Chapitre I Rappel Sur Les Modulations An

Université de Bordj Bou Arréridj
Année universitaire 2019/2020

Département d'Electronique
Chapitre 1 : Rappel sur les Modulations Analogiques Pr. Khaled ROUABAH
Unité : SCN MCIL - 4
Introduction.
En télécommunication, le système de communication nous montre l’ensemble :
1. des procédés
2. d’équipements,
mise en place lors de la transmission de l’information depuis l’émetteur jusqu’au
récepteur.
D’une manière simplifiée, le schéma général d’un système de communication peut être
représenté ainsi :(le modèle de Shannon et Weaver)
La source: nous avons l’information brute à transmettre.

A l'émission, cette information doit être modulée par le modulateur
 Avant d’être transmise sur le canal de transmission, là où elle fera face à des sources
de perturbation:
Comme le vent, la pluie…

A la réception, l’information transmise sur le canal de transmission sera
démodulé par un démodulateur avant d’être utilisée.

Le modèle de Shannon et Weaver peut être simplifié par le modèle suivant :
1
Pour mieux aborder cette partie, il faut voir :

• Les ondes électromagnétiques
• Les signaux radioélectriques
• Distorsions et perturbations des signaux
Les ondes électromagnétiques

1. Introduction
La radioélectricité: ?
C'est l'ensemble des techniques utilisant les ondes électromagnétiques comme support de
communication pour la transmission d'information.
Elle est appliquée dans: ?
• La radiodiffusion
• La télévision
• La radionavigation
• Le radar
• etc.
Les informations à transmettre peuvent être soit:

• Des signaux acoustiques tels que ceux engendrés par les vibrations des cordes
vocales (paroles)
• Des signaux électriques
En télécommunication, pour transmettre une information, cette dernière doit d’abord être
convertie en signal électrique par un transducteur.
Une onde électromagnétique se propage dans les trois directions de l’espace :

• la direction verticale,
• la direction horizontale,
• la direction oblique.
Une onde électromagnétique se propage dans le vide à la vitesse C0 de la lumière

(C0=3.108 m/s).
L’onde électromagnétique est caractérisée par une longueur d'onde λ exprimée en mètre
et une fréquence f exprimée en hertz. Ces deux grandeurs sont liées à la vitesse de la
propagation par la relation : λf=C0.
2
2. Spectre électromagnétique
Le spectre électromagnétique décrit la répartition des ondes électromagnétiques en

fonction de leurs fréquences ou de longueurs d’onde.
Les ondes électromagnétiques qui ont une fréquence allant de 30 kilohertz (kHz) à
3.103 Gigahertz (GHz), sont appelées ondes radioélectriques ou ondes hertziennes.
À des fréquences plus élevées se trouvent par ordre de fréquence croissant l’infrarouge
(longueur d’onde entre 8.10-7m à 10-3m),
La lumière visible (longueur d’onde entre 400 et 700 nm),
L’ultraviolet (longueur d’onde entre 10-8 m à 4.10-7 m).
Aux fréquences les plus élevées, se trouvent le domaine des rayons X (entre 1 et 100
nm),
Puis celui des rayons Gamma (longueur d’onde inférieure à 1 nm).
3. Spectre radiofréquence
Une onde radio est classée en fonction de sa fréquence ; l'ensemble de ces fréquences
constitue le spectre radiofréquence.
Désignation Fréquences Longueur d'onde

ELF (extremely low
3-30 Hz 100000 km – 10000 km
frequency)
SLF (super low
30–300 Hz 10000 km – 1000 km
frequency)
ULF (ultra low
300–3000 Hz 1000 km – 100 km
frequency)
VLF (very low
3 à 30 kHz Myriamétrique, 100 km à 10 km
frequency)
Kilométrique ou ondes longues, 10 km à
LF (low frequency) 30 kHz à 300 kHz
1 km
MF (medium Hectométrique ou ondes moyennes, 1 km
300 kHz à 3 MHz
frequency) à 100 m
Décamétrique ou ondes courtes, 100 m à
HF (high frequency) 3 MHz à 30 MHz
10 m
VHF (very high 30 MHz à 300
Métrique, 10 m à 1 m
frequency) MHz
UHF (ultra high
300 MHz à 3 GHz Décimétrique, 1 m à 10 cm
frequency)
3
SHF (super high

3 GHz à 30 GHz Centimétrique, 10 cm à 1 cm
frequency)
EHF (extremely high 30 GHz à 300
Millimétrique, 1 cm à 1 mm
frequency) GHz
Les signaux radioélectriques

Dans un système de communication, l’information à transmettre (signal radioélectrique)
doit provenir d’un émetteur (émetteur des signaux radioélectriques). Avant que
l’information soit transmise au récepteur (récepteur des signaux radioélectriques), elle doit
traverser un canal de transmission où on peut trouver plusieurs sources d’affaiblissement
et de distorsion du signal.
La plupart des signaux électriques transmis sur des lignes sont des signaux périodiques.
Un signal électrique périodique est un signal électrique dont les variations de son
amplitude se reproduisent régulièrement au bout d'une période T. C’est le cas par exemple
d’un signal sinusoïdal.
Il faut noter que tout signal périodique continu peut se décomposer en séries de Fourier,
c'est-à-dire par une juxtaposition de signaux sinusoïdaux de fréquences et amplitudes
stables.
L’expression mathématique d’un signal sinusoïdal est de la forme V=vsin(ωt + ρ), ρ étant
la phase
Un signal périodique est défini par :
• Son amplitude qui est la valeur maximale V par laquelle la fonction passe. Elle
s’exprime en volt ou en ampère.
• La période qui est l'intervalle de temps T qui sépare deux répétitions successives.
Elle s’exprime en seconde.
• La fréquence f qui est l’inverse de la période. Elle s’exprime en hertz (Hz). f=1/T
• La pulsation ω = 2π / T = 2πf
• La phase qui est l'angle exprimé en radians qui permet de connaître la valeur de la
fonction en instant donné.
4
Les signaux électriques utilisés pour la transmission radioélectrique sont obtenus à partir
d’un transducteur (microphone, cellules photoélectrique, capteurs divers).
La représentation spectrale d’un signal
Comme nous l’avons dit ci-haut, un signal périodique peut être décomposé en une somme
des signaux sinusoïdaux.
v(t) = V1 sin ω1t + V2 sin 2ω1t + V3 sin 3ω1t +... + Vk sin nω1t.
Si nous faisons la somme de plusieurs signaux sinusoïdaux, nous obtenons un signal non
sinusoïdal. L’une des composants a la même période que le signal périodique (C'est la
fondamentale) et les autres sont les harmoniques.
La représentation spectrale d'un signal est figurée par deux axes : l'axe des abscisses qui
représente la fréquence et l'axe des ordonnées qui représente l'amplitude. Si nous prenons
l’exemple de la représentation spectrale de trois ondes définis respectivement par leurs
amplitudes A, A/3, A/5 et leurs fréquences F, 3F et 5F, nous aurons :
L'énergie transportée par un signal sinusoïdale est proportionnelle au carré de son

amplitude. W = KA2.
5
Et si nous observons très bien, nous remarquons que la fondamental a une énergie
prépondérante (dominante). L’harmonique 3 a une énergie 9 fois plus faible.
L’harmonique 5 a une énergie 25 fois plus faible.
Distorsions et perturbations des signaux

