Stabilité Barrage en Terre
Stabilité Barrage en Terre
Stabilité Barrage en Terre
POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Département D’Hydraulique
Présidente: M
elle
. Sehtal .S Maanser Amira
Encadreur : r
M . Zeroual .A
Promotion : 2017-2018
C’est grâce à l’aide de dieu tout puissant que nous avons
pu réaliser cette étude dans le cadre de mémoire
Chapitre I
Figure I.1 : Les différents types de barrage en béton (EPFL 2002) ………………………………..10
Figure I.2 : Les différents types de barrage en remblai (EPFL 2002)………………………………10
Figure I.3 : Barrage en enrochements……………………………………………………………….11
Figure 1.4 : Barrage en terre………………………………………………………………………...12
Figure I.5 : Barrage en terre à masque amont……………………………………………………….13
Figure 1.6: Barrage en terre à noyau………………………………………………………………..13
Figure 1.7: Classification des petits et grands barrages……………………………………………..16
Figure I.8: Schéma de répartition des tranches dans la retenue…………………………………….18
Chapitre II
Chapitre III
Figure III.1 Critère de rupture de MOHR-COULOMB, d’aprè SMITH & GRAFFITH, 1988……48
Chapitre IV
Figure IV.1 : Plan de délimitation du bassin versant de la retenue collinaire. Echelle 1/50.000…...54
Figure IV .2: Vue arienne du site de la retenue.(Image satellitaire par Google Earth)……………..55
Figure IV.3 : Coupe type du barrage Retba…………………………………………………………57
Figure IV.4: Modèle géométrique de la digue (GEO5-Slope Stability)…………………..………...61
Figure IV.5 : Insérer les données hydrauliques (la nappe phréatique)……………………………...61
Figure IV.6 : Insérer L’action sismique (coefficient d’accélération horizontal)……………………61
Figure IV.7. Surface de rupture circulaire pour le parement amont ;(a) sans séisme, (b) avec
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LISTE DES FIGURES
Page II
LISTE DES TABLEAUX
Page III
Résume
ملخص
إن تحليل استقرار السدود الترابية مشكلة تهم الباحثين والممارسين في مجال الهياكل الهيدروليكية
و ثانيا باستخدام، بواسطة أوال طرق التقطيع، الهدف من هذا العمل هو إجراء دراسة عددية الستقرار سد الرتبة
."GEO5" طريقة العناصر المحدودة باستخدام كود
.وستكون النتائج التي تم الحصول عليها موضوع دراسة مقارنة بين حسابات عامل السالمة من خالل الطريقتين
. من أجل توضيح حساسية استقرار السدود الترابية إلى المعلمات الرئيسية المؤثرة في الحساب،وأخيرا
.GEO5-FEM.تمإجراءدراسةتأثيرالعواملباستخدامبرنامج
Résume
Summary
The analysis of the stability of earth dams is a problem of interest to researchers and
practitioners in the field of hydraulic structures.
The aim of this work is to make a numerical study of the stability of the Retba dike,
by the slicing methods and then by the "phi / c reduction" method in finite elements
using the GEO5 code.
The results obtained will be the subject of a comparative study between the
calculations of the factor of safety by the two approaches. Finally, in order to see the
sensitivity of the stability of earth dams to the main parameters influencing in the
calculation. A parametric study was done using the GEO5-FEM program.
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INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
D’une façon générale, pour évaluer la stabilité des barrages en terre, trois
phases critiques à étudier sur les talus amont et aval. La vidange rapide pour laquelle
est vérifiée la stabilité du talus amont est l’une des cas les plus défavorables. Pour ce
dernier, l’abaissement du plan d’eau entraine un écoulement en régime transitoire
dans la digue. L’état critique se situe juste après la vidange. Les pressions
interstitielles ne s’étant pas dissipées et les moments stabilisants sont dus aux poids
saturé. Un autre état critique se situe juste à la fin de construction, alors que les
pressions interstitielles sont à leur maximum, le drainage n’a pas encore eu lieu, le
calcul se fait en contraintes totales en considérant les densités de mise en place des
terres. La stabilité à long-terme (fonctionnement normale) avec le niveau de retenue
normal (écoulement permanent) pour laquelle est vérifiée la stabilité du talus aval,
représente le troisième état critique. Le calcul se fait en contraintes effectives en
tenant compte d’écoulement à l’intérieur de la digue du aux infiltrations.
