CVC - 1
CVC - 1
CVC - 1
SOMMAIRE
Rôle du chauffage 2
Rôle du chauffage à eau chaude 3
Modes de transmission de la chaleur 4
Principes du fonctionnement du chauffage à E.C. 7
Caractéristiques d'un circuit E.C.P. 8
Description d'une installation E.C.P. 9
Les schémas d’installation pratiques 10
Les aérothermes 35
Les ventilo-convecteurs 36
Rôle du chauffage
Afin d’augmenter la notion de confort, il est important de limiter ces pertes de chaleur vers
l’extérieur par une isolation efficace des murs, des parois vitrées ainsi que des sols et des
combles.
L’isolation aura également pour effet, d’obtenir des parois dont la température sera proche de
l’air ambiant, cela amoindrira le phénomène de convection et donc ralentira la vitesse de
circulation de l’air. Les principaux avantages de ce ralentissement sont l’atténuation des allergies
par soulèvement des particules de poussières et l’atténuation des effets «d’air» qui donne des
frissons et une sensation d’inconfort.
Le flux de chaleur se déplace toujours des zones chaudes vers les zones froides.
L’isolation, limite ces fuites de chaleur, elle permet de réduire l’énergie nécessaire au chauffage
des locaux et permet ainsi de diminuer la puissance des radiateurs et de la chaudière.
Elle contribue à réaliser des économies d’énergie importantes et à faire un geste pour
l’environnement en produisant moins de gaz à effet de serre.
Déperditions surfaciques. 1
Déperditions linéiques. 2
-7°C
2
2
3 1
4
4
1
1
20 °C
2
2
La conduction :
Les particules se réchauffent de proche en proche par contact intime au sein d’un
matériau (mur, bois, verre ,fonte, acier).
Le rayonnement :
-7°C
La convection :
La densité de l’air chaude est plus petite que l’air froid, donc en se réchauffant, l’air
chaud devient plus léger que l’ensemble de l’air de la pièce, il va monter.
-7°C
Pour maintenir la pièce à la température désirée, il faut apporter dans celle -ci autant de
chaleur qu’il y a de pertes.
80 °C 20 °C
60 °C
E = Eau
C = Chaude
P = Pulsée
IMPORTANT :
Pour que la circulation puisse se faire normalement, il faut enlever tout l'air de l’installation,
accumulé à chaque point haut.
Donc, une tuyauterie de chauffage doit être installée avec une pente montante vers un purgeur
ou un radiateur. Cette pente montante de chauffage est indiquée sur les schémas par une flèche
noire.
II y a une flèche pour le tube ALLER et une flèche pour le tube RETOUR.
Le sens de la pente n’a pas de lien avec le sens du fluide.
4
a
1
3 2
Énergie primaire : combustible solide (bois), liquide (fioul) ou gazeux (gaz naturel, butane et
propane)
Q : Quantité de chaleur.
G : Générateur de chaleur.
ta : Température du fluide ALLER.
tr : Température du fluide RETOUR..
A : ALLER
R : RETOUR.
E : Expansion.
C : Circulateur ou pompe.
S : Sécurité
Q
A
C Sens du fluide
G
R
P S
ta
Q
tr E
Lorsque vous réalisez une installation, votre employeur ou le bureau d’étude peuvent vous
fournir un schéma d'installation :
Le DEBIT est l’association d’un volume et d’un temps donné. Nous l’appellerons Q.
20
secondes !
10 litres
En sanitaire les débits sont généralement exprimés en litres par seconde (l / s),
en litres par minute (l /mn) ou en mètres cubes par heure (m³ / h).
20 secondes
40 mètres
Déplacement : 40 mètres
Durée : 20 secondes
V = 40 mètres divisés par 20 secondes = 2 m/s
En adduction d’eau domestique, les vitesses sont généralement exprimées en mètres
par seconde (m/s).Elles vont jusqu’à 3 m/s, ce qui correspond environ à 10 km/heure.
S Poussée nulle.
Vitesse nulle.
Débit nul. D=VxS
D
V =
Poussée faible. S
Vitesse faible.
Débit faible.
Poussée forte.
Vitesse forte.
Débit fort.
La PRESSION est l’association d’une force avec une surface donnée. Nous l’appelleronsP .