1. Distorsions.
Toute déformation du signal –qui n’est:

ni un gain,
ni une atténuation,
ni un retard
lors de son traitement est appelée distorsion.
Conséquence, le signal restitué à la sortie, peut être légèrement ou fortement différent
du signal appliqué à l’entrée.
Il y a plusieurs sortes de distorsions :

• Distorsion de fréquence :
Une variation du gain en fonction de la fréquence.
• Distorsion de phase :
Le canal a un déphasage qui ne varie pas proportionnellement à la fréquence.
• Distorsion d’amplitude :
Si le rapport des amplitudes dépend de l’amplitude d’entrée.
• Distorsion d’intermodulation:
Si le canal n’est pas linéaire en amplitude. C'est-à-dire si on remarque que l’amplitude
du signal de la sortie n’est pas proportionnelle à l’amplitude du signal appliqué à l’entrée.
• Distorsion harmonique ou non linéaire:
sans doute la plus pire des distorsions car elle apporte des nouvelles fréquences au
signal,
Conséquence, une déformation totale du signal. Si par exemple le signal appliqué à
l’entrée était sinusoïdal, on obtiendra forcément un signal non sinusoïdal à la sortie.
6
2. Les perturbations
Il arrive que lors de la transmission, des signaux parasites viennent s’ajouter au signal
utile. C’est ce qu’on appelle perturbation du signal.
On peut distinguer parmi les perturbations, les bruits additifs et les bruits
multiplicatifs. Les bruits additifs sont présents à l'extrémité du canal, quel que soit le
signal appliqué à l'entrée et même en l'absence du signal tandis que les bruits
multiplicatifs n'apparaissent qu'en présence du signal.
7
Chapitre 0 : Rappels de modulations Dr. Khaled ROUABAH
Unité: SCN L3-Télécom
MODULATION.
La transmission d‘un signal porteur d’information (signal informatif ou signal message) sur un
canal de transmission, défini par sa bande passante, utilise généralement un décalage des
fréquences contenues dans le signal vers d‘autres fréquences plus adaptées à la transmission.
Ce déplacement de fréquences est obtenu par modulation.
La modulation est définie comme la méthode permettant de faire varier les caractéristiques du
signal porteur au rythme du signal modulant.
Le signal informatif ou signal message est appelé signal modulant.
Le résultat de la modulation est appelé signal modulé.
Dans la modulation par onde porteuse analogique, un signal sinusoïdal de la forme

𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑) est utilisé pour transporter l'information.
Une onde porteuse modulée peut être représentée mathématiquement sous la forme suivante :
𝐴(𝑡)𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡)) (1)
Dans l’équation (1): 𝐴(𝑡) et 𝜑(𝑡) sont appelés respectivement amplitude et phase instantanées.
Si 𝐴(𝑡) est une fonction linéaire du signal informatif m(t), nous sommes en présence de la
modulation d’amplitude.
Si 𝜑(𝑡) est une fonction linéaire du signal informatif m(t), nous avons une modulation de phase
ou de fréquence.
1. MODULATION D'AMPLITUDE
Dans le cas de la modulation d’amplitude, l’onde porteuse peut être représentée par l’équation
(2) en considérant une phase nulle :
𝐴(𝑡)𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (2)
Dans cette équation 𝐴(𝑡) est une fonction linéaire du signal informatif 𝑚(𝑡).
Selon la relation entre les spectres de 𝐴(𝑡) et 𝑚(𝑡), nous avons les différents types de
modulations à savoir:
1. La modulation d’amplitude à double bande (DB)

2. La modulation d’amplitude classique (MA)
3. La modulation d’amplitude à bande latérale unique (BLU)
4. La modulation d’amplitude à bande latérale unique avec porteuse résiduelle (BLU-PR).
1.1. MODULATION D'AMPLITUDE A DOUBLE BANDE
Elle est obtenue lorsque 𝐴(𝑡) est proportionnelle au signal informatif ou modulant m(t), soit :
𝐴(𝑡) = 𝛼 ∙ 𝑚(𝑡) (3)
Si le coefficient de proportionnalité est égal à "l", nous obtenons:
𝑥𝐷𝐵 (𝑡) = 𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (4)
8
La modulation d’amplitude à double bande est simplement la multiplication de l’onde porteuse

par le signal informatif.
La transformée de Fourier des deux termes de l'équation (4) donne:
𝑇𝐹[𝑥𝐷𝐵 (𝑡)] = 𝑇𝐹[𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)]

𝛿(𝑓−𝑓𝑝 )+𝛿(𝑓+𝑓𝑝 )
= 𝑇𝐹[𝑚(𝑡)] ∗ 𝑇𝐹[𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)] = 𝑀(𝑓) ∗ { 2
}
1 1
𝑋𝐷𝐵 (𝑓) = 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 ) + 2 𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 ) (5)
2
1.1.1. GENERATION DES SIGNAUX A MODULATION D'AMPLITUDE A DOUBLE

