DL Réels Suites

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MPSI 2 Lydex Benguerir Année scolaire: 21/22

Devoir Libre : Nombres réels-Suites

Exercice :1 Déterminer inf et sup de chacune des parties suivantes , lorsqu’elles existent .

   
E (x) 1
A= /x ∈ R et x > 1 ; 2) B = /n, m ∈ N et n > m
x−1 n−m

Exercice :2
On se propose de montrer que :
n √ √
(−1) (
k)
X E
∀n ∈ N∗ , ≤5 n
k=0
2
4pX +4p √ 4p2 +8p+3 √
(−1) (
k)
(−1) (
k)
E
X E
1. Soit p ∈ N ,calculer et .
k= 4p2 k= 4p2 +4p+1
(2m)2 −1 √
(−1) (
k)
X E
2. En déduire que = 2m.
k=0
2
3. Soit n ∈ N∗ donné et déterminer le plus grand entier m tel que (2m) ≤ n. Donner un encadrement de m puis conclure
.

Problème :1
On dit qu’une application N : R2 → R+ est une norme si :
 2
 (a) . ∀x ∈ R , N (x) = 0 ⇒ x = 0 [ séparation]
(b) . ∀λ ∈ R , ∀x ∈ R2 , N (λx) = |λ| N (x) [ homogénéité]
2 2

(c) . ∀ (x, y) ∈ R , N (x + y) ≤ N (x) + N (y) [ Inégalité triangulaire]

p p
L’inégalité de Cauchy-Schwarz est : |aa0 + bb0 | ≤ a2 + b2 × a02 + b02 qu’on pourra utiliser sans démonstration.

Partie I : Etude d’une norme


|x + ty|
p  
1. Etablir que : ∀ (x, y) ∈ R2 , N (x, y) ≤ x2 + y 2 .En déduire que l’ensemble /t ∈ R admet une borne
1 + t2
spérieure .
|x + ty| |x + ty|
 
2
Pour (x, y) ∈ R , on pose N (x, y) = sup = sup /t ∈ R
t∈R 1 + t2 1 + t2
2. Montrer que N est est une norme sur R2 .
(a) Montrer que , pour tout (x, y) ∈ R2 , max (|x + y| , |x − y|) = |x| + |y| .
(b) En déduire une constante C > 0 telle que :
p
∀ (x, y) ∈ R2 , C x2 + y 2 ≤ N (x, y)

3. On veut déterminer la boule unité fermée Bf (O, 1) = (x, y) ∈ R2 /N (x, y) ≤ 1 .




(a) Soit (x, y) ∈ R2 , vérifier que N (x, y) = N (−x, y) = N (x, −y) = N (−x, −y) .
On peut donc restreindre notreétude au cas x > 0, y > 0.
 2 |x + ty|
(b) Justifier que , pour tout (x, y) ∈ R∗+ , N (x, y) = sup 2
t∈R+ 1 + t
(c) Etablir que :   
1 + cos θ sin θ
∀ (x, y) ∈ R2 , N (x, y) = sup x+ y
θ∈[0,π] 2 2

(d) Prouver que pour (x, y) ∈ R2 donné , on a :


p
sup (x cos θ + y sin θ) = x2 + y 2
θ∈[0, π
2]

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(e) En déduire une expression de N (x, y) en fonction de x et y ( ne contenant pas le sup ).


4. Représenter alors la boule Bf (O, 1) pour N .

Problème :2 u1 + u2 + . . . + un
Pour toute suite rèelle (un )n∈N∗ , on note an = la moyenne arithmètique de ses n premiers termes.
n
1. On se propose de montrer que si la suite (un )n∈N∗ converge vers le rèel `, alors la suite(an )n∈N∗ converge vers `. Soit
ε > 0.

