BHR B 008 220
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BHR B 008 220
DE L A M A G I E 3
à
AVEC UNE
E X P O S I T I O N C L A I R E E T P R É C I S E D E S E S P R O C É D É S
DE S E S R I T E S E T D E S E S M Y S T È R E S
PAR
ÉLIPHAS LÉVI
Auteur de Dogme et rituel de la haute magie.
PARIS
GERMER BAILLIÈRE, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
17, R D E D E L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE.
Ì860
HISTOIRE
DE LA MAGIE
f «WiVMsinitj
L I B R A I R I E DE GERMER BAILLIÈRE.
DOGME E T RITUEL
DE LA H A U T E MAGIE
1856, 2 vol. in-8, avec 23 figures. — Prix: 23 francs.
Cet ouvrage est divisé en deux parties. Dans Tune, l'auteur établit le dogme cabalistique
et magique dans sou entier; l'autre e»t consacrée au culte, c'est-à-dire à la magie cerémo-
niale. L'une est ce que les anciens sages appelaient la clavicule ; l'autre, ce que les gens
de la campagne appellent encore le grimoire. Le nombre et le sujet ues chapitres qui se
correspondent dans les deux, pariies n'out rien d'arbitraire et se trouvent tout indiqués
dans la giande clavicule universelle, dout l'auteur donne pour la première fois une expli-
cation complète et satisfaisante.
Ce livre est catholique, et si les révélations qu'il contient sont de nature à alarmer la
conscience des simples, il est consolant de penser qu'ils ne le liront pas. Il est écrit pour
les hommes sans préjugés, et l'auteur n'a pas voulu plus flatter l'irréligion que le tanatisme.
in-8. 9 fr.
DU POTET. Le magnétisme opposé à la médecine. Mémoire pour servir à l'his-
toire du magnétisme en France et en Angleterre. 4840, 1 vol. in-8. 6 fr.
DU POTET. Manuel de l'étudiant magnétiseur, ou Nouvelle instruction pratique
sur le magnétisme, fondée sur trente années d'observations. 1854, 3 édi- e
LE P E N T A G R A M M E DE L'ABSOLU.
•
ft. iti*
HISTOIRE
DE L A M A G I E
AVEC UNE
E X P O S I T I O N C L A I R E E T PRÉCISE D E S E S P R O C É D É S ,
DE S E S R I T E S E T D E S E S M Y S T È R E S
PAR
ÉLIPHAS LÉVI
Auteur de Dogme et rituel de la haute magie.
^ • f .„ * D E § = -
PARIS
GERMER BAILLIËRE, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
17, RUE DE L ÉCOLE-DE-MÉDECINE.
plus tard.
deux autres.
I N A
£ f e^e C LE RÉCIPIENDAIRE,
Disciplina,
Ensoph,
Keter.
explication satisfaisante.
reux ou illicite.
ÉLIPHAS LÉVi.
1 e r
septembre 1859.
TABLE ANALYTIQUE
PRÉFACE v
INTRODUCTION 1
tournantes.... W > a
295. — Ce que disent les tables
dnuoas
297
L I V R E V I . — L a m a g i e et l a r é v o l u t i o n .
L I V R E VIE. — I.a m a g i e a n X I X e
siècle.
DE LA MAGIE.
INTRODUCTION.
ÉLIPHAS L É V I .
LIVRE PREMIER.
LES ORIGINES MAGIQUES.
ti , Aleph.
C H A P I T R E P R E M I E R . 1
ORIGINES FABULEUSES.
C H A P I T R E II.
C H A P I T R E I I I .
Zoroastre lui-même qui, assiégé dans son palais, se fit disparaître tout à
coup avec tous ses secrets et toutes ses richesses dans un immense éclat
de tonnerre. En ce temps-là, tout roi qui exerçait la puissance divine
passait pour une incarnation de Zoroastre, et Sardanapale se fit une
apothéose de son bûcher.
68 HISTOIRE DE LA MAGIK.
que Dieu est le créateur, qu'il est dans tous les animaux,
dans la fourmi comme dans l'éléphant : on doit rester
enfoncé dans ces pensées.
» D'abord on dit Aum douze f o i s ; et pendant chaque
aspiration il faut dire Aum quatre-vingts fois, puis autant
de fois qu'il est possible...
» Faites tout cela pendant trois mois, sans crainte, sans
paresse, mangeant et dormant p e u ; au quatrième mois
les dévas se font voir à vous ; au cinquième vous aurez
acquis toutes les qualités des dévatas ; au sixième vous
serez sauvé, vous serez devenu Dieu. »
Il est évident qu'au sixième mois, le fanatique assez
imbécile pour persévérer dans une semblable pratique
sera mort ou fou.
S'il résiste à cet exercice de soufflet mystique, l ' O u p -
nek'hat, qui ne veut pas le laisser en si beau chemin, va
le faire passer à d'autres exercices.