BANDE
𝑥𝐷𝐵 (𝑡) = 𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
𝑀(𝑓)
−𝑓𝑀 +𝑓𝑀 𝑓
𝑀(𝑓)
𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
−𝑓𝑝 +𝑓𝑝 𝑓
Figure.1. Modulation d'amplitude à double bande
Le principe de génération d’un signal de modulation d’amplitude à double bande est illustré sur
la figure (1-a).
Le signal informatif et le signal modulé ainsi que leurs transformées de Fourier sont représentés
dans les figures (1-b), (1-c), (1-d) et (1-e).
Le signal informatif est supposé à spectre borné par la fréquence maximale 𝑓𝑀 .
9
Les spectres 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 ) et 𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 ) sont respectivement le spectre du signal informatif

translaté de −𝑓𝑝 et de +𝑓𝑝 . La partie du spectre, qui est située au-dessus de 𝑓𝑝 , est appelée bande
latérale supérieure et la partie en dessous de 𝑓𝑝 , est la bande latérale inférieure. Le domaine
spectral, occupé par le signal informatif est appelé la largeur spectrale.
A partir de la figure (1-e), il est clair que nous ne pouvons pas identifier directement l’onde
porteuse ; ainsi ce type de modulation est aussi appelé la modulation d’amplitude à double
bande avec suppression de porteuse. Dans ce cas nous avons:
𝑓𝑝 ≫ 𝑓𝑀
1.1.2. DEMODULATION DES SIGNAUX A MODULATION D’AMPLITUDE A

DOUBLE BANDE.
La récupération du signal informatif est appelée démodulation ou détection. Le signal

informatif peut être retrouvé en multipliant le signal 𝑥𝐷𝐵 (𝑡) par une porteuse locale et en
éliminant le terme en double fréquence. Le principe de la démodulation est illustré sur la figure
(2).
Figure.2. Démodulation ou détection d'un signal modulé en amplitude à double

bande
La difficulté de ce type de démodulation est la génération d'une porteuse locale qui doit être
synchrone en phase et en fréquence avec la porteuse reçue. Ce type de démodulation est appelé
aussi détection synchrone.
1.2. MODULATION D'AMPLITUDE "MA" CLASSIQUE
Dans ce type de modulation on doit ajouter l'onde porteuse avec une amplitude significative au
signal 𝑥𝐷𝐵 (𝑡) précédent. Dans ce cas le signal modulé en MA est donné par:
𝑥𝑀𝐴 (𝑡) = 𝑥𝐷𝐵 (𝑡) + 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)

= 𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) + 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (6)
La transformée de Fourier des deux termes de l'équation (6) donne:
𝑇𝐹[𝑥𝑀𝐴 (𝑡)] = 𝑇𝐹[𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) + 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)]

= 𝑇𝐹[𝑚(𝑡)] ∗ 𝑇𝐹[𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)] + 𝑇𝐹[𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)]
10
1 1 1 1
𝑋𝑀𝐴 (𝑓) = 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 ) + 𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 ) + 𝛿(𝑓 − 𝑓𝑝 ) + 𝛿(𝑓 + 𝑓𝑝 ) (7)
2 2 2 2
Le signal informatif et le signal modulé ainsi que leurs transformées de Fourier sont représentés
dans la figure (3).
𝑀(𝑓)
1 1 𝑋𝑀𝐴 (𝑓) 1 1
𝛿(𝑓 + 𝑓𝑝 ) + 𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 ) 𝛿(𝑓 − 𝑓𝑝 ) + 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 )
2 2 2 2
Figure.3. Modulation d'Amplitude MA classique
1.2.1. DEMODULATION DES SIGNAUX A MODULATION D’AMPLITUDE "MA"

CLASSIQUE.
Figure.4.Modulation d'amplitude et enveloppe de l'onde modulée
11
Contrairement à la modulation DB, la modulation MA utilise une méthode très simple pour la
démodulation qui est appelée détection d'enveloppe. Cette méthode est utilisée si l'amplitude
"A" est suffisante. Dans l'équation (6), si A est très grande, l'amplitude ou l'enveloppe du signal
modulé est donnée par : 𝐴 + 𝑚(𝑡). Cette quantité est directement proportionnelle à 𝑚(𝑡). La
démodulation dans ce cas se résume par une simple détection de l'enveloppe sans tenir en
compte la phase et la fréquence exacte de la porteuse. La condition permettant d'utiliser la
démodulation par détection d'enveloppe est donnée par:
𝐴 + 𝑚(𝑡) > 0 pour tout 𝑡, ou : 𝐴 ≥ |𝑚𝑖𝑛(𝑚(𝑡))|, avec: 𝑚𝑖𝑛(𝑚(𝑡)) est la valeur minimum
de 𝑚(𝑡).
Un exemple de modulation MA classique est illustré sur la figure (4).
1.2.2. INDICE DE MODULATION D’AMPLITUDE "MA" CLASSIQUE.
L'indice de modulation est donné par:

|𝑚𝑖𝑛(𝑚(𝑡))|
𝜇= 𝐴
(8)
La condition permettant d'utiliser la démodulation par détection d'enveloppe peut être

reformuler comme suit:
𝜇≤1 (9)
Si: μ > 1 , l'onde porteuse est dite "sur-modulée" et cela induit une distorsion de l'enveloppe.
L'efficacité de la modulation d'amplitude classique (MA) est définie comme le pourcentage de

la puissance totale affecté au signal informatif (puissances des deux bandes latérales), soit:
Ps
ν= x100% .
Pt
où Ps est la puissance transportée par les deux bandes latérales et Pt est la puissance totale du
signal MA.
1.2.3. DETECTEUR D'ENVELOPPE.
Le détecteur d'enveloppe le plus simple est un circuit constitué d'une diode suivie d'une
résistance en parallèle avec une capacité.
Pendant l'alternance positive du signal modulé, la diode conduit et la capacité se charge
rapidement à la valeur maximale du signal d'entrée. Dès que le signal diminue en dessous de sa
valeur pic, la diode ne conduit plus. Dans ce cas la capacité se décharge d'une façon lente au
travers de la résistance R jusqu'à la prochaine alternance positive où le signal devient à nouveau
plus élevé que la tension aux bornes de la capacité amenant la diode à conduire. La capacité se
charge alors à la nouvelle valeur du pic et le processus se répète. Un fonctionnement satisfaisant
1 1
est obtenu avec la condition suivante: ≪ .
𝑓𝑝 𝑓𝑀
12
Figure.5. Détecteur d'enveloppe pour un signal modulé en amplitude
La figure (5) illustre le circuit ainsi que la méthode de détection d'enveloppe.
1.3. MODULATION D'AMPLITUDE A BANDE LATERALE UNIQUE "BLU"
𝑀(𝑓)
1
𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 )
𝑋𝐷𝐵 (𝑓) 1
2 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 )
2
𝑋𝐵𝐿𝑈 (𝑓)
Figure.6. Comparaison des spectres des signaux modulés en DB et en BLU
Il existe deux méthodes pour la réalisation d'une modulation d'amplitude a bande latérale unique
à savoir : la méthode par sélection fréquentielle et la méthode par retard de phase. Pour la 1 ère,
on génère un signal modulé en DB et on utilise un filtre pour ne laisser qu'une seule bande
latérale. Le principe de cette méthode est illustré sur les figures (6) et (7).
13
𝜋
Dans la méthode par retard de phase, un bloc fonctionnel, noté , est appliqué à toutes les
2
composantes fréquentielles du signal. La figure (8) illustre le principe.
𝑀(𝑓)
cos (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
𝐻𝐹𝑖𝑙𝑡𝑟𝑒−𝑃𝑎𝑠𝑠𝑒−𝑏𝑎𝑠 (𝑓)
𝑋𝐷𝐵 (𝑓)
Figure.7. Modulation BLU par filtrage
sin (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
sin (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
Figure.8. Modulation BLU par retard de phase
Le signal modulé BLU 𝑥𝐵𝐿𝑈 (𝑡) peut être exprimé sous la forme suivante :
𝑥𝐵𝐿𝑈 (𝑡) = 𝑚(𝑡)𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) ± 𝑚