En statique : la force F exercée au sol par un corps est égale à son poids.
Force F = 8 kilogrammes
Surface au sol S = 2 x 2 = 4 cm²
0 bar
Il arrive que la pression soit exprimée en mètres de charge d’eau
ou en mètre de colonne d’eau (m.CE)
Une hauteur de 10 mètres d’eau équivaut à une pression
de 1 kg/cm² ou 1 bar au sol.
0 bar
10 m
1 bar
A une pression P1
correspond une vitesse V1
A une pression P2
correspond une vitesse V2
Le débit est
seulement
multiplié par 2
20 l/mn (Q x racine de 4) 40 l/mn
Exemple, un tuyau où pour une pression de 1 bar , la vitesse1 m/s et le débit de 10 l/mn.
Comment varient la vitesse et le débit lorsque la pression varie ?
Dans une section donnée : les débits varient comme la racine carrée des pressions.
- Si la pression est 2 fois plus petite, le débit est seulement racine carrée de 2 fois
plus petit soit 1.4 fois plus petit
- Si la pression est 4 fois plus grande, le débit est seulement racine carrée de 4 fois
plus grand soit 2 fois plus grand
Dans une tuyauterie donnée, les pressions statiques et dynamiques seraient les mêmes si
le fluide n’était pas freiné dans son cheminement. Mais ce n’est pas le cas.
En pratique cela se traduit par une perte de pression. Cette chute de pression s’appelle
PERTE DE CHARGE.
Plus le débit est grand, plus les pertes de charges sont importantes.
Un radiateur est une masse métallique dont la Puissance est variable en fonction de la
température et de la quantité d’eau qui l’irrigue. Le débit d'eau (Q) nécessaire à un radiateur
pour fournir la Puissance demandée se calcule avec la formule suivante :
P (en Kcal)
Q=
∆ t°
1 Kcal = 1,16 W.
∆ t° = différence de température entre le départ et le retour.
EXEMPLE :
75° C
65° C
Calcul du diamètre de la tuyauterie principale avec une vitesse moyenne de 0,80 m/s :
Q
Rappel : Q = Vitesse x Section ou S=
V
Q = 543,10 l/h ou dm³/h : 3600 = 0,15 dm³/s
V = 0,80 m/s ou 8 dm/s.
0,15
S= 8 = 0,01875 dm
S
R² = = 0,0059 dm d'où l’inverse du carré, la racine carrée √0,0059 = 0,077 dm ou 7,7 mm
π
Dans une installation de chauffage, le remplissage se fait à une certaine pression d'eau dans les
tubes (la pression statique de l’installation). Cette pression n'est pas prise en compte dans les
pertes de charge.
Pour faire circuler l'eau dans l'installation et fournir la chaleur aux émetteurs, nous installons un
circulateur (ou pompe ou accélérateur). Ce circulateur en poussant l’eau, crée une pression
motrice ou dynamique (force avec un moteur).
Pour avoir un déplacement de liquide entre 2 points, il faut nécessairement une certaine
différence de pression. Le liquide se déplacera toujours de la pression la plus fort vers la pression
la plus faible.
P1 > P2 P1 < P2
déplacement déplacement
Pour être sûr du déplacement de fluide caloporteur jusqu'au point le plus éloigné, nous
calculons les pertes de force ou la perte de charge du point le plus éloigné.
REFOULEMENT
Le ∆ est la HMT
P. asp. P. refoul
ASPIRATION
P T M T
DISC E.F.S.
1 2
Rôle :
Les corps de chauffe sont des échangeurs de chaleur.
Ils reçoivent de l'eau chaude, ils se chauffent et transmettent cette chaleur au local.
Puissance :
Leur PUISSANCE doit être égale aux besoins de chaleur du local à chauffer. La puissance est
variable, elle sera fonction de la quantité et de la température de l’eau qui traverse l’émetteur.
Les radiateurs : par rayonnement (rayon de chaleur qui vont du chaud vers le froid) et par
convection de l’air dans la pièce qui se réchauffe à son contact.
Les convecteurs : par conduction (contact de la température de l'eau avec la température de
l'air) et par convection. Ce contact entraîne une circulation d'air par changement de densité.
