PFE Commende Et Gestion de L'energie D'un Vehicule Electrique
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Faculté de Technologie
Filière : Automatique
Thème
ZIRI Nassim
Nous remercions en premier lieu dieu, le tout puissant de nous avoir donné
la volonté, courage et la patience de mener à terme ce travail.
Ceux qui me sont les plus chers au monde, mes parents, auxquels je
n’arriverai jamais à exprimer ma gratitude et ma reconnaissance,
pour leur amour, leur soutient tout au long de mes études
A mes tantes sabah, katia, hjila, ghania, zahia, khadidja, nadia et salima
A toute ma promo
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin même d’un mot gentil
MAISSA
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
Tous mes amis notamment G-kid, David, Mizou, Mzk, Yasou, Wawache et Celia
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin même d’un mot gentil
NASSIM
Table des matières
Le véhicule électrique (VE) a commencé à s’intégrer dans les marchés automobiles ces
dernières années, divers modèles ont été expérimentés et ont tenté de rivaliser avec les véhicules
thermiques. L’échec a été à chaque fois au rendez-vous, Le frein essentiel était la batterie dont
la capacité était insuffisante, comparés à celle des véhicules thermiques. Cela a prouvé que la
polyvalence et l’autonomie étaient au centre des enjeux du développement des véhicules. Afin
de pallier ces faiblesses, les constructeurs tendent à développer des véhicules qui sont à la fois
moins polluants et qui possèdent une autonomie suffisante, cela parait possible en associant les
avantages du véhicule traditionnelle à combustible à ceux du véhicule électrique, ce nouveau
type de véhicule c’est le véhicule hybride.
1
Introduction générale
Dans le premier chapitre de notre mémoire, nous allons présenter des généralités sur le
véhicule électrique ainsi que sa chaine de traction.
Le deuxième chapitre, concernera la modélisation et simulation de la machine
synchrone à aimants permanents associée à l’onduleur de tension commandé par la technique
de modulation de largeur d’impulsion (MLI), ainsi qu’à la modélisation de la dynamique du
véhicule électrique.
Dans le troisième chapitre nous allons introduire une commande par orientation du flux
afin d’assurer le bon fonctionnement du véhicule et améliorer ses performances en termes de
stabilité, rapidité et précision.
Le quatrième chapitre, de notre travail abordera la gestion des puissances des sources
d’alimentation du véhicule électrique (PAC /Batterie) pour une utilisation optimale.
2
Chapitre I
I.1 Introduction
Conçues pour lutter efficacement contre la pollution, les véhicules électriques sont,
malheureusement, freinés par leurs coûts élevés, leur autonomie limitée qui dépend de la
capacité des batteries, le manque d’investissements et d’autres problèmes critiques qui
handicapent cette invention.
L'idée du véhicule électrique n'est pas récente et pourtant sa structure interne n'est pas
figée. Plusieurs solutions sont actuellement en développement. La recherche dans le domaine
des batteries est importante et donne lieu à de nombreux prototypes [3].
Dans ce chapitre nous allons présenter un état de l’art de la voiture électrique de plus
nous nous intéresserons aux principaux composants de la chaine de traction (batteries,
motorisation…) et nous donnerons la configuration la plus favorable, nous finirons par
souligner les différents avantages et inconvénients des véhicules électriques.
3
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
Dans ce genre de véhicules les moteurs électriques seuls assurent la traction, ils ont été
présentés comme une solution prometteuse, grâce à leur indépendance vis-à-vis du pétrole.
Mais leur faible autonomie ne leur permet pas aujourd’hui de remplacer définitivement les
véhicules conventionnels, d’où le développement d’un autre concept : les véhicules hybrides
[4].
Met en œuvre, par définition au moins deux sources d’énergie différentes pour utiliser
les avantages de chaque organe et ainsi, améliorer le rendement global de la transmission.
L’élément de stockage peut être rechargé à bord du véhicule, ce qui évite l’installation coûteuse
de nouvelles infrastructures, l’autonomie du véhicule ne dépend alors plus que de la capacité
de son réservoir comme dans un véhicule conventionnel. L’hybridation s’avère une des
alternatives prometteuses à court et moyen terme. Le fait d’avoir deux types de source permet
de récupérer l’énergie et de choisir le point de fonctionnement à meilleur rendement pour la
source primaire [5].
La pénurie des ressources pétrolières et l’impact des gaz à effet de serre ont encouragé
le développement d’un nouveau concept de véhicule hybride (thermique et électrique) ou tout
électrique. Pour atteindre l’objectif de « zéro émission » de polluants, l’émergence d’un
deuxième concept de véhicule électrique est basée sur l’hybridation tout électrique, mais ce
concept souffre d’un problème d’autonomie.
Le respect de l’environnement.
Amélioration du rendement de la partie thermique.
Compensation du manque de moyens de stockage d’énergie qui ne sont pas totalement
maitrisés.
Dans l’architecture série d’un véhicule hybride électrique l’organe de propulsion est un
moteur électrique, il est relié directement à la partie traction et une deuxième machine électrique
produit de l’énergie électrique en étant entrainée par un moteur thermique. Les nombreuses
conversions de puissance sont (thermique/mécanique, mécanique/électrique,
électrique/électrique, électrique/mécanique et enfin mécanique/mécanique). Ces conversions
permettent toutefois de découpler les roues du moteur, et donc de le faire fonctionner à un
fonctionnement plus favorable. Il est généralement bien adapté aux véhicules lourds [6].
4
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
Convertisseur Machine
Batterie de puissance électrique
Transmission
Mécanique
Génératrice mécanique
Électrique électrique Roue
Hydraulique
Réservoir Moteur
de carburant thermique
Réservoir de Moteur
carburant thermique
Hydraulique
Électrique Transmission
mécanique Roue
Mécanique
Convertisseur Machine
Batterie de puissance électrique
5
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
Le véhicule hybride dit série-parallèle est un véhicule qui combine les avantages des
deux structures. Cette association se paie par le fait que le véhicule devient complexe et très
coûteux. Mais de nombreuses alternatives peuvent être construites en fonction des
performances recherchées par le constructeur [6].