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INTRODUCTION GENERALE
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
CHAPITRE I :
RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
I.1 Introduction
Ce chapitre est consacré essentiellement à une revue de la littérature
spécialisée tout en s'attardant sur les barrages en terre et leurs stabilités.
I.2 Définition
Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et destiné
à entretenir l'eau. La géologie (nature des roches sur lesquelles sera édifié le barrage,
agrégats extraits sur place) et la topographie (large de la vallée) construisent un
ensemble indissociable pour la réalisation d’un barrage.A chaque site, un type de
barrage, un dimensionnement adapté sur le plan technique qu’économique .C’est
pourquoi il n’existe pas de barrage type standard de plus, certains formés par la
juxtaposition de plusieurs structures différentes (Durand et al ; 1999).
1
http://www.swissdams.ch/fr/les-barrages/les-differents-types-de-barrages/consulé le 30/5/2018.
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Ces sont les plus anciens barrages au monde entier, on utilise pendant leur
construction l’argile comme un noyau (centré ou incliné) pour assurer l’étanchéité,
mais il y a d’autres familles appartenant aux barrages en terre qui utilisent un masque
en béton armé, béton bitumineux, membrane mince, ou bien l’asphalte pour assurer
leurs étanchéité. (Djemili, 2006).
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Légende :
Le noyau : partie verticale ou inclinée assurant l'étanchéité du barrage
disposée au centre du remblai.
Les recharges (amont ou aval) : parties construites avec des sols
frottant, perméables de préférence, qui assurent la résistance et supportent le
noyau.
Les drains : zones souvent peu épaisses de forte perméabilité, aptes à collecter
les fuites, donc réduire les pressions interstitielles.
Les filtres : zones souvent peu épaisses dont la granulométrie,
intermédiaire entre celle des parties voisines, s'oppose aux migrations de
particules sous l'action des écoulements. Ils luttent contre l'érosion
interne. (phénomène de renard)
Le rip-rap : couche superficielle d'enrochement posé sur un remblai plus fin,
et le protégeant des vagues, des courants, etc.
Le drain cheminée : Il est ainsi nommé car il est disposé quasi verticalement à
l'aval du noyau (ou situé vers le centre d'un remblai homogène). Son
épaisseur est de l'ordre de 3 m pour des raisons constructives.
Le tapis drainant aval : Il couvre environ la moitié aval de la fondation à
partie du noyau et conduit les fuites jusqu'au pied aval. Son épaisseur est
d'au moins=50cm.
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
et onéreuse que le site est étroit et qu’il peut contrarier l’évolution des engins. Un
autre inconvénient est la nécessité de séparer par des filtres de transition les
différentes zones. Par contre, surtout pour les ouvrages relativement importants, les
matériaux grossiers peuvent permettre un raidissement des talus (CFGB, 2002).
Si l’on ne dispose pas de matériaux fins susceptibles d’assurer
l’étanchéité du barrage, ou bien si l’exploitation d’une zone d’emprunt très
hétérogène constituée de matériaux fins à grossiers est trop complexe, on peut
recourir à une étanchéité artificielle (CFGB, 2002).
Deux techniques sont plus spécialement adaptées aux petits et moyens
barrages : la géo membrane et la paroi moulée.
Les pentes des talus du barrage en terre est fixée par les conditions de
stabilité mécanique du massif et de ses fondations. En ce qui concerne le massif, pour
déterminer la pente des parements, on se donne en général des pentes qui paraissent
optimales, compte tenue de la nature des matériaux, et on vérifie par une étude de
stabilité que le barrage présente une sécurité suffisante avec ces pentes (CFGB,
2002).
Le tableau (I.2) donne quelques valeurs qui devront être confirmées par une
étude de stabilité. La pente maximale des talus recommandée est de 1/2. Toutefois,
des pentes plus fortes sont possibles dans le cas de talus en matériaux grossiers
sans fines (graviers, cailloux, blocs).
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Hauteur du barrage
La hauteur totale du barrage sera égale la hauteur normale de retenue des eaux
majorée de la charge maximale au-dessus du seuil du réservoir des crues et de la
revanche.