Avantages :
Un émetteur, dans une installation à eau chaude, a une PUISSANCE VARIABLE de 0 à 100% en
fonction de la température d'eau mise en œuvre et de la température du local à chauffer.
Emplacement :
De préférence sur le mur le plus froid, sur le mur extérieur à un endroit où il gène le moins pour
l'ameublement donc : sous la fenêtre, en allège.
hauteur : à environ 15 cm du sol.
écartement : de 2 à 5 cm du mur pour le radiateur afin de facilité la convection et collé au mur
pour le convecteur.
2 types :
Gamme :
9 modèles communs aux 3 marques
2-720, 4-420, 4-570, 4-720, 4-870, 5-290, 6-570, 6-720, 6-870.
Désignation :
Nombre d'éléments - Nombres de colonnes - Hauteur (en mm)
Exemple : 16 - 4 - 870
Souvent 4 (nb de colonnes) est remplacé par NCX 4, DUNE 4 ou VO 4)
Largeur d'un élément = 60 mm.
Désignation :
Nombre d'éléments - Nombre de colonnes - Hauteur (en mm)
Exemple : 12 - 2 - 600
Souvent 2 (nb de colonnes) est remplacé par R 2, S 2 ou TO 2 ou Raphaël 2)
Largeur d'un élément :
RIDEAU = 60 mm, SAVANE et TOUNDRA = 65 mm, RAPHAËL = 61,5 mm
Leur forme les fait travailler en rayonnement + convection.
Ils sont livrés en paquet de 10 ou de 12 éléments avec peinture antirouille.
Pression d'utilisation 8 bars maxi (épreuve 12 bars).
Prévu pour fonctionner à l'eau chaude (pas de vapeur).
Température maxi 95 o.
Manipulation :
Attention, la fonte est fragile aux chocs donc, à manipuler avec précaution.
Droite Gauche
Nota : Les filetages des réductions à collerette peuvent être soit à DROITE, soit à GAUCHE mais la
partie réduite taraudée pour le montage des accessoires est toujours A DROITE.
Pour mettre en place les raccords, les surfaces du radiateur doivent être propres, interposer le
joint graphité et visser à fond à la main, donner 1/8 de tour pour bloquer.
Attention ! ne pas mettre de réduction Idéal Standard sur un radiateur Chappée car elles ont 1
mm de plus en Ø.
Pour visser les robinetteries sur le radiateur, il faut utiliser une clé spéciale dénommée :
clé pour montage des douilles de robinet de radiateur ou clé mâle pour robinet de radiateur ou
clé étagée pour robinet de radiateur ou encore et plus simplement « carotte ».
Nota :
Rôle : autoriser ou arrêter le fonctionnement du radiateur (ne sert pas au réglage du débit).
Matériau : laiton.
Forme : Le corps du robinet peut être équerre, équerre inversé, thermotriaxe, d’angle ou droit.
Raccordement : à visser pour tube acier ou cuivre, ou modèles à braser ou à sertir pour tube
cuivre.
Diamètres :
3/8" pour les débit jusqu'à 90 l/h
1/2" pour les débit de 90 l/h à 200 l/h
3/4" pour les débits de 200 l/h à 300 l/h
Ro binet équerre
Co mbiné
thermostatique
Ro binet thermotriaxe pour distribution
encastrée en sol
en tube cuivre ou
Différentes clés pour montage des douilles P.E.R.
Ce combiné
de robinet de radiateur avec ou sans cliquet.
comprend le robinet
Ro binet droit et l’organe de
réglage.
Ro binet d’angle
Ro binet équerre inversé avec tête thermostatique
Rôle :
1 : Régler le débit d'eau traversant le radiateur.
2 : Isoler le radiateur en cas de dépose.
Matériau : laiton.
Raccordement : à visser pour tube acier et cuivre ou modèles à braser pour tube cuivre.
Technique :
Ordinaire ( à régler d'après un abaque mais sans contrôle )
Genre « Quitus », avec prise de mesure électronique (réglage au litre près avec contrôle)
Diamètres :
3/8" pour les débit jusqu'à 90 l/h
1/2" pour les débit de 90 l/h à 200 l/h
3/4" pour les débits de 200 l/h à 300 l/h
Co ude de réglage
Co ude de réglage « Quitus»,
modèle équerre et droit
avec son mesureur portatif
permettant un affichage
électronique instantané
et le réglage du débit
Té de réglage
Matériau : laiton.