Cette structure est intéressante dans la mesure où elle offre de nombreux modes de
fonctionnement et qu’ainsi elle permet de se rapprocher d’un optimum énergétique quel que
soit le point de fonctionnement. On peut noter qu’à basse vitesse, le comportement de ce
véhicule est comparable à celui d’un véhicule hybride série, et à haute vitesse, comparable à
celui d’un véhicule hybride parallèle.
Réservoir
de Moteur
carburant thermique
Hydraulique
Transmission
Électrique Génératrice mécanique
électrique Roue
Mécanique
Convertisseur Machine
Batterie électrique
de puissance
6
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
électriques d’une part et d’autre part leur gestion (température, cycle de charge, estimation de
l’état de charge) s’avère plus délicate [8].
7
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
piles (ou batteries) électrochimiques par le fait que les réactifs sont renouvelés et les produits
évacués en permanence.
8
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
Très utilisé, depuis plus d’un siècle, la machine électrique est le composant principal de
la voiture électrique, elle est souple, silencieux, ne pollue pas et elle s’adapte à toutes les
situations.
Les constructeurs orientent donc leurs choix sur trois principaux types des moteurs
électriques :
La machine à courant continu (devenues obsolètes pour cette application avec l’évolution
d’électronique de puissance).
La machine synchrone.
La machine asynchrone.
Le moteur synchrone est constitué de deux parties, partie fixe ou stator soutenant des
enroulements constituant l’induit, et un partie mobile ou rotor constituant l’inducteur.
Le rotor ou roue polaire : partie mobile de la machine, est réalisé par un circuit
magnétique comportant des aimants permanents .La roue polaire est conçue soit à pôles
lisses ou à pôles saillants.
9
Chapitre I Etat de l’art des véhicules électriques
Rotor à pôles lisses : Les aimants permanents sont collés à la surface du rotor.
Rotor à pôles saillants : Les aimants sont enterrés dans le rotor.
I.7 Conclusion
10
Chapitre II
II.1 Introduction
L’étude du comportement d’un moteur électrique est une tâche difficile et qui nécessite,
avant tout, une bonne connaissance de son modèle dynamique afin de bien prédire, par voie de
simulation, son comportement dans les différents modes de fonctionnement envisagés.
La modélisation du MSAP est identique à celle d’une machine synchrone classique sauf
que l’excitation en courant continu attachée au rotor est remplacée par le flux des aimants.
Donc, le modèle est issu du modèle de la machine synchrone classique [9].
11
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
La MSAP comporte au stator un enroulement triphasé représenté par les trois axes
(a,b,c) déphasés, l'un par rapport à l'autre, de 120° électrique, et au rotor des aimants permanents
assurant son excitation.
Dans le premier type (a) les aimants sont montés sur la surface du rotor offrant un
entrefer homogène, le moteur est appelé à rotor lisse et les inductances ne dépendent pas de la
position du rotor. Dans le deuxième (b) les aimants sont montés à l'intérieur de la masse
rotorique et l'entrefer sera variable à cause de l'effet de la saillance. Dans ce cas les inductances
dépendent fortement de la position du rotor. De plus, le diamètre du rotor du premier type est
moins important que celui du deuxième ce qui réduit considérablement son inertie en lui offrant
la propriété de l'entraînement des charges rapides. En ce qui concerne le stator, il est semblable
à celui de toutes les machines à courant alternatif [10].
12
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
13
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
𝛹𝑎𝑓 cos θ
2𝜋
[𝛹𝑏𝑓 ] = 𝛹𝑓 [cos(θ − 3 )] (II.3)
2𝜋
𝛹𝑐𝑓 cos(θ + ) 3
𝑴𝒂𝒃 , 𝑴𝒂𝒄 , 𝑴𝒃𝒂 , 𝑴𝒃𝒄 , 𝑴𝒄𝒂 , 𝑴𝒄𝒃 : Inductances mutuelles entre deux phases du stator.
𝑪𝒓 : Couple résistant.
J : Moment d’inertie.
1 𝑑[𝐿𝑠 ] 1 𝑑[𝛹𝑠 ]
𝐶𝑒𝑚 = 2 [𝐼𝑠 ]𝑇 . [𝐿𝑠 ] + (II.5)
𝑑𝜃 2 𝑑𝜃
[𝐼𝑠 ] = [𝐼𝑎 𝐼𝑏 𝐼𝑐 ]𝑇
[𝛹𝑠 ] = [𝛹𝑎 𝛹𝑏 𝛹𝑐 ]𝑇
14
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
Soit P (θ)la matrice de transformation directe de PARK, la transformation est comme suit :
Avec,
𝑥𝑑 𝑥𝑎
[𝑥𝑑𝑞0 ] =[𝑥𝑞 ] et [𝑥𝑎𝑏𝑐 ] =[𝑥𝑏 ] (II.8)
𝑥0 𝑥𝑐
15
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
2𝜋 2𝜋
𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑐𝑜𝑠 (𝜃 − ) 𝑐𝑜𝑠 (𝜃 + )
3 3
2 2𝜋 2𝜋
𝑃(𝜃) = √3 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛 (𝜃 − ) − 𝑠𝑖𝑛 (𝜃 + ) (II.9)
3 3
1 1 1
[ √2 √2 √2 ]
La matrice de Park inverse est nécessaire pour revenir aux grandeurs triphasées et elle est
Définie par :
1
𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃
√2
−1 2 2𝜋 2𝜋 1
𝑃 (𝜃) = √3 𝑐𝑜𝑠 (𝜃 − 3
) − 𝑠𝑖𝑛 (𝜃 − 3
)
√2
(II.10)
2𝜋 2𝜋 1
[𝑐𝑜𝑠 (𝜃 + 3
) − 𝑠𝑖𝑛 (𝜃 + 3
)
√2 ]
A) Equations électriques
𝑈𝑑 𝑅 0 𝐼𝑑 𝑑 𝛹𝑑 𝛹𝑑
[𝑈 ] = [ 𝑆 ] [ ] + 𝑑𝑡 [ 𝛹 ] + 𝑝𝜔𝑚 [−𝛹 ] (II.11)
𝑞 0 𝑅𝑆 𝐼𝑞 𝑞 𝑞
𝛹𝑑 𝐿𝑑 0 𝐼𝑑 𝛹𝑓
[𝛹 ] = [ 0 𝐿𝑞 ] [𝐼𝑞 ] + [ 0 ] (II.12)
𝑞
16
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
B) Equation mécanique
𝑑𝜔𝑟 1
= 𝐽 (𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 − 𝐹𝑉𝐹 . 𝜔𝑟 ) (II.13)
𝑑𝑡
C) Equation électromagnétique
3
𝐶𝑒𝑚 = 2 𝑝[(𝐿𝑑 − 𝐿𝑞 )𝐼𝑑 𝐼𝑞 + 𝛹𝑓 𝐼𝑞 ] (II.14)
Avec,
Le modèle d’état du MSAP est obtenu à partir des équations électriques (II.11) et
l’équation mécanique (II.13) et il est donné par l’équation (II.15) :
1 𝐿𝑑 𝛹𝑓
(−𝑅𝑠 𝐼𝑞 + 𝑝 𝐼𝑑 𝜔𝑟 − 𝑝 𝜔𝑟 ) 1
𝐼𝑞̇ 𝐿𝑞 𝐿𝑞 𝐿𝑞 0 0
𝐿𝑞
1 𝐿𝑞 𝑈𝑑
[ 𝐼𝑑̇ ] = 𝐿𝑞
(−𝑅𝑠 𝐼𝑑 + 𝑝 𝐿 𝐼𝑞 𝜔𝑟 ) + 0 1 [𝑈 ] + [ 01] 𝐶𝑟 (II.15)
𝑑
𝐿𝑑 𝑞 −𝐽
𝜔𝑟̇ 1
(𝐶𝑒𝑚 − 𝐹𝑉𝐹 . 𝜔𝑟 ) [0 0]
[ 𝐽 ]
17
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
Avec,
18
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
Sachant que dans un régime équilibré 𝑣𝑎𝑛 + 𝑣𝑏𝑛 + 𝑣𝑐𝑛 = 0, en appliquant la loi de
Kirchhoff, on peut écrire :
𝑣𝑎𝑛 = 𝑣𝑎𝑜 + 𝑣𝑜𝑛
{𝑣𝑏𝑛 = 𝑣𝑏𝑜 + 𝑣𝑜𝑛 (II.16)
𝑣𝑐𝑛 = 𝑣𝑐𝑜 + 𝑣𝑜𝑛
Les tensions aux à la sortie de l’onduleur de tension commandé par la MLI et qui sont
appliquées au stator du MSAP sont données comme suit :
𝑣𝑎𝑛 2 −1 −1 𝑆𝑎
𝐸
[𝑣𝑏𝑛 ] = 3 [−1 2 −1] [𝑆𝑏 ] (II.20)
𝑣𝑐𝑛 −1 −1 2 𝑆𝑐
19
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
Avec « Si » est l’état de l’interrupteur « Ki », supposé parfait tel que pour le ième bras de
l’onduleur (i=a, b, c), on a :
- Si=1 si l’interrupteur en haut (Ki) est fermé et l’interrupteur en bas (Ki’) est ouvert.
- Si=0 si l’interrupteur en bas (Ki’) est fermé et l’interrupteur en haut (Ki) est ouvert.
20
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
𝑓𝑝
𝑚 = (II.21)
𝑓𝑟
𝑉𝑟𝑒𝑓
𝑟 = (II.22)
𝑉𝑝
Tel que,
m : Indice de modulation, qui devrais être un multiple de trois afin que les fréquences des
harmoniques de la tension à la sortie de l’onduleur soient très éloignées de celle de la
fondamentale.
𝒇𝒑 : Fréquence de la porteuse.
𝒇𝒓 : Fréquence de la tension de référence.
r : Coefficient de réglage.
Vp : amplitude de la porteuse.
Vref : amplitude de la tension de référence.
21
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
Dans le but d’étudier la commande du VE, il est nécessaire de disposer d’un modèle qui
tient compte de la dynamique du véhicule à partir des efforts de traction développés par ses
actionneurs et des forces de résistance au déplacement [18]. Le comportement d’un véhicule en
mouvement le long de son sens de déplacement est déterminé par toutes les forces qui lui sont
appliquées dans cette direction. La figure (II.8) montre les forces agissant sur un véhicule dans
une pente.
v : Vitesse du véhicule.
𝑭𝒕𝒐𝒕 : Effort de traction totale du véhicule.
𝑭𝒓𝒆𝒔 : Force résistante totale.
M : masse totale du véhicule.
L’expression de la force totale est donnée par la relation suivante :
Avec,
22
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
𝐹𝑟 = 𝑀𝑔𝐶𝑟𝑟 (II.25)
1
𝐹𝑎 = 2 𝜌𝑎𝑖𝑟 𝑆𝑓 𝐶𝑥 (𝑉 − 𝑉𝑣𝑒𝑛𝑡 )2 (II.26)
avec,
23
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
C’est la force de résistance due à la pente d’angle 𝛼𝑝 , à gravir (force liée au profil de la
route). La caractérisation du profil de la route sur un parcours donné, nécessite la cartographie
de la pente en fonction de la distance, ce qui permet de déduire la pente à chaque instant [15].
Elle est donnée par l’équation suivante :
𝐹𝑔 = 𝑀𝑔 ∗ 𝑠𝑖𝑛(𝛼𝑝 ) (II.27)
𝜶𝒑 : angle de la pente.
Pour simplifier les calculs, sin (𝛼𝑝 ) est souvent remplacé par la pente « p », pour
p < 20%, alors on écrit :
𝐹𝑔 = 𝑀𝑔𝑝 (II.28)
24
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
La pente en pourcentage (%) est définie comme l’élévation verticale en mètres pour une
distance de 100 mètres :
Si « y » représente l’élévation verticale, la pente est donnée par la relation suivante [24]:
𝑦(𝑚)
𝑃(%) = × 100(%) (II.29)
100
𝑑𝑣
𝐹𝑎𝑐𝑐 = 𝑀 𝑑𝑡 = 𝑀𝛾 (II.30)
avec,
𝜸: Accélération du véhicule.
