Physio TS Ap2017
Physio TS Ap2017
Physio TS Ap2017
Introduction
•L’eau libre : elle peut être en solution (dans les vacuoles ou les sèves) sous
forme de vapeur (dans les méats, dans la chambre sous-stomatique).
•L’eau liée : elle peut être liée par la force osmotique, par la force capillaire
(tensions superficielles), par les forces d’imbibition (force électrostatique ou colloïde).
Les colloïdes sont des macromolécules très hydrophiles, comme les argiles
ou l’humus. L’eau de constitution, est l’eau intra-moléculaire qui fait
intervenir des forces très énergétiques.
Le CAH : Le Complexe Argilo-Humique.
Le rôle du CAH :
L’eau est en grande partie dans la vacuole. L’eau exerce, grâce à la vacuole, au
cytoplasme, au plasmodesme, une pression (P) de turgescence sur la paroi.
Les ions et molécules, dans la vacuole, lui confèrent une pression osmotique qui
attire l’eau.
La cellule dans un milieu hypotonique : l’eau rentre dans la cellule qui
devient turgescente à cause d’une variation de volume cellulaire.
La cellule dans un milieu hypertonique : l’eau sort et on assiste à une
plasmolyse.
Potentiel de l’eau ↔ pression de succion (ψ)
Potentiel hydrostatique ↔ pression de turgescence (P)
Potentiel osmotique ↔ pression osmotique (ψp)
Il y a évolution ψ = p+ P à l’entrée de l’eau dans la cellule. Le xylème est
lignifié pour éviter l’écrasement. On constate des variations de diamètre
sur une plante pendant la journée.
L'ABSORPTION
Définition :La plante absorbe de l’eau et des sels minéraux au niveau
des poils absorbants des racines. Cette solution d'eau et de sels
minéraux circule vers le haut dans la plante est la sève brute.
La plante absorbe l’eau par ses racines ? Au niveau des polis absorbants
L’eau et les sels minéraux sont transportés par les poils absorbants jusqu’à
l’endoderme. Le cheminement se fait par la loi de l’osmose (phénomènes
physiques). Il y a déplacement par voie apoplastique (à travers la paroi) et
symplastique (à travers les vacuoles et le cytoplasme).
Au niveau de l’endoderme, la couche cellulaire subérifiée tangentiellement
(bandes de Caspary) oblige un passage par voie symplastique.
Jusqu’au cylindre central la pression (poussé) est racinaire. C’est un processus
nécessitant de l’énergie métabolique.
Au niveau du cylindre central, on a un cheminement vertical qui se fait dans le
xylème. Au début, la pression racinaire, devient au fur et à mesure de l’élévation
par un processus physique fondé sur l’existence d’un gradient de potentiel
hydrique (différence de potentiel entre le sol et l’atmosphère). L’assimilation (ou
aspiration) par les feuilles permet l’évapotranspiration. L’atmosphère a un
potentiel hydrique très négatif et soutire en permanence l’eau de la plante, créant
ainsi un flux transpiratoire..
Circulation des sèves.
Cette différence entre la partie aérienne et le sol fait monter la sève brute. La sève
élaborée est chargée de molécules organiques (dans le liber). Cette sève est transportée
bidirectionnellement, du bas vers le haut et inversement, pour atteindre toutes les
parties de la plante. Cette circulation se fait avec une pression positive : on parle de flux
de pression. Cette sève contient de 50 à 300 g de matière sèche par litre.
La vitesse de flux.
La vitesse de la sève élaborée est inférieure au flux transpiratoire (de la sève brute).
Malgré cela, le flux de sève élaborée ne se fait pas par simple diffusion. Actuellement, ce
mécanisme de circulation de la sève élaborée est mal connu. La théorie actuelle est celle
ne demande de l’énergie : flux volumique sous pression (ou flux de masse) : c’est la
théorie de Münch. Le chargement des tubes criblés demande de l’énergie : ce sont des
potentiels négatifs.
ψ = ψp + ψπ + ψh = P-(Ρ.g.z). ψh : C’est le potentiel gravitationnel, il dépend de la
hauteur où l’on se trouve. Au niveau du sol, on a ψh=0.
Le phloème : la sève élaborée s’est déchargée des solutés (ψ diminue). Il y a
attirance du liber vers le xylème. La sève brute se charge en eau. Au sommet, La
différence de pression entraîne le passage du haut du xylème vers le liber.