̂ (𝑡)𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (10)
14
Dans cette équation, si nous utilisons la somme, nous obtenons une modulation à bande latérale
inférieure (BLI) et, si nous considérons la différence nous obtenons une modulation à bande
latérale supérieure (BLS).
1.3.1. DEMODULATION DES SIGNAUX MODULES EN AMPLITUDE A BLU.
𝑥𝐵𝐿𝑈 (𝑡) 𝑀𝐵𝐿𝑈 (𝑓)
𝐷(𝑓)
−2𝑓𝑝 −𝑓𝑝 +𝑓𝑝 +2𝑓𝑝 𝑓
Figure.9. Démodulation d'un signal modulé BLU
La démodulation des signaux BLU peut être réalisée par le même principe utilisé dans la
démodulation des signaux DB à savoir la démodulation synchrone.
1.4. MODULATION D'AMPLITUDE A BANDE LATERALE UNIQUE AVEC

PORTEUSE RESIDUELLE "BLU-PR"
Ce type de modulation est un compromis entre la modulation DB et la modulation BLU. Dans

ce procédé, une bande latérale est transmise presque intégralement tandis que seulement une
partie très réduite de l'autre bande est conservée. La largeur de bande nécessaire pour ce type
de modulation est 1.25 fois celle de la modulation BLU.
1.4.1. GENERATION DES SIGNAUX A MODULATION EN BLU-PR.
Un signal modulé en BLU-PR peut être facilement généré en faisant passer un signal modulé
en DB au travers d'un filtre passe-bande au gabarit correctement profilé. La figure (10) illustre
15
le principe. Dans cette figure on suppose que la bande latérale en partie supprimée est la bande
latérale inférieure.
𝑀(𝑓)
2𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) 𝑓
𝑋𝐷𝐵 (𝑓)
𝐻𝐵𝐿𝑈−𝑃𝑅 (𝑓)
𝑋𝐵𝐿𝑈−𝑃𝑅 (𝑓)
Figure.10. Génération d'un signal modulé en BLU-PR
1.4.2. DEMODULATION DES SIGNAUX MODULES EN AM BLU-PR.

Dans la modulation BLU-PR, le signal informatif m(t) peut être récupéré par une démodulation
synchrone comme l'illustre la figure (11).
𝑥𝐵𝐿𝑈−𝑃𝑅 (𝑡) 𝑑(𝑡) 𝑦(𝑡)

𝐹𝑖𝑙𝑡𝑟𝑒
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 − 𝑏𝑎𝑠
Figure.11. Démodulation d'un signal modulé en BLU-PR
16
Cependant, le filtre de démodulation doit avoir une fonction de transfert spécifique pour obtenir
un signal informatif sans distorsion.
𝐻(𝑓 + 𝑓𝑝 ) + 𝐻(𝑓 − 𝑓𝑝 ) = 𝐶𝑡𝑒 pour: |𝑓| ≤ 𝑓𝑀 . (11)

Si la constante dans l'équation (11) est remplacée par: 2𝐻(𝑓𝑝 ), alors:
𝐻(𝑓 − 𝑓𝑝 ) − 𝐻(𝑓𝑝 ) = −[𝐻(𝑓 + 𝑓𝑝 ) − 𝐻(𝑓𝑝 )] (12)
Cette équation montre que H(f) est symétrique par rapport à la fréquence porteuse comme
l'illustre la figure (12). Cette figure représente les deux formes possibles de H(f) respectivement
pour une BLI et pour une BLS.
|𝐻(𝑓)| |𝐻(𝑓)|
𝑓𝑝 𝑓 𝑓𝑝 𝑓
Figure.12. Filtre de démodulation BLU-PR
𝑋𝐵𝐿𝑈−𝑃𝑅 (𝑓)
−𝑓𝑝 𝑓𝑝 𝑓
𝐷(𝑓)
−2𝑓𝑝 −𝑓𝑝 𝑓𝑝 2𝑓𝑝 𝑓

𝑌(𝑓)
−𝑓𝑝 𝑓𝑝 𝑓
Figure.13. Spectres obtenus lors de la démodulation BLU-PR
17
1. MODULATION ANGULAIRE
La modulation angulaire se décline en modulation de phase (PM) et modulation de fréquence

(FM). Elle correspond à la variation de l'angle de l'onde porteuse sinusoïdale au rythme du
signal informatif m(t).
2. MODULATION ANGULAIRE ET FREQUENCE INSTANTANEE.
Dans le cas d'une modulation angulaire, l'onde porteuse est de la forme
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴(𝑡)𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡)) (1)
Dans l’équation (1): 𝐴(𝑡) et 𝑓𝑝 sont des constantes.