« Avec le talon bouchez l'anus, puis tirez l'air de bas
en haut du côté droit, faites-le tourner trois fois autour de
la seconde région du corps ; de là faites-le parvenir au
nombril, qui est la troisième ; puis à la quatrième, qui est
le milieu du cœur ; puis à la cinquième, qui est la g o r g e ;
puis à la sixième, qui est l'intérieur du nez, entre les
deux sourcils ; là retenez le vent : il est devenu le souffle
de l'âme universelle. »
Ceci nous semble être tout simplement une méthode
de se magnétiser soi-même et de se donner par la même
occasion quelque congestion cérébrale.
« Alors, continue l'auteur de l'Oupnek'hat, pensez au
grand Aum, qui est le nom .du Créateur, qui est la voix
universelle, la voix pure et indivisible qui remplit tout;
MAGIE DANS L'INDE. 73
Y I N X P A N T O M O R P H E .
C H A P I T R E I V .
MAGIE HERMÉTIQUE.
C H A P I T R E V.
MAGIE EN GRÈCE.
cueille que la haine de celui par qui elle voulait être aimée.
On peut s'étonner de voir que Jason maître de la toison
d'or n'en devienne pas plus sage, mais souvenons-nous
qu'il ne doit la découverte de ses secrets qu'à la trahison.
Ce n'est pas un adepte comme Orphée, c'est un ravisseur
comme Prométhée. Ce qu'il cherche ce n'est pas la science,
c'est la puissance et la richesse. Aussi mourra-t-il mal-
heureusement, et les propriétés inspiratrices et souverai-
nes de la toison d'orne seront-elles jamais comprises que
par les disciples d'Orphée.
Prométhée, la toison d'or, la Thébaïde, l'Iliade et
l'Odyssée, cinq grandes épopées toutes pleines des grands
mystères de la nature et des destinées humaines compo-
sent la Bible de l'ancienne Grèce, monument immense,
entassement de montagnes sur des montagnes, de chefs-
d'œuvres sur des chefs-d'œuvres, déformes belles comme
la lumière sur des pensées éternelles et grandes comme
la vérité !
Ce ne fut d'ailleurs qu'à leurs risques et périls que les
hiérophantes de la poésie initièrent les populations de la
Grèce à ces merveilleuses fictions conservatrices de la
vérité. Eschyle qui osa mettre en scène les luttes gigan-
ê tesques, les plaintes surhumaines et les espérances divi-
nes de Prométhée, le poëte terrible de la famille d'OE-
dipe, fut accusé d'avoir trahi et profané les mystères, et
n'échappa qu'avec peine à une sévère condamnation.
Nous ne pouvons maintenant comprendre toute l'étendue
de l'attentat du poëte. Son drame était une trilogie, et
l'on y voyait toute l'histoire symbolique de Prométhée.
Eschyle avait donc osé montrer au peuple assemblé Pro-
méthée délivré par Àlcidc et renversant Jupiter de son
90 HISTOIRE DE LA MAGIE.
C H A P I T R E VI.
1,ТосШ, Ш.
C H A P I T R E VII.
L A SAINTE K A B B A L E .
mm
JHVH,
ADNI.
TVttK
AHIH,
AGLA,
H, Beth.
C H A P I T R E P R E M I E R .
qu'il faut soigner les malades et non pas les faire mou-
rir. Les instincts criminels ne sont-ils pas les plus affreu-
ses de toutes les maladies mentales?
N'oublions pas que la haute magie se nomme l'art sa-
cerdotal et Y art royal; elle dut partager en Egypte, en
Grèce et à Rome, les grandeurs et les décadences du
sacerdoce et de la royauté. Toute philosophie ennemie
du culte et de ses mystères est fatalement hostile aux
grands pouvoirs politiques, qui perdent leur grandeur s'ils
cessent, aux yeux des multitudes, d'être les images de la
puissance divine. Toute couronne se brise lorsqu'elle se
heurte contre la tiare.
Dérober le feu du ciel et détrôner les dieux, c'est le
rêve éternel de Prométhée ; et le Prométhée populaire
détaché du Caucase par Hercule, qui symbolise le tra-
vail, emportera toujours avec lui ses clous et ses chaînes;
il traînera toujours son vautour immortel suspendu à sa
plaie béante, tant qu'il ne viendra pas apprendre l'obéis-
sance et la résignation aux pieds de celui qui, étant né roi
des rois et Dieu des dieux, a voulu avoir à son tour les
mains cloués et la poitrine ouverte pour la conversion
de tous les esprits rebelles.
Les institutions républicaines, en ouvrant à l'intrigue
la carrière du pouvoir, ébranlèrent fortement les princi-
pes de la hiérachie. Le soin de former des rois ne fut plus
confié au sacerdoce, et l'on y suppléa soit par l'hérédité
qui livre le trône aux chances inégales de la naissance,
soit par l'élection populaire, qui laisse en dehors l'influence
religieuse, pour constituer la monarchie suivant des prin-
cipes républicains. Ainsi se formèrent les gouvernements
qui présidèrent tour à tour aux triomphes et aux abaisse-
iVfl HISTOIRE DE LA MAGIE.