La photosynthèse Physiologie végétale
lumière
6CO2 + 6H2O C6H12O6 + 6O2
Chlorophylle
QUATRE CONCEPTS FONDAMENTAUX
Lightly grazed
Closely grazed
PHOTOSYNTHÈSE ET SURFACE FOLIAIRE
PRODUCTION ET SURFACE FOLIAIRE
NPP = GPP - R
Gross & Net Production
La GPP et la NPP
augmentent au fur et à GPP NPP R
mesure que les feuilles sont
Photosynthesis (% of
ajoutées jusqu'à ce que les 100
maximum GPP)
feuilles supérieures 80
commencent à ombrer les 60
feuilles inférieures, puis les 40
augmentations de R 20
entraînent une diminution de
0
la NPP
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Leaf Area Index
STOMATES ET RELATIONS HYDRIQUES
Stomate
Guard Cells
RELATIONS HYDRIQUES
Eau nécessaire à la
photosynthèse
Perdu par les stomates
(transpiration)
Terres arides et semi-arides
fréquemment soumises au
stress hydrique
Résistant à la sécheresse
VOIES PHOTOSYNTHÉTIQUES
Voies C3, C4 & CAM
VOIES PHOTOSYNTHÉTIQUES
Valeur adaptive :
Les stomates.
Ce sont des cellules particulières situées dans les feuilles. Elles ont une forme
réniforme et sont accompagnées de 2 grosses cellules (cellules compagnes ou
annexes) : c’est l’ostiole (là où circulent les gaz). Souvent, on observe la présence
d’une chambre sous-stomatique.
Remarque : chez les monocotylédones, les stomates se trouvent sur les 2 faces des
feuilles.
La structure :
•La paroi a des épaisseurs différentes : la partie interne est épaisse et cutinisée
(d’où sa rigidité) ; la partie externe est fine et cellulosique (flexibilité).
•Si la cellule est turgescente, l’ostiole s’ouvre sinon elle reste fermée. C’est le
mouvement de l’eau qui commande l’ouverture (K+, Cl–, malate2-).
LA NUTRITION ET LE TRANSPORT DES NUTRIMENTS
Un élément est essentiel si, en son absence, la plante ne peut pas réaliser
un cycle de développement complet, de la graine à la graine. Il est non
essentiel dans le cas contraire.
L’azote N est prélevé du sol par les racines sous forme de nitrate (NO3-)
ou d’ammonium (NH4+) ou provient chez certaines espèces de la
fixation de l’azote atmosphérique par des bactéries symbiotiques.
K, Ca, Mg, P et S sont prélevés du sol sous forme d’ions K+, Ca2+, Mg2+,
phosphate (H2PO4-) et sulfate (SO42-).
Les micro-éléments, Cl, Fe, Mn, Zn, B, Cu, Ni et Mo, sont prélevés sous
forme de Cl-, Fe2+ ou Fe3+ (selon les espèces), Mn2+, Zn2+, borate
(H2BO3-), Cu2+, Ni2+ et MoO42-.
Dans les molécules (protéines, acides nucléiques, phospholipides, acides
organiques), l’oxygène génère des groupes porteurs de charges négatives (fonction
carboxyle et groupe phosphate par exemple) et l’azote génère des charges
positives (fonctions amines).
d’oxygène est bien plus importante que celle d’atomes d’azote dans les
biomolécules.
De ce fait, ces molécules sont, dans leur ensemble, porteuses d’une charge
électrique négative nette. Cette charge négative des molécules organiques est
compensée électriquement par la présence de grandes quantités de cations
inorganiques, K+, Ca2+ et Mg2+.
L’azote et le soufre sont intégrés dans les molécules sous forme réduite, ce
qui implique préalablement une réduction des ions nitrate et sulfate
absorbés. Au contraire, P est présent dans la cellule essentiellement sous
la forme oxydée (groupes phosphates).
Le rôle des principaux éléments essentiels
Les ions nitrate (NO3-), phosphate (H2PO4-/HPO42-) et sulfate (SO42-) absorbés
peuvent également rester non métabolisés. Leur site de stockage principal est la
vacuole. Par exemple, lorsque sa disponibilité dans le sol n’est pas limitante, l’ion
nitrate (NO3-) est souvent accumulé en grande quantité dans la vacuole. Il participe
ainsi au contrôle du potentiel osmotique et de la turgescence de la cellule.
Les ions minéraux sont présents également dans le cytosol où leurs concentrations
sont généralement stables. C’est le cas du phosphate qui présente une
concentration relativement stable et contrôlée dans le cytosol, proche de 10 mmol.L-
1. Cette stabilité ou « homéostasie » traduit le rôle essentiel du phosphate dans le
métabolisme énergétique, la synthèse et l’hydrolyse des liaisons riches en énergie
(par exemple l’ATP). Le phosphate participe également au pouvoir tampon du
cytosol, dont le pH est stabilisé à une valeur proche de 7.2 à 7.4.
Potassium
Le potassium (K+) constitue le cation inorganique le plus abondant dans le cytosol de toute
cellule, animale ou végétale. À ce titre, il participe au contrôle du potentiel osmotique, de la
force ionique du cytosol et du potentiel électrique transmembranaire. En relation avec ces
fonctions, il joue un rôle important, à la fois au niveau cellulaire et au niveau de l’organisme
entier. Par exemple, chez les animaux, K+ est impliqué dans l’excitabilité cellulaire et la
transmission de l’influx nerveux. Chez les plantes, il contrôle le potentiel hydrique et la
pression de turgescence des cellules ; K+ est en conséquence impliqué dans le contrôle de
l’élongation et de la croissance cellulaire, ou encore dans la régulation de l’ouverture
stomatique et ainsi des échanges gazeux (CO2 et vapeur d’eau).
