Lecon III-les Strategies de Communication de Crise Papier
Lecon III-les Strategies de Communication de Crise Papier
Lecon III-les Strategies de Communication de Crise Papier
STRATÉGIES DE
COMMUNICATION
DE CRISE
UVCI
Dr François DOFFOU
26 Février 2020
N°1
Table des
matières
Introduction 3
6. Le jeu des acteurs ou le partage des responsabilités : les concurrents peuvent-ils profiter de notre crise ...... 7
IV - QCM 12
Bibliographie 14
Webographie 15
Introduction
Une crise peut affecter ou compromettre la continuité des affaires d'une entreprise ainsi que la qualité de ses
relations avec ses employés, ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs et autres. Mais elle peut également susciter
auprès de l'opinion publique et des médias une perception de doute et de perte de contrôle de la part de l'entreprise
et ébranler la confiance qu'on peut avoir envers elle. Par conséquent, il est primordial pour toute entreprise d'intégrer
dans sa stratégie de communication globale une stratégie de communication de crise.
Face à une crise, l'entreprise peut reconnaître le problème, faire diversion ou obstruction. En pareille circonstance
trois stratégies, plus ou moins risquées avec leurs avantages et leurs inconvénients, sont possibles en matière de
communication. Mais avant que l'entreprise n'opte pour une stratégie de communication de crise, elle doit prendre
en considération six (6) éléments :
3
LES PRÉALABLES AU CHOIX D'UNE STRATÉGIE
LES PRÉALABLES AU
CHOIX D'UNE I
STRATÉGIE
1. Le seuil de Crise
Dans le domaine de la gestion du risque, les autorités chargées de cette gestion, sur la base des législations
(nationales ou supranationales ou éventuellement régionales ou locales) fixent certains seuils d'information,
d'alerte et d'action pour protéger la santé ou la sécurité des biens et personnes.
1) vigilance,
2) alerte,
3) alerte renforcée et
4) crise.
4
Les risques encourus : Intégrité, structure menacée, crise profonde
5
Le Temps ou le déroulement prévisible de la crise
Si l'entreprise possède une idée de ce que deviendra la situation d'ici une période donnée de temps, elle peut
envisager le type de messages à véhiculer. Par exemple, si l'entreprise prévoit que la crise va se calmer dans une
courte période, elle peut adopter la stratégie du silence.
6
Le jeu des acteurs ou le partage des responsabilités : les concurrents peuvent-ils profiter de notre crise
7
TESTE A TROUS ET QCU
TESTE A TROUS ET
QCU II
[solution n°1 p.13]
Exercice
[* ]
Dans le domaine de la , les autorités chargées de cette gestion, sur la base des législations
(nationales ou supranationales ou éventuellement régionales ou locales) fixent certains , d'alerte
et d'action pour protéger la santé ou la sécurité des biens et personnes.
Parmi ces quatre éléments, un seul ne correspond pas aux seuils d'une crise :
1) vigilance,
2) alerte,
3) alerte renforcée et
4) cerise.
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LE CHOIX DES MESSAGES
LE CHOIX DES
MESSAGES III
Dans cette stratégie, si la presse dévoile la crise en devançant l'entreprise, c'est que la communication de celle-
ci est mauvaise et que la crise ne lui appartient plus. Pour mener l'opération, l'entreprise doit aller et vite être en
mesure de déterminer rapidement si elle est compétente par rapport au moteur de la crise. Ce moteur peut être
interne par exemple lié aux produits de l'entreprise ou externe par exemple lié à un contexte politique.
Dans chacun des cas, l'axe de communication ne sera pas le même. De manière générale, la stratégie de la
reconnaissance s'appuie sur une communication claire et ferme. Selon le contexte, plusieurs alternatives,
s'offrent à l'entreprise.
Reconnaître concrètement la situation et ses responsabilités. Dans ce cas, assurer les réparations des dommages
subis apportent un avantage au point de vue juridique et médiatique.