Types de purgeur :
Le purgeur manuel est en 1/8" ou 1/2”
Bo uchon purgeur
à carré de 5 mm, Ø 1/2”
Ces purgeurs doit être
(le plus utilisé)
manœuvrés avec une
clé pour purgeur
de 4 ou de 5 mm.
Pur geur laiton à pointeau
carré de 4 ou de 5 mm, Ø 1/8”
Important !
Symbole :
Matériau : laiton.
Important !
Vidanger veut dire « vider de l’eau » à l’aide d’un robinet de vidange.
L’emplacement d’un robinet de vidange doit donc être au point bas de l’installation ou du
radiateur.
Symbole : Le robinet de vidange est représenté en fonctionnement, il est donc fermé et doit
être représenté noirci.
Matériaux :
En fonte ou en acier.
II existe un modèle pour chaque épaisseur de radiateur en fonction du nombres de colonnes.
repère T
Méthode d'exécution :
1: Tracer l'axe du radiateur.
2 : Tracer l'axe des consoles.
3 : Tracer le dessous des consoles.
4 : Tracer le contour des trous des consoles (4 cm de part et d'autre de la console sauf au
dessous).
5 : Percer les trous.
6 : Mouiller les trous.
7 : Mettre en place les aides de scellement.
8 : Gâcher le plâtre et sceller les consoles.
9 : Nettoyer.
10 : Poser et régler le radiateur.
NOTA :
Chaque fois que vous enfoncez un briqueton, vérifiez la position de la console. Pour contrôler si
la console est bien scellée (au bout d'une demi-heure), prendre la console entre le pouce et
l'index et effectuer un petit mouvement alternatif horizontal. Si elle vibre, le scellement est à
refaire.
Il existe 2 types :
Grandes marques : Finimetal = " Lamella " Chappée = " Brousse 2 ".
Finition : le radiateur est livré avec une peinture de préparation cuite au four.
Réglage du niveau : Si le radiateur est plus haut que long, il est préférable de régler l’aplomb.
Équipement :
Tous ces raccords sont soit avec joints plats graphités ou joints toriques.
Pour un bon confort, il ne faut pas avoir de sensation de parties froides dans la pièce.
Si les radiateurs, convecteurs sont aux parties froides, il y a un meilleur brassage de l'air.
Quand il n'y a pas de possibilités de pose sous une fenêtre, il faut essayer de le poser sur le mur
extérieur.
Quelquefois nous posons le radiateur sur une cloison intérieure et derrière une porte quand il
n'y a pas d'autre possibilité. (salle de bain et w.c.)
Emplacement idéal
à 15 cm du sol
à 5 cm du mur
sur un mur extérieur
sous une fenêtre
Les aérothermes
Les ventiloconvecteurs
Exceptionnellement, nous pouvons passer les tubes de chauffage à côté d'une fenêtre quand ils
peuvent être cachés par un double rideau.
2. En sous sol :
3. En chaufferie ou en grenier :
Nous posons le long des murs mais l'axe de la tuyauterie est éloigné du mur pour faciliter les
soudures et le calorifugeage.
La purge.
Point haut : partie la plus haute de l'installation ou d'une partie d'installation où l'air vient
s'accumuler.
Toutes nos tuyauteries sont posées avec une légère pente de 2 mm par mètre.
Cette tuyauterie est en pente montante vers le point haut.
La pente montante est indiquée sur les schémas de montage avec une flèche pour chaque tube
(ALLER et RETOUR).
Tube ALLER :
1 : Partez du point le plus bas (la chaudière en général).
2 : Le tube est vertical, l'air monte directement au radiateur.
Nous n'indiquons pas la pente.
Le radiateur est donc un point haut. Nous enlevons l'air
avec le purgeur (pointe en haut sur le schéma).
Tube RETOUR :
3 : Partez du point le plus bas (robinet de vidange).
La pente monte vers le point haut (radiateur).
4 : Partie verticale : l'air monte automatiquement.
Nous n'indiquons pas la pente.
5 : Partie horizontale : la pente monte vers le point haut.
6 : Partie verticale.
Nous n'indiquons pas la pente.