𝜑(𝑡) est une fonction du signal informatif.
Nous pouvons récrire l'équation (1) sou la forme:
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴(𝑡)𝑐𝑜𝑠(𝜃(𝑡)) (2)

avec:
𝜃(𝑡) = 2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡) (3)
La fréquence instantanée de 𝑥𝑝 (𝑡) est donnée par:
𝑤𝑖 (𝑡) 1 𝑑𝜃(𝑡) 1 𝑑𝜑(𝑡)

𝑓𝑖 (𝑡) = = = 𝑓𝑝 + ( ) (4)
2𝜋 2𝜋 𝑑𝑡 2𝜋 𝑑𝑡
𝑤𝑖 est la pulsation instantanée donnée par :
𝑑𝜃(𝑡) 𝑑𝜑(𝑡)
𝑤𝑖 (𝑡) = = 𝑤𝑝 + ( ) (5)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Si 𝜑(𝑡) est une constante alors, 𝑓𝑖 = 𝑓𝑝 et 𝑤𝑖 = 𝑤𝑝
𝑑𝜑(𝑡)
𝜑(𝑡) et sont respectivement les variations instantanées de phase et de fréquence de 𝑥𝑝 (𝑡).
𝑑𝑡
La variation maximale de la fréquence est donnée par:
∆𝑓 = |𝑓𝑖 − 𝑓𝑝 |𝑚𝑎𝑥 (6)
La variation maximale de pulsation est donnée par :
∆𝑤 = |𝑤𝑖 − 𝑤𝑝 |𝑚𝑎𝑥 (7)
18
3. MODULATION DE PHASE ET DE FREQUENCE
Dans le cas d'une modulation de phase la variation instantanée de la phase de la porteuse est
fonction du signal informatif. Dans ce cas nous avons:
𝜑(𝑡) = 𝐾𝑝ℎ 𝑚(𝑡) (8)
Où 𝐾𝑝ℎ est la constante de variation de phase, exprimée en radian par unité de m(t).
Dans le cas d'une modulation de fréquence, la variation instantanée de la fréquence de l’onde

porteuse est fonction du signal informatif. Dans ce cas nous avons:
𝑑𝜑(𝑡)
= 𝐾𝑓 𝑚(𝑡) (9)
𝑑𝑡
➔
𝑡
𝜑(𝑡) = 𝐾𝑓 ∫−∞ 𝑚(𝜆)𝑑𝜆 (10)
Où 𝐾𝑓 est la constante de variation de fréquence, exprimée en radian par seconde par unité de
m(t).
Nous pouvons exprimer les signaux modulés en phase et en fréquence comme suit :
𝑥𝑃𝑀 (𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝐾𝑝ℎ 𝑚(𝑡)) (11)
𝑡
𝑥𝐹𝑀 (𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝐾𝑓 ∫−∞ 𝑚(𝜆)𝑑𝜆) (12)
Les pulsations et les fréquences instantanées pour ces deux types de modulations sont données
par :
𝑑𝑚(𝑡)
𝑤𝑖−𝑃𝑀 = 𝑤𝑝 + 𝐾𝑃𝐻 ( ) (13)
𝑑𝑡
𝑤𝑖−𝐹𝑀 = 𝑤𝑝 + 𝐾𝑓 𝑚(𝑡) (14)

𝐾𝑃𝐻 𝑑𝑚(𝑡)
𝑓𝑖−𝑃𝑀 = 𝑓𝑝 + ( ) (15)
2𝜋 𝑑𝑡
𝐾
𝑓𝑖−𝐹𝑀 = 𝑓𝑝 + 2𝜋𝑓 𝑚(𝑡) (16)
La figure suivante illustre les ondes obtenues pour les modulations AM (MA) classique, FM
et PM pour un signal modulant sinusoïdal pur.
19
Figure.14. Modulation AM, PM et FM
20
4. ANALYSE SPECTRALE DES SIGNAUX MODULES EN PM OU EN FM.
Pour une modulation angulaire, l’onde porteuse peut être exprimée comme suit :
𝑗(2𝜋𝑓𝑝 𝑡+𝜑(𝑡))
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝑅𝑒 {𝐴𝑒 } = 𝑅𝑒{𝐴𝑒 𝑗2𝜋𝑓𝑝 𝑡 𝑒 𝑗𝜑(𝑡) } (17)
𝑅𝑒 : représente l’opérateur de la partie réelle d’un nombre complexe.

Le développement en série de 𝑒 𝑗𝜑(𝑡) donne :
𝜑 2 (𝑡) 𝜑 𝑛 (𝑡)
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴𝑅𝑒 {𝑒 𝑗2𝜋𝑓𝑝 𝑡 [1 + 𝑗𝜑(𝑡) − − ⋯ + 𝑗𝑛 + ⋯ ]} (18)
2! 𝑛!
𝜑 2 (𝑡) 𝜑 3 (𝑡)
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴 {𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) − 𝜑(𝑡)𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) − 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) + 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) + ⋯ }
2! 3!
(19)
Le signal modulé correspond au signal de l’onde porteuse pure auquel s’ajoutent les termes
𝜑 2 (𝑡) 𝜑 3 (𝑡)
tels que : 𝜑(𝑡)𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡), − 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) , 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) … etc.
2! 3!
5. MODULATION ANGULAIRE A BANDE ETROITE
Pour les signaux bandes étroites nous avons :

𝜑(𝑡) ≪ 1 (20)
Dans ce cas les termes en puissances élevées de 𝜑(𝑡) sont négligeables (𝜑 2 (𝑡) , 𝜑 3 (𝑡), …etc
sont négligeables).
 𝑥𝑝 (𝑡) peut s’écrire de la manière suivante :
𝑥𝑝 (𝑡) ≈ 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) − 𝐴𝜑(𝑡)𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (21)
Pour une modulation PM nous avons :
𝑥𝑃𝑀−𝐵𝐸 (𝑡) ≈ 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) − 𝐴𝐾𝑃𝐻 𝑚(𝑡) 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (22)
Pour une modulation FM nous avons :
𝑡
𝑥𝐹𝑀−𝐵𝐸 (𝑡) ≈ 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) − 𝐴 [𝐾𝑓 ∫−∞ 𝑚(𝜆)𝑑𝜆] 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (23)
6. MODULATION ANGULAIRE PAR UN SIGNAL SINUSOÏDAL PUR

6.1.INDICE DE MODULATION
Si le signal informatif m(t) est de type sinusoïdal pur, alors on peut le choisir de la façon
suivante :
𝑎 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑚 𝑡) pour une modulation 𝑃𝑀
𝑚(𝑡) = { 𝑚 (24)
𝑎𝑚 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑚 𝑡) pour une modulation 𝐹𝑀
La phase de la porteuse pour les deux types de modulations est donnée par :
21
𝜑(𝑡) = 𝛽𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑚 𝑡) (25)