Figure I.7 : Schéma de répartition des tranches dans la retenue (CFGB, 2002).
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Filtres et drains
Pour contrôler les infiltrations à travers le remblai il est nécessaire de mettre
en place un dispositif drainant et filtrant.
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
2
http://wikhydro.developpement-
durable.gouv.fr/index.php/Wikibardig:Barrages_en_terre_homog%C3%A8ne_ou_pseudo-
zon%C3%A9s consulté le 15/6/2018
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Paroi moulée
Le principe général consiste à mettre en place, une fois le remblai achevé, une paroi
moulée centrale. Celle-ci traverse l’ensemble du remblai et la partie meuble de la
fondation. La tranchée, large de 0,80 à 1 mètre, est remplie d’un coulis auto-
durcis sable(bentonite, ciment, eau). (CFGB, 2002).
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
Quel que soit le type des actions ou des sollicitations sur un barrage, elles
menacent son sécurité et son stabilité et par la suite on aura un grand risque, on cite
ici : (Le Delliou, 2003).
a) le phénomène de renard au niveau du contact fondations-barrage ou
fondation-ouvrages annexes.
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CHAPITRE I : RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES BARRAGES EN TERRE
I.9 Conclusion
Les barrages en terre sont les seuls qui conviennent à une fondation non
rocheuse, ils présentent l'avantage de pouvoir être adaptés à peu près à n'importe
quelle fondation et de pouvoir être réalisés avec une très grande variété de sols.
L'inconvénient majeur des barrages en terre est les infiltrations à travers leurs
massifs. Donc la partie la plus délicate des barrages en terre et en enrochement est
l'organe d'étanchéité. Le choix de ce dernier est l'un des éléments les plus importants
du processus de conception et de construction d'un barrage en remblai.
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
CHAPITRE II :
ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR
LES METHODES ANALYTIQUES
II.1 INTRODUCTION
Malgré les progrès considérables qui ont été réalisés dans l'évaluation de la
stabilité des pentes, pour les petits barrages en terre, le coût de l'ingénierie, des
explorations et des essais en laboratoire pour différentes étapes d'études représente
une proportion excessive du coût total du projet. Par conséquent, la pratique actuelle
consiste principalement à concevoir les pentes et les caractéristiques de ce type de
barrage en utilisant des approches analytiques surtout les méthodes d’équilibre limite.
Dans ce chapitre, après avoir donné une introduction de l’analyse de la
stabilité en générale et du coefficient de sécurité on va mentionner les principales
méthodes conventionnelles (analytiques) utilisées pour examiner la stabilité des
barrages en terre. Ainsi que le programme GEO5-Slope Stability
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
exclusivement par les paramètres cohésion (c) et angle de frottement interne (φ),
constants pour le sol et caractéristiques de l’état plastique ; on admet donc le critère
de rupture de Mohr-Coulombcomme étant valable. (b) Dans certains cas, les
équations d’équilibre ne sont que partiellement remplies .
(II.1)
Il faut noter qu’avec cette définition la valeur du coefficient de sécurité est une
valeur ponctuelle qui va donc dépendre de la position du point M considéré le long de
la surface testée.
(II.2)
Cette définition suppose que la surface testée est planaire.
(II.3)
Cette définition suppose que la surface testée est ou ellipsoïdale en 3D.
(II.4)
Toutes ces définitions conduisent à des valeurs différentes pour une même
géométrie, sauf dans le cas ou l’on se trouve à la rupture (F=1).
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
(II.5)
Fs<1 = Le talus est instable le long de S
Fs=1 = Il y a possibilité de rupture le long de S
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
Toutes les méthodes d'équilibre limite supposent que le corps du sol au-dessus
de la surface de glissement est subdivisé en blocs (les plans de division entre les blocs
sont toujours verticaux). Les forces agissant sur des tranches individuelles sont
affichées sur la figure II.6.1.1.
Ici, Xi et Ei sont les forces de cisaillement et les forces normales agissant entre
les blocs individuels, Ti et Ni sont les forces de cisaillement et les forces normales sur
les segments individuels de la surface de glissement, Wi sont des poids de blocs
individuels.
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
(II.6)
Avec :
- Wi: le poids de la tranche.
