Évolumière-Évolution Spirituelle
Évolumière-Évolution Spirituelle
Évolumière-Évolution Spirituelle
Swami Vivekananda
Nous sommes ce que nos pensées nous ont faits, aussi prenez
garde à ce que vous pensez. les mot sont secondaires. Les
pensées vivent et voyagent au loin. Chacune de nos pensées
portent l’emprunte de notre caractère.
Swami Vivekananda
Biographie de Vivekananda
:
Vivekananda et la Méditation
Dhyâna et Samâdhi
Dhyâna, la méditation
Thèmes de méditation
Biographie de Vivekananda
Vivekananda et la méditation
Celui qui peut à son gré relier son esprit aux différents centres ou
l'en détacher a réussi dans le pratyâhâra. Ce mot signifie «
ramasser dans la direction de », refréner les facultés
d'extériorisation de l'esprit, le libérer de l'esclavage des sens.
Lorsque nous pourrons faire cela, notre caractère sera
véritablement formé ; c'est alors seulement que nous aurons fait
un grand pas vers la liberté. Jusque-là nous ne serons que des
machines.
:
Comme il est difficile de se rendre maître de son esprit! C'est
avec raison qu'on l'a comparé au singe devenu fou. Il y avait une
fois un singe, déjà turbulent de nature, comme tous les singes.
Comme si cela ne suffisait pas, quelqu'un lui fit boire beaucoup
de vin, si bien qu'il en fut encore plus agité. Puis il fut piqué par un
scorpion. Quand un homme est piqué par un scorpion, il saute
toute une journée ; aussi le pauvre singe se trouva-t-il dans un
état pire que jamais. Pour achever son malheur, un démon entra
en lui. Quels mots pourraient décrire l'agitation effrénée de notre
singe ? L'esprit de l'homme est comme ce singe. Par sa nature
même, il a une activité incessante, puis il s'enivre du vin du désir,
ce qui accroît son agitation. Après que le désir s'est emparé de
lui, vient la piqûre de scorpion que lui inflige sa jalousie des
succès d'autrui, et finalement le démon de l'orgueil s'installe dans
l'esprit et le fait s'attribuer une grande importance. Comme il est
ardu de maîtriser un tel esprit!
Tous les différents stades du yoga ont pour but de nous amener
scientifiquement à l'état supraconscient ou samadhi. En outre, il
est essentiel de comprendre que l'inspiration fait tout autant
partie de la nature de n'importe quel homme que de celle des
anciens prophètes. Ces prophètes n'étaient pas des êtres à part;
c'étaient des hommes comme vous et moi, mais c'étaient de
grands yogins. Ils avaient acquis cette supraconscience ; vous et
moi pouvons en faire autant. Ce n'étaient pas des hommes
différents des autres. Le fait même qu'un homme est parvenu à
cet état prouve qu'il est possible à tout homme d'en faire autant.
Non seulement c'est possible, mais il faudra que tout homme
parvienne un jour à cet état — et c'est la religion.
Dhyâna, la méditation
Cet état méditatif est l'état le plus élevé de l'existence. Tant qu'il
y a désir, la véritable joie ne saurait venir. Seule l'étude
contemplative, en spectateur, des objets, nous apporte la vraie
joie et le vrai bonheur. L'animal met son bonheur dans ses sens,
l'homme dans son intellect et le dieu dans la contemplation
spirituelle. Le monde n'apparaît vraiment dans toute sa splendeur
qu'à l'âme parvenue à cet état contemplatif. Pour celui qui ne
désire rien et qui ne s'y mêle pas, les multiples transformations de
la nature forment un grand panorama merveilleux et sublime.
Les indriyas, ou organes des sens, ont une action dirigée vers
l'extérieur et entrent en contact avec les objets extérieurs. Les
mettre sous la dépendance de la volonté est ce qu'on appelle
pratyâhâra ou recueillir par devers soi.
Thèmes de méditation
« Celui qui ne hait personne, qui est l'ami de tous, qui est
charitable envers tous, qui ne possède rien, qui est dégagé de
l'égoïsme, dont l'esprit reste -égal dans la souffrance et dans le
:
plaisir, qui est indulgent, qui est toujours satisfait, qui travaille
toujours en yoga, dont le moi a été maîtrisé, dont la volonté est
ferme, dont l'esprit et l'intellect Me sont consacrés, celui-là est
Mon bhakta bien-aimé. celui qui ne cause aucun trouble, qui ne
peut pas être troublé par autrui, qui est libre de toute joie, crainte
et anxiété, celui-là est Mon bhakta bien-aimé. Celui qui n'et dans
la dépendance de rien, qui est pur et actif, qui ne se préoccupe
pas de savoir si le résultat sera bon ou mauvais, qui n'et jamais
malheureux, qui a renoncé à tout effort pour soi-même, qui reste
le même sous les blâmes et sous les louanges, avec l'esprit
silencieux, pensif, béni du peu qui se trouve être son lot, sans
foyer, car le monde entier est son foyer, et qui reste stable dans
ses idées, celui-là est Mon bhakta bien-aimé. «
[...]
:
Méditation sur la lumière resplendissante, qui est au-delà
de tout chagrin.
Prenez une personne sainte, un grand homme pour qui vous avez
de la vénération, un saint que vous savez être absolument sans
attachement, et pensez à son coeur. Ce coeur est devenu non
attaché ; méditez sur lui et cela calmera votre esprit. Si vous ne
pouvez y parvenir voici un autre moyen :
Cela ne signifie pas n'importe quel objet pervers, mais une chose
bonne que vous aimez, un endroit que vous préférez, un paysage,
n'importe quelle idée qui jouit de votre prédilection, tout ce qui
pourra concentrer votre esprit.
1) En résumé, on distingue :
savitarka samâdhi
savichâra samâdhi