Avec :
𝐾𝑃𝐻 𝑎𝑚 pour une modulation 𝑃𝑀
𝛽={ 𝐾𝑓 𝑎𝑚 (26)
2𝜋𝑓𝑚
pour une modulation 𝐹𝑀
Pour une modulation PM, le paramètre 𝛽 est appelé indice de modulation. Il correspond à la
valeur maximale de la variation de phase pour les deux types de modulations (PM et FM).
L’indice de modulation est valable pour le cas de modulation avec un signal sinusoïdal pur. Il
est donné par :
∆𝑓
𝛽= (27)
𝑓𝑚
Avec : ∆𝑓 = |𝑓𝑖 − 𝑓𝑝 |𝑚𝑎𝑥
6.2.SPECTRE DE FOURIER
La modulation de phase avec un signal sinusoïdal pur peut être réécrite, en fonction de 𝛽,
comme suit :
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴(𝑡)𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝛽𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑓𝑚 𝑡)) (28)

La décomposition en série de Fourier de cette équation donne :
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴 ∑+∞
𝑛=−∞ 𝐽𝑛 (𝛽) 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 + 2𝑛𝜋𝑓𝑚 )𝑡 (29)
𝐽𝑛 (𝛽) est la fonction de Bessel de première espèce d’ordre n et d’argument 𝛽. Le tableau ci-après donne
quelques valeurs de 𝐽𝑛 (𝛽). La figure (15) illustre ces fonctions.
Figure.15. Fonctions de Bessel 𝑱𝒏 (𝜷), n = 1, 2, 3, 4
22
Tableau.1. Quelques valeurs sélectionnées de 𝑱𝒏 (𝜷).
La figure (16) illustre le spectre d’une onde modulée en phase par un signal sinusoïdal pur.
Figure.16. Spectre d’une onde modulée en fréquence par un signal sinusoïdal pur de fréquence 𝒇𝒎 fixe
A partir de l’équation de la décomposition en série de Fourier et du tableau précédent, nous pouvons

faire les remarques suivantes :
23
1- Le spectre est composé de la raie de l’onde porteuse et d’une infinité de composantes spectrales
de fréquences f𝑝 ± nf𝑚 (n=1,2,3,…).
2- Les amplitudes relatives des différentes raies sont liées à la valeur de 𝐽𝑛 (𝛽).
3- Le nombre de raies spectrales significatives est fonction de l’indice de modulation 𝛽.
7. LARGEUR SPECTRALE DES SIGNAUX EN MODULATION ANGULAIRE
7.1.MODULATION PAR SIGNAL SINUSOÏDAL
98% de la puissance totale du signal normalisé est situé dans une largeur spectrale donnée par :
∆f𝐵 ≈ 2(𝛽 + 1)𝑓𝑚 (30)
En fonction de la pulsation, elle est donnée par :
Ω𝐵 ≈ 2(𝛽 + 1)𝑤𝑚 (30)
Avec :
Ω𝐵 = 2𝜋∆f𝐵 (31)
Si 𝛽 ≪ 1, le signal est à bande étroite et sa largeur spectrale est approximativement égale à : 4𝜋𝑓𝑚 .
Cette condition est considérée comme satisfaite si : 𝛽 < 0.2.
7.2.MODULATION PAR SIGNAL QUELCONQUE
Dans le cas d’une modulation avec un signal informatif quelconque m(t) de largeur de bande
bornée par 𝑓𝑀 , le rapport de variation spectrale D est donné comme suit :
∆𝑓
𝐷=
𝑓𝑀
. D est à rapprocher par l’indice de modulation dans le cas d’un signal sinusoïdal. Dans
l’équation « ∆f𝐵 ≈ 2(𝛽 + 1)𝑓𝑚 », si on remplace 𝛽 par 𝐷 et 𝑓𝑚 par 𝑓𝑀 on obtient :

∆f𝐵 ≈ 2(𝐷 + 1)𝑓𝑀 . Cette quantité représente la bande passante et elle est appelée règle de Carson.
Si : 𝐷 ≪ 1 ➔∆f𝐵 ≈ 2𝑓𝑀 , alors le signal est à bande étroite.
Ω
Si : 𝐷 ≫ 1 ➔ 2𝜋𝐵 ≈ 2𝐷𝑓𝑀 = 2∆𝑓, alors le signal est à large bande.
8. GENERATION DES SIGNAUX EN MODULATION ANGULAIRE

8.1.MODULATION ANGULAIRE A FAIBLE LARGEUR SPECTRALE
Le principe de génération des signaux à modulation de phase à faible largeur spectrale est
illustré sur la figure (17) :
24
Kph - 𝑥𝑃𝑀−𝐵𝐸 (𝑡)

෍⬚
𝑚(𝑡)
+
𝐴𝑠𝑖𝑛 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
𝜋
− 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
2
Figure.17. Modulation PM bande étroite
Le principe de génération des signaux à modulation de fréquence à faible largeur spectrale est
illustré sur la figure (18) :
- 𝑥𝐹𝑀−𝐵𝐸 (𝑡)
න⬚ Kf ෍⬚
𝑚(𝑡)
+
𝐴𝑠𝑖𝑛 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
𝜋
− 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡)
2
Figure.18. Modulation FM bande étroite
8.2.MODULATION ANGULAIRE A LARGE BANDE

Deux méthodes existent à savoir :
8.2.1. Méthode indirecte
Le principe de cette méthode est de générer un signal bande étroite et ensuite convertir ce signal
en large bande en utilisant un multiplieur de fréquence. Ce dernier multiplie l’argument de
l’entrée sinusoïdale par la valeur n.
Si l’entrée du multiplieur est de la forme :
𝑥(𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡)) (32)
Alors la sortie est la suivante :
𝑦(𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑛𝑓𝑝 𝑡 + 𝑛𝜑(𝑡)) (33)
25
Dans cette sortie, en plus de 𝜑(𝑡) qui est multipliée par n, la fréquence 𝑓𝑝 est aussi multipliée
par la valeur n. Par conséquent, la fréquence 𝑛𝑓𝑝 devient inutilisable. Pour régler ce problème,
on doit effectuer une conversion de fréquence pour décaler le spectre.
8.2.2. Méthode directe

Dans cette méthode, la fréquence de l’onde porteuse est pilotée par le signal modulant en
utilisant un oscillateur dont la fréquence est commandée par une tension (VCO pour Voltage
Controlled Oscillator).
9. DEMODULATION DES SIGNAUX EN MODULATION ANGULAIRE
La démodulation d’un signal modulé en FM nécessite un système permettant de produire en
sortie un signal proportionnel à la variation de fréquence du signal d’entrée. Ce système est
appelé discriminateur de fréquence.
Si le signal d’entrée est de la forme :
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡)) , alors la sortie du discriminateur est la suivante :

𝑑𝜑(𝑡)
𝑦𝑑 (𝑡) = 𝑘𝑑 (34)
𝑑𝑡
Où 𝑘𝑑 est un paramètre correspondant à la sensibilité du discriminateur.

