Dtu P06-002
Dtu P06-002
Dtu P06-002
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
avril 2000
règles NV 65
règles definissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
Par ailleurs, pour les constructions qui ne sont pas calculées aux états limites, il était devenu nécessaire d'utiliser simultanément la partie « neige »
de l'édition originelle des Règles NV 65 et les Règles N 84 « Actions de la neige sur les constructions ».
Pour supprimer cette difficulté, et avec l'accord de la Commission Générale de Normalisation du Bâtiment- DTU et de la Commission de
normalisation P 06 A « Bases de calcul des structures », le chapitre II « Effets de la neige » du présent document intègre les dispositions du
modificatif n° 3 et les dispositions correspondantes des Règles N 84.
© CSTB 2000
NOTE 1
Au cours de la rédaction des présents documents. la Commission a eu à déplorer les décès de MM. Cloet et Pris dont l'importante collaboration lui
a été très précieuse.
Commission de rédaction :
M. Blévot Directeur Adjoint de la SOCOTEC
Guillerault Ingénieur en Chef au Bureau Veritas
M. Pris 1 Docteur-Ingénieur
Vallette Ingénieur Principal Honoraire à la S.N.C.F.
Membres :
Ministère de la Défense Nationale. Section Technique des Bâtiments, Travaux et Fortifications.
Ministère des Finances. Commission des Marchés de l'Etat.
Ministère des Postes et Télécommunications. Directions des Bâtiments et Travaux.
Ministère des Travaux Publics, des Transports et du Tourisme. Service Technique des Bases Aériennes.
Association Française de Normalisation.
Ordre des Architectes.
Direction de la Météorologie Nationale.
Electricité de France. Service des Etudes et Recherches.
Electricité de France. Division Energie du Vent.
Société Nationale des Chemins de Fer. Division des Ouvrages d'Art.
Société Nationale des Chemins de Fer. Division des Bâtiments.
Bureau Securitas.
Bureau Veritas. Service de Contrôle des Constructions Immobilières.
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
Centre Technique du Bois.
Fédération des Fabricants de Tuiles et Briques.
Union Interprofessionnelle des Matériaux de Construction et Produits de Carrière.
Chambre Syndicale des Constructeurs en Ciment armé et Béton précontraint.
Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Constructions métalliques de France.
Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Maçonnerie.
Union Nationale des Chambres Syndicales de Charpente, Menuiserie, Parquets.
Chambre Syndicale des Ingénieurs-Conseils de France.
Syndicat National de la Chaudronnerie.
Omnium Technique de l'Habitation.
Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Sommaire
Page de garde
Sommaire
Note explicative
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 1 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Introduction
1 faciliter l'utilisation des règles
2 etendre le champ d'utilisation des règles
3 tenir compte de l'évolution des types et modes de constructions
4 tenir compte de l'évolution des méthodes de calcul et de détermination de la sécurité
5 tenir compte de l'évolution des idées sur la détermination de la vitesse de calcul du vent
Chapitre I préambule
1 objet des règles
2 domaine des règles
3 vérification des conditions de résistance et de stabilité
3,1
3,2
Chapitre II effets de la neige
Préambule
1 charge normale, charge extrême et charge accidentelle
2 valeur des charges
2,1 régions (ou zones)
2,2 altitude
2,3 dispositions simplifiées pour la prise en compte des charges accidentelles
2,9 valeurs fixées par le cahier des charges
3 influence des caractéristiques de la toiture
3,1 pente des versants
3,2 autres caractéristiques
3,3 accumulations de la neige - cas courants
4 combinaison des effets de la neige et du vent
4,1 répartition sensiblement uniforme de la neige sur toute la toiture
4,2 possibilité de répartition non uniforme de la neige sous l'action du vent
4,3 dispositions de la toiture rendant impossible l'enlèvement de la neige par le vent (sheds, noues obturées à une extrémité, terrasse avec
acrotère)
Chapitre III effets du vent
1 généralités
1,1 définitions et principes généraux
1,2 pression dynamique
1,3 disposition des constructions
1,4 actions statiques exercées par le vent
1,5 actions dynamiques exercées par le vent
2 constructions prismatiques à base quadrangulaire
2,0 prescriptions communes
2,1 constructions prismatiques à base rectangulaire reposant sur le sol
2,2 constructions prismatiques à base rectangulaire éloignées du sol
2,3 constructions prismatiques à base quadrangulaire ou assimilées, de caractéristiques spéciales, reposant ou non sur le sol
2,4 constructions à décrochements
2,9 constructions courantes à base rectangulaire méthode simplifiée
3 constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire
3,0 prescriptions communes
3,1 caractéristiques
3,2 coefficient global de traînée c
3,3 coefficients [gamma]
3,4 actions extérieures
3,5 actions intérieures
3,6 actions résultantes unitaires sur les parois
3,7 actions d'ensemble
4 panneaux pleins et toitures isolées
4,0 prescriptions communes
4,1 panneaux pleins
4,2 toitures isolées
5 constructions ajourées et constructions en treillis
5,0 prescriptions communes
5,1 eléments plans
5,2 ensembles prismatiques
6 constructions diverses
6,0 prescriptions communes
6,1 constructions de forme particulière
6,2 constructions provisoires
6,3 constructions en cours d'exécution
6,4 constructions hors règlement
Annexe 1 (pour mémoire)
Annexe 2 constructions situées sur un terrain présentant des dénivellations importantes
2,1 données de base
2,2 différents cas envisagés
2.21 premier cas : p [inférieur ou égal] 0,3 (figure A-2-1)
2,22 deuxième cas : 0,3 [inférieur à] p [inférieur à] 2 (figure A-2-2)
2,23 troisième cas : p [supérieur ou égal] 2 (figure A-2-3)
Annexe 3 effet des dimensions
3,1 éléments n'intervenant pas dans la vérification de la stabilité
3,11 file de poteaux
3,12 poutre continue de grandes dimensions
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 2 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Note explicative
Les divisions et subdivisions des différents articles sont notées sous forme décimale avec les deux particularités suivantes :
- le zéro indique un paragraphe général ou une partie préliminaire ;
- le neuf indique une conclusion relative à la subdivision dont il dépend.
Les figures sont numérotées séparément pour les règles et pour les commentaires. Chaque numéro de figure comporte trois indications :
- une lettre R ou C indiquant que la figure se rapporte aux règles ou aux commentaires ;
- un chiffre romain I, II ou III indiquant le chapitre auquel se rapporte la figure ;
- et un nombre arabe indiquant le numéro propre de la figure.
Par exemple la figure C-III-21 est la 21efigure des commentaires du chapitre III.
Les grandeurs mécaniques sont exprimées avec les unités du système SI (mètre, kilogramme-masse, seconde) dont l'emploi a été rendu
obligatoire à la date du 1erjanvier 1962.
Introduction
Jusqu'en 1944, les règlements officiels français fixaient une pression uniforme du vent sur les constructions quelles que soient leur forme, leur
hauteur ou leur situation. Hormis le règlement du Ministère de l'Air, ils n'envisageaient pas l'existence des dépressions. Ils traduisaient ainsi très
incorrectement les effets réels du vent sur les bâtiments et structures, et conduisaient à une sécurité insuffisante ou excessive suivant les cas. A la
demande du Ministère de la Reconstruction, une Commission fut créée pour établir une règlement tenant compte des données scientifiques et
statistiques connues à l'époque. Malheureusement, pour les bâtiments, ces données étaient, à des rares exceptions près, limitées à des essais
aérodynamiques étrangers, et pour les vitesses du vent à l'expérience des techniciens de la Météorologie Nationale en l'absence d'archives
détruites pendant la guerre. Néanmoins, les Règles NV 46 furent rédigées d'après ces renseignements incomplets, pour répondre au souci de
mettre rapidement entre les mains des constructeurs un document leur permettant de faire face, sans gaspillage de matériaux et avec sécurité, à la
tâche de la reconstruction.
Dès ce moment, il avait été prévu que ces Règles devraient être révisées après un certain nombre d'années. Pour préparer leur révision une
enquête fut lancée auprès des utilisateurs en février 1956. Cette enquête ne signala aucune lacune grave et montra que pendant dix ans
l'application des Règles n'avait jamais donné lieu à de réelles difficultés tout en ayant conduit à des économies appréciables
Une nouvelle Commission de rédaction fut alors créée Consciente des améliorations nécessaires, son travail a été orienté par un certain nombre
d'idées directrices :
NOTE 2
Ann I.T.B.T.P., Novembre 1960, Juillet-Août 1961, Janvier 1963, Juin 1963, Octobre 1964
La destruction complète par le vent de constructions du type classique s'est révélée assez rare dans le passé. Mais il pourrait ne pas en être de
même pour certaines structures élevées, légères, à faible coefficient d'amortissement qui sont très sensibles aux rafales et aux tourbillons de
Bénard-Karman. Par ailleurs en ce qui concerne les revêtements de toitures et de façades, il semble que depuis une vingtaine d'années, des
dégâts plus ou moins importants aient été constatés.
Ces considérations ont conduit la Commission à se pencher sur le problème des actions locales et des actions dynamiques et à rédiger des Règles
concernant ces actions dans un sens propre à assurer la sécurité.
les constructions, la Commission s'est abstenue d'indiquer les conditions de vérification de la sécurité, laissant ce soin aux règlements particuliers à
chaque matériau.
5 tenir compte de l'évolution des idées sur la détermination de la vitesse de calcul du vent
Deux tendances se manifestent pour estimer la valeur de calcul du vent : l'une utilise le gradient de vent, compte tenu du type de terrain (mers et
lacs - prairies dénudées - plaines avec haies et bouquets d'arbres - agglomérations), l'autre est basée sur la vitesse du vent à la hauteur
météorologique standard à 10 m.
Quel que soit le critère retenu, l'estimation du vent maximal auquel une structure aura résister au cours de sa vie présentera toujours un degré
considérable d'incertitude :
- correspondance des enregistrements sur une durée donnée antérieure et de ceux de la durée future de la construction,
- durée et dimensions des rafales,
- variation de leurs vitesses en fonction de la hauteur,
- conditions de la topographie locale,
- transposition de résultats d'essais sur maquettes au tunnel aérodynamique à des structures placées dans un vent naturel et soumises à tous
les effets de l'environnement (interaction - sillage - Venturi).
La Commission a estimé qu'elle manquait d'éléments suffisants et certains d'appréciation pour changer les bases des Règles NV 46 :
- pression dynamique à 10 m,
- loi moyenne de variation avec la hauteur,
- classement en régions,
- coefficients mesurés au tunnel dans un courant de vitesse uniforme.
Toutefois elle a cherché à traduire la variation de l'effort moyen global du vent en fonction de la plus grande dimension de la pièce, du panneau ou
de la structure considéré dans le calcul. En conséquence la pression dynamique de base des présentes Règles est définie comme celle s'exerçant
sur un élément dont la plus grande dimension est de 0,50 m. Elle est donc plus élevée que celle des Règles NV 46 qui correspondait à un élément
de surface égale ou supérieure à 15 m2(avec majoration des actions locales pour les surfaces comprises entre 15 et 5m2). Mais il serait intéressant
de les comparer entre elles, puisque la détermination des pressions dynamiques de calcul à partir des pressions dynamiques de base tient compte
de l'effet des dimensions par l'intermédiaire d'un coefficient réducteur qui ne figurait pas dans les Règles NV 46.
L'application des Règles NV 46 pendant plus d'un an a suscité de nombreuses demandes de renseignements et quelques observations motivées.
La Commission de rédaction a estimé qu'il convenait d'aménager les règles correspondant à ces remarques. En même temps la rédaction définitive
des Annexes a été terminée compte tenu de cette mise au point.
En conclusion, la Commission a utilisé au mieux les connaissances actuellement disponibles pour essayer de parvenir à une meilleure évaluation
des sollicitations réellement appliquées aux structures, et par suite à une appréciation plus adéquate de la résistance de celles pour lesquelles les
effets du vent sont un facteur important et parfois déterminant. Bien que ces Règles constituent un progrès par rapport aux précédentes, la
Commission considère qu'il convient d'intensifier les recherches météorologiques et aérodynamiques, de procéder à des essais directs sur des
structures réelles et de développer les liaisons internationales afin de disposer d'éléments plus complets et plus certains en vue d'une future
révision.
N. Esquillan
Chapitre I préambule
Note préliminaire : Compte tenu de l'évolution intervenue dans la terminologie relative aux actions sur les constructions, le terme « surcharge »
utilisé dans la rédaction initiale des Règles a été systématiquement remplacé par le terme « charge ».
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les Règles doivent conduire de façon relativement simple à des résultats se rapprochant des effets réels des charges climatiques sur les
constructions, malgré la complexité de ces effets. Au point de vue aérodynamique, les Règles utilisent les résultats les plus récents des
recherches entreprises tant en France qu'à l'étranger Elles tiennent compte notamment de faits généraux bien confirmés :
- influence de la forme de la construction ;
- existence de succions importantes en particulier sur les surfaces courbes et sur les toitures ;
- coexistence d'actions extérieures et intérieures dont la combinaison donne l'action réelle du vent sur les parois ;
- aggravation des actions (surpressions ou dépressions) intérieures d'un édifice lorsque la paroi comporte des ouvertures ;
- aggravation des dépressions sur certaines zones, en particulier sur les bords de toiture et dans les zones de sillage ;
- accroissement ou diminution de l'effet du vent en fonction des rapports des côtés à la hauteur de la construction.
Au point de vue aérologique, les Règles tentent de traduire les effets de phénomènes connus tels que :
- variation de la vitesse du vent avec la situation géographique (effet de région) et avec les conditions topographiques locales (effet de site) ;
- augmentation de la vitesse du vent avec la hauteur au-dessus du sol et freinage du vent au voisinage du sol ;
- augmentation de la turbulence au voisinage des obstacles ;
- réduction de l'effet global des vents turbulents sur des constructions de grandes dimensions.
Les conditions à respecter, en plus ou moins grand nombre, suivant les combinaisons des effets qui viennent d'être énumérés, ont fait l'objet de
compromis pour établir des règles simples qui permettent l'interpolation et précisent au mieux tous les cas en évitant des interprétations
différentes. Toutefois il importe de souligner que les Règles sont basées sur les effets statiques d'un vent supposé stable en vitesse et en
direction avec l'hypothèse que la turbulence et les fluctuations des vents naturels sont si irréguliers en valeur et en direction, que la réponse de
la structure ne diffère pas de celle due à un vent régulier de même vitesse moyenne. Pour certaines constructions modernes légères, à faible
amortissement et à longue période d'oscillation, il sera nécessaire d'étudier l'influence des effets dynamiques (R-III-1,5) qui, même avec des
vents de faible vitesse, peuvent se révéler plus dangereux que les effets statiques.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 6 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Il convient de remarquer que les prescriptions s'appliquant à la majorité des bâtiments à usage d'habitation ou de bureaux et à la plupart des
bâtiments industriels, se trouvent toutes dans le seul paragraphe 2,9 du chapitre III des Règles.
NOTE 3
NdE : La rédaction de cet alinéa a été conservé sous sa forme originelle mais la nouvelle carte « vent qui donne les charges propres à certains
DOM étendu, de fait, le domaine d'application à ces DOM.
COMMENTAIRE
Commentaire
Le domaine des Règles est général. Toutefois, les règlements particuliers sont applicables à certaines constructions. Dans ce cas, il convient de se
rapporter au cahier des charges particulier de l'ouvrage.
3,1
La vérification des conditions de résistance et de stabilité d'une construction sous l'action des charges climatiques doit être faite obligatoirement
dans les deux hypothèses suivantes :
- sous l'action de charges normales,
- sous l'action de charges extrêmes.
COMMENTAIRE
Commentaire
La vérification dans les deux hypothèses envisagées par les Règles est indispensable en raison du caractère aléatoire des valeurs adoptées pour
les charges climatiques et du mode d'action de ces charges
- Dans la première hypothèse, les sollicitations engendrées ne doivent pas causer de dommages aux constructions (état de service). Les
charges à prendre en compte sont celles qui ont une probabilité convenablement fixée d'être atteintes une ou plusieurs fois dans une année.
- Dans la seconde hypothèse, les sollicitations engendrées ne doivent pas mettre la construction ou une partie de celle-ci « hors service » 1. Les
charges à prendre en compte sont celles qui ont une probabilité convenablement fixée d'être atteintes une seule fois pendant la durée de la
construction.
1. Une construction ou une partie de construction est mise hors service » lorsqu'elle cesse de remplir la fonction pour laquelle elle a été conçue La
mise « hors service » peut être due à l'une des causes suivantes : rupture ou déformation plastique excessive, flambement par instabilité élastique
ou instabilité plastique, équilibre statique non assuré par un déplacement anormal de l'ensemble ou d'une partie seulement de la construction,
instabilité dynamique, déformation élastique excessive, fissuration excessive.
A chacune de ces causes correspond pour la construction ou pour la partie considérée un état particulier, dit « état limite ».
L'objet du calcul de la sécurité est de maintenir la probabilité d'atteindre l'état limite en deçà d'une certaine valeur préalablement établie pour le type
de structure considéré.
3,2
Cette vérification de l'ensemble de la construction ou d'un élément quelconque doit être conduite conformément aux règles concernant le matériau
utilisé.
COMMENTAIRE
Commentaire
Le cas échéant, il pourra être tenu compte de la probabilité de non-simultanéité de plusieurs charges, charges ou autres actions réduisant la marge
de sécurité.
Préambule
Malgré la parution des règles N 84, le chapitre Il des règles NV 65 relatif aux charges de neige continue à être utilisé pour les constructions dont le
matériau constitutif ne dispose pas de règles de dimensionnement aux états limites.
A l'usage, il est apparu nécessaire de procéder à une harmonisation des deux textes pour ce qui concerne les schémas d'accumulation de neige à
prévoir en fonction de la configuration des toitures.
C'est l'objet du modificatif paru en avril 2000 dont les dispositions ont été introduites dans le présent chapitre.
Les principes adoptés dans le modificatif sont les suivants :
L'article R-II-3,3 reproduit - autant que faire se peut dans le contexte propre aux règles NV 65 - les schémas d'accumulation retenus par les règles
N 84. Les adaptations introduites sont motivées par le respect des principes suivants :
- conserver le seuil de 25° fixé par l'article R-II-3,1 pour l'intervention du glissement de la neige sur les versants, ainsi que le taux de réduction de
la charge au-delà de ce seuil ;
- éviter d'introduire la distinction entre les cas I, II et III prévus par les règles N 84 pour graduer l'importance des effets du vent sur la distribution
de la neige.
Dans le même esprit que dans les règles N 84, les accumulations de la neige accidentelle ont été limitées aux cas où interviennent les phénomènes
de glissement.
Dans le cas particulier des toitures à plusieurs niveaux, ces orientations ont conduit à envisager deux modes d'évaluation de la charge maximale en
pied de décrochement lorsque le versant supérieur présente un angle d'inclinaison supérieur à 25° :
- une première formule correspond simplement au report sur la toiture basse de la neige glissant du versant supérieur ;
- une deuxième formule correspond au cumul de 50 % de la charge de neige affectant le versant supérieur et d'une accumulation due aux effets
du vent (cette deuxième formule ne s'applique donc pas à la charge accidentelle).
COMMENTAIRE
Commentaire
L'introduction d'une charge accidentelle a pour objet de réduire les risques de sinistre, résultant de fortes chutes à basse altitude telles celles de
décembre 1990 en région Rhône-Alpes ou de janvier 1992 en Languedoc-Roussillon.
NOTE 4
NdE : A désigner par « Zones » suivant la nouvelle carte.
Jusqu'à 200 m d'altitude, les charges verticales normales pnoet extrêmes p'nouniformément réparties dues à la neige, ont pour valeurs en
projection horizontale celles indiquées par le tableau 1.
La France métropolitaine est divisée en quatre zones définies par la carte ci-après et, plus précisément, selon les limites administratives
départementales et cantonales données ci-après.
Tableau 1
Figure R-II-1
Les zones 1 et 2 sont, en outre, subdivisées, en ce qui concerne la charge accidentelle :
Tableau 2
- en zone 1, il n'est pas prévu de vérification sous charge accidentelle dans la partie Nord, notée 1A ; dans la partie Sud, notée 1B, y compris
Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône et Corse, la charge accidentelle est fixée à 80 daN/m 2;
- en zone 2, la charge accidentelle est fixée à 80 daN/m2également (zone 2A), à l'exception du Gard, de l'Hérault (en partie) et du Vaucluse
(zone 2B) où la charge accidentelle est portée à 108 daN/m2comme en zone 3.
Tableau 3
départements appartenant à plusieurs zones : découpage selon les cantons.
Cas de Saint-Pierre-et-Miquelon
La charge normale pn0est prise égale à 190 daN/m2; La charge extrême p'n0est prise égale à 310 daN/m2.
Il n'y a pas lieu de procéder à une vérification sous charge accidentelle de neige.
2,2 altitude
Au-delà de 200 m d'altitude et quelle que soit la région considérée, la loi de variation des charges en fonction de p noou de p'no(R-II-2,1) et de
l'altitude A est donnée par le tableau 4.
Tableau 4
Toutefois, il importe en montagne que les maîtres d'oeuvre se renseignent sur les conditions locales qui peuvent conduire à des charges de
beaucoup supérieures à celles indiquées dans le tableau 4 ; au-delà de 2 000 m, notamment, le cahier des charges doit obligatoirement prescrire
les charges de neige à prendre en compte dans les calculs.
Note :
L'altitude n'a pas d'influence sur la détermination de la charge accidentelle.
pnest la charge normale de base déterminée à partir des valeurs pn0définies à l'article R-II-2,1 en tenant compte des effets de l'altitude selon
l'article R-II-2,2. Pour une zone donnée, lorsque pnest inférieure à la valeur indiquée ci-dessus, la notion de charge accidentelle est vérifiée en
remplaçant pnpar la valeur indiquée.
Lorsque des vérifications spécifiques des effets de la charge accidentelle sont réalisées, les dispositions de l'article R-II-4 ne sont pas appliquées.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Sur les toitures d'inclinaison modérée la neige subsiste en totalité. Sur les toitures à très forte pente, telles qu'elles sont réalisées dans les pays
à chutes de neige fréquentes et abondantes, où aucun dispositif n'est prévu pour retenir la neige, suivant la nature de la couverture, les
conditions d'enneigement, les effets du gel et certaines particularités de la construction, une partie de la neige peut être évacuée et le toit s'en
trouver soulagé. La règle donnée tient compte de façon approximative de ces constatations. Mais si des dispositifs spéciaux (barres à neige)
sont prévus pour éviter des chutes en masse au moment du dégel, on les suppose parfaitement efficaces et on n'admet aucune réduction de
charge sur le versant qui en est muni.
- Si , exprimé en degrés, est l'angle formé par la ligne de plus grande pente de la surface considérée avec l'horizontale, les charges réduites
pneet p'nese déduisent des charges normale et extrême, en les multipliant par 1,5 - 0,02 .
COMMENTAIRE
Commentaire
Pratiquement, il est impossible de prévoir tous les cas d'accumulation de neige provoquée soit par le vent (congères) soit par des effets d'abri
localisés (rideaux d'arbres, constructions accolées à un terrain fortement en pente...), ni tous les cas de dissymétrie de charge provoquée par des
déperditions de chaleur inégales sous une toiture ou des effets d'insolation, et par suite de formuler des règles exhaustives.