𝑃 = 𝐹𝑡𝑜𝑡 𝑉 (II.31)
Avec,
R : rayon de la roue.
25
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
𝐶𝑟 = 𝐹𝑅 𝑅 (II.33)
Avec,
𝐹𝑅 = 𝐹𝑟 + 𝐹𝑎 + 𝐹𝑔 (II.34)
Le réducteur doit être dimensionné de telle manière que le couple transmissible soit
toujours supérieur au couple résistant. Il permet l’adaptation des vitesses de rotation et des
couples entre l’arbre de l’actionneur électrique et les roues.
L’équation dynamique du mouvement du véhicule est :
26
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
avec,
𝑉 = 𝑅. 𝜔𝑟𝑜𝑢𝑒 (II.37)
𝜔𝑟 = 𝑁. 𝜔𝑟𝑜𝑢𝑒 (II.38)
𝑅
𝑉̇ = 𝑁 𝜔𝑟̇ (II.39)
𝑅
𝑀. 𝑁 𝜔𝑟̇ = 𝐹𝑎𝑟 − 𝐹𝑟𝑒𝑠 (II.40)
Alors :
𝑅
𝐹𝑎𝑟 = 𝑀. 𝑁 𝜔𝑟̇ + 𝐹𝑟𝑒𝑠 (II.41)
𝑅
𝐽𝜔̇ 𝑟𝑜𝑢𝑒 = 𝐶𝑡 − 𝑅 (𝑀. 𝑁 𝜔𝑟̇ + 𝐹𝑟𝑒𝑠 ) (II.43)
27
Chapitre II Modélisation de la MSAP et la dynamique du véhicule
𝑅
𝐶𝑡 = 𝐽𝜔̇ 𝑟𝑜𝑢𝑒 + 𝑅 (𝑀. 𝑁 𝜔𝑟̇ + 𝐹𝑟𝑒𝑠 ) (II.44)
𝐶
J𝜔𝑟̇ + 𝐹𝑉𝐹 𝜔𝑟 = 𝐶𝑒𝑚 − 𝑁𝑡 (II.45)
𝑅
𝐽𝜔̇𝑟𝑜𝑢𝑒 +𝑅(𝑀. 𝜔̇𝑟 +𝐹𝑟𝑒𝑠 )
𝑁
𝐽𝜔̇ 𝑟 + 𝐹𝑉𝐹 𝜔𝑟 = 𝐶𝑒𝑚 − (II.46)
𝑁
̇𝐽 𝑅2 𝑅
Donc : (𝐽 + 𝑁2 + 𝑀. 𝑁2 )𝜔̇ 𝑟 + 𝐹𝑉𝐹 𝜔𝑟 = 𝐶𝑒𝑚 − 𝑁 𝐹𝑟𝑒𝑠 (II.47)
Avec,
𝐽 𝑅2
𝐽𝑒 = 𝐽 + 𝑁2+M.𝑁2 (II.49)
𝐹𝑒 =𝐹𝑉𝐹 (II.50)
𝑅
𝐶𝑟𝑚 = 𝑁 𝐹𝑟𝑒𝑠 (II.51)
𝑅 𝐿 1
𝑥1̇ = − 𝐿 𝑠 𝑥3 + 𝑝 𝐿𝑑 𝑥1 𝑥2 − 𝑝𝛹𝑓 𝑥1 + 𝐿 𝑉𝑞
𝑞 𝑞 𝑞
𝑅𝑠 𝐿𝑞 1
𝑥2̇ = − 𝐿 𝑥2 + 𝑝 𝐿 𝑥1 𝑥3 + 𝐿 𝑉𝑑 (II.52)
𝑑 𝑑 𝑑
𝑒 𝐹 3 1
{𝑥3̇ = − 𝐽𝑒 𝑥1 + 2𝐽𝑒 (𝑝𝛹𝑓 𝑥3 + 𝑝(𝐿𝑑 − 𝐿𝑞 )𝑥2 𝑥3 ) − 𝐽𝑒
𝐶𝑟𝑚
II.6 Conclusion
28
Chapitre III
III.1 Introduction
La commande vectorielle aussi appelée commande par orientation de flux (en anglais
Field Oriented Control « FOC »). Cette commande permet de forcer le comportement des
moteur à courant alternatif et en particulier le MSAP à celui du moteur à courant continu à
excitation séparée, où la force magnétomotrice de l’induit établie un angle de 90°avec l’axe du
flux de l’inducteur et ceci quel que soit la vitesse. La commande vectorielle contrôle donc les
courants des phases statoriques en fonction du module et de l’angle désiré pour s’assurer que
ceux-ci soient sinusoïdaux et toujours en quadrature avec le flux statoriques. Dans une MSAP,
le module du flux rotorique est fixe et le module des courants statoriques est fixé selon le couple
désiré, il est nécessaire d’orienter le flux en quadrature avec le courant générant le couple. Ainsi,
nous obtenons un modèle de la machine ou le flux et le couple électromagnétique sont
découplés, de sorte à ce que l’on puisse agir sur ce dernier sans influencer sur le flux, puisque
le couple ne dépend que du courant en quadrature (Iq). Cela va permettre l’obtention des
performances considérables relatives à la réponse du système en régime dynamique semblable
à celle des machines à courant continu [25].
29
Chapitre III Application de la commande vectorielle
3
𝐼𝑑 =0 𝐶𝑒𝑚 = . 𝑝. 𝛹𝑓 . 𝐼𝑞 (III.1)
2
Donc :
𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝐼𝑞 (III.2)
Avec,
3
𝐾= . 𝑝. 𝛹𝑓 (III.3)
2
Elle est basée sur le modèle transitoire (traiter les régimes transitoires ce que ne
permettait pas de faire le variateur classique).
Elle est précise et rapide.
Il y a un contrôle du couple à l’arrêt.
Le contrôle des grandeurs se fait en amplitude et en phase.