C H A P I T R E I I .
LE MYSTICISME.
CHAPITRE III.
INITIATIONS ET ÉPREUVES.
C H A P I T R E I V .
C H A P I T R E V.
M Y S T È R E S D E L A V I R G I N I T É .
11
16*2 HISTOIRE DE LA MAGIE.
dant une suite de siècles, car les fourbes ne sont pas im-
mortels. Des expériences récentes prouvent que les pen-
sées peuvent se transmettre, se traduire en écriture et
s'imprimer par les seules forces de la lumière astrale. Des
mains mystérieuses écrivent encore sur nos murs comme
au festin de Balthazar. Souvenons-nous de cette sage
parole d'un savant qu'on n'accusera certainement ni de
fanatisme ni de crédulité : Arago disait qu'en dehors
des mathématiques pures, celui qui prononce le mot
impossible, manque de prudence.
L e calendrier religieux de Numa est calqué sur celui
des mages, c'est une série de fêtes et de mystères rap-
pelant toute la doctrine secrète des initiés et adaptant
parfaitement les actes publics du culte aux lois univer-
selles de la nature. La disposition des mois et des jours
est restée la même sous l'influence conservatrice de la
régénération chrétienne. Comme les Romains de Numa,
nous sanctifions encore par l'abstinence les jours consa-
crés au souvenir de la génération et de la mort; mais pour
nous le jour de Vénus est sanctifié par les expiations du
calvaire. L e jour sombre de Saturne est celui où notre
dieu incarné dort dans sa tombe, mais il ressuscitera, et
la vie qu'il nous promet, émoussera la faux de Chronos,
Le mois que les Romains consacraient à Maïa, la nymphe
de la jeunesse et des Heurs, la jeune mère qui sourit aux
prémices de l'année, est voué par nous à Marie, la rose
mystique, le lis de pureté, la céleste mère du Sauveur.
Ainsi nos usages religieux sont anciens comme le monde,
nos fêtes ressemblent à celles de nos pères, et le Sau-
veur des chrétiens n'est venu rien supprimer des beautés
symboliques et religieuses de l'ancienne initiation ; il
HlSTOiRE DE LA MAGIE.
G H A P I T R E VT.
DES SUPERSTITIONS.
L E S S E P T M E R V E I L L E S D U M O N D E
MONUMENTS MAGIQUES. 173
C H A P I T R E V I I .
MONUMENTS MAGIQUES.
j » GhiraeL
CHAPITRE PREMIER.
CHRIST ACCUSÉ DE MAGIE PAR LES JUIFS.
des sectaires.
D'ailleurs l'orthodoxie chrétienne est un fait prouvé
par l'adhésion du monde et par la cessation chez les Juifs
du souverain sacerdoce et du sacrifice perpétuel, les
deux marques certaines d'une véritable religion. L e ju-
daïsme sans temple, sans grand prêtre et sans sacrifice,
n'existe plus que comme opinion contradictoire. Quel-
ques hommes sont restés juifs; le temple et l'autel sont
devenus chrétiens.
On trouve dans les Évangiles apocryphes une belle ex-
position allégorique de ce critérium de certitude du chris-
tianisme, qui consiste dans l'évidence de la réalisation.
Quelques enfants s'amusaient à pétrir des oiseaux d'ar-
gile, et l'enfant Jésus jouait avec eux. Chacun des petits
artistes vantait exclusivement son ouvrage. Jésus ne di-
sait rien, mais quand il eut terminé ses oiseaux, il frappa
des mains, leur dit : Volez! et ils s'envolèrent. Voilà
comment les institutions chrétiennes se sont montrées
supérieures à celles de l'ancien monde. Celles-ci sont
mortes, et le christianisme a vécu.
Considéré comme l'expression parfaite, réalisée et vi-
vante de la kabbale, c'est-à-dire de la tradition primitive,
le christianisme est encore inconnu, et c'est pour cela que
le livre kabbalistique et prophétique de l'Apocalypse est
encore inexpliqué.
Sans les clefs kabbalistiques, en effet, il est parfaite-
ment inexplicable, puisqu'il est incompréhensible.
Les Joannites, ou disciples de saint Jean, conservèrent
CHRIST ACCUSÉ DE MAGIE PAR LES JUIFS. 181
C H A P I T R E I L
DISPUTE PUBLIQUE
entre S Pierre et S^aul cl une part et Simon le Magicien de l'autre,
Ascension et chute de Simon.
d'après une gravure du 15 Siècle.
e
VÉRITÉ DD CHRISTIANISME PAR LA MAGIE. 193
C H A P I T R E I I I .