- Ni: la composante normale.
- ui: la composante interstitielle due à l'eau.
- ci,φi : valeurs effectives des paramètres du sol
- αi : inclinaison du segment de la surface de glissement
La méthode Bishop simplifiée suppose que les forces Xi entre les blocs sont
nulles. La méthode est basée sur la satisfaction de l'équation d'équilibre des moments
et de l'équation de l'équilibre des forces verticales.
Le facteur de sécurité FS se retrouve par une itération successive de
l'expression suivante:
(II.7)
Avec :
- Wi: Poids de la tranche.
- Ni: Composante normale.
- ui: Composante interstitielle due à l'eau.
- ci,φi : Valeurs effectives des paramètres du sol
- ai : Inclinaison de l'arc de la tranche
- bi : Largeur horizontale de la tranche
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
La figure (II.3) montre les forces agissant sur des blocs individuels de sol. Si
la zone au-dessus de la surface de glissement est divisée en blocs, alors pour
l'évaluation des inconnues nous avons: n forces normales Ni agissant sur des segments
individuels et n forces de cisaillement correspondantes Ti; n-1 forces normales entre
les blocs Ei et n-1 forces de cisaillement Xi correspondantes; n-1 valeurs de Zi
représentant les points d'application des forces Ei, n valeurs de li représentant les
points d'application des forces Ni et une valeur du facteur de sécurité FS. Les forces Xi
peuvent être dans certaines méthodes remplacées par les valeurs d'inclinaison des
forces Ei.
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
blocs individuels, n équations d'équilibre des moments pour les blocs individuels et n
relations entre les forces Ni et Ti développées sur des blocs selon la loi de Mohr -
Coulomb. Au total, il existe 4n équations pour 6n-2 inconnues. Cela suggère que 2n-2
inconnues doivent être choisies a priori.
Les méthodes individuelles diffèrent les unes des autres dans la façon dont ces
valeurs sont sélectionnées. Le plus souvent, les points d'application des forces
individuelles agissant entre les blocs ou leurs inclinaisons sont sélectionnés.
Résolvant le problème de l'équilibre, il procède de manière itérative, où les valeurs
choisies doivent permettre de satisfaire à la fois l'équilibre et l'admissibilité
cinématique de la solution obtenue.
Cette méthode suppose des forces non nulles entre les blocs. Les résultantes de
cisaillement et les forces normales agissant entre les blocs ont des inclinaisons
constantes.
La méthode de Spencer est une méthode rigoureuse dans le sens où elle
satisfait toutes les trois équations d'équilibre - les équations de force d'équilibre dans
les directions horizontales et verticales et l'équation du moment d'équilibre. Le facteur
de sécurité FS se retrouve par l'itération de l'inclinaison des forces agissant entre les
blocs et le facteur de sécurité FS.
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
Avec :
Wi : poids du bloc, y compris l'influence du coefficient de séisme vertical K v ;
Kh * Wi : force d'inertie horizontale représentant l'effet du tremblement de terre, Kh est
le facteur d'accélération horizontale lors du séisme ;
Ni : force normale sur la surface de glissement ;
Ti ; force de cisaillement sur la surface de glissement ;
Ei, Ei + 1 : forces exercées par les blocs voisins, ils sont inclinés par rapport au plan
horizontal d'angle δ ;
Fxi, Fyi : autres forces horizontales et verticales agissant sur le bloc ;
M1i : Moment des forces Fxi, Fyi tournant autour du point M, qui est le centre du
ièmesegment de la surface de glissement.
Ui : la pression interstitielle résultant sur le ième segment de la surface de glissement
(II.8)
(II.9)
(II.10)
(II.11)
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
(II.12)
L'équation (II.8) représente la relation entre la valeur effective et la valeur
totale de la force normale agissant sur la surface de glissement.
L'équation (II.9) correspond à la condition de Mohr-Coulomb représentant la
relation entre les forces normales et les forces de cisaillement sur un segment donné
de la surface de glissement.