Pour une modulation de fréquence, 𝑦𝑑 (𝑡) est donné par :
𝑦𝑑 (𝑡) = 𝑘𝑑 𝑘𝑓 𝑚(𝑡) (35)
Pour une modulation de phase, 𝑦𝑑 (𝑡) est donné par :
𝑑𝑚(𝑡)
𝑦𝑑 (𝑡) = 𝑘𝑑 𝑘𝑝ℎ (36)
𝑑𝑡
L’intégration de 𝑦𝑑 (𝑡) pour une modulation de phase donne un signal proportionnel à 𝑚(𝑡).
Une approche simple d’un discriminateur idéal est un dérivateur idéal suivi d’un détecteur
d’enveloppe. Si l’entrée est de la forme : 𝑥𝑝 (𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡))
Alors la sortie du dérivateur est de la forme :

𝑑𝜑(𝑡)
𝑥𝑝′ (𝑡) = −𝐴 [2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + ] 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + 𝜑(𝑡)) (37)
𝑑𝑡
Le signal 𝑥𝑝′ (𝑡) est à la fois modulé en phase et en fréquence. L’enveloppe de ce signal 𝑥𝑝′ (𝑡)
est :
𝑑𝜑(𝑡)
𝐴 [2𝜋𝑓𝑝 𝑡 + ] (38)
𝑑𝑡
La pulsation instantanée est donnée par (équation (5)):
26
𝑑𝜑(𝑡)
𝑤𝑖 (𝑡) = 𝑤𝑝 + ( ) (39)
𝑑𝑡
La sortie du détecteur d’enveloppe est donc :

𝑦𝑑 (𝑡) = 𝑤𝑖 (40)
qui est la fréquence instantanée du signal 𝑥𝑝 (𝑡)
Récepteur super-hétérodyne
La transposition d'un signal situé à très haute fréquence vers la bande de base n'est pas réalisable
en une étape unique en raison de la difficulté qu'il y a à construire des filtres à bande très étroites
à haute fréquence. On procède alors par étapes intermédiaires ; c'est le principe du récepteur
superhétérodyne, tel qu'illustré à la figure ci-dessous.
27
m1(f) m2(f)
Figure.19. Principe du récepteur super-hétérodyne.
Le premier étage du récepteur ramène les signaux à une fréquence intermédiaire fIF. Puis le
signal est transposé en bande de base grâce à un deuxième étage. La fréquence intermédiaire
est la même pour tous les signaux, ce qui facilite la conception du système ainsi que la
production. Le principe du récepteur super-hétérodyne est largement utilisé en pratique :
radiodiffusion FM, communications par satellite, etc.
DÉCALAGE FRÉQUENTIEL ET MÉLANGE DE FRÉQUENCES
28
Comme nous l’avons vu dans la section précédente, le récepteur superhétérodyne nécessite une
opération importante appelée mélange ou décalage fréquentiel. En effet, pour que le signal
modulé soit facilement amplifié, filtré et démodulé, nous avons besoin de le décaler ou de le
translater à un nouveau domaine de fréquences (une fréquence intermédiaire (FI)). Cette
opération est souvent appelée mélange de fréquences, conversion de fréquences ou hétérodyne.
Le système, permettant de réaliser le décalage fréquentiel est illustré sur la figure (20) et est
appelé mélangeur de fréquence.
𝑥(𝑡) = 𝑚(𝑡)𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝1 𝑡) 𝐹𝑖𝑙𝑡𝑟𝑒 𝑦(𝑡) = 𝑚(𝑡)𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝2 𝑡)

𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒
− 𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒
2𝑐𝑜𝑠(2𝜋(𝑓𝑝1 + 𝑓𝑝2 )𝑡)
Figure.20. Mélangeur de fréquence
Un problème lié au mélange de fréquences est la présence d'une fréquence image ou fantôme.
Exemple
Dans un récepteur, si la fréquence intermédiaire est choisie égale à 455 kHz. Supposons que
nous désirons recevoir une station localisée à 600 kHz. Ainsi la fréquence générée localement
est égale à 1055 kHz. Maintenant si une autre station est localisée à 1510 kHz, elle sera aussi
reçue (notons que 1510 kHz-1055 kHz=455 kHz). Cette seconde fréquence, 1510 kHz = 600
kHz+2x(455 kHz), est appelée la fréquence image de la première, et après lòpération de
décalage fréquentiel, il est impossible de les distinguer. Nous pouvons remarquer que la
fréquence image est séparée du signal désiré par exactement deux fois la fréquence
intermédiaire FI. Le signal correspondant à la fréquence image est habituellement atténué par
un amplificateur sélectif de la fréquence radio désirée avant le mélangeur.
MULTIPLEXAGE
29
Le multiplexage est une technique qui permet de rassembler plusieurs signaux à envoyer en un
signal unique, dit composite, pour une transmission sur un seul canal. Pour transmettre
correctement cet ensemble de signaux sur un canal commun unique, les signaux ne doivent pas
interférer les uns avec les autres, ainsi ils peuvent être séparés à la réception. Il existe deux
méthodes de base du multiplexage : le multiplexage fréquentiel et le multiplexage temporel.
Dans le multiplexage fréquentiel, les signaux sont séparés en fréquence, tandis que, dans le
multiplexage temporel, les signaux sont séparés dans le temps.
MULTIPLEXAGE FREQUENTIEL
Le principe de multiplexage fréquentiel est de répartir la bande fréquentielle disponible entre

les différents utilisateurs. Ainsi chaque utilisateur a sa propre sous-bande à tout moment. Pour
éviter des interférences entre les différentes sous-bandes, en particulier si le canal n’est pas
parfait, on sépare les bandes voisines par une bande de garde. Ces bandes de gardes dégradent
l’efficacité spectrale pour ce type de multiplexage.
Figure.21. Multiplexage fréquentiel
MULTIPLEXAGE TEMPOREL
Le principe de multiplexage temporel est de découper la bande fréquentielle unique en trames
temporelles. Les trames sont divisées en intervalles de temps (time-slots) qui sont allouées aux
différents utilisateurs. Chaque utilisateur peut alors accéder à la totalité de la bande mais
seulement lorsque c’est son tour. Ce type de multiplexage exige une stricte synchronisation de
tous les utilisateurs pour que leurs transmissions n’interfèrent pas.
30

