Etude d’un bâtiment R+9 Etude de l’infrastructure

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ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
1- INTRODUCTION :
Les fondations sont des éléments de l’infrastructure qui ont pour rôle de transmettre les charges provenant de la
superstructure au sol dans les meilleurs conditions et sans moindre risque d’instabilité ou de fissures probables, et cela
ne peut se faire qu’à partir d’une étude bien détaillée sur le sol et sur le type de fondation qu’il faut. On distingue
plusieurs types de fondations :
 Fondations profondes : pieux, puits…….
 Fondations superficielles : semelle isolée, filante, ou radier.
L’infrastructure doit constituer un ensemble rigide capable de remplir les fonctions suivantes :
 Réalisée l’encastrement de la structure dans le terrain.
 Assurent la liaison avec le sol et repartissent les efforts.
 Elles jouent un rôle d’appuis.
 Limitée les tassements différentielle a une valeur acceptable.
2- CHOIX DU TYPE DE FONDATION :
Le choix du type de fondation dépend de plusieurs facteurs parmi les quels :
 Nature de la structure (voile, auto stable, mixte,…etc.).
 Nature du terrain.
 Contrainte admissible du terrain.
 Tassement maximal acceptable.
 Contraintes maximales limitées par le RPA
2-1- Généralités:
a- Charge admissible: La plus faible de celle qui résulte:
 des tassements maximaux et des tassements différentiels.
 de la charge de poinçonnement au sol.
 du quotient de la charge de rupture par le coefficient de sécurité. (La valeur de ce coefficient de sécurité est
définie par le maître d’ouvrage).
b- Tassements admissibles: Ils doivent satisfaire aux conditions suivantes:
 L’ouvrage ne doit pas subir de désordre de structure nuisible.
 Les tassements ne doivent pas provoquer des désordres dans les ouvrages voisins.
 Ils ne doivent pas perturber le fonctionnement des services utilisateurs.
3- VÉRIFICATION DE LA SÉCURITÉ:
Lorsque la valeur de certaines surcharges est majorée en application des règles en vigueur (pressions extrêmes, efforts
sismiques,...etc.) la vérification directe de la sécurité, doit se faire dans les conditions ci-après:
Sous l’action cumulée dans le sens défavorable des différentes hypothèses envisagées, la contrainte du sol doit être au
plus égale à la plus petite des trois valeurs ci-après:
 3/4 de la contrainte de rupture du sol.
 Valeur de la contrainte du sol correspondant au tassement maximum acceptable.
 Valeur de la contrainte maximale autorisée par les règles parasismiques pour les constructions
Qui y sont soumises.
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4 - CONTRAINTES ADMISSIBLES DU SOL:

4-1 Contraintes fixées à l’avance:
Dans certains cas, les contraintes limites du sol, sous fondations superficielles peuvent être fixées à l’avance au vu des
sols rencontrés, des réalisations existantes,… etc. On considère les valeurs suivantes:
 Roches peu fissurées, saines, non désagrégées et de stratification favorables:0,5 Mpa à 5 Mpa
 Terrains non cohérents, à bonne compacité: 0,25 Mpa à 0,5 Mpa
 Terrains non cohérents, à compacité moyenne: 0,02 Mpa à 0,2 Mpa
4-2 Contraintes non fixées à l’avance:
Se référer aux essais de sols normalisés. Dans le cas de couches sous-jacentes plus compressibles que la couche choisie
comme appui des fondations, il y a lieu de s’assurer de l’homogénéité et de l’épaisseur de la couche porteuse, afin que
les tassements différentiels des points d’appui restent acceptables.
5 - CALCUL DES SEMELLES DE FONDATION:
5-1 Dimensions: Elles sont définies en fonction:
 de la contrainte admissible du sol et des tassements différentiels sous la semelle.
 du non poinçonnement.
 de la transmission correcte des efforts par bielles obliques de compression du béton.
 du bon enrobage des armatures.
 Armatures:
Conformes au BAEL 91, on utilise la « méthode des bielles », basée sur l’équilibre statique d’une bielle de béton.
Pour les semelles filantes, il est prévu en général une armature longitudinale de chaînage constituée par des aciers dont
la section minimale est de 3,4 cm2, soit 3 HA 12 par exemple. Cette armature ne dispense pas la mise en place
d’armatures transversales définies par la méthode des bielles.
5-2- Type de semelles:
a- Semelles filantes sans armatures transversales:
Dans le cas de très faibles sollicitations, (pavillonnaire par ex.), les aciers transversaux peuvent être supprimés à
condition de respecter certaines règles géométriques, visant à donner à la semelle une section à forme massique,
avec une largeur correspondant au godet de la pelle hydraulique, par exemple.