30
Chapitre III Application de la commande vectorielle
Le modèle de la MSAP alimenté en tension est donné par les équations suivantes:
𝑑𝐼𝑑
𝑉𝑑 = 𝑅𝑠 𝐼𝑑 + 𝐿𝑑 – 𝐿𝑞 𝜔𝐼𝑞 (III.4)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝑞
𝑉𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑞 + 𝐿𝑞 + 𝐿𝑞 𝜔𝐼𝑑 + 𝛹𝑓 𝜔 (III.5)
𝑑𝑡
𝑑𝜔𝑟
𝐽 = 𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 – 𝑓𝜔𝑟 (III.6)
𝑑𝑡
Avec,
3
𝐶𝑒𝑚 = 𝑝(𝐿𝑑 − 𝐿𝑞 )𝐼𝑑 𝐼𝑞 + 𝛹𝑓 (III.7)
2
Le modèle décrit par les équations précédentes montre que la MSAP est un système
multi variable, non linéaire et fortement couplé.
La machine étudiée est à pôles lisses, son couple électromagnétique est maximal lorsque
le courant statorique dans le référentiel de Park est maintenu calé sur l’axe q (𝐼𝑆 =𝐼𝑞 ). Ceci
revient à imposer la composante directe du courant nulle qui a pour effet la diminution des
pertes joule. Le système d’équations devient :
𝑑𝐼𝑞
𝑉𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑞 + 𝐿𝑞 + 𝛹𝑓 𝜔 (III.9)
𝑑𝑡
31
Chapitre III Application de la commande vectorielle
III.4 Découplage
𝑑𝐼𝑑
𝑉𝑑 = [ 𝑅𝑠 𝐼𝑑 + 𝐿𝑑 ] – 𝑝𝜔𝑟 𝐿𝑞 𝐼𝑞 (III.10)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝑞
𝑉𝑞 = [𝑅𝑠 𝐼𝑞 + 𝐿𝑞 ] + 𝑝𝜔𝑟 (𝐿𝑑 𝐼𝑑 + 𝛹𝑓 ) (III.11)
𝑑𝑡
Ce couplage est éliminé par une méthode de compensation. Cette méthode consiste à
réaliser des retours de sorties linéarisants afin d’éliminer le couplage par annulation (si on
utilise dans le terme de retour le courant et la vitesse mesurés) ou d’une manière amortie (si on
utilise dans le terme de retour le courant et la vitesse désirés) ce qui découple les axes d et q
[28].
Les tensions suivant les axes (d, q) peuvent être écrites sous les formes suivantes :
𝑑𝐼𝑑
𝑉𝑑 = (𝑅𝑠 𝐼𝑑 + 𝐿𝑑 ) − 𝜔𝐿𝑞 𝐼𝑞
𝑑𝑡
{ 𝑉 = (𝑅 𝐼 + 𝐿 𝑑𝐼𝑞 ) + 𝜔(𝐿 𝐼 + 𝛹 ) (III.12)
𝑞 𝑠 𝑞 𝑞 𝑑𝑡 𝑞 𝑞 𝑓
𝜔 = 𝑝. 𝜔𝑟
32
Chapitre III Application de la commande vectorielle
𝜔𝐿𝑞 𝐼𝑞
𝑉𝑑 + 1
+ 𝐼𝑑
𝑅𝑠 + 𝑠. 𝐿𝑑
𝜔𝛹𝑓
𝑉𝑞 - 1 𝐼𝑞
+
𝑅𝑠 + 𝑠. 𝐿𝑞
-
𝜔𝐿𝑑 𝐼𝑑
Les tensions Vd et Vq dépendent à la fois des courants sur les axes «d» et «q», on est
donc amené à implanter un découplage. Ce découplage est basé sur l’introduction des termes
compensatoires ed et eq
Avec,
𝑒𝑑 = 𝜔𝐿𝑞 𝐼𝑞
{ (III.13)
𝑒𝑞 = 𝜔(𝐿𝑑 𝐼𝑑 + 𝛹𝑓 )
𝑉𝑑 = 𝑉𝑑1 − 𝑒𝑑
{𝑉 = 𝑉 + 𝑒 (III.14)
𝑞 𝑞1 𝑞
Avec,
33
Chapitre III Application de la commande vectorielle
On a donc les courants “𝐼𝑑 ” et” 𝐼𝑞 ” sont découplés. Le courant𝐼𝑑 ne dépend que de 𝑉𝑑1 et
Iq ne dépend que de 𝑉𝑞1. À partir de l’équation (III.15) les courants𝐼𝑑 et 𝐼𝑞 s’écrivent (dans le
plan complexe) de la façon suivante :
𝑉𝑑1
𝐼𝑑 = 𝑅 .
𝑠 +𝑠.𝐿𝑑
{ 𝑉𝑞1 (III.16)
𝐼𝑞 = 𝑅𝑠 +𝑠.𝐿𝑞
Avec,
S : Opérateur de Laplace.
Avec deux régulateurs PI, on force les courants statoriques à leurs grandeurs de
référence (désirées).
Le schéma de principe de régulation des courants statoriques est représenté par la figure
ci-dessous [30] :
𝐼𝑞 𝜔
𝐼𝑑 𝜔𝐿𝑞 𝐼𝑞
-
𝐼𝑑𝑟𝑒𝑓 - 𝑉𝑑1 𝑉𝑑
Régulateur
𝐼𝑑 +
𝐼𝑞𝑟𝑒𝑓 +
𝑉𝑞1
Régulateur
𝐼𝑞
- +
𝐼𝑞 𝜔(𝐿𝑑 𝐼𝑑)+ 𝛹𝑓
𝐼𝑑 𝜔
34
Chapitre III Application de la commande vectorielle
Avec,
La figure ci-dessous représente la machine avec les signaux qui réalisent le découplage et la
régulation des courants :
𝑒𝑑
𝑉𝑑1
- 𝑉𝑑 𝐼𝑑
+
𝑉𝑞1 𝐼𝑞
+ 𝑉𝑞 MSAP
𝑒𝑞
La régulation des courants est réalisée par deux régulateurs PI appliqués sur le MSAP
après compensation des termes de couplage entre les courants et la vitesse. De même la vitesse
rotorique est régulée par un PI.