L'équation (II.10) représente l'équation de force de l'équilibre dans la direction
normale au ièmesegmentde la surface de glissement, alors que l'équation (II.11)
représente l'équilibre le long du ièmesegment de la surface de glissement. FS est le
facteur de sécurité, qui est utilisé pour réduire les paramètres du sol. L'équation (12)
correspond à l'équation d'équilibre du moment autour du point M, où ygi est la
coordonnée verticale du point d'application du poids du bloc et yM est la coordonnée
verticale du point M. Modification des équations (II.10) et (II.11) fournit la formule
itérative suivante:
Cette formule permet de calculer toutes les forces Ei agissant entre blocs pour
des valeurs données de δi.
Cette solution suppose qu'à l'origine de la surface de glissement, la valeur de
E est connue et égale à E1 = 0.
Cette formule permet de calculer pour une valeur donnée de δ tous les bras de
forces Z agissant entre blocs, connaissant la valeur à gauche à l'origine de la surface
de glissement, où Z1 = 0.
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
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CHAPITRE II : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LES
METHODES ANALYTIQUES
recherche d'un tel ensemble de paramètres qui donne les résultats les plus critiques
nécessite une analyse de sensibilité résultant en une matrice de changements de
paramètres qui permet une procédure d'optimisation rapide et fiable. La surface de
glissement qui donne le plus petit coefficient de stabilité de pente est considéré
comme critique.
II.9 CONCLUSION
Dans cette étude, notre choix s’est porté sur le programme Slope Stability du
logiciel GEO5pour faire les calculs de stabilité par les méthodes analytiques.
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
CHAPITRE III :
III.1 Introduction
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
Elle repose sur les méthodes de modélisation des milieux continus. Ces
méthodes permettent de simuler le comportement d’un milieu continu (ou pseudo-
continu) soumis à des sollicitations externes connues et/ou à l’action de gravité. Par
leur principe, elles utilisent des modèles rhéologiques (élasticité, plasticité,
élastoplasticité,) qui relient les contraintes aux déformations, ce qui fait leur intérêt.
Elles permettent notamment d’étudier le comportement des structures (utile en génie
civil), les phénomènes d’interaction entre les terrains et les structures ainsi que les
déformations et contraintes induites par les excavations, quelle que (en principe) la
complexité géométrique du milieu étudié. L’étude des talus en sols meubles
Ou peu indurés s’avère néanmoins malaisée par ces méthodes à cause de la
complexité des lois de comportement.
Les calculs par éléments finis sont basés sur une division de la structure étudiée
en plusieurs éléments liés entre eux dans les nœuds. Les déplacements (et les
rotations) sont introduits comme inconnues aux différents nœuds. Ils sont calculés à
l’aide des conditions d’équilibres et des lois de comportement cinématique
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
(généralement non linéaire pour les sols) des matériaux en chaque nœud. Les
contraintes et les déformations des éléments résultent des déplacements dans les
nœuds.
La modélisation des glissements par la méthode des éléments finis a été conçue
pour opérer dans un espace bidimensionnel. Bien souvent, il est possible de tirer parti
des symétries du système étudié, afin de réduire la complexité du modèle, et donc les
temps de calcul. Ainsi, un maillage d’éléments finis de massif n’est pas
systématiquement à trois dimensions. En effet, si l’une des dimensions de l’ouvrage
est prépondérante (talus de grande longueur) et si toutes les autres caractéristiques du
modèle (chargements, conditions aux limites, interfaces) le permettent, il est possible
d’analyser l’ouvrage dans un plan. Cette analyse, dite en déformations planes,
suppose que la composante du déplacement perpendiculaire au plan considérer est
uniformément nulle. Dans ce cas les tenseurs de contraintes et de déformations sont
écriés sous la forme :
xx , xz , zz T …………………………………………..……….(III.1)
xx , xz , zz T ………………………………..……………………(III.2)
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
t
Dans la méthode d’élément fini le champ de déplacement est lié aux degrés de
libertés nodales par les fonctions de formes N (x) sous la forme :
u( x) N ( x)a …………………………………………………………(III.5)
u : représente le champ de déplacement virtuel cinématiquement admissible.