Une représentation schématique du multiplexage fréquentiel est donnée dans la figure (23) avec
la transmission simultanée de trois signaux informatifs.
𝑀1 (𝑓)
cos (2𝜋𝑓𝑝1 𝑡) cos (2𝜋𝑓𝑝2 𝑡)
cos (2𝜋𝑓𝑝1 𝑡) cos (2𝜋𝑓𝑝2 𝑡)
𝑀2 (𝑓)
𝑓
𝑀3 (𝑓)
cos (2𝜋𝑓𝑝3 𝑡)
cos (2𝜋𝑓𝑝3 𝑡)
𝑓𝑝1 𝑓𝑝2 𝑓𝑝3 𝑓
Les spectres des signaux à transmettre et de la somme des ondes porteuses sont présentés dans
la même figure. Une modulation d'amplitude à double bande est utilisée pour l'exemple de la
figure (23). D'une façon générale, tout type de modulation peut être utilisé pour le multiplexage
fréquentiel à condition que les spectres des ondes porteuses des signaux à transmettre ne se
chevauchent pas. Cependant, la méthode la plus largement utilisée pour ce multiplexage
31
fréquentiel est la modulation d'amplitude à bande latérale unique. À la réception, les trois
signaux modulés sont séparés par des filtres passe-bande et ensuite démodulés.
Le multiplexage fréquentiel est utilisé en téléphonie, en télémétrie, en diffusion commerciale,
dans les réseaux de diffusion de télévisions ou de communications. Les stations de diffusion
commerciales MA (radios grandes ondes) utilisent des fréquences porteuses espacées de 10
kHz dans le domaine des fréquences d'émission de 540 kHz à 1600 kHz. Cette séparation n'est
pas suffisante pour éviter le chevauchement spectral avec une bonne qualité du signal audio (50
Hz à 15 kHz). Par conséquent, les stations MA dont les fréquences porteuses sont adjacentes
sont placées géographiquement éloignées afin de minimiser cette interférence.
32

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Université de Bordj Bou Arréridj

Année universitaire 2019/2020

La source: nous avons l’information brute à transmettre.

Comme le vent, la pluie…

démodulé par un démodulateur avant d’être utilisée.

Pour mieux aborder cette partie, il faut voir :

Les ondes électromagnétiques

Les informations à transmettre peuvent être soit:

Une onde électromagnétique se propage dans les trois directions de l’espace :

Une onde électromagnétique se propage dans le vide à la vitesse C0 de la lumière

Le spectre électromagnétique décrit la répartition des ondes électromagnétiques en

Désignation Fréquences Longueur d'onde

SHF (super high

Les signaux radioélectriques

La représentation spectrale d’un signal

L'énergie transportée par un signal sinusoïdale est proportionnelle au carré de son

Distorsions et perturbations des signaux

Toute déformation du signal –qui n’est:

Il y a plusieurs sortes de distorsions :

Dans la modulation par onde porteuse analogique, un signal sinusoïdal de la forme

1. La modulation d’amplitude à double bande (DB)

1.1. MODULATION D'AMPLITUDE A DOUBLE BANDE

𝐴(𝑡) = 𝛼 ∙ 𝑚(𝑡) (3)

Si le coefficient de proportionnalité est égal à "l", nous obtenons:

𝑥𝐷𝐵 (𝑡) = 𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) (4)

La modulation d’amplitude à double bande est simplement la multiplication de l’onde porteuse

La transformée de Fourier des deux termes de l'équation (4) donne:

𝑇𝐹[𝑥𝐷𝐵 (𝑡)] = 𝑇𝐹[𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)]

1.1.1. GENERATION DES SIGNAUX A MODULATION D'AMPLITUDE A DOUBLE

𝑥𝐷𝐵 (𝑡) = 𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)

Figure.1. Modulation d'amplitude à double bande

Les spectres 𝑀(𝑓 − 𝑓𝑝 ) et 𝑀(𝑓 + 𝑓𝑝 ) sont respectivement le spectre du signal informatif

1.1.2. DEMODULATION DES SIGNAUX A MODULATION D’AMPLITUDE A

La récupération du signal informatif est appelée démodulation ou détection. Le signal

Figure.2. Démodulation ou détection d'un signal modulé en amplitude à double

1.2. MODULATION D'AMPLITUDE "MA" CLASSIQUE

𝑥𝑀𝐴 (𝑡) = 𝑥𝐷𝐵 (𝑡) + 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)

La transformée de Fourier des deux termes de l'équation (6) donne:

𝑇𝐹[𝑥𝑀𝐴 (𝑡)] = 𝑇𝐹[𝑚(𝑡) ∙ 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) + 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡)]

Figure.3. Modulation d'Amplitude MA classique

1.2.1. DEMODULATION DES SIGNAUX A MODULATION D’AMPLITUDE "MA"

Figure.4.Modulation d'amplitude et enveloppe de l'onde modulée

1.2.2. INDICE DE MODULATION D’AMPLITUDE "MA" CLASSIQUE.

L'indice de modulation est donné par:

La condition permettant d'utiliser la démodulation par détection d'enveloppe peut être

L'efficacité de la modulation d'amplitude classique (MA) est définie comme le pourcentage de

1.2.3. DETECTEUR D'ENVELOPPE.

Figure.5. Détecteur d'enveloppe pour un signal modulé en amplitude

La figure (5) illustre le circuit ainsi que la méthode de détection d'enveloppe.

1.3. MODULATION D'AMPLITUDE A BANDE LATERALE UNIQUE "BLU"

Figure.6. Comparaison des spectres des signaux modulés en DB et en BLU

Figure.7. Modulation BLU par filtrage

Figure.8. Modulation BLU par retard de phase

𝑥𝐵𝐿𝑈 (𝑡) = 𝑚(𝑡)𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) ± 𝑚

1.3.1. DEMODULATION DES SIGNAUX MODULES EN AMPLITUDE A BLU.

𝑥𝐵𝐿𝑈 (𝑡) 𝑀𝐵𝐿𝑈 (𝑓)

−2𝑓𝑝 −𝑓𝑝 +𝑓𝑝 +2𝑓𝑝 𝑓

Figure.9. Démodulation d'un signal modulé BLU

1.4. MODULATION D'AMPLITUDE A BANDE LATERALE UNIQUE AVEC