DE DIABLE.
qu'on espère; ils savent trouver les paroles les plus na-
vrantes et les plus désespérantes, même lorsqu'ils cher-
chent à consoler, parce que la vie est pour eux une souf-
france et parce qu'ils ont le vertige de la mort.
C'est aussi la perversion astrale et l'amour de la mort
qui font abuser des œuvres de la génération, qui portent
à en pervertir l'usage ou à les flétrir par des moqueries
sacrilèges et des plaisanteries honteuses. L'obscénité est
un blasphème contre la vie.
Chacun de ces vices s'est personnifié en une idole noire
ou un démon qui est une image négative et défigurée
de la divinité qui donne la v i e ; ce sont les idoles de la
mort.
Moloch est la fatalité qui dévore les enfants.
Satan etNisroch sont les dieux de la haine, de la fata-
lité et du désespoir.
Astarté, Lilith, Nahéma, Astaroth, sont les idoles de
la débauche et de l'avortement.
Adramelech est le dieu du meurtre.
Bélial, celui de la révolte éternelle et de l'anarchie.
Conceptions funèbres d'une raison près de s'éteindre
qui adore lâchement son bourreau pour obtenir de lui
qu'il fasse cesser son supplice en achevant de la dévorer!
Le vrai nom de Satan, disent les kabbalistes, c'est le nom
de Jéhovah renversé, car Satan n'est pas un dieu noir,
c'est la négation de Dieu. Le diable est la personnifica-
tion de l'athéisme ou de l'idolâtrie.
Pour les initiés, ce n'est pas une personne, c'est une
force créée pour le bien, et qui peut servir au mal ; c'est
l'instrument de la liberté. Us représentaient cette force
qui préside à la génération physique sous la forme my-
DES DERNIERS P A Ï E N S . 201
C H A P I T R E I V .
CHAPITRE V.
DES LÉGENDES.
Christ, mon Dieu, j'ai connu ton saint nom et je l'ai aimé,
et je me suis converti de tout mon cœur, de toute mon
âme et de toutes mes entrailles, me détournant de la
multitude de mes fautes pour marcher dans ton amour
et suivant tes commandements qui sont ma foi et ma
prière. Tu es le verbe de vérité, la parole unique du père,
et je te conjure maintenant de rompre la chaîne des
nuées et de faire descendre sur tes enfants ta pluio bien-
faisante comme du lait, et de délier les fleuves et de
rendre libres les créatures qui nagent ainsi que celles
qui volent ; je te conjure de briser toutes les chaînes et
toutes les entraves par la vertu de ton saint nom ! »
Cette prière est évidemment très ancienne et elle ren-
ferme des souvenirs très remarquables des figures pri-
mitives de l'ésotérisme chrétien aux premiers siècles.
La qualification d'aurea ou dorée donnée à la légende
fabuleuse des saints allégoriques en indique assez le ca-
ractère. L'or aux yeux des initiés est de la lumière con-
densée, ils appellent nombres d'or les nombres sacrés de
la kabbale, vers dorés de Pythagore, les enseignements
moraux de ce philosophe, et c'est pour la même raison
qu'un livre mystérieux d'Apulée où un âne joue un grand
rôle a été appelé l'âne d'or.
Les païens accusaient les chrétiens d'adorer un âne,
et ils n'avaient point inventé cette injure, elle venait des
juifs de Samarie qui, figurant les données de la kabbale
sur la divinité par des symboles égyptiens, représen-
taient aussi l'intelligence par la figure de l'étoile magi-
que adorée sous le nom de Rempham, la science sous
l'emblème d'Anubisdont ils changeaient le nom en celui
de Nibbas, et la foi vulgaire ou la crédulité sous la figure
DES LÉGENDES. 213
C H A P I T R E V I .
;. P E I N T U R E S K A B B A L I S T I Q U E S ET EMBLÈMES SACRÉS.
v
PEINTUEES KABBALISTJQUES ET EMBLÈMES SACRÉS. 221
C H A P I T R E V I L
i5
226 HISTOIRE DE LA MAGIE.
L A MAGIE ET LA CIVILISATION.
1, Dalethî*
C H A P I T R E P R E M I E R .
LA MAGIE HERMÉTIQUE
tirée d'un ancien manuscrit.
C H A P I T R E II.
C H A P I T R E I I I .
C H A P I T R E I V .
C H A P I T R E V.
MAGICIENS.
C H A P I T R E V I .
PROCÈS CÉLÈBRES.
LA CROIX PHILOSOPHIQUE
C H A P I T R E V I I .
(f, Hé.
C H A P I T R E P R E M I E R .
(1) Que les papes s'en assurent, dit-il, c'est pour eux que la chose est
Intéressante.
PRÊTRES ET PAPES ACCUSES DE MAGIE. 305
n>rm
Eieie,
mrp
Jéhovah,
>nx
Adonaï,
Agla,
disposition qui signifie : L'Etre absolu est Jéhovah, le Sei
gneur en troispersonnes, Dieu delahiérarchieet de l'Eglise.