Après appliquant le théorème de Green et tenant compte de u 0 sûr u , la
t
t
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
………………………………………………………………………...(III.9)
Nous arrivons à la forme traditionnelle du système discret des équations linéaire
Ku f …………....…………………….……...…………………(III.10)
Avec :
K B T DBd …………...……………………………………..…..(III.11)
Pour l’étude des glissements de terrain le vecteur de charge dans chaque élément
fini se produit par le chargement de pesanteur et celui de la pression interstitielle :
Les forces produites par le poids propre du sol suivant le premier terme à droite de
l’équation (III.13) est donné par :
f egr N T X e dVe …………………………………….………….…(III.13)
Ve
Avec X e 0, e et e est le poids propre d’élément par l’unité de volume. L’intégral
(III.14) redistribue donc la force verticale nette à tous les nœuds d'élément.
Le vecteur de charge d'élément dû à la pression de pore est :
f epp B T N e pdVe ………….……………………………………(III.14)
Ve
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
i ie ip Avec i 1,3
Toutefois, la composante plastique n’est non-nulle que durant l’écoulement
plastique. Dans le cas contraire, l’incrément de déformation totale est égal à sa
composante élastique, conformément à la loi de HOOKE, qui s’écrit sous sa forme
incrémentale :
1 1 1e 2 2e 3e
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CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
2 1 2e 2 1e 3e
3 1 3e 2 e
2 2e
Dans les équations précédentes : 1 K 4G / 3 et 2 K 2G / 3 , où K et
G désignent respectivement les modules d'incompressibilité et de cisaillement du
matériau. Ils sont liés au module de Young et au coefficient de Poisson par les
relations suivantes :
E E 9 KG 3K 2G
K , G ou E ,
3(1 2 ) 21 3K G 6 K 2G
Le domaine plastique, quant à lui, est défini par un critère de rupture associé à
une loi d'écoulement plastique.
pyramide de base hexagonale, elle est définie par la relation suivante, qui fait
intervenir les caractéristiques de résistance au cisaillement du matériau :
Page 40
CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
Page 41
CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
Dans cette étude, pour la partie simulation numérique de la stabilité des pentes
du barrage par la méthode des éléments finis, on utiliserale programme GEO5FEMqui
caractérise par :
1
https://www.finesoftware.fr/logiciels-geotechniques/mef/ consulté le 09/06/2018.
Page 42
CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
Cette technique est largement utilisée pour estimer la stabilité des pentes
(Matsui et San 1992 ; Duncan1996 ;Griffiths etLane 1999 …..). Cette technique basée
sur la méthode des éléments finis, a été développée premièrement par Zienkiewicz et
Page 43
CHAPITRE III : ANALYSE DE STABILITE DES BARRAGES EN TERRE PAR LA
METHODE DES ELEMENTS FINIS
III.7 Conclusion
La méthode des éléments finis constitue un pas très important pour les études
pratiques de pentes qui traitent des problèmes réels. En fait, La méthode des éléments
finis est la méthode la plus souple qui exige moins des hypothèses simplificatrices,
particulièrement celle du mécanisme de rupture, l’évaluation de la zone de rupture
dépend du comportement de déformation des sols décrits par un modèle constitutif
approprié. Aussi aucune hypothèse ne doit être faite à l’avance sur la forme ou
l’endroit de la surface de rupture qui produise naturellement dans les zones où la
résistance au cisaillement des sols est insuffisante pour résister à la charge de
cisaillement. La modélisation des procèdes de rupture est généralement limite au
comportement élastoplastique.
Page 44
CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
CHAPITRE IV:
SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE
RETBA
IV.1 INTRODUCTION
1
De l’étude d’exécution et préparation du cahier des charges direction des ressources en eau de la
wilaya de Souk Ahras et BEP Bouaoud Farouk.
Page 1
CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Figure IV .2: Vue arienne du site de la retenue.(Image satellitaire par Google Earth).
X = 436.20 km
Y = 4010.20km
Z = 772.00 m NGA
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Le barrage Retba est une digue en terre homogène reposant sur une fondation
quasi imperméable dont les caractéristiques géométriques : [De l’étude d’exécution et
préparation du cahier des charges direction des ressources en eau de la wilaya de Souk Ahras
et BEP Bouaoud Farouk.]
[De l’étude d’exécution et préparation du cahier des charges direction des ressources en eau
de la wilaya de Souk Ahras et BEP Bouaoud Farouk.]
Page 3
CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Figure IV.3 : Coupe type du barrage Retba [De l’étude d’exécution et préparation du
cahier des charges direction des ressources en eau de la wilaya de Souk Ahras et BEP
Bouaoud Farouk.]