 Hauteur:
b/2 b b/2

h = b à 2b
( 3 à 4 b pour
les sols
souples )
B = 2b >= 40 cm

Elle doit répondre au critère de résistance suivant:

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- La contrainte de traction du béton doit rester inférieure au 1/6 de la traction admissible de celui-ci, lorsque la
semelle est soumise à son moment fléchissant maximal.
- L’utilisation d’une semelle filante sans aciers transversaux, impose donc la réalisation d’un béton de bonne qualité
afin que celui-ci puisse reprendre sans désordre des efforts de traction.

b- Semelles filantes avec armatures transversales:

 Dimensions:
- largeur: fonction de la contrainte admissible du sol, de son poinçonnement, de ses tassements différentiels.
- hauteur: elle doit satisfaire l’inégalité suivante: ht  d '  B  b et e  6.   6
4

- Armatures: L’effort de traction dans les

b

ht - d'

h
t

d'
B

Armatures est donné par la formule suivante:

q.B  b 
Na 
8.ht  d 
q = effort pour une tranche de 1.00 m
Conformément au schéma ci-contre.
c- Semelle filante avec armatures transversales et poutre de rigidité:
Lorsque la nature du sol du terrain nécessite de donner aux fondations une rigidité longitudinale capable de palier les
tassements différentiels, la fondation par semelle filante doit pouvoir porter les charges en travaillant en poutre
longitudinale.

Mur porteur

Plancher haut sous-sol

Poutre de rigidité

Semelle de fondation
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En général, l’âme de la poutre à une largeur égale à celle de l’épaisseur du mur du sous-sol, et la hauteur est la
distance de la base de la semelle de fondation au plancher haut du sous-sol.
Le calcul de la semelle filante se fait de façon conforme au cas précédent, la poutre de rigidité se calculant
séparément de la semelle de fondation.
Des armatures verticales sont placées afin d’assurer la connexion mécanique entre la semelle et la poutre de rigidité.
Celle-ci devra être dimensionnée afin de répondre aux critères de franchissement de la zone se sol jugé insuffisante.
Il est possible, technologiquement et mécaniquement de fusionner les deux, en intégrant la poutre de rigidité dans la
semelle de fondation, mais les deux calculs restent séparés, car ils obéissent à des fonctionnements différents.
d- Semelles rectangulaires sous poteaux de section rectangulaire:
 Largeur et longueur: Les dimensions sont déterminées en fonction des lois de la mécanique des sols, en
respectant les contraintes admissibles de celui-ci.
 Hauteur: Celle-ci doit répondre au même critère que celui de la semelle filante, mais pour les deux
directions:
B x  bx B y  by
ht  d '  et ht  d '  e  6.   6
4 4
 Armatures: Même méthode que pour la semelle filante, mais il faut prévoir les aciers suivants les deux directions.

Q. Bx  bx 
N ' ay 

Q. B y  by 
N ' ax  et
8. ht  d x ' 8. h  d '
t y

Q = Effort ponctuel sur le poteau.

5-3-Calcul des Fondation :

En effet, une méthode rapide et simplifiée permet de déterminer si la solution par semelles isolées est possible ou s'il
faut prévoir des semelles continues.
n
Soit Q   q i ; la charge totale transmise au sol par les différents points porteurs de la structure.
i 1

Et soient: So : l'emprise de la construction.

s : La contrainte admissible pour le sol de fondation.