Dans les cas de formes inhabituelles ou non traitées ainsi que dans les cas où l'environnement topographique ne peut être considéré comme
normal et assure une protection efficace de la toiture contre les effets du vent, le marché doit préciser les schémas d'accumulation et les
aggravations de charges à retenir.
Les essais particuliers mentionnés sont conduits dans une soufflerie spécialement équipée pour reproduire significativement le phénomène
d'accumulation de la neige.
3,30
Cet article précise le mode d'évaluation des charges à prendre en compte lorsque la forme de la toiture ou la juxtaposition de plusieurs toitures
favorise l'accumulation de la neige (R-II-3,2).
Les références pn, pne, pn1... concernent les charges normales, les références p'n, p'ne, p'n1... les charges extrêmes et les références p"n, p"ne,
p"n1... les charges accidentelles.
pn, et p'n, sont les charges uniformément réparties, compte tenu éventuellement des majorations en fonction de l'altitude (R-II-2,2).
p"n, est la charge accidentelle définie à l'annexe 1 des Règles N 84.
pne, p'neet p"nesont les charges réduites en fonction de la pente (C-II-3,1).
pn1, p'n1et p"n1sont définies ci-après.
Les cas particuliers de charge suivants doivent être explicités dans le marché.
La partie basse de la toiture est vérifiée pour une charge accumulée normale, extrême ou accidentelle, indiquée figure R-II-2,
avec l1= 0,02 pneou 0,02 p'neou 0,02 p"nesuivant le cas (charges en daN/m2et l1en m).
Nota :
La longueur l1vaut 4 fois l'épaisseur courante de la neige sur le toit calculée avec un poids volumique de 200 daN/m 3.
Figure R-II-2
Nota :
La longueur l1vaut 4 fois l'épaisseur courante de la neige sur le toit calculée avec un poids volumique de 400 daN/m 3.
Figure R-II-3
Figure R-II-4
Figure R-II-5
- charge accidentelle
Figure R-II-6
- charge accidentelle
Figure R-II-7
Les charges pn2, p'n2et p"n2, respectivement pn3, p'n3et p"n3, prennent les valeurs définies pour les versants symétriques en fonction de la valeur
de l'angle 3.
Figure R-II-8
La toiture inférieure est de plus vérifiée pour la répartition non uniforme indiquée figure R-II-8 où l 3est prise égale à 2h avec la limitation 5m l3
15m.
Les charges pn1, p'n1et p"n1prennent les valeurs suivantes :
- si 25°
- si 25°
NOTE 5
Voir aussi R-III-6,4 « Constructions hors règlement ».
Les effets de la neige et du vent sont considérés simultanément lorsque leur combinaison produit dans la construction des actions plus
défavorables que si la neige ou le vent agissait seul.
Suivant les dispositions de la toiture, l'un des groupes d'hypothèses suivantes est envisagé :
COMMENTAIRE
Commentaires
- On admet par mesure de simplification que les actions (pressions et succions) dues au vent sur une toiture enneigée sont les mêmes que sur la
toiture sans neige, bien que les conditions aérodynamiques changent avec les variations de forme dues aux accumulations plus ou moins
régulières de neige.
- Il suffit en général pour tenir compte des dissymétries de charges de neige dues à l'action du vent :
- dans le cas d'une toiture-terrasse et d'une toiture à un versant, de charger au maximum la moitié de la terrasse ou du versant ;
- dans le cas d'une toiture à deux versants, de charger au maximum un des versants ;
- dans le cas d'une voûte, de charger au maximum la moitié de la voûte ; ainsi que le montrent les exemples donnés par la figure C-II-2.
Figure C-II-2
B : Charges de calcul pour une charge normale de neige.
Cependant, pour des voûtes, il peut être utile de considérer les trois répartitions indiquées sur la figure C-II-3 :
Figure C-II-3
4,3 dispositions de la toiture rendant impossible l'enlèvement de la neige par le vent (sheds, noues obturées à
une extrémité, terrasse avec acrotère)
Dans ces zones, aucune réduction de la charge de neige n'est envisagée, mais on ne tient compte que des deux combinaisons suivantes :
- valeur extrême de la charge de neige et valeur normale de la charge de vent ;
- valeur normale de la charge de neige et valeur extrême de la charge de vent.
1 généralités
COMMENTAIRE
Commentaires
Dans les couches inférieures de l'atmosphère, les grands courants aériens suivent les mouvements du terrain et sont par conséquent parallèles
au sol Mais il est difficile a priori de définir leur direction en un lieu donné pour un bâtiment donné. Ainsi une construction, suivant qu'elle est située à
la partie inférieure, sur le versant, ou au sommet d'un terrain en pente, est attaquée suivant des angles différents de celui admis dans les Règles.
Pour un règlement général, il est suffisant et plus simple de s'en tenir à la direction horizontale, même dans le cas d'un terrain en pente L'attention
est cependant attirée sur le fait que, lorsque la pente du terrain est forte ou règne sur une grande longueur, il est alors préférable de procéder à une
étude expérimentale sur maquette du terrain et de la construction pour déterminer l'allure générale de l'écoulement de l'air.
COMMENTAIRE
Commentaire
En aérodynamique les surfaces « au vent » sont celles soumises à un écoulement régulier du vent sans décollement de la veine.
Celles « sous le vent sont soumises à un écoulement turbulent. Elles sont séparées l'une de l'autre par une ligne de décollement des filets d'air.
Figure C-III-1
1,13 maître-couple
Le maître-couple est la projection orthogonale de la surface considérée ou de l'ensemble de la construction sur un plan normal à la direction du vent
ou, d'après la définition optique (R-III-1,12), la surface de l'ombre portée sur un plan perpendiculaire à la direction des rayons lumineux.
COMMENTAIRE
Commentaire
La notion de maître-couple est introduite dans certains cas :
- pour la détermination des directions de vent les plus défavorables (R-III-3,02) ;
- pour la détermination des actions du vent sur les surfaces courbes (R-III-1,244) ;
- pour la détermination de l'action de renversement (C-III-1,43) ;
- pour donner les dimensions du masque dans la direction du vent (C-III-1,243).
Figure C-III-2
1,14 action exercées par le vent sur une des faces d'un élément de paroi
L'action exercée par le vent sur une des faces d'un élément de paroi est considérée comme normale à cet élément.
Elle est fonction :
- de la vitesse du vent (R-III-1,21) ;
- de la catégorie de la construction (R-III-1,31) et de ses proportions d'ensemble (R-III-1,321) ;
- de l'emplacement de l'élément considéré dans la construction (R-III-1,322) et de son orientation par rapport au vent (R-III-1,12) ;
- des dimensions de l'éléments considéré (R-III-1,244) ;
- de la forme de la paroi (plane ou courbe) à laquelle appartient l'élément considéré (C-III-1,421).
COMMENTAIRE
Commentaire
L'ensemble des Règles est établi pour permettre une évaluation aussi correcte que possible de l'action du vent sur divers types de constructions.
Avant d'aborder le calcul des sollicitations sur un élément, il faut procéder à des déterminations successives : pression dynamique q, catégorie de la
construction, proportions (rapports ou ), coefficient , coefficient c et action cq. D'une manière générale l'article 1 est rédigé suivant l'ordre dans
lequel se présentent en pratique ces déterminations. A ce titre il constitue une sorte de guide.
Une des faces d'un élément appartenant à une construction est dite soumise à une pression (ou à une surpression) lorsque la force normale à cette
face est dirigée vers elle. Dans ce cas, par convention, c est positif.
Elle est dite soumise à une succion (ou à une dépression) lorsque la force est dirigée en sens contraire. Dans ce cas, par convention, c est négatif.
COMMENTAIRE
Commentaire
Des majorations ou des réductions peuvent affecter :
- la pression dynamique q (R-III-1,24) ;
- le coefficient de pression c (R-III-1,322) ;
- les actions d'ensemble du vent (R-III-1,5)
Figure C-III-3
1,21 définition
La pression dynamique q en décanewtons par mètre carré (daN/m2) est donnée en fonction de la vitesse V du vent en mètres par seconde par la
formule :
q = V2/16,3
COMMENTAIRE
Commentaire
Les présentes Règles prennent comme base des calculs non pas la vitesse du vent de laquelle on déduirait son action, mais la pression qu'il exerce
sur une surface plane, normale à sa direction au point frappé par le filet d'air dont la vitesse s'annule. Cette pression, dite pression dynamique, est
donc indépendante de la nature, de la position et des dispositions de la construction Elle est donnée par la formule : q = V2/20 établie par
application du théorème de Bernouilli où :
- = masse volumique en kg par m3de l'air sec débarrassée de gaz carbonique, à 15° C et sous une pression atmosphérique normale 1= 1,225
kg/m3;
- V = vitesse du vent en mètres par seconde (m/s) ;
- q = pression dynamique du vent en décanewtons par mètre carré (daN/m 2), ce qui donne pour q la valeur q = V2/16,3
1. La pression atmosphérique normale est la pression exercée par une colonne de 76 cm de mercure à 0°C pour la valeur normalisée de
l'accélération due à la pesanteur (9,80665 m/s2). La pression atmosphérique normale est égale à 101 325 pascals = 1,013 bar
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 19 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
1,231 définition
Par convention, les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s'exercent à une hauteur de 10 m au-dessus du sol, pour un
site normal (C-III-1,242), sans effet de masque (C-III-1,243) sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0,50 m.
1,232 valeurs
Elles varient avec les zones (Figure R-III-1) et à une altitude inférieure ou égale à 1 000 m sont données par le tableau 5.
Au-delà de 1000 m d'altitude, le cahier des charges doit obligatoirement prescrire les pressions dynamiques de base à prendre en compte dans les
calculs.
COMMENTAIRE
Commentaire
La partie « Actions du vent » de l'Eurocode inclut une carte « vent » établie sur la base de relevés météorologiques plus récents et plus complets
que ceux qui étaient disponibles lors de l'établissement des Règles Neige et Vent actuelles. Compte tenu de sa publication prochaine et afin d'éviter
les inconvénients qui pourraient naître de la coexistence de deux cartes différentes, il est nécessaire de modifier la carte des Règles NV 65
actuelles.
L'Eurocode définit la vitesse de référence du vent sur une base probabiliste : le vent « cinquantennal », de période de retour égale à 50 ans. C'est
sur ce vent de référence que s'appuient, d'ores et déjà, les études de grands projets en France (grands ponts, grands immeubles, stades, etc.
losrqu'ils font l'objet d'une étude en soufflerie turbulente. Dans l'idéal, il aurait été souhaitable d'introduire cette référence au vent cinquantennal
dans les Règles NV 65, dans un souci d'harmonisation.
Cependant, cette référence conduirait globalement à une importante augmentation du niveau des charges. La prise en compte dans l'Eurocode, de
l'influence réductrice de la rugosité du sol dans les zones urbaines, compense globalement cette augmentation : son introduction dans les Règles
NV 65 a été envisagée, en même temps que celle du vent cinquantennal, pour maintenir un niveau global de sécurité équivalent aux règles
actuelles ; mais cette disposition nouvelle rendait pus complexe l'utilisation des règles
Finalement, il a été renoncé à cette double introduction du vent cinquantennal et de la rugosité dans les règles NV 65.
La modification consiste donc à maintenir la même fourchette de valeurs pour la pression dynamique de base normale, soit 50 à 90 daN/m 2en
France métropolitaine, ainsi que le niveau moyen de pression sur l'ensemble du territoire métropolitain. Un autre objectif a été de limiter au
miximum les parties du territoire où la variation de la pression est supérieur à 20 %, par rapport à la situation précédente. La nouvelle carte partage
le territoire métropolitain en 4 zones au lieu de 3 régions dans la carte précédente.
Entre les extrêmes 50 et 90 daN/m2, les valeurs intermédiaires de 60 et 75 daN/m2ont été retenues, contre 70 daN/m2dans la carte précédente.
Notes :
- la nouvelle carte découpe le territoire en « zones », terminologie adoptée pour éviter les confusions avec les « régions » de la cartes
précédente ;
- la pression dynamique normale pour les DOM « cycloniques » est maintenue à 120 daN/m 2(zone 5 de la nouvelle carte, régionIV de la carte
précédente :
- il est rappelé que les valeurs des Règles sont données pour un site normal : en région montagneuse. même à une altitude inférieure à 1 000 m,
ces valeurs ne doivent être adoptées qu'après examen des conditions topographiques locales ;
- les pressions extrêmes des vents, même en site exposé (R-III-1,242) ne protègent pas à coup sur contre l'effet des trombes( 1) ou tornades,
phénomènes imprévisibles que la Commission n'a pas retenus pour des règles générales, applicables en métropole. A noter qu'en mai 1961,
une trombe s'est déplacée au-dessus de la Normandie, mais que n'ayant affecté aucun appareil enregistreur. les relevés de la Météorologie
Nationale n'en font pas état
1. la trombe, tourbillon d'air à axe vertical, est à distinguer nettement du grain, vent violent de courte durée (de l'ordre de quelques minutes)
constaté lors d'un passage en un point d'une discontinuité atmosphérique (surface séparant deux masses d'air distinctes). Dans un cas comme
dans l'autre, la vitesse du vent est alors très supérieure à celle observée avant et après.
Tableau 5
COMMENTAIRE
Commentaire
Valeur des vitesses du vent correspondant à celles des pressions dynamiques pour les différentes zones données par le tableau 5
Tableau 6
Tableau 7
Tableau 7
(suite)
COMMENTAIRE
Commentaire
La variation de la vitesse du vent avec la hauteur H dépend de plusieurs facteurs : le site, la vitesse maximale du vent et le freinage dû au sol.
Pour H compris entre 0 et 500 m, le rapport entre qHet q10est défini par la formule :
La hauteur H est comptée à partir du sol environnant supposé sensiblement horizontal dans un grand périmètre en plaine autour de la construction.
Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression constante entre 0 et 10 m égale à celle régnant à 10 m.
Lorsque le sol environnant la construction présente des dénivellations avec fortes pentes, la hauteur H est comptée à partir d'un niveau inférieur à
celui du pied de la construction.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Le freinage dû au sol est fonction de la rugosité de celui-ci ; ainsi la mer freine moins qu'une prairie plate et dénudée, cette dernière moins
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 24 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
qu'une contrée boisée et une telle contrée moins qu'une agglomération urbaine. Des formules de la formesont couramment utilisées ; elles
correspondent assez bien pour des vents réguliers avec les données météorologiques.
- La formule donnée dans les Règles a été choisie pour tenir compte de l'effet de rafale dont la loi d'accroissement avec la hauteur au-dessus du
sol est atténuée par rapport à celle d'un vent régulier et pour faciliter les calculs.
Le diagramme des pressions en fonction de la hauteur H, qui est utilisé pour le calcul des constructions, peut être simplifié sous réserve de donner
des résultats supérieurs ou équivalents pour les sollicitations maximales tant pour les réactions d'appui que pour les moments de flexion ou de
renversement.
COMMENTAIRE
Commentaire
L'annexe 2 indique, à titre d'exemple, un mode d'évaluation du niveau fictif à partir duquel peut être comptée la hauteur H, lorsque le sol
environnant la construction n'est pas horizontal.
Les cas extrêmes figurant dans cette annexe sont rappelés ci-après :
Si la pente est inférieure ou égale à 0,3, la hauteur H peut être comptée à partir du pied de la construction.
Figure C-III-5
Figure C-III-6
Si la pente est égale ou supérieure à 2, la hauteur H pour des constructions situées dans une zone de largeur égale à la différence de niveau z 2-
z1, à partir de la ligne de crête, doit être comptée à partir du niveau du terrain au pied de la dénivellation.
COMMENTAIRE
Commentaires
- En particulier le diagramme simplifié doit être tel qu'à tous les niveaux de la construction la pression dynamique correspondant à ce diagramme
soit au moins égale à celle du diagramme défini par les Règles.
Figure C-III-7 Exemples de diagrammes simplifiés valables dans tous les cas
- La simplification qui consiste à prendre en compte une pression dynamique constante égale à celle régnant au sommet de la construction, peut
être notamment adoptée pour les constructions de faible hauteur. Elle a été transformée en règle pour les constructions courantes (R-III-2,92).
COMMENTAIRE
Commentaires
Tableau 8
- Les Règles considèrent trois types de sites :
- Site protégé. Exemple. Fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi pour toutes les directions du vent
- Site normal. Exemple. Plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter des dénivellations peu importantes, de pente inférieure à 10
% (vallonnements, ondulations).
- Site exposé. Exemples. Au voisinage de la mer : le littoral en général (sur une profondeur d'environ 6 km) ; le sommet des falaises ; les îles
ou presqu'îles étroites. A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre ; les montagnes isolées ou élevées (par exemple
Mont Saint-Vincent) et certains cols. C'est ainsi que les stations comme Angoulême, Langres, Millau, Mont Saint-Vincent, sont considérées
en site exposé.
- Les sites correspondent à des surfaces localisées de faible étendue par rapport aux zones.
L'application du coefficient de site protégé aux constructions de grande hauteur doit être expressément justifiée.
COMMENTAIRE
Commentaire
La possibilité donnée par les Règles de choisir des coefficients ksayant des valeurs comprises entre les valeurs extrêmes, s'explique par l'existence
de toute une gamme de sites intermédiaires entre ceux définis ci-dessus
COMMENTAIRE
Commentaire
Par construction de grande hauteur, au-delà de 30 m environ, on entend aussi bien les bâtiments tours à usage d'habitation que les cheminées,
tours, réservoirs sur pylônes, grands hangars, etc.
Les surfaces intéressées doivent remplir simultanément les deux conditions suivantes :
- être abritées entièrement par le masque pour toutes les directions du vent dans le plan horizontal ;
- être situées au-dessous de la surface décrite par une génératrice ayant une pente de 20 % vers le sol, dirigée vers l'intérieur du masque et
prenant appui sur le contour apparent des constructions protectrices.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Peuvent être considérés comme présentant la probabilité de durée requise, des ensembles de bâtiments de caractère définitif conçus et
construits simultanément ou des bâtiments à l'intérieur d'une agglomération.
- La localisation de l'effet de masque est encore plus accentuée que celle de l'effet de site
- On entend par masque, le maître-couple de la construction protégeant la surface abritée pour la direction du vent considérée
- Chaque cas étant un cas particulier, il est difficile de donner des règles générales et la réduction pour effet de masque ne doit être utilisée
qu'avec prudence en raison des effets de sillage
1. La valeur 24°18' de l'angle d'attaque découle de l'application du diagramme de la figure C-III-43, étant supposé égal à 1.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Le coefficient de réduction tient compte de la variation de la pression dynamique moyenne du vent en fonction de la dimension de la surface
frappée ; en effet la structure du vent n'étant pas uniforme, les tourbillons locaux influencent les pressions dynamiques moyennes qui, toutes
choses égales par ailleurs, sont plus faibles sur les grandes surfaces que sur des surfaces réduites. Il est rapporté à une seule dimension pour
ne pas compliquer les règles et parce qu'on ne dispose d'aucune donnée concernant la simultanéité et la superposition de tourbillons d'axe
horizontal et d'axe vertical.
- L'effet perturbateur du sol, qui engendre des tourbillons, s'atténuant au furet à mesure qu'on s'élève, la réduction de l'effet du vent a été limitée
à 10 % à partir d'une hauteur de 50 m au-dessus du sol, pour des surfaces dont la plus grande dimension est égale ou supérieure à 7 m.
Le sol environnant la construction est supposé sensiblement horizontal dans un grand périmètre (R-III-1,241). Dans le cas de constructions situées
sur un terrain présentant des dénivellations importantes, la cote H est comptée à partir d'un niveau fictif (annexe 2).
1,244-1 éléments d'une construction n'intervenant pas dans la vérification de la stabilité d'ensemble au vent.
Les pressions dynamiques s'exerçant sur les éléments constitutifs d'une construction (panneaux, potelets, lisses, poutres, poteaux, etc.) doivent
être affectées d'un coefficient de réduction fonction de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent (maître-
couple R-III-1,13) intéressant l'élément considéré, et de la cote H du point le plus haut de cette surface.
Les éléments isolés (poutres reposant sur deux appuis et poutres consoles) sont calculés en affectant les pressions dynamiques du coefficient
(fig. R-III-2).
COMMENTAIRE
Commentaires
- Dans le cas de surfaces courbes, la plus grande dimension à considérer est celle du maître-couple correspondant (R-III-1,13).
- Le coefficient correspondant à une moyenne entre une pression élevées en certains points et une pression réduite en d'autres points, la
surcharge devrait varier de la façon la plus défavorable tout le long de la pièce
- Toutefois, pour simplifier, les Règles supposent cette surcharge constante pour des éléments sur deux appuis ou pour chacune des travées
d'éléments continus de dimensions courantes tels que ceux appartenant à des ossatures de bâtiments d'habitation, et une variation arbitraire
de la surcharge par travées entières pour des éléments continus de dimensions importantes (annexe 3).
- Pour chaque valeur de H, la courbe donnant est obtenue par interpolation en fonction de H, entre les courbes extrêmes (H = 30 et H = 50). La
figure C-III-9 donne un exemple d'interpolation pour H = 42 m.
Figure C-III-9
Les éléments continus de dimensions courantes tels que ceux appartenant à des ossatures de bâtiments d'habitation sont calculés en affectant la
pression dynamique sur chaque travée du coefficient correspondant à la travée considérée supposée isolée.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 27 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Les éléments continus de dimensions importantes (grandes poutre continues, mâts haubanés, etc.) éventuellement avec porte-à-faux aux
extrémités, sont calculés en affectant les pressions dynamiques appliquées sur les différentes travées, de coefficients égaux à 0,90 ou à 1,10 de
la façon la plus défavorable pour réaliser les moments maximaux soit en travée, soit sur appui, les coefficients étant déterminés pour chaque
travée supposée isolée.
1,244-2 éléments d'une construction intervenant dans la vérification de la stabilité d'ensemble au vent.
Les pressions dynamiques correspondant à chaque niveau d'une construction doivent être affectées d'un coefficient de réduction (fig. R-III-2)
déterminé en fonction de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent (maître-couple R-III-1,13) intéressant
l'élément de stabilité considéré. Ce coefficient garde, entre les cotes 0 et 30 m, une valeur constante correspondant à celle de la cote H bde la base
de la construction. Il varie ensuite linéairement jusqu'à une valeur correspondant, soit à celle de la cote H sdu sommet de la construction, soit à celle
de la cote Hs= 50 m au-dessus de laquelle il reste constant et égal à cette dernière valeur.
COMMENTAIRE
Commentaires
- La figure C-III-9 bis donne un exemple de détermination de la courbe de variation du coefficient pour deux constructions :
- l'une éloignée du sol d'une distance e (Hb= e) et telle que la cote de son sommet soit comprise entre 30 et 50 m ;
- l'autre reposant sur le sol (Hb= 0) et telle que la cote de son sommet soit supérieure à 50 m
Dans les deux cas la plus grande dimension de la construction est par hypothèse la largeur a du maître-couple.
- Dans le cas de constructions dont le maître-couple a une largeur variable, la plus grande dimension à considérer est soit la hauteur, soit la
largeur maximale du maître-couple (ex : réfrigérants).