L'auteur du grimoire a disposé ainsi ses noms :
mn»
Jéhovah,
•a™
Adonaï,
D'rar,
rt*rm
Eieie,
C H A P I T R E I L
Au commencement du xv e
siècle, on vit se répandre
en Europe des bandes de voyageurs basanés et inconnus.
Appelés par les uns Bohémiens, parce qu'ils disaient
venir de la Bohême, connus par d'autres sous le nom
d'Égyptiens, parce que leur chef prenait le titre de duc
d'Egypte, ils exerçaient la divination, le larcin et le
maraudage. C'étaient des hordes nomades, bivouaquant
sous des huttes qu'ils se construisaient eux-mêmes ; leur
religion était inconnue ; ils se disaient pourtant chrétiens,
mais leur orthodoxie était plus que douteuse. Us prati-
quaient entre eux le communisme et la promiscuité, et se
servaient pour leurs divinations d'une série de signes
étranges représentant la forme allégorique et la vertu des
nombres.
D'où venaient-ils ? De quel monde maudit et disparu
étaient-ils les épaves vivantes? Étaient-ce, comme le
croyait le peuple superstitieux, les enfants des sorcières et
des démons? Quel sauveur expirant et trahi les avaitcon-
TAROTS É G Y P T I E N S PRIMITIFS
Le deux et l'as de coupe.
APPARITION DES BOHÉMIENS NOMADES. 315
( 1 ) Borrow.
APPARITION DES BOHÉMIENS NOMADES. 319
21
322 HISTOIRE DE LA MAGIE.
(1) Pour tout ce qui est du tarot, voir Court de Gebelin, 1 vol. i n - 8 ,
e t
le Dogme et rituel de la haute magie, par Éliphas Lévi. 1856,
2
vol. iu-8, avec 23 figures.
326 HISTOir.Ë D K LA MAGIE.
Le reste immonde
D'un ancien monde :
CHAPITRE III.
LÉGENDE ET HISTOIRE DE RAYMOND LULLE.
CHAPITRE IV.
ALCHIMISTES.
la terre ! . . .
Eh bien, ils disent vrai : le pauvre Postel était fou.
L a preuve de sa folie, c'est qu'il écrivit, comme nous
l'avons dit, aux pères du concile de Trente, pour les
supplier de bénir tout le monde et de ne lancer d'ana-
thèmes contre personne.
Autre folie ; il essaya de convertir les jésuites à ses
idées, et de leur faire prêcher la concorde universelle
entre les hommes, la paix entre les souverains, la raison
aux prêtres et la bonté aux princes de ce monde.
Enfin, dernière et suprême folie, il négligea les biens
de la terre et la faveur des grands, vécut toujours hum-
blement et pauvrement, ne posséda jamais rien que sa
science et ses livres, et n'ambitionna jamais autre chose
que la vérité et la justice.
Dieu fasse paix à l'âme du pauvre Guillaume Postel !
I l était si doux et si bon, que ses supérieurs ecclésias-
tiques eurent pitié de lui, et pensant probablement,
comme on l'a dit plus tard de La Fontaine, qu'il était
plus bête que méchant, ils se contentèrent de le renfer-
mer dans un couvent pour le reste de ses jours. Postel les
remercia du calme qu'ils procuraient ainsi à la fin de sa
vie et mourut paisiblement en rétractant tout ce que ses
ALCHIMISTES. 353
C H A P I T R E V.
CHAPITRE VI.
PROCÈS DE MAGIE*
Le xvin e
siècle était commencé, et l'on brûlait encore
des hommes; la foi était déjà perdue, et l'on abandonnait
par hypocrisie le jeune Labarremx plus horribles sup-
plices pour avoir refusé de saluer la procession. Voltaire
était alors au monde et sentait grandir dans son cœur
une vocation pareille à celle d'Attila. Les passions hu-
maines profanaient la religion, et Dieu envoyait ce nou-
veau dévastateur pour reprendre la religion à un monde
qui n'en était plus digne.
En 1731, une demoiselle Catherine Cadière de Toulon
accusa son confesseur, le père Girard, jésuite, de séduction
"et de magie ; cette fille était une extatique stigmatisée qui
avait passé longtemps pour une sainte ; ce fut toute une
immonde histoire de pâmoisons lascives, de flagellations
secrètes, d'attouchements luxurieux... Quel lieu infâme a
des mystères pareils à ceux d'une imagination célibataire
et déréglée par un dangereux mysticisme ? La Cadière
ne fut pas crue sur parole, et le père Girard échappa
aux dangers d'une condamnation ; le scandale n'en fut
pas moins immense, et le bruit qu'il fit eut un éclat de
rire pour écho : nous avons dit que Voltaire était alors au
monde.
Les gens superstitieux avaient jusqu'alors expliqué les
phénomènes extraordinaires par l'intervention du diable
et des esprits ; l'école de Voltaire, non moins absurde, nia
contre toute évidence les phénomènes eux-mêmes.