(a) Montrer qu’il existe n0 ∈ N tel que, pour tout n ∈ N, n > n0 entraine :
ε
|un − `| < .
2

(b) Montrer que pour tout entier n > n0 on a :

|u1 − `| + |u2 − `| + . . . + |un0 − `| |un0 +1 − `| + . . . + |un − `|


|an − `| ≤ + .
n n

(c) Montrer qu’il existe un entier n1 > n0 tel que, pour tout n ∈ N, n > n1 entraine :

|u1 − `| + |u2 − `| + . . . + |un0 − `| ε


< .
n 2

(d) Conclure
2. On suppose ici que la suite (an )n∈N∗ converge vers le rèel `. On se propose d’ètudier une rèciproque du rèsultat prècèdent.
(a) Montrer que la suite (un )n∈N∗ n’est pas nècessairement convergente.
(b) Montrer que la suite (un )n∈N∗ n’est pas nècessairement bornèe.
 p si n = p3

On pourra considèrer la suite (un )n∈N dèfinie par : un =


0 sinon

(c) On suppose en outre que la suite (un )n∈N∗ est monotone ; on pourra considèrer, par exemple, qu’elle est croissante.
Montrer alors par l’absurde que la suite (un )n∈N∗ est majorèe par `. Conclure.
3. On considère la suite (un )n∈N∗ dèfinie par la rècurrence :

u1 ∈]0, π[ ; ∀n ∈ N∗ un+1 = sin(un ).

(a) Montrer par rècurrence que, pour tout n ∈ N∗ , on a : 0 < un < π, puis que la suite (un )n∈N∗ est dècroissante.
En dèduire que la suite (un )n∈N∗ converge et prèciser sa limite.
(b) Montrer que, lorsque n tend vers +∞, on a :

u3n
un − sin un ∼
6
puis que
u2n u2n+1
u2n − u2n+1 ∼ .
3
1 1
(c) On pose, pour tout n ∈ N∗ , vn = − .
u2n+1 u2n
1
i.Montrer que la suite (vn )n∈N∗ converge vers .
3
ii.Dèmontrer alors que : lim nu2n+1 = 3.
n→+∞
iii.En dèduire un èquivalent de un lorsque n tend vers l’infini.

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Problème :3

2 β
Soit (α, β) ∈ (R∗ ) tel que∈
/ Q et G = {pα + qβ /p, q ∈ Z} .
α
L’objectif du problème est de montrer que G est une partie dense dans R.On pose

G∗ = G ∩ R∗+ = {x ∈ G /x > 0} .

1. Montrer que si n ∈ N∗ et x ∈ G∗ , alors nx ∈ G∗ .


2. Justifier que G∗ admet une borne inférieure γ.

Notre objectif est de montrer que γ = 0

On suppose que γ > 0.


3. On veut montrer que γ ∈ G∗ . On suppose que γ ∈
/ G∗ .
2
(a) En utilisant la caractérisation de la borne inférieure , montrer qu’il existe (a, b) ∈ (G∗ ) tel que :
γ
<a<b≤γ
2

(b) Vérifier que c = b − a ∈ G∗ et que 0 < c < γ. En déduire une contradiction puis conclure.
 
∗ x
4. Soit x ∈ G et k = E .
γ
(a) Montrer que 0 ≤ x − kγ < γ et que x − kγ ∈ G.
(b) En déduire que x = kγ puis que G∗ = {kγ/k ∈ N∗ }
β
5. Montrer en utilisant la question précédente, que ∈ Q. puis conclure que γ = 0.
α
On se propose de montrer que G est dense dans R

On rappelle que γ = inf G∗ = 0.


6. Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b . Justifier que qu’il existe x0 ∈ G∗ tel que 0 < x0 < b − a.
7. En déduire qu’il existe n ∈ Z tel que : a < nx0 < b. Conclure.

Application : densité de {sin (n) /n ∈ Z} dans [−1, 1]

8. Justifier que H = p + 2qπ/ (p, q) ∈ Z2 est dense dans R.




9. Soit x ∈ [−1, 1] et ε > 0, justifier qu’il existe (n, m) ∈ Z2 tel que |x − n − 2mπ| < ε.
10. Etablir que , pour tout (u, v) ∈ R2 , |sin u − sin v| ≤ |u − v| et en déduire que {sin (n) /n ∈ Z} est dense dans
[−1, 1] .

Bon courage et bonne chance

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