- Dans certains éléments les sollicitations calculées suivant III-1,244-1 se cumulent avec celles calculées suivant le présent paragraphe
Tableau 9
COMMENTAIRE
Commentaires
- Sauf de très rares exceptions (par exemple : Mont Aigoual, Mont Ventoux), il n'est pas nécessaire de prévoir sur des surfaces dont la plus
grande dimension horizontale est égale à 0,50 m des vitesses normales de vent supérieures à 52,6 m/s (190km/h), correspondant à une
pression normale de 170 daN/m2. En effet, cette valeur multipliée par le coefficient de forme 1,6 (treillis - R-III-5,122) et un coefficient de
réduction des pressions de 0,90 (R-III-1,244) donne 245 daN/m2, soit 250 kg/m2. Or, on n'a jamais eu de mécompte, sous les effets statiques
du vent, pour les constructions en treillis de très grande hauteur (plus de 50m) telles que les pylônes de T.S.F., calculées avec cette pression
réglementaire de 250 kg/m2(Cahier des prescriptions communes applicables aux travaux de l'Administration des Ponts et Chaussées.
Fascicule 61). D'autre part, il convient de ne pas perdre de vue que la sécurité de ces constructions est également vérifiées (R-I-3,1) pour une
pression extrême de 287,5 daN/m2; la vitesse extrême correspondante du vent est alors de 69,6 m/s, vitesse jamais enregistrée en France au
31 décembre 1964, même à 1912 m au Mont Ventoux (68 m/s) et à 2 860 m au Pic du Midi (69 m/s) qui disposent d'anémomètres spéciaux
donnant une meilleure définition des grandes vitesses.
- La pression dynamique minimale de 30 daN/m2correspond à une vitesse de 22,1 m/s soit 78,7 km/h, qui est déjà considérée comme celle d'un
coup de vent en plaine.
Figure C-III-11
COMMENTAIRE
Commentaires
- La pression due au vent régnant à l'intérieur d'une construction (R-III-1,41) dépend du degré de possibilité de passage de l'air à travers ses
parois extérieures, fonction lui-même de la perméabilité de ces parois Pour en tenir compte d'une façon aussi approchée que possible sans
compliquer les Règles, les constructions (ou leurs compartiments) ont été classées en trois catégories en fonction du degré de perméabilité de
leurs parois.
- Les constructions fermées sont en pratique tous les bâtiments à usage d'habitation ou de bureaux : dans ces constructions l'existence de
cheminées et de bouches d'aération, les joints de tuiles ou d'ardoises, le jeu même minime existant sur la périphérie des fenêtres et des portes
closes, constituent suffisamment de fuites pour donner à la perméabilité une valeur non nulle. Le cas des constructions fermées étanches se
rencontre très rarement : il s'agit de constructions spéciales pour des besoins scientifiques et de type particulier de réservoirs.
- Dans les constructions partiellement ouvertes ou ouvertes, certaines parois et la toiture comportent seulement de petites ouvertures, comme
dans le cas précédent, et font obstacle à l'écoulement de l'air, mais contrairement à ce qui se passe dans les constructions fermées, une ou
plusieurs parois sont ouvertes en partie ou en totalité :
- ces parois peuvent manquer ; par exemple : halles de gare ayant une façade ou un pignon ouvert, auvents adossés à un mur ou à un
bâtiment ;
- ou bien peuvent comporter des panneaux mobiles ; exemple : hangars pour avions avec une façade entière en porte.
De nombreuses constructions industrielles ou des halles appartiennent à cette catégorie.
- Il convient de noter que certaines constructions en cours d'exécution peuvent avoir des perméabilités très différentes de celles de la
construction terminée. On doit, le cas échéant, en tenir compte dans les calculs, car assez souvent, pendant les phases provisoires (par
exemple façades non montées), les actions du vent sont supérieures à celles s'exerçant sur la construction définitive.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les coefficients donnés dans les Règles proviennent de résultats d'essais en soufflerie sur modèles réduits, à vitesse uniforme constante, sans
représentation du gradient de vitesse vertical et avec la faible turbulence habituelle en soufflerie. Les dispositions prises étaient en général
telles que les coefficients correspondent à ceux obtenus par des essais avec maquette image. Les résultats ont été aménagés pour ne pas
compliquer la tâche des calculateurs et limiter le nombre de cas figurant dans les Règles.
- La détermination des coefficients de pression c s'effectue,
- soit par l'intermédiaire d'un coefficient à l'aide de diagrammes et de formules (R-III-2), ou à l'aide d'échelles fonctionnelles combinées
avec des tableaux (R-III-3) ou avec des diagrammes (R-III-4,2) ;
- soit directement à l'aide d'échelles fonctionnelles (R-III-4,1) ou de formules (R-III-5).
- Le coefficient permet de tenir compte de facteurs aérodynamiques fonction des proportions et de l'orientation de certains types de
construction, ainsi que d'autres facteurs relatifs par exemple aux toitures (R-III-2, 131-2).
Dans certains cas et suivant la distance de la construction au sol, il comporte des indices et s'écrit :
- opour les constructions dont la base repose sur le sol (R-III-2,12) :
- hpour les constructions dont la base est éloignée du sol d'une distance égale ou supérieure à la hauteur totale de la construction (R-III-2,22
et R-III-3,3) ;
- epour les constructions éloignées du sol d'une distance inférieure à la hauteur totale de la construction (R-III-2,22).
COMMENTAIRE
Commentaire
Les constatations faites après les tempêtes et les études faites en tunnel aérodynamique font manifestement apparaître qu'un très grand nombre de
dégâts, et souvent des plus importants, causés aux bâtiments et aux constructions diverses par le vent, sont dus à des effets de succion ou à des
effets combinés de pression et de succion.
Certains éléments de couverture de petites dimensions (vitres, tuiles, éléments de zinguerie, etc.), non accrochés ou insuffisamment accrochés,
sont souvent en danger d'être soulevés et même arrachés sous l'effet de l'action de surpressions intérieures et de succions extérieures.
De tels effets sont aggravés localement le long des arêtes, rives, aux bords des pignons, saillies de corniches ou de toits, sillage des cheminées,
etc., et à tous endroits où se produisent de grandes vitesses locales dues aux caractères particuliers de l'écoulement, souvent très instable
d'ailleurs dans ces parties d'une construction. (La figure C-III-12, inspirée du règlement belge, indique les zones d'aggravation d'efforts).
Ces effets locaux produisent souvent des actions saccadées, des battements qui préparent l'arrachement d'éléments plus ou moins légers.
L'étude des agrafages et autres moyens d'attache de ces éléments de couverture doit être faite avec grand soin, impliquant une grande expérience
technologique.
Figure C-III-12
COMMENTAIRE
Commentaire
Les actions intérieures sont essentiellement fonction de la perméabilité.
C'est ainsi que si toutes les parois et la toiture sont étanches et constituent une enceinte complètement close, il n'existe pas d'action intérieure du
fait de l'écoulement du vent et la construction se comporte comme si elle était pleine.
Par ailleurs on a constaté, pour des bâtiments isolés de formes et de proportions normales, une dépression intérieure comprise entre -0,2 q et -0,4
q lorsque le pourcentage µ des ouvertures par rapport à la surface totale des parois varie entre 0,03 et 5. Dans ces constructions l'ouverture ou le
bris d'une fenêtre ou d'une porte, si elle peut influer notablement sur l'état intérieur du compartiment auquel elle appartient en portant brusquement
sa pression à la valeur maximale correspondant au cas des constructions ouvertes, n'influe pratiquement pas sur l'état intérieur moyen de la
construction. Par contre, dans les constructions ouvertes, la pression intérieure est notablement modifiée par l'ouverture d'un panneau. L'intérieur
de la construction se trouve en surpression si l'ouverture est située du côté du vent, en dépression si l'ouverture est du côté opposé au vent ou sur
une paroi parallèle au vent ou dans certains cas sur le versant de la toiture exposé au vent (faibles inclinaisons).
COMMENTAIRE
Commentaire
On doit distinguer :
- l'action élémentaire unitaire donnée par un coefficient ponctuel réel c variant en chaque point suivant une courbe continue [action du vent sur
les surfaces courbes (fig C-III-13)],
Figure C-III-13
- et l'action élémentaire unitaire donnée par un coefficient c moyen, constant sur la surface [action du vent sur les surfaces planes (fig. C-III-14)].
Figure C-III-14
En réalité, sur des surfaces planes appartenant à une construction, l'action élémentaire unitaire varie d'un point à un autre, comme sur une surface
courbe (fig. C-III-15), mais pour simplifier les calculs il a paru préférable d'adopter, pour chaque surface, une valeur moyenne et constante de la
pression et par suite du coefficient c correspondant.
Figure C-III-15
COMMENTAIRE
Commentaire
Dans quelques cas particuliers ces deux composantes peuvent être calculées directement à l'aide de coefficients globaux de traînée c tet de
portance cu.
COMMENTAIRE
Commentaires
- La composante U diminue en général la stabilité au renversement car elle réduit l'action du poids. Elle peut produire un effet de renversement
lorsqu'elle n'est pas appliquée au centre de gravité de la construction, elle est alors équivalente à une force appliquée au centre de gravité, plus
un couple.
- La notation habituelle adoptée dans les cours d'aérodynamique pour les coefficients globaux est la suivante :
Figure C-III-16
- cx: coefficient de traînée
- cy: coefficient de dérive
- cz: coefficient de portance
la traînée étant dirigée suivant la direction de l'écoulement, quelle qu'en soit l'orientation par rapport à la surface frappée. Le coefficient c tadopté
par les Règles représente le coefficient global de traînée lorsque l'écoulement est normal à la surface frappée. Cette convention conduit à
adopter, pour les constructions prismatiques à base rectangulaire et à toiture-terrasse, deux coefficients c t. Le coefficient global de portance a
été appelée cupar raison d'homogénéité. Le coefficient global de dérive cyn'a pas d'application pratique pour les bâtiments. Il est seulement
utilisé dans le cas des tours et pylônes à section en forme de triangle équilatéral soumis à un vent parallèle à une des faces (R-III-5,241) et
dans le cas des profilés, traité dans l'annexe 9 où un tableau donne les valeurs des coefficients c xet cy, ainsi que celles des coefficients cTet
cNliés au profil.
- Les ensembles pour lesquels les composantes T et U de la résultante R sont calculées directement à l'aide des coefficients c tet cusont en
nombre restreint. Ils présentent en particulier un ou plusieurs plans de symétrie, et la direction du vent doit être contenue dans un de ces plans.
Ces ensembles sont les suivants :
- les constructions prismatiques à base rectangulaire et à toiture-terrasse (C-III-2, 161 1 et C-III-2,96) ;
- les prismes réguliers et les solides de révolution (R-III-3,2 et 3,7) ;
- les murs et les panneaux (R-III-4, 14 et 4,15) ;
- les poutres en treillis et les panneaux ajourés (R-III-5,122 et 5,123) ;
- les tours et les pylônes (R-III-5,22 5,231 5,241 et C-III-5,25).
Figure C-III-17
Dans le cas particulier où la pression dynamique q est considérée comme constante sur toute la hauteur de la construction, ces formules
deviennent :
T = ctStq et U = cuSuq
En raison du nombre illimité de cas pouvant se présenter pour les constructions prismatiques à base rectangulaire, surmontées d'une toiture à
versants ou en voûte, les règles ne donnent pas de coefficient global ctdirectement utilisable pour ce type de constructions. Dans ce cas l'intensité
et la position de T et U doivent être déterminées d'après la méthode générale, en composant les diverses forces agissant sur la construction (action
d'ensemble : R-III-2,16).
COMMENTAIRE
Commentaire
Au nombre des caractéristiques mécaniques qui interviennent dans ces problèmes, figure en tout premier lieu la période du mode fondamental
d'oscillation de la structure dans la direction étudiée.
L'annexe 4donne des formules et méthodes pratiques de détermination de cette période.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les dispositions prévues complètent celles figurant déjà dans les Règles N.V. 46 (C et R-5,23). Elles sont d'autant plus justifiées que les
constructions visées (tours, clochers, beffrois, bâtiments-tours pouvant leur être assimilés, cheminées, phares, réservoirs sur tours ou pylônes,
mâts) tendent vers des hauteurs de plus en plus grandes. Par ailleurs, ces constructions flexibles et de grande hauteur n'existent que depuis
peu d'années et l'expérience de leur comportement dans des vents violents est pratiquement nulle.
- Les oscillations parallèles à la direction du vent se produisent sous l'action des rafales. Il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les accélérations et décélérations, irrégulières, répétées et variables en durée, des masses d'air agissant sur la structure et la
structure elle-même. Il en résulte une aggravation des déformations et par suite des oscillations et de leurs effets dont tient compte le
coefficient déterminé en s'inspirant d'études dans ce domaine parues depuis 1946. En conformité de la règle III-6,4 visant les constructions de
dimensions exceptionnelles, il est toujours possible de justifier des dispositions différentes de celles des Règles à la suite d'essais statiques et
dynamiques en soufflerie correctement conduits et interprétés. tenant compte de l'ensemble des bâtiments réalisés et de leur environnement
Pour les autres constructions, l'expérience acquise depuis de nombreuses années et sur une grande quantité de bâtiments ne paraît pas justifier
une majoration sensible des actions du vent.
Figure R-III-3
- coefficient global dépendant du type de construction, est défini ci-après :
- pour les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire dont les caractéris-tiques sont données en R-III-3,1 à
l'exception des constructions à usage d'habitation ou de bureau et pour les ensembles prismatiques des constructions ajourées et des
constructions en treillis dont les caractéristiques sont données en R-III-5,21, est pris égal à 1 ;
- pour les autres constructions, est donné en fonction de la cote Hsde leur sommet par
- 0,70 pour Hs 30 m
- 0,70 + 0,01 (Hs- 30) pour 30 m Hs 60 m
- 1 pour Hs 60 m
COMMENTAIRE
Commentaire
Peuvent être considérés comme présentant une densité normale de parois, les bâtiments à usage d'habitation ou de bureaux à un ou plusieurs
étages dans lesquels :
- les murs et cloisons présentent une rigidité au moins égale à celle d'une paroi de brique creuse de 5 cm d'épaisseur enduits compris et restent
fixes définitivement ;
- le quotient de la longueur totale des murs et cloisons exprimée en mètres (supposée sensiblement constante à tous les étages) par la somme
des surfaces de tous les étages exprimées en mètres carrés n'est pas inférieur à 0,05.
COMMENTAIRE
Commentaires
- En dehors des actions dynamiques à la direction du vent, les structures hautes et élancées placées dans un vent même régulier peuvent être
soumises à des sollicitations dynamiques qui agissent perpendiculairement à la direction du vent, et les mettent en état d'oscillations forcées.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 36 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Dans certains cas extrêmement rares, on a constaté que les oscillations perpendiculaires à la direction du vent étaient précédées d'une
déformation (ovalisation) pour les parois cylindriques très minces (cheminées en tôles non raidies), se produisant pour des vitesses de vent
suffisamment grandes.
1. Le phénomène peul amener une catastrophe si cette fréquence est voisine de celle des tourbillons de Bénard-Karman (Accident du pont
suspendu de Tacoma aux U.S.A. en 1940).
COMMENTAIRE
Commentaire
Les essais en soufflerie ont été conduits seulement sur des constructions à base rectangulaire L'extrapolation à des constructions à base
quadrangulaire est possible dans les limites définies dans le texte des Règles (R-III-2,3).
COMMENTAIRE
Commentaire
Sur un bâtiment quadrangulaire, l'action résultante maximale moyenne sur les parois et la toiture, et l'action maximale d'ensemble sont en général
produites par le vent normal aux parois verticales. Dans les cas exceptionnels, en particulier pour les bâtiments à toitures multiples et pour les
bâtiments ouverts complètement sur plusieurs façades, il est nécessaire d'examiner l'action du vent attaquant les parois verticales sous des angles
variables.
2,11 caractéristiques
- toutes leurs parois verticales sont sensiblement planes et reposent sur le sol ;
- leurs parois verticales peuvent être fermées ou bien partiellement ouvertes ou ouvertes (R-III-1,313) sous réserve qu'une paroi au moins sur les
quatre soit fermée.
COMMENTAIRE
Commentaires
- h représente la différence entre le niveau du sol sur lequel repose la construction et le niveau de la crête de la toiture.
Figure. C-III-18
- Une toiture est dite multiple lorsqu'elle est constituée d'éléments identiques et répétés (par exemple sheds, conoïdes...).
- Les saillies des balcons ou les renfoncements divers (loggias) rencontrés couramment sur les parois verticales des bâtiments d'habitation ne
sont pas considérés comme modifiant de façon sensible la planéité des parois.
- Pour les constructions éloignées du sol, se reporter aux règles III-2,2.
- Pour les constructions ayant quatre parois ouvertes, se reporter aux règles III-4,2.
2,12 coefficient o
coefficient o.
- pour un vent normal à la grande face Sa:
- si a 0,5 par le quadrant supérieur gauche en fonction de aet de b/a ;
- si a 0,5 par le quadrant inférieur gauche en fonction de b;
COMMENTAIRE
Commentaires
- Cas particuliers :
- Constructions reposant sur le sol et accolées à un plan de grandes dimensions (immeuble ou mur). Ce type de construction réagit
aérodynamiquement comme une construction de longueur 2 a. Pour le vent normal à la face S a, le rapport de dimensions aest donc pris
égal à h/2a et la détermination de ose fait alors
Figure C-III-20
- La méthode employée pour déterminer les efforts du vent sur les constructions, basée sur l'emploi des diagrammes des figures R-III-5, R-III-6,
R-III-7, se justifie par le fait que pour des constructions de même base et de même hauteur totale, on a constaté que le coefficient oétait le
même quelle que soit la forme de la toiture.
- Sur le diagramme de la figure R-III-5 (partie supérieure) et pour aet bsupérieurs à 2,5 les valeurs de olues pour b/a = 1 correspondent à
celles du prisme à base carrée, et celles lues pour b/a = 0 (quadrant supérieur gauche) correspondent à celles de la plaque plane.
- Pour le prisme à base carrée, dont le rapport de dimensions est inférieur à 2,5, il est possible d'appliquer les coefficients donnés par l'échelle
fonctionnelle de la figure R-III-10, plus favorables que ceux lus sur le diagramme de la figure R-III-5 ; le prisme à base carrée constitue en effet
pour des rapports assez petits, un cas particulier intraduisible sur un diagramme général comme le diagramme de la figure R-III-5.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les essais permettant de définir les coefficients de pression sur les différentes parois de la construction ont été effectués uniquement sur des
constructions fermées. Ces coefficients restent valables pour des constructions partiellement ouvertes ou ouvertes à condition toutefois que les
ouvertures ne perturbent pas l'écoulement de l'air : ouverture de petites dimensions ou ouvertures parallèles au vent ou encore ouvertures sur une
seule face de la construction.
Par contre lorsque le vent traverse la construction, il est difficile de formuler des règles, chaque cas étant un cas particulier. Il est conseillé, à défaut
d'essais, d'étudier l'action du vent sur la construction fermée de même forme que la construction considérée, puis d'étudier l'action du vent sur la
construction complètement ouverte et de retenir les actions les plus défavorables (R-III-2, 152 et annexe 7).
COMMENTAIRE
Commentaires
- Cette règle concerne l'action du vent sur la face extérieure des parois qui, en appliquant la règle III-2,02, sont abritées. Elle sera utilisée par
exemple pour la détermination des actions du vent sur les toitures multiples (R-III-2,131 33).
- Pour l'action d'un vent oblique sur la face intérieure d'une paroi on se reportera à la règle III-2,143 2.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les Règles NV 65 étaient basées sur des études aérodynamiques de toitures dont les proportions n'excédaient pas les valeurs indiquées sur les
diagrammes des figures R-III-6 et R-III-7. De nouvelles études aérodynamiques ont permis de compléter partiellement ces Règles et dans des
limites bien définies. Au-delà de ces limites les valeurs calculées peuvent s'écarter sensiblement des coefficients réels.
COMMENTAIRE
Commentaire
Pour faciliter le travail des utilisateurs des présentes Règles, le tableau ci-après résume les différentes possibilités qui peuvent se présenter :
- Vent normal aux génératrices
- Toitures à versants plans
- Toitures en voûtes
Dans le cas de toitures à versants plans dont la flèche f est comprise entre la moitié de la hauteur h de la construction et les 4/5 de celle-ci, les
coefficients de pression cesont déterminés par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre les valeurs lues sur le diagramme de la figure R-
III-6, en fonction du coefficient oet les valeurs sur le diagramme de la figure R-III-6 bis, indépendantes du coefficient o.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les valeurs lues sur le diagramme de la figure R-III-7 ne sont valables que pour la surface convexe des toitures en voûte. Pour des toitures
suspendues dont la convexité est du côté de l'intérieur du bâtiment, ce sont les règles III-6,09 et 6,4 qui sont applicables.
adopte pour cela valeur lue sur le diagramme de la figure R-III-6 pour = 0, en fonction du coefficient ode la construction.
Lorsque la flèche f d'une toiture à versants plans est comprise entre la hauteur h de la construction et les 4/5 de celle-ci, les coefficients de pression
cesont considérés comme indépendants des coefficients ode la construction et sont déterminés par le diagramme de la figure R-III-7 bis, en
fonction de l'angle d'inclinaison (en degrés) du versant considéré sur le plan horizontal.
Lorsque la flèche d'une toiture à versants plans est comprise entre la moitié de la hauteur h de la construction et les 4/5 de celle-ci, les coefficients
de pression cesont déterminés par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre :
- les valeurs lues sur le diagramme de la figure R-III-6 pour = 0, en fonction du coefficient ode la construction,
- et les valeurs lues sur le diagramme de la figure R-III-7 bis, en fonction de l'angle d'inclinaison (en degrés) du versant considéré sur le plan
horizontal.
COMMENTAIRE
Commentaire
La règle est une extension de celle (R-III-1,243) concernant l'effet de masque.
Il est rappelé que les surfaces abritées sont celles situées au-dessous de la surface décrite par une génératrice ayant une pente de 20 % vers le sol
et prenant appui sur le contour apparent des constructions protectrices. En fait dans les parties abritées c'est la pression dynamique qui devrait être
réduite de 25 % ; la réduction porte sur le coefficient ce pour que la totalité du bâtiment soit calculée avec la même pression dynamique.
A partir de la deuxième toiture le vent s'écoule à peu près horizontalement au-dessus des crêtes, le sillage étant d'autant plus important que la
forme des versants au vent est plus abrupte L'effet d'abri créé par le mur de façade et par la première toiture s'atténue avec la distance : les actions
résultantes sur chaque toiture deviennent positives dès la troisième toiture, mais leur valeur augmente faiblement avec la profondeur sauf pour les
toitures ayant un versant vertical. Il a paru néanmoins prudent d'envisager des destructions ou des démontages momentanés de parties de la
toiture formant abri et par suite de prévoir sur toutes les toitures à partir de la seconde des actions de même signe que celles s'exerçant sur la
première toiture.
COMMENTAIRE
Commentaire
La valeur de ceainsi obtenue est applicable au cas du vent parallèle aux génératrices des toitures en voûte.