7 : Partie horizontale : la pente monte vers le point haut
(radiateur).
Symbole du
purgeur manuel :
NOTA : chaque fois que cela est possible, utiliser un radiateur comme point haut de l’installation
afin d’éviter de rajouter des purgeurs automatiques (peu esthétiques) sur la tuyauterie.
Sur ce schéma, les colonnes montantes sont équipées de bouteille de purge automatique aux
points hauts.
Radiateur A :
Radiateur B :
14 : Tube horizontal, pente vers le point haut : le radiateur, l'air monte, traverse le radiateur
et va vers le purgeur.
15 : Tube vertical. (nous n’indiquons pas la pente)
16, 17, 18, 19, 20 : même choix que pour le tube ALLER (esthétique)
Il faut étudier le cheminement des tubes pour déterminer l'emplacement des purgeurs.
(important)
Il faut installer des purgeurs de préférence sur des réservoirs (radiateurs, bouteilles de purge,
collecteurs pour planchers chauffants ou pour installations hydrocâblées) afin d'éviter de
multiplier les points de purge.
Quand nous effectuons le remplissage de l'installation, l'air contenu dans les tuyauteries doit être
évacué pour avoir une bonne circulation du fluide caloporteur. S'il s'agit d'un purgeur manuel, il
faut purger "manuellement" en plaçant un récipient pour récupérer l'eau pouvant s'échapper
pendant la purge.
Quand il n'y a plus que de l'eau qui s'échappe par le purgeur, le point haut est considéré comme
"purgé".
S'il s'agit de purgeur automatique, il faut avoir pris la précaution d'ouvrir le capuchon
avant la mise en eau et la purge se fait automatiquement.
Nota : Pensez à vérifier l'étanchéïté du purgeur car il se peut qu'il y ait une petite
impureté qui empêche le purgeur de bien fermer.
Quand toute l'installation est bien purgée, mettre l'accélérateur en marche, mettre la chaudière
en marche et faire chauffer à la température maximum (80°).
Quand l'installation est bien chaude et a circulé le temps nécessaire pour évacuer l’air
emprisonné vers les points hauts, arrêter l'accélérateur et recommencer la procédure de purge.
Remetter l'accélérateur en fonctionnement et régler la chaudière à température convenable.
Penser qu'il faut au moins trois semaines pour bien purger une installation de chauffage.
Cette installation continuera à produire un peu "d'air" (Lors de la chauffe, l'eau se décompose et
produit de l'hydrogène). Une installation doit être systématiquement purgée chaque automne à
la remise en route du chauffage.
1 : Le purgeur manuel :
Commande :
à volant. à clé
2 : le purgeur automatique :
Les purgeurs automatiques pour tuyauteries sont tous équipés d'un robinet d'isolement intérieur
ou extérieur pour pouvoir le nettoyer sans vidanger toute l'installation.
Sur nos installations de chauffage nous posons beaucoup de bouteille de purge automatique :
C'est un mini réservoir équipé d'un purgeur automatique à flotteur commandé par le fluide.
Symbole :
de la bouteille de
purge automatique
Ce robinet va nous permettre d'évacuer l'eau d'un tube pour réaliser une intervention ou pour le
rendre complètement hors gel dans le cas d'une installation inutilisée tout l'hiver.
.
On peut installer le robinet de vidange directement sur un robinet d'arrêt quand il est équipé
d'une prise de vidange ou après avoir réalisé un piquage sur la tuyauterie.
Dans ce cas il faut faire un piquage et braser ou souder le raccord approprié.
Remplissage de l'installation :
Sur un chantier important, normalement, il faut être deux personnes :
1 ère personne pour ouvrir les vannes de remplissage ou les fermer en cas de besoin et contrôler
la pression au manomètre.
2 ème personne pour enlever l'air de l'installation. Elle sera chargée de vérifier les fuites éventuelles
et de taper avec un outil sur la tuyauterie pour ordonner l’arrêt immédiat du remplissage.
1 ère personne
2 ème personne
Nota :
Avant de purger, vérifier si le trou d'évacuation de l’air du purgeur est bien orienté vers le bas.
S'il y a de l'eau qui s'échappe, nettoyer immédiatement, parce que cette eau est sale et souvent
nous travaillons dans des appartements habités, avec des papiers peints et moquettes propres.