S : La surface totale minimale d'assise de fondation.
Si:
1. So >S:la fondation par semelle isolées est possible.
2. So< S:la solution de fondation superficielle n'est pas possible.
3. So≈ S: c'est une solution par radier général qu'il faut adopter.
Dans le deuxième cas, si S est légèrement supérieur à S o, il est possible de réaliser un radier on effectuant un débord de
celui-ci par rapport à l'emprise de la construction.
Il s'agit donc de comparer la surface S o=458.23 m2du bâtiment à la surface (S) minimal d'assise de fondation donné par
Q
la relation: S  avec : Q: effort normal de la structure. s : Contrainte admissible du sol.
s
44710
Q = (Qsuprstructure +Qinfrastructure)=(37206.05+7503.95)=44710KN S   223.55m 2 .
200
On observe que So > S donc la fondation par semelles isolées est possible.
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Dans ce qui suit nous allons opter pour des semelles isolées ultérieurement. Si le dimensionnement
s’avère trop grand c’est à dire la distance entre axes des poteaux est insuffisante, ou la stabilité n’est vérifier on
passera à l’étude des semelles filantes sous poteaux.

a-Méthode de calcul: Il existe plusieurs méthodes de calcul telles que:

 La méthode des bielles
 La méthode des consoles
 La méthode de la RDM……..etc.
Pour le calcul de notre fondation, on procède avec la méthode des bielles.
b-Exposer de la méthode:
Cette méthode est actuellement la plus employée. Elle consiste à admettre que les efforts parvenant de la super
structure sont transmis au sol par des bielles de béton oblique.
On considère que les bielles ont lourd origine point (A), sur un élément de semelle de largueur dx, et de longueur unitaire,
dont le centre de gravité (O) situé à la distance x de l'axe du poteau, les sols exerce une réaction élémentaire:

DR   sol .1000.dx
P dx.
Comme  sol   dR  P.
1000. 
dR: peut être décomposé en une force de compression (dF) désignée suivant l'axe (OA) de la bielle et une force de traction
(dF) dirigée suivant les armatures.
dF x
 . (Triangles semblables).
dR h o b

dR.x Px dx P
2/2
P B
dF 
ho

h o
.F 
bh o  x.dx  8h o d
0 Ho
E
Les triangles ADC, BED étant semblables, on a :
DC EC B / 2 (B  b) / 2 B B  d X
 ;  ; 
AD BE h o d ho d B
6- CALCUL ET FERRAILLAGE DES SEMELLES :
Vu que nos poteaux sont de section rectangulaire (axb), on adopte pour des semelles rectangulaires (AxB) en béton
armé soumises à un effort vertical centré Q et un moment M.
6-1 Pré dimensionnement des semelles :
On dimensionne la semelle sous la combinaison 1,35 G +1,5 Q en supposant une variation trapézoïdale des contraintes
afin de réaliser l'équilibre statique de la semelle.
Q MY B A
 sol   Y  I B3
S I 4 12
a A
S  A .B 
b B
Supposant que a  b  A  B.
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Q 12MB 1 Q 3M 
   sol     sol  B 2 A  sol  QB  3M  0
B .A 4B A 3
B  A BA 
M QB 3Q
eo   B 2A   e 0
Q  sol  sol o
A a
Et on a aussi  ; alors:
B b
Q Q
B2 A  B3 e o  0.......... ........(1)
 sol  sol
A a
 .......... .......... .......... .......... .........( 2)
B b
a
(2)  A  B
b
Alors (1) devient:  sol aB  QbB  3bQe o  0 .
3
A partir de l'équation du 3ième degré on tire la valeur de B.

On a: a = 0.45m b = 0.60m  sol  200KN / m 2 Q =1819.85KN M=18.24 KN.m eo=0,01m

Alors: 200  0.45  B3-1819.85  0.60  B -3  0.6  1819.85  0,01=0. 90B3-1091.91B – 32.75=0B=3.5 m
Alors on remarque qu'il y a un chevauchement ce qui nous conduit d'opter des semelles filantes.

7- SEMELLE FILANTE : On prévoit des semelles filantes dans le sens transversal, et longitudinale :

7-1 PRÉ DIMENSIONNEMENT:

Semelle continue sous 7 poteaux (file6): Le pré dimensionnement se fait à l'ELS:
Sollicitation et Diagramme des contraintes:
Le diagramme des contraintes sera un trapèze sur toute la surface du contacte sol- semelles, supposons la semelle
rectangulaire (A  B).

Si la répartition sera un trapèze la contrainte du sol varie du  mà  M avec :

 e N  e N
 m  1  6 o  et  M  1  6 o 
 BS  BS
Donc la semelle est infiniment rigide, Si: B: largueur de la semelle.