COMMENTAIRE
Commentaire
On ne doit pas omettre de tenir compte du cas où la direction du vent serait oblique par rapport aux façades ; d'après le diagramme de la figure C-
III-43, la pression conserve sa valeur maximale lorsque l'angle varie entre 80° et 90°, et décroît ensuite régulièrement. On admet de prendre en
compte sur chaque toiture autre que la première le diagramme enveloppe des efforts du vent donné par la figure C-III-22 c.
Figure C-III-22 toitures en shed à 30°. Actions du vent sur les zones abritées des
parois verticales.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les actions locales intéressent particulièrement les panneaux de remplissage, les revêtements muraux, les éléments de couvertures, les pièces
secondaires de charpente (chevrons, etc.) ainsi que leurs attaches et scellements.
Le coefficient à adopter pour déterminer la succion dans cette zone est égal aux 3/2 du coefficient moyen c eapplicable au versant considéré (c =
1,5 ce) quel que soit l'angle .
COMMENTAIRE
Commentaires
- Action locale sur une rive de toiture. Exemple d'application pour o= 1.
Figure C-III-23
- Si la toiture d'une construction est abritée par un mur ou une autre construction, il n'y a pas d'actions locales à considérer pour la direction du
vent venant du côté du masque.
Figure C-III-24
COMMENTAIRE
Commentaire
Les règles pour les angles de toitures sont particulièrement importantes pour les éléments légers.
COMMENTAIRE
Commentaire
Il est rappelé que ces actions locales concernent notamment les zones autour des appuis ou attaches d'un élément extérieur à la construction, et
les zones de discontinuité marquée dans les formes extérieures de la construction.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les coefficients de pression sont ainsi toujours compris
- entre - 0,90 et - 0,20
- ou entre + 0,80 et + 0,15
ce qui dans le calcul des surpressions intérieures conduit à plafonner la valeur de o(ou celles de hou de e) à 1,19 environ.
- Pour les constructions dans lesquelles la grandeur des ouvertures varie très sensiblement dans une ou plusieurs façades créant ainsi des
zones de perméabilité différente, il convient de déterminer la valeur des pressions intérieures dans chaque volume correspondant, suivant la
valeur de la perméabilité et l'orientation du vent.
Par mesure de simplification, on ne tient pas compte des pressions différentielles sur les planchers pour le calcul de ceux-ci, mais on tient compte
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 45 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
COMMENTAIRE
Commentaires
Les Règles ne visent pas le cas particulier des constructions fermées étanches, pour lequel aucune action intérieure n'est à prendre en compte. Ce
type de construction ne se rencontre qu'exceptionnellement en pratique et dans ce cas tout se passe au point de vue aérodynamique comme si la
construction était pleine.
- Pour ne pas rompre avec les habitudes et ne pas introduire de surcharges supplémentaires, ni sur les planchers, ni sur les cloisons, les
surpressions ou dépressions intérieures peuvent être supposées uniformes dans tout l'ensemble d'une construction à usage d'habitation ou de
bureaux, alors qu'elles peuvent varier d'un compartiment à l'autre.
- Dans ce cas de constructions à conditionnement d'air, les faces intérieures sont toujours soumises à une légère surpression. Cependant pour
plus de sécurité, en particulier en cas de bris de vitre, à titre indicatif on pourra prendre :
- soit une surpression avec ci= + 0, 6 (1,8 - 1,3 o),
- soit une dépression avec ci= - 0,3 (1,3 o- 0,8).
COMMENTAIRE
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 46 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Commentaires
- La loi donnée se rattache à l'action du vent sur une plaque plane où comme dans le cas d'une plaque ajourée ou en treillis, l'action du vent
donne un effort maximal jusqu'à une incidence de 65° (C-III-5,121) Elle diffère donc de celle donnée en C-III-3,411 1 qui a trait à l'action du vent
oblique sur un volume.
- Le vent en s'appuyant sur le contour de la partie ouverte peut attaquer la face intérieure des parois sous un angle variable.
Figure C-III-25
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les différents cas visés peuvent être considérés comme intermédiaires entre celui où la perméabitité µ = 5 et celui où µ = 35 (Figure C-III-26).
Dans le cas d'une construction comportant une seule paroi partiellement ouverte, les interpolations doivent se faire entre des actions de même
signe ; en aucun cas, on ne doit interpoler entre des actions de signes contraires (surpression et dépression). Dans le cas d'une construction
comportant plusieurs parois partiellement ouvertes, les premières interpolations doivent se faire entre des actions de même signe, les
interpolations suivantes peuvent se faire entre des actions de même signe ou de signes contraires ; dans le second cas lorsque ces
déterminations conduisent à des coefficients compris entre - 0,6 (1,3 o- 0,8) et 0 on prend - 0,6 (1,3 o- 0,8), et lorsqu'ils sont compris entre 0
et + 0,6(1,8 - 1,3 o) on prend + 0,6(1,8 - 1,3 o).
2,145 constructions à parois fermées dont la toiture comporte un lanterneau ou un shed ouvert d'un seul côté
On applique :
- soit une dépression intérieure
- soit une dépression aveca' étant la longueur de l'ouverture du lanterneau ou du shed et a la longueur du bâtiment.
COMMENTAIRE
Commentaire
La règle ne s'applique pas :
- si une ou plusieurs parois présentent une perméabilité supérieure à 5 % ;
- si a' 2/3 a, la construction pouvant alors être considérée comme ouverte.
Figure C-III-27
COMMENTAIRE
Commentaires
- L'annexe 6 donne des exemples d'application.
- Cet article concerne les constructions fermées et les constructions ayant une seule paroi ouverte ou partiellement ouverte. Il concerne
également les constructions ayant plusieurs parois ouvertes ou partiellement ouvertes. Le vent étant parallèle aux ouvertures.
COMMENTAIRE
Commentaire
L'annexe 7 donne des exemples d'application.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les actions intérieures à prendre en compte sur les parois de perméabilité µ 35, ont été arbitrairement choisies pour que ces parois soient
calculées avec des actions résultantes non nulles. Elles ne correspondent pas à la réalité et par suite n'ont pas à être retenues pour la
détermination des actions d'ensemble III-2,16.
Les actions intérieures s'exerçant sur les parois de perméabilité µ 5, qui peuvent en réalité régner à l'intérieur de la construction, doivent seules
être retenues pour la détermination des actions d'ensemble.
2,161 bloc unique à toiture unique (toitures à un ou deux versants plans, en voûte ou en terrasse)
COMMENTAIRE
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 48 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Commentaire
Par définition une telle construction ne comporte pas de joint de dilatation.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Pour un vent normal aux génératrices de la toiture
- la force de renversement T est la résultante des forces horizontales agissant sur les parois verticales et de la composante horizontale des
forces appliquées à la toiture ;
- la force de soulèvement U est la composante verticale des forces appliquées à la toiture ; si cette force U n'est pas centrée elle produit un
effet plus ou moins défavorable à la stabilité selon qu'elle est placée du côté de la face au vent ou du côté de la face sous le vent.
Figure C-III-28
- Dans le cas d'une construction à toiture-terrasse, la résultante horizontale des actions extérieures et intérieures, non compris éventuellement la
force d'entraînement, peut être calculée directement par l'intermédiaire du coefficient global de traînée (règle III-1,43) qui a pour valeur : c t=
1,3 o.
Dans le cas d'une construction à toiture-terrasse, la règle III-2,1612 s'applique pour les deux directions de vent normales aux façades
COMMENTAIRE
Commentaire
Valeur de la force d'entraînement dans le cas d'une construction avec toiture à deux versants à surface plane ou plissée ou ondulée à génératrices
parallèles à la direction du vent :
- 0,010 q (longueur ABC) (a - 4 h)
Figure C-III-29
COMMENTAIRE
Commentaire
Dans ce cas toutes les toitures intermédiaires entre la première et la dernière sont supposées sans pression, ni succion extérieures.
Figure C-III-30 Action d'ensemble dans le cas d'une construction fermée ( o= 1).
COMMENTAIRE
Commentaires
- Le mode de calcul imposé pour les blocs accolés admet implicitement l'éventualité de la destruction accidentelle d'un ou plusieurs d'entre eux.
On a considéré que l'application de la règle III-2,161 aux blocs extrêmes pour une direction de vent perpendiculaire au plan des joints (le vent
les attaquant soit dans une direction soit dans la direction opposée), permet à chacun de ces blocs de résister seul, en cours de construction ou
en cas d'effondrement des autres blocs. Mais il a paru prudent que les blocs intermédiaires susceptibles de subsister soient calculés avec une
certaine marge de sécurité ; chacun d'eux doit résister à l'effet de la surpression seule, exercée sur la face au vent. On notera que ce mode de
calcul diffère peu de celui préconisé à l'origine, lequel prévoyait la vérification des blocs intermédiaires sous une action égale à 6/10 de la
combinaison surpression avant + dépression arrière.
- On suppose plein le plan passant par le joint pour tenir compte soit d'un bardage provisoire, soit de la présence d'aménagements intérieurs
(cloisons, cage d'escaliers...). Par ailleurs le vent étant en général la seule force horizontale appliquée aux bâtiments, la règle énoncée conduit
à adopter les dispositions constructives convenables dans deux directions orthogonales et non dans une seule.
- Pour le calcul des actions d'ensemble, au cas où il n'existe pas de cloisons à chacun des joints extrêmes, l'effet de la surpression ou de la
dépression intérieure dans les blocs extrêmes s'ajoute à celui des forces extérieures.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les Règles supposent la construction éloignée de toute paroi de grandes dimensions. Elles ne seraient plus applicables à une construction
éloignée du sol mais adossée à une paroi de grandes dimensions, cas pour lequel il n'a pas été effectué d'essais systématiques.
2,21 caractéristiques
Ce sont celles fixées en R-III-2,11 mais les quatre parois verticales reposent par l'intermédiaire de poteaux sur le sol dont elles sont éloignées d'une
distance e.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Le cas où e h est celui qui se présente généralement en pratique. Il y correspond un coefficient e. Dans le cas où e est égal ou supérieur à h,
le coefficient est appelé h. Il est constant, sauf exception (R-III-2,222).
- h représente la hauteur totale de la construction, toiture comprise.
Figure C-III-32
Les coefficients het e(C-III-1,321) sont fonction du rapport de dimensions de la face considérée (R-III-2,03).
COMMENTAIRE
Commentaire
Les coefficients het ejouent un rôle identique à celui joué par le coefficient odans le cas des constructions reposant sur le sol.
COMMENTAIRE
Commentaires
- La notion d'élancement aérodynamique présentant des difficultés d'interprétation, la Commission a jugé préférable de lui substituer la notion de
rapport de dimensions (R-III-2,03). Les rapports de dimensions aet bmentionnés en R-III-2,12 sur la figure R-III-5 ont trait au cas d'une
construction reposant sur le sol. On en déduit la valeur de o. Si la base de la construction est éloignée du sol d'une distance e h, les valeurs
des rapports aet bà prendre en compte sont calculées comme si la hauteur h était divisée par deux. On en déduit la valeur de h.
- Lorsque e varie de 0 à h, eest compris entre oet h. Pour simplifier les calculs, on admet que la variation de eest linéaire en fonction de
e/h. Le tableau 10 (page suivante) donne les valeurs de l'expression e/h ( o- h).
Tableau
10
Pour un vent normal à la face Sa, le coefficient e(qui correspond au cas où e h) est lu sur le diagramme de la figure R-III-8, en fonction de bet
du rapport ae/h2. Le coefficient h(qui correspond au cas où e h) est lu sur le même diagramme, en fonction de bet du rapport a/h.
Pour un vent normal à la face Sb, les coefficients hou esont égaux au coefficient ode la construction reposant sur le sol.
COMMENTAIRE
Commentaire
Une construction est dite aérodynamiquement allongée si aest très petit. Lorsqu'une telle construction est éloignée du sol d'une distance
suffisamment grande au moins égale à a, elle se comporte pour le vent normal à la face S acomme une construction élancée dont la hauteur serait a
et la largeur h, ce qui explique pourquoi h(pour e = a, par exemple) est supérieur à o. Lorsque cette même construction est éloignée du sol d'une
distance e voisine de h, des essais ont montré que le coefficient hpassait par une valeur maximale (pour e = h) supérieure à h(pour e = a). Le
diagramme de la figure R-III-8 qui découle uniquement de valeurs déterminées expérimentalement, traduit ce phénomène.
2,223 constructions comprises entre deux plans parallèles de grandes dimensions (immeubles ou murs)
Le coefficient est pris égal au coefficient odont la base serait l'une des faces ab en contact avec les plans parallèles, la hauteur h la distance
entre les plans parallèles et le rapport de dimensions aou b= 10.
COMMENTAIRE
Commentaire
C'est le cas d'une construction formant passerelle entre deux autres constructions. Le rapport de dimensions de la face verticale d'une telle
construction devrait être considéré comme infini ; on se contente de prendre sur le diagramme de la figure R-III-5 les coefficients correspondants
à = 10 en considérant comme base ba.
Figure C-III-33
COMMENTAIRE
Commentaire
La succion existant sur la face inférieure se cumule le cas échéant avec la surpression intérieure.
2,311 caractéristiques
Leur forme générale en plan est un trapèze ou un parallélogramme, deux côtés consécutifs formant toujours un angle supérieur à 75° et inférieur à
105°.
2,312 coefficient o
Il est lu sur le diagramme de la figure R-III-5 en fonction du rapport de dimensions (R-III-2,03) et du rapport b/a des côtés du rectangle de surface
égale à la surface de base de la construction, l'une des dimensions a ou b de ce rectangle étant la distance entre les faces parallèles de la
construction.
COMMENTAIRE
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 53 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Commentaire
Exemples de détermination du rapport b/a (Figure C-III-34)
Figure C-III-34
2,321 caractéristiques
Aucun angle ne doit être inférieur à 45° ni supérieur à 135°.
2,322 coefficient o
Il est lu sur le diagramme de la figure R-III-5 en fonction du rapport de dimensions (R-III-2,03) et d'un rapport supposé égal à 1.
COMMENTAIRE
Commentaire
L'emploi d'un rapport b/a = 1 est défavorable dans la presque totalité des cas.
2,33 constructions à base rectangulaire dont une des façades est remplacée par une surface courbe
symétrique convexe ou concave (de flèche relative inférieure à 0,20)
Le coefficient orelatif à l'une des façades est lu sur le diagramme de la figure R-III-5 en fonction du rapport de dimensions correspondant à cette
façade et du rapport b/a du rectangle circonscrit.
COMMENTAIRE
Commentaire
Figure C-III-35
COMMENTAIRE
Commentaire
2,351 caractéristiques
La partie haute du bâtiment comporte un faîtage régnant horizontalement sur au moins la moitié de la dimension parallèle à ce faîtage.
2,352 coefficient o
Il est lu sur le diagramme de la figure R-III-5 en fonction du rapport b/a de la construction et d'un rapport de dimensions fonction de la hauteur
totale.
COMMENTAIRE
Commentaire
Si la partie haute du bâtiment est plus réduite en plan, chaque cas est un cas particulier et il est plus difficile de donner des règles.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les figures C-III-36 et 37 donnent une application des règles 2,41 et 2,42 pour = 1.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les Règles simplifiées concernent plus spécialement les bâtiments à usage d'habitation ou de bureaux, constitués par des blocs
parallélépipédiques composés en principe d'étages identiques, de hauteur normale, avec murs et cloisons en maçonnerie. Elles peuvent être
étendues (III-2,923) à des bâtiments à usage industriel ne présentant que certaines des caractéristiques précitées.
Les simplifications ne devant pas conduire à des résultats inférieurs à ceux découlant des Règles générales, ces Règles simplifiées constituent une
enveloppe défavorable. Chacun de ces deux ensembles de Règles - simplifiées ou générales - forme un tout et, sous aucun prétexte, ils ne peuvent
être combinés.
2,91 caractéristiques
- La construction est constituée par un bloc unique, ou des blocs accolés à toiture unique.
- La base au niveau du sol est un rectangle de longueur a et de largeur b.
- La hauteur h, différence entre le niveau de la base de la construction et le niveau de la crête de la toiture, est inférieure ou égale à 30 m.
- Les dimensions doivent obligatoirement respecter les conditions suivantes :
- La couverture est :
- soit une toiture-terrasse ;
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 56 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- soit une toiture unique de hauteur f à un ou deux versants plans inclinés au plus de 40° sur l'horizontale ;
- soit une voûte dont le plan tangent à la naissance des directrices de la voûte est incliné au plus de 40° et au moins de 22° sur l'horizontale.
COMMENTAIRE Commentaire 1. La condition donnée pour correspond, pour une voûte à directrice parabolique ou en chaînette, à une
flèche comprise entre le dixième et le cinquième de la corde a ou b.
Figure C-III-38
La construction doit être située sur un terrain sensiblement horizontal dans un grand périmètre (R-III-1,241).
2,921 valeurs
Les pressions dynamiques sont constantes sur toute la hauteur de la construction et sont données par la formule :
Tableau
11
kscoefficient de site (R-III-1,242) ayant pour valeur :
Tableau
12
2,922 réductions
- Les pressions dynamiques relatives aux surfaces abritées (R-III-1,243) peuvent être réduites de 25 %.
- Les pressions dynamiques déterminées suivant la règle R-III-2,921, doivent être affectées d'un coefficient de réduction donné par le
diagramme de la figure R-III-9, en fonction de la plus grande dimension horizontale ou verticale de la surface offerte au vent (maître-couple R-
III-1,13) afférente à l'élément considéré dans le calcul.
Pour les éléments continus, le coefficient à adopter est celui correspondant à la plus grande dimension de la surface offerte au vent afférente à
chaque travée considérée comme librement appuyée.
2,923 majorations
Dans le cas de bâtiments à usage industriel, pour tenir compte de l'effet des actions dynamiques parallèles à la direction du vent, il convient de
multiplier les pressions dynamiques servant au calcul de l'action d'ensemble par un coefficient de majoration sau moins égal à l'unité, donné par :
T étant la période en secondes du mode fondamental d'oscillation du bâtiment.
Tableau
13
2,931-2 toiture
Tableau
14
COMMENTAIRE
Commentaire
Voir aussi commentaire au 2-94.
COMMENTAIRE
Commentaire
Ces actions locales ne sont applicables qu'au calcul des éléments de couverture (tuiles, ardoises, plaques), de revêtement ou de zinguerie des
constructions et à leurs attaches et appuis dans les zones définies en R-III-1,322.
COMMENTAIRE Commentaire
COMMENTAIRE
Commentaires
- Par exemple pour les parois verticales, les actions extérieures moyennes combinées aux actions intérieures, donnent comme actions
résultantes unitaires :
- Constructions fermées :
- + 1,1 q
- - 0,8 q
Constructions ouvertes :
- ± 1,3q
- Le vent pouvant tourner autour de la construction, il est possible dans de nombreux cas de se limiter pour les toitures aux seules valeurs
maximales des actions sur les versants (par exemple : pour une toiture à 30° appartenant à une construction ouverte, on calcule les deux
versants avec une succion (- 0, 45 - 0,48) q = - 1,25 q). Mais les deux valeurs (versant au vent, versant sous le vent) doivent être envisagées
dans les structures (par exemple : fermes triangulées, etc.) pour lesquelles la combinaison d'actions différentes sur les deux versants de la
toiture conduirait à des résultats plus défavorables dans certains éléments (treillis de ferme...).
COMMENTAIRE
Commentaire
Par exemple, pour une construction à base rectangulaire et à toiture-terrasse, la force de renversement est exprimée par T = 1,3 q h a (ou b) que la
construction soit fermée ou ouverte, et la force de soulèvement centrée est exprimée par :
- constructions fermées U = 0,8 q Su
- constructions ouvertes U = 1,3 q Su
Suétant l'aire de la projection horizontale de la construction.
Dans le cas des prismes et des cylindres à axe horizontal on doit considérer également l'action du vent soufflant parallèlement aux génératrices.
Pour les constructions dont le maître-couple n'a pas une largeur constante sur toute la hauteur, et qui peuvent être assimilées aux constructions
prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire (R-III-3,1), est donné par l'expression :
COMMENTAIRE
Commentaire
Exemples de détermination du rapport
Figure C-III-42
Figure C-III-42
3,1 caractéristiques
Ces constructions ont pour base un polygone régulier ou un cercle.
COMMENTAIRE
Commentaire
En pratique cet article concerne principalement les cheminées, les réfrigérants, les tours à usage industriel ou à usage d'habitation, les réservoirs
horizontaux ou verticaux sur tour ou sur pylône.
Les tubes ou les fils cylindriques rugueux et les câbles torsadés sont traités en R-III-6,13.
COMMENTAIRE
Commentaire
Le classement en six catégories découle des résultats des essais aérodynamiques qui ont été effectués ; ce classement est fonction du nombre de
côtés et de l'existence ou non de nervures vives ou arrondies. Toutefois, les essais n'ont pu couvrir tous les cas et certains types de prismes et de
cylindres ne sont pas envisagés, par exemple les prismes de moins de vingt côtés avec nervures vives et les cylindres à base circulaire avec
nervures arrondies.
Peuvent être assimilées les constructions tronconiques ou en forme d'hyperboloïde de révolution, à condition toutefois que l'angle à la base ne soit
pas inférieur à 70°.
Dans le cas particulier de demi-cylindres (catégories V et VI) ouverts sur toute leur hauteur le coefficient c topeut être pris égal à :
- concavité au vent cto= 1,45 ;
- convexité au vent cto= 0,75.
COMMENTAIRE
Commentaire
Remarques sur le coefficient cto
- Prismes à base polygonale régulière. Les valeurs de ctosont fonction du nombre de côtés, de l'existence ou non de nervures, de leur
espacement, de leur saillie par rapport au diamètre circonscrit d, du rapport de cette saillie à la largeur de leur embase, et de leur forme même.
Il est impossible d'exprimer ctosous une forme simple tenant compte de tous ces facteurs et il a été jugé suffisant de donner les valeurs de
ctocorrespondant aux cas rencontrés fréquemment dans la pratique.
- Cylindres à base circulaire. Le coefficient ctodépend :
- de la rugosité de la surface : La rugosité de la surface est un facteur important en particulier pour les grands diamètres. Les valeurs
données pour la catégorie VI sont relatives aux surfaces particulièrement polies et conservant cette propriété dans le temps, telles que
celle de l'acier inoxydable, de l'aluminium ou de la peinture laquée parfaitement entretenue.
- du nombre de Reynolds Re= Vd/ . Pour les vitesses du vent V admises dans les calculs Rea une influence considérable sur cto: mais la
vitesse V n'étant pas utilisée dans les Règles, le nombre de Reynolds a été transformé en utilisant la formule q = V 2/16,3 (R-III-1,21) de
telle sorte que l'expression d q = 1,5 correspond en fait à Vd = 6 et à un nombre de Reynolds de 4,17 105avec un coefficient de
viscosité cinématique = 14,4 10-6m2/s.
COMMENTAIRE
Commentaires
Tableau
15
- Interpolation. - Les cylindres rugueux et lisses à base circulaire sans nervure (catégories V et VI) admettent une valeur minimale de c tolorsque
d q 1,5 ; or on est assuré d'avoir d q 1,5 quel que soit q, dès que d 0,28 m : c'est le cas courant des constructions cylindriques
(cheminées, réfrigérants, tours...).