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Page 5
CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
- que le sol est homogène et isotrope, c'est à dire que la perméabilité horizontale
est identique à la perméabilité verticale ;
- que la ligne phréatique suit la loi de la parabole de Kozeny ;
- que le calcul se fera pour la section critique du remblai.
Q Q
y 2x
2
K K
Avec :
On a :
Y2=Y02+2.X.Y
Yo = ((H 2 + d 2)0.5- d)
S= m1.He
S= 3, 0.8,35 = 25, 05 m
d=0, 3.b + Lc
Lc= La + Lb
Ou :
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
En prend : d = 27,46 m
Yo = 1,241 m
Y2=1,2412 +2*X*1.241
X Y X Y X Y X Y
46 0,00 42 4,00 34 6,02 26 7,82
46 1,24 40 4,62 32 6,42 25 8,13
45 2,55 38 5,13 30 6,80 0 8,35
44 3,38 36 5,60 27 7,49
- Fin de construction pour les talus amont et aval avec et sans séisme;
- Cas d’exploitation normale (Régime permanent) pour le talus aval avec et sans
séisme;
- Lors d'une vidange rapide (Régime transitoire) pour les talus amont avec et sans
séisme.
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Fin de construction
(a)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
(b)
Figure IV.7. Surface de rupture circulaire pour le parement amont ;(a) sans séisme,
(b) avec séisme (Phase fin de construction).
(a)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
(b)
Figure IV.8 : Surface de rupture circulaire pour le parement aval ;(a) sans séisme,
(b) avec séisme (Phase fin de construction)
Fonctionnement normal
(a)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
(b)
(c)
(d)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Vidange rapide
(a)
(b)
Figure IV.10: Surface de rupture circulaire pour le parement amont (vidange rapide)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
IV.4 Analyse de stabilité de la digue par la méthode des éléments finis (MEF)
L’analyse des ouvrages en terre par la méthode des éléments finis introduisent
les contraintes et les déformations de chaque élément étudié.L’estimation des
contraintes de cisaillement est comparée par les résistances de cisaillement
correspondant pour déterminer le coefficient de sécurité FS, ces informations sont
utilisées pour évaluer un coefficient de sécurité critique tout au long du plan de
glissement.
Dans notre cas, on utilise pour la modélisation numérique de la digue de Retba
le programme de calcul par la méthode des éléments finis GEO5-FEM.
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
également utiliser un blocage total qui est la combinaison des deux précédents
(u x u y 0) .
Pour notre modèle nous utilisons le réglage standard des conditions aux limites
géométrique imposé par GEO5FEM. Ces conditions aux limites sont générées suivant
les règles suivantes (figure IV.11) :
IV.4.2.2 Maillage
Les éléments finis bidimensionnels dans GEO5FEM sont constitués par des
triangles à six nœuds. Il fournit une interpolation du deuxième ordre pour les
déplacements et l’intégration numérique se fait sur sept points de Gauss (points de
contrainte). Le triangle à six nœuds est un élément relativement précis donnant de
bons résultats pour les analyses en déformation, à condition d’utiliser un nombre
suffisant d’élément.
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Figure IV.11: Position des nœuds et des points de contrainte dans l’élément
triangulaire à six nœuds.
Figure IV.12 : Maillage et conditions aux limites du modèle réalisé avec le logiciel
GEO5-FEM
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
L’intérêt d’une analyse en plasticité, par rapport à un modèle élastique simple, est de
limiter les contraintes à des valeurs finies, même si la présence d’une singularité peut
donner lieu à des concentrations de contraintes importantes et entraîner la rupture de
la zone qui entoure la singularité.
γ γsat E Ceff
sol υ eff
(kN/m3) (kN/m3) (MPa) (kPa) (°) (°)
Recharge 17.2 20.16 100 0.38 15 21.32 0
Fondation 16.6 20.4 100 0.38 17 19.5 0
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Avant d’entamer les calculs de stabilité par MEF, il nous a paru utile de
réaliser une analyse simplifiée du comportement de la digue en termes de conditions
aux limites et de lois de comportement.