Commencer la purge en partant du bas de l’installation et en finissant par les points les plus haut.
Assurez-vous que le circulateur de la chaudière ou de l’installation est à l’arrêt.
Aller primaire
Départ secondaire 1
Départ secondaire 2
Retour primaire
Retour secondaire 1
Retour secondaire 2
La bouteille devra être équipée d’un système de purge d’air automatique et/ou manuel, et d’un
dispositif de vidange pour évacuer les boues et autres impuretés. Cette vanne de vidange peut
également être utilisée pour introduire tout produit nécessaire dans l’installation à l’aide d’une
pompe à épreuve.
E.U
D= 352 x Q
3D
V
D = diamètre en mm
Q = débit en m3/h 2D
V = vitesse de l’eau dans la bouteille (0,10 m/s)
E.U
But recherché :
L’objectif est que le réseau primaire (en amont de la bouteille) n’influe pas sur le réseau
secondaire (réseau régulé en aval de la bouteille), c’est à dire qu’il n’existe aucune pression
motrice résiduelle due au réseau primaire sur le réseau secondaire et vice versa.
Ce que l’on veut réaliser, c’est éliminer la pression dynamique des pompes du secondaire sur le
primaire. En pratique, la pression dynamique à la sortie de la bouteille est égale à la pression
d’entrée. La bouteille casse pression constitue un point neutre et permet de désolidariser les
circuits, sur le plan dynamique.
On dit que la bouteille de découplage fonctionne en « casse-pression » lorsque le débit primaire
est supérieur à la somme des débits secondaires.
Principe :
Q1 T1
T2
S q2
Q1 > S q 2
T2 = T1
E.U
Lorsque le débit du primaire est supérieur au secondaire, ce débit se partage entre les divers
réseaux secondaires mais occasionne également un flux descendant dans la bouteille qui
retourne vers le générateur.
La température de départ sur le secondaire est égale à la température « aller » du primaire.
11 2 3 T
θ P
7 5
1
10
7
8 13 T
6
10
1. Chaudière
2. Aquastat 12
3. Manomètre
4. Circulateur
T
5. Bouteille casse pression
6. Vase d’expansion
7. Thermomètre
8. Robinet de vidange
9. Purgeur automatique
10. Vannes ¼ tour 15 9
11. Soupape de sécurité θ T 16
12. Soupape différentiel
13. Vanne 3 voies (en mélange)
14. Vanne d’équilibrage*
15. Aquastat limiteur de
température (55°C maxi) 14
16. Collecteur départ plancher
chauffant T 17
17. Collecteur retour plancher
chauffant
18. Vanne de réglage 18
* la vanne d’équilibrage (14) montée sur un bipasse sert à régler la température de départ du
plancher chauffant à une température inférieure à l’aquastat limiteur de t° (55°C). cette manœuvre
a pour but d’éviter l’arrêt et la mise en route permanente du circulateur.
La bouteille de « mélange ».
On dit que la bouteille de découplage fonctionne en « mélange » lorsque le débit primaire est
inférieur à la somme des débits du secondaire.
Comme le débit du primaire est inférieur aux débits du secondaire, une partie de l’eau des
retours secondaires, retourne directement vers les émetteurs ce qui provoque un abaissement
de la température des circuits « utilisateur ».
La bouteille de mélange peut être remplacée dans le cas d’un seul circuit par un bipasse
hydraulique qui remplit les mêmes fonctions d’abaissement de la température.
Principe :
Q1 T1
T2
S q2
Q1 < S q 2
T2 < T1
E.U
Les thermomètres.
Rôle : appareil de mesure de la température.
Ils se posent sur les différents réseaux, ils permettent un meilleur équilibre entre eux.
Ils peuvent être positionné sur chaque réseau secondaire après une bouteille de
découplage.
Principe :
1. A dilatation de liquide :
Quand on réchauffe le liquide (alcool) contenu dans un réservoir, le liquide augmente
de volume et monte dans le tube. La montée est proportionnele à l'élévation de
température. Le long du tube, il y a une échelle graduée pour repérer la température.
2. A dilatation de gaz :
Plus le gaz (propane) est chaud, plus il monte en pression dû à la dilatation.