- Par contre lorsque d est inférieur à 0,28 m, on doit vérifier la valeur de d q . Lorsque d q 0,5, la valeur de ctoest directement donnée par le
tableau (cto= 0,75) ; lorsque 0,5 d q 1,5, on interpole linéairement entre les valeurs extrêmes de ctoen fonction de d q ; mais les
pressions dynamiques normales q ne pouvant varier qu'entre 30 et 170 daN/m2, et les pressions dynamiques extrêmes entre 52,5 et 297,5
daN/m2(R-III-1,246), les cas où il faut interpoler sont relativement peu fréquents ; on est assuré d'avoir à adopter les coefficients du tableau 16
losque d a les valeurs suivantes.
- Les prismes et cylindres reposant sur une paroi de grandes dimensions normale à leurs génératrices (cheminée reposant sur une toiture-
terrasse) sont soumis aux mêmes règles que les prismes et cylindres à génératrices verticales reposant sur le sol
Tableau
16
3,3 coefficients
3,31 prismes et cylindres à génératrices verticales reposant sur le sol ( o), ou éloignés du sol d'une distance
e h ( h) prismes et cylindres à génératrices horizontales reposant ou non sur le sol ( h)
Les coefficients oet hsont lus sur l'échelle fonctionnelle (fig. R-III-10) en fonction du rapport de dimensions .
Pour les prismes relevant de la catégorie III, oou hest obtenu par interpolation linéaire en fonction du nombre n de côtés entre les coefficients
correspondant à n = 10 (catégorie II) et ceux correspondant à n = 20 (catégorie V).
COMMENTAIRE
Commentaires
3,32 prismes et cylindres à génératrices verticales éloignés du sol d'une distance e h
Le coefficient etenant compte de la distance au sol e, est donné par la formule :
3,411 parois
3,411-1
Prismes de trois et quatre côtés (catégorie I) à génératrices verticales et éloignés ou non du sol ou à génératrices horizontales et éloignés du sol
d'une distance e d.
C'est l'action normale à une face qui donne les plus grands efforts.
Elle est déterminée avec :
- ce= + 0,8 pour la face au vent ;
- ce= - (1,3 - 0,8) pour les faces sous le vent.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Dans le cas d'une construction en treillis complètement bardée, il peut arriver que l'effort maximal dans les barres ne soit pas donné par le vent
normal à une face.
- A titre indicatif, pour une direction quelconque du vent, le coefficient de pression c epour les différentes faces d'un prisme à base carrée, dans
une section diamétrale, est donné par le diagramme de la figure C-III-43 pour trois valeurs du coefficient (fig. R-III-5) = 0,85, = 1 et = 1,5,
en fonction de l'angle d'inclinaison de la face considérée sur la direction du vent. L'action pr= ceq est normale à la surface quelle que soit
l'orientation du vent. Pour compris entre 0,85 et 1 ou entre 1 et 1,5 on procède par interpolation linéaire en fonction de .
- Etabli pour une construction à base carrée, le diagramme (figure C-III-43) ne donne que des valeurs approchées pour une construction à base
triangulaire.
Figure C-III-43 prismes à base carrée. Courbes donnant le coefficient ceen fonction de
l'angle d'attaque du vent sur une face.
3,411-2
Prismes de plus de quatre côtés (catégories II, III et V) et cylindres (catégories IV, V et VI) à génératrices verticales et éloignés ou non du sol ou à
génératrices horizontales et éloignés du sol d'une distance e d.
Le coefficient de pression ceà prendre en compte dans une section diamétrale est donné par les diagrammes de la figure R-III-11 en fonction du
coefficient et de l'angle d'inclinaison de la surface plane ou du plan tangent à la surface courbe sur la direction du vent.
Pour les coefficients supérieurs à 1, on procède par interpolation linéaire entre les valeurs limites :
Figure R-III-11
Pour les prismes relevant de la catégorie III, le coefficient de pression c eà prendre en compte dans une section diamétrale est obtenu par
interpolation linéaire en fonction du nombre n de côtés entre les coefficients de pression correspondant à n = 10 (catégorie II) et ceux
correspondant à n = 20 (catégorie V).
COMMENTAIRE
Commentaires
- Catégorie II. En fait il existe une courbe pour chaque prisme de la catégorie II, suivant le nombre n de côtés. Cependant pour six et huit côtés,
les deux courbes sont pratiquement confondues et restent très peu différentes des courbes pour cinq et dix côtés. C'est donc la courbe six-huit
côtés qui est donnée dans les Règles. Elle constitue une bonne approximation pour cinq et dix côtés.
- Catégorie IV. La courbe donnée représente les valeurs moyennes de la pression sur chaque face ou la pression ponctuelle compte non tenu
des nervures. L'intégration de cette courbe donne dans chaque cas pour ctodes valeurs inférieures à celles du tableau VII, ces dernières tenant
compte, elles, de l'influence de la nervuration.
- Catégories V et VI. Les courbes données pour les catégories V et VI ne correspondent pas à une réalité physique : en effet les valeurs données
dans le tableau VII sont des valeurs moyennes entre les résultats d'essais pour diverses rugosités, et de plus le coefficient ce n'est pas
absolument constant le long d'une génératrice à cause de l'influence des abouts. Les courbes ont été établies en fonction de courbes
expérimentales pour donner par intégration les valeurs des coefficients ctoet 1,3 cto. Les diagrammes des catégories V et VI sont donnés sur la
figure C-III-44 sous forme polaire, cette représentation étant souvent utilisée.
- Interpolation. - Des essais pour des rapports de dimension infinis ont permis de déterminer les courbes pour = 1,5 ou = 1,3. La loi de
variation des courbes entre = 1 et = 1,5 ou 1,3 n'a pas encore été déterminée avec assez de précision. Pour ne pas compliquer les calculs
on a admis dans les Règles qu'elle était linéaire, et qu'il était possible d'extrapoler pour supérieur à 1,5 ou à 1,3 (pour infini les valeurs
maximales de sont respectivement égales à 1,54 et 1,33) et pour inférieur à 1.
Figure C-III-44
3,411-3
Cylindres (catégories V et VI) à génératrices horizontales et reposant sur le sol ou éloignés du sol d'une distance e d.
Le coefficient de pression ceà prendre en compte dans une section diamétrale est donné par les diagrammes R-III-12 pour = 1 et = 1,3, en
fonction du rapport e/d et de l'angle d'inclinaison 90° - ° de la normale à la surface courbe sur la direction du vent.
COMMENTAIRE
Commentaire
Seules les catégories V et VI ont été étudiées en soufflerie pour une distance e d. Il n'est pas possible de donner actuellement des courbes de
variation du coefficient ce en fonction du rapport e/d pour les autres catégories.
Pour une valeur du rapport e/d et des coefficients supérieurs à 1, on procède par interpolation linéaire entre les courbes correspondant à = 1 ;
et = 1,3.
Fig. R-III-12 a
Fig. R-III-12b
Fig. R-III-12c
Fig. R-III-12 d
3,412 toitures
Toitures-terrasses, à versants ou en voûte : on adopte les coefficients donnés pour les constructions prismatiques à base quadrangulaire en R-III-
2,131 2.
Toitures en forme de calotte sphérique, de cône ou de pyramide : on se reporte aux règles III-6,112 - 6,113.
COMMENTAIRE
Commentaire
La succion existant sur cette face se cumule le cas échéant avec la surpression intérieure.
COMMENTAIRE
Commentaire
Il est rappelé que les zones définies en R-III-1,322a et b concernent :
- les arêtes ou rives de toiture,
- les appuis ou attaches d'un élément extérieur à la construction,
- les discontinuités marquées dans les formes extérieures de la construction.
COMMENTAIRE
Commentaire
Faute d'essais, la Commission n'a pu donner d'indications pour d'autres cas que ceux donnés en Règle.
3,52 prismes de plus de quatre côtés (catégories II et III) et cylindres (catégories IV, V et VI)
Tableau
17
COMMENTAIRE
Commentaires
- La dépression intérieure dans les cylindres ouverts au sommet étant uniforme, ne crée que des contraintes de compression dans les sections
annulaires.
- Pour les cylindres ouverts de grand diamètre (tours de réfrigération, citernes, etc.), la face intérieure près du sommet peut être frappée sur une
partie de son développement par des rafales plongeantes. (Pour déterminer la hauteur frappée on considère un vent plongeant à 20 %
s'appuyant sur le contour supérieur du cylindre.) Dans les parois relativement minces des efforts appréciables en résultent. L'attention des
constructeurs est attirée sur ce point.
- Dans une section diamétrale quelconque, la distribution de l'effort tranchant correspondant à l'action des forces extérieures (dans le cas d'une
cheminée l'effort du vent au-dessus de cette section) et la répartition périphérique des pressions suivant le diagramme des catégories II, III, IV,
V et VI engendrent des flexions transversales déformant l'anneau élémentaire considéré. Cet effet est désigné sous le nom d'ovalisation. A la
limite dans le prisme à base carrée il se traduit par la flexion des parois. Suivant les dispositions constructives, les sollicitations dues à
l'ovalisation peuvent être équilibrées de différentes manières. entre autres :
- par la résistance propre à la flexion transversale de chaque anneau de construction raidi ou non par des nervures ;
- par le fonctionnement en voile mince transmettant les forces extérieures locales à des diaphragmes transversaux indéformables
intermédiaires ou extrêmes (cylindres creux de grande hauteur, hyperboloïdes de révolution...) ;
- par flexion longitudinale de la paroi lorsque le sol ou une toiture rigide empêche l'effet d'ovalisation dans leur voisinage (cylindres creux de
faible hauteur par rapport au diamètre).
COMMENTAIRE
Commentaire
Il est rappelé que le coefficient de traînée ct= cto(R-III-3,2) ne s'applique qu'au corps de la construction. toiture exclue. Pour la détermination des
efforts sur la toiture on doit se reporter à la règle III-3,412.
Elles sont déterminées selon les cas, suivant les règles III-3,71 ou 3,72.
Les actions extérieures locales (R-III-3,42) ne sont pas à retenir pour l'évaluation des actions d'ensemble.
Les actions d'ensemble sont susceptibles de l'application de la règle III-1,5 (plus particulièrement 1,52) relative aux actions dynamiques.
COMMENTAIRE
Commentaire
L'application de la règle III-1,5 comporte :
- la prise en compte des actions dynamiques (R-III-1,51) ;
- la prise en compte de la résonance sous l'action des tourbillons de Karman (R-III-1,52 et Annexe 8).
COMMENTAIRE
Commentaire
Il est signalé que, dans le cas d'un réservoir cylindrique supporté par une cheminée conique, les essais effectués sous la direction du professeur
Baes ont donné les résultats indiqués par la figure C-III-45 :
Figure C-III-45 essais sur modèle de cheminées coniques, rapport de dimensions 16,8, avec ou sans
réservoir.
Il est difficile d'extrapoler de tels essais au cas général de réservoirs cylindro-coniques posés sur des supports évidés ou non. Cependant à titre
indicatif, le coefficient ctapplicable à la cuve seule en présence de la cheminée peut être pris égal à celui du support majoré de 25 %.
3,712 constructions dont les parties inférieures et supérieures sont ouvertes simultanément ou isolément
On considère uniquement l'action de renversement créée par la traînée T déterminée directement par l'intermédiaire du coefficient c toà laquelle
s'ajoute éventuellement pour les constructions de grand diamètre (réfrigérants) l'effet d'un vent plongeant à 20 % (C-III-3,6).
3,721-2 cylindres reposant sur le sol ou éloignés du sol d'une distance e d
En plus de l'action de renversement déterminée selon la règle III-3,721-1, on considère pour les cylindres dont le diamètre est inférieur à 1,00 m,
l'effet de soulèvement :
U = cuqSt
Stétant la surface du maître-couple, où
COMMENTAIRE
Commentaire
Cette règle ne s'applique pas aux cylindres possédant un poli spéculaire et durable (catégorie VI) pour lesquels il n'existe pas de résultats d'essais.
COMMENTAIRE
Commentaire
La condition R-III-1,322 a) n'étant pas réalisée, il n'y a pas lieu d'appliquer les coefficients s'y rapportant.
4,11 caractéristiques
Entrent dans cette catégorie toutes les plaques planes rectangulaires verticales en contact ou non avec le sol.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Dans le cas où le panneau n'est pas vertical, on se reporte aux toitures isolées à un versant (R-III-4,22)
- Les murs constituent un cas particulier des panneaux pleins en contact avec le sol.
COMMENTAIRE
Commentaire
Pour les parois planes (murs, panneaux, écrans, signaux ou poutres pleines isolées) et pour les toitures à un versant ne faisant pas partie d'un
ensemble et de rapport de dimensions compris approximativement entre 0,30 et 4 (éléments en contact avec le sol) ou 0,60 et 8 (éléments
éloignés du sol) il advient que pour un vent attaquant la plaque sous une incidence oblique, l'action totale est supérieure à celle donnée par une
incidence normale. Le maximum est atteint pour la plaque carrée et pour 35°, étant l'angle de la direction du vent avec la plaque considérée
(valeur trouvée par Eiffel : 1,57 ; valeur trouvée par Prandtl : 1,75).
Le vent pouvant prendre n'importe quelle direction, on est donc amené à supposer sa direction telle que le c tsoit maximal pour les différents
rapports de dimensions , c'est à dire :
- le vent normal à la plaque pour les grandes valeurs de ;
- le vent oblique (angle d'attaque voisin de 35°) pour les petites valeurs de .
Ces modes d'action sont pris implicitement en compte par la règle III-4, 14.
Le coefficient global de traînée ct, applicable à la surface réelle S du panneau, soit en contact avec le sol, soit éloigné du sol d'une distance e h,
est donné en fonction de par l'échelle fonctionnelle de la figure R-III-13.
Pour les panneaux éloignés du sol d'une distance e h, on interpole linéairement en fonction du rapport e/h entre les valeurs correspondant à : e =
0 et e = h.
COMMENTAIRE
Commentaires
Pour une vent parallèle au panneau, l'action d'ensemble est assimilée à une force horizontale d'entraînement dont la valeur unitaire est fixée en R-
III-4,02.
4,21 caractéristiques
Entrent dans cette catégorie les toitures à un ou plusieurs versants symétriques dont l'arête faîtière et les bords sont horizontaux, que le vent peut
attaquer par les bords sur toute la périphérie et dont la hauteur minimale e au-dessus du sol est supérieure ou égale à :
(0,005 + 0,55) h pour 40°
0,75 h pour 40°
où h est la dimension d'un versant suivant la ligne de plus grande pente, et l'angle exprimé en degrés, de la toiture avec l'horizontale.
Lorsque du fait de leur utilisation, des toitures isolées se trouvent pendant certaines périodes, dans des conditions aérodynamiques différentes,
elles doivent être aussi vérifiées pour ces conditions. On retient finalement les actions les plus défavorables.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Ces toitures ayant pour caractéristique d'être attaquées sur toute leur périphérie, les règles III-4,2 ne s'appliquent pas aux toitures en auvent
accolées à une paroi qui relèvent des constructions prismatiques ouvertes (R-III-2).
- Les règles III-4,2 sont déduites d'essais sur toitures isolées dont la pente est comprise entre 20° et 40° et pour lesquelles e est égal 0,75 h . Il
a été jugé possible d'étendre les résultats de ces essais jusqu'à e = h pour les panneaux verticaux afin de se raccorder à la définition des
panneaux verticaux isolés dans l'espace pour lesquels e h (R-III-4,14). Par contre, pour les toitures à faible pente, il se produit un effet de
Venturi d'autant plus accentué que la toiture est plus rapprochée du sol ; il a donc été jugé utile de limiter la distance e à 0,75 h lorsque
40°. Pour des valeurs plus faibles de e il est recommandé d'avoir recours aux essais, surtout si les toitures considérées sont de grandes
dimensions, ou si les risques en cas d'accident sont élevés
Figure C-III-46
- Le cas particulier visé par les Règles concerne par exemple les abris de quai le long desquels les trains peuvent séjourner un certain temps et
réaliser des conditions semblables à celles existant dans les bâtiments ouverts. Il concerne également l'accumulation de matériaux sous une
toiture isolée pouvant donner lieu, soit à un effet de Venturi pour lequel il n'est pas possible de donner des régies générales, soit réaliser des
conditions semblables à celles existant dans les bâtiments ouverts.
Figure C-III-47
COMMENTAIRE
Commentaire
L'annexe 12donne des exemples d'applications.
Pour 0,20 :
Pour 0,20 :
quel que soit , = .
Lorsque est égal à 0, c'est à dire pour une terrasse isolée, la vérification de la stabilité doit être faite en prenant :
c = ± 0,7 au bord d'attaque et 0 au bord de fuite.
COMMENTAIRE
Commentaire
Cas de 1.
Les coefficients déterminés selon la méthode indiquée ci-dessus sont multipliés par .
COMMENTAIRE
Commentaire
Lorsque le vent est normal au bord horizontal, les versants lui offrent l'incidence maximale et une dépression règne dans le dièdre.
Lorsque le vent est oblique, il peut attaquer les faces intérieures des versants et donner vers les extrémités une surpression dans le dièdre
COMMENTAIRE
Commentaire
Par convention :
- pour 45°, la définition du rapport de dimensions est la même que pour la plaque plane correspondant au maître-couple pour une direction
de vent normale à un des versants ;
- pour 45°, la définition du rapport de dimensions de la toiture est la même que pour le versant au vent. Cette convention a été adoptée
pour permettre :
- dans le cas = 0, la concordance entre la définition du rapport d'une telle toiture et celle du rapport de la plaque plane horizontale
correspondante :
- dans le cas = 90°, la concordance entre la définition du rapport d'une telle toiture et celle du rapport de la plaque plane verticale
correspondante :
COMMENTAIRE
Commentaire
Il n'a pas été jugé utile de donner les valeurs de c au-delà de = 60°, l'angle restant en pratique inférieur à cette valeur
COMMENTAIRE
Commentaires
- Cas de 1. Les coefficients déterminés selon la méthode indiquée ci-dessus sont multipliés par .
COMMENTAIRE
Commentaire
Ainsi que signalé au commentaire III-4,231 un vent oblique peut attaquer les faces intérieures du dièdre et donner une surpression dans tout le
dièdre si la longueur l de la toiture est faible par rapport à la largeur h des versants, et aux extrémités du dièdre si la longueur l de la toiture est
supérieure à deux fois la largeur h des versants. Au point de vue des actions résultantes cette surpression sur la face intérieure est équivalente à
une succion de - 0,5 sur la face extérieure.
Figure C-III-52
COMMENTAIRE
Commentaire
Lors de l'étude de l'action d'ensemble pour un vent oblique. la surpression de + 0,5 sur la face intérieure du dièdre n'est appliquée qu'à une seule
extrémité à la fois.
COMMENTAIRE
Commentaire
La règle est une extension de la règle III-2,131-3 relative aux toitures multiples des constructions prismatiques à base quadrangulaire.
- première toiture au vent et dernière toiture sous le vent : coefficient c correspondant à celui d'une toiture unique ;
- toitures intermédiaires : dans les parties abritées coefficient c réduit de 25 %.
Pour un vent oblique au bord horizontal, dans le cas où aucun masque n'empêcherait l'action du vent, il doit être tenu compte d'une surpression de
+ 0,5 sur la face intérieure des versants (R-III-4,233 2).
COMMENTAIRE
Commentaire
Il est rappelé que les surfaces abritées sont celles situées au-dessous de la surface décrite par une génératrice ayant une pente de 20 % vers le sol
et prenant appui sur le contour apparent des constructions protectrices.
Figure C-III-53
Pour un vent parallèle au bord horizontal, c'est à dire lorsque la toiture se trouve dans le lit du vent, l'action d'ensemble est assimilée à une force
d'entraînement dont la valeur unitaire est fixée en R-III-4,02.
5,11 caractéristiques
Entrent dans cette catégorie les panneaux ajourés et les poutres en treillis ; ces panneaux et ces poutres peuvent être uniques ou multiples.
Ils sont caractérisés :
- pour tous les cas par le rapport = Sp/S. où Spreprésente la surface des parties pleines supposées régulièrement réparties et S la surface
totale, les vides étant obturés ;
- et pour les poutres en treillis, par la forme de la section des barres qui peut :
- comporter des arêtes vives ou faiblement arrondies,
- ou être circulaire.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Spreprésente la surface de l'ombre obtenue sur un écran placé derrière la pièce, éclairée perpendiculairement à son plan moyen.
- L'hypothèse d'une répartition régulière des parties pleines nécessite quelques précisions. Les membrures d'une poutre en treillis sont en
général beaucoup plus importantes que les diagonales. Il y a donc le sens de la hauteur de la poutre, concentration de pleins vers les fibres
extrêmes. Les essais ayant été effectués sur des poutres de ce type, il est inutile de tenir compte de cette répartition transversale des pleins.
Par contre il n'est pas possible de négliger la distribution des pleins dans le sens de la longueur de la pièce. Si des tronçons successifs
présentent des pourcentages de vides assez différents (par exemple, une poutre comportant des tronçons à âme pleine et des tronçons en
treillis) on doit diviser la poutre en tronçons ayant le même ctet déterminer l'action du vent d'après les résultats obtenus pour chacun des
tronçons.
- La forme de la section des barres avec arêtes vives ou faiblement arrondies correspond au cas le plus général des produits laminés marchands
(carrés, plats, cornières, T et petits U) et poutrelles (U - T - et H).
COMMENTAIRE
Commentaire
L'emploi du coefficient global de traînée est suffisant en général. Au cas où il apparaîtrait souhaitable de faire un calcul plus approché d'une
construction en treillis, on utiliserait la méthode par sommation des efforts dans les barres de treillis donnée en annexe 9.
COMMENTAIRE
Commentaire
Lorsque le pourcentage des vides est supérieur à 0,4 ( 0,6) et que l'angle de la direction du vent avec le plan de l'élément reste supérieur à 65°,
l'effort exercé par le vent normalement à ce plan varie peu. C'est pourquoi on se contente en général d'étudier la stabilité des ouvrages sous l'effet
d'un vent perpendiculaire
- Cas des treillis de barres à arêtes vives ou faiblement arrondies. Le coefficient global de traînée applicable à la surface S pdes parties pleines
est donné en fonction du coefficient par :ct, = 1 étant le coefficient global de traînée relatif aux panneaux pleins lu sur l'échelle fonctionnelle
de la figure R-III-13, (R-III-4,14) en fonction du rapport de dimensions de l'élément ajouré ou en treillis considéré.
- Cas des treillis en tubes. On obtient le coefficient global cten multipliant par 0,6 la valeur obtenue dans le cas précédent.
COMMENTAIRE
Commentaires
- Dans le cas de poutres en treillis de profilés, quelque que soit la valeur de , les essais ont montré que l'influence de la forme et du rapport de
dimensions propre des barres des treillis est négligeable et les valeurs donnés pour ctconstituent une limite supérieure très proche des résultats
expérimentaux. Il en est de même pour les poutres en treillis de tubes D'autre part, les essais ont également montré que pour 0,90, le
coefficient global de traînée ctvariait très peu avec le rapport de la poutre ou de la surface ajourée considérée ; les valeurs données dans les
Règles correspondent à un rapport infini. Pour 0,90, intervient et il devient indispensable d'en tenir compte ; la formule donnée dans les
Règles pour une valeur déterminée de est une interpolation entre la valeur approchée par excès correspondant à = 0,90 et = , et la
valeur correspondant à = 1,00 et au envisagé. Cependant, s'il apparaissait souhaitable de tenir compte de la valeur du rapport on se
reporterait à l'annexe 10
- Dans le domaine des applications courantes, la valeur des coefficients globaux des poutres en treillis de tubes est influencée par le diamètre
des tubes et par la vitesse du vent. Faute d'un nombre suffisant de résultats expérimentaux, il n'a pas été possible de donner une formule
générale serrant de près la réalité. La méthode assure dans tous les cas une sécurité suffisante.