En premier lieu, on doit introduire les caractéristiques physiques, mécaniques
et hydrauliques selon le modèle de comportement de Mohr-Coulomb.
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Contrairement aux autres coefficients, FS vaut 1.0 au début du calcul c'est -à-
dire
orig failure
et corig c failure , ces caractéristiques sont réduites progressivement
comme suit jusqu'à l'apparition de la rupture :
ci scale ci 1
scale 1(e.g.0.9)
i scale i 1
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Analyse statique
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Analyse pseudostatique.
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Stabilité Exploitation
-4.7 14 -11.3 2.1 0 0.79 1.71
Statique Normal
Stabilite
Pseudo- Exploitation
-3.8 11.2 -10.2 1.4 0 0.60 1.52
statique Normale
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Stabilité
MEL MEF
(GEO5-SLOPE STABILITY) (GEO5-FEM)
Bishop 1.80
Stabilité Fellenius/Petterson 1.60
Statique Spencer 1.80 1.71
FS Janbu 1.80
Morgenstern-Price 1.80
Bishop 1.51
Stabilité
Fellenius/Petterson 1.34
Pseudo-statique
Spencer 1.51 1.52
FSs
Janbu 1.51
Morgenstern-Price 1.51
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
Tableau IV.6:l’effet des principaux paramètres sur la stabilité des barrages en terre.
Stabilité à long terme
Parement Aval
Influence de
Influence de la
Influence de la Influence du poids l’angle de
hauteur du
cohésion (c’) volumique (γ) frottement
barrage (H)
interne (φ)
H c’ γ φ
FS FSs FS FSS FS FSs FS FSS
(m) (kPa) (kN/m3) (°)
12 1.76 1.66 10 1.67 1.42 15 1.69 1.58 10 1.66 1.50
15 1.69 1.59 15 1.71 1.52 17 1.75 1.65 20 1.78 1.62
17 1.51 1.41 20 1.80 1.60 19 1.82 1.73 30 1.98 1.82
20 1.45 1.35 25 1.93 1.75 20 1.98 1.87 40 2.19 2.03
(a)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
(b)
(c)
(d)
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
IV.6 Conclusion
L’étude présentée dans ce chapitre analyse la stabilité des barrages en terre par
différentes méthodes d’équilibre limite (Bichop ; Fellenius/Petterson ; Spencer ;
Janbu ; Morgenstern-Price) et la méthode aux éléments finis (phi/c reduction) avec
une étude du cas de la digue Retba (willaya d’OEB).
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CHAPITRE IV: SIMULATION NUMERIQUE DE STABILITE DE LA DIGUE RETBA
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
L’analyse de la stabilité des talus est une opération complexe dans la mesure
où une multitude d’aspect s’interférent, notamment l’incertitude sur les paramètres de
résistance du sol. Le mécanisme de rupture est en outre complexe et n’est décrit par
les méthodes de calcul de stabilité des talus que d’une manière simpliste. Les
méthodes analytiques sont les plus habituelles en analyse de stabilité mais elles
nécessitent une prédétermination des lignes de rupture. Quant aux méthodes
numériques dans laquelle la courbe de rupture la plus probable se déduire
naturellement de l’analyse de l’état des contrainte et déformation, elles nécessitent la
connaissance des caractéristiques du massif du sol (γ ; γsat ; E ; ν ;…) en plus de celles
de résistance (c, φ).
Dans l’analyse de stabilité par les méthodes d’équilibre limites, la tension des
contraintes normales ne manifeste pas à travers la surface de glissement, et les
directions des contraintes de cisaillement se composent avec la direction du
glissement, néanmoins la magnitude de ces contraintes n’est pas la même dans la
méthode des éléments finis parce que la nature de la déformation des sols est négligée
dans les méthodes d’équilibre limite.
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CONCLUSION GENERALE
Cette étude nous a parmi de mettre en évidence que les résultats obtenus par
l’analyse de deux approches, malgré que leur principes soient totalement différents
sont plus au moins comparables.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
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en terre homogènes d’une variation des principaux paramètres. Revue
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11. EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne).(2002). Cours Barrages
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12. Femmam, H. (2014). Analyse numérique de l’influence des pressions
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II.9Conclusion ………………………………………………………………..….……... 30
SOMMAIRE …………………………………………………………………….…..…. 73