35
Chapitre III Application de la commande vectorielle
𝑉𝑑1 1 𝑖𝑑
𝑖𝑑 𝑟𝑒𝑓 + 𝑅𝑒𝑔𝑢𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐼𝑑
𝑅𝑠 + 𝑠. 𝐿𝑑
-
𝑖𝑞
𝑉𝑞1
+ 1
𝑖𝑞 𝑟𝑒𝑓 𝑅𝑒𝑔𝑢𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐼𝑞
𝑅𝑠 + 𝑠. 𝐿𝑞
-
Les régulateurs 𝑅𝑒𝑔𝑑 et 𝑅𝑒𝑔𝑞 sont des PI donnés dans le plan complexe par les
fonctions suivantes :
𝐾𝑖𝑑 𝐾𝑝𝑑
𝑅𝑒𝑔𝑑 (𝑠) = (1 + 𝑠) (III.17)
𝑠 𝐾𝑖𝑑
𝐾𝑖𝑞 𝐾𝑝𝑞
𝑅𝑒𝑔𝑞 (𝑠) = (1 + 𝑠) (III.18)
𝑠 𝐾𝑖𝑞
Le principe consiste à compenser les constantes de temps électriques des deux sous
systèmes et d’imposer celles désirées en choisissant :
𝐾𝑝𝑑
= 𝑇𝑑 (III.21)
𝐾𝑖𝑑
𝐾𝑝𝑞
= 𝑇𝑞 (III.22)
𝐾𝑖𝑞
36
Chapitre III Application de la commande vectorielle
1 𝑖𝑞
𝐹𝑇𝐼𝐵𝑂𝑞 = (1+ =𝑖 (III.24)
𝑞 𝑠) 𝑞𝑟𝑒𝑓
Avec,
𝑅
𝑑 = 𝐾 𝑠 (III.25)
𝑖𝑑
𝑅
𝑞 = 𝐾 𝑠 (III.26)
𝑖𝑞
Les boucles de courants impose une dynamique d’un système du premier ordre pour
chaque sous système, en choisissant les valeurs des paramètres « 𝑑 » et « 𝑞 ». Ces derniers
sont choisis de manière à ce que la constante de temps en boucle ouverte.
𝐶𝑟𝑚
𝑟𝑚_𝑟𝑒𝑓 -
𝐾𝑖 𝑖𝑞𝑟𝑒𝑓 𝑖𝑞 𝐶𝑒𝑚
𝐾𝑝 +
𝑠
1
+
1 𝑟𝑚
1 + 𝑞 𝑠 𝐾 𝐹𝑉𝐹 + 𝑠𝐽𝑒
+
-
𝐾𝑖 𝐾𝑝 𝐾
𝐾𝑝 + = (𝑠 + 𝐾 𝑖 ) (III.27)
𝑠 𝑠 𝑝
37
Chapitre III Application de la commande vectorielle
Avec,
3
𝐾 = 2 𝑝𝛹𝑓 (III.29)
Avec,
𝐽𝑒 0 2
𝐾𝑖 = (III.32)
𝐾
Où :
𝟎 : Pulsation propre du système.
: Facteur d'amortissement.
Dans cet essai on a appliqué un profil de vitesse variable afin de tester le suivi de
consigne.
Une variation de pente (17%) est appliquée à l’instant t=5s .
38
Chapitre III Application de la commande vectorielle
39
Chapitre III Application de la commande vectorielle
On remarque que :
La vitesse suit la vitesse de référence.
Le couple présente de faibles oscillations dû à l’augmentation du couple de charge.
Le courant en quadrature à la même allure que le couple électromagnétique, pendant
que le courant direct est fixé à zéro, cela est dû à la commande vectorielle appliquée
III.7 Conclusion
D’après les résultats obtenus, on constant que la commande vectorielle associée aux
régulateurs PI d’un MSAP alimenté avec un onduleur de tension assure de bonnes
performances, où le temps de réponse est faibles, le rejet de perturbation est rapide, une erreur
statique nulle en régime permanent et un petit dépassement ou oscillations transitoires.
40
Chapitre IV
IV.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons d’abord modéliser les deux composants du système de
stockage (pile à combustible et batterie), puis on présente la méthode de gestion d’énergie que
nous avons appliqué au VE, en détaillant les différents modes de fonctionnement de ce dernier
ainsi que l’organigramme de la gestion, on termine par la présentation des résultats de
simulation sous Matlab/simulink.
Pour cette modélisation les hypothèses considérées sont les suivantes [31] [32] :
41
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
∗ ) ∗ )] 1
𝑬𝑵𝒆𝒓𝒏𝒔𝒕 = 1.229 − 0.85 ∗ 10−3 × (𝑇 − 298.15) + 4.3085 ∗ 10−5 × 𝑇 [𝑙𝑛(𝑃𝐻2 + 2 𝑙𝑛(𝑃𝑂2
(IV.2)
La relation entre les pertes d’activation et la densité du courant est exprimé dans
l’équation suivante :
∗ )
𝑉𝑎𝑐𝑡 = 𝜀1 + 𝜀2 × 𝑇 + 𝜀3 × 𝑇 × 𝑙𝑛(𝐶𝑂2 + 𝜀4 × 𝑇 × 𝑙𝑛(𝐼𝑃𝐴𝐶 ) (IV.3)
𝑪∗𝑶𝟐 Représente les concentrations de l’oxygène (mol/cm3) décomposé dans un film d’eau à
𝐼𝑃𝐴𝐶 = 0 l’interface de la membrane gaz/liquide sur la surface catalytique de la cathode, elle
est exprimée en fonction de sa pression par la loi de Henry.