Ce que nous ne pouvons pas expliquer vient du dia-
ble, disaient les uns ;
Ce que nous ne pouvons pas expliquer n'existe pas,
répondaient les autres.
L a nature, en reproduisant toujours dans des circon-
PROCÈS DE M A G I E . 389
des rêves, que son ami lui serre le bras, et à son réveil il
sent encore d e la douleur, ce qui s'explique tout naturel-
lement par le coup qu'il s'était donné ; du reste, les dis-
cours du défunt étaient tout rétrospectifs, rien de la mort
ni de l'autre v i e , ce qui prouve une fois de plus com-
bien est infranchissable la barrière qui sépare l'autre
monde de celui-ci.
L a vie dans la prophétie d'Ézéchiel est figurée par des
roues qui tournent les unes dans les autres ; les formes
1
CHAPITRE VIL
ORIGINES MAGIQUES DE LA MAÇONNERIE.
des meurtriers.
L e premier fut surpris, dans une caverne, une lampe
brûlait près de lui et un ruisseau coulait à ses pieds, un
poignard était près de lui pour sa défense; le maître qui
pénétra dans la caverne reconnut l'assassin, saisit le poi-
gnard et le frappa en criant : Nekum ! mot qui veut dire
vengeance ; sa tête fut portée à Salomon, qui frémit en
la voyant, et dit à celui qui avait tué l'assassin : Malheu-
reux, ne savais-tu pas que j e m'étais réservé le droit de
punir ? Alors tous les maîtres se prosternèrent et deman-
dèrent grâce pour celui que son zèle avait emporté trop
loin.
Le second meurtrier fut trahi par un homme qui lui
avait donné asile; il était caché dans un rocher près d'un
buisson ardent, sur lequel brillait un arc-en-ciel, un
chien était couché près de lui, les maîtres trompèrent la
vigilance du chien, saisirent le coupable, le lièrent et le
menèrent à Jérusalem, où il périt du dernier supplice.
L e troisième assassin fut tué par un lion, qu'il fallut
vaincre pour s'emparer de son cadavre, d'autres versions
disent qu'il se défendit lui-même à coups de hache con-
tre les maîtres, qui parvinrent enfin à le désarmer et le
conduisirent à Salomon, qui lui fit expier son crime.
Telle est la première légende, en voici maintenant
l'explication.
Salomon est la personnification de la science et de la
sagesse suprêmes.
L e temple est la réalisation et la figure du règne hié-
rarchique de la vérité et de la raison sur la terre.
ORIGINES MAGIQUES DE LA MAÇONNERIE. 40o
1, Waou.
CHAPITRE PREMIER.
27
•
HISTOIRE DE LA MÂGÎE.
CHAPITRE II.
(1) Le néophyte dont il est question dans cette lettre, et qui fut pris
pour un cadavre, était dans l'état de somnambulisme produit par le
magnétisme. A propos du cabinet de verdure dont il est question, et des
effets de Y harmonica, on peut consulter un ouvrage curieux, Histoire
PERSONNAGES MERVEILLEUX DU X V I I I e
SIÈCLE. /[23
voit une épée coupant une branche de lys avec ces mots
sur l'exergue : Talem dabit ultio messem.
L e nom d'Acharat que prenait Cagliostro, écrit kab-
balistiquement en hébreu de cette manière :
va
IN
CHAPITRE III.
PROPHÉTIES DE GAZOTTE.
CHAPITRE IV.
RÉVOLUTION FRANÇAISE.
CHAPITRE V.
PHÉNOMÈNES DE MÉDIOMANTE.
CHAPITRE VI.
LES ILLUMINÉS D'ALLEMAGNE.
. , . , . . v i,,,. -, .* • '.• -,
CHAPITRE VII.
E M P I R E E T R E S T A U R A T I O N .
LA MAGIE AU XIX E
SIÈCLE.
T, Zaïn.
CHAPITRE PREMIER.
•
CHAPITRE II.
DES HALLUCINATIONS.
« Le 6 août 1839.
CHAPITRE III.
LES MAGNÉTISEURS ET LES SOMNAMBULES.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
SOUVENIRS INTIMES DE L'AUTEUR.
majesté de Dieu.
» Et l'unité primitive est brisée par la chute ; la douleur
s'introduit dans le monde sous la forme du serpent ; et
l'arbre de vie devient arbre de mort.
« Et les choses étant ainsi, Dieu dit à la femme : Tu
enfanteras dans la douleur; puis il ajoute : C'est par loi
que la tête du serpent sera écrasée.
» Et la femme est la première esclave ; elle a com-
pris sa mission divine, et le pénible enfantement a com-
mencé.
» C'est pourquoi, depuis l'heure de la chute, la tâche
de l'humanité n'a été qu'une tâche d'initiation, tâche
grande et terrible; c'est pourquoi tous les termes de
cette même initiation, dont notre mère commune
Eve est l'alpha, et notre mère commune Liberté,
l'oméga, sont également saints et sacrés aux yeux de
Dieu.