 4EI
L Le et on calculera en premier lieu la longueur élastique de la semelle : L e  4
2 KB
L: longueur entre axe des poteaux dans le sens considéré. Le: longueur élastique
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3
I: inertie de la semelle I  B.h K: coefficient de raideur du sol K=4.10 3t/m3.
12

Figure(7-1) : schéma statique de semelle filante à l'ELS

N   uSol où  uSol  1.35 sol  0.27 MPa.

B .L
9133.66 103
 0.27  B  1.31m  B  1.50m
B  25650

a- Calcul de la hauteur de semelle:

4EI 4EI b.h 3 4Ebh 3 Eh 3
Le  4  Le 
4
;où I   Le 
4

K .b Kb 12 12Kb 3K
3KLe4 3KLe4 3 3  4 10 4 103  Le4
h3  h  3 
E E 32164.2 106
2.L 4.9  2
Or : Le    3.12m
 
Donc h  0.707m On adopte h  0.8m.

b- Conclusion: On adopte pour les semelles filantes les dimensions suivantes:

B=1.50m. h  0.80m L=25.65m

7-2 MÉTHODE DE CALCUL:

La méthode de calcul adopté pour semelle est celle exposée dans le livre de calcul des ouvrages en béton armé [4]
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 4EI
Soit la semelle rigide  L M 
2 bK
a- Combinaison de charge (sous combinaison (G+Q  E) :

Figure(7-2) : schéma statique de semelle filante sous combinaison (G+Q  E)

b- Hypothèses :
M 434.47
Semelle rigide  Pas de soulèvement. eo    0, 042m
N 10321.68
N eo  N eo 
1  1  6  ; 2  1  6 
S L S L
3 1   2 N e 
On doit varie b On a:   sol  1  3 o    sol
4 S L
N  eo 
b 1  3 
L. sol  L

10321.68  0, 042 
b 1  3   2m Donc on prend b=2m
25.65  200  25.65 
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4Eh 3 4EI 4  32164.2 106  0.83
Le  4  Le 
4
. 4  3.42m
12K . Kb 12  4 104 103
 .Le2 3.422  3.14
Soit : L    18.36m  L  4.9  18.36m  la semelle est rigide
2 2
10321.68  0.042 
1 = 1+6
2
 =203.17KN/m =0.203MPa
2×25.65  25.65 
10321.68  0.042  2
σ2 = 1-6  =199.22KN/m =0.199MPa
2×25.65  25.65 
3×203.17+199.22
σm = =202.18KN/m 2 =0.202MPa
4
3KL4e 3 3×4×103 ×104 ×3.424
h= 3 = =0.799m donc on prend h=0.9m.
E 32164.2×106
σ m  1,5σsol  202.18KN/m 2  300KN/m 2 ..............condition vérifiée.

 1b  406.34KN / ml
 2b  398.44KN / ml .
q   m .b  404.36KN / ml .
L'étude d'une semelle filante sous poteaux également chargés et équivalents à celle d'une poutre
renversée sollicitée par la réaction du sol.
Les moments sur appuis et en travées sont donnés comme suit:

b-Calcul des moments:

On utilise la méthode de CAQUOT:
q w .L'3w  q e .L'3e
Le moment sur appuis: Ma 
8,5.(L' w  L'e )
L'=L pour une travée de rive.
L'=0,8L pour une travée intermédiaire.
Où L: représente la portée de la travée libre.
q.x 2t L Mw  Me
Le moment en travée (moment Max): M t   Mw Avec : x t  
2 2 q.L
M w  M e q.L
Effort tranchant maximal Tw   ; Te=Tw+q.L.
L 2

Moment L(m) Mw (t.m) Me (t.m) Tw(t) Te(t) Xt(m) Mt (t.m)

Travée 3,10 -454,64 -457,90 -622,67 624,77 1,55 27,11

1-2 3,90 -457,90 -354,79 -811,12 758,24 2,02 359,59

2-3 2,50 -354,79 -545,67 -426,65 579,35 1,06 -128,61

3-4 4,90 -545,67 -609,29 -972,90 998,86 2,42 630,43

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4-5 3,90 -609,29 -873,74 -716,87 852,49 1,78 29,26

5-6 4,90 -873,74 -1136,66 -932,22 1039,54 2,32 206,08

7-3 FERRAILLAGE:
a- Sens longitudinal :
 En travée:
Mt=630.43 KN.m
M 630.43 106
 avec  bc  14.2MPa alors:    0.0307
bd 2 bc 2000  8502 14, 2
 bc
  1.25(1  1  2 )  0.0389  A s  0.8bd  18.78cm 2
s
On adopte 10HA16. Soit As=20.11 cm2.