Le réservoir est raccordé à un manomètre (pour indiquer la pression) par un tube.
Il y a donc une relation pression - température.
Dans une installation de chauffage central, l'eau chauffée par le générateur est dirigée vers de
nombreux circuits comme les radiateurs, le plancher chauffant ou les aérothermes. Ces réseaux
fonctionnent à des températures différentes.
Le principe de la vanne trois voies est de mélanger à l'eau du départ, une certaine quantité
d'eau du retour. Cette eau de départ sera refroidie pour les circuits fonctionnant à des
températures plus basses, elle le sera d'autant plus que l'on mélangera une plus grande
quantité d'eau de retour avec l'eau de départ. La vanne trois voies est donc utilisée dans la
régulation du chauffage central, pour régler la température de l'eau.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
D ép art D ép art
Chauffage Chauffage
80° 80°
Retour Retour
Chauffage 50° Chauffage 40°
4
2 2
5 3 8
9
SCH EMA DE MONTAGE
6 1. Chaudière
2. Radiateurs
1 3. Régulateur
4. Sonde d'ambiance
5. Sonde extérieure
6. Vanne motorisée
7. Vase d'expansion
7 8. Sonde de départ
9. Circulateur
• Montage en mélange
La pompe toujours entre la vanne et les radiateurs.
• Montage en décharge
La pompe toujours entre la production de chaleur et le by-pass.
Pour assurer le mélange, l'eau du retour est donc mélangée à l'eau du départ par une
tuyauterie (bipasse) mais ce mélange doit pouvoir être dosé en fonction des besoins.
Le montage en mélange est le montage classique d'un circuit radiateurs ou plancher
chauffant. Le circuit est toujours alimentés à débit constant mais la température de l'eau est
variable.
PRINCIPE :
1 sortie
q1 Q
2 entrées
Débit Température
q2 constant variable
Q = q1 + q2
Le montage en décharge est utilisé dans les circuits de régulation individualisés de type circuit
aérothermes ou échangeurs de ballons d'eau chaude.
Dans cette application, la vanne trois voies est quelques fois, placée sur le retour.
Le circuit aérotherme ou émetteur est à débit variable, température constante.
La vanne placée sur le retour, fonctionnera en décharge inversée.
PRINCIPE :
1 entrée 2 sorties
Q
q1
q2 Débit
Variable
Débit
constant
Température
constante
Recherche de positionnement.
Nous avons vu que pour diminuer la puissance, nous pouvons agir sur la température dans
un montage en "mélange" ou sur le débit dans un montage en "décharge".
SCHEMA 1 SCHEMA 2
• Schéma 1 : La vanne est placée sur le départ de la chaudière, le circulateur entre la vanne et
les radiateurs.
• Schéma 2 : La vanne est située sur le retour, le point de mélange se fait au niveau de la
canalisation. (montage en répartition)
SCHEMA 3 SCHEMA 4
• Schéma 3 : La vanne est montée de telle manière qu'elle diminue le débit d'eau vers le circuit
aérothermes, elle "détourne" l'excédent sur le bipasse et inversement, elle diminue le débit
bipasse lorsque celui du circuit augmente.
• Schéma 4 : La vanne est située sur le retour. Cela ne change rien au circuit hydraulique.
Le choix du montage.
Exemple d'installation :
GS
Ef
Collecteur départ
Collecteur retour
La vanne 4 voies a la même fonction de base que la vanne 3 voies montée en mélange :
Q
T1
q2 q1
75°C
Q
q0 q2
Circulateur de recyclage
q1 + q2
Dans une installation avec une régulation par vanne 3 voies, il est impossible d'assurer une
température "retour" supérieure à 50°C. Il se crée alors un point de rosée acide dû aux
produits de combustion sur les parois des corps de chauffe.