» J'ai vu un immense vaisseau surmonté d'un mât gi-
gantesque terminé en ruche, et l'un des flancs du vais-
seau regardait l'Occident et l'autre l'Orient.
» Et, du côté de l'Occident, ce vaisseau s'appuyait sur
les sommets nuageux de trois montagnes, dont la base
se perdait dans une mer furieuse ;
» Et chacune de ces montagnes portait son nom san-
glant attaché à son flanc. La première s'appelait Gol-
gotha ; la seconde, mont Saint-Jean ; la troisième Sainte-
Hélène.
» Et au centre du mât gigantesque, du côté de l'Occi-
dent, était fixé une croix à cinq branches sur laquelle
expirait une femme.
0222 HISTOIRE DE LA MAGIE.
France :
18 juin 1815 ;
Vendredi-Saint.
CHAPITRE VI.
DES SCIENCES OCCULTES.
les blesse, la raison les offense, ils sont injustes les uns
envers les autres, et eux qui ne vivent que pour être
couronnés, ils sont les premiers à faire dans leurs fantas-
ques humeurs ce que Pythagore défend d'une manière
si touchante dans ses symboles admirables, ils déchi-
rent et foulent aux pieds les couronnes! Ce sont les
aliénés de la gloire, mais Dieu, pour les empêcher de
devenir dangereux, les contient avec les chaînes de
l'opinion.
L e tribunal de la médiocrité juge le génie sans appel,
parce que le génie étant la lumière du monde, est
regardé comme nul et comme mort, dès qu'il n'éclaire
pas.
L'enthousiasme du poète est contrôlé par le sang-
froid de la prosaïque multitude. L'enthousiaste que le
bon sens public n'accepte pas, n'est point un génie, c'est
un fou.
Ne dites pas que les grands artistes sont les esclaves
de la foule ignorante, car c'est d'elle que leur talent
reçoit l'équilibre de la raison.
La lumière, c'est l'équilibre de l'ombre et de la clarté.
Le mouvement, c'est l'équilibre de l'inertie et de
l'activité.
voir.
La sagesse, c'est l'équilibre dans les pensées.
La vertu, c'est l'équilibre dans les affections ; la beauté,
c'est l'équilibre dans les formes.
Les belles lignes sont les lignes justes, et les magni-
ficences de la nature sont un algèbre de "grâces et de
splendeurs.
528 HISTOIRE DE LA MAGIE.
Tout ce qui est juste est beau : tout ce qui est beau
doit être juste.
Le ciel et l'enfer sont l'équilibre de la vie morale; le
bien et le mal sont l'équilibre de la liberté.
L e grand œuvre, c'est la conquête du point central
où réside la force équilibrante. Partout ailleurs, les réac-
tions de la force équilibrée conservent la vie univer-
selle par le mouvement perpétuel de la naissance et de
la mort.
C'est pour cela que les philosophes hermétiques com-
parent leur or au soleil.
C'est pour cela que cet or guérit toutes les maladies
de l'âme et donne l'immortalité. Les hommes arrivés à
ce point central sont les véritables adeptes, ce sont les
thaumaturges de la science et de la raison.
Ils sont maîtres de toutes les richesses du monde et
des mondes, ils sont les confidents et les amis des prin-
ces du ciel, la nature leur obéit parce qu'ils veulent ce
que veut la loi qui fait marcher la nature.
Yoilà ce que le Sauveur du monde appelle le royaume
de Dieu! c'est le sanctum regnum d e l à sainte kabbale.
C'est la couronne et l'anneau de Salomon, c'est le scep-
tre de Joseph devant lequel s'inclinent les étoiles du ciel
et les moissons de la terre.
Cette toute-puissance nous l'avons retrouvée, et nous
ne la vendons pas, mais si Dieu nous avait chargé de la
vendre, nous ne trouverions pas que ce soit assez de toute
la fortune des acheteurs ; nous leur demanderions en-
core, non pas pour nous, mais pour elle toute leur âme et
toute leur vie î
RÉSUMÉ ET CONCLUSION. 529
CHAPITRE VII.
RÉSUMÉ ET CONCLUSION.
Deus.
530 HISTOIRE DE LA MAGUÍ.
Osiris n'est donc pas Dieu, même pour les grands hié-
rophantes du sanctuaire égyptien. Osiris n'est que l'om-
bre lumineuse ou ignée du principe intellectuel de la vie,
et c'est pour cela qu'au moment des dernières initiations
on jetait en courant dans l'oreille de l'adepte cette révéla-
tion redoutable : Osiris est un dieu noir.
