI :
Chapitre XI : ELEVAGE
ELEVAGE
Introduction
La mise en œuvre de ces axes a été effectuée à travers des programmes déclinés en
projets et actions et consignés dans le Document de Programmation pluriannuelle
des Dépenses (DPPD) du Ministère chargé de l’élevage. Ils sont au nombre de cinq
(05) :
Les indicateurs clés habituellement retenus pour le suivi des performances du secteur
de l’élevage portent sur les effectifs du cheptel (bovins, ovins, caprins, porcins,
équins, asins et camelins) et de la filière avicole (volaille industrielle et traditionnelle),
mais aussi sur la production nationale annuelle de viande et abats, de lait, d’œufs de
consommation, de cuirs et de peaux.
L’effectif du cheptel est évalué en 2018 à 18 314 mille têtes, après 17 866 mille têtes
en 2017 et 17 379 en 2016, soit un taux de croît de 2,5% en 2018 et 2,8% en 2017.
Cette hausse enregistrée dans les deux années est principalement imputable au croît
des principales composantes du cheptel. Il s’agit des ovins (3,2% en 2018 et 3,5%
en 2017 contre 3,3% en 2016), des caprins (2,8% en 2018, 3,2% en 2017 et 2016)
et des bovins (1,1% en 2018 et 1,3% 2017 contre 1,2% en 2016) qui représentent
plus de 91% de l’effectif total.
2017 2018
XI.2.1.2. La volaille
L’effectif de la volaille s’est élevé à 81 419 mille têtes en 2018, soit un croît de
8,7%, contre 16,0% enregistré l’année d’avant. En 2017, l’effectif enregistré s’est
chiffré à 74 869 mille têtes, soit un accroissement de 10 328 mille têtes par rapport à
2016. Cette dynamique notée en 2017 est essentiellement imputable au bon
comportement des volailles industrielles dont l’effectif a augmenté de 25,0%, après
le relèvement de 11,0% noté en 2016. En 2018, il a été relevé une hausse de
l’effectif de la volaille par rapport à 2017. En effet, elle est de 1,5% pour la volaille
familiale et de 13,0% pour celle industrielle.
Par ailleurs, il convient de souligner que, depuis les années 2000, la part de la volaille
traditionnelle dans la filière avicole n’a cessé de baisser au profit de la volaille
industrielle. C’est à partir de 2006 que ce phénomène s’est plus accentué, du fait de
l’instauration de la mesure de restrictions sur les importations de volaille qui a permis
une croissance rapide de la volaille industrielle. Ceci s’est traduit par un « effet de
retournement de situation » en 2014 où la volaille industrielle a supplanté la volaille
traditionnelle au sein de la filière.
Graphique XI-2 : Evolution des poids dans la filière avicole entre 2000 et 2018
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Source : Calcul des auteurs à partir des données de la Direction de l’Elevage et des Productions
animales
Graphique XI-3 : Evolution du nombre d’œufs de consommation entre 2011 et 2018 (en
millions d’unités)
800
700
600
500
400
300
200
100
-
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Volaille; 38,6%
Bovins; 30,7%
Caprins; 8,4%
Camélins; 0,0%
XI.2.1.5. Le lait
En 2017, les exportations des cuirs et peaux ont poursuivi leur tendance baissière
(enclenchée depuis 2014), avec un volume estimé à 5 969 tonnes, soit une chute de
3,7%, après un repli de 37,2% en 2016. Toutefois, une reprise de 7,9% a été
enregistrée en 2018, malgré la baisse notée au niveau des « wet blue » (cuirs semi
finis humides (-22,9%).
Graphique XI-5 : Evolution des exportations des cuirs et peaux entre 2012 et 2018 (en
tonnes)
12 171
11 502
9 868
6 196
6 406 6 440
5 969
Son poids dans le secteur primaire a connu de légers replis entre 2016 et 2018. En
effet, estimé à 27,9% de la valeur ajoutée globale du secteur primaire (en volume),
le poids de l’élevage s’est situé en 2017 et en 2018 à 25,4% et 23,7%
respectivement.
Comme dans le secteur primaire, la part de l’élevage dans le PIB a enregistré des
replis moindres, passant de 4,0% du PIB nominal en 2016 à 3,8% en 2017, puis à
3,6% en 2018.
En terme nominal, la valeur ajoutée créée par la branche élevage s’est établi à 460
milliards de FCFA en 2018.
Graphique XI-6 : Evolution des importations de produits laitiers entre 2010 et 2017(en
tonnes)
29 773 30618
28 521 28 155
23 537
Pour ce qui est de la consommation de viande et abats, elle est évaluée à 17,5 kg
par habitant en 2017 contre 17,8 kg par habitant un an auparavant. En outre, la
production nationale dont l’évolution est de 1,6% n’est parvenue à couvrir que 92%
de la demande. Les importations, estimées à 20 951 tonnes pour l’année 2017, sont
venues combler le reste, soit presque le même niveau qu’en 2016.
S’agissant des importations des moutons de Tabaski, elles ont porté sur un effectif
global de 402 438 têtes en 2018 et 457 643 têtes en 2017, soit une baisse de 12,1%
entre les deux années. Néanmoins 124 903 moutons sont restés invendus au
lendemain de la Tabaski de 2018 contre 155 912 moutons en 2017.
Malgré les efforts concentrés sur le secteur, des contraintes ne cessent d’y sévir,
altérant ainsi les progrès et, donc, le développement dudit secteur. Ces contraintes
sont principalement liées à :
l’accès au crédit,
CONCLUSION
Par ailleurs, les changements d’ordre institutionnel, législatif, etc., enclenchés depuis
2013, constituent la manifestation de la volonté du gouvernement de permettre au
secteur de l’Elevage de pouvoir jouer pleinement son rôle dans l’économie du pays.