Dans le cas où la poutre présente des tronçons caractérisés par des valeurs de nettement différentes, il y a lieu de calculer l'action du vent sur
chaque tronçon, et d'additionner les effets (C-III-5,11) ; le rapport de dimensions à prendre en compte le cas échéant est celui de la poutre
considérée.
Aucune réduction n'est admise sur les éléments pour lesquels le rapport e/I est supérieur à 5 dans les zones directement frappées par le vent
soufflant suivant une direction dont l'angle avec le plan de l'élément est supérieur ou égal à 65°.
COMMENTAIRE
Commentaire
La limitation du rapport correspond aux conditions dans lesquelles ont été effectués les essais ayant servi de base aux Règles ; au-delà la
réduction devra être déterminée par un essai.
Cas des treillis de tubes : aucune réduction n'est admise quel que soit le rapport e/I sauf justification expérimentale directe.
COMMENTAIRE
Commentaire
On a constaté expérimentalement que l'ensemble de deux éléments plans triangulés dont les barres ont des arêtes vives ou faiblement arrondies et
dont la distance e est inférieure ou égale à la largeur des barres de treillis, pouvait présenter un coefficient aérodynamique global inférieur à celui
d'un élément isolé. Il se produit un effet d'interaction entre les deux éléments ce qui a pour résultat de diminuer de façon appréciable le coefficient
aérodynamique de l'ensemble. Ceci justifie dans le cas de poutres jumelées de prendre un effort nul sur la poutre protégée.
Quand la distance d'éléments augmente, on peut considérer que chaque barre constitue un écran opposé à l'action du vent, créant au sens de la
définition optique une zone d'ombre pour des rayons lumineux parallèles à la direction du vent : les parties de barres situées dans les zones
d'ombre sont abritées.
Quand la distance des éléments augmente encore jusqu'à 2 l (l étant la plus petite dimension de la poutre ou du poteau), il y a uniformisation
progressive de la vitesse du vent et de la pression dynamique au-delà du premier élément sur toute surface parallèle au plan de l'élément (dans
l'analogie lumineuse on se trouve dans une zone de pénombre) : les barres situées dans les zones de pénombre sont protégées. Il n'est pas
nécessaire qu'il y ait « abri » des barres l'une par l'autre pour que le coefficient réducteur puisse intervenir.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 83 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Quand la distance continue à croître (e 2 l), l'effet de protection s'affaiblit (la pénombre s'éclaircit) puis disparaît (e = 5 l).
COMMENTAIRE
Commentaire
Pour les éléments à treillis tubulaires, en toute rigueur, l'effet de protection n'est pas nul, mais il reste toujours faible dans les conditions de la
pratique courante. Il dépend de nombreux facteurs, en particulier du diamètre des tubes et de la pression dynamique (nombre de Reynolds) Aussi il
n 'a pas été jugé utile de donner dans les Règles des formules complexes dont le domaine d'application serait restreint et la validité aléatoire.
COMMENTAIRE
Commentaire
Les formules données dans les Règles couvrent trop largement pour des valeurs de voisines de 0,4 - 0,5, lorsque le rapport e/I = 1 et que les
treillis sont masqués les uns par les autres pour la direction considérée du vent ; mais le moindre décalage des éléments dans le sens de l'axe
longitudinal ou la moindre variation de la direction du vent (R-III-5,131) suffit pour accroître l'action du vent sur le deuxième élément.
5,21 caractéristiques
Entrent dans cette catégorie les tours et pylônes en treillis de rapport de dimensions quelconque, à section sensiblement constante, en forme de
carré, de triangle équilatéral ou de rectangle et dont toutes les faces sont composées de plans de treillis (à barres simples ou jumelées) identiques
et présentant un pourcentage de surfaces pleines limité (R-III-5,23 5,24 et 5,25).
COMMENTAIRE
Commentaire
Le cas des constructions en treillis complètement bardées relève des règles III-3.
COMMENTAIRE
Commentaire
Par tours et pylônes à section sensiblement constante on entend, non seulement les constructions parallélépipédiques, mais également les
constructions classiques en tronc de pyramide dont la pente des façades n'excède pas 7,5 %, et dont le rapport des sections extrêmes est
supérieur à 1/4. Pour des rapports inférieurs, on aura recours à des essais ou à l'application de la règle III-6,09.
Pour déterminer le moment de renversement sur de telles constructions, on est généralement amener à les décomposer par des sections
horizontales en un certain nombre de tronçons (à section sensiblement constante) et à calculer l'effort exercé par le vent sur chaque tronçon.
Le coefficient ctest déterminé pour certains types d'ensembles prismatiques soit par une méthode globale (R-III-5,23 et 5,24), soit par une méthode
par sommation (R-III-5,25).
COMMENTAIRE
Commentaire
Théoriquement l'action d'ensemble sur une tour ou sur un pylône de section quelconque doit pouvoir se déterminer en faisant la somme des efforts
appliqués aux différentes faces en treillis et déterminés selon la règle III-5,13. Mais en fait cette méthode par sommation est uniquement applicable
au pylône à base carrée ou à base rectangulaire attaqué normalement par le vent car en incidence oblique ou pour les pylônes à base triangulaire,
les face sont inclinées sur la direction du vent suivant des angles différents et la règle III-5,13 ne permet pas la détermination des actions du vent
dans ces cas.
COMMENTAIRE
Commentaire
On possède actuellement un assez grand nombre de résultats expérimentaux concernant l'action du vent sur les pylônes à section carrée. On peut
citer les essais de Flaschbart et Winter (1935) puis les études de Vandeperre (1950). Ce dernier a établi une formule donnant le coefficient c ten
fonction du rapport pour un certain type de treillis. La formule adoptée dans les Règles découle de cette étude et reste en accord avec les
résultats expérimentaux de Flaschbart.
- Incidence suivant une diagonale On multiplie le coefficient ctprécédemment déterminé par un coefficient fonction de la nature de la structure
et donné par le tableau 18.
COMMENTAIRE
Commentaire
Tableau
18
Les valeurs différentes prescrites pour découlent surtout des dispositions constructives qui varient avec le matériau, notamment du mode
d'assemblage des barres. Pour le bois, lorsque les traverses et treillis sont des moises (barres jumelées), et que le vent attaque une face
perpendiculairement, ces barres se trouvent abritées l'une par l'autre, mais pour une attaque à 45° chacune d'elles subit l'action du vent. Katzmayr
et Seitz (1934) ont trouvé pour un modèle de pylône T.S.F. à treillis en bois des valeurs de atteignant 1,42.
COMMENTAIRE
Commentaire
La décomposition de l'action d'ensemble pour les tours et pylônes dans le cas des treillis de barres à arêtes vives ou faiblement arrondies tient
compte de l'effet de protection ; elle n'en tient plus compte pour les tours et pylônes composés de treillis de tubes, l'effet de protection étant
négligeable dans ce cas.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 85 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
5,24 tours et pylônes à section en forme de triangle équilatéral (méthode globale) 0,08 0,35
COMMENTAIRE
Commentaire
Pour les tours et pylônes à section en forme de triangle équilatéral, on s'est reporté à l'étude de Vandeperre (1956) qui a regroupé les résultats
d'essais de Joukoff (1950) et de Tronglet (1953). La formule donnée dans les règles couvre les résultats expérimentaux de Tronglet plus
défavorables que ceux de Joukoff.
Le coefficient ctprend les valeurs données par le tableau 20, page suivante.
Tableau
19
Tableau
20
Tableau
21
5,25 tours et pylônes à section carrée ou rectangulaire (méthode par sommation) 0,60
En incidence normale sur chaque face on détermine les efforts appliqués aux deux plans de treillis suivant la règle III-5,13 et on fait la somme de
ces efforts.
COMMENTAIRE
Commentaire
Le coefficient global de traînée cta alors pour valeur :
Ces coefficients peuvent dans certains casêtre très défavorables ; ceci vient du fait que l'effet de protection est supérieur à celui envisagé (C-III-5,
131 et 5, 132).
6 constructions diverses
6,02 caractéristiques
Les constructions diverses comprennent toutes celles qui n'entrent pas strictement dans le cadre de celles définies par les règles III-2, 3, 4 et 5.
Ce sont notamment :
- les constructions de forme particulière,
- les constructions provisoires,
- les constructions en cours d'exécution,
- les constructions hors règlement.
La ligne d'action de la résultante des forces T et U est déterminée par l'abscisse x de son point d'intersection avec le plan de base de la calotte.
COMMENTAIRE
Commentaire
Tableau
22
La surface Stdu maître-couple étant moins facile à déterminer que la surface de base de la calotte, on a substitué au coefficient global de traînée
ctun coefficient c'trapporté comme le coefficient cuà cette surface de base.
COMMENTAIRE
Commentaire
La force U est toujours dirigée vers le haut (soulèvement) ; la force T est positive lorsqu'elle est dirigée dans le sens du vent et négative lorsqu'elle
est dirigée dans le sens opposé.
Figure C-III-54
COMMENTAIRE
Commentaires
- Les valeurs données dans les Règles résultent d'essais réalisés par Irminger en 1930 sur un cône de hauteur H = 2 d et sur une pyramide de
hauteur h = 2 a.
- L'attention des constructeurs est attirée sur le fait qu'au voisinage immédiat du sommet de toits coniques lisses inclinés à 45°, on a mesuré au
tunnel des dépressions qui varient de -1,5 q à -3,5 q.
6,12 constructions en forme de voûte sans lanterneau reposant directement sur le sol
A défaut d'essais, pour les constructions en forme de voûte dont la flèche relative est comprise entre 1/4 et 1, on applique les actions extérieures
suivantes.
COMMENTAIRE
Commentaire
La règle concerne uniquement les bâtiments en forme de voûte sans lanterneau.
Des études en soufflerie aérodynamique sur des maquettes de voûtes uniques lisses à directrices circulaires. elliptiques ou paraboliques avec
surbaissements f/I variables ont été effectuées en 1969. Elles ont montré que dans le cas de voûtes paraboliques d'allongement (rapport de la
longueur du bâtiment à la largeur l de sa base) voisin de 1 et de surbaissement compris entre 0,5 et 0,6, soumises à un vent normal aux
génératrices, les dépressions pouvaient atteindre - 1,5 au lieu de - 1,1. Il semble qu'on puisse considérer cette valeur comme un maximum.
Voûte unique
- pour un vent normal aux génératrices : les actions déterminées par les coefficients ce donnés en règle III-3,411 2 (diagramme de la figure R-III-
11, catégorie V pour = 1) ;
- pour un vent parallèle aux génératrices : une succion uniforme avec ce= -0,5 et une force d'entraînement (R-III-2,161 2).
Voûtes jumelées
- pour un vent normal aux génératrices : sur la voûte au vent les actions de la voûte unique, et sur la voûte sous le vent une succion uniforme
avec Ce= - 0,5 ; ;
- pour un vent parallèle aux génératrices : une succion uniforme avec ce= - 0,5 et une force d'entraînement (R-III-2,161 2).
COMMENTAIRE
Commentaire
Le cas des bâtiments voûte avec lanterneau reposant directement sur le sol est un cas suffisamment courant pour qu'on ne puisse le passer sous
silence Cependant l'état actuel de nos connaissances ne permet pas de donner de règles, même approximatives ; c'est pourquoi il a été jugé bon
de citer à titre tout à fait indicatif les résultats d'expériences réalisées en 1930 sur une maquette de bâtiment parabolique par le Service technique
de l'Aéronautique de l'Etat belge
Figure C-III-55
Tableau
23
COMMENTAIRE
Commentaire
Figure C-III-56
COMMENTAIRE
commentaires
Tableau
24
- Pour les coupoles sphériques creuses dont la flèche f est inférieure au rayon r on peut interpoler linéairement entre les valeurs du disque
circulaire et de demi-sphère, en fonction du rapport f/r.
- Dans le cas de la demi-sphère creuse concavité au vent, la composante de la force due au vent suivant la normale à la base de la demi-sphère
est maximale lorsque la direction du vent est inclinée de 30° à 60° sur cette normale.
6,15 drapeaux
L'effort R qu'un drapeau en tissu de hauteur h et de longueur l, est susceptible d'appliquer à sa hampe, est donné par la formule :
R = h (0,10 + 0,05 l) q
- où R est exprimé en daN ;
- l et h en mètres ;
- q en daN/m2.
COMMENTAIRE
Commentaire
La formule donnée dans les Règles résulte d'essais effectués par le Service de Recherches de l'Aéronautique, sur des drapeaux dont les hauteurs
sont comprises entre 0,45 m et 0,90 m et les longueurs entre 0,11 m et 4,00 m. Elle ne peut être appliquée à des drapeaux de dimensions
dépassant ces valeurs.
COMMENTAIRE
Commentaire
L'article III-2,9 est applicable sous réserve de donner au coefficient kr(III-2,921) les valeurs suivantes :
Tableau
25
COMMENTAIRE
Commentaire
L'attention des constructeurs est attirée sur la nécessité de déterminer exactement les cas où les constructions provisoires doivent être calculées
suivant les règles III-2, 3, 4 et 5 sans minoration des pressions. Il est évident que, par exemple, dans le cas particulier de constructions provisoires
pouvant abriter des expositions où le public est admis, ces règles doivent être adoptées impérativement.
Les ouvrages de dimensions exceptionnelles par leur hauteur ou leur portée, ou occupant une situation inaccoutumée (R-III-1,242) ou pouvant être
soumis à de dangereux effets de sillage (R-III-1,243) ou pouvant être sujets à des oscillations forcées (R-III-1,51 et R-III-1,52) ou à des
accélérations gênantes ou désagréables (immeubles d'habitation ou de bureaux) n'entrent pas dans le cadre des prescriptions générales des
présentes Règles, notamment pour le calcul des actions dynamiques par la méthode simplifiée de l'article R-III-1,5.
COMMENTAIRE
Commentaire
Par construction de forme inhabituelle on entend par exemple une combinaison de paraboloïdes hyperboliques ou d'hyperboloïdes.
La justification de leur stabilité aérodynamique et de leur comportement peut poser des problèmes qui doivent être résolus par des méthodes
scientifiques élaborées et par des essais en soufflerie simulant correctement tous les facteurs (caractéristiques aérodynamiques, aéroélastiques,
d'amortissement et, le cas échéant, d'environnement).
Il conviendra, si nécessaire, de se reporter aux publications spéciales traitant le cas de ces ouvrages et d'adopter des marges de sécurité
appropriées au risque considéré.
Pour la combinaison des effets de la Neige et du Vent (III-4) concernant des toitures de formes inhabituelles ou non traitées dans le présent
règlement, des essais convenablement conduits dans une soufflerie spécialement équipée, pour la reproduction des phénomènes d'accumulation
de neige, permettent de déterminer la répartition des charges de neige dues au vent.
Figure A-2-1
Figure A-2-2
- A : point fictif d'intersection de l'horizontale de niveau inférieur moyen Z 1et de la ligne moyenne de plus grande pente p.
- B : point fictif d'intersection de l'horizontale de niveau supérieur moyen Z 2et de la ligne moyenne de plus grande pente p.
- C : point tel que BC = Z2- Z1= z.
- D : point tel que CD = 3z.
- On adopte pour Zcle niveau moyen suivant :de A en B et de C en D : Zcest le niveau intermédiaire obtenu par interpolation linéaire.
Figure A-2-3
- avant A : Zc= Z1
- de A en C : Zc= Z1
- à partir de D : Zc= Z2
- de C en D : Zcest le niveau intermédiaire entre Z1et Z2obtenu par interpolation linéaire.
3,112 détermination des actions du vent sur la file de poteaux AB (figure A-3-1)
Cette file de poteaux entre dans la catégorie des éléments continus de dimensions courantes pour lesquels on peut appliquer des règles
forfaitaires.
Pour chacune des dix travées, la plus grande dimension de la surface intéressant l'élément considéré est de 5 m ; le coefficient est égal à 0,87.
Figure A-3-1
3,121 caractéristiques
Poutre appartenant à un bâtiment industriel situé en zone 1 site exposé et comportant quatre travées de portée égale respectivement à : 10 m, 12
m, 18 m et 15 m. La hauteur de la surface reportant la charge du vent sur la poutre est de 12 m (figure A-3-2).
Pression dynamique :
Pour simplifier les calculs on prend une pression moyenne constante égale à 80 daN/m 2.
- Deuxième travée
- 1,10 = 0,90 charge : 0,80 12 0,90 = 864 daN/m
- Troisième travée
- 0,90 = 0,71 charge : 0,80 12 0,71 = 682 daN/m
- Quatrième travée
- 1,10 = 0,89 charge : 0,80 12 0,89 = 854 daN/m
- Deuxième travée
- 0,90 = 0,74 charge : 0,80 12 0,74 = 710 daN/m
- Troisième travée
- 1,10 = 0,87 charge : 0,80 12 0,87 = 835 daN/m
- Quatrième travée
- 0,90 = 0,73 charge : 0,80 12 0,73 = 700 daN/m
La détermination des moments maximaux sur les autres appuis et les autres travées se fait de la même manière.
3,211 caractéristiques
Hauteur h = 20 m
Dimensions en plan : a = 50 m et b = 10 m.
Deux cas sont envisagés pour le contreventement de ce bâtiment :
- contreventement assuré par des plans de contreventement ;
- contreventement assuré par une série de portiques régulièrement espacés.
Figure A-3-5
Le coefficient est constant sur toute la hauteur du bâtiment et a pour valeur 0,775.
Figure A-3-6
Le coefficient est constant sur toute la hauteur du bâtiment et a pour valeur 0,79.
3,221 caractéristiques
Hauteur h = 48 m.
Dimensions en plan : a = b = 17 m.
Le contreventement est assuré par un noyau central en béton armé.
L'exemple de ce bâtiment est repris dans l'annexe 8 pour la détermination des actions dynamiques.
Figure A-3-7
3,23 cheminée
3,231 caractéristiques
Hauteur h = 110 m.
Diamètre à la base = 16,70 m.
Diamètre au niveau 20 m = 6,80 m (constant jusqu'au sommet).
Cet exemple est repris dans l'annexe 8.
Figure A-3-8
3,241 caractéristiques
hauteur totale = 47 m.
Les poteaux au nombre de quatre sont d'une section telle que le réservoir peut être considéré aérodynamiquement comme isolé du sol.
La cuve a la forme d'un hyperboloïde de révolution dont les diamètres à la base et au sommet ont pour valeurs respectives 18 m et 25 m (figure A-
3-9).
Figure A-3-9
Figure A-3-10
La première condition est satisfaite pour les structures présentant un plan de symétrie vertical dans la direction où souffle le vent, mais ne l'est pas
pour les constructions dissymétriques, toute oscillation latérale produisant des oscillations de torsion d'autant plus importantes que la dissymétrie
est plus marquée. En ce qui concerne la seconde condition, le fait de négliger les inerties rotatoires n'introduit généralement pas d'erreur
systématique par défaut supérieure à 5 % sur la période du mode fondamental d'oscillation des structures élancées. Les périodes ainsi calculées
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 98 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
NOTE 7
L'erreur serait plus importante pour les modes supérieurs
Il en résulte de ce qui précède que les méthodes et formules proposées ne s'appliquent pas aux structures industrielles de forme dissymétrique.
Pour les applications pratiques, on est conduit à décomposer arbitrairement les éléments de ce dernier type en tronçons fictifs, de façon à
substituer aux masses réparties, difficiles à introduire dans les calculs, des masses concentrées au niveau du centre de gravité de chaque tronçon.
4,3 applications
Les applications ci-après concernent :
- les constructions relevant des articles 3 et 4 dont la masse est répartie sur la hauteur ou supposée concentrée au sommet (A-4,4) ;
- les constructions relevant de l'article 2 dont la masse est supposée concentrée en divers niveaux (A-4,5)
Les cas des constructions relevant des articles 5 et 6 peuvent être ramenés à l'un des cas précédents (A-4,4 et A-4,5).
Figure A-4-1
- E le module d'élasticité du matériau
- I le moment d'inertie de la section de base
la période T est donnée paroù le coefficient K est lu sur la courbe de la figure A-4-2 en fonction du rapport a/L.
Figure A-4-2
NOTE 8
« Vibrations of linearly tapered beams » Discussion by R.-F. RISSONE and Y -J WILLIAMS. Figure 13, page 192. « Journal of the Engineering
Mechanics Division Proceedings of the American Society of Civil Engineers ». Volume 88, n° EM-5, octobre 1962.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 100 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-4-3
- h la hauteur de la cheminée
- d le diamètre extérieur à la base de la cheminée
- dsle diamètre extérieur au sommet de la cheminée
- e l'épaisseur de la paroi résistante à la base de la cheminée
- esl'épaisseur de la paroi résistante au sommet de la cheminée
- I le moment d'inertie de la section résistante de la base (compte non tenu du revêtement intérieur)
- E le module d'élasticité du matériau résistant
- p le poids par unité de hauteur au niveau de la section de base y compris le poids du revêtement
Figure A-4-4
4,42 formule approchée applicable au cas d'une masse concentrée reposant sur un support de masse non
négligeable
Cette formule a été établie en appliquant la méthode approchée donnée par Rayleigh.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 101 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
4,511 principe
La masse totale de la construction est divisée en une série de masses concentrées M 1, M2...Mn.
La construction vibrant selon le mode fondamental, soit
sa pulsation
et C sa déformée définie par ses ordonnées X1, X2...Xn.
Les forces d'inertie s'exerçant sur les différentes masses à un instant donné, sont proportionnelles à M 1 2X1, M2 2X2...Mn 2Xn.
L'ensemble de ces forces porte le nom de charge d'inertie caractéristique. La méthode de Vianello-Stodola est basée sur la propriété suivante : si
l'on traite la charge d'inertie caractéristique comme une charge statique, et si l'on calcule la déformée correspondante, cette déformée coïncide
avec la déformée C de la construction vibrant selon le mode fondamental. On démontre que la méthode est convergente, et qu'elle permet, partant
d'une pulsation et d'une déformée hypothétiques, d'aboutir à la pulsation et à la déformée réelles.
4,512 application
On se donne une base de départ constituée par une pulsation hypothétique ° et une déformée hypothétique c° définie par les ordonnées
On en déduit en écrivant l'égalité des flèches pour la masse d'extrémitéune première approximation de la pulsation : 1.
On procède ensuite à une nouvelle itération à partir de la nouvelle déforméeet de la pulsation 1. On est conduit à une nouvelle approximation de
la déforméeet de la pulsation 2.
4,513 remarques
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 102 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Choix de la déformée.
En général la convergence étant rapide, il suffit de répéter l'opération une ou deux fois en partant d'une parabole de la formeétant la cote du point
considéré et h la hauteur de la construction.
Choix de la pulsation.