42
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
𝑿𝑺𝒂𝒕
𝑯𝟐𝑶 ∶ La fraction molaire de saturation de l’eau dans le gaz humidifié et supposée ≈ à
50 %, on obtient alors :
∗ 1
𝑃𝑂2 = 𝑃𝑐𝑎𝑡ℎ × (2) (IV.6)
∗ 𝑆𝑎𝑡1
𝑃𝐻2 = 𝑃𝑎𝑛𝑜𝑑𝑒 × (1 − 2 . 𝑋𝐻2𝑂 ) (IV.7)
∗ 3
𝑃𝐻2 = 𝑃𝑎𝑛𝑜𝑑𝑒 × 4 (IV.8)
Ces pertes sont liées aux résistances électroniques dans les plaques bipolaires, électrodes
et connexions en série de l’assemblage et liée aussi aux résistances ioniques internes, diminuant
la tension entre électrodes, elles sont exprimées par l’utilisation de la loi d’Ohm :
43
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
𝟏𝟖𝟏.𝟔
Le terme (𝛅 ) représente la résistance spécifique de la membrane (Ω.cm) à et à une
𝐇𝟐𝐎/𝐒𝐎𝟑− −𝟎.𝟔𝟑𝟒
𝜹𝑯𝟐𝑶/𝑺𝑶𝟑− Est la teneur en eau dans la membrane, admettant une valeur minimale et maximale
respectivement de 0 et de 22 [31].
Par conséquent la tension Es de (n) piles unitaires reliées entre elle en série formant un
assemblage est donné par la relation suivante :
𝐸𝑠 = 𝑛 × 𝐸𝑃𝐴𝐶 (IV.14)
44
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
Une batterie est un accumulateur d’énergie électrochimique réversible qui possède deux
modes de fonctionnement : la décharge où la batterie transforme de l’énergie chimique en
énergie électrique et la recharge où l’énergie électrique est stockée sous forme d’énergie
chimique. En général, une batterie est composée d’un ensemble de cellules connectées entre
elle en série et/ou en parallèle. De nombreux couples électrochimiques existent sur le marché,
par exemple Plomb acide et Nickel-cadmium [34].
Ce modèle est basé sur le schéma électrique ci-dessous, la batterie est décrite par deux
éléments dont les caractéristiques dépendent d'un certain nombre de paramètres: la tension à
vide 𝐸𝑏 et sa résistance interne𝑅𝑏 .
45
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
La Capacité 𝐶𝑏𝑎𝑡 sert de référence pour son évaluation, il est formulé en fonction de la
quantité de charge manquante à la batterie 𝑄𝑑 .
𝑄𝑑 = 𝐼𝑏𝑎𝑡 ∗ 𝑡 (IV.19)
46
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
L’équation de la tension en régime de charge est définie par l’équation suivante, elle est
fonction de l’état de charge et du courant de la batterie [35].
|𝐼𝑏𝑎𝑡 | 6 0.48
𝑉𝑏𝑎𝑡,𝑐ℎ𝑎𝑟 = 𝑛𝑏 ∗ [2 + 0,16. 𝐸𝐷𝐶] + 𝑛𝑏 ∗ ∗ (1+|𝐼 0.86
+ (1−𝐸𝐷𝐶)1.2 + 0.036) ∗ (1 −
𝐶10 𝑏𝑎𝑡 |
0,025. ∆𝑇) (IV.20)
Tandis que la résistance interne de la batterie dans ce régime il est exprimé par [35] :
1 4 0.27
𝑅𝑏_𝑑é𝑐ℎ = 𝑅𝑏𝑎𝑡 = 𝐶 (1+|𝐼 0.3 + 𝐸𝐷𝐶 1.5 ) (IV.22)
10 𝑏𝑎𝑡 |
47
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
La limite de la tension EPAC d’une cellule d’une pile à combustible de type PEM est de
0.6V et une densité de courant nominale de 0,6 A/cm2 [35].
Avec ,
Vdc : Tension du bus continue soit 200V.
Ustack : Tension du « stack » en pleine charge soit Ustack =Vdc/2.
EPAC : Tension de la cellule en pleine charge soit Ech=0.6V.
𝐼𝑃𝐴𝐶
𝑆𝑃𝐴𝐶 = = 4.17 𝑐𝑚2 (IV.27)
𝑗
Avec,
PPAC : Puissance utile maximale soit 500 W.
Ipac : Courant maximal de la pile à combustible.
48
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
𝐶
𝑁𝑏𝑎𝑡 = 𝐸𝑁𝑇 [ 𝐶𝑏𝑎𝑡,𝑡𝑜𝑡 ] (IV.29)
𝑏𝑎𝑡,𝑢
𝑉𝑑𝑐 200
𝑁𝑏𝑎𝑡_𝑠 = 𝑒𝑛𝑡 [𝑉 ]= = 9 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 (IV.30)
𝑏𝑎𝑡_𝑢 24
On tient à préciser que l’alimentation du VE par les batteries seules est très contraignant
et offre peu de degrés de liberté, de plus, à cause des contraintes technologiques il est
pratiquement impossible, dans la plupart des cas, on doit récupérer toute l’énergie au freinage.
Alors en vue de l’optimisation de la source d’énergie et d’exploiter au mieux les caractéristiques
des systèmes de stockage d’énergie, nous proposons l’étude d’une solution hybride (pile à
combustible/batterie).
49
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
L’algorithme de gestion d’énergie est appliqué comme indiqué dans la figure suivante :
PAC
Batterie
Les trois interrupteurs (K1, K2, K3) dans le système de gestion de puissance ci-dessus
nous permettent de distingué trois modes de fonctionnement possible du groupe
motopropulseur qui sont :
50
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
Mode traction : C’est un mode ou la puissance demandée par le moteur à l’instant « t » est
supérieur ou égale à celle de l’instant d’avant. Les différents cas de ce mode sont représentés
dans le tableau suivant :
cas puissances
ΔPdem>0
ΔPdem >0
Ppac >0
𝟐𝐞𝐦𝐞 𝐜𝐚𝐬 La pile et la batterie alimentent P >0
Batt
le vehicule électrique
ΔPdem >0
Ppac =0
𝟑𝐞𝐦𝐞 𝐜𝐚𝐬 La Batterie alimente le vehicule P >0
Batt
électrique
ΔPdem >0
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Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
Cas puissances
ΔPdem <0
Pdem=0
puissance PBatt=0
Mode arrêt : Le véhicule est dit en mode arrêt lorsque la puissance demandée par le moteur
est nulle. Dans ce mode, la puissance fournie par les batteries et les PAC est égale à 0. Ces cas
figurent dans le tableau suivant :
cas puissances
Les etats des interrepteurs ainsi que les trois différents modes du véhicule sont résumés dans le
tableau suivant:
52
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
0 0 0 0 0 0 =EDCmin arrêt 3
1 0 0 Ppac 0 arrêt 3
0 1 0
1 1 0
PPac > Pdem PPile – Pdem Pdem = Ppac>0 <EDC max traction 1
0 0 1
0 1 1
Avec,
53
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
Figure IV.7 Organigramme de gestion des puissances dans un véhicule électrique hybride [37]
54
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
D’après la figure ci-dessus on peut constater que le couple appliqué à la machine est similaire
au couple délivrai par la machine.