L’évolution a probablement retenu K+ comme cation endocellulaire majeur. Pour les premiers
organismes vivants, présents dans l’eau de mer, accumuler K+ et exclure Na+ (l’ion le plus
concentré dans le milieu) a probablement constitué la solution la plus simple pour « énergiser
» la membrane cellulaire, c’est-à-dire pour établir un déséquilibre de charges électriques de
part et d’autre de la membrane, à l’origine d’une différence de potentiel électrique
transmembranaire.
Calcium
La cellule utilise le calcium (Ca2+) en tant que cation divalent non toxique
capable de former des complexes en s’associant fortement aux groupes
ligands porteurs de résidus oxygène. La teneur moyenne de Ca2+ dans un
tissu végétal peut être voisine de celle de K+ mais sa répartition est très
différente. Quantitativement, Ca2+ est essentiellement présent dans la
paroi cellulaire et dans la vacuole. Il est par contre très faiblement présent
dans le cytosol (sa concentration est 105 à 106 fois plus faible que celle de
K+ dans ce compartiment). Dans la paroi, Ca2+ est associé aux groupes
carboxyles des hémicelluloses et composés pectiques qu’il stabilise. Il joue
ainsi un rôle de structuration du squelette pariétal, contrôlant sa plasticité.
Dans la vacuole, il participe à la neutralisation électrique d’anions
inorganiques (sulfate, phosphates).
Magnésium
Il existe entre les éléments minéraux des interactions qui font que l’action de
l’un est modifiée par la présence d’un autre. On parle de synergie entre deux
éléments quand l’effet de l’un est amplifié par la présence de l’autre. On
parle d’antagonisme quand l’effet de l’un est atténué par la présence de
l’autre.
Les ions et l’eau sont distribués à tous les organes de la plante par les tissus
vasculaires, xylème et phloème, qui représentent des structures très
performantes pour le transport à longue distance. Les ions, comme l’eau,
peuvent également diffuser librement, sur de plus courtes distances, au travers
de tissus vivants non spécialisés, en empruntant les voies apoplastique
(continuum des parois cellulaires au sein d’un tissu) et symplastique (continuum
des cytoplasmes via les plasmodesmes). En revanche, du fait de leur charge, les
ions ne peuvent quasiment pas diffuser librement au travers de la bicouche lipidique des membranes
cellulaires et leur transport y est contrôlé de manière très stricte. Ainsi, les contributions
respectives des différentes voies (apoplastique, symplastique et éventuellement
transcellulaire peuvent être foncièrement différentes dans le cas du transport de
l’eau et dans celui du transport des ions.
Tissus vasculaires et voies symplastique et apoplastique
Si le transport des ions via les sèves pour les échanges inter-organes est
important, les voies apoplastique et symplastique peuvent représenter des
voies de transport très significatives pour les ions au sein du moins de certains
organes comme la racine. La voie symplastique, empruntant les continuités
cytoplasmiques ménagées entre les cellules par les plasmodesmes, permet la
circulation des ions de cellule à cellule dans un même tissu sans traverser de
membranes. La paroi pecto-cellulosique des cellules végétales qui constitue la
voie apoplastique, représente également une voie de passage de faible
résistance pour de nombreuses substances. Toutefois, les propriétés physico-
chimiques de la paroi, sa capacité à échanger des ions par exemple, l’hydrophobicité de
certains de ses composés comme la subérine créent des conditions
Tissus vasculaires et voies symplastique et apoplastique
En règle générale, on admet que les ions peuvent pénétrer dans la paroi et en
ressortir réversiblement sous l’effet des seules forces physiques de diffusion et
d’échange. La paroi oppose peu de résistance à la migration des ions mobiles
comme K+, Cl-, NO3-, H2PO4-. En revanche, certains cations comme Ca2+, Cu2+,
Al3+ peuvent se fixer fortement et s’immobiliser sur les sites électronégatifs
des hémicelluloses et composés pectiques de la paroi.
Ces couches cellulaires constituent des barrières à la diffusion des ions parce que
leurs parois radiales s’imprègnent de composés hydrophobes (subérisation)
imperméables aux ions, formant une structure appelée cadre de Caspary.. La
barrière exodermique est présente chez la plupart des espèces à partir d’une
certaine distance de l’apex.
Transport radial dans la racine
L’activité des systèmes de transport membranaire est analysée selon deux points
de vue, thermodynamique ou mécanistique.
Le transport est dit actif lorsque l’énergie de l’ion est au contraire plus forte
dans le compartiment d’arrivée que dans le compartiment d’origine. Le
transport actif s’effectue dans le sens d’une augmentation du potentiel
électrochimique de l’ion.