A défaut d'autres indications, peut partir de ° = 1 rad/s.
4,521 formule 1
Soit P1, P2... Pnles poids supposés concentrés au centre de gravité de chaque tronçon (figure A-4-5).
On imagine la structure retournée de 90° dans le champ de la pesanteur.
Figure A-4-5
Soit y1, y2... ynles flèches prises par les diverses masses en supposant que les déformations restent entièrement élastiques.
La période T est alors donnée par :
4,522 formule 2
Elle est dite de première approximation et peut être utilisée lorsqu'une très grande précision n'est pas nécessaire. On suppose la structure soumise
à l'action d'une force horizontale unité agissant au niveau de la dernière masse (figure A-4-6) ; soit f 1, f2... fnles flèches prises par les différentes
masses correspondant aux poids P1, P2... Pn, sous l'effet de cette force unité.
La période T est donnée par :
Figure A-4-6
Il y a lieu de remarquer que les flèches f1sont différentes des flèches y1de la formule 1 ; on ne peut donc les intervertir dans les formules.
N'étant pas homogènes, ces formules supposent que h et Ixsont exprimées en mètres, T en secondes.
Annexe 5 exemples de détermination des actions intérieures unitaires pour des constructions comportant des
parois partiellement ouvertes
Cette annexe est une application de la règle III-2,144.
5,1 remarque
Il est précisé que pour une direction de vent donnée, l'état intérieur considéré n'est pas un état réel, puis les règles d'interpolation conduisent à
prendre pour chaque paroi des coefficients ne correspondant pas au même état intérieur.
5,2 rappel des actions intérieures unitaires à retenir pour les constructions ne comportant pas de parois
essentiellement ouvertes
Application des règles R-III-2,141, 2,142 et 2,143
Figure A-5-1
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 104 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
étant égal à o, hou esuivant que la construction repose ou non sur le sol.
Figure A-5-2
ci= + 0,8
Paroi de perméabilité µ 35 (paroi AB)
Ci= - 0,6 (1,3 - 0,8)
5,222 paroi ouverte (µ 35) sous le vent, normale au vent (figure A-5-3)
Parois de perméabilité µ 5 (parois BC, CD et AD)
Figure A-5-3
ci= - (1,3 - 0,8)
Paroi de perméabilité µ 35 - (paroi AB)
ci= + 0,6 (1,8 - 1,3 )
5,223 paroi ouverte (µ 35) sous le vent, parallèle au vent (figure A-5-4)
Parois de perméabilité µ 5 (parois BC, CD et AD)
Figure A-5-4
ci= - (1,3 - 0,8)
Paroi de perméabilité µ 35 - (paroi AB)
ci= + 0,6 (1,8 - 1,3 )
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 105 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-5-5
Figure A-5-6
5,3 exemples de déterminations des actions intérieures unitaires pour des constructions comportant une ou
plusieurs parois partiellement ouvertes
5,32 exemple 1
La paroi opposée à la paroi partiellement ouverte de perméabilité µ = 15, a une perméabilité µ 5 et fait obstacle à l'écoulement de l'air
Ce cas étant intermédiaire entre le cas 5,21 et le cas 5,22, on interpole pour chaque direction du vent entre les actions intérieures de même signe
déterminées selon 5,21 et 5,22.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 106 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
5,33 exemple 2
La paroi opposée à la paroi partiellement ouverte de perméabilité µ = 15, a une perméabilité µ 35 et permet l'écoulement de l'air
Ce cas est intermédiaire entre le cas 5,22 et le cas 5,23.
On procède de la même façon qu'au paragraphe 5,32.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 107 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
5,34 exemple 3
La paroi opposée à la paroi partiellement ouverte de perméabilité 15, est partiellement ouverte et a une perméabilité de 25
Ce cas est intermédiaire entre les deux exemples précédents 5,32 et 5,33.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 108 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Annexe 6 exemples de détermination des actions extérieures, intérieures et résultantes unitaires pour des
constructions relevant de l'article 2 du chapitre III
L'annexe 6groupe un ensemble d'exemples de détermination des actions extérieures, intérieures, et résultantes unitaires sur quelques types de
constructions. Ces exemples ne tiennent compte que des dimensions relatives de la construction.
Les règles dont l'application a permis la détermination des actions sur chaque paroi sont indiquées en référence et à la fin de chaque exemple ont
fait ressortir les actions résultantes unitaires qui, en définitive, sont seules à retenir pour le calcul des parois.
Quelques exemples sont traités de façon complète ; pour d'autres on s'est borné à indiquer les actions intérieures, les actions extérieures et les
actions résultantes unitaires à retenir, laissant à l'ingénieur le soin de retrouver les diverses combinaisons qui ont conduit à ces valeurs. Dans de
nombreux cas, on considère le vent soufflant normalement sur une paroi verticale, puis sur l'autre ; et dans le cas de constructions ayant deux
parois opposées ouvertes, on considère également le vent soufflant obliquement par rapport aux parois.
Les exemples examinés sont les suivants :
- 6,1 Constructions fermées
- 6,11 Constructions reposant sur le sol
- 6,111 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture à deux versants plans symétriques
- 6,112 Constructions de rapports de dimensions supérieurs à 2,5 ; toiture à deux versants plans symétriques
- 6,113 Construction dont un des rapports de dimensions est inférieur à 0,5 ; toiture à deux versants plans symétriques
- 6,114 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en voûte parabolique au 1/8
- 6,115 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en voûte plein cintre
- 6,116 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture multiple à versants plans dissymétriques ; faîtages perpendiculaires au
grand côté
- 6,117 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture multiple à versants plans dissymétriques, faîtages parallèles au grand
côté
- 6,118 Construction de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en sheds paraboliques multiples
- 6,119 Construction éloignée du sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture-terrasse
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 109 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- 6,2 Construction comportant des parois ouvertes (reposant sur le sol et de rapports de dimensions inférieurs à 2,5)
- 6,21 Constructions ouvertes sur un seul côté
- 6,22 Construction ouverte sur deux côtés opposés ; toiture à deux versants plans symétriques
- 6,23 Construction ouverte sur trois côtés ; toiture à deux versants plans symétriques
- 6,24 Double auvent sur mur continu
- 6,3 Constructions comportant des parois partiellement ouvertes (reposant sur le sol et de rapports de dimensions inférieurs à 2,5)
- 6,31 Construction ayant trois parois fermées et une paroi partiellement ouverte, toiture à deux versants plans symétriques
- 6,32 Construction ayant deux parois fermées, une paroi partiellement ouverte et une paroi ouverte, toiture à deux versants plans symétriques
- 6,33 Construction ayant deux parois fermées et deux parois opposées partiellement ouvertes, toiture à deux versants plans symétriques
6,111 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture à deux
versants plans symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 110 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-1
Figure A-6-2
6,112 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions supérieurs à 2,5 ; toiture à deux
versants plans symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
Figure A-6-3
Figure A-6-4
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 112 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
6,113 construction fermée reposant sur le sol dont un des rapports de dimensions est inférieur à 0,5 ; toiture à
deux versants plans symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
- Actions intérieures : R-III-2,141 Pour le vent normal à la face S b, la dépression de - 0,18 est ramenée à - 0,20 (R-III-2,14)
- Actions résultantes unitaires à retenir pour les calculs :
- Façades : succion c = - 0,80 pression c = + 1,10
- Pignons : succion c = - 0,80 pression c = + 1,00 Versants de toiture :
- calculés séparément succion c = - 0,75
- calculés ensemble succion c = - 0,70
Dans le cas de fermes à treillis, la combinaison
- c = - 0,60 sur un versant
- c = - 0,75 sur l'autre versant
peut être plus défavorable.
6,114 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en voûte
parabolique au 1/8
- Dimensions :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 113 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Coefficient o
6,115 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en voûte
plein cintre
- Dimensions :
- Coefficient o
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 114 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
6,116 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture multiple à
versants plans dissymétriques ; faîtages perpendiculaires au grand côté
- Dimensions :
- Coefficients o
- Actions intérieures : R-III-2,141 Pour le vent normal à Sbet S'b, la dépression intérieure de - 0,18 est ramenée à - 0,20 (R-III-2,14).
- Actions résultantes unitaires à retenir pour les calculs :
- Façades : succion c = - 0,80 pression c = + 1,10
- Pignons : succion c = - 0,80 pression c = + 1,00
- Petits versants de toiture :
- succion c = - 0,80
- pression c = + 0,68
- pour le premier versant c = + 0,56
- pour les versants suivants
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 115 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-11
Figure A-6-12
Figure A-6-13
6,117 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture multiple à
versants plans dissymétriques, faîtages parallèles au grand côté
- Dimensions :
- Coefficient o
- Actions intérieures : R-III-2,141 Pour le vent normal à Sb, la dépression intérieure de - 0,18 est ramenée à - 0,20 (R-III-2,14).
- Actions résultantes à retenir pour les calculs :
- Façades : succion c = - 0,80 pression c = + 1,10
- Pignons : succion c = - 0,80 pression c = + 1,00
- Petits versants de toiture :
- succion c = - 0,80
- pour le premier versant
- c = - 0,70
- pour les versants suivants
- pression c = + 0,65
- pour le premier versant
- c = + 0,56
- pour les versants suivants
Figure A-6-14
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 117 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-15
Figure A-6-16
6,118 construction fermée reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture en sheds
paraboliques multiples
- Dimensions :
- Coefficient o
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 118 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Pignons :
- succion c = - 0,80
- pression c = + 1,02
- Versants plans :
- succion c = - 0,80
- pression c = + 0,65
- pour le premier versant intermédiaire
- c = + 0,80
- pour le dernier versant
- Versants paraboliques :
- succion c = - 0,80
- pour la totalité du versant intermédiaire et les parties basses du premier et du dernier versant
- c = variant de - 0,80 à - 0,86 pour la partie haute du premier et du dernier versant (- 0,80 correspondant au point de dépression : -
0,42)
- pression c = variant de + 0,38 à 0 pour la partie basse du premier et de + 0,34 à 0 pour la partie basse du versant intermédiaire et du
dernier versant (la pression nulle correspond au point de dépression : - 0,22).
Figure A-6-17
Figure A-6-18
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 119 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-19
6,12 construction fermée éloignée du sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; toiture-terrasse
- Dimensions :
- Coefficient e
- Actions intérieures : R-III-2,24 Pour le vent normal à Sb, la dépression intérieure de - 0,18 est ramenée à - 0,20 (R-III-2,14).
- Actions résultantes unitaires à retenir pour les calculs :
- Parois verticales :
- Façades : succion c = - 0,84 pression c = + 1,15
- Pignons : succion c = - 0,84 pression c = + 1,00
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 120 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
6,21 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions compris entre 0,5 et 2,5 ; une des parois
verticales est ouverte ; les autres parois existantes sont fermées
Les trois constructions considérées ne différent que par la forme de la toiture.
- Exemple 1 : toiture à un versant plan.
- Exemple 2 : toiture à voûte parabolique.
- Exemple 3 : toiture à deux versants plans symétriques.
- Coefficients o= 1,00
- Actions extérieures - Vent normal aux parois verticales :
- Parois verticales : R-III-2,131-1
- Toiture : R-III-2,131-2 et 3 - diagrammes figure R-III-6 et R-III-7
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 121 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-22
Figure A-6-23
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 122 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-24
6,22 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions vérifiant les inégalités suivantes : 0,5 a
2,5 ; 1 b 2,5 ; les deux pignons sont complètement ouverts ; les façades et les versants de toiture sont
fermés ; toiture à deux versants plans symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 123 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-25 Le courant d'air traverse la construction et ne produit aucune action sur les parois verticales
existantes ; par contre il a un effet d'entraînement sur la toiture alors assimilée à une toiture isolée (annexe 7).
- Le vent est oblique par rapport aux parois de la construction (figure A-6-27)
Figure A-6-26 Son action, pour des inclinaisons variant de 0° à 90°, est retenue
lorsqu'elle est supérieure à celle d'un vent perpendiculaire (§1).
- Façade au vent : l'action exercée par un vent d'inclinaison variable reste inférieure ou égale à celle d'un vent perpendiculaire ; elle n'est pas
prise en considération.
- Façade sous le vent : le vent peut attaquer la face intérieure sous un angle variable produisant ainsi une surpression intérieure variant de +
0,80 à 0 pour un angle d'attaque variant de 65° à 25° (R-III-2,143), la succion extérieure restant égale à - 0,50. La succion résultante à
retenir pour les façades verticales est donc (comme indiqué par la figure A-6-27) l'enveloppe des efforts maximaux pour des vents inclinés
de façon symétrique par rapport aux axes de la construction.
- Versants de toiture : l'action du vent peut s'assimiler à l'action d'un vent oblique sur une toiture isolée (R-III-4,233-2) soit c i= + 0,50 sur toute
la surface de la toiture (h a/2)
- Actions résultantes unitaires à retenir pour les calculs :
- Parois verticales : pression c = + 1,30 succion c variable de - 1,30 à 0,99 (cette dernière valeur découlant du fait que a = 7/3 b)
- Versants de toiture : pression c = + 0,30 succion c = -1,00
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 124 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-27
6,23 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions vérifiant les inégalités suivantes : 0,5 a
2,5 ; 1 b 2,5 ; b/a 0,5 ; trois parois verticales sont ouvertes en totalité ; une paroi verticale est fermée ;
toiture à deux versants plans symétriques
- Coefficient o= 1,00
- Actions extérieures - Vent normal aux parois verticales :
- Parois verticales : R-III-2,131-1
- Toiture : R-III-2,131-2 - diagramme figure R-III-6
Figure A-6-28
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 125 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-29
Le versant de gauche est sous le vent et le versant de droite est calculé comme s'il était au vent, sans la réduction de 25 % dont il est parlé en R-III-
2, 131-31, car il ne s'agit pas là d'une toiture multiple.
Toiture considérée comme une toiture isolée :
- R-III-4,233-1
D'où : pression c = + 0,50
- succion c = - 1,25
Figure A-6-30
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 126 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
6,3 constructions comportant des parois partiellement ouvertes reposant sur le sol
6,31 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; ayant trois parois fermées et
une paroi partiellement ouverte (perméabilité µ = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
- Actions intérieures : R-III-2,144 Il est bon de se reporter à l'annexe 5 qui est une application de la règle III-2,144, avant d'aborder le calcul ci-
dessous.
- Actions résultantes unitaires à retenir dans les calculs :
Les
actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent normale aux parois par les figures A-6-31, 32 et 33. Les actions à
retenir sont les suivantes :
Figure A-6-31
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 127 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-32
Figure A-6-33
6,32 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieures à 2,5 ; ayant deux parois fermées,
une paroi partiellement ouverte (perméabilité µ = 20) et une paroi ouverte, toiture à deux versants plans
symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
Figure A-6-34
On étudie successivement l'action d'un vent normal aux parois verticales puis d'un vent oblique.
- Vent normal aux parois
- Actions extérieures :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 128 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Les actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent normale aux parois par les figures A-6-35, 36 et 37. Les
actions à retenir sont les suivantes :
- Vent oblique aux parois Lorsqu'il existe une paroi ouverte, il faut examiner l'action d'un vent oblique (R-III-2,143-2) sur la face intérieure des
parois fermées ; cette action se traduit par des surpressions ci=0,02 - 0,5 qui sont supérieures à la surpression déterminée selon R-III-2,144
qui, dans le cas particulier envisagé, a pour valeur ci= + 0,55. La répartition des surpressions ainsi produites dépend essentiellement de
l'emplacement et des dimensions de l'ouverture. Dans le cas de figure, elle varie de + 0,80 à + 0,63.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 129 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-6-38
6,33 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ayant deux parois fermées et
deux parois opposées partiellement ouvertes (perméabilité µ= 15 et µ' = 25) ; toiture à deux versants plans
symétriques
- Dimensions :
- Coefficient o
On étudie successivement l'action d'un vent normal aux parois verticales puis d'un vent oblique.
- Vent normal aux parois
- Actions extérieures :
- Parois verticales : R-III-2,131-1
- Toiture : R-III-2,131-2 - diagramme figure R-III-6
Figure A-6-39
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 130 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Les actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent normale aux parois par les figures A-6-40, 41 et 42. Les
actions à retenir sont les suivantes :
- Vent oblique aux parois Il peut être nécessaire d'examiner l'action d'un vent oblique ; ceci dépend uniquement de la répartition des ouvertures
et de leurs dimensions. On procède alors comme indiqué à l'annexe 6,22.
Annexe 7 actions résultantes unitaires sur les parois de constructions ouvertes traversées par le vent
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 131 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
7,1 tableau
Le tableau ci-après définit pour quatre cas particuliers les directions du vent pour lesquelles l'utilisateur est amené à appliquer les règles relatives
aux toitures isolées et précise pour chaque cas les règles à appliquer.
NOTE 9
Un paramètre de l'écoulement d'un fluide autour d'un cylindre est le nombre de Reynolds de ce cylindre Re= Vd/ ( étant la viscosité cinématique
du fluide) et par conséquent la vitesse V d'écoulement du fluide
En régime laminaire pour des nombres de Reynolds très petits, il y a parfaite symétrie entre l'arrière et l'avant du cylindre.
Lorsque le nombre de Reynolds augmente, la couche limite arrière s'épaissit, et si le nombre de Reynolds augmente encore, un décollement se
forme et donne naissance à deux tourbillons symétriques stationnaires dont le volume augmente quand Re augmente.
Si de nouveau le nombre de Reynolds croît au-delà d'une certaine valeur, les tourbillons se détachent alternativement et périodiquement. Ils sont
emportés par le courant et il se forme alors deux files de tourbillons alternés dits de « Benard-Karman ».
D'après les théories les plus couramment admises, il y a résonance lorsque la période des tourbillons de Bénard-Karman coincide avec la période
propre du cylindre Ce dernier oscille alors perpendiculairement à la direction du vent
Un moyen d'éviter la résonance est d'éviter la formation des tourbillons de Bénard-Karman en augmentant la rugosité du cylindre Pour une rugosité
suffisamment grande, les tourbillons se formeraient pour une vitesse qui en pratique n'est jamais atteinte.
Sa valeur maximale est donnée à chaque niveau par une expression de la forme :
L'augmentation de la vitesse du vent diminue la possibilité de mise en résonance. On a donc admis arbitrairement qu'à partir de la vitesse de 25
m/s, il était inutile de faire un calcul à la résonance.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 133 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- soit prendre une valeur moyenne de d et déterminer ainsi une vitesse critique V erpour tout le cylindre ;
- soit procéder par tronçons et pour chaque tronçon déterminer une vitesse critique V er.
= 1,01 (R-III-2,12)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 134 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Les valeurs sont celles lues sur l'échelle figure R-III-4 en fonction du niveau H.
Les valeurs de sont celles déterminées dans l'annexe 3 (A-3,222) figure 1-3-7.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 135 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 136 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 137 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Tcr= ct d qcroù , ct, et d ont les valeurs définies en A-8,521 et A-8,522 et qcr= 11,4 daN/m2
Les efforts du vent, force de dérive et traînée, sous la pression critique (A-8,522) étant nettement inférieurs aux efforts du vent sous la pression
normale, il est inutile de poursuivre le présent calcul.
Ce sont les actions parallèles à la direction du vent (A-8,521) qui sont à retenir.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 138 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 139 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
où , ct, et d ont les valeurs définies en A-8,521 et A-8,522 et qcr= 22,6 daN/m2
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 140 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
On retient dans chaque calcul la plus défavorable des actions Fcr, ou Tdn(actions dynamiques normales parallèles à la direction du vent A-8,532-1)
mais on ne les combine pas.
Annexe 9 détermination des actions du vent sur les éléments plans des constructions en treillis
En dehors de la méthode globale définie par la règle III-5,122, l'action du vent agissant perpendiculairement au plan moyen d'une poutre en treillis
peut s'obtenir (C-III-5,12) en faisant la somme des efforts appliqués à toutes les barres (profilés ou tubes) constitutives du treillis. L'annexe 9 permet
la détermination de ces efforts et également la détermination de l'action du vent sur un élément n'appartenant pas à un ensemble.
Figure A-9-1
Longueurs à considérer par convention :
NOTE 10
D'après M. Vandeperre, la subdivision des membrures inférieures ou supérieures en tronçons allant de noeud à noeud du treillis principal est basée
sur le fait que les pièces qui aboutissent à ces endroits (montant ou diagonales) ont en général des dimensions assez importantes, et que des lors
la veine fluide frappant les membrures s'y trouve réellement coupée et perturbée. permettant des fuites latérales. Si les barres qui viennent se
raccorder à la membrure sont de dimension plus faible, elles n'ont pas le même effet de coupure de la veine fluide, c'est pourquoi il n'est pas tenu
compte, dans la Subdivision des membrures, des noeuds appartenant à un treillis de deuxième ou troisième ordre.
Le rapport de dimensions d'une barre comprise entre deux parois ou entre le sol et une paroi a une valeur infinie. C'est le cas d'un poteau compris
entre deux planchers ou entre le sol et un plancher.
Ces efforts ont pour expression F = cqel où c prend les valeurs cx, cycN= et cTdonnées par le tableau ci-après (toujours applicables au maître-
couple et quelle que soit l'orientation du vent) pour différentes valeurs de (angle de la direction du vent avec la direction de l'élément définie dans
les tableaux) et pour 5 (barre éloignée du sol ou d'une paroi) ou pour 2,5 (élément aboutissant au sol ou à une paroi).
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 141 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-2
NOTE 11
Pour une direction déterminée du vent il est donc employé deux maîtres-couples suivant qu'il s'agit de déterminer le rapport de dimensions ou les
forces F.
Figure A-9-3
Figure A-9-4
Nota : Pour tous les profilés à l'exception de la cornière à ailes égales, pour = 0, la direction N est confondue avec la direction du vent x.
Coefficients aérodynamiques de profilés droits de longueur limitée
Les coefficients lus sur les tableaux sont applicables au maître-couple el, quelle que soit la direction du vent :
- pour les profilés éloignés du sol ou d'une paroi lorsque 5 (A-9-3),
- pour les profilés aboutissant au sol ou à une paroi lorsque 2,5 (A-9-3).
Figure A-9-5
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 142 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-6
Figure A-9-7
Figure A-9-8
Figure A-9-9
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 143 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-10
Figure A-9-11
Figure A-9-12
Figure A-9-13
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 144 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-14
Figure A-9-15
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 145 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-16
Annexe 10 influence du rapport de dimensions des éléments plans uniques ajourés ou en treillis sur le
coefficient global de traînée ct
L'annexe 10 permet de tenir compte, quel que soit , du rapport de dimensions comme prévu dans le commentaire III-5,122.
Les valeurs du coefficient global de traînée ctsont données par le diagramme Figure A-10-1 en fonction du coefficient et du rapport . Le
rapport est lu sur l'échelle fonctionnelle Figure A-10-1, dans la colonne de droite pour les éléments plans isolés aérodynamiquement et dans la
colonne de gauche pour les éléments plans dont un côté est en contact avec une surface plane.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 146 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-10-1
Annexe 11 exemples de détermination des actions d'ensemble pour les constructions relevant de l'article 2 du
chapitre III
L'annexe 11 est une application de la règle III-2,16 à des cas pratiques.