Malheur, en effet, au récipiendaire dont l'intelligence
ne se serait pas élevée par la foi au-dessus des symboles
purement physiques de la révélation égyptienne ! Cette
parole devenait pour lui uue formule d'athéisme et son
esprit était frappé d'aveuglement. Elle était au contraire
pour le croyant d'un génie plus élevé, le g a g e des plus
sublimes espérances. Enfant, semblait lui dire l'initia-
teur, tu prends une lampe pour le soleil, mais ta lampe
n'est qu'une étoile de la nuit; il existe un véritable so-
leil ; sors de la nuit et cherche le jour !
Ce que les anciens appelaient les quatre éléments
n'étaient pas pour eux des corps simples, mais bien les
quatre formes élémentaires de la substance unique. Ces
quatre formes étaient figurées sur le sphinx : l'air par les
ailes, l'eau par le sein de femme, la terre par le corps de
taureau, le feu par les griffes du lion.
La substance une, trois fois triple en mode d'essence,
et quadruple en forme d'existence, tel est le secret des
trois pyramides triangulaires d'élévation, carrées par
la base et gardées par le sphinx. L ' E g y p t e , en élevant
ces monuments, avait voulu poser les colonnes d'Hercule
de la science universelle.
Aussi les sables ont monté, les siècles ont passé et les
pyramides toujours grandes proposent aux nations leur
énigme dont le mot a été perdu. Quant au sphinx, il
RÉSUMÉ ET CONCLUSION. 533
QUESTIONS 1 et 2.
RÉPONSES.
QUESTIONS 3 ET ft.
de Salomon.
RÉPONSES.
servirent.
Car les esprits sont au service de l'esprit souverain,
et l'esprit souverain est celui qui enchaîne les turbulences
déréglées et les entraînements injustes de la chair.
Remarquons bien toutefois qu'il est contre l'ordre de
la P rovidence d'intervertir la série naturelle des commu
nications entre les êtres.
Nous ne voyons pas que le Sauveur et les apôtres
aient évoqué les âmes des morts.
L'immortalité de l'âme étant un des dogmes les plus
consolants de la religion, doitêtre réservée aux aspirations
de la foi, et ne sera par conséquent jamais prouvée par
des faits accessibles à la critique de la science.
Aussi l'ébranlement ou la perte de la raison estelle
5/iO HISTOIRE DE LA MAGIE.
QUESTIONS 5 ET 6.
calcul.
Toute action violente est balancée par une réaction
égale, le rire pronostique les larmes, et c'est pour cela
que le Sauveur disait : Heureux ceux qui pleurent !
544 lliSTOïnlï DE LA MAGIE.
QUESTIONS 7 ET 8.
RÉPONSES.
CONCLUSION.
de l'indéfinissable.
Croyance téméraire, parce qu'elle est isolante et dé-
solante; croyance absurde, parce qu'elle suppose le plus
complet néant, à la place de la plus entière perfection.
Dans la nature, tout se conserve par l'équilibre et se
renouvelle par le mouvement.
L'équilibre, c'est l'ordre ; et le mouvement, c'est le
progrès.
La science de l'équilibre et du mouvement est la
science absolue de la nature.
L'homme, par cette science, peut produire et diriger
des phénomènes naturels en s'élevant toujours vers une
intelligence plus haute et plus parfaite que la sienne.
L'équilibre moral, c'est le concours de la science et
de la foi, distinctes dans leurs forces et réunies dans
leur action pour donner à l'esprit et au cœur de l'homme
une règle qui est la raison.
Car, la science qui nie la foi est aussi déraisonnable
que la foi qui nie la science.
OOU HISTOIRE DE LA MAGIE.
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DOGME ET RITUEL
DE LA H A U T E MAGIE
1 8 5 6 , 2 vol. i n - 8 , avec 23 figures. — P r i x : 2 5 francs.
Cet ouvrage esl divisé en deux parties. Dans l'une, l'auteur établit le dogme cabalistique
o
et magique dans son entier; l'autre est consacrée au culte, c'est-à-dire à la magie cérémo-
niale. L'une est ce que les anciens sages appelaient la clavicule ; l'autre, ce que les gens
de la campagne appellent encore le grimoire. Le nombre et le sujet des chapitres qui se
correspondent dans les deux parties n'ont rien d'arbitraire et se trouvent tout indiques
dans la grande clavicule universelle, dont l'auteur donne pour la première fois une expli-
cation complète et satisfaisante.
Ce livre est catholique, et si les révélations qu'il contient sont de nature à alarmer la
conscience des simple;, il est consolant de 'penser qu'ils ne le liront pus. Il est écrit poul-
ies hommes sans préjugés, et l'auteur n'a pa" voulu plus flatter l'irréligion que le fanatisme.
in-8. 9 fr.
DU POTET. Le magnétisme opposé à la médecine. Mémoire pour servir à l'his-
toire du magnétisme en France et en Angleterre. 1 8 4 0 . 1 vol. in-8. 6 fr.
DU POTET. Manuel de l'étudiant magnétiseur, ou Nouvelle instruction pratique
sur le magnétisme, fondée sur trente années d'observations. 1854, 3 édi- e
. . crc==ç=^r