Exprimer son incompréhension si l'entreprise ne connaît pas les raisons à l'origine de la situation.
Canaliser la crise sur un objet, un lieu, un temps. Le but ici est d'éviter d'élargir le phénomène à d'autres
produits, d'autres marques, d'autres usines etc.
Encore peut employer, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant l'une de celle qui fonctionne le mieux
selon les spécialistes.
Difficile en effet d'avouer sa responsabilité pour une entreprise. Mais le faire c'est jouer la carte de la
transparence et acquérir une crédibilité auprès des différents publics.
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Stratégie du projet latéral (ou de la patate chaude ou de la contre-attaque)
Contre–attaquer et dire à qui profite les faits, soit le plus souvent aux concurrents ;
Reporter la responsabilité à extérieur, en orientant les faits vers l'administration, le politique. J'attaque
l'accusateur en essayant de lui dénier toute crédibilité ;
Communiquer plus fortement sur un autre registre en détournant l'attention sur un thème positif au lieu de
communiquer sur la crise ;
Souligner le fait que le pire a été évité et que la situation aurait pu être largement grave si l'entreprise n'avait
pas agi de telle ou telle autre manière.
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Stratégie du refus ou la politique de l'autruche
Garder le silence dès le début de la crise. C'est une possibilité par rapport à laquelle on peut parier sur la non
durabilité de la crise ;
Cesser de parler à partir d'un moment précis de sorte à ne plus alimenter la crise ;
Avancer le principe du chaînon manquant : « je ne savais pas » ou nul ne sait qui a donné l'ordre initial ;
Minimiser les effets de la crise à condition d'être le seul interlocuteur à disposer des données.
Les conséquences d'une telle stratégie peuvent s'assurer extrêmement dommageables tant au niveau juridique
qu'au niveau médiatique si les faits resurgissent à plus ou moins long terme et avec une nouvelle lecture des
événements. Dans la plupart des cas, ce scénario se traduit par une perte de crédibilité.
Remarque
Toutes les stratégies possibles peuvent être utilisées mais il faut respecter deux principes :
• Principe de cohérence : Ne pas avancer des arguments contradictoires car si les versions sont divergentes, on
ne nous croit plus.
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QCM
QCM
IV
Exercice [solution n°3 p.13]
[* ]
Parmi ces éléments suivants, certains ne font pas partie des possibilités à la stratégie de refus. Cochez-les.
Garder le silence dès à la fin de la crise. C'est une possibilité par rapport à laquelle on peut parier sur la non
durabilité de la crise ;
Cesser de parler à partir d'un moment précis de sorte à ne plus alimenter la crise ;
Avancer le principe du chaînon manquant : « je ne savais pas » ou nul ne sait qui a donné l'ordre initial ;
Minimiser les effets de la crise à condition d'être deux interlocuteurs à disposer des données.
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Solutions des exercices
Dans le domaine de la gestion du risque, les autorités chargées de cette gestion, sur la base des législations
(nationales ou supranationales ou éventuellement régionales ou locales) fixent certains seuils d'information
, d'alerte et d'action pour protéger la santé ou la sécurité des biens et personnes.
Parmi ces quatre éléments, un seul ne correspond pas aux seuils d'une crise :
1) vigilance,
2) alerte,
3) alerte renforcée et
4) cerise.
Parmi ces éléments suivants, certains ne font pas partie des possibilités à la stratégie de refus. Cochez-les.
Garder le silence dès à la fin de la crise. C'est une possibilité par rapport à laquelle on peut parier sur la non
durabilité de la crise ;
Cesser de parler à partir d'un moment précis de sorte à ne plus alimenter la crise ;
Avancer le principe du chaînon manquant : « je ne savais pas » ou nul ne sait qui a donné l'ordre initial ;
Minimiser les effets de la crise à condition d'être deux interlocuteurs à disposer des données.
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Bibliographie
Bibliographie
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Webographie
Webographie
http://www.journaldunet.com/management/dossiers/050167crise/strategies.shtml
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