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Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
On remarque d’après la figure (IV.11) que l’état de charge reste constant lorsque la
batterie n’est pas utiliser (pas de demande de puissance), se décharge lors de la traction du
véhicule (forte demande de puissance ou la pile ne peut pas subvenir au besoin de puissance
demandée par le moteur) et se charge avec l’énergie récupérée au freinage.
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Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
A partir de la variation de la puissance demandée par le moteur, on distingue les cas suivant :
Lorsque 𝑃𝑑𝑒𝑚 ≤ 500 W, 𝑃𝑑𝑒𝑚 = 𝑃𝑃𝐴𝐶 ,C’est la pile à combustible qui alimente le véhicule
pendant que 𝑃𝑏𝑎𝑡 est nulle.
Lorsque 𝑃𝑑𝑒𝑚 ˃ 500 W, 𝑃𝑑𝑒𝑚 = 𝑃𝑃𝐴𝐶 + 𝑃𝑏𝑎𝑡 . Le véhicule est alimenté par la batterie et la
pile au même temps (batterie sollicitée).
Au freinage, 𝑃𝑑𝑒𝑚 = 𝑃𝑃𝐴𝐶 − 𝑃𝑏𝑎𝑡 . Les batteries se rechargent avec l’énergie cinétique
récupérée pendant le freinage, et 𝑃𝑃𝐴𝐶 = 0.
57
Chapitre IV Gestion de puissance d’un véhicule hybride
IV.5 Conclusion
L’étude des caractéristiques des sources de stockage d’énergie nous a permet de montrer
qu’une seule source n’est pas suffisante dans ce types d’alimentation (ne peut pas subvenir aux
besoins du moteur), ce qui nous a orienté vers l’hybridation qui permet de combiner la source
d’énergie (la pile à combustible) et l’élément de stockage (les batteries) et cela nécessite une
gestion de puissance afin de pouvoir suivre le flux demandée par le moteur et recharger les
batteries pour amélioration leur durée de vie.
58
Conclusion générale
Conclusion générale
59
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
[1] V. Mester, Conception optimale systémique des composants des chaines de traction
électrique, Thèse de doctorat, Ecole central de Lille, Mai 2007.
[5] L. Angot, La mobilité électrique dans les systèmes de transport et de mobilité urbains :
constats et perspectives. Comment développer une nouvelle offre de mobilité durable par le
biais de l’électromobilité dans la métropole toulousaine ?. Géographie. 2014.
[18] A. Boucha , Réalisation et commande d’un véhicule électrique par dSpace embarqué ,
Mémoire de magister , Université des Sciences et de la Technologie d’Oran.
[21] D. Lahouel, Commande Non Linéaire Adaptative D’une Machine Synchrone à Aimants
Permanents, Mémoire de magister, Université de Batna, Juillet 2009.
[24] V. Mester, Conception optimale systémique des composants des chaines de traction
électrique, Thèse de doctorat, Ecole central de Lille, Mai 2007.
Références Bibliographiques
[30] N.M.Babak "Commande vectorielle sans capteur mécanique des machines synchrones
a aimants : Méthodes, convergence, robustesse, identification "en ligne" des paramètres",
Thèse de doctorat, 2001.
[34] J. Synota, ŞLa voiture de demain : carburants et electricite,Ť tech. rep., 2011.
[37] Nasser Eddine, « Gestion en temps réel d’un système multi-sources à énergie
renouvelable en fonctionnement autonome », thèse de doctorat, Département génie électrique,
université de Bejaïa, 2019
Annexes
Annexe A
𝜀3 -1.87*10⁻⁴
𝜀4 7.4*10⁻⁵
Annexes
Annexe B
Abstract
An electric vehicle is an automobile whose propulsion is ensured by a motor running
exclusively on electric energy.
The objective of this work is to present a control by orientation of the flow (FOC) on a
previously modelled electric vehicle and to introduce an adequate energy management.
The first part of this study was devoted to generalities on the electric vehicle and its drive
train. The second part, concerns the modelling and simulation of the permanent magnet
synchronous machine associated with the voltage inverter controlled by the pulse width
modulation (PWM) technique, as well as the modelling of the electric vehicle dynamics. In
the third part, we introduced a flux orientation control in order to ensure the proper
functioning of the vehicle and to improve its performance in terms of stability, speed and
precision. The fourth part of our work deals with the management of the power sources of the
electric vehicle (PAC /Battery) for an optimal use
الملخص
.السيارة الكهربائية هي سيارة يتم توفير دفعها بواسطة محرك يعمل حصريًا على الطاقة الكهربائية
الهدف من هذا العمل هو تقديم عنصر تحكم من خالل توجيه التدفق على مركبة كهربائية تم تصميمها مسبقًا وإدخال إدارة كافية للطاقة
.لها
.تم تخصيص الجزء األول من هذه الدراسة للعموميات على السيارة الكهربائية باإلضافة إلى مجموعة نقل الحركة الخاصة بها
يتعلق الجزء الثاني بنمذجة ومحاكاة اآللة المتزامنة مع المغناطيس الدائم المرتبط بعاكس الجهد الذي يتم التحكم فيه بواسطة تقنية
.تعديل عرض النبضة وديناميكيات السيارة الكهربائية
قمنا بإدخال التحكم في اتجاه التدفق من أجل ضمان األداء السليم للسيارة وتحسين أدائها من حيث الثبات؛ السرعة،في الجزء الثالث
.والدقة
.البطارية) من أجل االستخدام األمثل/سيتناول الجزء الرابع من عملنا إدارة قدرات شحن السيارة الكهربائية (خاليا الوقود