1136.66 106
M  1136.66KN .m alors:   0.184
 Sur appuis 600  8502 14.2
  0.256  A s  37.08cm 2
On adopte 20HA16 Soit As=37.08 cm2.
b- Sens transversal:D'après le livre de calcul des ouvrages en béton armé, Mr BELAZOUGUI .
Pour le ferraillage transversal des semelles, elle agit comme une semelle rectangulaire sous poteau. Soit la semelle
délimitée par A et B (B: distance entre deux axes).On aura pour la longueur B :
(A-a)
A s =q
8.h.σs
σ1 =203.17KN/m 2 ; σ 2 =199.22KN/m 2
σ m =σ(A/4)=202.18KN/m 2
q=σ m .B=202.18×2=404.36KN
404.36 103  (2-0.6)
As = =2.25cm 2 /ml
8  0.9  348 10 6

On adopte 4T12/ml soit A s =4.52cm 2 .

L'espacement: S t  min(0.9d ; 40cm )  min(76.5cm ; 40cm ) On adopte St=20cm

7-4 VÉRIFICATION
a- Vérification de la contrainte tangente conventionnelle
V
u  avec:V: effort tranchant maximal.
b .d
1039.54 103
u   0.611MPa
2000  850
 f 
il faut:  u   u  min  0.15 c 28 ; 4MPa   2.5MPa
 b 
 u  0.611   u  2.5MPa......................cv
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b- Vérification de la contrainte de compression du béton:
N 1596170
 bc    0.031MPa
S 51.3 106
 bc  0.031MPa  0, 6f c 28  15MPa................................condition vérifiée
c- Vérification de la stabilité au renversement :
B/4=2/4=0.5m
e0=0.042  e0  B / 4.........................condition vérifiée

d-Vérification du poinçonnement:
Il faut vérifier que: Nu  0.45   c  ht  f c 28  c : Périmètre de la surface impacte avec le sol

 c =2  (25.65+2)=55.3m
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Figure (7-3-a) : ferraillage de la semelle filante en appui

Figure (7-3-b) : ferraillage de la semelle filante en travée

LA LONGRINE

1- INTRODUCTION :
D’après le règlement RPA99 (art 10.1.1) les longrines (ou les dispositifs équivalent) doivent être calculés pour résister à
N
la traction sous l’action d’une force égale à : F   20 KN

Avec : N : égale à la valeur maximale des charges verticales de gravité apportées par les points d’appui solidarisés.
 : Coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considérée (tableau10.1)
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Site S2.zone 2-a → α=15
les dimensions minimales de la section transversales des longrines Soit la section du béton : A=(30x40)=1200 cm²
2- CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES :
2-1 E.L.U :
Fu avec Fu  Nu  1577.31  105.15  20KN ..............CV 105150
As  AS   2.63 cm
s 15 15 400 100

2-2 Le ferraillage minimal : [5]

A RPA Donc : A  max (Au ; A min )  A min  7.2 cm 2

min  0, 6%B  0, 006  30  40  7.2 cm²
RPA RPA

On adopte : 6HA14= 9.24 cm2

2-3 Condition de non fragilité :
Pour une pièce de section droite B, soumise à la traction simple, et dont la section totale des
armatures est A, on doit avoir :
fe 400
B  1200  A s .  9.24   1760 cm²...................cv
f t 28 2.1

2-4 Vérification à L’E.L.S :

Nser 1149.42 Fser 76628
Fser    76.628N s    82.93 MPa
15 15 A 9.24  100

La fissuration est préjudiciable, donc  s  201, 63MPa

 s  82.93MPa   s  201.63MPa.............(C V
. )

3-LES ARMATURES TRANSVERSALES :

Pour les armatures transversales, elles seront utilisées seulement pour le montage des armatures
longitudinales, soit des cadres Φ8 +etrierΦ8
L’espacement : Selon RPA99 S t  min (20 cm ; 15) St  min(20cm; 21)

Soit : St =15 cm.

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Figure (7-4) : ferraillage de Longrine