La différence entre la vanne 3 voies et la vanne 4 voies se situant sur le fait de pouvoir
réchauffer le "retour chaudière", son emploi vivement recommandé dans les circuits avec
chaudières acier, est sans intérêt particulier pour les circuits avec chaudières fonte ou avec
l'emploi de chaudières basse et très basse température, les corps de chauffe sont en inox.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
60°C
Départ Retour
chaudière Chauffage
40°C
80°C
60°C
Retour chaudière
50°C
Départ Retour
chaudière Chauffage
40°C
80°C
70°C
Retour chaudière
Rôle :
1. Compenser les pertes de charge du circuit du radiateur le plus défavorisé.
2. Assurer le débit de l'installation.
Caractéristiques :
Un accélérateur se choisi en fonction de :
1. Sa pression motrice en M de C.E.(appelée hauteur manométrique)
2. Son débit en M3/h.
Composition :
Un accélérateur est composé d'un corps en fonte avec une volute dans laquelle tourne une roue
à aube (turbine). Cette turbine est actionnée par un moteur électrique dont le rotor est dans
l'eau.
Le raccordement s'effectue sur la tuyauterie à l'aide de brides ou de raccords unions.
Pose et raccordement :
Près de la chaudière, sur l'ALLER ou le RETOUR. Nous avons l'habitude de le placer sur l’ALLER.
L'axe du moteur doit être horizontal.
Respecter le sens de pose.
Raccordement électrique :
MONO 230 V = sans protection spéciale
TRI = disjoncteur magnéto-thermique adapté au moteur à protéger.
Réglage :
Pour adapter le circulateur choisi à l'installation, il faut le régler à l'aide de l'abaque founi par le
constructeur. Choisir un modèle qui fonctionne presqu'au maxi de ses possibilités.
Principe de réglage :
1. Réglage d'un BY- PASS HYDRAULIQUE.
2. Réglage de la vitesse du moteur ELECTRIQUE (par potentiomètre ou par sauts).
Certains appareils ont les 2 réglages.
Dégommage :
Après un temps d'arrêt (été), il faut relancer le moteur à l'aide d'un tournevis pour la remise en
route.
Symbole :
Exemple :
pertes de charge = 3 M de C.E.
débit = 2 M3/h
circulateur choisi = Julien et Mege CALORY-TOP 201
Abaque fourni par le constructeur.
1. Ligne verticale :
La pression motrice en M de C.E. (H.M.T).
Repérer 3 et tracer un trait horizontal.
2. Ligne horizontale :
Le débit en M3/h.
Repérer 2 et tracer un trait vertical.
Réglage :
Ce modèle est à réglage hydraulique.
Régler la vis du by-pass en face du point 4,5 et notre circulateur
sera adapté à votre installation.
Mise en route :
A la mise en route, pensez à dévisser le bouchon de bout de l'axe pour purger le circulateur et
pour vérifier s'il tourne bien.
Recherche de positionnement :
Dimensionnement :
Nous pouvons affirmer que pour un débit identique, plus nous réduisons
la section de la tuyauterie, plus nous augmentons la vitesse.
Le circulateur d'une installation de chauffage est prévu pour un certain
débit et son diamètre est calculé par le fabricant en fonction P
de ses performances.
La section des canalisations est calculée par rapport à des vitesses
moyennes afin d'éviter les bruits dus à des vitesses trop élevées.
Les réductions de diamètres que nous avons à réaliser en amont et en
aval du circulateur à l'aide de restreintes façonnées ou du commerce
sont destinés à rattraper les différences de diamètres pour permettre
le raccordement
Les manomètres.
Rôle : indiquer la pression en bar d'une installation ou permettre de vérifier le ∆ entre la pression
d'aspiration et de refoulement sur un by-pass de circulateur afin de régler le débit.
Emplacement : sur la tuyauterie, sur un réducteur de pression, sur un prescomano, etc.. pour
indiquer la pression ou sur by-pass de circulateur.
Raccordement : axial ou en dessous.
Symbole :
Diamètres : 1/8" - 1/4" - 3/8" - 1/2".
Membrane : même principe mais déformation d'une membrane (réservée aux basses pressions).
Attention! : Quand vous serrez un manomètre sur une tuyauterie, utilisez une clé plate pour ne
faire l'effort que sur le carré et non sur le cadran.
NE PAS LAISSER TOMBER UN MANOMETRE.
Exemples de modèles :
Manomètre PRESSADE.
Manomètre, Graduation de 0 à 10 bars.
prise en dessous. Permet un contrôle rapide de
la pression sur tout orifice
de 8 à 20 mm.
Utilisé en sanitaire pour
vérifier la pression du réseau.
Manomètre axial Pour prescomano
ou piquage sur tuyauterie