Elle groupe des exemples de détermination des actions d'ensemble sur quelques types de constructions, et dans chacun d'eux définit pour chaque
direction du vent l'action de renversement parallèle à la direction du vent et l'action de soulèvement dirigée suivant la verticale ascendante.
Les exemples donnés ne tiennent compte que des dimensions relatives de la construction. Certains sont repris del'annexe 6et pour ceux-ci les
paragraphes correspondants del'annexe 6sont rappelés.
Les règles dont l'application permet la détermination de l'action d'ensemble sont indiquées en référence.
La prise en compte des actions dynamiques R-III-1,5 n'est envisagée pour aucun des exemples traités.
On désigne par q12la pression moyenne équivalente entre le niveau 1 et le niveau 2, c'est à direc'est ainsi que la pression moyenne équivalente
entre le niveau du sol et le sommet de la toiture est désignée par qoh. La pression dynamique au niveau H est désignée par qH.
La position de force de soulèvement dépend de la forme de la couverture : elle est déterminée dans de nombreux exemples. Par contre, la position
de la force de renversement dépendant à la fois de la construction et de la répartition des pressions dynamiques entre le niveau du sol et le sommet
de la toiture, n'est pas déterminée.
11,11 caractéristiques
Coefficient o= 1
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 147 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-1
Coefficient o= 1
Figure A-11-2
Pour chacune des deux directions il n'y a pas de force d'entraînement à envisager.
11,2 construction fermée à base rectangulaire - toiture à versants plans - faîtage parallèle au grand côté
Cette construction est du type bloc unique à toiture unique (R-III-2,161).
Les actions intérieures ne sont à retenir que sur la toiture pour la détermination des actions de soulèvement.
11,21 caractéristiques
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 148 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-3
- Action de soulèvement :
Cette force n'est pas centrée et elle est appliquée à la distance :de la face sous le vent.
Figure A-11-4
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= - 0,20
- Action de renversement :
11,3 construction à base rectangulaire dont une face est entièrement ouverte - toiture à versants plans -
faîtage parallèle au grand côté
Cette construction est du type bloc unique à toiture unique (R-III-2,161).
Les actions intérieures ne sont à retenir que pour la détermination des actions de renversement et des actions de soulèvement (voir annexe 6,21).
11,31 caractéristiques
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 149 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-5
- Actions intérieures : ci= + 0,80
- Action de renversement :
- Action de soulèvement :
Cette force est appliquée à 0,484 b de la face sous le vent (face fermée).
Figure A-11-6
- Actions intérieures : ci=- 0,50
- Action de renversement :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 150 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-7
La seule force à retenir est une force de renversement sur le pignon :
11,4 construction fermée à base rectangulaire et à toiture multiple - faîtages perpendiculaires au grand côté
On reprend l'exemple traité en A-6,116. Les actions intérieures sont à prendre en compte sur la toiture.
Cette construction est du type bloc unique à toiture multiple (R-II-2,162).
11,41 caractéristiques
Coefficient o= 0,85
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= -0,20
Pour le calcul de T2les actions intérieures sur le premier et sur le dernier versant s'annulent :
Figure A-11-8 a
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 151 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-8 b
Figure A-11-9 a
Figure A-11-9 b
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 152 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
11,44 vent sur la face Sa- vent parallèle aux faîtages (figure A-11-10)
Coefficient o= 1
Figure A-11-10
11,5 construction fermée à base rectangulaire formée de quatre blocs égaux - toiture à versants plans - faîtage
parallèle au grand côté
Cette construction est du type blocs accolés à toiture unique (R-III-2,163). Les actions intérieures ne sont à retenir sur la toiture que pour la
détermination des actions de soulèvement.
11,51 caractéristiques
La construction est constituée de quatre blocs identiques à celui considéré dans l'exemple A-6,111.
Pour l'ensemble des quatre blocs :
11,521 vent sur la face Sa- vent normal au faîtage (figure A-11-11)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 153 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-11
- Actions intérieures : ci= ± 0,30
Cette force n'est pas centrée ; elle est appliquée à 0,472 b de la face sous le vent.
11,522 vent sur la face Sb- vent parallèle au faîtage (figure A-11-12)
Figure A-11-12
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= - 0,20
Soit :
- sur le bloc extrême au vent :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 154 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- action de soulèvement
Les blocs intermédiaires sont vérifiés séparément pour les actions suivantes :
11,6 construction fermée à base rectangulaire formée de trois blocs égaux - toiture multiple à versants plans -
faîtages perpendiculaires au grand côté - joints entre blocs parallèles aux faîtages
Cette construction est du type blocs accolés à toiture unique (R-III-2,164).
Les actions intérieures sont à retenir sur la toiture pour la détermination des actions de soulèvement et de renversement.
11,61 caractéristiques
La construction est constituée de trois blocs identiques à celui considéré dans l'exemple A-11,4.
Pour l'ensemble des trois blocs :
Les blocs sont désignés par les lettres A, B et C, le bloc A étant le bloc au vent lorsque le vent frappe le versant incliné de 60°.
Figure A-11-14 b
Le vent est normal au plan des joints. Le bloc au vent est le bloc A.
Coefficient o= 0,85
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= - 0,20
- Bloc B
- Bloc C
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 156 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Bloc B
- Bloc C
- Bloc B
- Bloc C
Comme en A-11,621, le vent est normal au plan des joints. Le bloc au vent est le bloc C.
- Bloc B
- Bloc A
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 157 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- Bloc C
- Bloc B
- Bloc A
- Bloc B
- Bloc A
Coefficient o= 1
- Actions intérieures : ci= ± 0,30 Pour chacun des blocs A, B, C :
- Action de renversement : T (sur les pignons) = 1,3 S'aqoh S'a= surface des pignons de chacun des blocs
- Action de soulèvement
- action de soulèvement
- action de soulèvement
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 158 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
11,7 construction fermée a base rectangulaire formée de trois blocs égaux - toiture multiple à versants plans -
faîtages parallèles au grand côté - joints entre blocs perpendiculaires aux faîtages
Cette construction est constituée des mêmes blocs que la construction traité dans l'exemple A-11,6, mais les blocs sont accolés par leur grande
face et non par leur petite face. Cet exemple relève de la règle R-III-2,164.
11,71 caractéristiques
La construction est constituée de trois blocs identiques à celui considéré dans l'exemple A-11,4.
Pour l'ensemble des trois blocs, la grande face est la face parallèle aux faîtages, et pour chaque bloc pris séparément la grande face est la face
perpendiculaire aux faîtages.
La détermination des actions du vent comporte deux parties :
- la construction considérée dans son ensemble,
- chaque bloc considéré séparément
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 159 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
D'où :
D'où :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 160 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-15
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= - 0,20
- action de soulèvement :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 161 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
11,8 construction fermée à base rectangulaire formée de cinq files accolées de quatre blocs accolés - toiture-
terrasse
Chacun des vingt blocs présente les mêmes caractéristiques que celui traité en A-11,1.
Figure A-11-16
Coefficient o= 0,925
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 162 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-11-17
Coefficient o= 0,85
Figure A-11-18
- Actions intérieures : ci= + 0,42 ci= - 0,20
La force T2s'exerce sur la longueur a - 4 h = 4 b' = 2 a' donc sur les deux dernières rangées.
Soit :
- sur les blocs au vent (A, F, K, P ou E, J, O, T)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 163 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Annexe 12 exemples de détermination des actions unitaires sur des toitures isolées à un ou plusieurs
versants
L'annexe 12 groupe, pour des toitures à un ou deux versants, des exemples de détermination des actions résultantes unitaires, des actions
unitaires sur chacune des faces et éventuellement de la force horizontale d'entraînement. En aucun cas elle ne vise à la détermination des actions
de soulèvement et de renversement sur les supports de ces voitures.
Les exemples traités ne tiennent compte que des dimensions relatives des toitures considérées.
Successivement sont examinés les exemples suivants :
- une toiture-terrasse,
- une série de toitures à un versant de rapport de dimensions supérieur ou égal à 5,
- deux toitures à un versant de rapport de dimensions inférieur à 5,
- une série de toitures à deux versants de rapport de dimensions supérieur ou égal à 0,20,
- deux toitures à deux versants de rapport de dimensions inférieur 0,20,
- une toiture en voûte de rapport de dimensions supérieur à 0,20,
- une toiture multiple à versants symétriques.
12,1 toiture-terrasse
12,11 caractéristiques
La toiture se présente sous la forme d'un rectangle de longueur a et de largeur b avec a = 2 b.
La distance au sol est égale à e = 1,5 b
Elle vérifie la relation e 0,75 h
- pour un vent normal au petit côté 0,75 h = 0,75 b
- pour un vent normal au grand côté 0,75 h = 1,5 b
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 164 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-1
Figure A-12-2
12,131 cas d'une toiture dont la face inférieure et la face supérieure sont planes
a et b étant exprimés en mètres pour un vent normal au petit côté ou au grand côté :
F = 0,01 2 a b q = 0,02 a b q (Figure A-12-3)
Figure A-12-3
12,132 cas d'une toiture dont la face inférieure est plane et dont la face supérieure comporte de ondes
parallèles au petit côté
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 165 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-4
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 166 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 167 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
12,311 caractéristiques
= 30° e doit être 0,75 l h = l d'où = 1.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 168 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-6
- les actions unitaires sur chaque face également proportionnelles au coefficient pour un vent soufflant sur la face supérieure, puis sur la face
inférieure.
12,32 toiture dont la longueur est de vingt fois la dimension selon la ligne de plus grande pente
12,321 caractéristiques
= 20° h = a l = 20 a d'où = 0,05.
est lu directement sur l'échelle fonctionnelle : = 1,21
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 169 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-7
- les actions unitaires sur chaque face pour un vent soufflant sur la face supérieure, puis sur la face inférieure.
12,4 série de toitures à deux versants de rapport de dimensions supérieur ou égal à 0,20
12,41 caractéristiques
Série de toitures dont la concavité est tournée ou non vers le sol.
L'angle varie de 0 à 60°.
Le rapport (R-III-4,232) est donné par :
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 170 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 171 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-8
Figure A-12-9
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 172 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-10
12,51 caractéristiques
= 30° h = a l = 15 a
Les deux toitures considérées ont les mêmes caractéristiques, mais l'une a sa concavité tournée vers le bas et l'autre vers le haut.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 173 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-11
- les actions unitaires sur chaque face.
Figure A-12-13
12,61 caractéristiques
Voûte circulaire dont l'angle à la naissance a pour valeur 30°.
Soit :
La voûte est remplacée (R-III-4,23) par les deux versants plans formés par les demi-cordes : l'angle a pour valeur 15°.
Et par suite h = 2 a sin 15° = 0,518 a
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 174 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-14
Figure A-12-15 b
Figure A-12-17
12,71 caractéristiques
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 175 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-12-18
Figure A-12-20
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 176 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Cette correspondance ne concerne pas les zones climatiques divisant la France eu égard à la concomitance vent - pluie données dans les DTU de
la série 40.
Exemple(1) : Pour une construction située en « zone de vent 4 », les fixations des tuiles en partie courante d'une couverture de tuiles de terre cuite
à emboîtement ou à glissement à relief se conformeront aux spécifications de la « région 3 », définies dans le tableau 4 du DTU40.21.
Vent - Règles
- a plus grande dimension horizontale d'une construction à base rectangulaire.
- b plus petite dimension horizontale d'une construction à base rectangulaire.
- c coefficient de pression élémentaire (ponctuel ou moyen), fonction des dispositions de la construction.
- cecoefficient relatif aux actions extérieures.
- cicoefficient relatif aux actions intérieures. c = ce- ci
- ctcoefficient global de traînée (dans la direction du vent).
- crocoefficient global de traînée (pour une valeur particulière de ).
- cucoefficient de portance (ou de soulèvement).
- c1coefficient relatif à la face « au vent » d'une paroi.
- c2coefficient relatif à la face « sous le vent » d'une paroi.
- d diamètre d'un cylindre, d'un câble, d'une sphère, de la base d'une calotte sphérique.
- e distance verticale (ou éloignement) du sol à la partie basse d'une construction.
- f hauteur (ou flèche) d'une toiture.
- h hauteur d'une construction (toiture comprise).
- h dimension transversale d'un versant de toiture suivant la ligne de plus grande pente.
- l dimension longitudinale d'un ouvrage, d'une toiture, d'un panneau.
- p action élémentaire unitaire p = c q.
- praction résultante unitaire pr= (c1- c2) qr.
- q pression dynamique élémentaire
- H hauteur au-dessus du sol (quelle que soit l'altitude A du lieu au-dessus du niveau de la mer).
- Hbniveau de la base d'une construction Hb= e.
- Hsniveau du sommet d'une construction Hs= e + h.
- P action résultante totale sur une paroi P = pr S.
- S surface (ou aire) totale d'une paroi (vides éventuels obturés).
- Sasurface de la façade d'une construction (plus grande longueur).
- Sbsurface de la façade d'une construction (plus petite longueur).
- Spsurface des parties pleines (supposées régulièrement réparties) d'une construction ajourée ou en treillis.
- Stsurface du maître-couple d'un ouvrage.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 177 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
- arapport h/a.
- brapport h/b.
- µ coefficient de perméabilité
- µ somme des aires des ouvertures d'une paroi/aire totale S de la paroi (vides obturés)
- coefficient de majoration (pour incidence suivant la diagonale des tours et pylônes à treillis).
- Vent - Annexes
- g accélération de la pesanteur.
- cLcoefficient de dérive (tourbillons de Bénard-Karman).
- cxcoefficient de traînée d'un profilé dans la direction du vent.
- cycoefficient de dérive d'un profilé (dans une direction normale à celle du vent).
- cNet cTcoefficients correspondant aux composantes des efforts dus au vent suivant les deux directions des faces principales d'un profilé c x2+
cy2= cN2-cT2.
- d largeur du maître-couple d'une construction.
- e largeur du maître-couple d'une barre constitutive d'un élément de construction à treillis.
- p pente d'un terrain.
- qohpression dynamique moyenne équivalente entre 0 et H.
- qcrpression dynamique critique de résonance.
- Renombre de Reynolds.
- S nombre de Strouhal.
- T période propre de vibration d'une construction (mode fondamental).
- Tk= période des tourbillons de Bénard-Karman.
- Vcrvitesse critique du vent correspondant à la vitesse du vent déterminant la formation de tourbillons de Bénard-Karman.
- ' coefficient de majoration dynamique (tenant compte de l'amortissement).
- coefficient de viscosité cinématique d'un fluide.
- décrément logarithmique.
Figure R-II-1
Figure R-II-2
Figure R-II-3
Figure R-II-4
Figure R-II-5
Figure R-II-6
Figure R-II-7
Figure R-II-8
Figure C-II-2
Figure C-II-3
Figure C-III-1
Figure C-III-2
Figure C-III-3
Figure R-III-1 France métropolitaine : carte des zones de vent
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 178 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure C-III-5
Figure C-III-6
Figure C-III-7 Exemples de diagrammes simplifiés valables dans tous les cas
Figure C-III-8 Exemples de constructions abritées totalement ou en partie.
Figure C-III-9
Figure R-III-2 Coefficient de réduction des pressions dynamiques pour les grandes surfaces.
Figure C-III-9 bis
Figure C-III-11
Figure C-III-12
Figure C-III-13
Figure C-III-14
Figure C-III-15
Figure C-III-15 bis
Figure C-III-15 bis
Figure C-III-16
Figure C-III-17
Figure R-III-3
Figure R-III-4 coefficient de pulsation .
Figure. C-III-18
Figure R-III-5 constructions prismatiques à base quadrangulaire reposant sur le sol, coefficient o.
Figure C-III-19
Figure C-III-20
Figure de l'article : 2,131-21 vent normal aux génératrices
Figure de l'article : 2,131-21 vent normal aux génératrices
Figure de l'article : 2,131-21 vent normal aux génératrices
Figure de l'article : 2,131-21 vent normal aux génératrices
Figure R-III-6 toitures à un ou plusieurs versants plans. Coefficient ce
Figure R-III-6 bis toitures à un ou plusieurs versants plans. Coefficient ce
Figure R-III-7 toitures en voûte. Coefficient ce.
Figure R-III-7 bis toitures à un ou plusieurs versants plans. Coefficient ce.
Figure C-III-21 toitures en shed à 30°. Actions extérieures pour o= 1.
Figure C-III-22 toitures en shed à 30°. Actions du vent sur les zones abritées des parois verticales.
Figure C-III-23
Figure C-III-24
Figure C-III-25
Figure C-III-26
Figure C-III-27
Figure C-III-28
Figure C-III-29
Figure C-III-30 Action d'ensemble dans le cas d'une construction fermée ( o= 1).
Figure C-III-32
Figure R-III-8 constructions prismatiques à base quadrangulaire éloignées du sol. a 1 et b 2,5. Vent normal à Sa.
Figure C-III-33
Figure C-III-34
Figure C-III-35
Figure C-III-35 bis Exemple de détermination du rapport b/a.
Figure C-III-35 ter exemple de détermination de la hauteur h d'une construction à décrochements.
Figure C-III-36 décrochements en élévation.
Figure C-III-37 décrochement en plan.
Figure C-III-38
Figure R-III-9 plus grande dimension de la surface offerte au vent coefficient de réduction des pressions dynamiques pour les grandes surfaces.
Figure C-III-39 toitures à versants plans ou en voûte. Coefficient ce.
Figure C-III-40 exemple de limitation du coefficient résultant.
Figure C-III-41 exemples d'application.
Figure C-III-42
Figure C-III-42
Figure R-III-10 constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire. Coefficients oou h.
Figure C-III-43 prismes à base carrée. Courbes donnant le coefficient ceen fonction de l'angle d'attaque du vent sur une face.
Figure de l'article : 3,411-2
Figure R-III-11
Figure C-III-44
Fig. R-III-12 a
Fig. R-III-12b
Fig. R-III-12c
Fig. R-III-12 d
Figure C-III-45 essais sur modèle de cheminées coniques, rapport de dimensions 16,8, avec ou sans réservoir.
Figure R-III-13 panneaux pleins. Coefficient ct.
Figure C-III-45 bis
Figure C-III-46
Figure C-III-47
Figure R-III-14 toitures isolées à un versant, vent normal au bord horizontal. Coefficient c.
Figure C-III-48 application au cas de = 1 et = 20°.
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 179 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Figure A-9-7
Figure A-9-8
Figure A-9-9
Figure A-9-10
Figure A-9-11
Figure A-9-12
Figure A-9-13
Figure A-9-14
Figure A-9-15
Figure A-9-16
Figure A-10-1
Figure A-11-1
Figure A-11-2
Figure A-11-3
Figure A-11-4
Figure A-11-5
Figure A-11-6
Figure A-11-7
Figure A-11-8 a
Figure A-11-8 b
Figure A-11-9 a
Figure A-11-9 b
Figure A-11-10
Figure A-11-11
Figure A-11-12
Figure A-11-14 b
Figure A-11-15
Figure A-11-16
Figure A-11-17
Figure A-11-18
Figure A-12-1
Figure A-12-2
Figure A-12-3
Figure A-12-4
Figure A-12-5 (partie 1)
Figure A- 12-5 (partie 2)
Figure A-12-6
Figure A-12-7
Figure de l'article : 12,42 vent normal au bord horizontal (R-III-4,233-1)
Figure A-12-8
Figure A-12-9
Figure A-12-10
Figure A-12-11
Figure A-12-13
Figure A-12-14
Figure A-12-15 b
Figure A-12-17
Figure A-12-18
Figure A-12-20
Figure de l'article : principales notations employées dans les règles NV 65
Liste des tableaux
Tableau 1
Tableau 2
Tableau 3 départements appartenant à plusieurs zones : découpage selon les cantons.
Tableau de l'article : 2,1 régions (ou zones)
Tableau 4
Tableau 5
Tableau de l'article : 1,232 valeurs
Tableau 6
Tableau 7
Tableau 7 (suite)
Tableau de l'article : 1,232 valeurs
Tableau 8
Tableau 9
Tableau 10
Tableau 11
Tableau 12
Tableau 13
Tableau 14
Tableau 15
Tableau de l'article : 3,2 coefficient global de traînée c
Tableau 16
Tableau 17
Tableau 18
Tableau 19
Tableau 20
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 181 sur 182
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : Règles NV65 (DTU P06-002) (avril 2000) : Règles de calcul définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(CSTB 2000 ISBN 2-86891-284-2)
Tableau 21
Tableau 22
Tableau 23
Tableau 24
Tableau 25
Tableau de l'article : 3,122 détermination du coefficient [delta] afférent à chaque travée
Tableau de l'article : 5,32 exemple 1
Tableau de l'article : 5,33 exemple 2
Tableau de l'article : 5,34 exemple 3
Tableau de l'article : 6,21 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions compris entre 0,5 et 2,5 ; une des parois verticales est
ouverte ; les autres parois existantes sont fermées
Tableau de l'article : 6,31 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; ayant trois parois fermées et une paroi
partiellement ouverte (perméabilité µ = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,31 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ; ayant trois parois fermées et une paroi
partiellement ouverte (perméabilité µ = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,32 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieures à 2,5 ; ayant deux parois fermées, une paroi
partiellement ouverte (perméabilité µ = 20) et une paroi ouverte, toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,32 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieures à 2,5 ; ayant deux parois fermées, une paroi
partiellement ouverte (perméabilité µ = 20) et une paroi ouverte, toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,32 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieures à 2,5 ; ayant deux parois fermées, une paroi
partiellement ouverte (perméabilité µ = 20) et une paroi ouverte, toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,33 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ayant deux parois fermées et deux parois
opposées partiellement ouvertes (perméabilité µ= 15 et µ' = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,33 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ayant deux parois fermées et deux parois
opposées partiellement ouvertes (perméabilité µ= 15 et µ' = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 6,33 construction reposant sur le sol de rapports de dimensions inférieurs à 2,5 ayant deux parois fermées et deux parois
opposées partiellement ouvertes (perméabilité µ= 15 et µ' = 25) ; toiture à deux versants plans symétriques
Tableau de l'article : 7,1 tableau
Tableau de l'article : 8,512-1 cas des surcharges normales (R-III-1,511)
Tableau de l'article : 8,512-2 cas des surcharges extrêmes (R-III-1,512)
Tableau de l'article : 8,522-1 cas des surcharges normales (R-III-1,511)
Tableau de l'article : 8,522-2 cas des surcharges extrêmes (R-III-1,512)
Tableau de l'article : 8,523-2 force de dérive
Tableau de l'article : 8,523-3 force de traînée
Tableau de l'article : 8,532-1 cas des surcharges normales (R-III-1,511)
Tableau de l'article : 8,532-2 cas des surcharges extrêmes (R-III-1,512)
Tableau de l'article : 8,533-2 force de dérive
Tableau de l'article : 8,533-3 force de traînée
Tableau de l'article : 8,533-4 composition de la force de dérive et de la traînée dues à la pression critique
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 9,3 détermination des actions du vent sur une barre
Tableau de l'article : 11,54 actions à retenir sur chacun des blocs
Tableau de l'article : 11,64 actions à retenir sur chaque bloc
Tableau de l'article : 11,74 actions à retenir sur chaque bloc
Tableau de l'article : 11,84 actions à retenir sur chaque bloc
Tableau de l'article : Annexe informative aux règles NV 65
30/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 182 sur 182